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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 01:14

 

 

Touad-ra-A-F.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Vendredi, 18 Mars 2011 15:39

Bangui, ce 18 mars 2011. Le gouvernement du Professeur Faustin Archange Touadéra vient de remettre sa démission au président François Bozizé à Bangui. Cette démission intervient 3 jours après la prestation de serment du Président réélu qui entame ainsi un second mandat.

Des sources proches du gouvernement ont confirmé à Radio Ndeke Luka la démission du Premier Ministre centrafricain ainsi que de l’ensemble de son gouvernement conformément à la Constitution et à l’usage. Toutefois, aucune information n’est disponible pour le moment sur la date de la nomination d’un nouveau Premier Ministre et la mise en place d’un nouveau gouvernement.  La constitution de la République Centrafricaine prévoit simplement que « le 1er ministre et son gouvernement doivent démissionner dès la prestation de serment d’un nouveau Chef de l’Etat élu ».

Le mathématicien, professeur d’université, Faustin Touadéra occupait depuis 2004, le poste de Recteur de l’Université de Bangui, où il a introduit le système "Licence, Master, Doctorat" (LMD). Il a remplacé au poste dans les fonctions de Premier Ministre, le 23 janvier 2008,  Elie Doté, contraint à la démission, suite à une motion de censure déposée par les députés de sa propre majorité.

La nomination prochaine d’un Premier Ministre et la formation d’un nouveau gouvernement en Centrafrique interviennent en pleine crise post électorale et en pleine campagne pour le 2nd tour des élections législatives. L’opposition grande absente, a retiré tous ses candidats en guise de protestation.

Regroupée au sein d’une coalition formée par les candidats malheureux à la présidentielle dont l’ancien président Ange Félix Patassé, elle campe toujours sur sa position d’annulation des élections du 23 janvier dernier, remportées dès le 1er tour par François Bozizé avec 64,37% de voix et désormais 27 députés sur 105.

Le dernier député à regagner la majorité présidentielle sous la bannière du parti au pouvoir, Kwa Na Kwa vient de la circonscription électorale de Boganda (sud du pays). Il a été déclaré élu jeudi 17 mars par la CEI, près d’un mois après les résultats provisoires.

 

NDLR : Plusieurs noms circulent déjà à Bangui dans les milieux KNK et proches de Bozizé qui a en effet commencé les consultations mais on parle surtout de Parfait Anicet Mbay, un des derniers des  mohicans des "libérateus" de Bozizé à demeurer encore dans la galaxie. Le nom de Jean Jacques Demafouth est aussi donné pour remplacer le colonel Mahdi Marboua à la tête de l'Inspection Générale d'Etat, l'entourage clanique de Bozizé s'étant fermement opposé au président de la NAP et de l'APRD pour la primature.

 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 01:10

 

 

Bokassa-1er.jpg

 

 

Source : www.toutelatele.com vendredi 18 mars 2011 | 14:07 

À l’heure où le nord du continent africain vit au rythme de révolutions historiques et où le duel Gbagbo/Ouattara secoue la Côte d’Ivoire, Planète pointe ses projecteurs sur la diplomatie française, plus précisément sur la Françafrique.

Jeudi 31 mars, la chaîne découverte proposera une soirée spéciale consacrée à Bokassa, l’« Empereur de Centrafrique ». À partir de 20h40, images d’archives et témoignages inédits plongeront au cœur du système de Bokassa 1er, en prenant comme point de départ son couronnement napoléonien, le 4 décembre 1977.

Le film d’Emmanuel Blanchard retrace les dérives ostentatoires du dictateur, de son apothéose à sa chute. Selon l’auteur, « les fils qui agitent cette marionnette bouffonne et sinistre conduisent directement à l’Élysée, et au Président de la République française, Valery Giscard d’Estaing. Sans son accord, l’événement n’aurait pas eu lieu. Pourtant, la France a non seulement cautionné, mais en partie financé le caprice de Bokassa. Ce dérapage va devenir le symbole absolu des dérives de la politique africaine de la France ».

Après ce premier documentaire, Planète diffusera dès 21h35, le film signé l’ECPAD (l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense), montrant l’intégralité du couronnement de Bokassa. Depuis plus de 30 ans, ce document était classé « diffusion restreinte » par les services de l’État. Au programme, « trente minutes qui retrace le déroulement des festivités, de la cérémonie du couronnement au défilé du lendemain, en passant par le grand dîner offert aux cinq mille invités. Édifiant ».

 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 01:04

 

 

investiture-Boz.jpg

 

 

Centrafrique : Des bus SONATU à la recherche des élèves

Par Fleury Koursany - 17/03/2011

Les bus de la Société Nationale des Transports Urbains ont envahi les différents établissements scolaires à la recherche des élèves devant prendre part aux répétitions.

Le Président de la République qui voulait que cette journée soit aussi grandiose que populaire avait tout mis en œuvre pour que sa prestation de serment puisse être aussi solennelle que possible. Dans la Capitale centrafricaine, des véhicules à bord desquels sont installés des sonos empruntent les différentes artères pour inviter les Centrafricaines et Centrafricains à se rendre massivement ce mardi, 15 mars 2011 au Complexe Sportif Barthélemy Boganda. Un appel qui ne semble pas intéresser les filles et fils du Centrafrique à telle enseigne que les établissements scolaires ont été mis à contribution. Ce lundi, 14 mars 2011, au Lycée Barthélemy Boganda de Bangui, plusieurs élèves qui n’attendaient que des occasions du genre pour «fuir» les cours, ont sauté sur l’occasion en montant dans les bus SONATU à destination du stade 20.000 places.

