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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 21:09
La Centrafrique veut lever 35 milliards au premier trimestre 2023

 

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Marché monétaire : La Centrafrique veut lever 35 milliards au premier trimestre 2023

https://ecomatin.net/ par Mairamou Abdou Dernière mise à jour: 25 janvier 2023

Sevré des financements internationaux, le pays revient peu à peu sur le marché domestique pour mobiliser des ressources nécessaires au financement de son déficit budgétaire. Si le mécanisme de remboursement des emprunts sur le marché des titres publics est garanti par la BEAC, les investisseurs de la CEMAC semblent pessimistes à l’idée d’acquérir les titres de l’État Centrafricain.

Les Trésors publics des 6 pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, la République centrafricaine et Guinée équatoriale) ont rendu copie de leur calendrier prévisionnel des opérations sur le marché des titres publics de la Beac. Moins active sur ce marché, la République centrafricaine (RCA) va tenter de mobiliser 35 milliards de Fcfa au premier trimestre 2023 auprès des investisseurs de la région. La première sortie du pays pour le compte de l’exercice en cours est prévue pour le 30 janvier prochain, avec une levée de 12,5 milliards de Fcfa en Obligations du trésor assimilables (OTA) pour une maturité de 3 ans. Une opération similaire aura lieu le 20 février 2023 mais cette fois si sur 4 ans de maturité. La dernière est projetée pour le 20 mars. Il s’agit d’une opération de 10 milliards de F en Bons du trésor assimilables (BTA) 52 semaines de maturité.

Lire aussi : Nomination : le financier camerounais Félix Landry Njoumé prend les rênes d’Ecobank Centrafrique SA

Depuis la suspension des aides budgétaires par les partenaires traditionnelles de la RCA dont l’Union européenne (l’UE), la Banque mondiale, le Fond monétaire international (FMI) et la France, le pays se rabat sur les opérations de levée de fonds en vue de la relance et de la redynamisation de l’économie est en constance augmentations. Pour ce faire, le ministre centrafricain des Finances et du Budget, Hervé Ndoba n’a pas manqué de présenter lors d’une réunion présidée le 14 septembre 2022 à Douala le programme de mobilisation 2023-2025 que lance le pays. Relevons que sur la période susmentionnée, le besoin d’endettement de la Centrafrique est estimé à environ 527 milliards de Fcfa, dont 150 milliards pour 2023.

Liren aussi : Cemac : le FMI encourage à stopper la cryptomonnaie lancée par la RCA et préserver le FCFA

Pour atteindre leurs objectifs de collecte, la RCA jette son dévolu sur les investisseurs camerounais, car avec plus de la moitié des valeurs du trésor en circulation dans la Cemac (51,43%), les SVT du Cameroun restent les plus sollicités sur le marché des titres publics. Selon la classification des principaux détenteurs des valeurs du Trésor (BTA et OTA) dressée par la Beac, Afriland First Bank apparaît en tête de liste avec 8,74% des valeurs en circulation. Il est suivi de Société Générale Cameroun (7,84%), UBA Cameroun (7,10%) et Ecobank Cameroun (5,39%).

A fin juin 2022, le taux d’endettement a connu une légère hausse de 0,1% passant ainsi de 47,8% en décembre 2021 à 47,9% au 1er semestre 2022. Estimée à 736,8 milliards de Fcfa, la dette publique de la RCA est composée à 72,3% de la dette extérieure et à 27,7% de la dette intérieure. Quant au ratio de solvabilité (service de la dette/ recettes budgétaires), il est passé de 24 à 25% dépassant ainsi la norme communautaire de 20%.

 

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 20:49
La production mondiale d’uranium devrait dépasser 66 000 tonnes en 2026

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La production mondiale d’uranium devrait dépasser 66 000 tonnes en 2026 (rapport)

(Agence Ecofin) 25 janvier 2023 17:26 - Selon la World Nuclear Association, la Namibie est le deuxième producteur mondial d’uranium avec 5 753 tonnes en 2021, derrière le Kazakhstan. Sur le continent africain, le pays est suivi du Niger (7ème mondial) dont les mines ont livré 2 248 tonnes la même année.

La production mondiale d’uranium devrait connaitre un taux de croissance annuel composé de 4,46 % entre 2022 et 2026. C’est ce que révèle un rapport publié en décembre 2022 par ResearchAndMarkets qui précise qu’elle atteindra 66 320 tonnes en 2026, contre 55 690 tonnes en 2022.

Cette augmentation sera soutenue par plusieurs facteurs, dont l’augmentation des capacités nucléaires dans le monde. Pour produire une énergie avec le moins d’émissions de gaz à effet de serre possible, plusieurs pays renforcent leurs investissements dans le secteur.

La Chine pourrait par exemple devenir le plus grand producteur d’énergie nucléaire au monde d’ici 2030. Sa capacité nucléaire installée devrait ainsi passer de 34 GW en 2016 à 111 GW en 2030, selon l’Agence Internationale de l’Énergie. En France, le président Emmanuel Macron a annoncé en février 2022 la construction d’au moins six réacteurs nucléaires d’ici 2050 pour un investissement estimé à 46 milliards d’euros.

