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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 02:49




Bozizé et à ses côtés son argentier, le fameux
ministre des mines Sylvain Ndoutingai,


Bozizé aurait commandé un Falcon 900

Selon une information dont notre confrère de la Lettre du Continent n°569 du 23 juillet 2009 sous le titre « Bozizé guette son Falcon 900 », un missi dominici sénégalais aurait commandé un Falcon 900 pour Bozizé mais jusqu’ici, celui n’en a pas encore vu le nez. Les Centrafricains doivent s’inquiéter de cette information car Bozizé est habitué à de telles magouilles financières qu’avec lui, ils doivent s’attendre à tout. S’il est passe d’acquérir encore un Falcon 900 après le fameux Hercules C 130 actuellement en réparation au Portugal, il y a vraiment se demander sur l’origine des milliards avec lesquels il veut acheter le Falcon 900. On sait que c’est le trésor national qu’il a saigné et continue de le faire pour faire enfin voler le Hercules C 130 mais avec quel argent compte-t-il payer le Falcon 900 dont parle notre confrère ?

L’uranium de Bakouma, Bozizé, Ndoutingai, Richard Ondoko et AREVA

Toujours selon notre confrère, une mission d’AREVA flanquée du conseiller spécial rwandais de Bozizé, Fabien Singaye et l’homme d’affaire franco-belge George Forrest, aurait séjourné en Centrafrique du 8 au 11 juillet dernier et aurait été reçue par Bozizé. Elle aurait négocié avec ce dernier le problème des permis périphériques du principal gisement d’uranium de Bakouma, attribués entre temps par Sylvain Ndoutingai  et Bozizé à Uranio AG de leurs amis Richard Ondoko et le fameux Saifee Durbar.

En clair, Bozizé et Ndoutingai et Richard Ondoko ont certainement négocié avec AREVA au prix fort, ces permis de la périphérie de Bakouma dont on peut être sûr que le trésor national n’en verra nullement la couleur. C’est ni plus ni moins que du gangstérisme d’Etat. Comment peut-t-on admettre que ces bandits puissent morceler une portion du territoire national qui renferme des ressources naturelles aussi recherchées que l’uranium et céder cela à titre onéreux à leur seul et unique profit personnel ! Qu’attendent les partis politiques, les syndicats et les députés centrafricains, pour interpeler le gouvernement sur ce banditisme d’Etat ?

Par ailleurs, il y a lieu de s’interroger sur les étranges méthodes d’AREVA qui au lieu de les rejeter, encouragent et renforcent objectivement la cupidité et le sens de la prédation financière de Bozizé  Ndoutingai et Ondoko, avec la complicité et contribution du fameux conseiller rwandais Fabien Singaye ainsi que George Forrest.

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 01:34



 

NDLR Centrafrique-Presse : Nous proposons ci-dessous un remarquable article publié en Anglais par Martin ZIGUELE dans la revue du John F. Kennedy School of Governement, le " Harvard Africa Policy Journal" dans son volume 5,2008-2009 du 28 mai 2009.
 

En prenant l’initiative d’une telle publication dans une aussi prestigieuse revue, on peut le dire sans crainte de se tromper que l’ancien Premier Ministre de la République centrafricaine et désormais candidat du Mouvement de Libération du peuple Centrafricain (MLPC) à la prochaine élection présidentielle, a innové et mis ainsi la barre à un niveau assez haut. Cela ne peut qu’honorer l’auteur dont l’initiative tranche avec la médiocrité ambiante en République centrafricaine, notamment de la part de ses prédécesseurs et autres candidats au fauteuil présidentiel, il faut bien le reconnaître. Il s’agit, par le contenu de l’article, d’un effort louable de projection intellectuelle et prévisionnelle dans l’avenir économique de la République centrafricaine, compte tenu de ses atouts majeurs à savoir notamment, son immense potentiel de ressources naturelles, pour ne citer que celles-là.


En effet, l’incapacité des dirigeants actuels du pays - Bozizé et sa clique de quasi analphabètes en armes qui tuent, terrorisent et pillent le pays en s’illustrant par une si mal gouvernance – à planifier, prévoir ou programmer quoi que ce soit pour les générations à venir, constitue un gros et réel handicap qui compromet sérieusement l’évolution de la RCA.


Un exemple : les négociations autour du projet d’exploitation de l’uranium de Bakouma menées par l’équipe du tristement célèbre ministre des mines de Bozizé, Sylvain Ndoutingai, n’ont essentiellement porté que sur les dessous de table et autres royalties pour lesquels celui-ci et Bozizé se pourléchaient les babines mais nullement sur la nécessité de prévoir ne serait-ce que la réalisation d’une ligne de chemin de fer de Bakouma à un littoral, (Douala par exemple) ou un accès portuaire quelconque.


Sans avoir préalablement lu la convention qu’ils ont signée avec AREVA, dont certaines clauses sont certainement et malheureusement restées confidentielles, on peut affirmer que rien n’est prévu pour développer la région de Bakouma ni toutes celles qui seront traversées par l’acheminement du minerai d’uranium, sans parler des énormes et inévitables problèmes d’irradiation des habitants qui vivent à proximité des chantiers.


Voilà un brillant article qui donne tout son sens au combat que mène Martin Ziguélé pour une bonne gestion transparente et moderne des affaires de la RCA ainsi que pour une mise en valeur et une exploitation profitable aux Centrafricains des énormes richesses naturelles du sol et du sous-sol de leur pays, pour le plus grand bien être de leur progéniture et les générations futures.
 



 ****************************************************************************

 




Située au cœur du continent africain et entièrement enclavée, la République Centrafricaine avec 623.000 km2 de superficie partage ses frontières avec cinq pays, notamment au nord le Tchad sur 1.197 km, à l’est le Soudan sur 1.165 kms, dans son flanc sud  le Congo sur 467 kms  et la République Démocratique du Congo sur 1090 kms , et enfin à l’ouest le Cameroun sur plus de 600 kms, et dont le port de Douala constitue l’accès le plus proche à la mer. 
       

Ancienne colonie française sous le nom de « Territoire de l’Oubangui Chari », la République Centrafricaine est proclamée le 1er décembre 1958 sous l’impulsion de l’Abbé Barthélemy BOGANDA, député Oubanguien au Parlement français, décédé le 29 août 1959 dans un accident d’avion moins d’une année avant l’indépendance formelle du pays proclamée le 13 août 1960.

 

Membre du club peu envié des Pays les Moins Avancés, et classé au 171ème rang mondial sur 177 pays à l’Indice de Développement Humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), ce territoire plus grand que la France est quasiment sous peuplé car avec environ 4 millions d’habitants il n’a qu’une densité de 6,8 habitants au km2.
 

La population centrafricaine est aujourd’hui très pauvre : l’incidence de la pauvreté y est de 67% en 2006, c’est à dire que 67 % de la population  vit avec moins d’un dollar par jour, soit 72% de la population en milieu rural et 60 % en milieu urbain. Le PIB par tête d’habitant est de 401,5 USD en 2007, selon les estimations du PNUD.
 