Sous le mât du drapeau ce lundi 14 mars 2011 au Lycée Barthélemy Boganda, Jean Sylvestre Keteguia, le Proviseur est on ne peut plus clair: les élèves du lycée Barthélemy Boganda doivent prendre part à cette prestation de serment du Chef de l’Etat pour l’honneur de leur établissement. Ornella, une élève de 3ème audit lycée a jugé mieux décliner l’offre en déclarant que je ne sais pas ce qui pourrait bien se passer là-bas. Si ça se pète là-bas, que dirais-je à mes parents? Je suis venue apprendre et s’il n’y a pas cours, je préfère rentrer à la maison au lieu d’aller me balader. Une déclaration partagée par Hermann, lui aussi élève en classe de Terminale D. Pour celui-ci, Cela va de soi. On ne peut pas forcer les gens à aller prendre part à un évènement du genre. Ça devrait être spontané et non forcé. Son de cloche non partagé par les différents responsables des établissements scolaires de la République Centrafricaine qui ont dépêché environ une centaine de leurs élèves ce 15 mars 2011 au Complexe Sportif Barthélemy Boganda pour la prestation de serment du Chef de l’Etat François Bozizé.

 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 01:01

 

 

Issoufou.jpg

 

 

Observateur Paalga Boureima Diallo 17 Mars 2011

Ouf, ça y est ! Après avoir porté pendant plusieurs décennies le qualificatif peu glorieux d'éternel candidat malheureux à la présidentielle, Mahamadou Issoufou tient enfin des deux mains sa chose. Preuve s'il en est, que la persévérance dans le travail, l'effort dans la lutte, paient et ce, presque toujours. Pour sa cinquième candidature à une présidentielle de son pays donc, Mahamadou Issoufou, le chantre de la « renaissance » du Niger a obtenu quelque 1,8 million de voix, soit 57,95 %, a déclaré Gousmane Abdourahamane, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) lors d'une cérémonie à Niamey.

Laissant ainsi l'ex-Premier ministre de Mamadou Tandja, Seini Oumarou, 60 ans, s'incliner avec 1,3 million de voix, soit 42,05 % dans ce duel à qui mobiliserait le mieux, pour des finalistes aux profils et à l'entregent différents. En effet, pendant que l'un, ingénieur des mines de son état et politique par vocation, passait pour un éternel opposant avec tout ce que cela comporte comme heurts et malheurs, l'autre, Seini Oumarou, ancien opérateur économique en faillite et reconverti en politicien professionnel, n'a pas eu trop à se fouler la rate dans cette douillette attente à l'ombre de Tandja, pour hériter des rênes d'un parti-Etat, le MNSD-Nassara

Si donc cette présidentielle est à saluer en ce qu'elle a été unanimement cachetée de sceau de crédibilité et de bonne organisation, en dépit de l'immensité du territoire et de la rareté des moyens financiers dont dispose le Niger, il faut d'abord tirer son chapeau au général Salou Djibo et à ses camarades d'armes pour ce respect scrupuleux de la parole donnée.

Si donc cette présidentielle est à saluer en ce qu'elle a été unanimement cachetée de sceau de crédibilité et de bonne organisation, en dépit de l'immensité du territoire et de la rareté des moyens financiers dont dispose le Niger, il faut d'abord tirer son chapeau au général Salou Djibo et à ses camarades d'armes pour ce respect scrupuleux de la parole donnée.

Et il ne faut aucunement aussi passer sous silence le fair-play qui a prévalu avant, pendant la campagne et après la proclamation provisoire des résultats entre les finalistes. En effet, quelque 48 heures après la proclamation provisoire des résultats ,l'ex- Premier ministre Seini Oumarou, devant une foule de militants, a reconnu sa défaite et a présenté ses sincères félicitations, ainsi que ses voeux de bonne chance et de succès au nouvel élu, pour tout ce qu'il entreprendra de bien pour le Niger.

« J'ai décidé a-t-il poursuivi, de n'ouvrir aucun dossier en contentieux électoral et de ne saisir le Conseil constitutionnel d'aucun recours en annulation, malgré les insuffisances constatées et ce, pour ne pas entraîner notre pays dans une spirale de difficultés interminables ». On croirait entendre un certain Cellou Dalein Diallo, en Guinée, à l'issue des résultats du second tour qui s'était dit avoir été floué de sa victoire et qui pourtant n'a pas jeté ses militants dans la rue pour autant !

Et si Laurent Koudou Gbagbo s'était engagé sur cette même voie, la Côte d'Ivoire ne serait pas ainsi dangereusement reléguée au creux de la vague. Répondant à Seini Oumarou, le prochain magistrat suprême du Niger (il prêtera serment sauf report de dernière minute, le mercredi 6 avril 2011) de saluer ce geste « qui prouve que les adversaires politiques ne sont pas des ennemis » et de s'engager au strict respect des droits de l'homme. Il est des moments décisifs dans la vie d'une nation où il faut savoir aller à l'apaisement, afin de préserver l'intérêt général. Ce qui est loin de compter pour du beurre.

