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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 23:46
Plaidoyer en faveur de l’ancien Président guinéen Alpha Condé
Plaidoyer en faveur de l’ancien Président guinéen Alpha Condé

 

Lu pour vous

 

By La rédaction de Mondafrique 13 septembre 2022


» On peut allonger à souhait la liste des Présidents africains qui se font humilier dans leur chute par les nouveaux maîtres, de ‘’petits diables’’, toujours drapés de la toge blanche de Colombe », explique  Aboubakr Guilavogui, qui, en prenant le contre pied de l’opinion publique africaine, prend avec panache la défense de l’ancien chef d’état guinéen Alpha Condé

Il y a un an où presque cela déjà que le Président Alpha Condé se réveillait groggy au milieu de putschistes. Chemise mal boutonnée, sous-vêtement blanc qui déborde, pantalon jean et surtout mine déconfite. Au jeune soldat qui lui demande : ‘’excellence, est-ce qu’on a touché à un seul de vos cheveux ?’’, Alpha Condé répond par un regard entre mépris et impuissance. L’image est violente. Elle a fait le tour du monde. En même temps que celles le montrant dans une 4X4 traversant la ville sous les injures et huées des populations de quartiers populaires de Conakry. Ces images rappellent, à bien des égards, une autre vidéo d’Abidjan, postée sur la Toile, le lundi 11 avril 2011.

Les forces fidèles à l’actuel président Alassane Dramane Ouattara, aidées par la Licorne et l’Onuci, s’emparent du Palais, délogent le couple présidentiel. Mais elles n’oublient surtout pas de filmer la scène outrageante et de la poster sur Internet. Ces images sont toujours là, comme si elles avaient été prises, hier, alors que Laurent Gbagbo, à l’époque, ‘’diable aux mille cornes’’, a été acquitté, le 30 mars 2021, de toutes les charges retenues contre lui par la Cour pénale internationale (CPI). 10 ans après, le voilà comme un sou neuf. L’accusation était pourtant lourde : crimes de guerre et de crimes contre l’humanité durant la crise postélectorale de 2010-2011 qui avait fait plus de 3 000 morts.

Comment oublier les dernières heures du Colonel Kadafi, abattu après lynchage, à Misrata, jeté sur un vieux matelas, torse nu, couvert de balafres et d’ecchymoses, entouré de son fils Moatassem et d’Abou Bakr, son chef de la sécurité, tous deux encore plus mutilés. Les images avaient été prises par des portables sortis des treillis des combattants. La suite est connue, la Libye a aujourd’hui encore, du mal à marcher sur ses deux jambes ; alors que les excroissances de cette crise créée par les Occidentaux sont visibles jusqu’à nos frontières.

Il serait intéressant de comparer le traitement administré aux présidents africains ‘’déviants’’ à celui réservé à quelqu’un comme Donald Trump par exemple.

Après avoir inspiré le siège du symbole de la démocratie américaine, le Capitole, créé un traumatisme national et indirectement donc responsable de la mort d’Américains dans l’enceinte même de ce ‘’sanctuaire’’, Donald Trump est encore libre de ses mouvements et de sa parole. Au point d’ailleurs qu’il s’invite aujourd’hui dans le débat sur le retrait précipité des forces américaines d’Afghanistan et pousse la galanterie jusqu’à traiter son successeur d’incompétent. Les Etats-Unis et d’une manière générale, les pays occidentaux protègent bien leurs anciens chefs d’Etat, même lorsqu’ils ont commis les pires crimes dans l’exercice de leurs fonctions. On peut bien sûr poser le débat sur la justice et les comptes qu’il faut rendre, lorsqu’on assure la magistrature suprême, mais cette réflexion devrait-elle pour autant occulter la stabilité, lorsque des concessions réfléchies permettent d’assurer une certaine pérennité de l’Etat. L’humiliation crée toujours des rancœurs qui prennent du temps à se cicatriser. Au finish, elle crée plus de dégâts qu’elle n’en règle et entretient un désir de vengeance au prix fort.   

