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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 04:29

 

 

 

Boz tribune Hilton

 

 

Christian Guenébem

 

 

 

Bozizé sait-t-il que c’est par sa faute que tout ce qui arrive actuellement se produit. Sait-t-il que si nous en sommes arrivés là, il en porte une large sinon l’écrasante part de responsabilité. A cause de lui, beaucoup de compatriotes jettent aujourd’hui la pierre à l’opposition, en particulier à ses principaux leaders traités de tous les noms d’oiseau, essentiellement parce que ceux-ci n’ont jamais voulu mettre les gens dans la rue pour engager une épreuve de force qui pourrait très vite dégénérer en bain de sang avec le pouvoir dictatorial de Bozizé et meurtrir encore davantage des familles centrafricaines qui n’en ont plus besoin.


Jusqu’ici Bozizé croyait qu’il était plus malin que tout le monde dans la classe politique nationale et qu’il avait une capacité de roublardise hors pair. Il est vrai qu’il a roulé dans la farine tous ceux qui avaient misé sur lui en 2002 et 2003, notamment sa prétendue technicité militaire,  pour pouvoir comploter et renverser le pouvoir d’Ange-Félix Patassé. En montrant par la suite son vrai visage et sa conception du pouvoir et sa manière de gérer les affaires du pays, beaucoup de ses anciens compagnons ont été ses victimes les uns après les autres au fur et à mesure des purges qu’il n’a cessé de réaliser.


A l’heure actuelle, il n’y a presque plus personne dans son cabinet présidentiel. Non seulement les différents membres ont progressivement baissé les bras sans ouvertement et formellement démissionner mais certains ont même quitté le pays sous divers prétextes et se trouvent présentement qui en France, qui en Belgique, laissant Bozizé seul à son triste sort. Il n’est quasiment plus entouré que des gourous de sa secte du christianisme céleste et de ses enfants dont certains comme Socrate, sont devenus ses conseillers de stratégie dans la gestion de la crise aigüe actuelle à laquelle ils sont tous confrontés et qui risque de les emporter.


Remontons au Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008. Ce forum, quoique certains en disent, a été une réussite de par son caractère vraiment inclusif et le consensus qui s’était dégagé autour des nombreuses questions qui fâchent mais qui ont été assez bien surmontées collectivement. Le DPI s’est achevé avec une feuille de route qu’il fallait seulement dérouler. Même cela, Bozizé a été incapable de mettre en œuvre, pour l’importante part qui lui incombait. Force a été de constater qu’il lui manquait cruellement la volonté politique d’entrer dans l’histoire de notre pays par la grande porte en saisissant l’opportunité qui lui a été offerte de repartir d’un nouveau pied. Il a préféré se laisser prendre en otage par la bande de prédateurs et de nuls qui l’entourent en choisissant la continuité afin de mieux préparer sa réélection. Où sont aujourd’hui les Ngouandjika, Maléyombo, Ndoutingaï et autre Findiro ?


Résultat : Le pays qui ne se portait déjà pas bien a encore terriblement reculé. Tous les secteurs que le DPI a recensés et fortement demandé que des efforts de changement y soient apportés, se sont plutôt aggravés mais Bozizé et sa clique se berçaient toujours d’illusion qu’ils géraient bien le pays et que seuls des gens de mauvaise foi voyaient dans leur gestion de la mauvaise gouvernance. Puis arrivent les élections. Confronté à une grande impopularité, seule la tricherie et des fraudes massives pouvaient lui permettre de les gagner. Mais même voler intelligemment pour ne pas se faire piquer, Bozizé n’est pas capable de le faire. Avec le concours d’une nullité du genre, l’escroc et vrai faux pasteur qu’il a cru devoir s’attacher à cette fin, leur prétendue victoire électorale ne pouvait que déboucher sur une forte contestation et entraîner un blocage du pays en raison de leur forte volonté d’exclure tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux.    


Si aujourd’hui, tout le monde demande à Bozizé de dissoudre l’assemblée nationale et le gouvernement issu de ces élections qui n’en étaient pas, ce n’est pas pour rien. C’est bien parce que tout le monde, y compris la communauté internationale et même ses pairs chefs d’état des pays voisins, ont bien pris conscience que Bozizé a fait un passage en force électoral consistant à barrer arbitrairement la route de l’assemblée nationale à l’opposition au profit de sa famille que c’est par là que les difficultés pour lui viendront. Nous y sommes à l’heure actuelle.


