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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 00:06

 

 

carte admin RCA

 

 

 

Bangui 21 sept (C.A.P) - Suite à une pluie diluvienne d'environ 48 heures, la ville de Kouango a enregistré 316 maisons écroulées, 2032 sans-abris et 80 champs engloutis (indications données à la radio nationale par le préfet de la Ouaka), qui a lancé un appel à l'aide. Elle a été suivie, dimanche, par le député de la localité, Davy Yama (PUN) qui a appelé les ressortissants de Kouango de par le monde à faire montre de solidarité.

 

Il y a lieu de penser que Mme Monique Bozizé, qui ne chôme pas dans ce genre de situation, mobilisera sa fondation et peut-être aussi Telecel pour continuer ce qu'elle a commencé à Bossangoa il y a une dizaine de jours, afin de venir en aide aux pauvres victimes de Kouango. 

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 23:56

 

 

RCA Afrique

 

(Le Monde 21/09/2010)

 C'est quoi ? C'est où la Centrafrique ?" C'est ainsi que réagissent beaucoup à l'évocation de ce petit pays. Pas si petit que cela d'ailleurs, puisqu'il possède à peu près la superficie de la France. La deuxième réaction est souvent l'inquiétude. “La dernière fois que le monde a parlé beaucoup de nous, c'est à l'époque de l'empereur Bokassa”, note François, un Centrafricain, habitué à cette indifférence internationale.

Jean Bedel Bokassa (au pouvoir jusqu'en 1979) est connu pour ses nombreuses atrocités. Ce dictateur a fait tirer sur des collégiens qui manifestaient et il était – surtout – accusé de cannibalisme. Pourtant à Bangui, la capitale, l'existence est des plus paisibles. Il y fait même bon vivre, alors que cette cité fleurie et ombragée compte plus d'un million d'habitants. Les Banguissois et les étrangers aiment flâner à Bangui plage, partie de la ville située au bord du fleuve Oubangui.

Ils sirotent des bières en regardant les pêcheurs qui jettent leurs filets éperviers dans les eaux poissonneuses de l'Oubangui. Sur l'autre rive, on aperçoit le Congo. À Bangui plage, les femmes et les jeunes filles – parfois même des collégiennes – viennent aussi boire de grandes bières… entre copines. “Ici, nous sommes très libres. Ce n'est pas comme au Tchad et au Soudan voisin, les femmes ont le droit de s'amuser. À N'Djamena, la capitale tchadienne, des Islamistes m'ont frappée parce que je portais un jean, mais ici je m'habille comme bon me semble”, explique Célestine, une étudiante.

À Bangui, toutes les religions s'entremêlent : les nouvelles églises chrétiennes, l'islam, mais aussi l'animisme, pratiqué ouvertement. Des mains de singes vendues à même les étals des marchés servent fréquemment à accomplir des rites animistes.

La ville est entourée de forêts. À une heure de route à peine de Bangui l'on peut rencontrer des Pygmées. Si l'on a de la chance. Si, ce jour-là, ils ont décidé de sortir de la forêt. Certains sont en voie de sédentarisation – partielle. “Je suis heureux d'envoyer mes enfants à l'école. Maintenant ils sont scolarisés, ils sont respectés. Ils ne sont plus considérés comme des sous-hommes”, m'explique une Pygmée, pressée de retourner dans la forêt, pratiquer la cueillette des baies et la récolte du miel.

Après la touffeur de la forêt, il est possible de se rafraîchir au bord des majestueuses chutes de Boali. De boire un verre, de déjeuner ou même de prendre une chambre d'hôtel. Un pont de lianes relie ce petit Eden à un village. Avant de revenir à Bangui, les visiteurs font très souvent une halte à quelques encablures de là, dans un lac peuplé de crocodiles.

À l'entrée de la piste menant au village, des enfants vendent des poulets vivants. Destinés à être sacrifiés aux “dieux du lac”. “Selon les croyances locales, un village aurait été englouti parce que ses habitants auraient manqué de respect à un ancien. Seule la famille d'une jeune fille respectueuse aurait été épargnée par la colère divine. Aujourd'hui, ce sont les descendants de cette famille qui nourrissent les crocodiles (les esprits des ancêtres)”, m'explique un habitant.

Un visiteur a acheté un poulet. Un villageois s'approche prudemment du lac. Il appelle : “Jean-Pierre ! Jean-Pierre !” Quelques secondes plus tard, le crocodile dénommé Jean-Pierre pointe le bout de son “museau”. Il flaire sa proie avec gourmandise, joue quelques instants avec le poulet, fait durer le plaisir, puis, d'un coup de mâchoires net, arrache la tête du poulet, pour la plus grande joie des spectateurs.