Paradoxalement à l’extrême pauvreté des ses habitants, le pays regorge d’inestimables richesses minières (diamant, or, uranium et indices de pétrole et de fer), d’immenses potentialités agricoles (15 millions d’hectares de terres arables, soit près de 4 hectares disponibles par habitant, notamment dans le nord-ouest et le centre, principaux bassins agricoles des cultures de coton et cannes à sucre), d'abondantes réserves de bois tropicaux, ainsi que d’importantes ressources hydrographiques dont l’exploitation judicieuse pourrait faire de la République centrafricaine à la fois le grenier et le grand vivier de l’Afrique.
 

Il est vrai que plusieurs années de mauvaise gestion, de troubles politiques internes, ponctuées par une rébellion militaire et plusieurs mouvements de rébellions politico-militaires, ont très fortement réduit les capacités du pays, et diminué son attrait pour la communauté internationale. Cependant, le retour à la paix, s’il se confirme après le Dialogue Politique Inclusif qui vient de s’achever à Bangui, permettra au pays de se consacrer à son développement par la mise en valeur de ces opportunités.


D’ailleurs à elle seule, l’exploitation des mines d’uranium dans l’Est du pays, concédées à la société française Areva, aura des effets d’entraînement sur d’autres secteurs d’activités dans le pays, améliorera les infrastructures de transport, et permettra de penser à terme à une centrale nucléaire qui pourra vendre de l’énergie aux pays voisins.
En effet, l’uranium constituant une source énergétique à grande capacité, outre la production  d’électricité, qui sera la principale activité relevant de l’extraction de l’uranium, plusieurs autres utilisations découlent de la transformation de ce minerai, notamment dans les domaines de la médecine et de l’agro-alimentaire, constituant autant de filières de développement du pays.


L’énergie étant désormais une exigence planétaire, omniprésente dans tous les secteurs d’activité à travers le monde, la disponibilité en RCA
[1] de grandes ressources énergétiques d’origine uranifère et hydrographiques sont donc pour notre pays un atout majeur sur le triple plan politique, économique et social.
 

Sur le plan strictement agricole, la RCA peut devenir à l’horizon 2020 un véritable grenier pour l’Afrique, en exportant des surplus agricoles vers le Tchad, le Soudan, l’Ethiopie et même l’Erythrée, qui sont tous des pays structurellement déficitaires sur le plan agricole : les bonnes terres sont là, l’eau est là à profusion, il faut juste des capitaux, des semences et des bras qualifiés et expérimentés. Lorsque j’étais Premier Ministre, c’est cette opportunité que je voulais mettre immédiatement en valeur en invitant, lors d’une émission sur la chaîne de radiotélévision anglaise BBC les fermiers blancs expulsés du Zimbabwe à venir en RCA, compte tenu de leur expérience et du fait qu’ils avaient également fait du Zimbabwe à une époque de son histoire, le grenier de l’Afrique australe.
 

Enfin, la République centrafricaine  a un grand  intérêt géostratégique pour la communauté internationale : comme évoqué plus haut, le pays est  frontalier à la fois du Soudan et du Tchad. A l’Est du Tchad et au Darfour soudanais, sévissent des guerres qui risquent à tout moment de déborder en Centrafrique. Compte tenu de la position centrale du pays, si la guerre y déborde, elle déstabilisera immédiatement toute l’Afrique centrale, en premier lieu ce pays-continent qu’est la République Démocratique du Congo avec lequel nous partageons plus de 1000 kms de frontières. Le Président français Nicolas Sarkozy l’a si bien compris qu’il a fortement bataillé auprès d’une Europe réticente pour mettre en place l’EUFOR[2] le long de la frontière tchado-centrafricaine  face au Soudan. Elle sera bientôt remplacée par la Mission des Nations Unies en Centrafrique et au Tchad.
 

La République centrafricaine est une terre d’avenir et d’espoir pour les pays de l’Afrique centrale et de l’Est, comme futur grenier agro- alimentaire  et comme réserve hydrique et énergétique, à condition que le pays connaisse durablement la paix et la bonne stabilité nécessaire, et que la communauté internationale y consacre les investissements nécessaires.

 

 

Martin ZIGUELE  



[1] RCA : République Centrafricaine

[2] EUFOR Tchad/RCA est une opération militaire de transition d’un an, étroitement coordonnée avec la présence multidimensionnelle des Nations-Unies dans l’est Tchadien et le nord-est de la République centrafricaine, afin d’améliorer la sécurité dans ces régions.




The Central African Republic in 2020

 

A former French colony by the name of “Territoire de l’Oubangui Chari”, the Central African Republic (CAR) declared its autonomy on December 1st 1958 under the leadership of Father Barthélemy Boganda. An Oubanguian member of the French Parliament, Boganda passed away in a plane crash less than a year before the country formally sealed its independence on August 13th 1960.

Landlocked at the heart of the African continent, the CAR shares its borders with five countries: Chad along 1,197km in the North, the Sudan along 1,165km in the East, the Congo along 467km and the Democratic Republic of Congo along 1,090 km in the South, and Cameroon along 600km in the West (Douala’s port being the CAR’s closest access to the sea).

The CAR belongs to the Least Developed Countries’ group and ranks 171st out of 177 on the UNDP’s 2007 Human Development Index.[1] Though its territory of 623,000 km2 is larger than France, the country is underpopulated with only about 4 million inhabitants. The Central African people are extremely poor; in 2006 67% lived on less than a dollar per day and 84% on less than two dollars per day. UNDP estimates GDP per capita (US$, PPP) to be $725.8 in 2007.

In sharp contrast with this rampant poverty, the country’s soils are extremely rich (mainly diamonds and uranium, with evidence of oil and steel) and its agricultural potential enormous (15 million hectares of arable land, most notably in the North-West and in the center for cotton and sugar cane plantation). The CAR also enjoys vast tropical wood reserves and abundant hydrographic resources. Such immense opportunities could arguably position the Central African Republic as both the breadbasket and the wellspring of Central Africa.

However, many years of failed management, internal political troubles and eventually military rebellion have greatly undermined the country’s governance capacities and its appeal to the international community. That said, a return to peace and stability – if confirmed following the Inclusive Political Dialogue that just ended in Bangui – could help foster the country’s development by leveraging the aforementioned comparative advantages.

For instance, the exploitation of the uranium mines in the East (operated by the French company Areva) could almost single-handedly jumpstart other sectors of the country’s economy. It could dramatically improve transportation infrastructure and gather momentum around a potential nuclear power plant that could, in the long-term, sell energy to neighboring countries. While the extraction of uranium primarily serves the production of electricity, a variety of other applications can be derived from its transformation. This is particularly true in the agribusiness (e.g., fertilizers) and medical (e.g., radiography, radioisotopes) fields, both of which represent potential development sectors for the Central African Republic.