Bozizé a cru que c’est en distribuant en permanence des galons et étoiles de général aux militaires qu’il aura la paix et que personne ne le prendra à défaut par un coup d’état. Il se croit à présent obligé de couvrir les mêmes galonnés et étoilés d’insultes et d’humiliations comme si c’était la meilleure solution dans la crise où il se trouve. Il fait croire à certains naïfs de son parti que ce serait à cause des permis d’exploration du pétrole qu’il a octroyé aux Chinois que les Français lui en voudraient au point de chercher à le renverser, d’où le piteux spectacle que les suppôts de son parti donnent avec le recrutement de quelques jeunes pour déchirer publiquement le drapeau français par vengeance. Il n’en sera pas ainsi un héros national sauf s’il choisit de jeter l’éponge en quittant le pouvoir afin d’épargner au pays et surtout à la capitale, un bain de sang et des pillages inutiles comme cela fut déjà le cas au 15 mars 2005 où il prit le pouvoir.   

.  

 La rédaction

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Centrafrique-Presse.com - dans Editorial
26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 02:25

 

 

carte-RCA-zonessecurit2010.jpg

 

 

PAUVRE CENTRAFRIQUE « QUE DIEU AIT PITIE DU PEUPLE »

 

Ceux qui applaudissent aujourd’hui la déchéance de la nation, et jubilent au changement doivent méditer sur le sort du peuple, à quelle sauce cette république va être mangée. Parlerons-t-on d’un état centrafricain dans deux ans ? Je ne le pense pas. Nous avons étudié une dizaine d’année en Europe, vécue une vingtaine d’année à l’intérieur du pays, traversé plusieurs continents, assisté à des conférences, séminaires, colloques. Nous avons vu passer sous nos yeux, le régime de BOKASSA, DACKO, KOLINGBA, PATASSE, ET BOZIZE.

 

La conclusion est pitoyable, plus personne n’a l’esprit patriotique, nationaliste, comme les Abel NGOUMBA, Patrice LUMUMBA, et Barthélémy BOGANDA .De plus en plus l’esprit d’égoïsme, de népotisme, de clientélisme, de corruption, de racisme, la culture du clanisme à gangrener la République Centrafricaine. La tumeur a atteint un stade de métastase avancée, et la mort de la nation Centrafricaine est écrite et programmée par ces propres fils.

 

Voici exactement ce qui s’est passé à Bambari. L’arrivée de la troupe rebelle a été saluée par une partie de la population qui désœuvrée et misérable, n’a d’autre source d’inspiration que d’inciter les rebelles à leur éventrer les dépôts des sociétés et organismes non gouvernementaux. C’est ainsi que les rebelles ont cassé le dépôt de PAM vendant les sacs de farine de soja a 1000 F CFA le sac de 25 kg, les bidons de 10 litres d’huile à 1000 F CFA, les dépôts de SUCAF éventrés avec plus de cinquante tonnes de sucre vendues aux commerçants véreux et détaillants qui ne sont autres que les musulmans du coin. Le sac de 25 kg est vendu à 12 000 F CFA et celui de 50 kg à 20 000 F CFA. Les enchères ont commencé à partir de 5 000 F. Le dépôt de SOCACIG a été entièrement pillé par les rebelles. Un carton de cigarettes contenant dix cartouches de 10 paquets se revendait à 40 000 F CFA alors que le prix officiel est de 90 000 F CFA minimum.

 

Le dépôt de boissons de M. ALIMA, le seul Centrafricain qui relève et rehausse l’image de Bambari, est totalement pillé avec un stock de boissons dépassant les 1 400 casiers. Cela faisait mal au cœur de voir les casiers être revendus à 1000 F CFA l’unité par les rebelles. Le dépôt de M. ELIAN aussi a été saccagé  et pillé.

 

La base de l’ONG Triangle qui construit les écoles dans la région, a été pillée et un stock de plus de 120 tonnes de ciment emporté. Le sac de ciment se revendait à 2 000 F CFA.

 

TELECEL, opérateur de téléphonie mobile, a été éventré, tous les appareils téléphoniques cellulaires en stock emportés et revendus 1000 F l’unité ainsi que les cartes de recharge.

 

La seule Banque de la Place, ECOBANK a été cassée, malheureusement pour les rebelles, la Direction Générale à Bangui avait pris le soin par mesure préventive de rapatrier par avion son personnel et la liquidité qui se trouvait à la banque, dès la prise de Bria.

 

L’antenne du BINUCA (Bureau Intégré des Nations Unis pour la Centrafrique) a été saccagée par la population. Ces sont les jeunes désœuvrés de Bambari qui indiquent les domiciles de leurs compatriotes.

 

SOFIA CREDIT qui est une petite institution financière de la place a été aussi visitée .Nous sommes dans l’œil du cyclone. Aucune boutique de Tchadien, ni de commerçants musulmans n’a été visité, et pour cause. En plus de cela, ce sont les jeunes de Bambari mêmes qui indiquent l’emplacement des maisons de tel ou tel ainsi que certaines des cachettes des opérateurs économiques autochtones afin qu’elles soient dépouillés par la suite.

 

La station TOTAL a été saccagée, et les rebelles eux-mêmes revendaient le litre d’essence à 250 F CFA à la pompe et empochaient l’argent.

 

Après avoir volé «  AURAFRIQUE » NDASSIMA, à qui le tour ?