“Ce pays reste une vraie terre de tradition animiste, m'explique un Centrafricain. Ici, la vie n'est pas comme ailleurs. Nous avons conservé notre identité. Sans doute aussi parce que nous avons eu très peu de contacts avec le monde extérieur.”


Pierre Cherruau

© Copyright Le Monde

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 23:46

 

 

carte centrafrique new200

 

 

20 septembre 2010 – La République Centrafricaine (RCA) doit faire l'objet d'une plus grande attention de la part de la communauté internationale, a plaidé lundi le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, lors d'une réunion consacrée à ce pays, en marge du Sommet de l'ONU sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

« La République Centrafricaine est confrontée à des défis considérables pour réaliser les OMD, alors que le pays cherche à maintenir la paix », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU. « Les autorités ne peuvent pas relever ces défis seules », a-t-il ajouté.

Soulignant que le pays doit franchir les étapes importantes, notamment achever le programme de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et l'organisation des élections présidentielles et législatives, Ban Ki-moon a appelé les donateurs à soutenir la RCA.

Il a aussi salué la décision des autorités d'organiser le premier tour de l'élection présidentielle en janvier 2011 et l'accord entre le gouvernement et les partis de l'opposition sur ce calendrier.

Alors que la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), est sur le point de partir, le Secrétaire général a souligné que le Conseil de sécurité avait opté pour le renforcement des forces armées centrafricaines dans le nord-ouest du pays afin de combler le vide sécuritaire dans cette zone.

Cette solution nécessite le déploiement d'une force conjointe en charge de patrouiller le long des frontières de la RCA et du Tchad et du Soudan. L'assistance destinée au renforcement des capacités de l'Etat devrait être fournie par une aide bilatérale ou multilatérale notamment au travers de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) avec le soutien de l'Union africaine (UA).

« Avec cette option, les partenaires bilatéraux et sous-régionaux et régionaux comme la CEDEAO et l'UA devront assister le pays par des formations et des équipements. Le rôle des donateurs sera crucial », a conclu Ban Ki-moon.

La RCA a été « une sorte de pays oublié » a déclaré lundi le Représentant spécial de l'ONU pour le pays, Shale-Work Zewde, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York. « Ce genre de réunion va définitivement ramener la RCA sur l'écran radar. Il est primordial d'avoir le retour d'un intérêt international ».

Le 25 mai dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU avait voté la résolution 1923 qui prévoit la fin de la MINUCART au 31 décembre 2010. Le retrait graduel des composantes militaire et civile a débuté à la fin du mois de mai et la responsabilité de la protection des réfugiés et des déplacés internes au Tchad a été progressivement transférée au gouvernement tchadien.

Environ 70 organisations non gouvernementales internationales continuent à fournir une aide aux 255.000 réfugiés soudanais et aux 168.000 déplacés dans l'est du Tchad et au 64.000 réfugiés de RCA au sud-est du Tchad.

 

Source : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=23035&Cr=central&Cr1=

 

 

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE PAIX ET DÉVELOPPEMENT: L'ONU INVOQUE DE NOUVEAUX EFFORTS DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

 
(MISNA) 21/9/2010   15.38

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a appelé la communauté internationale à redoubler ses efforts en faveur du gouvernement centrafricain dans le cadre de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement et du maintien de la paix, d'autant plus que le Centrafrique est sur le point d'entamer un délicat processus électoral en prévision des législatives et de la présidentielle fixées au 23 janvier 2011 et terminera bientôt son programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des anciens combattants rebelles.

 La réunion sur le Centrafrique, organisée en marge du Sommet sur les Objectifs du millénaire qui se tient actuellement à New York, aspire à attirer l'attention de la communauté internationale sur l'état d'insécurité persistant qui sévit dans le Nord du pays, notamment à Birao, où se vérifient de fréquents combats entre militaires et rebelles, et sur la présence dans le pays de près de 200.000 réfugiés soudanais, tchadiens et congolais.

Le Conseil de sécurité de l'Onu a déjà suggéré de renforcer les effectifs militaires centrafricains dans le Nord-ouest, afin de combler le vide laissé par le retrait de la mission locale des Nations Unies (Minurcat), censée se retirer du pays avant le 31 décembre, soit quelques semaines avant la tenue du scrutin. Mettant l'accent sur le rôle de l'Union africaine (UA) et des bailleurs de fonds et partenaires de l'Afrique de l'Ouest par le biais de l'organisation régionale Cedeao (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest), Ban Ki-moon a réitéré l'hypothèse de déployer une force conjointe Tchad-Soudan aux frontières communes du Centrafrique.

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 23:21

 

 

Bevarrah LALA

 

COMMUNIQUE  DE  PRESSE  RELATIF  A  L'OCCUPATION DE LA  VILLE  DE  YALINGA  PAR  LA  C.P.J.P.