From a purely agricultural standpoint, by 2020 the CAR could become a major breadbasket for Africa. Our country could export its surplus to Chad, the Sudan, Ethiopia and even Eritrea, which all suffer from a structural deficit in terms of agricultural goods. The CAR enjoys vast tracts of land and has access to ample water sources. What it needs is capital, seeds, and skilled manpower. This is why, when I was Prime Minister, I invited the white farmers expelled from Zimbabwe to come join us. Considering their pivotal role in once making their country the breadbasket of Southern Africa, I thought they could contribute substantially to the development of our agriculture. The Central African Republic must indeed do more to attract both human and financial capital.

The CAR is ultimately of great geostrategic interest for the international community, due to its common borders with the Sudan and Chad. The ongoing wars in Eastern Chad and Sudanese Darfur could at any time spill over into our country. Considering the CAR’s geographic position, such an outcome would almost immediately destabilize the entire Central African region, starting with the gigantic Democratic Republic of Congo with whom we share more than 1,000kms of borders. This is precisely why French President Nicolas Sarkozy strongly pushed an otherwise reluctant Europe to deploy the EUFOR[2] in January 2008 along the Chad-CAR border facing the Sudan. This force will be replaced by the United Nations Mission in the CAR and Chad (MINURCAT) by March 2009.

Because of its vast resources, its enormous agricultural potential, and its critical geographic position, the Central African Republic deserves more attention from international actors and investors. In light of our people’s openness and our country’s immense opportunities, I am convinced such attention would prove greatly beneficial to all and dramatically enhance the CAR’s development.

 

 

Martin ZIGUELE was Prime Minister of the Central African Republic from April 2001 to March 2003.

 



[1] All UNDP statistics refer to the 2007/2008 United Nations Human Development National Report on the Central African Republic, published in July 2008 by the United Nations Development Program.

[2] The EUROR Chad/CAR is a one-year transitional military operation dedicated to improving regional security in close coordination with the multidimensional presence of the United Nations in Eastern Chad and in North-Eastern CAR.

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 01:27



 

15/07/2009 12:07:29| Jeune Afrique |

Mise en place en avril 2007, l’Agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers (ASRP) commence à porter ses fruits. Selon le bilan des cinq premiers mois de 2009, elle a permis à l’État d’encaisser 5,5 milliards de F CFA, dont 3,1 milliards pour la taxe unique sur les carburants (TUPP), 1,7 pour la TVA et 0,7 pour les droits de douane. Une amélioration de 16 % par rapport à 2008, année au cours de laquelle la fiscalité pétrolière a été négative à cause, notamment, de la hausse des cours et de la subvention conséquente des prix sur le marché national (l’État était redevable de 1,8 milliard de F CFA aux distributeurs).

Tous droits de reproduction et de représentation

 

NDLR : Une chose est sûre et les données chiffrées de cette agence de régulation le confirment, depuis le début de l’année 2009, les seules rentrées substantielles de l’Etat centrafricain tiennent essentiellement aux taxes sur les produits pétroliers. Cela dit et c’est ce que cet article ne dit pas ou n’ose pas le faire, Bozizé se fait également verser à son unique profit personnel, 24 francs CFA par litre sur tous les produits pétroliers vendus sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Quel jackpot ! C’est un pactole qui prend directement le chemin de ses poches. Cela représente quelques 144 millions F CFA mensuellement, soit environ 2 milliards F CFA annuels sur lesquels personne ne lui demande quelque compte que ce soit ! On peut comprendre qu’il veuille encore rester dans le fauteuil présidentiel en 2010 pour cinq autres années. C’est purement et simplement illégal et un vol qui ne doit plus durer !

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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 19:43




Une délégation du MLPC conduite par Luc Guéla partie depuis le vendredi 24 juillet 2009 de Bangui pour une  tournée dans l’Ombella-Mpoko afin de restructurer ses sous-fédérations, s’est heurtée une fois de plus aux agissements arbitraires du capitaine Vianney Semndiro de la garde présidentielle, commandant de la garnison de Bossembélé. Ce dernier leur a déclaré que sans les instructions du ministre de l’intérieur, lequel se trouve en déplacement actuellement en France, il ne les laissera pas franchir la barrière de Bossembélé où les responsables du MLPC étaient arrivés ce samedi matin à 9 heures locales.

Le général Jules Bernard Ouandet qui assure les intérims de ses collègues de l’intérieur et aussi celui de la défense, Francis Bozizé en déplacement en Arabie Saoudite, dit ne pas gérer la zone de Bossembélé. On tourne donc en rond, tout le monde se débinant devant ses responsabilités. Tout porte à croire qu’il s’agit de la traduction sur le terrain des consignes de Bozizé lui-même à l’égard du parti de l’un de ses challengers à la prochaine présidentielle, Martin Ziguélé.

Il y a quinze jours à peine, à l’aller et au retour de la délégation du candidat du MLPC Martin Ziguélé dans le Nord Ouest, celle-ci avait eu quelque maille à partir avec les éléments du même  capitaine Semndiro. C’est escortée par le commissaire et le commandant de brigade de gendarmerie de Bossembélé que la délégation de Martin Ziguélé a pu traverser la ville pour regagner Bangui. La dénonciation au cours d’une conférence de presse que Martin Ziguélé a faite de ces obstacles anti-démocratiques et de toutes les anomalies et autres magouilles pré-électorales du ministre de l’Intérieur Elie Ouéfio en faveur de son candidat, qu’il a découvertes dans l’Ouham Pendé  lors de sa récente tournée, a irrité ce dernier qui a cru devoir réunir à son tour la presse pour protester.

Elie Ouéfio se trouve actuellement en France aux frais de l’Etat, précisément à Lyon, pour restructurer dit-t-on, la cellule KNK de cette ville. Pourquoi alors interdire au MLPC de faire sur le sol national ce que lui aussi est venu faire en France pour KNK ? Les activités des partis politiques sont pourtant bien codifiées par des textes de loi. Ce n’est pas seulement en période campagne électorale que ceux-ci peuvent organiser des manifestations et activités qui contribuent normalement à l’animation de la vie nationale. Le chemin de l’Etat de droit est manifestement encore long avec Bozizé et ses bras armés.  

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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 19:19




 

Paris - 24/07/2009 (PANA) - France - La présidente de l'association "Survie", Odile Tobner, a accusé vendredi à Paris, Franck Biya, fils aîné du président Paul Biya, de détruire des milliers d'hectares de forêts camerounaises dans le cadre de ses activités de chef d'entreprise.

En tant qu'exploitant forestier, Franck Biya continue aujourd'hui encore de détruire les forêts du Cameroun, profitant de la position de son père. Cela nous paraît inadmissible", a-t-elle déclaré à la PANA.

"Non content de provoquer la déforestation au Cameroun, Franck Biya voulait s'attaquer aux forêts de la Centrafrique en s'associant au fils du président Bozizé [chef de l'Etat centrafricain]. Mais, leur demande de permis d'exploitation a été rejetée pour défaut de conformité», a révélé la présidente de "Survie".

