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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 20:35
COMMUNIQUÉ DE PRESSE   MINUSCA

  

Bangui, le 04 octobre – Trois casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), du bataillon bangladais, ont perdu la vie dans la nuit du lundi 03 octobre 2022, à la suite de l’explosion d’un engin explosif à hauteur du village de KAITA, à environ 3 km de KOUI, dans préfecture de l’Ouham-Pendé.  

Une patrouille du bataillon bangladais effectuait, dans le cadre de son mandat, une mission de protection des populations civiles, lorsque l’un de ses véhicules heurta un engin explosif.  

L’explosion a occasionné plusieurs blessés qui ont été évacués à BOUAR pour y être soignés à l’hôpital de la MINUSCA. Malheureusement trois casques bleus ont succombé à leurs blessures.  

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RCA et Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, rend hommage aux soldats de la paix disparus et présente ses condoléances aux familles éplorées ainsi qu’au gouvernement du Bangladesh. « Je suis profondément attristée par cet incident qui a entrainé la mort de trois casques bleus», a-t-elle déclaré. Mme Rugwabiza a ajouté qu’elle « condamne fermement l’utilisation d’engins explosifs par les groupes armés et souhaite un prompt rétablissement aux casques bleus blessés. Je salue l’engagement et la détermination des soldats de la paix déployés au sein de la MINUSCA ».  

Réitérant sa détermination à exécuter son mandat de protection des civils en appui au gouvernement de la République centrafricaine, la MINUSCA continue d’apporter son soutien aux autorités centrafricaines dans la lutte contre les menaces posées par la présence des engins explosifs, à travers des opérations de déminage et de dépollution des zones potentiellement infectées par ces engins explosifs.  

La MINUSCA a diligenté une enquête aux fins de faire toute la lumière sur les faits et circonstances de l’explosion meurtrière qui a couté la vie à ces trois casques bleus.    

 

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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 20:02
LUTTE CONTRE LE CANCER: LES RECHERCHES AVANCENT !

 

Lu pour vous

 

https://www.editoweb.eu/ 29/09/2022 12:30

Lentement mais sûrement, la science est en train de tendre vers une solution contre le cancer. Si on n’y est pas encore de plein pied, le chemin restant semble plus facile avec les virus oncolytiques dans un traitement du cancer. Les virus ne seront plus seulement des ennemis des humains.

Les virus pour traiter le cancer ?

C’est bien encore l’un des mystères scientifiques qu’on ne cessera jamais de découvrir. C’est la proposition qu’est en train de faire un groupe de chercheurs américains dans le domaine du traitement du cancer. Une possibilité de combinaison des thérapies classiques avec l’ingénierie génétique pour combattre le cancer. Il s’agit précisément des virus appelés « tueurs de cellules cancéreuses » : Les virus oncolytiques connus depuis les années 1904 précisément chez une patiente de « leucémie myéloÏde », conséquence d’une grippe.

Il convient de s'interroger sur une telle solution jamais envisagée, pour comprendre que les cellules cancéreuses ont la capacité de produire très rapidement des nucléotides en vue d'un retour de réponse immunitaire avec contournement des cytokines interféron de type 1 auxquels ils ne répondent pas. Cette production est facilitée par le développement d’un secteur d’oxygénation. On constate aussi que ces cellules produisent des protéines à la surface pour faciliter l’inhibition de cellules cytotoxiques qui est le centre du contrôle immunitaire. C’est d’ailleurs cet aspect qui intéresse  plus les scientifiques dans le traitement du cancer.

Il ne s’agira en aucun cas d’utiliser tous les virus oncolytiques, mais de faire une sélection pour plus d’efficacité si on en arrive à valider un tel traitement. Le choix sera porté sur les virus qui sont moins toxiques ou carrément pas du tout toxiques pour les tissus en bonne santé. Préalablement, il sera question d’un retrait des gènes viraux en utilisant l’ingénierie génétique. On peut aussi ajouter des transgènes pour développer les virus transgéniques qui agiront sur les cellules malignes. Le gène de la thymidine kinase sera supprimé obligeant le virus à infecter les cellules qui produisent les nucléotides. L’activité immunitaire sera stimulée.

Ce qu’il faut signaler dans cette proposition est qu’il reste encore beaucoup de difficultés en ce qui concerne la pénétration de virus dans les cellules tumorales. Une barrière physique se remarque sur les voies antivirales des cellules tumorales. Il faut bien craindre une possibilité de destruction que peut occasionner les anticorps circulants.
Toute chose qui ne baisse pas la détermination des scientifiques qui comptent sur l’association de plusieurs thérapies classiques comme la : radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie, dans ce traitement. 