 

                                       ______________________

 

 

Dans le mouvement de la Marche Populaire pour la Justice et la Paix, autrement dit, marche nationale pour la restauration de la démocratie initié par la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (C.P.J.P.), l'une de ses colonnes de la section HAUTE-KOTTO a investi la ville de YALINGA et ses environs depuis le vendredi 10 septembre 2010 très tôt dans la matinée.

 

Les « marcheur-résistants armés » de la C.P.J.P., n'ont pas tiré un seul coup de feu et la population ne s'est pas opposée à leur arrivée dans cette localité. Toutefois, il faut noter qu'à l'approche des marcheurs aux abords de la ville de YALINGA, certains habitants effrayés par l'innombrable foule des éléments de la C.P.J.P., ont pris fuite en brousse pour s'y réfugier. C'est ainsi que l'AFP-BANGUI, dans sa dépêche du 19 septembre 2010 a mis en exergue la déclaration de la députée de YALINGA, Mme Justine-Véronique ABATCHOU qui affirme et atteste qu'aucune victime n'était à déplorer parmi la population mais que la ville s'est vidée de ses habitants.

 

A YALINGA, occupée par la C.P.J.P. depuis plus d'une semaine, nos éléments ont fait montre de leur organisation en prouvant que notre mouvement n'est pas une simple rébellion à considérer comme telle mais plutôt une résistance des patriotes contre l'injustice, l'insécurité et la dictature de François BOZIZE.

 

Ils ont  procédé à:

 

1)  Rameuter les habitants disloqués (appel au retour largement diffusé) ;

 

2) Diverses réunions, rencontres et meetings avec les autorités administratives, notables et les habitants pour les apaiser;

 

3) Faire la voirie de YALINGA (les éléments de la CPJP  nettoient et arrangent la ville).

 

Ainsi, aujourd'hui, les habitants reviennent chez eux, l'accalmie s'instaure et chacun vaque à ses occupations en ce moment dans la ville de YALINGA et ses environs. Les éléments de la C.P.J.P  en   symbioses avec les habitants, apportent leurs appuis aux divers travaux.

 

Mais toujours est-il, que le dictateur François Bozizé, qui tente de se maintenir au pouvoir  par son mandat présidentiel et législatif à durée indéterminée, acquis à la sauvette à l'Assemblée nationale,  demande à ses hordes de commettre des exactions pour nous en faire porter la responsabilité.

 

Tel que vous pouvez le constater, la CPJP pose des actes de bienveillance en faveur de nos compatriotes pour le bien être social. Ce qu'il faut retenir de nous (C.P.J.P) est  qu'attaquer les civils, piller, rançonner, etc, sont des actes de malfaisances qui ne peuvent être nos œuvres.

 

C'est pour vous que nous combattons !

 

C'est ensemble que nous vaincrons !

 

                                                                                                           Le coordinateur et porte parole

 

 

                                                                                                                   Dr  Bévarrah  Lala

 

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 12:46

 

 

Ban-Ki-moon.jpg

 

 

(Xinhua) mardi 21 septembre 2010 - Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé la communauté internationale à prêter une plus grande attention à la République Centrafricaine.

"La République Centrafricaine est confrontée à des défis considérables pour réaliser les OMD, alors que le pays cherche à maintenir la paix. Les autorités ne peuvent pas relever ces défis seules", a déclaré M. Ban lors d’une réunion consacrée à la Centrafrique, en marge du Sommet de l’ONU sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Soulignant que le pays doit franchir les étapes importantes, notamment achever le programme de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) et l’organisation des élections présidentielles et législatives, Ban Ki-moon a appelé les donateurs à soutenir la RCA.

Il a aussi salué la décision des autorités d’organiser le premier tour de l’élection présidentielle en janvier 2011 et l’accord entre le gouvernement et les partis de l’opposition sur ce calendrier.

Le secrétaire général de l’ONU a souligné que le Conseil de sécurité avait opté pour le renforcement des forces armées centrafricaines dans le nord-ouest du pays afin de combler le vide sécuritaire dans cette zone, Alors que la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) est sur le point de partir.

Selon lui, cette solution nécessite le déploiement d’une force conjointe en charge de patrouiller le long des frontières de la RCA et du Tchad et du Soudan. L’assistance destinée au renforcement des capacités de l’Etat devrait être fournie par une aide bilatérale ou multilatérale notamment au travers de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec le soutien de l’Union africaine (UA).

"Avec cette option, les partenaires bilatéraux et sous- régionaux et régionaux comme la CEDEAO et l’UA devront assister le pays par des formations et des équipements. Le rôle des donateurs sera crucial", a conclu Ban Ki-moon.