Selon elle, Franck Biya doit des centaines de millions de F Cfa au fisc camerounais au titre de ses activités d'exploitant forestier.

"Il doit des sommes considérables au fisc en tant qu'exploitant agricole. Il ne les a jamais versées. Nous avons la preuve qu'il a acquis des biens faramineux en France, en Suisse et à Monaco, en détruisant les forêts du Cameroun", a encore dit la présidente de "Survie".


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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 22:00





QUI: Mme Catherine Bragg, Coordonnatrice Adjointe des Secours d'Urgence et Sous

 Secrétaire générale des Nations Unies pour les Affaires Humanitaires

QUOI: Mission en République Centrafricaine

QUAND: 26-30 juillet 2009

OU: Bangui, Birao, Kabo, Paoua

 

La Coordonnatrice Adjointe des Secours d'Urgence et Sous Secrétaire générale des Nations Unies pour les Affaires Humanitaires, Mme Catherine Bragg, visitera la République Centrafricaine (RCA), du 26 au 30 juillet 2009, afin d'évaluer la situation humanitaire et de plaider pour la protection des civils et la poursuite de l'assistance humanitaire.

Mme Bragg rencontrera le Premier Ministre Faustin-Archange Touadera et d'autres hautes autorités de la République y compris le Ministre des Affaires Sociales et le Ministre de l'Administration Territoriale, les membres du corps diplomatique, les représentants de l'équipe-pays des Nations Unies, des Organisations non-gouvernementales et de la société civile.

Durant la visite de terrain, la Coordonnatrice Adjointe pour les Secours d'Urgence rencontrera les populations vulnérables affectées par les déplacements pour mieux comprendre les difficultés auxquelles elles font face et le niveau de la réponse apportée par les organisations humanitaires.

La mission visitera Birao dans le nord-est de la RCA le 26 juillet, Kabo dans le nord de la RCA le 28 juillet et Paoua dans l'ouest de la RCA le 29 juillet.

Une conférence de presse de clôture de la visite sera organisée, le 30 juillet, à Bangui.


Pour plus d'informations, contacter Boris Ngouagouni, OCHA RCA, + 236 70 18 80 61 ou

 ngouagouni@un.org .

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU a pour mission de mobiliser et de coordonner une action humanitaire efficace et guidée par des principes, en partenariat avec les acteurs nationaux et internationaux.

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 21:56




Tunis, 22 Juillet 2009 – (Tunisie) — Conçu pour contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations, particulièrement des groupes vulnérables, le projet vise à améliorer l'offre de services sociaux de base au niveau communautaire. Il sera mis en oeuvre sur une période de cinq ans, allant de 2010 à 2014 et comprend trois composantes :

Renforcement des capacités ; Développement des infrastructures de base ; et Gestion et suivi-évaluation.

 

Le projet couvrira 100 communes dans 10 des 16 préfectures du pays. Il s'agit de Lobaye et Ombella Mpoko (dans la région n° 1), Nana Mambéré, Mambéré Kadei, et Sangha Mbaere (dans la région n° 2), Ouham (dans la région n° 3), Kemo et Ouaka (dans la région n° 4), Basse Koto et Mbomou (dans la région n° 6). Les préfectures de la zone du projet représentent environ 2,5 millions d'habitants, soit 64% de la population totale du pays. Les bénéficiaires du projet sont les populations rurales pauvres de la zone du projet, particulièrement les paysans et les femmes, qui représentent environ 1,75 million de personnes.

 

Le PDCAGV vise à opérationnaliser le Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) préparé par le Gouvernement pour la période de 2008 à 2010, et le Document de stratégie de partenariat pays conjointe (DSPPC) préparé par la Banque et la Banque mondiale en RCA et qui couvre la période 2009-2012. Le projet réalisera à cet effet les principales activités suivantes : (i) la formation de 1500 paysans en vue d'améliorer leurs techniques agricoles, (ii) la fourniture de 240 kits à des groupements de paysans afin d'accroitre leur production agricole, (iii) la fourniture de 150 plateformes multifonctionnelles à des groupements de femmes afin d'alléger leurs tâches domestiques, notamment dans la transformation des produits agricoles, et (iv) la mise en service de 330 infrastructures sociales de base (55 écoles, 50 centres de santé, 55 marchés ruraux, 20 pharmacies villageoises, 35 aires de séchage, 30 magasins de stockage de produits agricoles, 80 puits et forages, 5 ponts ruraux et ouvrages de franchissement) pour améliorer les conditions de vie des bénéficiaires et le niveau des indicateurs sociaux du pays.

 

Environ 4000 enfants pourront être scolarisés chaque année dans les 55 écoles réhabilitées ou construites par le projet, et environ 7000 personnes pourront traitées dans les 50 centres de santé réhabilités qui seront mis en service par le projet. Les activités du projet amélioreront la production agricole des bénéficiaires d'environ 35%, et la réalisation des infrastructures sociales de base entrainera la création d'au moins 1000 emplois dans la zone du projet.

 

* 1 UC (unités de compte) = 1,58223 $ = FCFA 720,385 le 22/07/2009

 

Contact Felix Njoku

 

Copyright © 2009 African Development Bank.

 

 

 

Approbation de la Stratégie commune de partenariat BAD-Banque mondiale avec la République centrafricaine

22/07/2009

 

Tunis, le 22 juillet 2009 - Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé lundi à Tunis, le Document de stratégie de partenariat pays conjointe (DSPPC) de la BAD et du Groupe de la Banque mondiale (GBM) en République centrafricaine (RCA). Le document décrit la stratégie commune ainsi que le programme des opérations de financement et des travaux analytiques prévus par les deux institutions durant la période 2009-2012. 

Conçu pour promouvoir une croissance économique forte et la création d'emplois, à travers deux principaux axes d'intervention, le document vise la consolidation de la gouvernance économique et des capacités institutionnelles ; et  la réhabilitation et le développement des infrastructures socioéconomiques.

Le (DSPPC) réaffirme la volonté de la BAD et de la Banque mondiale de renforcer la mise en application des principes de la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide et de consolider les résultats réalisés dans le cadre du Document de stratégie intérimaire conjointe (DSIC). Il repose sur les principes stratégiques suivants :

  • Répondre aux priorités les plus urgentes qui sont identifiées au niveau du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP) de 2008-2010 de la RCA et du Cadre stratégique 2009-2011 de la Commission de consolidation de la paix des Nations unies;
  • Rechercher la sélectivité et les résultats tangibles ;
  • Maximiser les opportunités d'intégration régionale ;
  • Fournir un cadre pour assurer la continuité des appuis dans le cadre des ressources du Fonds africain de développement (FAD-12)  et de l'Agence de développement international (l'IDA-16).