 

Frank Robin

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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 19:58
Tchad : La junte repousse de deux ans les élections nationales

 

 reuters.com  |  02/10/2022, 18:52 par Mahamat Ramadane

N'DJAMENA (Reuters) - Le Tchad a adopté plusieurs dispositions repoussant de deux ans la tenue d'élections et autorisant le dirigeant intérimaire Mahamat Idriss Deby à rester au pouvoir jusqu'au scrutin auquel il lui sera permis d'être candidat.

Ces décisions ont consterné une partie de l'opposition et elles vont à l'encontre des préconisations de l'Union africaine, des États-Unis et d'autres puissances étrangères selon lesquels la junte ne doit pas monopoliser le pouvoir en prolongeant la transition ou en présentant des candidats à la présidence.

Les autorités militaires avaient initialement promis une transition de 18 mois lorsque Mahamat Deby a pris le pouvoir en avril 2021 dans la foulée de la mort de son, Idriss Deby, tué sur le champ de bataille lors d'un conflit avec des insurgés.

Selon le nouveau projet, approuvé samedi, la transition qui devait se s'achever en octobre a été prolongée de deux ans, ce qui signifie que les élections auraient lieu, au plus tôt, vers octobre 2024.

Il permet également à Mahamat Deby de demeurer au pouvoir jusqu'au scrutin.

Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée ont également connu des coups d'État depuis 2020, faisant craindre un retour au régime militaire dans une région qui avait fait des progrès démocratiques au cours de la dernière décennie.

Affaibli par les conflits et la sécheresse, le Tchad est l'un des pays les plus pauvres du monde et connaît également des niveaux de malnutrition parmi les plus élevés. Selon le Programme alimentaire mondial, environ 2 millions de personnes y sont confrontées à de graves pénuries alimentaires cette année.

Le leader de l'opposition, Brice Mbaimon Guedmbaye, a dénoncé les nouvelles dispositions imposées pendant les pourparlers nationaux en cours.

"Il y a des lobbies qui font tout pour maintenir la junte au pouvoir contre la volonté du peuple", a déclaré Brice Mbaimon Guedmbaye, qui est président du parti Mouvement des patriotes tchadiens pour la République.

(Rédigé par Alessandra Prentice; version française Nicolas Delame)

 

Lu pour vous

 

Tchad : le FACT dénonce une "dérive dynastique de transmission du pouvoir"

Alwihda Info | Par Info Alwihda - 3 Octobre 2022

Le président du mouvement politico-militaire FACT, Mahamat Mahdi Ali, dénonce une "dérive dynastique de transmission du pouvoir" dans un entretien à RFI, en réaction aux résolutions du dialogue national.

"On ne peut pas admettre, en 2022, transmettre le pouvoir de cette manière là. (...) Aujourd'hui, le sens de notre lutte trouve toute sa noblesse", réagit-il.

Le FACT s'était engagé à déposer les armes à la condition que les résolutions du dialogue national soient "conformes aux aspirations du peuple". Le mouvement est non signataire de l'accord de Doha et absent aux assises nationales.

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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 19:48
COMMUNIQUÉ DE PRESSE  MINUSCA

 

 

Bangui, le 04 octobre – Trois casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), du bataillon bangladais, ont perdu la vie dans la nuit du lundi 03 octobre 2022, à la suite de l’explosion d’un engin explosif à hauteur du village de KAITA, à environ 3 km de KOUI, dans préfecture de l’Ouham-Pendé.  

Une patrouille du bataillon bangladais effectuait, dans le cadre de son mandat, une mission de protection des populations civiles, lorsque l’un de ses véhicules heurta un engin explosif.  

L’explosion a occasionné plusieurs blessés qui ont été évacués à BOUAR pour y être soignés à l’hôpital de la MINUSCA. Malheureusement trois casques bleus ont succombé à leurs blessures.  

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RCA et Cheffe de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza, rend hommage aux soldats de la paix disparus et présente ses condoléances aux familles éplorées ainsi qu’au gouvernement du Bangladesh. « Je suis profondément attristée par cet incident qui a entrainé la mort de trois casques bleus», a-t-elle déclaré. Mme Rugwabiza a ajouté qu’elle « condamne fermement l’utilisation d’engins explosifs par les groupes armés et souhaite un prompt rétablissement aux casques bleus blessés. Je salue l’engagement et la détermination des soldats de la paix déployés au sein de la MINUSCA ».  

Réitérant sa détermination à exécuter son mandat de protection des civils en appui au gouvernement de la République centrafricaine, la MINUSCA continue d’apporter son soutien aux autorités centrafricaines dans la lutte contre les menaces posées par la présence des engins explosifs, à travers des opérations de déminage et de dépollution des zones potentiellement infectées par ces engins explosifs.  