Le 25 mai dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU avait voté la résolution 1923 qui prévoit la fin de la MINUCART au 31 décembre 2010. Le retrait graduel des composantes militaire et civile a débuté à la fin du mois de mai et la responsabilité de la protection des réfugiés et des déplacés internes au Tchad a été progressivement transférée au gouvernement tchadien.

Environ 70 organisations non gouvernementales internationales continuent à fournir une aide aux 255.000 réfugiés soudanais et aux 168.000 déplacés dans l’est du Tchad et au 64.000 réfugiés de RCA au sud-est du Tchad.

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 02:56

 

 

Bozize KNK

 

 

Une réunion des agents des différents services de renseignements s’est tenue le jeudi 9 septembre 2010 à Damara de 22 heures à l’aube, sous la présidence de  François Bozizé, assisté de son fils Francis Bozizé, de ses frères militaires et gendarmes, ainsi que de Joël Moïdamsé Sinféi, le véritable coordonnateur des renseignements à la Présidence et « homme de l’ombre » de Bozizé.

Cette réunion a débattu des points suivants :

Francis Bozizé  a présenté aux agents de renseignements les appareils miniaturisés qu’ils ont acquis pour les équiper et renforcer leur efficacité : des mini appareils enregistreurs pour enregistrer les propos des personnes ciblées pour les enquêtes, et des appareils anti-agresseurs pour neutraliser par simple jet des personnes indésirables, sans attirer l’attention et sans bruit. Francis Bozizé que son père a chargé de tous les aspects sécuritaires du pays quand il est absent, a poursuivi sa démonstration en ajoutant que ce dispositif est plus discret que les coups de feu avec des armes.

François Bozizé a ensuite pris la parole pour annoncer aux agents de renseignements que l’ex-Président Ange Félix Patassé lui a fait parvenir un message lui demandant de l’aider encore à rouvrir une action judiciaire contre Ziguélé dans l’affaire du MLPC au niveau de la justice. François Bozizé a demandé à tout le monde de réfléchir à l’opportunité et aux conséquences possibles de l’appui sollicité par Patassé. Rendez-vous leur a été donné à la réunion du samedi 11 septembre pour arrêter une décision.

A la sortie de la réunion, le Capitaine Vianney Semndiro a pris de côté cinq agents de renseignements et leur a distribué 5000 francs F CFA chacun pour qu’à la réunion du samedi 11 septembre, ils soutiennent la demande de Patassé afin que Bozizé puisse l’appuyer dans sa lutte judiciaire contre Ziguélé qui est un vrai danger pour le régime.

François Bozizé a ensuite demandé à Francis de lui faire le point sur « l’opération Koudoufara », qui est la stratégie d’approche des candidats à la députation de l’opposition pour les retourner contre leur propre camp. Francis a demandé à le faire à la réunion suivante.

Enfin, François Bozizé a informé l’assistance que malgré les rapports mensongers d’Elie Ouéfio, maintenu  ministre résident de l’Ouham-Pendé malgré son départ du gouvernement, les informations qui lui parviennent par d’autres canaux indiquent que 90% de l’électorat de l’Ouham-Pendé est toujours favorable à Ziguélé. L’effet Patassé n’a pas vraiment joué. Il s’est dit très déçu par cette situation malgré d’importants moyens qu’il a mobilisés et remis à Elie Ouéfio pour le travail dans cette préfecture. Il a conclu en disant que la seule solution maintenant est de bien réfléchir à la création d’incidents pour annuler les votes de plusieurs bureaux de vote dans cette région.

Il a continué en disant que dans les régions de l’Est, les moustiquaires imprégnées distribuées par le ministre André Nalké Dorogo, transfuge du MLPC, et présentés aux populations comme don personnel de François Bozizé, sont un excellent moyen de campagne. Il demande que l’OMS soit mise sous pression pour en fournir le maximum possible au Ministre André Nalké pour continuer ce travail dans d’autres préfectures, en insistant lors des remises que ces moustiquaires imprégnées sont des dons non pas de l’OMS mais du Président Bozizé qui se soucie de leur santé.

 

  Réunion du samedi 11 septembre 2010

La réunion du samedi 11 septembre a eu lieu a Sassara, de 22 heures à 1 heure du matin. Elle était présidée par Francis Bozizé, son père étant en déplacement hors du pays .Il était assisté de ses frères dans l’armée et la gendarmerie, et de Joël Moidamsé Sinféi, coordonnateur du renseignement.

Cette réunion avait pour but de recueillir l’avis des agents de renseignements sur la suite à donner à la demande d’appui d’Ange Félix Patassé contre Martin Ziguélé dans l’affaire judiciaire du MLPC, afin de diviser et de perturber l’électorat du MLPC. Sur les 50 agents de renseignements sollicités, 35 se sont prononcés contre toute implication du Président Bozizé dans une affaire judicaire que Patassé avait déjà perdue jusqu’à la cour de cassation. Ils ont ajouté que la manœuvre serait tellement grossière que ni la justice ni la population ne verraient cela d’un bon œil, et que Ziguélé en serait le plus grand gagnant devant l’opinion. Par contre, 15 agents étaient pour l’aide à apporter à Patassé.