Conscients de cette croissance de la demande, il faut souligner que d’importants pays producteurs se préparent déjà à en profiter, particulièrement en Afrique. Sur le continent, les deux principaux producteurs (Namibie et Niger) préparent actuellement le redémarrage de mines placées en maintenance et entretien il y a quelques années ou la construction de nouvelles mines, avec le concours de compagnies minières canadiennes et australiennes notamment.

 

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 20:43
La Russie et des pays africains envisagent d’abandonner le dollar et l’euro

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La Russie et des pays africains envisagent d’abandonner le dollar et l’euro dans leurs échanges commerciaux (Sergueï Lavrov)

(Agence Ecofin) 23 janvier 2023 17:12 - En réponse aux sanctions occidentales, Moscou a déjà convaincu certains de ses principaux partenaires commerciaux comme l’Inde et la Chine d’intensifier l'utilisation des monnaies nationales dans les règlements mutuels.

La Russie et des pays africains s’orientent vers l’utilisation des devises nationales pour les règlements de leurs échanges commerciaux, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov mercredi 18 janvier.

« Comme vous le savez, nous prévoyons un deuxième sommet Russie-Afrique cette année […] et nous préparons une série d'événements à cette occasion. Des documents sont en cours d'élaboration pour reconfigurer les mécanismes d'interaction face aux sanctions, et nous créerons de nouveaux outils pour la coopération en matière de commerce, d'investissement, des chaînes d'approvisionnement et de paiements », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse sur le bilan des activités de la diplomatie russe en 2022. Et d’ajouter : « Il y a une transition vers les règlements en monnaies nationales. Ce processus n'est pas rapide, mais il est en cours et il prend de l'ampleur ».

A la pointe du mouvement de contestation de l'hégémonie mondiale du billet vert depuis plusieurs années, Moscou a accéléré la dédollarisation du commerce extérieur depuis le début de la guerre en Ukraine. Elle a déjà convaincu certains de ses principaux partenaires commerciaux, dont l'Inde et la Chine, d’intensifier l'utilisation des monnaies nationales dans les règlements mutuels.

Dans le cadre des sanctions imposées à la Russie par les pays occidentaux, les principales banques russes ont été privées d'accès à Swift, une plateforme de messagerie sécurisée permettant des opérations cruciales comme des ordres de transferts de fonds entre banques.

En juin 2022, le ministre russe du Commerce, Denis Manturov et son homologue égyptienne, Nevine Gamea, avaient annoncé leur intention d’utiliser leurs devises nationales pour les règlements de leurs échanges commerciaux bilatéraux.

Outre l’Egypte, les principaux partenaires commerciaux de la Russie sur le continent africain sont l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Soudan, l'Ethiopie et le Nigeria.

 

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 20:20
Le régime marocain vent debout contre Emmanuel Macron

 

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https://mondafrique.com/ By Nicolas Beau25 janvier 2023

Le gouvernement marocain vient d’annuler, pour « des motifs d’agenda » peu  convaincants, les rencontres qui devaient avoir lieu, les 23 et 24 janvier, avec le sous directeur Afrique et Moyen orient du ministère français de la Défense, l’ingénieur général de l’armement Olivier Lecointe. Le comité consultatif de coopération judiciaire qui devait se tenir les 30 et 31 janvier a été lui aussi annulé. Autant de signes d’un malaise grandissant entre Paris et Rabat

Les Présidents de la République français qui se sont succédé au pouvoir sous la Vème République avaient tous coutume de peser au trébuchet leurs relations avec le Maroc et l’Algérie, les deux frères ennemis du Maghreb. Qu’il s’agisse de Mitterrand, Chirac, Sarkozy ou Hollande, tous ont tenté de préserver des relations apaisées aussi bien avec les militaires algériens qu’avec le Royaume chérifien. Ce qui supposait quelques contorsions diplomatiques sur le dossier délicat du Sahara occidental

Cette démarche équilibrée n’est plus de saison. L’adepte du « en même temps » qu’est Emmanuel Macron a, cette fois, choisi son camp et privilégié, depuis son arrivée au pouvoir, les relations confiantes qu’il entend nouer avec le président Tebboune, en faisant l’impasse sur le rôle de figurant que joue ce dernier dans le dispositif institutionnel algérien, Au détriment de ses liens avec le Palais Royal, où certains dénoncent, depuis plusieurs années, une véritable arrogance française.

L’axe Paris-Alger 

L’annonce d’un voyage officiel en France du chef d’état algérien au printemps n’a pu que renforcer le sentiment d’un deux poids deux mesures. La visite à Paris, le lundi 23 janvier, du chef d’état-major algérien, le général Chengriha, annonçant quelques achats d’armement et préparant la venue de son Président, est une première dans les relations franco-algériennes. Autant d’annonces protocolaires spectaculaires qui témoignent de l’état d’esprit d’Emmanuel Macron à l’égard du régime algérien qui n’a jamais été rappelé à l’ordre pour la répression brutale infligée aux mobilisations populaires du Hirak.

On connait les raisons qui incitent le Président français à renforcer les relations bilatérales avec l’Algérie: la sécurisation de l’approvisionnement en gaz dans cette période de tension; la possibilité d’une coopération avec l’allié algérien au Sahel, cette Afrique subsaharienne où on assiste au rejet de la France et à un rapprochement clair des juntes militaires avec l’Algérie; la volonté constante enfin de pacifier les relations mémorielles avec l’immigration algérienne. 