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 02:47

 

 

Mme Zewde Sahle Work et Ban Ki moon

 

 

Source: Service-Unis Nouvelles Nations 15 mars 2011

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a appelé aujourd'hui les pays d'Afrique centrale à ratifier dès que possible une convention régionale réduction des armes légères et armes de petit calibre, en promettant le soutien des Nations Unies pour la mesure à la promotion de la paix et la stabilité.

«Je vous exhorte à mettre un terme à la violence armée, de fermer le commerce transfrontalier d'armes illicites, et de lutter contre le pillage et le trafic de matières premières", a déclaré la 32e réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies sur la sécurité Questions en Afrique centrale, qui aura lieu à Sao Tomé.

Dans un message lu par le chef par intérim du personnel de l'Office des Nations Unies pour l'Afrique centrale, Bruno Mpondo-Epo, M. Ban a salué la tenue d'élections présidentielles et législatives en République centrafricaine (RCA) en Janvier et les élections législatives au Tchad en Février, appelant les autres pays de la région où les sondages sont dus à cette année pour s'assurer qu'elles se déroulent dans un climat de paix et de sécurité.

Mais il a regretté que malgré les progrès réalisés ces derniers mois, la violence armée a continué à prolonger un climat d'insécurité dans certaines parties de la région.

«A cet égard je condamne une fois de plus les viols et assassiner des civils - femmes, hommes et enfants - en particulier dans la région du Kivu de la République démocratique du Congo (RDC) et la région est de la RCA, dit-il.

M. Ban a également exprimé sa préoccupation devant les actes de piraterie au large des côtes du Cameroun et la Guinée équatoriale.

 

NDLR : Gravement induit en erreur par les rapports mensongers de Mme Zewde, Ban-Ki moon cntinue de se tromper lourdement sur les élections en République centrafricaine du 23 janvier dernier qui n'ont été qu'une grossière mascarade ayant permis à Bozizé de réaliser un hold-up électoral. Alors que tout le monde sait que Bozizé a été mal élu, c'est l'envoi d'un message de félicitation par Ban-Ki moon qui lui a fait croire que son élection frauduleuse était validée par les Nations Unies. L'ONU a donc pris la lourde responsabilité de se ranger derrière un dictateur sanguinaire et impopulaire qui opprime son peuple. La tenue d'élections en Centrafrique a débouché non pas sur une  situation d'apaisement mais plutôt sur une grave crise postélectorale qui réserve des lendemains incertains dans ce pays.      

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 02:07

 

 

mouammar-kadhafi-en-juin-2009-a-rome-

 

 

L'ONU autorise le recours à la force contre la Libye

NEW YORK (Nations unies) - AFP / 18 mars 2011 00h21 - Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi soir en faveur d'un recours à la force en Libye contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes dans ce pays.

La résolution autorise "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne.

Le texte a été adopté par 10 voix sur les 15 membres du Conseil de sécurité. La Chine et la Russie se sont abstenues mais n'ont pas utilisé leur veto pour bloquer le texte. L'Allemagne, le Brésil et l'Inde se sont aussi abstenus.

Alors que Mouammar Kadhafi a annoncé un assaut contre la ville de Benghazi, fief des rebelles, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a averti qu'il n'y avait plus beaucoup de temps pour intervenir. "C'est peut-être une question d'heures", a-t-il lancé avant le vote.

La France avait auparavant annoncé des frappes aériennes après l'adoption de la résolution.

"La France appelle solennellement tous les membres du Conseil de sécurité à soutenir cette initiative et à adopter cette résolution. Si ce mandat est voté, elle est prête à agir avec les Etats membres, notamment arabes", a souligné M. Juppé.

"Nous n'avons plus beaucoup de temps. C'est une question de jours. C'est peut-être une question d'heures. Chaque jour, chaque heure qui passe resserre l'étau des forces de la répression autour des populations civiles", a-t-il ajouté.

"Chaque jour, chaque heure qui passe alourdit le poids de la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Prenons garde d'arriver trop tard. Ce sera l'honneur du Conseil de sécurité d'avoir fait prévaloir en Libye la loi sur la force, la démocratie sur la dictature, la liberté sur l'oppression", a-t-il conclu.

Après le vote, l'ambassadeur britannique à l'ONU, Mark Lyall Grant, a souligné que la Grande-Bretagne était "prête à prendre ses responsabilités pour mettre fin aux violences et protéger les civils".

Susan Rice, ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, a expliqué que les Etats-Unis "se tenaient du côté du peuple libyen et leur aspiration aux droits de l'homme". "Le Conseil de sécurité a répondu à l'appel à l'aide du peuple libyen. Ce vote est une réponse puissante à un besoin urgent sur le terrain", a-t-elle dit.

Dans le camp de ceux qui se sont abstenus, Peter Wittig, ambassadeur d'Allemagne, a souligné que son pays "voyait de grands risques" dans l'usage de la force armée. "La possibilité de pertes en vies humaines à grande échelle ne doit pas être sous-estimée", a-t-il dit. Il a indiqué que son pays ne prendrait pas part aux opérations militaires contre la Libye.