Les activités de la BAD prévues en 2009-2010 seront financées par le FAD-11 (L'allocation pays de 17,72 millions d'UC soit 26,49 millions de dollars, l'appui supplémentaire de la Facilité pour les états fragiles (FEF) de 11,85 millions d'UC soit 17,72 millions de dollars, et l'appui ciblé de la FEF de 2 millions de dollars). Les activités prévues en 2011-2012 seront financées au titre du FAD-12. Les ressources de l'IDA-15 (34 millions de dollars) appuieront les interventions du Groupe de la Banque mondiale prévues en 2009-2011 et celles de l'IDA-16 en 2012.

Par ailleurs, conformément aux modalités d'utilisation des ressources du FAD et de l'IDA, la contribution totale de la RCA aux opérations régionales est plafonnée à un-tiers des montants dédites opérations pour l'IDA-15 et à 10% de l'allocation de la RCA pour le FAD-11.


Selon le document, la BAD et la Banque mondiale poursuivront les efforts visant à mobiliser des ressources de leurs enveloppes régionales en faveur des projets d'infrastructures économiques d'intégration régionale. « Avec l'assistance de la Banque mondiale, la RCA bénéficie des ressources du fond catalytique Education pour tous – Initiative accélérée (38 millions de dollars), et d'autres ressources complémentaires seront activement recherchées au niveau des différents fonds catalytiques et fiduciaires gérés par la BAD et la Banque mondiale, » a-t-il ajouté.
 

Le portefeuille actif des opérations de la BAD en RCA, qui est en cours de reconstitution depuis son réengagement en 2006, comporte quatre projets portant sur un montant total de 41,873 millions d'UC (62,60 millions de dollars) pour un montant décaissé de 12,176 millions d'UC (18,20 millions de dollars), soit 29,08%. Ce taux de décaissement est de 86,35% si on exclut le Programme régional de facilitation des transports sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena qui est une opération multinationale. Les secteurs couverts sont le multisectoriel pour un total de 12,8 millions d'UC (19,14 millions de dollars), soit 30,57%, le secteur des équipements collectifs qui bénéficie de l'appui de la Facilité Africaine de l'Eau pour un montant de 1,273 million d'UC (1,90 millions de dollars), soit 3,04% et le secteur des transports pour un montant de 27,8 millions d'UC (41,56 millions de dollars), soit 66,39%. Le portefeuille de la BAD est jeune avec un âge moyen des projets se situant à 1,4 année. La performance du portefeuille est satisfaisante, avec une note globale de 2,4 sur une échelle de 3.


Source : http://www.afdb.org/fr/news-events/article/board-approves-afdb-world-bank-joint-partnership-strategy-with-central-african-republic-4931/

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 18:46




 

 

« Les grandes puissances et le pétrole africain. Etats-Unis – Chine : une compétition larvée pour l’hégémonie planétaire »

ISBN : 978-2-296-09930-2. Prix : 19 euros.

 

Mesdames, Messieurs,

Chères amies et Chers amis,

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de notre nouvelle publication depuis le 8 juillet : « Les grandes puissances et le pétrole africain. Etats-Unis – Chine : une compétition larvée pour l’hégémonie planétaire », Paris, éditions L’Harmattan, 2009, 199 pages.

 

Ce livre de Fweley Diangitukwa traite les principaux thèmes suivants :

·       L’importance des ressources naturelles dans l’histoire économique. Comment elles ont déterminé les grands conflits dans le passé.

·       La répartition des ressources naturelles dans le monde et le contrôle des voies d’acheminement. La mainmise étrangère sur le pétrole africain et sur sa gestion par les compagnies pétrolières transnationales. Les mécanismes de pillage des ressources des pays du tiers-monde qu’occultent les manuels et les médias officiels occidentaux, mais aussi la question du pétrole au Moyen-Orient, en Amérique latine et dans la politique internationale. Les différents chocs pétroliers. L’usage de la force pour se procurer du pétrole et les autres ressources naturelles.

·       Pourquoi le pétrole africain est devenu un enjeu géopolitique mondial. La stratégie des grandes puissances pour dominer l’Afrique, les relations Nord-Sud, Chine-Afrique, le rôle des médias, les mécanismes d’appauvrissement de l’Afrique, la déception des Africains et les moyens pour s’en sortir. La gestion du pétrole va déterminer les grands conflits des années à venir dans les pays du tiers-monde et particulièrement en Afrique.

·       La compétition entre les Etats-Unis et la Chine pour acquérir le pétrolier africain parce qu’il est d’excellente qualité du fait qu’il est léger, peu sulfureux, facile à raffiner et très bon marché. L’équipe du président Bush et la passion du pétrole. Les stratégies chinoises pour séduire les dirigeants africains. Les pays occidentaux critiquent sévèrement la politique chinoise mais n’améliorent pas la leur en Afrique.

·       L’épuisement du pétrole n’est pas une fiction mais bien une réalité à laquelle le monde fera face dans un proche avenir. La lente renaissance de la guerre froide.

·       Conclusion : comment les Africains vont-ils s’organiser pour devenir propriétaires de leur pétrole et de toutes les ressources naturelles afin d’amorcer le décollage économique de leur continent et de vaincre la pauvreté ?

 

Les associations et groupes qui souhaitent organiser un débat avec Fweley Diangitukwa sur les questions traités dans le livre peuvent contacter directement l’auteur. Une tournée de débats aura lieu en France, en Suisse, en Belgique et en Grande-Bretagne mais aussi dans d’autres pays sur invitation. Si votre association est intéressée, veuillez le signaler, dès que possible, à l’auteur en lui envoyant un e-mail : afriquenouvelle@bluewin.ch

Merci pour votre intérêt !

 

« Les grandes puissances et le pétrole africain » est un livre fondamental et passionnant dans lequel se trouvent des clés qui permettent de comprendre les difficultés que rencontre le continent africain dans son développement.

 

Pour se procurer le livre, veuillez contacter Mme Virginie ROBERT, éditions L’Harmattan, Tél. : 00 33 (0)1 40 46 79 23 ou vous adresser directement à l’auteur : afriquenouvelle@bluewin.ch ou aux éditions Afrique Nouvelle, case postale 112, 1806 Saint-Légier, Suisse ou encore adresser simplement et directement votre demande à une grande librairie de votre ville d’habitation en indiquant le numéro ISBN : 978-2-296-09930-2.

 

 

Les publications de l’auteur aux éditions L’Harmattan :

 

- Migrations internationales, co-développement et coopération décentralisée (essai), Paris, 2008, 290 pages. Préface de M. Mohamed Sahnoun, Ancien envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies dans la région des Grands Lacs.

- Les fraudes électorales. Comment on recolonise la RDC, Paris, 2007, 226 pages.

- Le règne du mensonge politique en RD Congo. Qui a tué L.-D. Kabila ?, Paris, 2006, 135 pages.

- Géopolitique, intégration régionale et mondialisation (essai), Paris, 2006, 319 pages.

- Qu’est-ce que le pouvoir ? (essai), Paris, 2004, 276 pages

- Pouvoir et clientélisme au Congo-Zaïre-RDC (essai), Paris, 2001, 308 pages.