Et tant pis si la relation franco-marocaine souffre de cette préférence algérienne et d’une politique restrictive de visas pour l’ensemble de la population marocaine, y compris au sein de de la classe moyenne éduquée et francophone.

Des lourds contentieux

Sans s’avancer beaucoup, il y a fort à parier que le voyage d’Emmanuel Macron au Maroc, annoncé à plusieurs reprises et toujours reporté, n’est pas pour demain. D’autant que de nouvelles incompréhensions se sont ajoutées à des contentieux plus anciens.

Ces dernières années, une sévère guerre des services met à mal les relations entre les deux pays Des centaines de courriels et de documents confidentiels de la diplomatie marocaine et du service de renseignements extérieurs (Direction générale d’études de documentation) ont été diffusés sur Twitter, voici quelques années, par un profil anonyme qui se faisait appeler « Chris Coleman ». Or, d’après les sources de Mondafrique, on sait désormais qui se cachait derrière cet anonymat : la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services secrets français.

On comprend que dans ces conditions les relations se soient refroidies entre les deux pays, tant la divulgation de ces courriers classés secret Défense n’est pas un procédé habituel entre deux pays traditionnellement alliés.

L’affaire Pegasus, ce logiciel israélien performant qui aurait été utilisé, selon la presse française, par les services marocains, y compris pour écouter le Président français, n’a guère amélioré le climat entre les deux capitales. Emmanuel Macron n’a jamais démenti ces allégations. Plus généralement, le rapprochement entre le Royaume chérifien et la droite israélienne a provoqué une irritation profonde des français qui perdent de fait le rôle d’interlocuteur privilégié du Maroc

La guerre en Ukraine enfin qui a vu les Marocains adopter des positions très conciliantes à ’égard de la Russie n’a guère amélioré le climat diplomatique entre les deux pays..

Climat malsain à Bruxelles

L’actualité récente à Bruxelles, ces derniers jours, a achevé de noircir le tableau. Le régime marocain a été accusé, au même titre que le Qatar et à partir de simples fuites dans la presse, de tentative de corruption de députés européens. Vraies ou fausses, ces accusations n’ont pas été pour l’instant confirmées par les autorités judiciaires belges.

Cette brèche médiatique qui a fracassé l’image du régime marocain en Europe a provoqué, le 19 janvier, le vote d’une motion de défiance du Parlement européen sur la liberté de la presse au Maroc. Seuls les socialistes espagnols et les amis de Marine Le Pen se sont opposés à cette critique en règle du processus démocratique marocain. Les élus français proches du mouvement présidentiel « Renaissance », emmenés par un proche d’Emmanuel Macro, Stéphane Séjourné, ont été en pointe dans cette offensive contre le Maroc.. 

Autant de rebondissements fort mal vécus à Rabat par une classe politique unanime et par la presse gouvernementale qui ont dénoncé une campagne orientée. S’il est vrai que tes trois journalistes maintenus en prison au Maroc dans des conditions anormales nuisent inutilement à l’image du Royaume, le processus démocratique marocain reste incontestable, contrairement à ce qui se passe dans la plupart des pays de la région. Qu’on en juge. Le Maroc a été gouverné pendant dix ans par des islamistes. L’alternance politique est réelle et le pluralisme de la presse incontestable. Les journalistes étrangers enfin qui n’obtiennent qu’exceptionnellement des visas pour l’Algérie peuvent circuler librement de Tanger à Marrakech.

Les élus européens, empêtrés dans des affaires de corruption, ont tenté de se refaire une virginité à bon compte !    

 

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 20:05
CAMEROUN ET GUINEE CONAKRY  : COMMUNIQUES DE PRESSE D'AMNESTY INTERNATIONAL

 

 

Cameroun : Amnesty International regrette le rejet de la demande de libération de 23 détenus

En réponse à la nouvelle concernant le rejet par le tribunal de grande instance du Wouri d’une demande de libération de 23 manifestants, tous condamnés et détenus pour avoir participé à une manifestation en septembre 2020 à Douala, et parmi lesquels se trouve Dorgelesse Nguessan, une mère célibataire de 37 ans, Samira Daoud, Directrice du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a dit :  

«Nous sommes profondément déçus que le caractère arbitraire de la détention de ces manifestants n’ait pas été reconnu. Arrêter des personnes et les incarcérer au seul motif qu’elles ont exercé leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique est clairement arbitraire, et ne respecte pas les obligations du Cameroun en vertu du droit international des droits humains. »  

«Ces 23 manifestants n’ont commis aucun crime et doivent être libérés immédiatement et sans condition. Toutes les autres personnes détenues dans le pays pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression et d’assemblée doivent aussi être libérées.»  

 Complément d’informations  

 En septembre 2020, plus de 500 personnes ont été arrêtées pour avoir participé à des manifestations organisées par le parti d’opposition, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC).  