La MINUSCA a diligenté une enquête aux fins de faire toute la lumière sur les faits et circonstances de l’explosion meurtrière qui a couté la vie à ces trois casques bleus.    

 

 

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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 19:43
Quelle justice pour les crimes de droit international commis en République centrafricaine ?

 

RAPPORT : Quelle justice pour les crimes de droit international commis en République centrafricaine ?

République centrafricaine

4 octobre 2022 - Aujourd’hui, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), l’Observatoire centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH) et la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) publient un rapport sur l’état de la justice en République centrafricaine. Dans ce rapport, les organisations analysent la complémentarité entre les mécanismes nationaux et internationaux de justice compétents pour connaître des crimes de droit international et violations graves de droits humains commis en RCA et proposent une série de recommandations pour qu’une justice plus complète, durable et effective soit rendue aux victimes et survivants.

Dans ce pays en proie à une instabilité presque constante depuis plus de 20 ans, plusieurs mécanismes de lutte contre l’impunité sont compétents pour connaître des crimes de droit international perpétrés sur le territoire : des juridictions ordinaires de droit commun, une juridiction hybride et spécialisée, la Cour pénale spéciale (CPS), et une juridiction internationale, la Cour pénale internationale (CPI). À ces mécanismes s’ajoutent d’autres acteurs susceptibles de jouer un rôle significatif et de contribuer aux efforts de justice, notamment la Commission Vérité Justice Réparation et Réconciliation (CVJRR).

Si la CVJRR tarde à se lancer dans la réalisation de son mandat, des avancées notables doivent être saluées devant les autres mécanismes : le 26 septembre, le procès de M. Saïd, ex-Séleka, s’ouvrait devant la CPI à La Haye, un des quatre suspects centrafricains actuellement jugés par la CPI ; le même jour, un nouveau suspect, M. Vianney Semndiro, était inculpé pour crimes contre l’humanité et entendu par la CPS, qui a tenu son premier procès (tardif mais très attendu) d’avril à août 2022, dont le verdict est attendu pour la fin octobre ; et des condamnations pour crimes de droit international ont été prononcées ces dernières années par les juridictions ordinaires de Centrafrique. Comment les mandats de ces différents mécanismes se complètent-ils ? Comment coopèrent-ils et quelle complémentarité existe en pratique ?

Si cette situation peu commune peut être vue comme une opportunité sans précédent pour lutter contre l’impunité qui règne depuis trop longtemps sur le territoire, le rapport montre qu’en pratique de nombreux obstacles demeurent pour s’approcher d’une justice significative pour les milliers de victimes encore dans l’attente, qu’ils soient internes à chaque institution ou qu’ils relèvent du manque d’échanges, de coopération et de soutien entre les différents mécanismes.

Ce rapport propose ainsi une analyse de l’état et des enjeux de la complémentarité entre ces différents acteurs compétents en RCA. Il se fonde sur des recherches effectuées au cours de plusieurs années, un engagement de longue date de la FIDH et de ses organisations membres auprès des victimes centrafricaines et une série de consultations réalisées en juin et juillet 2022 avec des représentantes de la société civile (locale et internationale), des journalistes, des universitaires ainsi que des avocates, des magistrats et autres membres du personnel des institutions judiciaires pertinentes.

Pour une justice complète, effective et durable en RCA, tous les acteurs compétents et pertinents doivent coopérer et se compléter les uns les autres. Ils doivent le faire de façon crédible, efficace, transparente, significative, dans le respect de l’indépendance de chaque institution et en s’assurant que les victimes conservent la place centrale qui leur revient. Ce rapport termine ainsi son analyse par une série de recommandations visant à améliorer la mise en œuvre de cette nécessaire complémentarité et, a fortiori, les efforts de justice en RCA.

 

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4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 19:37
Cameroun : malgré les cancers et les polémiques, les produits éclaircissants ont la peau dure

Lu pour vous

 

https://www.midilibre.fr/ Publié le 02/10/2022 à 14:30 , mis à jour à 12:22

Un large chapeau la protégeant des rayons du soleil, Jeanne, 63 ans, souffre d'un cancer de la peau : il est très probablement dû aux produits blanchissants qu'elle a appliqués 40 années durant, très populaires au Cameroun mais interdits depuis un mois après une polémique très médiatisée.

"Je suis gênée lorsque les gens posent leur regard sur moi", confie cette commerçante de Yaoundé, qui ne veut pas livrer son identité. Une lésion au visage qui s'est aggravée en cinq mois l'a amenée au centre médical d'Elig Essono. On lui a diagnostiqué un carcinome, l'un des cancers de la peau les plus fréquents.