Maria Luiza Ribeiro Viotti, ambassadrice du Brésil, a expliqué que son pays "n'était pas convaincu du fait que l'usage de la force conduira à la fin de la violence". "Cela pourrait causer plus de mal que de bien pour le peuple libyen", a-t-elle dit.

L'ambassadeur de Russie, Vitali Tchourkine, a estimé que "la passion pour l'usage de la force a prévalu. C'est très regrettable". Il a rappelé que son pays avait proposé une résolution appelant à un cessez-le-feu.

 

Tirs de joie à Benghazi peu après l'adoption de la résolution de l'ONU

BENGHAZI (Libye) - AFP / 18 mars 2011 00h02- Des tirs de joie ont retenti dans la nuit de jeudi à vendredi à Benghazi, fief des insurgés en Libye, peu après l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU approuvant le recours à la force contre le régime libyen, selon des journalistes de l'AFP.

Plusieurs centaines de jeunes étaient rassemblés devant le siège du Conseil national de transition, l'instance dirigeante mise en place par les insurgés, et brandissaient les drapeaux de la monarchie en vigueur avant la prise du pouvoir par le colonel Mouammar Kadhafi en 1969.

La foule brandissait des pancartes à l'adresse de Kadhafi sur lesquelles on pouvait lire "Benghazi ne t'aime pas". De nombreuses voitures klaxonnaient.

Plusieurs centaines de Libyens étaient rassemblés sur la place devant le siège du Conseil national de transition pour célébrer l'événement.

"J'ai vu l'annonce du vote sur Al Jazira, c'est le plus beau jour de ma vie, tous les citoyens sont heureux", a dit à l'AFP Marij Bourahim, 42 ans, qui travaille pour la principale compagnie pétrolière libyenne.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye.

La résolution adoptée par le Conseil autorise "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne.

Une révolte sans précédent contre le régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, a éclaté à la mi-février dans le pays.

Après avoir repris plusieurs villes de l'Est aux insurgés ces derniers jours, les forces loyales au colonel Kadhafi sont "aux portes" de Benghazi, avait indiqué plus tôt la télévision officielle.

(©)

 

Vote de l'ONU: Tripoli dénonce une résolution qui "menace son unité"

TRIPOLI - AFP / 18 mars 2011 00h43 - La Libye a estimé que la résolution de l'ONU adoptée jeudi soir menaçait son unité et constituait un "appel aux Libyens à s'entretuer", a déclaré à l'AFP le vice-ministre des Affaires étrangères Khaled Kaïm.

"Cette résolution traduit une attitude agressive de la communauté internationale, qui menace l'unité de la Libye et sa stabilité", a déclaré M. Kaïm peu après le vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution approuvant le recours à la force contre les troupes du colonel Mouammar Kadhafi.

Le responsable libyen a dénoncé un "complot" de la communauté internationale et "une volonté de pays comme la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, de diviser le pays". Selon lui, la résolution est un "appel aux Libyens à s'entretuer".

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye.

Le texte a été adopté par 10 voix sur les 15 membres du Conseil de sécurité. La Chine et la Russie se sont abstenues mais n'ont pas utilisé leur veto pour bloquer le texte.

La résolution adoptée par le Conseil autorise "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne.

Une révolte sans précédent contre le régime de Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, a éclaté à la mi-février dans le pays.

Après avoir repris plusieurs villes de l'Est aux insurgés ces derniers jours, les forces loyales au colonel Kadhafi sont "aux portes" de Benghazi, avait indiqué plus tôt la télévision officielle.

Dans un message sonore adressé aux habitants de Benghazi et retransmis par la télévision libyenne, le colonel Kadhafi a annoncé jeudi une offensive "dès ce soir" contre Benghazi, fief des insurgés.

"La décision a été prise. Préparez-vous, nous arrivons dès ce soir", a déclaré le leader libyen. "Il faut en finir avec cette mascarade", a-t-il dit.

(©)

 

Tripoli se dit prêt à un cessez-le-feu mais veut discuter sa mise en oeuvre

TRIPOLI - AFP / 18 mars 2011 01h17- La Libye a affirmé jeudi soir qu'elle était prête pour un cessez-le-feu contre l'insurrection, mais a demandé de discuter auparavant des détails de sa mise en oeuvre, a déclaré le vice-ministre aux Affaires étrangères Khaled Kaaim, lors d'une conférence de presse à Tripoli.

"Nous sommes prêts pour cette décision (de cessez-le-feu) mais nous avons besoin d'un interlocuteur bien précis pour discuter de sa mise en oeuvre", a déclaré M. Kaaim peu après le vote d'une résolution par le conseil de sécurité de l'ONU autorisant "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils et imposer un cessez-le-feu à l'armée libyenne.

"Nous avons discuté la nuit dernière avec l'émissaire de l'ONU (pour la Libye, le Jordanien Abdul Ilah Khatib) et nous avons posé des questions légitimes sur l'application d'un cessez-le-feu", a-t-il ajouté.

M. Kaaim a indiqué que son pays allait "réagir positivement à la résolution de l'ONU et nous allons prouver cette volonté en garantissant une protection aux civils", a-t-il dit.

(©)

 

Libye/zone d'exclusion: le Canada va envoyer six avions de chasse

MONTREAL - AFP / 18 mars 2011 01h35 - Le Canada va envoyer en Libye six avions de chasse CF-18 afin de participer à la mise en oeuvre de la résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU prévoyant la création d'une zone d'exclusion aérienne et autorisant le recours à la force, rapportent jeudi des médias canadiens.

