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4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 18:02
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Centrafrique : les premières pluies de 2023 occasionnent des dégâts à Bangui

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 4 février 2023 13:40

Après le village de Guen à 10 kilomètres de Gadzi le 27 janvier, c’est au tour de Bangui de vivre les affres de sa première pluie de cette année, ce 1er février 2023.

Dans les arrondissements sillonnés par Radio Ndeke Luka, les dégâts sont énormes. Les toitures des maisons sont emportées par le vent, des troncs et branches d’arbres voire des poteaux électriques sont arrachés et renversés sur les voies, empêchant la libre circulation.

A l’agence de voyage belle étoile, au centre-ville, des ouvriers reconstruisent la toiture d’un bâtiment de l’agence. Mais malgré les dégâts, un service minimum fonctionne.

« Ça va »

"C’est la toiture qui est emportée. Sinon, nos ordinateurs sont sains et saufs. La toiture est en train d’être refaite et cela ne va pas prendre du temps. D’ici demain, tout ira bien mais pour l’instant, nous travaillons avec un service minimum. Ça va", a rassuré Joëlle, une des caissières de l’agence de voyage belle étoile.

-Lire aussi : Centrafrique : au moins une dizaine de morts, des milliers de maisons effondrées ou inondées à la suite d’une pluie torrentielle

Plus loin au cabinet médical du Dr François Douma à Lakouanga dans le 2ème arrondissement, les activités sont bloquées à cause de ces dégâts. Le personnel craint pour le sort des malades.

Préjudice

"Nous avons eu assez de dégâts. Il y a la toiture qui a été emportée et tous nos documents sont mouillés. En ce moment, nous sommes en train de faire le nettoyage. Nous ne travaillons pas aujourd’hui. Cela va impacter les malades parce que si nous n’arrivons pas à les consulter et qu’ils sont dans un état critique, cela va jouer sur eux", s’est inquiétée Dr Danielle Gondjia, un médecin.

Les dégâts, causés par la pluie tombée dans la soirée de ce mercredi 1er février, sont aussi enregistrés dans les quartiers populaires où de nombreuses habitations ont été endommagées. Un dépôt pharmaceutique du ministère de la santé a aussi été touché et un grand nombre de médicaments ont été submergés.

 

 

Centrafrique : de nouvelles taxes pour les utilisateurs de téléphonie et de communications électroniques

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 4 février 2023 10:08

Les utilisateurs de téléphonie et des communications électroniques doivent désormais payer de nouvelles taxes sur les offres de service. C’est une mesure incluse dans la Loi des finances 2023.

Dans un communiqué du 31 janvier 2023, la société de téléphonie mobile Orange Centrafrique a indiqué qu’à partir du 1er février, elle se conformera aux nouvelles dispositions incluses dans la Loi des finances 2023. Elle informe ses abonnés qu’ils paieront désormais pour chaque appel, SMS et consommation de data internet, 7% de plus sur le coût habituel.

Selon les nouvelles dispositions, à partir du 1er février 2023, un appel téléphonique qui devait, en principe, être facturé à 100 francs, coûtera  107 FCFA. Il en est ainsi pour les messages SMS et les forfaits de connexion internet qui subissent un réajustement de 7% de plus. De même, le Pass de connexion internet d’Orange Centrafrique d’une validité d’une semaine, qui était facturée à 1.500 francs CFA pour 500 Mo, est passé à 1.590 francs. La société Moov Centrafrique a aussi commencé à surfacturer ses abonnés sur l’activation des forfaits internet.

Se conformer à la loi

Orange Centrafrique, dans son communiqué, indique qu’elle se met en conformité avec la Loi des finances en vigueur. Laquelle lui exige la Taxe d’intervention et des contrôles techniques des communications électroniques (TIC-TECH).

Ainsi, une unité spéciale de contrôle des communications électroniques est mise en place pour contrôler le volume des appels, SMS et data internet ; faire l’état des recettes et le recouvrement des fonds pour un versement au Trésor public. Le gouvernement, à travers cette mesure, veut renflouer la caisse de l’Etat en cette période de tension de trésorerie.

Cependant, les appels téléphoniques depuis les lignes vertes sont épargnés de cette mesure. Cette nouvelle taxation des échanges téléphoniques entre en vigueur alors que l’Agence de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a annoncé, en octobre dernier, la réduction du coût des appels téléphoniques dès janvier 2023.

 

Centrafrique : appel à la patience face aux pannes survenues sur les installations de l’Enerca à Boali

https://www.radiondekeluka.org/ samedi 4 février 2023 13:23

Les Banguissois doivent encore patienter pour pouvoir bénéficier normalement de l’électricité. Les techniciens de l’Enerca sont encore à pied-œuvre pour remettre en marche les équipements défectueux de la centrale hydraulique de Boali 2.

C’est depuis deux semaines que la fourniture de l’électricité subit une forte  perturbation dans la capitale centrafricaine. A l’origine de ce dysfonctionnement, une panne survenue sur deux machines de la centrale hydraulique de Boali 2.

Le ministre de l’Energie, Arthur Bertrand Piri, a visité, le jeudi 2 février 2023, les installations pour comprendre la gravité de la panne.

Deux groupes arrêtés

"J’ai constaté sur ces 2 groupes qu’il y ait des pannes liées à des questions de fabrication des pièces. Nous avons deux groupes. Le groupe N°4 qui est effectivement tombé en panne suite à la défection de ses pièces. Il y a aussi le groupe N°3 qui était en train de tomber en panne suite à ces défections et nos techniciens sont vigilants. Ils ont arrêté ce groupe par précaution. Ils l’ont vérifié et y ont détecté des pannes. Aujourd’hui, sur les 4 groupes au niveau de Boali 2, nous avons malheureusement 2 groupes qui sont à l’arrêt", a déploré Arthur Bertrand Piri, ministre de l’Energie.