 

Seuls les taxis motos circulent à Bambari. Aucune administration ne fonctionne. Les jeunes élèves de l’ENI et de la FACSS rentrent à pied sur Bangui. Seuls les musulmans et Kanembous de Bambari ouvrent leurs magasins avec la bénédiction des rebelles. Les rebelles encouragent  la destruction des édifices publics et tout ce qui représente l’Etat Centrafricain. Qui vont-ils gouvernés ?

 

Un mode de recrutement mis en place par les rebelles, consiste à faire jurer les jeunes recrus de ne pas toucher aux biens d’autrui, mais de s’attaquer aux édifices de l’état. Ce recrutement se fait moyennant 300 000 F sans visite médicale, ni enquête de moralité. L’effectif de la troupe à Bambari dépasse déjà 1500 personnes. Il faut noter que dans cette rébellion, il y a des mercenaires tchadiens, soudanais, principalement les Djandjawid. Certains de ces mercenaires ne parlent pas un seul mot français, ni Sango. Ceux qui se targuent de les soutenir sur le plan international en disant qu’ils sont Centrafricains en auront pour leur compte. L’armement lourd utilisé qui effraie les FACA, est l’arsenal  provenant du conflit libyen  et ces rebelles ont transité par le Soudan pour atterrir à Birao et Ndélé puis Bria. La technique est faire déplacer deux mercenaires par moto apache avec des THURUYA et recueillir les informations sur la ville avant l’attaque. Les éclaireurs rentrent deux par deux dans les villages, recrutent se renseignent et progressent. Les nouveaux recrus à leur tour, commettent les exactions, viols et règlement de compte.

 

Le jeune Opérateur qui a été assassiné a KAGA BANDORO, l’a été par des Centrafricains natifs de KAGA BANDORO. C’est la MALINISATION de la Centrafrique qui est programmée. Ceux qui en doutent, n’auront que leurs yeux pour pleurer.

 

Depuis l’époque de PATASSE ou les mutineries ont été déclenchées, l’intérieur de le RCA n’a jamais été aussi détruit .Dites quelle est l’ONG qui acceptera de venir dans le dernier pays du monde investir ?

 

C’est une réflexion qu’il faut pousser au bout .La misère a fait que la sagesse a quitté les dirigeants centrafricains. La RCA est le seul pays au monde ou le tissu économique et les capitaux ne sont détenus que par les étrangers. Il n’y a jamais eu en cinquante ans, une volonté de voir émerger une classe sociale, capable de gérer l’économie. Tous les grands magasins sont la propriété des Libanais, Nigériens, et autres véreux commerçants musulmans. Du moment ou un natif ou jeune émerge, il faut le tuer ou ce sont les impôts qui l’asphyxient dans le but de faire plaisir à des intérêts égoïstes étrangers.


Le Chef de l’Etat BOZIZE ne pense à recruter que des mercenaires, et la situation est incontrôlable .Les militaires nouvellement recrus sont à 90% Gbaya, et dans les moments de combats, ils ne sont pas envoyés au front. Toute cette situation exaspère et fruste la nation entière A Bria par exemple, ce sont les jeunes de la ville qui indiquaient la résidence secondaire des FACA qui étaient poursuivis comme des lapins pour être abattus. Chaque ville pense prendre vengeance sur le pouvoir en place, en incitant les rebelles à tuer les autorités et surtout les gendarmes, douaniers, militaires qui selon eux, sont les principales causes de leur misère. Je le clame haut et fort. La Centrafrique est appelée à disparaitre si cette semaine rien n’est fait pour éviter l’hémorragie.


Qui dirigera la Centrafrique de demain ? C’est une question à triple inconnue.


L’incivisme, la dépravation des mœurs, le manque d’esprit patriotique, le clientélisme, le népotisme, la mauvaise gouvernance, tous ces mots font de nous un peuple en voie de disparation. Le mal est que l’histoire ne nous enseigne rien.


Quel est le pays dans lequel en une année on nomme une vingtaine de généraux sans troupe, ni hommes de terrain. C’est l’armée mexicaine en Centrafrique, tous ceux qui ont été gradés récemment dans l’armée ou la gendarmerie doivent être rétrogradés. Ils sont tous à Bangui en train de boire et festoyer alors que les pauvres soldats se font massacrer a l’arrière-pays. Honte à eux, ces généraux et colonels de salon. Ce n’est pas au mérite qu’ils ont eu ces galons.  Le mal c’est que le chef d’état a rapatrié tous les militaires gbaya boys à Bangui pour la bataille finale, laissant les autres sur le terrain comme des pigeons à abattre. Ces derniers, à l’approche des Djandjawid baissent les armes et les laissent progresser pour ne pas se faire égorger comme des moutons.