"Le gouvernement canadien a pris la décision tard aujourd'hui d'envoyer six avions de chasse CF-18 afin de joindre les Américains, les Britanniques et les Français, et les autres pays qui vont participer à l'imposition de la zone d'exclusion aérienne", indique la télévision CTV, première chaîne privée du pays, sur son site internet.

L'envoi de ces appareils -- équivalents canadiens des F-18 américains -- prendra au minimum 24 heures, a précisé de son côté la télévision publique CBC, soulignant que la base aérienne où ils seront hébergés n'est pas encore connue.

De sources proches du gouvernement, on a indiqué à l'AFP que le Premier ministre Stephen Harper s'exprimerait sur le sujet dans la soirée.

Une réunion des représentants des 28 pays membres de l'Otan est prévue vendredi, selon un diplomate de l'Otan.

(©)

 

Libye: Obama appelle Sarkozy et Cameron pour coordonner une stratégie

WASHINGTON - AFP / 18 mars 2011 02h55 - Le président américain Barack Obama a appelé jeudi soir le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron pour coordonner une stratégie sur la Libye après la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant un recours à la force contre les forces de Mouammar Kadhafi.

Dans un communiqué, la présidence américaine indique que "les dirigeants se sont mis d'accord sur le fait que la Libye doit se conformer immédiatement aux termes de la résolution et sur le fait que la violence contre la population civile doit cesser".

"Les dirigeants se sont mis d'accord sur une étroite coordination sur les prochaines étapes et sur le fait de continuer à travailler avec les Arabes et les autres partenaires internationaux pour s'assurer de l'application des résolutions du Conseil de sécurité sur la Libye", ajoute le texte.

A Paris, la présidence française a indiqué dans un bref communiqué que MM. Sarkozy et Obama "se sont entretenus cette nuit de la mise en oeuvre de la résolution 1973 adoptée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies".

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi soir en faveur d'un recours à la force contre les troupes du colonel Kadhafi, ouvrant la voie à des frappes aériennes en Libye.

 

Libye : les scénarios d'une intervention militaire

Le Figaro 18 mars 2011

Du simple brouillage des systèmes radars libyens au bombardement du bunker de Kadhafi, différents degrés sont envisageables.

La France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et leurs alliés arabes devront choisir entre plusieurs scénarios pour leur opération militaire décidée contre la Libye. Brandie à la tribune de l'ONU par les diplomates, la «zone d'exclusion aérienne» semblait davantage destinée à éviter un veto russe ou chinois, en dissimulant, sous un vocable acceptable par tous, la réalité d'une intervention militaire.

En Bosnie, où elle fut imposée au début des années 1990 pour empêcher les Serbes de bombarder les populations civiles, elle n'a pas empêché le massacre de Srebrenica. En Irak, elle fut maintenue pendant douze ans sans infléchir d'un pouce la politique de Saddam Hussein. De toute façon, le temps d'imposer une «no fly zone» au-dessus de la Libye, les troupes de Kadhafi auront probablement déjà repris le contrôle des dernières zones rebelles.

Plus sérieusement, et parce que le projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU promet de protéger les civils «par tous les moyens», les alliés pourraient décider de lancer, dans les heures suivant ce vote, des frappes ciblées contre des intérêts stratégiques libyens. Des raids visant à détruire la défense antiaérienne de la Libye, les centres de commandement et les aéroports, afin de clouer les avions au sol.

 La route de Rommel 

 Parallèlement, une guerre électronique pourrait être déclenchée pour neutraliser les systèmes radars libyens. Dans cette configuration, la France pourrait participer en faisant décoller ses chasseurs de la base aérienne de Solenzara, en Corse. Mais également en envoyant des avions radars Awacs. Une telle action militaire constituerait un signal fort, dont certains espèrent qu'il pourrait avoir un effet psychologique et provoquer une débandade dans l'entourage du Guide libyen. Mais rien n'est moins sûr.

Si le but de l'intervention est de faire tomber le régime, comme le suggèrent certains diplomates, les alliés pourraient également décider de s'attaquer aux chars et à l'infanterie libyenne en frappant dans le désert, le long de la route jadis empruntée par la 8e armée britannique et par le général allemand Rommel. «Un acte particulièrement intense, politiquement et militairement», prévient un officier général. Et qui risque en outre de ne pas suffire.

S'il s'attend à des frappes aériennes, le colonel Kadhafi ne manquera pas de disperser ses forces au sol, comme le fit Saddam Hussein en mars 2003. Il sera difficile alors d'éviter des dégâts collatéraux sur les populations. Comme le rappelle un officier général, «on ne gagne jamais une guerre uniquement avec l'aviation. Pour détruire une armée de terre, il faut aller au carton.» Or, le projet de résolution exclut «une force d'occupation terrestre».

Bien qu'affaibli, le colonel Kadhafi pourrait encore compter sur la fidélité de 10.000 à 12.000 soldats. Sans oublier des mercenaires africains, des missiles sol-air, de nombreux tanks et pièces d'artillerie.