Lire aussi : Centrafrique : des quartiers du 7e et du 2e arr. de Bangui plongés dans l’obscurité

Le membre du gouvernement rassure que l’équipe chinoise de dépannage des machines est déjà contactée. Elle est en train de faire le nécessaire pour arriver à Bangui. Face à cette situation, le membre du gouvernement appelle la population à la patience.

Compréhension

"C’est une question indépendante de la très bonne volonté de l’ensemble du personnel de l’Enerca. Je demande à nos compatriotes qui sont bénéficiaires de l’installation et de la distribution de l’électricité de l’Enerca, d’être vraiment patients et comprendre l’Enerca. C’est un problème qui préoccupe non seulement les plus hautes autorités du pays mais également l’ensemble du personnel de la direction générale de l’Enerca. Donc, je demande à mes compatriotes la compréhension. L’Enerca travaille pour donner satisfaction à l’ensemble de la population", a assuré Arthur Bertrand Piri.

Avec deux (2) alternateurs en panne pour le moment, la centrale hydraulique de Boali ne fournit que 20 mégawatts au lieu de 30. La distribution de l’électricité restera perturbée en attendant le dépannage des machines.

 

Centrafrique : le gouvernement lance des réflexions sur les barrières illégales

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 2 février 2023 10:53

En vue de baisser la pression sociale, amplifiée par le réajustement des prix des hydrocarbures à la pompe et du transport collectif, le gouvernement décide de limiter les barrières sur les axes routiers. C’est dans cette optique qu’un comité interministériel est mis en place pour la relecture du cadre juridique fixant les barrières légales en Centrafrique. Ce comité a lancé ses activités ce 1er février 2023.

Le comité composé de plusieurs ministères et de syndicats des transporteurs a tenu sa première réunion ce mercredi, 1er février 2023 à Bangui. Ses missions principales consistent à faire l’état des lieux de tous les textes fixant les barrières légales en République centrafricaine ; élaborer, examiner et proposer aux autorités compétentes un nouveau cadre adéquat pour signature. Il dispose ainsi d’un délai d’un mois pour déposer son rapport.

Il s’agit pour le gouvernement centrafricain, de procéder au démantèlement des barrières illégales et de réguler le fonctionnement sur les barrières légalement établies afin de trouver des moyens d’accompagnement pour permettre à la population centrafricaine de mieux vivre face à l’augmentation des prix des hydrocarbures sur le marché.

« Un fléau »

"C’est une question très importante dans le cadre de notre dispositif, de pouvoir traiter définitivement cette question qui, comme vous le savez, est un fléau eu égard, non seulement aux rackets qui se passent au niveau de ces différentes barrières illégales mais également, à toutes les taxations des services qui ne devraient pas existés à leur niveau", a déploré Hervé Ndoba, ministre des finances et membre du comité interministériel.

Lire aussi Bimbo : démantèlement d’une barrière de la gendarmerie après une manifestation des mototaxis à Nzila

Le membre du gouvernement précise par ailleurs que : "Nous sommes véritablement engagés avec un nombre important d’experts autour de cette table. Ils vont poursuivre le travail pour nous sortir une relecture des textes que nous avons, qui fixent les barrières. Tout cela sera ramené au collège des ministres partie prenante à ce comité interministériel pour que nous puissions prendre une décision. Ensuite, la matérialiser par des actions sur le terrain des décisions que nous prendrons pour pouvoir définitivement éradiquer ce fléau", a expliqué Hervé Ndoba.

La prolifération des barrières et les rackets font partie des principales causes de la hausse des prix sur le marché. Ces pratiques ont provoqué le mécontentement, ces derniers jours, des conducteurs des camions et des motocyclettes.

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4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 17:31
Centrafrique : La Cour Spéciale confrontée à la question des réparations

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 3 février 2023 09:58

Le 2 février, la Cour pénale spéciale (CPS) doit entendre les parties sur les demandes de réparations par les victimes, dans le premier procès conclu par ce tribunal hybride, soutenu par l’Onu et basé à Bangui. Mais les obstacles légaux, procéduraux et financiers ne sont pas réglés.

Ce 27 janvier, en République centrafricaine, les juges de la Cour pénale spéciale (CPS) ouvraient une audience qu’ils avaient suspendue une semaine auparavant. Les débats devaient permettre aux parties d’examiner le mémoire en réparations présenté par le conseil des victimes, Me André Olivier Manguereka. Il s’agit de la suite de la première affaire jugée par la CPS, où elle a condamné, le 31 octobre, Adoum Issa Sallet, Ousmane Yaouba et Tahir, trois membres du groupe armé « 3R » qui sévit encore au nord-ouest du pays, pour des crimes commis dans les villages de Koundjili et Lemouna, le 21 mai 2019.

A l’audience précédente du 20 janvier, l’avocat des parties civiles avait demandé un « sursis à statuer », c’est-à-dire un report avant de se prononcer sur les dommages et intérêts, expliquant qu’« il faudrait que la chambre d’appel puisse statuer sur le recours des avocats de la défense qui ont fait appel du jugement ».

Me Manguereka avait rappelé la déception des victimes centrafricaines dans l’affaire Jean-Pierre Bemba, jugée par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye pour des crimes commis en Centrafrique il y a vingt ans, et qui s’était soldée en 2018 par un acquittement en appel, deux ans après une condamnation en première instance. « C’est pour la sécurité judiciaire [des victimes] que nous avons demandé le sursis à statuer », expliquait-il.

« La Cour pénale spéciale n’est pas la Cour pénale internationale. Elle a ses règles et ses textes même si ces deux juridictions sont complémentaires – et on ne juge pas les affaires Bemba ici », lui avait répondu Alain Tolmo, substitut national du procureur de la CPS, parlant de « démarche fantaisiste et dilatoire ».