Et pour le cas de la Guinée, il serait tout à fait puéril de penser qu’Alpha Condé est le concentré de tous les maux de ce pays. Il suffit de faire un bond en arrière sur 11 ans, pour voir, très clairement que la situation de ce pays, était beaucoup plus anarchique qu’elle ne l’est aujourd’hui. Les mémoires s’effilochent sans doute très vite et on en oublie que Dadis Camara a existé. Qu’il s’était autoproclamé Président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), après la mort de Lansana Conté, le 24 décembre 2008. Présenté comme le messie durant les premiers mois, il se révélera comme un des plus grands guignols de l’histoire politique de l’Afrique qui ne quittera le pouvoir qu’après avoir échappé à la mort. Blessé, il se soignera au Maroc avant de s’exiler au Burkina Faso. Attention donc !  

L’histoire de la Guinée est un film de fragilités dont la genèse remonte sans doute aux choix idéologiques et politiques de Sékou Touré.

Si les équilibres en Guinée sont très fragiles, cela découle sans doute de multiples agressions que le jeune Etat a eu à subir, depuis le début des années 60. Sékou Touré a pu dire au Général De Gaulle que la Guinée voulait, non seulement, l’indépendance immédiatement, dès 1958, mais aussi, que son peuple préférait la liberté à l’opulence. Pour le paraphraser ‘’Nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage’’. De Gaulle de répondre : ‘’l’indépendance est à la disposition de la Guinée, la métropole en tirera, bien sûr, des conséquences’’. Sans doute le ‘’syndicaliste’’ Sékou Touré aurait pu négocier un virage plus lucide, qui aurait donné un autre visage à la Guinée. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis. Mais, les intérêts des pays du Nord et de la Chine restent tenaces.

Le bon fil d’Ariane pour lire ce qui se passe en Guinée n’est assurément pas le tissu de faits divers qu’on nous sert à longueur de journée sur les raisons de la chute de Condé. Il a bien sûr commis des erreurs. Sans doute aurait-il pu se passer d’un troisième mandat, comme le lui ont conseillé ses fidèles amis. Il aurait aussi pu se passer d’un certain discours à la lisière de l’ethnicisme qu’il a pu tenir, sans doute par opportunisme politique. On peut raisonnablement lui reprocher tout cela. Fustiger aussi ses excès de langage, fruit, à notre avis, de la perte de lucidité liée à son âge. Mais il est loin d’être le Diable qu’on décrit. Les officines de la manipulation sont à l’œuvre…  

Car si le  pays de Sékou Touré intéresse tant, c’est qu’il est devenu aussi le terrain d’une lutte des puissances étrangères pour le contrôle de son sous-sol insolemment riche. Signe que les enjeux dépassent la personne d’Alpha Condé, le théâtre de la lutte féroce qui se mène sur le théâtre du  Sud-est guinéen, sur les hauteurs de la chaine de colline de Simandou qui s’étale sur 110 kilomètres dans les régions de Nzérékoré et Kankan où l’on retrouve le plus important gisement de minerai de fer au monde (2,4 milliards de tonnes selon les estimations des spécialistes). On sait que le puissant groupe BSRG de l’homme d’affaires franco-israélien Beny Steinmetz a été évincé du projet d’exploitation de ce gisement au profit des Chinois prêts à casser la tirelire pour désenclaver la zone avec plus de 600 km de voie ferrée. La Chine qui a un fort besoin de fer, dépend aujourd’hui totalement de l’Australie. Les Occidentaux sont donc fortement intéressés, du fait des intérêts géostratégiques liés.   

On peut citer un autre ‘’mortel’’ minerai, dont la Guinée est le premier exportateur mondial. Il s’agit de la bauxite, un minerai d’aluminium.

En 2020, 82,4 millions de tonnes de bauxite ont été exportées, selon le quotidien économique américain, Wall Street journal, qui indiquait en même temps un affolement de la bourse, suite au coup d’Etat en Guinée. Le puissant groupe minier russe Rusal exploite Friguia, y assurant une production annuelle de 2100 tonnes et gardant aussi une main de fer sur le célèbre complexe Dian-Dian, le plus grand gisement de bauxite au monde. 

Or, diamant, manganèse, zinc, cobalt, nickel, uranium etc, le sous-sol guinéen est d’une insolente richesse. Et il serait bien puéril de ne lire les évènements qui se passent dans ce si beau pays, sous le simple prisme de la violation de la loi fondamentale et des libertés des Guinéens. Qui pour encore croire au Père Noël ?

Que Dieu éclaire et guide les pas de chacun d’entre nous et répande sa grâce et sa miséricorde sur notre pays par ces temps d’incertitudes et d’angoisse traversées. 