Après des échanges nourris, la décision a été précise de ne pas donner une suite favorable à la demande Patassé, car il n’a aucune chance de gagner un éventuel procès dans cette affaire.

En divers, le problème de la location de la villa Baba à Sica 2 pour la Direction Nationale de campagne du MLPC, dont une partie du mobilier a été saccagé par l’ex-Ministre d’Etat Gonda a été évoqué. Francis Bozizé a affirmé que c’est Henri Pouzère, en tant que coordonnateur de l’UFVN et habitant à Sica 2, qui a œuvré pour que cette villa soit louée au MLPC. Il a poursuivi en disant qu’il faut aussi contrecarrer Jerry Baba, le bailleur, dans toutes ses actions et déterrer ses dossiers judicaires notamment l’affaire Moov.

Un lieutenant de la Grade Présidentielle a informé l’assistance que lors des obsèques de Simplice Moholo à Boda le week-end du 10 au 12 septembre, Ziguélé a fait le déplacement de Boda avec trois véhicules dans sa suite, et cela signifie donc qu’il est déjà en campagne. Des mesures énergiques doivent être prises pour l’empêcher de faire une campagne déguisée.

 

Réunion du samedi 18 septembre 2010

Cette réunion qui a duré de 16 h à 19h a été présidé par Francis Bozizé, en l’absence de son père en déplacement hors du pays.

La réunion s’est focalisée sur l’évaluation des opérations de déstabilisation des partis de l’opposition démocratique. Ainsi, il a été évoqué les difficultés de la ministre Solange Ndakala à Bambari 2, rejetée par la population locale, et de la nécessité d’envisager à partir des situations similaires, les voies et moyens d’acheter des candidats les mieux placés de l’opposition pour les retourner.

Francis Bozizé a informé l’assistance qu’il a déjà remis de l’argent à beaucoup de personnes contactées, mais celles-ci lui ont demandé d’être patient, afin d’éviter des réactions comme dans l’affaire de David Gbéti du RDC qui selon lui, n’a pas été bien menée. Les soutiens de David Gbéti au sein du RDC ont été rapidement identifiés par leur Bureau Politique, et toute la stratégie du pouvoir mise à nu. En plus, les personnes qui ont servi d’intermédiaire à David Gbéti (une est aux affaires étrangères et une autre est une dame, épouse d’un haut-fonctionnaire) ont plus « mangé » que les jeunes destinataires des subsides. Alors a-t-il conclu, la prudence est de mise cette fois-ci.

Sur le plan opérationnel, 50 nouveaux téléphones portables ont été remis aux agents de renseignements, qui seront répartis en groupe de 5 par arrondissement, pour surveiller et informer la hiérarchie des réunions de l’opposition.

 

Réunion d’urgence du dimanche 19 septembre 2010

Une  réunion d’urgence a été convoquée le dimanche 19 septembre de 12 h à 15 h, sous la direction de Francis BOZIZE, pour faire le point sur le déplacement de Martin Ziguélé dans la Nana-Mambéré.

Dès le début de la réunion, Francis Bozizé a appelé au téléphone le Commissaire Spécial de la ville de Béloko et a mis le haut-parleur du téléphone en marche. Le commissaire spécial les a informés que Ziguélé est entré à Baboua le jeudi 15 septembre à 17h30 et a été escorté par une foule très importante, il  s’est directement rendu au domicile de la famille de Charles Massi. Il a tenu un meeting devant la maison familiale et a promis un soutien à la famille Massi en cas de sa victoire.

La même nuit, en toute discrétion, le Préfet de Bouar s’est rendu en moto conduit par un soldat à Baboua pour vérifier la situation. Ne pouvant rencontrer lui-même Ziguélé, il a demandé au sous-préfet de Baboua, Marc Ouéfio,  assisté de ses  collaborateurs et du maire, d’aller sous prétexte de visite de courtoisie, sonder Ziguélé sur ses intentions de tenir la place mortuaire de Massi.

Un fils de Bozizé a immédiatement réagi pour demander la liste des localités visitées par Ziguélé. Le commissaire spécial de Béloko a cité au téléphone une par une, les villes et les villages où Ziguélé s’est arrêté.

Le débat a repris entre les participants qui ont demandé que les meetings des opposants soient purement et simplement interdits à l’intérieur du pays. En cas d’impossibilité de les interdire, il faut demander aux forces de l’ordre de les perturber.

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 02:14

 

 

Carte-Centrafrique-Generale-

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 19 Septembre 2010 14:25

Plus de 6000 candidats composent depuis le 19 septembre 2010 les épreuves écrites du concours de recrutement à l’Ecole Nationale de la Gendarmerie.