Le 27 janvier, les parties civiles ont d’abord retiré leur demande de report. Mais la défense des condamnés, elle, n’a pas changé pas de position. Elle estime que le temps n’est pas venu de traiter cette action en réparation puisqu’elle a fait appel du jugement en première instance. « Monsieur le président, jusqu’à preuve du contraire, mon client bénéficie de la présomption d’innocence et de ce fait, il n’y a pas de raison d’aller vers les intérêts civils », a plaidé l’un des avocats.  

Le substitut du procureur Alexandre Tingano s’est à nouveau opposé à ce report. Déboutés de leur demande par la cour, les avocats de la défense ont alors sollicité un renvoi d’une semaine afin d’examiner davantage le mémoire de la partie civile. C’est ainsi que rendez-vous a été pris au 2 février. 

PLUS DE 2 MILLIONS D’EUROS DEMANDÉS PAR LES VICTIMES

Me Manguereka s’est rendu mi-décembre à Koundjili et Lemouna, à la rencontre des victimes. Objectif : collecter les pièces et documents nécessaires en vue de leur demande en réparation. Et recueillir aussi les attentes réelles des victimes. 

Il a précisé à la cour que les parties civiles estiment à 1,38 milliards de francs CFA (environ 2,1 millions d’euros) les réparations collectives et individuelles aux victimes. Ces dernières sont une quarantaine à s’être constituées parties civiles dans ce dossier. Sa consoeur Claudine Bagaza avait déjà versé au dossier la première mouture de leurs demandes. Dans ce document, déposé début janvier par Me Bagaza pour éviter un dépassement des délais légaux, les avocats demandent une somme de 30 millions de francs CFA (environ 45 000 euros) pour chaque veuve, 20 millions pour chaque orphelin, 60 à 600 millions pour les femmes violées, ainsi que la construction d’infrastructures sociales de base, écoles et hôpitaux, en guise de réparation. 

Me Manguereka s’est référé à des ressources extérieures pour alimenter un fonds de réparations, mais sans préciser ces ressources. Il est cependant convaincu qu’au regard du règlement de procédure de la CPS, il existe un mécanisme de financement des réparations, étant donné que les condamnés sont indigents. 

QUEL CADRE LÉGAL POUR LES RÉPARATIONS ?

Si les victimes fondent beaucoup leur espoir sur les réparations, cette question demeure problématique. La CPS se fonde sur le Règlement de procédure et de preuve pour statuer sur les réparations. Le problème est que l’État n’est pas prêt à les financer et les partenaires de la CPS ne veulent pas prendre cette responsabilité légale.

« Je suis aussi déçu qu’il y ait encore des tergiversations autour de la réparation mais c’est une question de droit et de procédure. Il faut attendre. Dans tous les cas, cela ne ramènera pas en vie les personnes que nous avons perdues », dit une victime qui requiert l’anonymat et a vu son frère exécuté par les éléments de 3R à Koundjili.

Certains partenaires de cette juridiction hybride sont conscients de ce problème et de la difficulté juridique du financement des réparations. Ils soulignent une absence de cadre légal pour traiter les intérêts civils. La loi créant la cour pénale spéciale en 2015, ainsi que celle renouvelant son mandat adoptée fin décembre 2022, n’ont pas apporté de réponse claire au problème. 

« Comment la réparation va-t-elle être exécutée et par qui ? La réparation à la rwandaise ? » interroge sous couvert d’anonymat un observateur des droits de l’homme, en faisant référence à une réparation où, par exemple, les condamnés travaillent pour réparer les maisons des victimes, sans être rémunérés. « Mais cela a suscité beaucoup de problèmes et été critiqué en son temps par la communauté internationale. On a prononcé une condamnation à la réclusion criminelle mais ce ne sont pas les seigneurs de guerre dont on pourrait saisir les biens. L’État ne peut pas constituer une caisse de réparation et les partenaires [à l’Onu] ne vont pas faire de la réparation individuelle », dit-il.

« Il faut travailler pour avoir un cadre juridique et légal de la réparation », concède un autre magistrat centrafricain sous couvert d’anonymat. « S’il existe, c’est par là que le juge peut prononcer une décision pour dire que tel est condamné pour tel crime commis contre x et comment on va procéder à la réparation. La question de la réparation n’est pas une question de dommages et intérêts devant un tribunal de droit commun, même s’il est écrit qu’en l’absence de disposition réglementaire ou juridique on doit avoir recours au droit français. Mais la réalité centrafricaine n’est pas forcément la réalité française. Le contexte n’est pas le même. » 

QUI FINANCE ?

A la CPS, on reconnaît cette difficulté de ne pas avoir de fonds au profit des victimes. Les contours et procédures pour une levée de fonds demeurant flous, la Cour spéciale en a appelé à la réflexion des sociologues, juristes et anthropologues pour aider le législateur à créer un cadre qui sied. « La loi portant création de la cour pénale spéciale a éludé la question de réparation des victimes. Le législateur a manqué l’occasion de corriger les tares constatées dans la loi. Je pense que les partenaires ne sont pas prêts à financer l’indemnisation et la grande déception sera pour les victimes. Dans ce cas, il revient aux juges de créer une jurisprudence car ni l’État, encore moins les partenaires, ne sont engagés comme c’est le cas en Côte d’Ivoire. C’est une véritable préoccupation si nous voulons que la cour spéciale soit différente des juridictions ordinaires du pays », estime Honoré Malembeti, un étudiant en droit à l’université de Bangui. Avant d’ajouter que « ce péché originel va poursuivre la CPS ».

Me Jean-Louis Opalagna, avocat au barreau de Centrafrique, se souvient avoir soulevé le problème en son temps. « Nous avons posé le problème des réparations dans le débat mettant en place la Cour spéciale. La tradition ici veut un fonds fiduciaire pour une réparation pécuniaire, ce qui n’est pas le cas en ce moment », déplore cet ancien président de la commission Textes et lois au Conseil national de transition, où a été rédigée la loi portant création de la CPS.