- Qui gouverne le Zaïre ? La République des copains (essai), Paris, 1997, 337 pages. Préface de Jean-Claude Willame, ancien professeur à l’Université catholique de Louvain, Belgique.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 18:35




Officiellement investi le 19 juillet dernier par le Parti démocratique gabonais (PDG) comme candidat à la présidentielle du 30 août prochain, Ali Bongo Ondimba se retrouve aujourd'hui en lice avec des barons du parti qui ont claqué la porte du parti en dénonçant la procédure de désignation du candidat. Dans une interview accordée à RFI dont nous publions des morceaux choisis, le candidat du PDG se prête aux questions sans ambages des journalistes africains sur son investiture, la solidité du parti, ses origines, la corruption ou encore l'alternance politique.

Les observateurs du monde entier de la scène politique gabonaise prédisaient à demi mots un coup d'Etat orchestré par vous au lendemain du décès de votre père Omar Bongo Ondimba. Il n'en est rien finalement, du moins dans sa conception classique, comme il nous a été donné d'assister au Togo ou en RDC, il semblerait que vous ayez été plus subtil dans l'approche, puisque le coup de force s'est opéré au sein même du parti de votre père, le PDG. Qu'est-ce que vous répondez à cette observation ?

 «Je pense tout simplement ceux qui me connaissent vraiment n'avaient aucun doute et aucune inquiétude sur la manière dont les choses allaient se passer ici au Gabon. Je suis profondément légaliste et pour moi il n'a jamais été question de faire, comme vous l'avez suggéré, ce que l'on appelle vulgairement un coup d'Etat.

 Cela ne vous a jamais tenté ? Vous ne vous êtes jamais dit que vous vous trouviez en position de force avec l'armée et que vous pouviez le faire sans attendre ?

 On l'a vu ailleurs et nous estimons que cela n'a jamais été la bonne méthode. Le président Bongo nous a légué des institutions fortes, donc il n'était nullement question pour nous de pouvoir même envisager cette solution là. De plus, je tiens à faire remarquer que mes états de service plaident pour moi. Cela fait pas mal d'années que j'ai été associé au processus de démocratisation du pays et je ne vois pas pourquoi, après avoir lutté en tant que compatriote pour que nous puissions avoir une plus grande démocratie, que je sois, moi, le premier à venir lui porter un coup fatal.

Par rapport au «passage au forceps» au sein du PDG, votre parti dans lequel vous êtes vice-président. Est-ce un «passage au forceps» ? Est-ce que les règles démocratiques ont été respectées ?

Comment peut-on parler de forceps alors que nous avons enregistré 10 candidatures et que nous avons suivi un processus de sélection qui était une première dans notre pays. Je peux dire que les choses se sont passées le plus démocratiquement possible. Nous avons tous été auditionnés et c'est à la suite de nos auditions que les dirigeants du parti, notamment le comité de concertation et le comité permanent du bureau politique, ont pris la décision qui est la leur.

Et comment expliquer que des membres influents du parti, qui ont souvent fait route avec vous, puisque vous étiez avec un des nouveaux candidats dans le courant des Rénovateurs, contestent aujourd'hui ce système, se mettent en marge et soient candidats à leur tour ?

 C'est très difficile pour moi de répondre à cette question. La seule question qu'on pourrait se poser est de savoir quelle aurait été leur réaction si c'est eux qui avaient été sélectionnés ? Je crois que lorsqu'on s'engage à jouer une partie de football, on ne s'engage pas à jouer au rugby. On connaît les règles avant, donc on n'attend pas la fin du match, le coup de sifflet final, pour dire que, finalement, on n'était pas d'accord avec les règles du football et puis qu'on aurait préféré jouer au rugby ou au handball. Je crois qu'au départ tout le monde connaissait les règles, tout le monde savait comment cela allait se passer.

Toutes les règles ont été respectées jusqu'au bout ? Il n'y a pas eu d'arrangements souterrains qui feraient que ce soit vous qui bénéficiez des amitiés de votre papa ?

Je pense que c'est faire injure aux dirigeants du parti qui sont des gens sérieux et qui ont tout simplement appliqué les statuts de notre parti, statuts qui ont été acceptés par tous lors du Congrès de septembre 2008. A partir de ce moment là tout le monde connaissait la règle du jeu. Je pense que tout ceci s'est passé normalement. Le processus a été même plus long dans la mesure où la concertation nous demandait que des contacts soient pris, que les membres du comité permanent du bureau politique prennent leur temps ; ce qu'ils ont fait. Encore une fois les choses se sont bien passées et je pense que le parti en est sorti renforcé et encore plus fort.

Le PDG ne vit-il pas le début de sa fin ?

 C'est une question qui nous fait un peu sourire. On a tellement prophétisé la fin du PDG. Je peux vous dire que le congrès que nous avons tenu hier a été une bonne réponse à tous ceux qui étaient dans le doute.

 Mais cela n'a empêché qu'il y en ait d'autres qui présentent des candidatures indépendantes alors qu'ils étaient membres du PDG.

C'est plutôt un signe de vitalité au niveau du discours, du débat. Et tous les observateurs auraient été plus sceptiques s'il n'y avait eu qu'un seul candidat.

 Il se trame des rumeurs sur vos origines. Est-ce un handicap ou craignez-vous un spectre à l'ivoirienne ?

 (Rires) Ceux qui affirment cela sont des très mauvais connaisseurs de l'histoire.
Mais d'où vient la rumeur ?

Certainement parce qu'à l'époque de la guerre du Biafra, un certain nombre d'enfants du Biafra se sont réfugiés au Gabon, certains sont restés, certains sont partis.

 Mais pourquoi cela tombe sur vous ?

 Allez le demandez à ceux qui affirment ce genre de rumeurs. (…) Ceux qui font cela ne me font pas injure à moi, ils font injure à mes parents. Je crois que les mêmes gens qui ont fait confiance à Omar Bongo pendant 40 ans, pensent qu'il allait leur mentir sur un sujet comme celui là. C'est ridicule. (…) Je suis un des rares Gabonais qui ont grandi devant les yeux de la Nation.

N'avez-vous pas peur que les affaires familiales se retournent contre vous ? On a cité votre nom dans l'affaire des biens mal acquis...

Ceux qui ont cité mon nom sont très mal informés.

 Vous voulez dire que vous ne possédez rien à Paris de ces appartements ou ces véhicules de luxe dont on parle souvent ?

 Ne soyez pas ridicule. Je dis encore une fois que ceux qui prétendent connaître un certain nombre de choses sur moi ne savent rien. Je ne redoute rien et je ne crains rien.

Le jour du décès du président Bongo Ondimba, il y a eu fermeture des frontières et déploiement d'auto-mitrailleuses devant le siège de l'UPG, le principal parti de l'opposition. Est-ce que vous n'utilisez pas vos fonctions et vos positions pour maintenir la pression et faire peur à vos adversaires ?