L’examen se déroule sur toute l’étendue du territoire national. A Bangui, 4 Centres sont retenus pour abriter les épreuves. Il s’agit du Lycée Barthélémy Boganda, du Lycée Technique, du Lycée M-J Caron et, du Lycée des Martyrs. Les plus de 6000 candidats ne composent que pour 400 places.

Selon le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, Colonel Jean-Chrysostome SAMBIA interrogé par Radio Ndeke Luka, tout se déroule bien. Seulement, ils ne retiendront que ceux qui seraient sains de corps et intellectuellement préparés.

Il n’a pas toute fois manqué de relever quelques rares cas d’imperfection constatées, notamment des cas de fraudes et du retard accusé dans le déroulement de ce concours pour qui, est lié à des difficultés d’ordre technique.

Ce concours de recrutement à la Gendarmerie Nationale qui est placée sous le signe de l’excellence vise à renforcer la capacité des forces de défense centrafricaine et à rehausser le niveau des Gendarmes centrafricains.

 

 

 

NDLR : les concours d’entrée à la Gendarmerie se suivent et se ressemblent.
Les  6000 candidats ont composé dans l’espoir de faire partie des 400 lauréats à ce concours. Troisième dans le genre depuis 2003, année du coup d’Etat de Bozizé, ce concours sert en réalité de stratagème pour le recrutement massif des ressortissants de l’ethnie de ce dernier. Il permet également à quelques-uns de ses parents, haut placés dans le commandement de ce corps, de s’enrichir avec les frais de dossier des infortunés chômeurs, autres que gbaya de Bossangoa, qui croient au sérieux de la chose mais qui très vite vont déchanter.

En effet, si ce n’était pas pour s’enrichir, comment comprendre et expliquer que pour 400 places, 6000 dossiers puissent être acceptés ? Considérant que chaque dossier est payé 5000 F CFA, le calcul est vite fait : 30.000.000 F CFA engrangés par la Direction Générale de la Gendarmerie pour l’organisation de ce concours.

Avant la Gendarmerie, la Direction Générale de la Police Centrafricaine avait organisé elle aussi un concours d’entrée. Pour 400 places également, environ 6000 dossiers en raison de 5000 F CFA chaque ont été acceptés. Sauf qu’ici, Etienne ZOMA, Commissaire de Police, parent de Bozizé a détourné tout cet argent. Le concours fut renvoyé aux calendes grecques et une enquête déclenchée. Les conclusions ont été accablantes pour le sieur ZOMA mais ce dernier est toujours bien en place à ce jour et a même été promu dans le dernier mouvement de corps à l’Inspection Centrale. Le concours sera quand même organisé mais seuls 250 candidats seront déclarés admis. Les 150 restants doivent être recrutés directement sur une liste de parents de Bozizé qu’Etienne ZOMA a la responsabilité de proposer après un tri conséquent. A ce jour, on attend toujours la publication de cette dernière liste.

Comme on le voit, l’organisation des concours pour le recrutement des jeunes Centrafricains en vue de renforcer les forces de sécurité et de défense dont a besoin la république pour son fonctionnement sert plutôt de moyen à certains réseaux de s’enrichir. La preuve, l’impunité garantie à des responsables comme ZOMA. Les concours à la police et à la gendarmerie se suivent et se ressemblent sans résoudre les problèmes de la République Centrafricaine.

 

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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 02:12

 

 

liasses de CFA

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Septembre 2010 14:13

Les agents des régies financières du ministère des finances et du budget ont finalement observé leur  grève le 20 septembre 2010. Ils se sont réunis ce jour à la Bourse de travail à Bangui pour de nouvelles instructions.

La décision de cette grève a été prise le vendredi 17 septembre au cours de leur Assemblée Générale suite à la non-satisfaction de leur revendication.

Ils revendiquent du ministère de tutelle le versement de leurs quotes-parts du 2ème semestre de l’année en cours. La grève a été décidée pour une période de (5) cinq jours.

Pour cette fois, aucun service minimum n’est mis en place pour assurer la continuité des services.

Les autorités du département des Finances décident de réagir. Une réunion est convoquée ce lundi, 20 septembre après-midi entre les responsables du collectif des syndicats  des régies financières et ces autorités. C’est ce qu’explique Bertrand BIRO, SG du syndicat de base du bloc finances.

C’est depuis le 03 septembre dernier que ces agents exigent de leur ministère, le versement de la totalité de leurs quotes-parts du 2ème semestre de l’année en cours. Seulement une partie est versée. Ils sont déjà entrés en grève une fois depuis cette date.