Dans un contexte où la CPS n’est financée qu’à moitié de son budget, seule la dotation des États-Unis (6 millions de dollars sur 2021-2022) intègre explicitement, selon nos informations, une ligne de 37.000 dollars utilisable pour des réparations. En l’absence, à ce jour, d’un fonds spécifique, statuer sur des réparations et octroyer une indemnisation financière semble donc hors de portée de la CPS.

LE RÔLE POSSIBLE DE FONDS EXTÉRIEURS

La réparation est une préoccupation que la CPS partage avec d’autres mécanismes comme les tribunaux ordinaires centrafricains et la Commission vérité, justice, réparation et réconciliation – tout aussi sous-financés –, mais aussi avec le Fonds au profit des victimes de la CPI et d’autres acteurs, comme le Global Survival Fund, qui disposent eux de moyens. Selon nos sources, les partenaires onusiens de la CPS tentent d’inciter les magistrats et la société civile à aller dans le sens de réparations collectives ou symboliques plutôt que financières. 

Interrogé par Justice Info, Bertin Bishikwabo, chargé de programme au Fonds pour les victimes de la CPI, y est favorable. « Pourquoi ne pas être partie à des réparations de la CPS si les juges le mentionnent dans leur jugement au civil ? Mais à notre niveau, on doit l’intégrer. La difficulté, c’est que l’approbation du budget ne peut se faire qu’une fois l’an à l’Assemblée des États-parties [à la CPI]. Nous sommes flexibles dans le mandat extra-judiciaire, c’est nous qui décidons. Mais idéalement, il faudrait une collaboration directe des juges de la CPS et de la CPI. »

De son côté, Antoine Stomboli, coordonnateur pour la Centrafrique du Global Survivor Fund, un fonds lancé fin 2019 par les Prix Nobel Denis Mukwege et Nadia Murad, se dit également favorable à une participation – restreinte aux réparations de violences basées sur le genre, dans le cadre de son mandat – aux réparations prononcées par la Cour pénale spéciale.

Le 2 février, c’est aux juges de la CPS de commencer à éclairer chacun sur leurs intentions.

Jean Fernand Koena

 

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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 19:45
Guinée équatoriale : Une femme à la tête du gouvernement

 

 

Manuela Roka Botey a été nommée Première ministre de Guinée équatoriale et devient la première femme de l’histoire de ce petit pays d’Afrique centrale à occuper ces fonctions, a annoncé la télévision d’Etat (TVGE) mardi.

“Je nomme Madame Manuela Roka Botey Première ministre du gouvernement chargée de la coordination administrative”, a écrit le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dans un décret lu à la TVGE.

Manuela Roka Botey est vice-doyenne de la faculté des lettres et des sciences sociales de l’Université nationale de Guinée équatoriale (UNGE). Elle est entrée au gouvernement en août 2020 en tant que ministre déléguée à l’Éducation nationale, à l’Enseignement universitaire et aux Sports.

“Pour la première fois en Guinée équatoriale, une femme est nommée première ministre”, a tweeté le vice-président et fils du chef de l’Etat, Teodoro Nguema Obiang Mangue, alias Teodorin. “Ceci est une preuve supplémentaire de l’engagement en faveur de l’égalité des genres (…) dans le pays”, s’est-il félicité.

Mme Roka Botey remplace l’ancien Premier ministre Francisco Pascual Obama Asue qui occupait ce poste depuis près de huit ans.

Les trois vice-Premiers ministres, Clemente Engonga Nguema Onguene, chargé de l’Education et des sports, Ángel Mesie Mibuy, chargé des Affaires juridiques et des relations avec le parlement, et Alfonso Nsue Mokuy, chargé des Droits de l’Homme, ont été reconduits, a précisé la TVGE.

La Guinée équatoriale est dirigée depuis 1979 par M. Obiang, qui détient le record mondial de longévité au pouvoir pour un chef d’Etat encore vivant, hors monarques.

Il avait pris le pouvoir par un coup d’Etat dans ce pays indépendant de l’Espagne depuis 1968. Son régime est régulièrement accusé par les ONG internationales et des capitales occidentales de réprimer toute opposition et de bafouer les droits humains, et blâmé pour une corruption endémique.

Source : voa

 

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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 18:39
Tchad : l’armée accusée d’exécutions extrajudiciaires

 

Tchad : l’armée accusée d’exécutions extrajudiciaires

le 03.02.2023 à 11h18 par APA

Selon la Ligue tchadienne des Droits de l’Homme, au moins 11 civils ont été victimes d’exécution extrajudiciaire dans le lac Tchad. Dans un communiqué diffusé ce 2 février 2023, la Ligue tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH) condamne l’exécution sommaire et extrajudiciaire de 11 civils à Bakarom, un village de la sous-préfecture de Ngouboua dans la province du Lac Tchad.

La LTDH affirme dans le document que ces personnes, dont quatre membres d’un comité d’autodéfense, ont été exécutées par pendaison par des éléments de l’armée tchadienne en opération dans la zone du Lac. Ce, après avoir subi des tortures pendant 17 jours dans le camp militaire.

L’organisation accuse un haut gradé de l’armée tchadienne d’être le donneur d’ordre de ces exécutions. Le document soutient qu’avec l’apparition de groupes terroristes dans le Lac Tchad, des forces de défense et de sécurité s’adonnent en toute impunité à de toutes sortes d’exaction sur la population civile.

Face à ces exactions, la LTDH exprime son indignation et exige  du gouvernement une enquête impartiale et indépendante et des poursuites pénales contre les personnes identifiées comme des auteurs de ces exécutions extrajudiciaires.

Pour l’heure, le gouvernement n’a ni confirmé ni infirmé les faits.

 

 

Tchad : Des bases djihadistes bombardées par la FMM

African Manager

Plusieurs bases du groupe djihadiste Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont été pilonnées en fin de semaine dernière dans la région du lac Tchad par des forces du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad, avec l’appui d’un drone américain.