QUE DIEU AIT PITIE DE LA RCA


Une correspondance particulière de Bambari pour CAP

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 01:35

 

 

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 Michel AM NONDROKO DJOTODIA patron de l'UFDR

 


BANGUI (AFP) - 25.12.2012 22:48 - Par Christian Panika


La coalition rebelle du Séléka s'est emparée mardi d'une nouvelle ville, Kaga Bandoro, dans le centre-nord de la Centrafrique, sans rencontrer de résistance, s'approchant un peu plus de la capitale Bangui, a annoncé une source militaire.


Désormais présente à l'est et au nord de Bangui, la rébellion qui avait affirmé au début des hostilités, le 10 décembre, ne pas vouloir marcher sur la capitale, s'en approche désormais dangereusement, ne rencontrant que peu de résistance dans son avancée.

 

Bangui est située à la frontière du Congo Brazzaville et de la République démocratique du Congo.

 

Signe de crise, "le président centrafricain (François Bozizé) a longuement réuni les responsables militaires pour faire le point sur la situation", a indiqué mardi une source militaire dans la capitale centrafricaine.

 

A Kaga Bandoro, "les rebelles sont entrés" mardi "en véhicule et à moto, et ils se sont mis à tirer à l'arme lourde en direction des points stratégiques : base du détachement militaire, gendarmerie, poste des douanes, police", a déclaré une autre source militaire à Sibut, verrou stratégique sur la route de Bangui.

 

"Les éléments des Forces armées centrafricaines, selon la même source, ont opposé une brève résistance, puis se sont mis à battre en retraite en direction de Sibut (à 130 km de Kaga Bandoro et à une centaine de kilomètres de Bangui)".

 

Les axes routiers Kaga Bandoro - Bangui et Bambari (ville occupée par la rébellion Séléka depuis dimanche) - Bangui se rejoignent à Sibut.

 

"Population terrée chez elle"

 

"Une bonne partie de la population s'est terrée chez elle en entendant les détonations, et de nombreux habitants se sont mis à fuir en direction des villages voisins (...) voyant arriver ceux de Dékoa, (localité) voisine de Kaga Bandoro", a ajouté la source militaire.

 

Kaga Bandoro est le quatrième chef-lieu de préfecture du pays à être attaqué et occupé par la rébellion, après Ndélé (nord), Bria (centre), et Bambari (centre sud).

 

Face à la rébellion, l'armée régulière, sous-équipée, démotivée et mal organisée, a démontré sa faible capacité de riposte, en particulier au moment de la prise de Bambari en à peine quelques heures, qui était pourtant l'une de ses places-fortes.

 

Les soldats tchadiens, dont le nombre n'est pas précisé, arrivés en renfort au milieu de la semaine dernière en Centrafrique sont en revanche rompus au combat. L'armée tchadienne avait déjà aidé François Bozizé à prendre le pouvoir en 2003 et à combattre des rébellions dans le nord de la Centrafrique en 2010.

 

Mardi soir, une partie des troupes tchadiennes basées à Sibut s'est déplacée en direction de Kaga Bandoro selon une source militaire centrafricaine, qui a affirmé ne pas connaître la raison de ce déplacement.

 

Pourtant, dès le départ, celle-ci s'est présentée comme une "force d'interposition" et non d'attaque, et ne s'est pas opposée à la progression rapide de la rébellion.

 

Lundi, le Séléka a annoncé "l'arrêt de ses opérations" et demandé au président centrafricain un cessez-le-feu, seule condition posée par les rebelles à des négociations.

 

Dans le même temps, le gouvernement centrafricain s'était dit "disponible pour le dialogue à Libreville (prôné par les chefs d'Etat d'Afrique centrale vendredi, ndlr) dès que le retrait des rebelles des localités occupées sera effectif", sans évoquer l'idée d'un cessez-le-feu.

 

"Les rebelles, au lieu de se retirer, se sont emparés d'autres villes en violation flagrante de la décision des chefs d'Etat à Ndjaména, 24 heures seulement après le sommet", a déploré lundi le ministre de l'Administration du Territoire, Josué Binoua.

 

Le Séléka affirme avoir repris les armes pour réclamer l'application de différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, qui prévoyaient notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion. Ces accords sont restés lettre morte depuis.

 

Vendredi, les chefs d'Etats d'Afrique centrale -dont François Bozizé- réunis à N'Djamena ont proposé des négociations "sans délai" à Libreville.

 

© 2012 AFP

 

 

 

NDLR : Sentant la fin prochaine de son pouvoir, Bozizé multiplie les réunions avec ses officiers généraux et officiers des FACA dont certaines sources lui prêtent l'intention de s'en servir comme bouclier humain dans le cas où SELEKA entrerait dans la capitale. Selon certaines informations, le général Antoine GAMBI, ministre des affaires étrangères, serait chargé d'annoncer ce mercredi que le funeste projet de modification constitutionnelle pour permettre à Bozizé de rester au pouvoir après 2016 ne serait plus à l'ordre du jour. Cette annonce serait destinée à couper l'herbe sous les pieds de l'opposition politique et des rebelles de SELEKA mais Bozizé semble oublier que tout cela est bien trop tard et prouve bien qu'il avait bel et bien initialement l'intention de tripatouiller la constitution.