 Dorgelesse Nguessan, une mère célibataire et coiffeuse de 37 ans, fait partie des personnes arrêtées. Elle n’avait jamais été active dans le domaine politique, mais ses préoccupations quant à la situation de l’économie camerounaise – et du pays en général – l’avaient incitée à participer à la manifestation organisée par le MRC à Douala. Après une semaine de détention dans une cellule surpeuplée et insalubre d’un poste de police, Dorgelesse a été transférée à la prison centrale de Douala. Inculpée pour « insurrection » et « manifestations publiques » dont d’autres chefs d’inculpation, avant d’être condamnée le 7 décembre 2021 à cinq ans d’emprisonnement par un tribunal militaire.   

Comme Dorgelesse a été condamnée pour avoir tout simplement exercé ses droits à la liberté d’expression et la liberté d’assemblée pacifique, Amnesty International a dénoncé le caractère arbitraire de sa détention et appelé à sa libération immédiate et inconditionnelle dans le cadre d’une première campagne en janvier 2022. La situation de Dorgelesse a aussi été mise en avant à l’occasion de la campagne Écrire pour les droits la même année.  

Le 4 novembre 2022, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a publié un avis qualifiant d’arbitraire la détention de 15 autres militants du MRC ayant participé à des manifestations en janvier 2019 et en septembre 2020.  

Les avocats des 23 personnes condamnées à Douala pour leur participation aux manifestations de septembre 2020 se sont basés sur cet avis du Groupe de travail pour déposer des demandes en « habeas corpus » (libération immédiate) le 8 décembre 2022, appelant à leur libération immédiate. Le 25 janvier, le juge a rejeté la demande de libération immédiate pour les 23 personnes. En revanche, un procès en appel aura lieu le 16 mars 2023 pour statuer sur la demande de l’avocat de Dorgelesse Nguessan contestant le verdict en première instance qui condamne sa cliente, un processus différent de cette demande de habeas corpus.

 

Guinée : Amnesty International demande la libération de Mamadou Billo et des autres détenus du FNDC

En réaction à l’arrestation et la détention de l’un des responsables du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), Samira Daoud, Directrice du bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale déclare : 

« Mamadou Billo Bah, responsable de la mobilisation du FNDC, a été placé sous mandat de dépôt le 24 janvier et poursuivi notamment pour « participation délictueuse à un attroupement, complicité de destruction d’édifices publics et privés, coups et blessures volontaires, incendie volontaire, pillage » simplement pour s’être mobilisé pour le retour à l’ordre constitutionnel. Les mêmes accusations ont été portées contre Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Ibrahima Diallo, également membres du FNDC, en détention préventive depuis le 1er août 2022.

« Selon l’un de ses avocats, les forces de sécurité ont utilisé la force d’une manière excessive pour procéder à l’arrestation de Mamadou Billo Bah nécessitant un suivi dans un centre hospitalier, comme attesté par un certificat médical. Il a cependant été placé sous mandat de dépôt à la maison centrale de Coronthien (Conakry) ce lundi 24 janvier.

« L’arrestation et la détention arbitraire de Mamadou Billo Bah constituent une violation des droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique. Amnesty International demande sa libération immédiate ainsi que celle des autres membres du FNDC détenus pour les mêmes faits depuis bientôt six mois.

« Les autorités guinéennes doivent également mettre un terme aux restrictions disproportionnées aux droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique et respecter le droit des Guinéens à exprimer librement leurs opinions, droits consacrés par le droit international et la charte de la transition. »

 Complément d’informations

À la suite des manifestations de juillet 2022 conduites par le FNDC pour dénoncer « la gestion unilatérale de la transition », plusieurs de ses leaders ont été arrêtés et emprisonnés. Les autorités ont ensuite dissous ladite organisation, l’accusant de s’être « toujours illustrée par la voie de la violence sur les personnes, la dégradation et la destruction des biens publics et privés, des actes d’incitations à la haine ». 

Depuis le 13 mai 2022, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) a interdit  « toutes manifestations sur la voie publique de nature à compromettre la quiétude sociale et l’exécution correcte des activités contenues dans le chronogramme, (…) pour l’instant jusqu’aux périodes de campagnes électorales ». 

Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies et la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples ont dénoncé ces mesures contraires aux libertés d’expression et de réunion pacifique.  

 

Pour plus d’information ou demande d’interview, veuillez contacter Ousmane DRABO (ousmane.drabo@amnesty.org) ou press@amnesty.org  

 

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25 janvier 2023 3 25 /01 /janvier /2023 19:08
Nouvelles nationales sur Radio Ndéké Luka
Nouvelles nationales sur Radio Ndéké Luka
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Centrafrique : des usagers alertent sur l’insécurité et la forte dégradation de l’axe Bangui-Bangassou

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 25 janvier 2023 15:42

L’insécurité et la dégradation de l’axe routier Bangui-Bangassou inquiètent les usagers. Selon ces derniers, cette situation impacte négativement les conditions de vie de la population des régions du Sud-est.

L’axe routier qui relie Bangui à Bangassou est distant d’environ 750 kilomètres. Selon les témoignages recueillis auprès des usagers, il est difficile de circuler sur cette voie à cause de sa dégradation avancée et de l’insécurité qui y règne. A la gare routière de Bangassou, Thierry, un apprenti chauffeur, raconte leur calvaire.