 

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 12:56

 

 

Bozize KNK

 

 

 

À quelques mois des élections législatives et présidentielle théoriquement fixées au 23 janvier prochain, nous avons appris le limogeage du directeur général de la SODECA (Société de distribution d’eau en Centrafrique) Paul Bellet et son remplacement par Rufin Benam, ancien chef de cabinet du ministre délégué aux mines, présenté comme un proche parent du sulfureux Sylvain Ndoutingaï.

On le sait, Paul Bellet est le président d’un minuscule parti politique alimentaire, le Mouvement national pour le renouveau (MNR) membre de la majorité présidentielle mais surtout un ressortissant de la préfecture de la Lobaye, dans laquelle François Bozizé avait fait de meilleurs scores lors de la présidentielle de 2005 et qui constitue, à ne point douter, un bassin électoral non négligeable.

Ce limogeage de Paul Bellet et son remplacement par un Gbaya, ressemble plus à un pied de nez aux ressortissants de la Lobaye, donc aux potentiels électeurs, qui se voient ainsi, malgré leur vote massif de 2005 en faveur de Bozizé, traités avec mépris et ingratitude par ce régime avec son overdose de Gbayas qui occupent tous les postes juteux de l’administration centrafricaine. En politique, cela s’appelle une bourde mémorable !

Ce qui laisse supposer que la grosse colère de François Bozizé contre son « neveu » Sylvain Ndoutingaï à l’origine du limogeage de Paul Bellet, procède plus de la découverte par celui-ci d’une grosse bêtise qu’on lui a fait faire à quelques mois des élections que par le rejet du voyoutisme d’État que pratique depuis un certain temps son ministre de parent, qui n’est pas à son premier coup d’essai dans le racket des artisans miniers.

Manifestement, Bozizé s’est rendu compte après coup que c’aurait été plus intelligent et politiquement acceptable de remplacer Paul Bellet, du reste indéfendable du fait de la situation de crise sans précédent de la SODÉCA, par un autre ressortissant de la Lobaye afin de respecter l’équilibre régional et ethnique, indispensable à la cohésion nationale et la paix sociale dans un pays marqué par les clivages ethnocentristes comme la Centrafrique.

Mais c’est sans compter avec le tribalisme primaire, rompant et nauséabond du soi-disant neveu de Bozizé, ministre des mines que celui-ci avait d’ailleurs élevé, suprême insolence aux symboles de la nation centrafricaine, Grand Croix de l’ordre du mérite national, la plus haute distinction honorifique du pays, qui rêve d’instituer sur la terre de nos pères, un empire exclusivement Gbaya ou du moins dont les rênes ne seront tenues que par ses parents.

Le tribalisme, oh pardon, le gbayalisme pathologique de Sylvain Ndoutingaï qui entend établir en Centrafrique, la République des fio, nam, bona feï, ngaï, saute même à l’œil d’un aveugle. Pour s’en convaincre, il suffit de faire un petit tour au ministère des mines et dans les sociétés d’État sous sa tutelle pour s’apercevoir que 95% des employés à commencer par les directeurs généraux jusqu’aux plantons, sont des Gbayas. Là où le bât blesse, c’est que la plupart de ces nouveaux fonctionnaires n’ont fréquenté ou si peu, les bancs d’université. Ils sont peu nombreux, ceux qui ont passé le cap du brevet. De leur bourgade de Bezambé ou de Ngbaolé, le village de Bozizé, ils se sont retrouvés dans les atmosphères feutrées des bureaux banguissois à l’air conditionné.

 Cette situation étant érigée en mode de gouvernement, elle n’offre plus que deux alternatives aux autres Centrafricains qui n’ont guère eu la chance ou la malchance, c’est selon, d’être des proches parents de Ndoutingaï et Bozizé : être réduit à errer sous les manguiers de Bangui ou prendre le chemin de l’exil. Dans la majorité des cas, ces valeureux cadres pourtant formés à prix d’or par l’État centrafricain, choisissent la seconde alternative laissant ainsi le pays entre de mains peu expertes le conduisent vers sa perte. D’où l’incurie actuelle.

 Une grotesque diversion

C’est être naïf et très peu informé sur le fonctionnement de la bozizie que de considérer le coup de gueule de Bozizé contre son soi-disant neveu comme une véritable rupture. Certes, Bozizé a tancé Ndoutingaï. Certes l’orgueil de ce dernier a pris un coup. Certes cette sortie de Bozizé laisse momentanément planer l’illusion, surtout pour ses collègues du gouvernement, que Ndoutingaï est vulnérable comme les autres « ministres » qui soit dit en passant le détestent ainsi qu’ils détesteraient le premier amant de leur épouse. Mais au fond, rien de nouveau. Ce n’est que de la poudre aux yeux !