Toujours selon nos informations, SELEKA n'aurait pas l'intention de porter la bataille dans la ville de Bangui comme le voudrait Bozizé qui a déjà lui, fait ramener ldans la capitale le peu d'armes lourdes qui restaient encore aux FACA en provinces à cet effet.   

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 01:16

 

 

 

Sinaboz.JPG

 

 

ORAISON FUNEBRE PRONONCEE PAR  Gabriel Faustin GBODOU, Premier Président de la cour de Cassation, Bangui le 23 Juillet 2010.

 

Honorable député, Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Représentant personnel de Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;

Messieurs les Présidents des institutions Républicaines ;

Distinguées personnalités ;

Mesdames, Messieurs ;

Chers Parents, Amis et connaissances.

 

Le corps judiciaire vient, une fois de plus, d’être cruellement d’être éprouvé par la disparition d’un de ces membres les plus prestigieux, en la personne du Magistrat Simon Narcisse BOZANGA, Président du Conseil d’Etat de la République Centrafricaine. Au moment où nous avons plus besoin de lui ; de ses expériences, la mort impitoyable vient l’arracher à notre affection et nous plonge dans une profonde consternation. C’est au nom du corps judiciaire que j’ai le pénible devoir de prendre ici la parole, en cette circonstance, pour exprimer toute notre douleur, toute notre angoisse et pour rendre un dernier Hommage en sa mémoire. C’est avec beaucoup de tristesse que je vais donc résumer ici la laborieuse carrière du regretté Simon Narcisse BOZANGA. Notre regretté collègue est né le 26 Décembre 1942 à Bangassou où il fît ses études primaires à l’école régionale de 1950 à 1956. Il poursuit ses études secondaires au collège Moderne de Bambari de 1956 à 1961, puis au lycée d’Etat de la flèche en France de 1962 à 1965. Après l’obtention du baccalauréat, série sciences expérimentales, il s’inscrivit à la Faculté de Droit de Nancy d’où il sort avec le grade de licencié en Droit en 1970. Admis à l’institut International d’Administration Publique de Paris (I.I.A.P) section diplomatique, il y suivit une formation professionnelle sanctionnée par le diplôme de second cycle en 1971. Au cours de la même année il prépara à la faculté de Droit de Paris I, Panthéon-Sorbonne et subit avec succès l’examen du diplôme d’Etudes supérieures de droit Public (D.E.S).

 

Nanti de tous ces Diplômes, notre regretté collègue rentre au pays en 1972 et est intégré dans la fonction public le 09 Février 1972, au Grade d’administrateur Civil. Cadre du Ministère des affaires étrangères, Simon Narcisse BOZANGA fût nommé dans les fonctions suivantes :

Directeur des Affaires Judiciaires et du Contentieux au Ministère des Affaires Etrangères de 1972 à 1973

 

Directeur des Affaires Politiques au Ministère des affaires Etrangères de 1973 à 1974 ;

 

Secrétaire Général du Ministère des affaires Etrangères de 1974 à 1975.

 

Le Mérite de notre regretté collègue lui a attiré, et à juste titre, la confiance du gouvernement de la République de l’époque. C’est ainsi qu’il s’est vu confié de Hautes Fonctions diplomatiques et politiques. En effet, il fût successivement nommé Ambassadeur de la République Centrafricaine au Gabon de 1976 à 1978, puis Ministre Chargé du Secrétariat Général du Gouvernement de 1978 à 1979, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale en 1980, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux en 1981 et, enfin, Premier Ministre en 1981. Il faut rappeler que le regretté Simon Narcisse BOZANGA fût mis en position de détachement auprès de la Société d’Etat, La Centrafricaine des Hydrocarbures (CENTRAHYDRO) en qualité de Directeur Général de 1982 à 1984. L’on ne saurait cependant évoquer la disparition de notre collègue sans rappeler le rôle combien important qu’il a joué dans le cadre des missions à lui confié dans le cadre de la République au plan International. C’est ainsi qu’il fut membre de la délégation centrafricaine aux assemblées Générales des Nations Unis où il siégeait à la 6ème Commission Juridique de 1972 à 1975.

 

Le tableau ci-dessus présenté serait fort incomplet si je n’énumérais pas les hautes fonctions judiciaires exercées par le défunt. En effet, Simon Narcisse BOZANGA fut conseillé intérimaire à la Cour d’Appel de Bangui de 1972 à 1974, puis fut détaché en 1988 à la Chambre Constitutionnelle de la Cour Suprême, en qualité de Conseiller. Ministre Plénipotentiaire, Simon Narcisse BOZANGA fut reversé dans la Magistrature de l’Ordre Judiciaire, à la faveur du décret n°.92.016 du 23 Janvier 1992. C’est ce texte qui lui a valu la dignité de Magistrat de l’Ordre Judiciaire. Sa carrière de Magistrat a été brillante, il a occupé successivement les fonctions suivantes :

 

Président de la Chambre Administrative de la Cour Suprême de 1992 à 1996

Président du Conseil d’Etat de 1996 à 1998.