Difficile à parcourir

"Certains chauffeurs peuvent passer entre 2 et 3 semaines pour arriver à Bangassou. Nous qui sommes les habitués de cette route, nous pouvons la parcourir en 5 ou 6 jours en saison sèche. En saison pluvieuse, nous passons souvent un mois. Parfois pour contourner l’axe principal à cause de sa dégradation, nous utilisons des haches pour couper les arbres et créer un passage", explique Thierry.

- Lire aussi : Centrafrique : afflux de plaintes face à la dégradation de l’axe Berberati-Nola

Les plaintes sont sur toutes les lèvres et l’inquiétude devient grandissante. Abdoulaye Mahamat, chef du quartier Tokoyo dans le 3e arrondissement de Bangassou, déplore les conséquences de la dégradation de cette route.

« Même le denrées alimentaires deviennent rares »

"Il y a de cela quelques jours, un véhicule s’est renversé près de Gambo. L’apprenti-chauffeur et un passager ont eu des fractures de jambes. Avec cette route dégradée, les hôpitaux ne peuvent pas être dotés en médicaments. Même les denrées alimentaires deviennent rares", regrette Abdoulaye Mahamat.

Exaspérés, les opérateurs économiques demandent aux autorités du pays de réhabiliter ce tronçon qui est la principale voie de ravitaillement des villes du Sud et du Sud-est.

"Nous sommes des opérateurs économiques de Bangassou. Nous n’avons pas de routes. Nous nous demandons si les autorités  nous ont déjà oubliés. Surtout, nous qui sommes dans les préfectures du Mbomou et du Haut-Mbomou. Si les routes sont réhabilitées, nous leurs serons très reconnaissants", supplie une commerçante qui souhaite garder son anonymat.

La CPC pointé du doigt

En plus de la forte dégradation de cette route, l’insécurité, entretenue par des combattants rebelles le long du tronçon, affecte négativement les activités des usagers. Elle empêche les mototaxis de desservir les localités environnantes de Bangassou.

"Nous ne pouvons pas nous rendre à Gambo ou à Dimbi parce que les éléments de la CPC sont très actifs là-bas. Ils ont tué des gens sur la voie il y a de cela un mois", déplore Didier, un conducteur de mototaxi.

Selon des conducteurs des véhicules de transport en commun, qui empruntent l’axe Bangui-Bangassou en cette saison sèche, le tarif pour un passager est de 50.000 F CFA.

A Bangassou, le litre d’essence se vend à 2000 FCFA et la population s’en procure le plus souvent en République démocratique du Congo.

 

 

Centrafrique : le suppléant du député de Ngaoundaye 1, enlevé par des hommes armés

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 24 janvier 2023 17:08

Des hommes armés ont enlevé le suppléant du député de Ngaoundaye 1, ce mardi 24 janvier, à son domicile. Le député Bernard Dillah appelle les ravisseurs à préserver sa vie.

L’information du rapt de Romain Ning-Ané, suppléant du député de Ngaoundaye 1, a été confirmée dans la matinée de ce mardi 24 janvier. Selon Bernard Dillah, député de Ngaoundaye 1, son assistant a été kidnappé chez lui aux environs d’une heure du matin par des hommes armés. Il condamne une prise d’otage.

Un cœur serré

 "Je porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale cette prise d’otage que je condamne fermement. Il a vu les difficultés du lycée de Ngaoundaye et a décidé de repartir là-bas pour se mettre au service de ses frères mais malheureusement, cet acte est arrivé. C’est avec un cœur serré que je le condamne", a déploré Bernard Dillah.

- Lire aussi : Centrafrique : nouvelle attaque de la CPC contre une position de l’armée à Besson

Pourquoi Romain Ning-Ané a-t-il été enlevé ? Qui sont ses ravisseurs ? Que demandent-ils ? Il est difficile pour le moment de répondre à ces questions, car les ravisseurs n’ont encore posé des revendications. Face à cette situation qui vient plonger la population de Ngaoundaye dans la peur, le député Bernard Dillah demande que la vie de son assistant soit préservée. Par ailleurs, il appelle à une forte mobilisation afin d’obtenir sa libération.

Mobiliser les énergies

"Je lance un appel très solennel à tous ces gens qui ont pris les armes pour aller l’enlever à une heure du matin, d’avoir un cœur d’humain et d’épargner sa vie, de prendre soin de lui et de le libérer. Je demande aussi au gouvernement et à toutes les ONG de mobiliser les énergies pour contribuer à sa libération le plus vite possible" a lancé Bernard Dillah.

Depuis la vaste contre-offensive de l’armée nationale et ses alliés russes contre les positions rebelles dans le Nord-ouest centrafricain, les groupes armés ont changé leur mode opératoire. Ils opèrent beaucoup plus en mode coupeurs de route, kidnappent des gens et exigent des rançons. Il y a de cela une semaine, un opérateur économique du village Kowone, localité située non loin de Ngaoundaye, a été enlevé par des hommes armés. Il a été libéré, quelques jours plus tard, après le paiement d’une rançon de 10 millions de FCFA.

 

JO Paris 2024 : deux judokas centrafricains en préparation en France

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 25 janvier 2023 17:04

Deux judokas centrafricains sont, depuis quelques jours, en formation à Rouen en France. Ils se préparent pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Il s’agit de Jason Ngawili Zacko et Resquin Mongondo.