Car, ce n’est pas pour demain que Bozizé va se résoudre à virer Sylvain Ndoutingaï du gouvernement. Ce n’est ni hier et ce ne sera pas aujourd’hui que Bozizé va enfin comprendre qu’être président de la République signifie en réalité se départir de sa famille, de son clan et appartenir à un collectif, c’est-à-dire, à une NATION, avec un destin commun. Tant que Bozizé se comportera en chef de gang, tant qu’il aura toujours la rancune chevillée au corps, tant qu’il raisonnera en termes de MARA « ethnie » pour gérer la cité centrafricaine, Ndoutingaï aura de beaux jours devant lui, restera au gouvernement et continuera inlassablement d’extorquer les collecteurs et autres artisans miniers dans le but de garnir encore davantage ses comptes en banque à l'étranger.

Il a beau admonester Sylvain Ndoutingaï pour amuser la galerie, il reste et restera que le jour du vote, l’ensemble des Centrafricains y compris les ressortissants de la Lobaye se souviendront de son tribalisme fieffés, son incompétence notoire, son esprit de vengeance avérée et, au moment de glisser leur bulletin de vote dans l’urne, choisiront de tourner la calamiteuse page Bozizé, véritable fléau national.

 

Source : http://www.lindependant-cf.com  Dimanche 19 Septembre 2010

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 00:16

 

 

Bozize KNK

 

 

Source: United Nations Department of Public Information (DPI) 17 Sep 2010


Communiqué de presse


Note No. 6278

Afin de soutenir et renforcer le processus de consolidation de la paix en République centrafricaine, la Banque mondiale et la Commission de consolidation de la paix (CCP) organisent conjointement un événement, lundi 20 septembre, de 17 h 30 à 19 heures, au Siège de l'ONU, dans la salle de conférence 8 du bâtiment de l'Assemblée générale.

Durant les dernières années, la République centrafricaine a réalisé des progrès dans la voie de la paix, qui ont été reconnus par la communauté internationale. Cette dernière a renforcé son soutien au programme de consolidation de la paix et de développement du pays. Il est désormais essentiel que de nouveaux partenaires internationaux viennent appuyer les efforts du Gouvernement centrafricain afin d'éviter toute reprise du conflit.

C'est pourquoi la Commission de consolidation de la paix et la Banque mondiale ont organisé cet événement qui sera inauguré par le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, en rassemblant un ensemble de hauts dirigeants de la République centrafricaine et de la région, ainsi que des pays ou organisations déjà ou potentiellement partenaires.

La réunion qui doit durer environ une heure et demie, sera coprésidée par M. Jan Grauls (Belgique), Président de la formation République centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix, et Mme Obiageli Ezekwesili, Vice-Présidente de la Banque mondiale pour l'Afrique, en collaboration étroite avec le Gouvernement de la République centrafricaine.

Le Président de la République centrafricaine, M. François Bozize, prononcera une allocution avant de céder la parole à M. Sahle-Work Zewde, Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine, à M. Andris Piebalgs, Commissaire de l'Union européenne pour le développement et à un représentant de l'Union africaine.

Seront également représentés le Fonds monétaire international (FMI), la Banque africaine de développement, la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), ainsi que d'autres États Membres et organisations régionales intéressés.

Les participants pourraient saisir cette occasion pour annoncer de nouvelles contributions.

Pour plus d'informations sur cet événement, veuillez contacter:

- la Mission permanente de la Belgique auprès des Nations Unies: Filip Vanden Bulcke, tél.: 1 (212) 378-6371, courriel: filip.vandenbulcke@diplobel.fed.be; et Dan Schreiber, tél.: 1 (212) 378-6389; courriel: dan.schreiber@diplobel.fed.be.

- le Bureau d'appui à la consolidation de la paix: Philip Helminger, tél.:+1 (917) 367-9716; courriel: helminger@un.org.

- ou la Banque mondiale: Louise Davidson, tél.: (202) 473-5106; courriel: ldavidson@worldbank.org.

 

 

NDLR : Il faut espérer que le Secrétaire Général de l'ONU Ban-Ki moon, qui a entre temps fait part de sa grande préoccupation au sujet des disparitions toujours non élucidées jusqu'ici des leaders politiques centrafricains tels que Charles Massi et Hassane Ousman du MNSP, puisse interpeller directement le hors la loi Bozizé qu'il aura en face de lui. Contrairement à son habitude Bozizé a curieusement et soigneusement évité de faire escale à Paris sur son chemin pour rejoindre New York afin de prendre part à l'A.G. des Nations Unies. Il a choisi d'embarquer de Bangui samedi 18 septembre sur un vol régulier de la Royal Air Maroc pour gagner Casablanca au Maroc d'où il devait ensuite poursuivre son chemin pour New York. Que craint-t-il à Paris ? Visiblement la paranoïa de Bozizé à l'égard de la France continue  de plus belle.  

 

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