Dernière option, attaquer directement le centre de gravité du régime, Kadhafi lui-même, en bombardant son bunker ou les abris dans lesquels il est susceptible de se cacher. En 1986, les frappes aériennes lancées par Ronald Reagan contre sa résidence l'avaient manqué de peu. Depuis, les moyens de détection, notamment satellitaires, mais aussi de frappe, se sont beaucoup modernisés, rendant théoriquement une telle opération faisable. Mais, en 2003, les premiers bombardements aériens de l'armée américaine lancés contre Bagdad avaient eu pour but de liquider Saddam Hussein. Ce fut un échec.

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:55

 

 

Jean-Bertrand-Aristide.jpg

 

JOHANNESBURG - AFP / 17 mars 2011 22h27- L'avion privé qui devait ramener chez lui l'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide s'est envolé jeudi soir de l'aéroport de Lanseria, près de Johannesburg, mettant fin à sept ans d'exil de l'ancien prêtre en Afrique du Sud, a constaté un correspondant de l'AFP.

L'avion, un jet de 15 places immatriculé ZS-ZBB, a décollé à 23h14 (21h14 GMT).

M. Aristide s'était dit "ravi de rentrer" en Haïti avant de monter à bord, accompagné notamment de son épouse Mildred, de ses deux filles et de l'acteur Danny Glover (La Couleur pourpre, L'Arme fatale), venu lui apporter son soutien.

"Le grand jour est arrivé. Le moment de dire au revoir avant de rentrer chez soi", a déclaré devant des journalistes M. Aristide, docteur en langues africaines de l'Université d'Afrique du Sud (Unisa), qui s'exprimait en zoulou.

Jean-Bertrand Aristide, 57 ans, avait été évincé du pouvoir en février 2004 sous la pression conjuguée d'une insurrection armée, des Etats-Unis et de la France, et vivait depuis en Afrique du Sud.

Ancien prêtre se réclamant de la "théologie de la libération", il reste très populaire auprès des plus humbles grâce à un discours populiste, même s'il a par deux fois été chassé de la présidence haïtienne.

Washington et Paris l'avaient exhorté à différer son retour pour ne pas perturber le second tour de l'élection présidentielle de dimanche en Haïti.

 

 

HAITI : POLÉMIQUES SUR LE PRÉSUMÉ RETOUR DE L’ANCIEN PRÉSIDENT ARISTIDE

(MISNA) 16Mars 2011 - 19:14 

L’Afrique du Sud est prête à aider l’ancien président de Haïti, Jean-Bertrand Aristide, à rentrer dans son pays, précisant que les États-Unis devront directement présenter leurs objections au gouvernement haïtien, a déclaré le ministre adjoint sud-africain des Affaires étrangères, Marius Fransman, alors que se multiplient les rumeurs concernant l’éventuel retour  au pays de l’ex-chef de l’État avant le ballottage de la présidentielle de dimanche prochain.

De son côté, tout en assurant que M Aristide a le droit de revenir en Haïti, le Département d’État américain a conseillé à l’ancien président de le faire après la tenue des élections afin d’éviter de contribuer à générer des tensions.

Cependant, selon les propos de l’avocat de M Aristide, Me Ira Kurzban, rapportés par le quotidien Le Nouvelliste, le retour de l’ancien président n’aurait rien à voir avec le scrutin, sa seule intention consistant à travailler en Haïti dans le domaine de l’éducation.

Élu en février 1991, l’ancien prêtre des bidonvilles a été destitué peu après par un putsch et contraint à un premier exil aux États-Unis, avant de revenir au pouvoir en 1994 et d’être réélu en 2001. À la suite de maintes accusations de dérives autoritaires et de corruption, M Aristide a été à nouveau destitué en 2004 par une intervention armée franco-américaine et contraint à un second exil au Centrafrique, puis en Jamaïque et enfin en Afrique du Sud.

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:35

 

 

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Radio Ndéké Luka Jeudi, 17 Mars 2011 17:35

L’ancien président centrafricain, Ange Félix Patassé a démenti personnellement les rumeurs faisant état de son décès. Il se dit debout sur ses deux pieds. Il l’a dit lors d’une interview accordée à Radio Ndeke Luka, le 16 mars 2011.

Ange Félix Patassé, entouré de ses proches a formellement démenti ces rumeurs qui courent depuis 48 heures en Centrafrique et dans le monde. L’ancien président a affirmé qu’il souffrait effectivement  de la fièvre typhoïde et du diabète. Aujourd’hui,  il se retrouve à la maison en pleine santé.

« Je suis investi de la plus grande santé à travers la petite période de flottement due à la fièvre typhoïde que j’avais négligé. J’ai été aussi diabétique. J’ai eu ce malaise et j’ai été conduit rapidement à la clinique Chouaib pour des soins et je me retrouve actuellement à la maison », a affirmé celui qui se fait désormais appelé Petit Frère de Jésus Christ de Nazareth.

Pour Ange Félix Patassé, c’est sa survie qui aurait dû être annoncée plutôt que d’annoncer sa mort. « Hier j’ai appris qu’on a annoncé ma mort (rire), mais qui a eu à annoncer cela ? » se demande -t-il. Il poursuit que « celui qui a annoncé cela s’est trompé, je crois qu’il devrait annoncer ma survie et pour une longue vie. Je suis debout sous l’onction du Saint Esprit ! » S’exclame -t-il, « et c’est ce que je voudrais dire sur la radio chérie des centrafricains Ndeke Luka ».