« L’objectif de cette opération spéciale était de neutraliser les bases de l’ISWAP installées dans la forêt de Matari (Nigeria) à partir desquelles des attaques sont menées chaque année sur les villes (nigériennes) de Maïné Soroa, Chétinari et de Chétimari Wangou » abritant un poste militaire, indique un communiqué de la Force multinationale mixte (FMM) rassemblant les armées des quatre pays.

Cette « opération spéciale de bombardement » a été décidée après qu’une « cinquantaine de terroristes » ont été observés dans cette région les 27 et le 28 janvier, et a été menée essentiellement par des soldats nigériens, « avec l’appui d’un drone des partenaires américains », ajoute le communiqué.

A l’issue « d’une série de pilonnages précis », un campement terroriste et une base de vie ont été « détruits » et 36 « présumés terroristes » ont été « capturés », selon la FMM qui affirme qu' »une grande partie de ces criminels en fuite » a « été interceptée ».

 

 

Israël au Tchad : nécessité de limiter l'influence de l'Iran et du Hezbollah au Sahel

02/02/2023 | 14:06

Le président tchadien Mahamat Deby, présent en Israël pour inaugurer une ambassade jeudi, a entendu l'inquiétude de ses hôtes face à ce qu'ils décrivent comme l'influence de leurs ennemis jurés, l'Iran et le Hezbollah, dans la région africaine du Sahel.

Israël n'a confirmé la visite de Deby que mercredi, un jour après son arrivée. Le voyage comprenait un arrêt rare au siège des services de renseignement du Mossad - un signe que les liens bilatéraux rétablis il y a cinq ans ont une importance pour la sécurité nationale.

L'ambassade du Tchad se trouve à Ramat Gan, une ville voisine de Tel Aviv, a indiqué le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"C'est un grand jour, un jour historique pour le Tchad et pour Israël aussi", a déclaré Deby dans une vidéo de l'inauguration.

"Je propose une prière à Dieu pour que, avec l'ouverture officielle de notre ambassade ici, les relations entre nos pays apportent de la valeur aux deux peuples, le vôtre et le nôtre."

Debout aux côtés du président tchadien, Netanyahu a déclaré : "Nous renforçons notre amitié, et notre intérêt commun à décrocher la paix, la sécurité et la prospérité."

Rencontrant Deby plus tôt, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, "a soulevé l'importance de réduire l'influence de l'Iran et du Hezbollah dans la région du Sahel, en tant que clé pour assurer la stabilité, et contrecarrer l'exportation du terrorisme", a déclaré le bureau de Gallant.

Il n'y a pas eu de commentaire immédiat de la part du gouvernement du Tchad ou de Téhéran. À Beyrouth, le bureau des médias du Hezbollah s'est refusé à tout commentaire.

L'existence ou le niveau de l'influence iranienne dans le Sahel a été contesté.

Le Maroc a coupé ses liens avec l'Iran en 2018, l'accusant de travailler par l'intermédiaire du Hezbollah pour former et armer le groupe du Front Polisario, qui mène une lutte armée pour l'indépendance du territoire contesté du Sahara occidental. Rabat a également mis en garde contre une incursion iranienne au Sahel utilisant l'Algérie comme porte d'entrée.

L'Algérie et le Polisario ont démenti cette affirmation et les analystes disent n'avoir vu aucune preuve d'une telle activité iranienne.

Le Tchad à majorité musulmane n'a pas parlé publiquement d'une présence significative de l'Iran ou du Hezbollah, un parti politique libanais soutenu par Téhéran et disposant d'une puissante milice, au Sahel, dont certaines parties sont aux prises avec des insurrections islamistes sunnites.

En 2018, le président tchadien de l'époque, Idriss Deby, s'est rendu en Israël, renversant des décennies de distance diplomatique sur ses politiques envers les Palestiniens, dont la lutte pour la création d'un État se poursuit. À l'époque, Idriss Deby avait évoqué une lutte commune contre le terrorisme.

Ayant repris le pouvoir le mois dernier, Netanyahou a promis d'élargir le cercle des pays arabes ou musulmans qui reconnaissent Israël - même s'il est confronté à une impasse de plus en plus profonde et violente avec les Palestiniens.

L'administration du président palestinien Mahmoud Abbas n'a fait aucun commentaire immédiat sur l'ouverture de l'ambassade tchadienne. Le groupe islamiste palestinien rival d'Abbas, le Hamas, qui rejette la coexistence avec Israël, a condamné la décision du Tchad.

Israël n'a pas l'intention d'ouvrir une ambassade à N'Djamena, et gère les contacts avec le Tchad à partir de son ambassade au Sénégal, a déclaré un fonctionnaire.

 

© Zonebourse avec Reuters 2023

 

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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 18:29
RCA : Les combattants russes s'affrontent avec les rebelles

Lu pour vous

 

Les mercenaires de Wagner subissent des pertes dans la lutte pour l'or de la République centrafricaine

https://www.theguardian.com/world/2023/feb/02/wagner-mercenaries-sustain-losses-in-fight-for-central-african-republic-gold

Les combattants russes s'affrontent avec les rebelles alors que le Kremlin tente d'étendre le pouvoir dans un pays riche en minéraux

Zeinab Mohammed Salih à Khartoum et Jason Burke Jeu 2 février 2023 00h00 GMT

Les mercenaires russes du groupe Wagner ont subi de lourdes pertes dans une nouvelle vague de combats entre les troupes gouvernementales et les rebelles sur le contrôle des mines d'or lucratives en République centrafricaine (CAR).

Les affrontements surviennent dans un contexte d'instabilité croissante dans le pays anarchique et riche en ressources, qui ces dernières années est devenu l'un des principaux centres d'influence de la Russie en Afrique subsaharienne.

L'offensive gouvernementale est menée par certains des quelque 1 000 combattants Wagner stationnés en RCA depuis 2018.