Je crois simplement que vous avez été très mal informés. Certes les frontières ont été fermées 24 heures. Simple mesure conservatoire. A ce moment là le chef de l'Etat vient de décéder, le vice-président, le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale étaient hors du territoire national et donc les frontières ont été fermées 24 heures en attendant le retour de ces personnalités là, c'est tout. Ensuite, concernant le déploiement de chars devant le siège de l'UPG, cela ne s'est pas du tout passé comme ça et nous n'avons jamais déployé de chars devant la demeure de celui-ci.

 (…) Ce qui est clair c'est qu'un officier général est allé rencontrer le président de l'UPG pour lui signaler que l'armée était prête à assurer sa sécurité si tel était son désir. Si cela avait été son désir, la chose aurait été faite. Mais il ne l'a pas souhaité et le général est rentré chez lui. Il n'y a jamais eu de char garé devant chez lui.

 «Chaque vache lèche son veau» dit un proverbe africain et on sait qu'au Gabon on ne gouverne qu'avec la France. Alors, monsieur Ali Bongo, quel rapports avez vous avec Paris ? Avez-vous été bien introduit ?

 Personnellement j'ai de bons rapports avec les autorités françaises, ne serait-ce que dans les fonctions qui sont les miennes. J'ai connu plusieurs ministres de la Défense. La France est notre premier partenaire en matière de coopération militaire et pour l'instant cela se passe très bien.

Vous avez récemment rencontré le président Sarkozy.

Oui quand il est venu à Libreville.

Pas avant ?

Je l'avais rencontré il y a déjà plus d'un an à Paris, oui.

Donc vous étiez déjà en préparation.

Je l'ai rencontré dans le cadre de mes fonctions puisqu'il s'agissait aussi de parler avec lui de coopération militaire entre le Gabon et la France et de la révision des accords de défense.

Le corbeau ne comprend rien du langage du rossignol. Monsieur Ali Bongo, la mauvaise maîtrise des langues locales gabonaises n'est-elle pas un réel handicap pour votre campagne ?

 Qui est le corbeau et qui est le rossignol ? C'est un mauvais procès d'intentions que l'on me fait. Nous avons une cinquantaine de dialectes au Gabon. A supposer que j'en parle un, il y en aurait 49 que je ne parle pas. Alors quelqu'un peut il être élu simplement parce qu'il parle un dialecte alors qu'il ne va pas parler les 49 autres ?

Peut-t-on faire une campagne dans l'arrière pays sans parler les dialectes lorsque l'on rencontre les électeurs ?

 Ceux qui avancent certaines choses sont très mal renseignés. Je comprends mon dialecte et le parle peu, tout simplement par coquetterie parce que je n'ai pas un bon accent et pour éviter de déclencher l'hilarité je m'abstiens de le parler alors que je le comprends bien.

 On a beaucoup parlé des rivalités de famille avec votre soeur Pascaline. Les choses se sont elles arrangées en famille et le beau-frère Toungui a-t-il renoncé à ses ambitions à votre profit ?

Là encore je dirais qu'il ne s'agissait que de fantasmes de certaines plumes. Curieusement c'est toujours à l'extérieur de votre famille que les gens pensent mieux vous connaître. Apparemment il y a des spécialistes de Pascaline, d'Ali Bongo et autres, et qui connaissent mieux que nous-mêmes ce qui se passe dans notre propre famille. Les choses sont très simples. Pascaline c'est ma soeur et je pense un peu mieux la connaître que d'autres. Il n'a jamais été question que nous puissions être divisés.

Même si son mari avait eu des ambitions d'occuper le fauteuil que vous voulez occuper aujourd'hui ?

 Au Gabon, chaque citoyen est libre.

 Vous voulez dire que votre beau-frère n'a jamais essayé d'être candidat à la présidentielle et que cela aurait pu apporter des dissensions dans la famille ?

 Est-ce qu'il vous l'a dit ? Je voudrais savoir à qui l'a-t-il dit ? Apparemment nous avons des spécialistes qui savent lire et décoder les affaires familiales. Et apparemment ils ont une meilleure méthode de lecture que moi, alors j'aimerais bien qu'ils puissent m'en faire profiter de temps en temps.

 Monsieur le ministre, dans votre discours de dimanche, vous avez lancé un appel sous forme de promesses pour une meilleure répartition des richesses nationales et surtout pour une lutte acharnée contre la corruption. Pourquoi faudrait-t-il vous croire quand on sait que vous êtes un pur produit de cette corruption au Gabon ? Avez vous conscience du fait que lutter contre la corruption reviendrait à vous attaquer inévitablement à des dignitaires du système Bongo, des dignitaires qui vous ont certainement aidé ?

 Je vous remercie pour cette question, encore que je ne sais pas d'où sort cette affirmation de dire que je suis un pur produit de la corruption. Au Gabon, nous connaissons notre pays, nous connaissons ce qui va bien, nous connaissons ce qui ne va pas bien. Sur cette question du partage, c'est une question essentielle. Cette notion de partage va devenir pour nous une vraie religion. Si je suis cette affirmation qui a été faite que je suis un pur produit de la corruption, pourquoi diable me mettrais-je dans les difficultés en venant parler de quelque chose comme cela. Je continuerais à profiter du système, pourquoi viendrais-je dire moi qu'il faut arrêter cela.

Cela peut-être une promesse électorale ?

C'est très dangereux de venir faire des promesses électorales de ce genre. Je ne suis pas quelqu'un qui avance des choses simplement comme cela. Ceux qui me connaissent savent très bien que je dis ce que je fais et je ferais ce que j'ai dis. J'ai un bilan dans le ministère qui est le mien, où il y a le plus de sanctions. Un, nous allons veiller à une meilleure répartition des fruits de la croissance ; deux, que nous récompenserons l'effort et le travail bien fait ; trois, que nous sanctionnerons là où il faudra sanctionner, sans exagération mais sans faiblesses non plus. (…)

Est ce un avantage ou un handicap de s'appeler Bongo ?

 Tout le monde semble dire que c'est un handicap. Du point de vue marketing c'est déjà un avantage parce que mon nom est connu. La question est toujours la même lorsqu'on a un nom connu, c'est de se faire un prénom. Je me suis fait un prénom au Gabon, de là ne vient pas le problème. Mon problème vient du fait que les gabonais m'ont vu grandir, ma silhouette est connue, mais ils ne me connaissent pas.

 Pourquoi ?

 Pour une raison très simple. Dans nos traditions, le père est devant, l'enfant est derrière. Il est quand même difficile que de penser que j'aurais pu venir me hisser à son niveau et me mettre devant. Les mêmes qui me disent qu'ils ne me connaissent pas auraient été les premiers à me pourfendre.

 Le reproche qui a été fait à votre père c'est la longévité au pouvoir, d'avoir fait 41 ans. Aujourd'hui vous aspirez à occuper le même fauteuil, peut on avoir la certitude que vous n'allez pas rester aussi 41 ans aux affaires ? Est ce qu'il peut y avoir une chance d'alternance au pouvoir ? Est ce que vous y pensez, à vous éterniser vous aussi au pouvoir pour faire 2 générations de Bongo à la tête du Gabon ?