Conseiller à la Chambre Civil et Commerciale de la Cour de Cassation de 2000 à 2002

Président de la Chambre Sociale de la Cour de Cassation 2002.

Directeurs des Affaires Civiles et du Sceau au Ministère de la Justice en 2003.

Conseiller à la Cour Constitutionnelle de Transition de 2003 à 2005.

Président du Conseil d’Etat depuis Septembre 2005, poste auquel il accède pour la deuxième fois de sa carrière.

Mais l’apogée de sa carrière fut incontestablement en 1996 où il reçoit son investiture de Président du Conseil d’Etat.

C’est pourquoi la nomination de Simon Narcisse BOZANGA à ces différentes fonctions judiciaires et dont les titres, le passé et les mérites reconnus de tous, justifient amplement sa rapide et brillante carrière. En réalité, notre regretté Président a passé la majeur partie de sa brillante carrière à la Cour de Cassation et au Conseil d’Etat.

Parallèlement à ces fonctions officielles, Simon Narcisse BOZANGA a eu à exercer divers autres activités, notamment :

Professeur de Droit Constitutionnel et de Droit Administratif à l’ENAM ;

Jurisconsulte de la Conférence Internationale des Marchés d’Assurances (CIMA) et membre de la Commission Régionale de Contrôle des Assurances (CRCA)

Il a été décerné à Simon Narcisse BOZANGA les distinctions honorifiques suivantes :

Commandeur du Mérite Centrafricain ;

Grand Officier du Mérite Centrafricain ;

 Grand Officier de la Reconnaissance Centrafricaine ;

Officier de l’Ordre du Lion du Sénégal.

Cher Simon Narcisse BOZANGA,


Les parents, amis et connaissances et tous les collègues sont venus nombreux, ce matin, t’accompagner à ta dernière demeure et te témoigner leur amour, amitié et reconnaissance en hommage aux services rendus avec dévouement à notre pays.


Tu nous quitte en laissant une veuve, quatorze enfants et quatorze petits enfants.


Au nom de tous les Magistrats, au nom de tous les avocats, notaires, Greffiers, Agents d’Exécution et en mon nom propre, je t’adresse, très cher Président, le dernier adieu de tous ceux qui t’ont connu et dans le cœur desquels tu continueras à vivre par le souvenir.


Simon Narcisse BOZANGA, va en paix.

 

 


Interview de Marie-Angèle Bozanga

 

Patricia Bozanga

 


Centrafrique Presse :Parallèlement à cet hommage que vous rendez à votre père, en ce jour de sa date d’anniversaire le 26 Décembre 1942, mais aussi pour coller à l’actualité, Centrafrique Presse souhaite savoir où vous en êtes Mme Marie Angèle BOZANGA avec la requête de la veuve Cécile BOZANGA qui demande de procéder à la liquidation et au partage de la succession du défunt, l’ancien Premier Ministre Simon Narcisse BOZANGA ?

 

Marie-Angèle BOZANGA : Merci, Monsieur le journaliste de revenir sur cette actualité qui me tient tant à cœur. Cette requête introduite par la « veuve » Cécile BOZANGA-KOYAGA  a doublement  attristé toute la famille. Je pense qu’aujourd’hui le Tribunal de Grande Instance a été saisi et le dossier est toujours pendant.

 

Centrafrique Presse : En fait notre rédaction se pose la question de savoir comment avez-vous pu en arriver là ? N’y avait-il pas de possibilité de régler cette affaire de succession de façon concerté, en famille, plus tôt que d’utiliser la voie judiciaire ?

 

Marie-Angèle BOZANGA. Pour tout vous dire, nous même nous avions été surpris par la démarche. Je ne fais qu’ici relaté la vérité afin qu’on sache à quelle type de personnage nous avons affaire. Et pourtant pendant les funérailles de mon père la « veuve » Cécile BOZANGA faisait courir la rumeur selon laquelle nous les enfants de son défunt mari voulions la mettre dehors après les obsèques de notre père. Ce qui était totalement faux. Un ami de mon père nous dit  alors que dans ce cas de laisser tomber et qu’il n’était pas non plus l’heure d’aborder le problème de la succession. Tous mes frères et moi n’avons jamais manqué de respect à la femme de notre père et l’honneur dû  à la maman qu’elle était pour nous pendant toute leur vie commune. Si maintenant « la veuve » souhaite aborder la question de la succession c’était, soit se rapprocher de nous, soit de voir des parents du défunt où des amis en commun pour régler cette question. Non ! « La veuve  »BOZANGA préfère plus tôt saisir la justice sans crier garde ! Donc c’est sa façon aller en justice, elle l’a fait pour sa demande en divorce et ensuite de rendre public des affaires qui devraient restées au niveau du foyer ou de la famille. Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille. Vous comprenez maintenant pourquoi je suis très indigné, scandalisée et profondément choquée par cet acte posée par « veuve » BOZANGA.