Wagner a été fondé par Yevgeny Prigozhin, un homme d'affaires ayant des liens étroits avec le Kremlin, et a été déployé dans une douzaine de pays africains dans le cadre d'un effort russe visant à projeter le pouvoir sur le continent et à extraire des ressources précieuses. Le mois dernier, les États-Unis ont désigné Wagner comme une "organisation criminelle transnationale importante", en partie en raison de son rôle croissant dans l'invasion russe de l'Ukraine.

En RCA, les combattants de Wagner ont défendu le régime de Faustin-Archange Touadéra contre les attaques rebelles successives sur la capitale, Bangui, et ont été accusés de violations des droits de l'homme.

Les affrontements ont commencé il y a deux semaines dans une ville près de la frontière avec le Cameroun et le Tchad, opposant les rebelles aux Russes et aux troupes gouvernementales. La violence s'est à nouveau enflammée près de la frontière soudanaise le week-end dernier. Entre sept et 17 combattants de Wagner faisaient partie des dizaines de victimes, ont affirmé des sources rebelles.

« Nous avons perdu deux [tués] et beaucoup de blessés, mais nous les avons vaincus et confisqué de nombreux camions militaires... Nous avons organisé une embuscade et ils sont tombés dans le piège », a déclaré Ahmadou Ali, un haut dirigeant de la Coalition rebelle des patriotes pour le changement, dans une interview téléphonique.

Les experts disent que des chiffres fiables sont difficiles à établir, mais qu'il est clair que Wagner a subi des pertes relativement lourdes.

Une source proche de l'armée nationale de la CAR a déclaré que sept Russes avaient été tués dans l'embuscade, l'une des pertes uniques les plus lourdes de Wagner en Afrique depuis les batailles contre les rebelles islamistes au Mozambique en 2019.

Ali a déclaré que les forces de la CAR n'avaient pas rejoint les combats. « C'était une bataille entre nous et les Russes. Ils n'ont utilisé les troupes gouvernementales que pour légitimer les choses. Les Russes ont pris tout le pays. Ils sont partout : ils gardent les frontières et vous les voyez partout où il y a des ressources [préciables]. Ils ont volé toutes nos ressources », a-t-il déclaré.

Bien que l'emprise de Touadéra sur le pouvoir reste forte, la nouvelle violence suggère une plus grande instabilité en RCA qu'au cours des dernières années, ont déclaré les analystes. Le pays, l'un des plus pauvres du monde, est confronté à l'effondrement économique. Une série de changements dans l'alignement des puissances régionales au cours des derniers mois ont également suscité des tensions.

« Le gouvernement de Bangui est totalement à court d'argent », a déclaré Enrica Picco, directrice de l'Afrique centrale pour le groupe international de crise. « Wagner ne contrôle pas complètement tous les sites miniers et il y a encore des combats à plusieurs. Le déménagement du groupe [dans les zones frontalières] a changé la dynamique du conflit parce que les factions rebelles s'y sont unies face à l'ennemi commun pour protéger leurs revenus miniers. »

Marie-Reine Hassen, ancienne diplomate et politicienne de l'opposition, a déclaré que le président devrait renoncer au pouvoir. « Il le perd et personne ne le veut, je sais qu'il ne le fera pas, mais le pays est un gâchis. Les gens meurent de faim, pas d'eau propre, pas d'électricité », a-t-elle déclaré.

L'année dernière, il y a eu une autre série d'affrontements après que des combattants Wagner ont attaqué des mines d'or artisanales le long de la frontière de la CAR avec le Soudan. Des dizaines de mineurs ont été tués dans au moins trois attaques et des témoins interrogés par le Guardian ont décrit des "massacres" par des combattants qu'ils ont identifiés comme étant de Wagner, qui a balayé des campements pleins de mineurs migrants et de travaux miniers pendant une période de six semaines.

Depuis son arrivée en RCA, Wagner a essayé d'établir un contrôle sur le flux d'or et de diamants dans le cadre d'une poussée plus large pour sécuriser les ressources. Les analystes pensent que le groupe s'est d'abord fait promettre de l'or et d'autres concessions minières pour ses services au lieu de paiements en espèces.

De telles concessions ont pris de l'importance car le rouble russe a subi des pressions depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou. Les métaux précieux, en particulier l'or, pourraient aider le régime de Vladimir Poutine à survivre à l'impact économique des sanctions.

Les nouveaux affrontements sont un autre exemple de la façon dont l'intervention de Wagner est souvent liée à une augmentation des décès de civils, malgré les éléments du groupe qu'ils combattent les insurgés plus efficacement que les soldats de la paix de l'ONU ou les troupes conventionnelles déployées par d'anciennes puissances coloniales telles que la France.

Une étude de l'ONG Armed Conflict Location and Event Data Project a révélé que des civils ont été ciblés dans plus de la moitié de la violence politique impliquant Wagner en RCA, et 71 % au Mali, où les mercenaires russes ont été déployés à la fin de 2021 pour renforcer un régime dirigé par des militaires alors que les troupes françaises se retiraient.

"Dans les deux cas, cela dépasse le taux de ciblage civil perpétré par les forces alliées de l'État, ainsi que par les principaux groupes insurgés opérant dans chaque contexte", a déclaré l'ONG.

Human Rights Watch, dans un rapport en mai, a déclaré que les forces de la RCA dont les témoins identifiés comme russes semblaient y avoir battu, torturé et tué des civils depuis 2019. Il a déclaré que les forces liées à la Russie en RCA ne portaient pas d'uniforme désigné et n'avaient pas d'insigne officiel ou d'autres caractéristiques distinctives.

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Centrafrique-Presse.com
3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 17:10
Cameroun : suite de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo
Cameroun : suite de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo

 

Lu pour vous

 

Meurtre de Martinez ZOGO : Amougou Belinga interpellé à son domicile et conduit au SED

https://www.cameroonmagazine.com/  03/02/2023

Amougou Belinga, un homme influent connu sous le nom de « Le zomloa des zomloa », a été arrêté à son domicile par la police aujourd’hui.