Les deux judokas centrafricains ont bénéficié d’une bourse olympique pour leur préparation en prélude aux Jeux olympiques de Paris l’an prochain. Ils l’ont décrochée dans le cadre de la coopération franco-centrafricaine.

La formation, qui va durer un an et 7 mois, devra permettre à Jason Ngawili Zacko et Resquin Mongondo de bien se préparer avant d’affronter les Jeux Olympiques Paris 24.

- Lire aussi : Bangui : la 8e édition du semi-marathon de Bangui, un succès selon les organisateurs 

Les exercices seront axés sur leur préparation physique, technique et psychologique. Ces athlètes centrafricains vont donc participer à plusieurs compétitions, notamment le Grand Slam de Paris, l’Open de Tunis, les African Open d’Alger et de Luanda. Jason Ngawili Zacko, catégorie des moins de 66 Kilogrammes, contacté depuis Rouen, ne cache pas sa satisfaction.

Grande occasion

"Je suis satisfait parce que je vais m’entraîner dans de meilleures conditions avec un meilleur suivi. La bourse est déjà une grande motivation. C’est une grande occasion pour nous d’être au top. Nous avons toujours besoin des financements de la fédération ou des sponsors, vu que la bourse ne peut pas couvrir toutes les compétitions", a fait savoir Jason Ngawili Zacko.

Ce même sentiment est partagé par son coéquipier, Resquin Mongondo, catégorie des moins de 60 kilogrammes.

« Très content »

"Cela me fait plaisir de venir me préparer en France pour les prochains Jeux olympiques Paris 24. Je suis vraiment très content. Nous les judokas, notre qualification au niveau des jeux olympiques se trouve sur le point de Ranking, c’est-à-dire de participer à plusieurs compétitions et avoir des points pour se qualifier" s’est réjoui Resquin Mongondo.

La formation de ces athlètes est une satisfaction pour la Fédération centrafricaine de judo qui attend beaucoup d’eux.

objectif: qualification

"Nous attendons de la part de ces athlètes que pour la première fois, la République centrafricaine puisse se qualifier pour les Jeux olympiques au lieu de toujours passer par les places d’universalité. Celle qui a financé cette bourse, c’est la solidarité olympique. Celui qui a favorisé les documents, c’est le comité national olympique et sportif centrafricain à travers son président" a indiqué Patrick Léonard Zacko, secrétaire général de la fédération centrafricaine de Judo.

Si les représentants centrafricains parviennent à se classer parmi les 100 premiers de leurs catégories dans ces compétitions précitées, ils seront qualifiés pour le mondial de judo. Ce mondial est prévu du 7 au 13 mai 2023 à Doha au Qatar. La dernière fois qu’un judoka centrafricain a obtenu une bourse olympique, remonte en 2004.

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24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 23:49
Centrafrique : nouvelle attaque de la CPC contre une position de l’armée à Besson

 

 

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 24 janvier 2023 16:36

Les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) multiplient les attaques contre les positions des Forces armées centrafricaines dans la Nana Mambéré. Un militaire a été tué et plusieurs autres blessés dans un nouvel assaut, ce mardi 24 janvier 2023, à Besson.

Depuis mi-décembre 2022, les Forces armées centrafricaines font face à une recrudescence des attaques des rebelles de la CPC, particulièrement dans le Nord-ouest. Après l’attaque de Béloko, soldée par la mort d’au moins deux civils et la destruction du poste douanier de la ville, l’armée a été attaquée de nouveau, ce mardi 24 janvier, à Besson dans la préfecture de la Nana Mambere.

Selon des témoignages recueillis par Radio Ndeke Luka, les rebelles de la CPC ont attaqué, aux environs de 5 heures du matin, la position des militaires centrafricains à Besson, ville centrafricaine proche du Cameroun. Les affrontements ont duré un peu plus de 2 heures et ont occasionné des dégâts importants.

Un mort et des blessés

"Ce matin à 5 heures 30 minutes, le secrétaire général de la préfecture m’a appelé pour me dire que l’une des bases des FACA est attaquée par les rebelles. Le premier bilan fait état de la mort d’un FACA et des blessés et de beaucoup de cas d’incendie", a rapporté Marcel Bagaza, préfet de la Nana Mambere, contacté par Radio Ndeke Luka.

- Lire aussi : Centrafrique : le poste de la douane de Béloko détruit dans une attaque d’hommes armés

En plus des dégâts humains, plusieurs dizaines de maisons ont été incendiées, paralysant ainsi les activités dans cette ville située à 120 Km à l’ouest de Bouar.

"Plusieurs maisons ont été brûlées. Les dégâts sont importants. La population a vraiment peur et craint un regain de violence", a indiqué un habitant.

L’attaque de Besson a paniqué la population et provoqué la fuite de nombreux habitants. Selon des sources locales, après les affrontements, les éléments des Faca ont quitté leur position et se seraient repliés à plusieurs km de là. Les rebelles sont, eux aussi, partis après avoir commis leur forfait.      

A Bangui, même s’il n’y a pas encore eu de réactions officielles à la suite des attaques perpétrées ces derniers jours contre les positions de l’armée nationale, certaines sources font savoir que le gouvernement se préparerait à lancer une vaste opération militaire afin de barrer la route aux éléments de la CPC.