 

Centrafrique Presse : Mais que dites-vous de sa requête de liquider et de partager les biens de Feu votre père, car elle ne souhaite pas rester dans l’indivision ?

 

Marie-Angèle BOZANGA : C’est son droit le plus absolu de ne pas rester dans l’indivision et aussi avoir sa part de biens puisqu’elle était mariée à mon père. Mais malheureusement, je condamnerai jusqu’à mon dernier souffle la manière dont elle s’y est prise et pire parce qu’elle s’était déjà séparé de mon père de son vivant en n’assumant plus son rôle d’épouse tant dans le bonheur que dans le malheur. Devant les mêmes tribunaux elle a trainé notre père avec sa demande en divorce, devant les mêmes tribunaux elle nous traine pour s’accaparer des biens de notre défunt père qu’elle avait vomi, abandonné et renié. Ces biens sont les seuls souvenirs de notre père, acquis à la sueur de son front en toute intégrité, et  que nous devrions préserver et non dilapider. Je ne comprends pas qu’une femme qui se dit veuve, qui aime son mari et de surcroît la seule à jouir des biens du défunt, aille demander la liquidation et le partage des biens de son défunt mari. Et pourtant je suis heureuse pour elle d’avoir elle a su non seulement garder l’unité au sein de sa famille (KOYAGA) et préserver le petit patrimoine laisser par son défunt père. Pourquoi souhaiterait-elle voir volatiliser celui laissé par l’homme « qu’elle aime et qu’elle a tant chéri ». Pourquoi nous empêcher nous autres de préserver notre patrimoine familial ? Pourquoi pas pour nous ?


C’est fait, donc nous irons en JUSTICE car il ya une justice sur cette terre, mais n’oublions pas que pour nous qui nous disons chrétiens qu’il ya un Dieu de JUSTICE dans les Cieux qui regarde tout ce qui se passe ici bas mais aussi un Simon Narcisse BOZANGA qui veille sur tous ses enfants.

 

Centrafrique Presse : Je vous remercie, Madame Marie-Angèle BOZANGA.

 

Marie-Angèle BOZANGA : C’est moi qui vous remercie Monsieur le journaliste pour m’avoir permis de rendre un hommage à mon père en ce jour de son soixante dixième (70) anniversaire qui reste à jamais gravé dans le cœur de tous ses enfants.

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 23:46

 

 

carte RCA zone en crise

 

La Presse Canadienne  lundi 24 décembre 2012 6:52 PM EST


TORONTO - Axmin (TSXV: AXM) affirme que son camp d'exploitation basé près du village de Ndassima en République centrafricaine a été temporairement occupé par les rebelles vendredi dernier, mais aucune victime n'a été signalée.

 

De la nourriture, des fournitures médicales et des véhicules ont été pris par les rebelles, qui étaient en route vers la grande ville de Bambari.

 

Le camp de Ndassima était fermé pour les vacances de Noël et seulement un minimum de personnel de sécurité était en service.

 

"L'occupation s'est produite sans violence et le personnel Axmin est recensé comme étant en bonne santé", a indiqué la compagnie dans un communiqué lundi.

 

"Bien que je regrette profondément cet événement, je suis soulagé que tout le personnel soit en sécurité et que personne n'a été blessé au cours de cette occupation temporaire», a déclaré le président et chef de la direction de George Roach.

 

"Nous restons en contact étroit en RCA (République centrafricaine) et rendront compte des événements significatifs," a dit Roach, ajoutant qu’en 2006 la société a conclu une convention minière et signé en 2010 un addidtif pour assurer une protection totale "à la fois dans des circonstances comme celle-ci et plus particulièrement dans le cas où il y a un changement dans l'administration générale de la République centrafricaine. "

 

Axmin est une société canadienne d'exploration et de développement avec un accent particulier sur l'Afrique centrale et occidentale, y compris la République centrafricaine, le Mozambique et le Sénégal.

 

 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 23:26

 

 

armée tchadienne

 


BANGUI AFP / 25 décembre 2012 23h16- Une partie des troupes tchadiennes basées à Sibut, non loin de Bangui, se déplace en direction de Kaga Bandoro, dans le centre nord de la Centrafrique, une localité prise par les rebelles mardi, a affirmé une source militaire centrafricaine à l'AFP.

 

Les soldats tchadiens ont leur base à Sibut (à 130 km de Bangui) mais depuis quelques heures, une partie du contingent a pris la route de Kaga Bandoro, mais on ne sait pas pour quelle raison, a déclaré cette source.