L’arrestation est intervenue à la suite d’une demande d’audience au Département d’État de la Défense (SED) dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo.

Le zomloa de zomloa était censé passer une audition au SED à 8h30 demain matin, mais les unités de police autour de sa maison ont reçu l’ordre de le repêcher et d’emmener manu militari au SED pour la nuit. Ses téléphones ont été confisqués pour exploitation.

Les autorités craignaient que les zomloa de Zomloa ne tentent de fuir le pays ou de se suicider. Le poisson zomloa est considéré comme une figure controversée dans le pays et cette capture a suscité beaucoup d’attention et d’intérêt de la part des citoyens et des médias.

Il est à noter que cette arrestation est une étape importante dans l’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo et que les autorités sont déterminées à rendre justice à la victime et à sa famille. Les développements ultérieurs de la recherche seront étroitement surveillés pour voir comment cela affectera la situation actuelle.

 

 

Affaire Martinez Zogo : Un homme d’affaires influent de Centrafrique convoqué devant le SED

https://www.cameroonmagazine.com/  03/02/2023

Un homme d’affaires influent d’Afrique centrale aurait été cité à comparaître comme suspect dans l’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo.

S’il était confirmé, cet événement marquerait une nouvelle étape dans l’enquête sur l’un des crimes les plus choquants de ces dernières années.

Les premiers suspects dans cette affaire ont maintenant été arrêtés et détenus pour interrogatoire. Cependant, l’assignation de cet homme d’affaires montrerait que les autorités n’ont pas l’intention de négliger des détails importants dans leur quête de justice pour M. Zogo.

L’homme d’affaires est connu pour ses diverses activités commerciales dans divers secteurs clés de l’économie de la région, et son éventuelle citation à comparaître en tant que suspect suscite beaucoup d’intérêt et de spéculations parmi les médias et les habitants.

La convocation, si elle est confirmée, aura lieu demain matin à 8h30 au Siège du Service d’enquête (SED). Les médias et les citoyens sont invités à suivre de près cette affaire qui pourrait révéler de nouveaux détails sur les circonstances entourant le meurtre de M. Zogo.

En fin de compte, l’enquête sur le meurtre de M. Zogo est un test important du système judiciaire et de la détermination des autorités à découvrir les crimes graves et à poursuivre les responsables. Nous attendons avec impatience d’autres mises à jour sur l’évolution de cette affaire et espérons que justice sera finalement rendue pour la famille de M. Zogo.

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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 16:55

 

 

Par : Norbert French.china.org.cn Mis à jour le 02-02-2023

La mission onusienne en Centrafrique a annoncé mercredi qu'elle aidera les autorités locales à réhabiliter le poste de douane de Béloko (ouest) détruit par les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).

Cette décision a été annoncée mardi par Valentine Rugwabiza, la cheffe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), lors d'une visite avec des représentants militaires et gouvernementaux centrafricains dans cette ville située à la frontière avec le Cameroun, selon une note d'information publiée par la MINUSCA.

Les rebelles de la CPC ont attaqué le 21 janvier dernier le poste de douane de Béloko, faisant quatre morts, tandis qu'une vingtaine de camions et le bureau de contrôle douanier ont été incendiés.

La visite de Mme Rugwabiza, ayant pour objectif de constater les dégâts de cette attaque afin de contribuer au rétablissement "immédiat" de ce poste, "a également offert l'opportunité de mettre en exergue la collaboration entre la MINUSCA et les Forces armées centrafricaines (FACA) dans la protection des civils", a déclaré Guy Karema, porte-parole par intérim de la mission onusienne, cité par la note d'information.

Source: Agence de presse Xinhua

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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 16:44
RCA : des centaines de familles sans abris après la pluie du 27 janvier

 

 

https://www.journaldebangui.com/ Publié le 02.02.2023 à 15h31 par Journal de Bangui

La pluie du 27 janvier 2023 a occasionné d’énormes dégâts au village  Guen, dans la commune de Gadzi. Au moins 400 maisons emportées par les eaux.

De nombreuses familles sinistrées suite à la forte pluie du 27 janvier dernier crient à l’aide. Dans le village Guen, commune de Gadzi, les eaux de pluies ont mis dans la rue, plus de 400 ménages. « C’est la première fois depuis 20 ans qu’un drame pareil survient après une pluie. », confie une victime à nos confrères de Radio Ndeke Luka. La mission d’urgence annoncée par le gouvernement piétine pendant que les habitants croupissent sous les intempéries.

Le directeur de cabinet au ministère de l’Action humanitaire, Georges Maximilien Mbaga, avait pourtant fait savoir que : « Le gouvernement comme d’habitude, prend les dispositions avec les partenaires nationaux et internationaux notamment des ONG internationales, pour voir ce qui peut être fait pour ces ménages affectés. Des dispositions sont en train d’être prises pour que de Bouar et de Berberati, de l’aide soit acheminée pour la prise en charge de ces victimes ».

La plus grande partie des victimes est constituée des démunies qui peinent reconstruire leurs maisons.

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 23:20
NOTE D’INFORMATION  MINUSCA

 

 

LA MINUSCA PARTICIPE ACTIVEMENT AUX TRAVAUX PREPARATOIRES DE LA PREMIERE SESSION CRIMINELLE DE L’ANNEE 2023 EN RCA  

 

Bangui, le 25 janvier 2023 - La première session criminelle de l’année 2023 se déroulera du 06 février au 08 mars 2023, et l’audience du tirage au sort des jurés est prévue le 27 janvier 2023. « La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) participe activement aux travaux préparatoires de cette session », a annoncé le porte-parole par intérim de la Mission, Guy Karema, au cours d’un point de presse, ce mercredi, à Bangui.  