Au sujet de l’avenir et de la crédibilité du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections de 2011 (FARE 2011) au lendemain de l’investiture de François Bozizé, Ange Félix Patassé pense que cette investiture, est nulle et de nul effet. « Le problème d’investiture de Bozizé, nous verrons, mais pour le moment je dis que cette investiture est nulle et de nul effet, parce que mon Dieu n’est pas un dieu menteur », conclut-il.

Ange Félix Patassé, 2e après François Bozizé à la présidentielle du 23 janvier 2011 était hospitalisé à la clinique CHOUAIB à Bangui le samedi 5 mars où il a passé 4 jours. Il compte lutter aux côtés de l’opposition pour obtenir l’annulation des élections (présidentielle et législatives) du 23 janvier dernier en Centrafrique.

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:28

 

 

urne

 

 

AFRICAN UNION UNION AFRICAINE

UNIÃO AFRICANA

 

PALAIS DES CONGRES COTONOU – BENIN

CONTACT : 96 11 60 46

DECLARATION PRELIMINAIRE

15 MARS 2011

DECLARATION FINALE

Sur invitation de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) du Bénin, le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), S.E.M Jean Ping a dépêché une mission d’observation internationale d’une vingtaine de membres, ressortissants de 12 nationalités, à l’élection présidentielle du Bénin du 13 mars 2011.

La Mission d’observation de l’UA, dirigée par S.E.M Nagoum YAMASSOUM, Ancien Premier Ministre de la République du Tchad, et composée de Parlementaires panafricains, de Responsables d’institutions électorales et de membres de la Société civile, est arrivée à Cotonou le 02 mars 2011. Elle a été précédée d’une équipe préparatoire en vue de prendre les mesures logistiques nécessaires.

La Mission avait pour mandat l’observation du processus électoral en cours au Bénin conformément aux directives de l’Union Africaine pour les missions d’observations et de suivi des Elections. La Mission a pris connaissance de la Constitution et du Cadre juridique des élections.

Au cours de son séjour, la Mission a mené des activités pré-électorales et électorales qui lui ont permis de faire des recommandations pour l’amélioration de l’organisation des scrutins à venir.

1- Les activités pré-électorales

Les jours qui ont suivi son arrivée, la Mission a eu des entretiens avec les autorités politiques, administratives, certains candidats ou leurs représentants, les responsables de la CENA, le PNUD, les médias et les organisations de la société civile.

La Mission a également échangé avec d’autres missions d’observation ainsi qu’avec certains chefs de missions diplomatiques accréditées au Bénin.

2- Les activités électorales

La Mission d’observation de l’Union Africaine a couvert l’ensemble du territoire en déployant douze équipes.

Ces équipes ont visité environ 200.bureaux de vote. Elles y ont observé les opérations électorales, notamment l’ouverture, la clôture des bureaux de vote ainsi que le dépouillement du scrutin. Il ressort de ces visites dans les bureaux de votes des aspects positifs et des insuffisances.

Dans l’ensemble il a été constaté ce qui suit :

Les aspects positifs:

- le bulletin unique

- l'existence de la liste électorale permanente informatisée avec photo des électeurs

- l’existence de la carte biométrique

- le respect du secret de vote

- l’absence d’intimidation des électeurs

- la présence des représentants de la Cour Constitutionnelle dans les bureaux de vote

- la forte affluence des électeurs

- la présence des observateurs nationaux et internationaux

- vote dans le calme

- bonne maitrise des opérations de vote par les membres des bureaux de vote

- l’installation des bureaux de vote dans les lieux publics

- la disponibilité du matériel électoral en quantité et qualité

- discrétion des forces de l’ordre

b) les insuffisances

- déroulement du scrutin en plein air

- ventilation tardive du matériel électoral

- l’absence de la majorité des représentants des candidats dans les bureaux de vote

- ouverture tardive des bureaux de vote

- l’arrivée tardive des registres de votes par procuration et par dérogation

- vote sans carte d’électeurs (avec des récépissés)

Malgré les insuffisances relevées ci-dessus, la Mission d’observation de l’Union Africaine estime que l’élection présidentielle du 13 mars 2011 s’est déroulée dans la paix, la sécurité et la régularité.

Cependant, dans un souci d’amélioration continue du processus électoral au Bénin, la mission fait les recommandations suivantes aux différents acteurs de ce processus:

- Prendre des dispositions pour donner des cartes électorales à ceux qui disposent des récépissés

- Prévoir une révision de la liste électorale afin de prendre en compte les citoyens en âge de voter qui n’ont pas pu l’être pour l’élection présidentielle

- Former et sensibilisation des représentants des candidats dans les bureaux de vote sur leur rôle de contrôle

- Prévoir l’identification des membres des bureaux de vote

- Inviter les candidats à utiliser les voies de justice pour régler tout éventuel contentieux électoral

- Inciter les acteurs du processus électoral à réfléchir sur l’instauration d’une CENA permanente.

La Mission de l’Union Africaine remercie les Autorités béninoises pour les dispositions prises qui ont facilité son travail.

La mission félicite tous les acteurs du processus électoral pour le travail abattu ainsi que l’ensemble du peuple béninois pour son esprit de tolérance et sa mobilisation, gages d’un enracinement durable de la démocratie au Bénin.