Pour Annette, une étudiante de 20 ans, l'utilisation de plusieurs laits de toilette blanchissants n'a heureusement provoqué pour l'heure que des dartres, une desquamation de l'épiderme, mais aussi des brûlures. "Sous un grand soleil, mon visage chauffait et j'ai dû arrêter", se lamente-t-elle.

"White now", "Super white", "Rapid'clair" : dans les rayons, ces produits sont reconnaissables aux femmes au teint clair illustrant les emballages. D'après la Société camerounaise de dermatologie (Socaderm), près de 30% des habitants de Douala, la capitale économique, et un quart des jeunes femmes scolarisées à Yaoundé en utilisaient en 2019.

Cancérigène

La plupart n'ont jamais été scientifiquement testés et contiennent des niveaux dangereux de substances inhibant la production de mélanine, le pigment produit par l'exposition au soleil. Notamment l'hydroquinone, interdite depuis 2001 dans l'Union européenne en raison de son potentiel cancérigène et mutagène.

Selon une étude de la Faculté de médecine de Yaoundé I en 2019, l'hydroquinone était le composant le plus utilisé dans les produits blanchissants au Cameroun.

"Des patients se plaignant de symptômes liés à la dépigmentation de la peau, on en rencontre tous les jours", confirme le Dr Alain Patrice Meledie Ndjong, dermatologue à l'hôpital général de Douala, qui évoque un "problème de santé publique".

Ces produits "sont couramment utilisés dans de nombreux pays d'Afrique, d'Asie et des Caraïbes", "aussi bien par les femmes que par les hommes", mais "également chez les habitants à peau sombre d'Europe et d'Amérique du Nord", s'alarmait en novembre 2019 l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), notamment à propos du "mercure, un ingrédient dangereux souvent présent dans les crèmes et savons destinés à éclaircir la peau".

Outre les pathologies de l'épiderme, certaines de ces substances, ingérées, peuvent provoquer diabète, obésité, hypertension ou insuffisance rénale ou hépatique, avertit le Dr Ndjong, évoquant également les conséquences psychologiques : "l'anxiété et la dépression".

Alors pourquoi risquer de s'infliger de telles souffrances ? Certaines femmes considèrent qu'elles gagnent en beauté et en attrait en s'éclaircissant la peau et "publicités et marketing renforcent ce préjugé", selon l'OMS.

Le sociologue Achille Pinghane Yonta, de l'Université de Yaoundé, assène une analyse plus brutale: "il y a une tendance" enracinée "dans nos consciences à vouloir ressembler" aux populations occidentales. "C'est une pratique très ancienne. Il est même dit, dans certaines contrées de chez nous, que la dot d'une femme claire de peau est plus élevée que celle de la femme plus sombre".

"J’avais constaté que les hommes étaient plus attirés par les femmes à la peau claire et j'en ai eu la confirmation quand je me suis blanchi la peau, je n’avais jamais été autant sollicitée", assure Pascaline Mbida, sans emploi, qui a cessé dès qu'elle a été sensibilisée aux risques pour sa santé.

Problème mondial

Le coût a aussi freiné son enthousiasme : elle consacrait chaque mois 30.000 francs CFA (45 euros) à ces produits, soit presque le salaire mensuel minimum légal au Cameroun, de 36.270 FCFA (55 euros).

Le 19 août, le ministère de la Santé a interdit l'importation, la fabrication et la distribution des produits cosmétiques et d'hygiène corporelle contenant des substances telles que l'hydroquinone, le mercure ou les corticoïdes.

Un décret émis après une polémique visant la députée de l'opposition Nourane Fotsing qui dirige une entreprise commercialisant des produits blanchissants, ciblée par de nombreux messages vindicatifs sur les réseaux sociaux s'indignant qu'une élue puisse promouvoir la dépigmentation de la peau. Une polémique très médiatisée qui, selon son parti, n'était pas dénuée d'arrière-pensées politiques.

Depuis, les saisies se multiplient sur les marchés, au grand dam des acteurs de la filière qui dénoncent des confiscations sans distinction.

"Les quantités de produits que nous découvrons chaque jour dans des descentes sont énormes", assure Clavère Nken, du ministère de la Santé.

Selon les statistiques nationales, le marché des cosmétiques et d'hygiène corporelle au Cameroun est en croissance annuelle de 7% et avait atteint 380 milliards de francs CFA en 2020 (environ 580 millions d'euros). "Le secteur des produits de blanchissement de la peau connaît l'une des plus fortes croissances au monde dans l'industrie cosmétique et devrait peser près de 31,2 milliards de dollars d'ici à 2024", s'inquiétait déjà l'OMS en novembre 2019.