 En substance, Guy Karema, a souligné que la Mission soutient la sécurisation de la session criminelle, y compris assurer l’interdiction des armes à feu à l’intérieur de la salle d’audience, la ponctualité dans le démarrage des audiences, et la coordination entre les différentes entités notamment lors de l’extraction et le transport des accusés.  « 28 affaires sont inscrites au rôle, y compris 14 affaires de violences sexuelles et deux affaires de meurtre concernant des casques bleus », a-t-il précisé, ajoutant que « ces affaires concernent 55 accusés en détention, dont une femme, deux accusés en liberté provisoire et plusieurs autres en fuite ».  

Par ailleurs, insistant sur l’appui de la MINUSCA dans le secteur de la justice en République centrafricaine, Guy Karema a informé que la MINUSCA a organisé, le 24 janvier dernier, un atelier de réflexion à l’intention des membres du corps judiciaire, sur la protection des victimes et témoins, en appui à la Cour d’appel de Bangui, et en collaboration avec la Politique sectorielle de la Justice. « Une des recommandations de l’atelier a été d’entériner les mesures de protection retenues par un acte d’administration judiciaire à prendre par le président de la Cour d’appel », a-t-il dit.  

D’autre part, le porte-parole par intérim de la MINUSCA a fait état de l’arrivée, le 24 janvier, de neuf députés de la Haute-Kotto, de la Vakaga, de la Ouaka et de la Basse Kotto, à Bria, venant participer à l’atelier d'évaluation à mi-parcours du Plan d'action stratégique du Bureau du secteur Est de la MINUSCA, sur la protection des civils, qui se tient les 25-26 janvier. « Les élus de la Nation ont salué les réalisations de la MINUSCA et ses efforts à la stabilisation et à la restauration de l’autorité de l'État. Ils ont aussi loué la bonne collaboration avec les autorités locales et la population », a dit Guy Karema, ajoutant que « la délégation a participé à diverses activités, notamment le don du bataillon cambodgien aux élèves, et visité des projets financés par la MINUSCA ».  

 De son côté, le porte-parole de la Force, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouédraogo, a fait état d’une situation sécuritaire tendue à certains endroits du pays. Une situation poussant les casques bleus « à accentuer leurs opérations et leurs mouvements en conduisant simultanément des patrouilles robustes de longues portées dans plusieurs directions et dans plusieurs régions, dans le but de réduire la liberté de mouvement des éléments armés », a-t-il dit, soulignant que « 1.809 patrouilles ont été effectuées par les soldats de la paix, sur l’ensemble du territoire centrafricain ».  

 Au secteur centre, « la présence robuste et dissuasive des casques bleus de la Force conjointe de Bambari continue de rassurer la population civile. Les soldats de la paix népalais ont dominé la zone Pouloubou-Mingala. A l’ouest, les casques bleus ont marqué une présence robuste avec des patrouilles motorisées et piétonnes sur les différents axes afin d’identifier et sécuriser les couloirs de transhumance et les points chauds. Au secteur Est, la Force de la MINUSCA continue de mener des activités opérationnelles soutenues ayant permis de couvrir les axes Bria-Ouadda, Bria-Irabanda, Bria-Yalinga, pour être au plus près des populations des zones reculées », a détaillé le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Ouédraogo.  

 Pour sa part, le porte-parole par intérim de la Police, l’adjudant-chef Casimir Nagalo, a fait écho de la visite de travail, le 18 janvier, à Bria, du chef de la composante Police, le commissaire Christophe Bizimungu, dans le but de rencontrer les officiers de police individuels présents dans la zone. « Il les a félicités pour le travail abattu et salué leur engagement à Sam-Ouandja, avant de prêter une oreille attentive à leurs préoccupations », a dit Casimir Nagalo, ajoutant que le chef des UNPOL a également visité l’Unité de Police Constituée Mauritanienne, arrivée récemment en Centrafrique, et basée à Bria. « Le commissaire Christophe Bizimungu les a exhortés à garder la posture de sa prédécesseuse et à s’investir davantage dans les patrouilles pour sécuriser la population », a rapporté l’adjudant-chef Casimir Nagalo.  

 Enfin, le porte-parole par intérim de la Police est revenu sur la semaine de la Police de la MINUSCA, tenue du 16 au 22 janvier, soulignant qu’elle a permis d’expliquer à la population centrafricaine le rôle de la Police des Nations Unies dans le rétablissement de la paix et la sécurité dans le pays.  

 

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 22:05
Une rébellion qui suscite des interrogations au Tchad
Une rébellion qui suscite des interrogations au Tchad
Une rébellion qui suscite des interrogations au Tchad
Une rébellion qui suscite des interrogations au Tchad

 

Lu pour vous

 

https://p.dw.com/ 24/01/2023  par  Carole Assignon

Les informations faisant état de la présence d'une nouvelle rébellion dans le sud du Tchad continuent de susciter des inquiétudes.

D'après des sources concordantes, les membres de la nouvelle rébellion en gestation dans le sud du Tchad seraient des leaders mécontents de la gestion du pays et de la répression des manifestations du 20 octobre 202

Une cinquantaine de personnes ont péri selon le gouvernement, essentiellement des jeunes tués par balles dans la capitale par les forces de l'ordre, lors de ces manifestations de l'opposition contre le maintien au pouvoir pour deux années supplémentaires du président de transition, le général Mahamat Idriss Déby ItnSelon le général Ahmat Dari Bazine, gouverneur de la province du Logone Oriental, l'existence d'une rébellion dans la région méridionale du Tchad est bien réelle. Il a même annoncé l'arrestation d'une soixantaine de jeunes hommes qui seraient passés aux aveux. Selon lui, cette rébellion est la suite logique des évènements du 20 octobre 2022, et son chef se trouverait en territoire centrafricain. "Ils pourraient déstabiliser la région..." Enrica Picco

Enrica Picco est responsable Afrique centrale à l'International Crisis Group et elle estime qu'il reste toutefois plusieurs informations à vérifier au sujet de cette rébellion. Mais elle n'exclue pas le risque que celle-ci puisse déstabiliser la région.

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