 

L'armée tchadienne, arrivée en renfort en nombre non précisé en milieu de semaine dernière en Centrafrique, avait déjà aidé le président centrafricain François Bozizé à prendre le pouvoir en 2003 et à combattre des rébellions dans le nord du pays en 2010.

 

Cependant, elle se présente actuellement comme force d'interposition et non d'attaque, ne s'opposant pas jusqu'à présent à l'avancée rapide de la rébellion.

 

Présente à l'est et au nord de Bangui, la rébellion du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, et affirmé au début des hostilités ne pas vouloir marcher sur la capitale, s'en approche désormais dangereusement.

 

Kaga Bandoro est le quatrième chef-lieu de préfecture du pays à être attaqué et occupé par la rébellion après Ndélé (nord), Bria (centre) et Bambari (centre sud).

 

Face à la rébellion, l'armée régulière, sous-équipée, démotivée et mal organisée, a démontré sa faible capacité de riposte, notamment lors de la prise de Bambari en à peine quelques heures, localité qui était pourtant l'une de ses places fortes.

 

L'armée tchadienne semble désormais être le seul rempart contre une attaque de la capitale centrafricaine.

Le Séléka a repris les armes pour réclamer l'application de différents accords de paix signés entre 2007 et 2011, qui prévoyaient notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion. Ces accords sont restés lettre morte depuis.

 

Réunis à N'Djamena vendredi, les chefs d'Etats d'Afrique centrale - dont François Bozizé - ont proposé des négociations sans délai à Libreville.


La proposition a été acceptée par la rébellion qui refuse cependant de quitter les positions conquises, comme le demande le gouvernement, exigeant un cessez-le-feu préalable que Bangui ne semble pas prêt à accorder.



(©) 

        

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 23:08

 

 

 

debytenue combat 1

 

armee-tchadienne.jpg

 

 

BANGUI AFP / 25 décembre 2012 23h00 - Une partie des troupes tchadiennes basées à Sibut, non loin de Bangui, se déplace en direction de Kaga Bandoro, dans le centre nord de la Centrafrique, une localité prise par les rebelles mardi, a affirmé une source militaire centrafricaine à l'AFP.



Les soldats tchadiens ont leur base à Sibut (à 130 km de Bangui) mais depuis quelques heures, une partie du contingent a pris la route de Kaga Bandoro, mais on ne sait pas pour quelle raison, a déclaré cette source.



(©) 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 22:43

 

 

 

 

 

Ses enfants, petits-enfants, sa famille et tous ses proches, ont la profonde douleur de faire part du décès dans sa soixante-dixième année de Maurice SARAGBA, historien, enseignant, ancien ministre, ancien député de Boguila, décès survenu le 24 décembre 2012 à 16 heures à la Clinique Ste Elisabeth de Marseille en France des suites d'une longue maladie.

 

Un programme des funérailles suivra ultérieurement.

 

La rédaction de Centrafrique-Presse adresse à la famille et aux proches du disparu ses condoléances les plus émues.    

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Centrafrique-Presse.com - dans Nécrologie
25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 21:05

 

 

 

Carte RCA avancée rebelles


RFI  mardi 25 décembre 2012

 

En République centrafricaine, la trêve annoncée hier lundi par la coalition Séléka n'aura pas duré 24 heures. La rébellion est entrée ce mardi matin 25 décembre dans Kaga Bandoro, une importante ville à environ 300 kilomètres au nord de Bangui. Chaque camp s'accuse mutuellement d'avoir lancé l'attaque.


Comme après chaque accrochage, les liaisons téléphoniques ont été coupées à Kaga Bandoro. Difficile alors de vérifier qui a provoqué les hostilités. Selon les autorités, les Forces armées centrafricaines (FACA) ont gardé leurs positions et n'ont fait que se défendre. Le directeur général de la presse présidentielle accuse la coalition rebelle de défier les chefs d'Etat de la communauté d'Afrique centrale qui ont appelé à des négociations « sans délai » à Libreville.


Mais la rébellion, elle, affirme qu'une colonne FACA l'a attaquée sur la route entre Kaga Bandoro et Ndélé. D'après son porte-parole, l'alliance Séléka a intercepté et récupéré des véhicules militaires sans grande résistance. Selon plusieurs sources, la plupart des éléments FACA avaient d'ailleurs quitté la ville dès lundi soir. En fin de matinée, Kaga Bandoro était sous contrôle des rebelles, qui ont installé des barrages aux entrées de la ville.

 

 

« Au moment où on observe la trêve, [les FACA] progressent. Donc on ne peut pas rester les bras croisés ».


Colonel Christian Narkoyo  Porte-parole de l'alliance Séléka

 


A peine annoncée, la trêve de Noël n'aura donc pas duré, même si chaque camp se dit prêt au dialogue. Mais à Bangui, le régime est sous tension. Le président François Bozizé a longuement réuni les responsables militaires pour faire le point sur la situation.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 20:39

 

 

 

Ali Bongo à Malabo

 

 

 

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