Depuis l'interdiction, un marché noir s'est développé au Cameroun, notamment en ligne, et se procurer les produits interdits reste facile.

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2 octobre 2022 7 02 /10 /octobre /2022 20:24
RCA : la CPS annonce l’arrestation d’un commandant des Faca pour crimes contre l’humanité

 

 

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 1 octobre 2022 02:53

Une semaine après l’arrestation de Vianney Semdiro, la Cour pénale spéciale (CPS) a publié, ce vendredi 30 septembre 2022, un communiqué pour annoncer sa mise en examen. Cet officier des Forces armées centrafricaines (Faca) est poursuivi par la CPS pour crimes présumés contre l’humanité. Une satisfaction pour les organisations de défense des droits de l’Homme.

Selon un communiqué de presse de la Cour pénale spéciale, rendu public ce vendredi 30 septembre 2022, Vianney Semndiro, officier supérieur des Forces armées centrafricaines, est inculpé pour crimes contre l’humanité. Il est soupçonné de meurtres, disparitions forcées commis entre 2009 et 2013 à Bossembélé dans l’Ombella-Mpoko.

Interpellé le 23 septembre 2022 suite à un mandat de la Cour pénale spéciale, tribunal hybride chargé de juger les crimes commis sur le territoire centrafricain depuis 2013, cet officier, ancien proche de l’ex président François Bozizé, est mis en examen, le lundi 26 septembre et détenu dans une prison de la capitale centrafricaine.

Les faits reprochés à ce gradé des Faca remontent entre 2009 et 2013. Vianney Semndiro aurait détenu arbitrairement, exécuté et torturé des prisonniers alors qu’il était à la tête de la prison de Bossembélé, située à 157 Km au Nord-ouest de Bangui. Il rejoint ainsi la longue liste des personnes arrêtées et écrouées par la Cour pour des graves crimes en lien avec la crise militaro-politique en République centrafricaine. Une arrestation saluée par Amnesty international.

« Nous sommes satisfaits que la CPS s’intéresse à ces faits »

"Depuis des années, Amnesty international avait travaillé sur de graves violations des droits de l’Homme qui s’étaient déroulées dans des lieux de détention dans la ville de Bossembélé. Parmi les faits documentés, on note des détentions arbitraires en violation de toutes les règles. Des personnes battues, torturées et certaines exécutées. Dans ce cadre, nous sommes satisfaits que la CPS s’intéresse à ces faits" s’est réjoui Abdoulaye Diarra, chercheur Afrique centrale et Afrique de l’Est à Amnesty international.

L’arrestation de Vianney Semndiro intervient alors que le verdict de la Cour pénale spéciale sur le procès du massacre de près de 40 civils en mai 2019 à Koundjili et Lemouna dans l’Ouham-Pendé est attendue le 31 octobre 2022.

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2 octobre 2022 7 02 /10 /octobre /2022 20:20
RCA : nouvelle tension au sein du CNJCA après une série de sanctions

 

 

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 1 octobre 2022 03:17

Suite à la décision de la présidente du Conseil national de la Jeunesse, sanctionnant certains de ses membres, un nouvel épisode de tension refait surface au sein de l’organisation. Ce vendredi 30 septembre, plusieurs jeunes ont pris d’assaut la devanture du siège pour réclamer l’expulsion de la présidente. Le calme n’est revenu que quelques heures après l’intervention du ministre de la Jeunesse, lequel a aussitôt convié les parties à une réunion d’entente.

Dès les premières heures de la matinée de ce vendredi 30 septembre, plusieurs jeunes ont barricadé l’entrée du Conseil national de la jeunesse centrafricaine. Ces derniers se disent en désaccord avec la présidente de l’organisation, Pamela Audrey Derom. En effet, le 27 septembre dernier, la présidente du CNJCA a signé deux (2) décisions, sanctionnant 3 membres de cette organisation de la jeunesse. Il s’agit du 1er vice-président Karl Michael Kikobé, du secrétaire général, Giles Christ Delors Molenguela et du chargé de mobilisation, Roméo Gueresindo.

Si le secrétaire général est averti, les 2 autres par contre sont suspendus pour une durée de 3 mois. Selon la note, le chargé de mobilisation Roméo Gueresindo a participé au meeting du Bloc républicain pour la défense de la constitution (BDRC), une entité proche de l’opposition démocratique. Quant au 1er vice-président, Karl Michaël Kikobé, il a pris part au meeting du Front républicain, une organisation proche du pouvoir. Ce qui, selon la présidente, viole le caractère apolitique du CNJCA. Une décision reconnue par un des punis.