 Etant donné que j'en ai déjà 50 ans, plus 40 ce sera difficile. Ce n'est pas du tout l'objectif qui est le mien. Je suis pour l'alternance, mais cette alternance, c'est le peuple qui en décide.

Est ce que vous vous êtes pour un nombre limité de mandats ?

Je crois que c'est une question qu'il faut regarder calmement et sereinement, plutôt que de vous répondre tout de suite ce que les gens veulent entendre. Je ne veux pas être comme ces gens qui se précipitent à répondre parce que c'est dans l'ère du temps d'être pour les limitations de mandats et puis demain ils vont commencer à se gratter la tête pour savoir comment tripatouiller la Constitution pour changer cela. Je crois que c'est un problème très sérieux et qui doit être regardé en profondeur pour voir quels sont les axes de réflexion. Si on parle de limiter les mandats, c'est peut être tous les mandats qu'il faut limiter, pourquoi seulement certains et pas d'autres.

 Mais vous personnellement, vous aspirez à rester aux affaires combien de temps si vous y arrivez ?

Dieu seul sait. Mais encore une fois je peux vous dire que je ne vais pas m'éterniser au pouvoir pour la plaisir de m'éterniser au pouvoir».

Source : RFI 24-07-2009   

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 17:43




 

 (Syfia 24-07-2009 Centrafrique) En Centrafrique, la mise en place d'un guichet unique regroupant tous les services officiels compétents pour la création d'entreprises a réduit de façon spectaculaire les démarches. En quelques mois, des centaines de sociétés, pour la plupart venant de l'informel, ont ouvert leurs portes, créé des emplois et fourni de nouvelles recettes à l’Etat.

Petite révolution dans le monde des affaires centrafricain : le temps nécessaire pour accomplir toutes les formalités administratives exigées pour créer une entreprise est passé cette année à sept jours. Une semaine, comme en France ! Une performance, car il fallait entre trois mois et un an par le passé, selon les opérateurs économiques de ce pays. D'après Doing Business 2009, le rapport de la Banque mondiale qui analyse l'environnement des affaires dans 181 pays du monde, ce délai est de plus de 47 jours en moyenne en Afrique subsaharienne.

En Centrafrique, ce bon résultat est dû au fonctionnement, depuis août 2008, du Guichet unique de formalités des entreprises (Gufe), une salle où sont dorénavant regroupés tous les services impliqués dans les procédures de reconnaissance officielle des entreprises. Le traitement des dossiers se fait à présent à la chaîne : le promoteur fait enregistrer son dossier au secrétariat du Gufe, puis paye les frais officiels. Au bout de sept jours, l'autorisation lui est délivrée. "Cette méthode a mis fin aux lenteurs administratives", se réjouit François Sabégala, coordonnateur du Gufe.

Elle a aussi mis fin à la corruption, estime Gabriel Ebelinga, directeur des études et de l’information économique à la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima). Car, poursuit-il, "travaillant dans une même salle, les cadres délocalisés se contrôlent". Avant, un opérateur économique pouvait attendre trois mois voire un an avant que son dossier ne quitte un service pour un autre. Pire, en plus de 100 000 Fcfa (152 €) de frais officiels, "il fallait environ 30 000 Fcfa (46 €) de bakchich pour créer une Pme". Conséquence, constate M. Ebelinga, "découragés, certains opérateurs abandonnaient ces difficiles formalités pour rester dans l’informel".

Les avantages de sortir de l’informel

En 2007, Denise Danga n'avait ainsi pas réussi à réunir les papiers nécessaires pour créer son entreprise. Elle s'était donc installée dans l'informel dans une rue peu fréquentée de Bangui. Depuis, la donne a changé. Elle est revenue sur son projet et, en quelques jours, tous les papiers ont été signés. Elle vient d'ouvrir un magasin de vente des boissons dans une banlieue de la capitale. Comme Denise, de nombreux Centrafricains sortent de l'informel. En moins d'un an, 800 nouvelles Pme, tous secteurs économiques confondus, ont officiellement ouvert leurs portes créant environ 2 000 emplois. Parmi ces nouvelles sociétés, 72 % viennent de l'informel, d'après la Ccima.

Grâce à cette reconnaissance officielle, elles peuvent ouvrir leurs bureaux ou magasins dans des endroits très fréquentés et répondre à des appels d'offres. Plus prospères, elles recrutent plus de personnel. Pour l'économiste centrafricain Jean Kossinga, le guichet unique a d’ores et déjà permis d'attirer des investissements et de favoriser l'implantation de nouvelles sociétés. L’État est également gagnant, puisque ces entreprises, qui ont désormais pignon sur rue, n'échappent plus au fisc, ce qui augmente ses recettes. Les nouvelles sociétés doivent également payer la sécurité sociale pour leurs employés et peuvent être poursuivies par ces derniers si elles ne respectent pas les conditions légales de travail.

Un assainissement progressif

Créé par décret gouvernemental pour "assainir le climat des affaires", le Gufe s'est inspiré de l'exemple du Sénégal, où le guichet unique, instauré en mai 2008, a réduit rapidement les délais de création d'entreprise de 58 à 8 jours. Cette structure a facilité les affaires partout où elle a été créée : Burkina Faso, Maroc, Lesotho, etc. Au cours des cinq dernières années, 39 pays l'ont instituée, dont au moins cinq fonctionnent efficacement en Afrique. Selon Moïse Kotayé, ministre centrafricain chargé notamment des Pme, le Guichet unique a aussi pour mission de promouvoir "les petites et moyennes entreprises pour qu'elles deviennent des petites industries, et les petites et moyennes industries pour qu'elles se transforment en industries". Il y a un an, le pays comptait à peine plus de 2 000 entreprises toutes tailles confondues, contre plus de 2 800 aujourd'hui, selon la Ccima.

Beaucoup reste cependant à faire. En 2008 et 2009, Doing Business a ainsi classé la Centrafrique avant-dernière au niveau mondial. Les plus mauvaises notes portaient sur les conditions de fermeture de l'entreprise, où le pays arrivait dernier. Mauvaises notes également sur "les paiements des impôts" et "le commerce transfrontalier". De nombreux facteurs découragent encore les investisseurs : procédures d'importation et d'exportation lentes (57 à 66 jours par transaction) et coûteuses, impôts élevés, nombreux et difficiles à payer, justice peu performante, etc.

Malgré les récentes avancées, le chemin qui mène vers un climat des affaires totalement assaini sera encore long.

Jules Yanganda

 

NDLR : Le vrai problème que pose ce problème de guichet unique est la question de savoir s’il fallait un département ministériel pour cela ? Faut-il ériger tout un ministère pour les attributions d’une bonne chambre de commerce ? On avait crée un ministère de toute pièce pour caser un certain Aurélien Simplice Zingas et après le DPI, on a également casé un certain Kotayé. C’est tout. Tout le reste que brassage d’air et médiocrité.

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