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24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 23:41
Macron envoie une « demande d’explication » à Traoré
Macron envoie une « demande d’explication » à Traoré

 

Départ des troupes françaises du Burkina Faso : Macron envoie une « demande d’explication » à Traoré

https://www.afrik.com/  Par Serge Ouitona Publié le 23 janvier 2023 à 08h20

Au Burkina Faso, la question du départ des troupes françaises agite l’actualité depuis quelques jours. L’Agence d’information du Burkina (AIB) a rendu public un communiqué du gouvernement. Lequel communiqué dénonce l’accord de 2018 et donne un ultimatum d’un mois aux soldats français pour évacuer le pays. Mais sur la question, le Président Ibrahim Traoré ne s’est pas encore officiellement exprimé. Et c’est ce que son homologue français, Emmanuel Macron, attend.

Les troupes françaises sont devenues indésirables au Burkina Faso comme elles l’ont été au Mali et en Centrafrique. Cela est un fait. En témoignent les nombreuses manifestations populaires anti-françaises qui jalonnent le pays. D’ailleurs, les plus récentes d’entre elles remontent à vendredi dernier seulement. Sur la question, les autorités burkinabè ne se sont pas officiellement prononcées, même si depuis l’accession au pouvoir du capitaine Traoré, les relations se sont détériorées avec la France et que les militaires à la tête du Burkina Faso ne font pas mystère de leur volonté de se rapprocher de la Russie.

C’est dans ce contexte que l’Agence d’information du Burkina (AIB) a apporté, samedi, la lumière sur ce que tout le monde subodorait : les autorités burkinabè ne souhaitent plus voir les troupes françaises sur leur territoire. Et pour cela, un ultimatum d’un mois leur est donné pour se retirer. Même si l’information provient de l’Agence de presse officielle du Burkina Faso, le gouvernement burkinabè, en l’occurrence, le Président de transition ne s’est pas encore directement prononcé. Et ça, le Président français l’attend.

Ce que Macron attend de Traoré

Emmanuel Macron s’est exprimé à ce sujet, dimanche, à l’occasion de la conférence de presse organisée à Paris pour commémorer le 60e anniversaire du traité de réconciliation entre la France et l’Allemagne. « J’attends que le Président de transition, Traoré, puisse s’exprimer, parce que j’ai compris que les messages qui étaient sortis à ce stade relevaient d’une grande confusion, celui-ci étant en déplacement hors de la capitale », a d’abord déclaré Emmanuel Macron.

Avant d’enchaîner : « Donc, je pense qu’il faut garder beaucoup de prudence, et veiller à ce qui est une spécialité de certains dans la région, qui peuvent avoir partie liée au demeurant avec ce que nous vivons en Ukraine, à savoir [que] nos amis russes ne fassent pas de manipulation. Nous attendons des clarifications de la part de M. Traoré sur ce sujet ».

Les prochains jours nous édifieront sans doute sur la suite de cette affaire et le sort des quelque 400 soldats français de l’opération Sabre installés à proximité de Ouagadougou.

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24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 23:34
Au Tchad, des représentants des forces armées françaises rencontrent Mahamat al-Khatim

 

Lu pour vous

 

https://afriquemedia.tv/ Publié le 23 janvier 2023

 Les récents développements de la situation socio-politique en République centrafricaine ont démontré les manœuvres machiavéliques du néo-colonialisme français. Le complot visant à déstabiliser la République centrafricaine a été orchestré depuis l’étranger, plus précisément depuis le Tchad, avec le soutien total de la France.

Les dernières informations indiquent que l’ancien commandant du groupe armé le mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) , Mahamat al-Khatim, a rencontré des représentants des forces armées françaises au Tchad. Les observateurs de l’opinion publique en République centrafricaine ont été étonnés par la rencontre privée du colonel français avec le chef du groupe armé au Tchad.

En revanche, les autorités et les experts militaires du pays n’ont pas trouvé la réunion inhabituelle et ne se sont pas posé de questions sur le but de cette réunion, car ils étaient parfaitement conscients du plan de la France visant à renverser le gouvernement actuel et à semer le chaos dans le pays afin de trouver une raison à leur retour militaire, même si c’était au prix de la vie de milliers de civils.

La Centrafrique est catégoriquement déterminée à rompre ses liens sur tous les fronts avec l’ancienne puissance coloniale qu’est la France, et cela se ressent dans les décisions politiques et économiques du gouvernement. La France n’a pas accepté et n’accepte pas que la République centrafricaine échappe à son contrôle, surtout en cette période particulière où le monde et l’Europe en particulier connaissent une crise diplomatique et économique.

Le Tchad est l’un des endroits où les Français rassemblent et forment des terroristes pour attaquer la République centrafricaine. Le pays du Tchad abrite de nombreux anciens criminels de guerre recherchés pour leurs crimes. L’objectif commun de ces criminels et de la France est de planifier la déstabilisation de la République centrafricaine.

Il faut préciser qu’en République centrafricaine, il n’y a pas de rumeurs. Les autorités centrafricaines prennent ces questions au sérieux et devraient réagir rapidement pour éviter une surprise désagréable comme celle du 13 janvier 2021, lorsque les citoyens centrafricains se sont réveillés avec des mercenaires du CPC à la porte de la capitale, Bangui.