« Je ferai tout pour barrer la route aux politiques »

"Je ne peux pas refuser la décision des jeunes centrafricains. Ainsi, je prends l’engagement de me soumettre à celle-ci. Après les trois mois, je reviendrai finir mon mandat. Sauf que si je veux mener une action, je ferai tout pour barrer la route aux politiques. Lesquels, utilisent certains d’entre nous pour pouvoir diviser le CNJ. Et dès qu’on réagit, ils vont chercher à dissoudre l’organisation. C’est leur plan" a fait savoir Roméo Guérésindo, chargé de mobilisation du CNJCA.

Cependant, cette sanction n’a pas arrangé le 1er vice-président Karl Michael Kikobé. Ce dernier a signé le jeudi 29 septembre, une décision similaire pour, cette fois-ci, radier la présidente de l’organisation.

La tension était vive entre les deux camps à l’entrée du siège, n’eut été l’intervention du ministre de la Jeunesse et des Sports qui y a mis fin. Ainsi, le ministre a invité la présidente et le vice-président à une réunion d’entente à la primature. L’on ignore encore la suite de cette affaire.

 

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2 octobre 2022 7 02 /10 /octobre /2022 19:42
Dialogue national du Tchad: adoption de plusieurs mesures lors de la plénière

 

Dialogue national inclusif au Tchad: adoption de plusieurs mesures lors de la plénière

https://www.rfi.fr/ Publié le 02/10/2022 - 07:21

Les centaines de délégués réunis dans le cadre du Dialogue national inclusif ont adopté samedi 1er octobre plusieurs mesures par « consensus », en maintenant notamment le chef de la junte militaire à la tête de l’État et en prolongeant de deux ans maximum la période de transition vers des élections. Mahamat Idriss Deby Itno sera ensuite autorisé à être candidat à la présidentielle, alors que la transition était censée se terminer le 20 octobre.

Mahamat Idriss Déby Itno et Pahimi Padacké Albert pourront être candidats aux prochaines élections à la fin de la transition : c’est une des principales résolutions de la plénière de ce samedi.

Les participants au Dialogue national inclusif ont aussi décidé d’accorder un mandat de cinq ans renouvelables une seule fois au prochain président élu. Il ne devra modifier sous aucun prétexte la Constitution pour faire un troisième mandat, rapporte notre correspondant à Ndjaména, Madjiasra Nako

Le Conseil national de transition, le Parlement provisoire, doit aussi être revu : le nombre des représentants qui y siège doit augmenter avec 45 représentants des mouvements rebelles. Cela a provoqué une levée de bouclier des partis politiques.

En réponse, un représentant des rebelles a cru bon rappeler : « Pendant 30 ans, vous avez fait semblant de vous opposer. Il a fallu que nous prenions des armes pour qu’une transition s’impose. Merci de vous calmer. »

Ce qui est plutôt curieux, rapporte notre envoyé spécial à Ndjamena, Esdras Ndikumana, le palais du 15 janvier était aux trois quarts vide lorsque la plénière a adopté par de simples applaudissements ces résolutions qui fixent un cap sur des questions jugées par tous jusqu’ici primordiales pour le Tchad. Les absences les plus remarquées, surtout celles des plus farouches opposants à l’éligibilité du chef de la junte militaire au pouvoir, Mahamat Idriss Déby Itno, et des autres dirigeants de la transition.

« Les jeux étaient joués d’avance »

Des réactions ont commencé à tomber. « Notre présence n’aurait rien changé, puisque les jeux étaient joués d’avance », dit Mahamat Bichara, président de l’Alliance socialiste. Il s’agit pour lui d’une occasion ratée pour le Tchad de « faire la paix et de se réconcilier avec lui-même ». « On va une nouvelle fois droit à la contestation et aux violences », a-t-il regretté.

Yoboïdé Malloum, le président du PDSA et porte-parole de l’Alliance 43, qui regroupe 34 partis alliés du MPS, l’ancien parti d'Idriss Déby, parle plutôt d’une résolution prise « au nom de la paix et de la réconciliation du peuple tchadien ». Il dit qui soutiendra fermement le président du Conseil militaire de transition.

Enfin, Mahamat Mahadi Ali, le chef du FACT à l’origine de l’attaque qui a coûté la vie à Idriss Déby Itno assure qu’il a toujours dit que si les résolutions du Dialogue allaient dans le sens de la volonté du peuple tchadien, « nous étions prêts à mettre fin à notre lutte armée ». « Nous constatons malheureusement une dérive dynastique de transmission du pouvoir, qui donne tout son sens à notre choix », a prévenu le chef rebelle.