 

Fait à Cotonou, le 15 mars 2011

 

Le Chef de la Mission

S E M Nagoum YAMASSOUM

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 02:41

 

 

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C’est un secret de polichinelle que les dernières élections groupées centrafricaines du 23 janvier 2011 dont s’est prévalu Bozizé pour  organiser sa cérémonie d’investiture du mardi  15 mars n’ont été ni transparentes ni crédibles, c’est le moins qu’on puisse dire. Plusieurs rapports de différentes missions d’observation internationale, en particulier celui de l’OIF publié par l’ex-président burundais Pierre Buyoya, ont relevé et signalé d’innombrables irrégularités et dysfonctionnements de toutes sortes dus à l’incompétence et à la partialité de la commission électorale du nullissime faux pasteur Joseph Binguimalé, dont la somme ne pouvait pas sérieusement autoriser la validation de ce double scrutin dont l’opposition a bien raison d’exiger purement et simplement l’annulation.

Le refus de l’UE que les ambassadeurs de ses pays membres assistent à la cérémonie d’investiture de Bozizé, est très lourd de signification et doit être soulignée à sa juste valeur. Selon nos informations, Bruxelles est en effet en possession d’un accablant rapport relativement complet et précis - dont Bozizé est bien informé du contenu - et portant sur les opérations électorales sur l’ensemble du territoire centrafricain et mettant en évidence l’ampleur des fraudes et pointant toutes les graves irrégularités qui l’empêchent de reconnaître et valider ces élections que l’UE a contribué à financer en grande partie, comme étant transparentes et crédibles.

Après la publication des résultats provisoires de la présidentielle et pendant qu’on attendait que la Cour constitutionnelle de Bangui puisse se prononcer définitivement sur les recours introduits par certains candidats à la présidentielle, la presse a fait état de la non prise en compte par la commission électorale des résultats de 1262 bureaux de vote, situation qui aurait dû au moins intriguer ladite Cour. Finalement il n’en sera rien jusqu’au bout. Or ce couac est très grave de conséquence car on sait aujourd’hui que près de 27 %  soit environ plus de 400.000 voix des électeurs de l’Ouham-Pendé comme par hasard, ont été passées à la trappe, et pour cause. Pour d’évidentes raisons de politique de terre brûlée systématiquement pratiquée par le pouvoir en place à l’encontre de cette région, les citoyens électeurs de cette préfecture martyre ne portent nullement Bozizé dans leur cœur et l’intéressé le sait.

Un autre exemple très flagrant d’anomalie et de fraude inadmissible qui crève les yeux, est celui des résultats des législatives dans le 4ème arrondissement de Bangui où Me Nicolas Tiangaye affrontait le candidat président François Bozizé. Sans tripatouillage de la part du candidat Bozizé des résultats issus du dépouillement de tous les bureaux de vote au soir du jour du vote qui donnaient les deux concurrents au coude à coude, il est totalement impensable et exclu que Bozizé soit élu dès le premier tour comme on l’a prétendu.

Ce cas est tellement limpide qu’il jette d’office et évidemment une grave suspicion sur la crédibilité de l’ensemble du processus électoral. Bruxelles qui exige donc de solides explications au pouvoir de Bozizé, avait déjà clairement et sans détour, pointé ces bizarreries aux deux chargés d’affaires centrafricains de Paris et Bruxelles qui avaient été reçus fin février dernier dans la capitale européenne.  

La Cour constitutionnelle qui a prétendu que c’est après l’investiture de Bozizé qu’elle videra le contentieux des élections législatives, est attendue au tournant, notamment par l’Union Européenne. Elle joue effectivement sa crédibilité sur en particulier le verdict qu’elle rendra sur la requête du candidat Nicolas Tiangaye au sujet de la prétendue victoire dès le premier tour du candidat François Bozizé dans le 4ème arrondissement de Bangui. Si elle confirme cette supercherie pour faire plaisir à Bozizé comme cela semble avoir été le cas, elle aura définitivement achevé de se discréditer.

Comme Centrafrique-Presse l’a déjà écrit dans l’une de ses précédentes parutions, le régime de Bozizé réunit donc dorénavant toutes les conditions pour que l’UE ouvre un dialogue politique avec ce régime comme le prévoit l’article 96 de l’Accord de Cotonou, afin de sanctionner les violations répétées de ses dispositions s’agissant du déficit démocratique, consacrées notamment par les fraudes aux élections, c’est le cas de Bozizé et son KNK ; du non-respect des droits de l’homme, de la Constitution, de la mauvaise gouvernance des affaires de l’Etat ; c’est encore le cas du régime de Bozizé.

Au lendemain du putsch du 15 mars 2003, la RCA s’est retrouvée dans ce cas de figure mais en raison du soutien de la France au pouvoir issu du coup d’Etat,  très rapidement la coopération pleine et entière a repris entre l’UE et Bangui. A présent, beaucoup d’eau a coulé sous le pont et les données ne sont plus celles de 2003. Les soudards et dictateurs sanguinaires comme Bozizé ne sont plus regardés aujourd’hui à travers les mêmes prismes.Bozizé a-t-il les moyens de faire le malin longtemps et résister à l'UE ? Les prochains nous le diront.

 

Rédaction C.A.P

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