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24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 23:29
Retrait de l’armée française au Burkina Faso

Lu pour vous

 

Retrait de l’armée française au Burkina Faso : « La pression mise par la Russie et sa milice Wagner pour nous chasser a fini par payer »

https://www.publicsenat.fr/ MARDI 24 JANVIER 2023 Par Steve Jourdin

Ce lundi, le Burkina Faso a confirmé avoir demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays dans un délai d’un mois. Paris a répondu attendre des clarifications de la part du président de transition Ibrahim Traoré. Christian Cambon, président LR de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, revient sur une décision « brutale » et « curieuse ». Entretien.

Le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso a confirmé lundi que Ouagadougou avait demandé le départ des troupes françaises. Êtes-vous surpris par cette annonce ?

Ma première réaction est une réaction de tristesse. Après le Mali, la dégradation de notre présence dans cette partie de l’Afrique continue. L’annonce du Burkina n’est pas étonnante. La pression mise par la Russie et sa milice Wagner pour nous chasser de cette région a fini par payer.

Il s’agit cependant d’une décision curieuse, car l’aide de la France au Burkina a été très importante. Il y a eu une aide « décentralisée » et d’autres aides multiples. C’est désormais au gouvernement d’Elisabeth Borne de déterminer la nature des aides futures. Ce qui m’étonne dans toute cette affaire, c’est la brutalité de la nouvelle.

Comment en est-on arrivé là ?

Il faut analyser et interroger le gouvernement sur cette situation nouvelle. C’est ce que nous ferons. Il semble qu’il y ait dans cette région une opération concertée de la Russie, qui essaye de nous écarter des pays avec lequel nous entretenons des relations.

Cette décision va-t-elle entacher sur le long terme les relations entre la France et les pays de la région ?

Il va falloir vérifier la qualité et l’intensité de nos relations avec d’autres pays de la région, comme le Niger et le Tchad, où nos forces sont encore présentes. Il ne faut pas que les mêmes problèmes nous arrivent dans ces pays.

Nos liens avec le Niger et le Tchad sont certes un peu différents, mais nous avions de très bonnes relations avec le Burkina. A l’avenir, il nous faudra donc réfléchir à notre engagement et rester vigilants. Nous respectons la souveraineté des Etats, notre coopération doit s’établir avec des pays qui veulent de nous et qui ont besoin de notre soutien.

Comment envisagez-vous de la présence française au Sahel ?

Nous devons nous interroger collectivement : sous quelle forme et avec quelles règles la France doit se maintenir dans la région ? Il faut engager une remise à plat de nos relations, d’un point de vue économique, militaire et culturel. Je crois que la Russie est partie pour rester en Afrique, et il faudra en tirer les conséquences.

 

"Nous sommes les démons de Macron" : des dessins animés discréditent l'armée française au Sahel

https://www.francetvinfo.fr/ Christian Chesnot Radio France

"Nous sommes les démons de Macron" : des dessins animés discréditent l'armée française au Sahel et encensent le groupe Wagner sur les réseaux sociaux

Un véritable effet dominos : plusieurs pays africains refusent chacun leur tour la présence de soldats français sur leur sol, comme au Mali ou au Burkina Faso. La Russie utilise le groupe de mercenaires Wagner, pour pousser ses pions au Sahel, et décrédibiliser la France.

Après le Mali, le Burkina Faso demande à son tour le retrait des forces françaises de son territoire. Ouagadougou dit vouloir diversifier ses partenaires et envisage un rapprochement avec… Moscou. Pour encourager le sentiment anti-français, le Kremlin utilise la force Wagner et la propagande, comme par exemple, dans des dessins animés diffusés sur les réseaux sociaux. Dans l'un d'eux, on peut ainsi voir des soldats français représentés en zombies et en serpents, se présentant comme des "démons de Macron". De l'autre côté, les mercenaires du groupe Wagner, eux, sont dépeints comme des libérateurs. Le message véhiculé ne fait pas dans la dentelle, mais, à force d'être martelé, il a fini par trouver un écho dans les opinions publiques de certains pays du Sahel.

"Un gros instrument de lobbying" : Moscou crée une "Organisation africaine pour la russophonie" pour développer son influence sur le continent

Pour Antoine Glaser, journaliste spécialiste des questions africaines, les hommes de Wagner sont le cheval de Troie d'influence russe sur le continent : "La présence des Wagner masque réellement des nouveaux accords de coopération militaire, affirme-t-il. Ils ont toujours existé au Mali, mais ils vont peut-être être signés au Burkina Faso ou dans d’autres pays de la région."

"Wagner, c’est Potemkine. Ça masque une présence russe plus importante."

Antoine Glaser, journaliste spécialiste des questions africaines 

à franceinfo

Alors qu'on les signale au Burkina Faso, les hommes de Wagner sont désormais bien implantés au Mali et en Centrafrique. Dans ce dernier pays, les mercenaires russes, proches de Vladimir Poutine"intimident et harcèlent les civils", créant un climat de peur. À tel point que, selon l'ONU, les victimes des violences de ces paramilitaires sont terrifiées à l'idée de saisir la justice par crainte de représailles.

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