Tchad : l’UE et plusieurs états membres préoccupés par la non prise en compte des résolutions de l’UA relatifs à la durée de la transition, 18 mois, et à l’inéligibilité des autorités de transition … https://t.co/zljX3OcGd2

— esdras ndikumana (@rutwesdras) October 2, 2022

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2 octobre 2022 7 02 /10 /octobre /2022 19:08
Burkina Faso : la question de l'influence russe ou française entretient la confusion
Burkina Faso : la question de l'influence russe ou française entretient la confusion

 

Coup d'État au Burkina Faso: la question de l'influence russe ou française entretient la confusion

Publié le : 02/10/2022 - 05:05 Modifié le : 02/10/2022 - 05:54

Le rapprochement du Burkina et de la Russie est-il la vraie motivation du coup d'État ? La France soutient-elle le lieutenant-colonel Damiba ? Ces deux questions ont été ce samedi au cœur de déclarations des militaires putschistes qui ont pris le pouvoir vendredi 30 septembre. Des déclarations contradictoires qui ont eu des répercussions immédiates, sur le terrain et dans les sphères diplomatiques, sur la situation que traverse le Burkina depuis deux jours.

Dans un communiqué lu samedi 1er octobre à la télévision nationale, les militaires putschistes invoquent pour la première fois le choix d'un nouvel allié pour justifier leur coup d'État. Et accusent la France d'aider le lieutenant-colonel Damiba à se rétablir au pouvoir.

« Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba se serait réfugié au sein de la base française, à Kamboisin, en mesure de planifier une contre-offensive. Cela fait suite à notre ferme volonté d'aller vers d'autres partenaires prêts à nous aider dans notre lutte contre le terrorisme », a expliqué le sous-lieutenant Jean-Baptiste Kabré, lisant une déclaration du capitaine Traoré, chef des putschistes.

La Russie n'est pas nommément citée, mais le message semble clair. Depuis vendredi, des drapeaux russes sont brandis lors des rassemblements de soutien aux putschistes, et sur les réseaux sociaux, les comptes pro-russes commentent les évènements, avec force slogans anti-français. 

 À lire aussi : Burkina Faso: retour sur un samedi mouvementé au lendemain du coup d'État

Le démenti catégorique de Paris, qui assure ne pas être impliqué et ne pas protéger Damiba, ne semble rien y faire : l'ambassade de France à Ouagadougou et l'Institut français de Bobo-Dioulasso ont été pris pour cible par des manifestants.

Quelques heures plus tard, le capitaine Ibrahim Traoré fait machine arrière sur France 24.

« Une contre-offensive, oui. Soutenue par la France, je ne pense pas. Il y a une base qu'on appelle Kamboinsin, où il y a une base française. Lorsqu'on exfiltre quelqu'un vers cette base, on dit la base militaire française de Kamboinsin. Je sais que la France ne peut pas s'ingérer directement dans nos affaires. Si on a d'autres partenaires aujourd'hui, qui peuvent nous soutenir, ne voyez pas forcément la Russie. Les Américains sont nos partenaires actuellement, on peut avoir aussi la Russie comme partenaire, donc il ne s'agit pas de la France ou d'un problème de Russie et de Wagner. »

Hésitations synonymes de légèreté ou stratégie délibérée pour tenter de mobiliser ? Ces déclarations contradictoires ajoutent en tout cas au flou général. 

Dans un message écrit diffusé sur la page Facebook de la présidence burkinabè, et authentifié par un collaborateur du lieutenant-colonel Damiba, qui ne s'est pas exprimé publiquement depuis le coup d'État de vendredi, le désormais ex-chef de la transition dément être réfugié au camp de Komboinsin : « Ce n'est qu'une intoxication pour manipuler l'opinion, écrit Damiba, j'appelle le capitaine Traoré et compagnie à revenir à la raison pour éviter une guerre fratricide dont le Burkina Faso n'a pas besoin. »

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Ce qui est très préoccupant, c'est de voir qu'une armée régulière avec un agenda, la lutte contre le terrorisme, se met à créer des espaces de confrontation. Donc, il y a une sorte de polarisation. Le premier groupe, celui de Damiba, est critiqué pour sa proximité avec la France et un autre groupe, qui ne nomme pas expressément la Russie, mais on voit une certaine société civile qui s'organise autour et demande à changer de partenaire.

Thomas Ouedraogo, directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique

Gaëlle Laleix

Journée confuse

La situation reste encore incertaine dans la capitale à l’issue d’une journée confuse. Les activités de la population de Ouagadougou avaient repris leur cours normal dans la matinée, jusqu’aux environs de 11h30, quand des déplacements de troupes et des tirs près du grand marché ont créé un mouvement de panique, obligeant les commerçants a fermer boutique et les piétons à déserter les rues.

Le rond-point des Nations unies a été totalement barricadé par les militaires, ainsi que les voies d’accès menant à la Radio-Télévision Nationale et à la Primature, pendant qu’un hélicoptère sillonnait le ciel de la capitale. Des tirs ont aussi retenti dans le quartier de Ouaga 2000, au cours de la journée.

Le calme précaire a été rompu en fin d’après-midi, lorsque de nouveaux coups de feu se sont fait entendre en centre-ville, et que des dizaines de jeunes ont pris pour cible l’ambassade de France, en mettant le feu aux guérites postées à l’entrée et en essayant de forcer la porte d’accès au service des visas. La tension est légèrement descendue à la tombée de la nuit.

 

Implication démentie de la France au Burkina : "Il y a une hostilité aggravée par les maladresses des dirigeants français", estime un spécialiste

franceinfo Radio France Publié le 01/10/2022 22:53

Le Burkina Faso est en proie à un coup d'État depuis la chute du chef de la junte militaire, vendredi 30 septembre. La France dément les accusations des putschistes qui l'accusent de préparer une "contre-offensive".

Alors que les militaires ayant pris le pouvoir au Burkina Faso accusent la France d'aider le lieutenant-colonel Damiba renversé vendredi 30 septembre, ce que Paris dément, le professeur de géopolitique Michel Galy estime, ce samedi 1er octobre, sur franceinfo que la France "n'a pas d'intérêt" à défendre dans le pays. "Le problème, c'est qu'il y a des précédents, regrette ce spécialiste de l'Afrique. Il y a une perte d'influence, voire une hostilité, qui est aggravée par les réseaux sociaux et par un certain nombre de maladresses des dirigeants français."

franceinfo : Ce coup d'État n'a-t-il qu'une dimension intérieure ou bien internationale ?

Michel Galy, professeur de géopolitique, spécialiste de l'Afrique : La dimension internationale vient en fait se rajouter à une crise interne entre deux factions de l'armée burkinabé. L'une s'organise autour de l'ancien président, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba. L'autre soutient le nouvel homme fort, le capitaine Ibrahim Traoré. Les deux factions s'affrontent en ce moment et il y a effectivement des accusations, un peu comme au Mali, d'ingérence de la part de l'armée française puisqu'il y a une base militaire française - un contingent réduit - pour ce qu'on appelle l'opération Sabre de lutte antijihadiste.

Cette ingérence française, démentie par Paris, est-elle crédible ou absolument rocambolesque ?

Le problème, c'est qu'il y a des précédents. Par exemple, au moment de la chute de Blaise Compaoré qui a longtemps été soutenu par la France, il est vrai que les armées française et ivoirienne l'ont exfiltré de sorte qu'il a échappé à la vindicte populaire et à un procès. On se souvient aussi du Tchad, où à la mort du maréchal Idriss Déby, Emmanuel Macron s'est précipité avec son ministre des Affaires étrangères pour organiser la succession. Mais en l'occurrence, dans le cas du Burkina, ça m'étonnerait beaucoup parce que ce serait extrêmement maladroit étant donné qu'il y a ces crispations autour de la présence de l'armée française.

La France a-t-elle des intérêts à défendre au Burkina Faso ?

Non, absolument pas. Ce sont des rumeurs de réseaux sociaux. La France n'a pas d'intérêt autour des minerais ou des ressources pétrolières. Elle a simplement un intérêt géopolitique pour contenir, voire faire régresser, les attaques jihadistes qui contrôlent quand même au moins un tiers du territoire burkinabé.

L'influence de la France en Afrique de l'Ouest est-elle en train de craquer partout ?

Tout à fait. En plus de ceux qui s'en prennent à l'ambassade de France à Ouagadougou et au centre culturel français de la seconde ville du Burkina Bobo-Dioulasso, il y a une perte d'influence, voire une hostilité, qui est aggravée par les réseaux sociaux et par un certain nombre de maladresses des dirigeants français. Par exemple, dans le cas du Mali, à l'époque du président Hollande, c'est la France qui a fixé la date des élections. Il y a une sorte de gouvernance à distance. Surtout, dans toute la région du Sahel, la force Serval puis la force Barkhane françaises étaient en quelque sorte dans une situation d'extraterritorialité au-dessus des États et des armées nationales. C'est une situation qui est très difficile à vivre pour les populations et les classes politiques et qui ne pouvait pas durer très longtemps.

 

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