 

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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 23:43
Réseaux sociaux, les diplomates français transformés en communicants
Réseaux sociaux, les diplomates français transformés en communicants

 

Lu pour vous

 

By La rédaction de Mondafrique 13 septembre 2022

Le dernier coup de grâce donné au «  rayonnement de la diplomatie française  » avait été porté par un décret du Président de la République en avril 2022 qui avait supprimé le corps diplomatique tel qu’il était pour l’instant organisé. Mais il y a pire désormais pour les diplomates appelés à devenir de bons petits soldats des réseaux sociaux. Ce qui ne provoque pas un grand enthousiasme au Quai d’Orsay 

Plus besoin donc d’«  Excellences  » mais de grands communicants: ainsi en a décidé le chef de l’État. Lors de son discours devant les ambassadeurs, le 1er septembre dernier, il leur a demandé d’être beaucoup plus «  mobilisés sur les réseaux sociaux  », pour contrecarrer «  attaques  » et «  manipulations  » de la propagande russe, chinoise ou turque en Afrique. De plus, sous l’impulsion du chef d’Etat-major le général Burkhard, pour qui « il est indispensable de développer nos capacités d’influence pour gagner la guerre avant la guerre  » le Quai d’Orsay s’apprête à créer une sous-direction veille et stratégie. Ce nouveau département doit permettre de renforcer les moyens de la diplomatie française dans la «  guerre informationnelle  », puisque sur ce front-là, comme dans d’autres, virus, énergie, la nation est soi-disant en guerre.

Mais qui est l’ennemi ? Et à moins de créer, comme dans 1984 d’Orwell, un ministère de la vérité, partir au combat sans arme politique, comme l’a montré le conflit au Sahel, c’est prendre le risque de le perdre. Car le nœud du problème est bien là : la communication à ses limites, surtout quand on n’a rien à dire.

Le contre-exemple tchadien

Le nouveau plan de bataille concocté à l’Elysée en coopération avec la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a bu la tasse dès sa mise en application. Les ambassadeurs et leurs conseillers ont tous reçu la consigne de répondre à toutes les attaques sur les réseaux sociaux et dans les médias. La nouvelle ambassadrice pour la diplomatie publique, Anne Sophie Avé, ex-ambassadrice de France au Ghana, était déjà à son poste sur twitter, lorsque Ndjamena a vécu un moment historique.

L’opposant Succès Masra refuse de participer au Dialogue national inclusif et souverain (DNIS). Une sorte de «  conseil national de la refondation  » chargé de légitimer la junte militaire, et de gagner du temps afin de prolonger Mahamat Déby, fils du maréchal Déby, au pouvoir. Ce samedi 9 septembre, le chef du parti des Transformateurs était, pour d’obscures raisons, convoqué au tribunal. Il décide de s’y rendre à pied accompagné de quelques-uns de ses partisans. Très vite des milliers de personnes rejoignent spontanément le cortège, ce qui de mémoire de Tchadien ne s’était jamais produit dans la capitale. Dépassé, le pouvoir tire sur la foule à balles réelles, selon Succès Masra, et envoie les gaz lacrymogènes. L’opposant se retranche alors dans le QG de son parti très vite assiégé par les forces de sécurité et appelle le Secrétaire général des Nations Unies à l’aide. La même scène s’était produite dix jours plus tôt lors d’une manifestation interdite.  

Comme aucun Tchadien, ni aucun Africain, qui suit la politique de la région, n’ignore le soutien de Paris à Mahamat Déby, qu’Emmanuel Macron a adoubé dès sa prise de pouvoir anticonstitutionnelle, la France est accusée sur les réseaux sociaux de soutenir un régime liberticide et brutal.

Que fait la nouvelle l’ambassadrice de la diplomatie publique en Afrique ? Elle reste silencieuse sur le sujet. Le Quai d’Orsay ? Il se tait. Le dernier tweet de l’ambassade de France date du 26 août dans lequel il salue l’ouverture du dialogue national en ces termes  : «  Il s’agit d’une étape majeure pour la transition tchadienne, en vue de définir un nouveau contrat social au bénéfice de tous les Tchadiens  ». Le nouveau contrat social attendra…

Qu’aurait dû faire la diplomatie publique dans ce cas de figure ? La France en guerre informationnelle était attaquée, elle devait réagir. Oui mais, elle soutient le dialogue national. Et les valeurs, la démocratie, les droits de l’homme, la justice, toussa, toussa ? Oui mais, elle ne s’ingère pas dans les affaires intérieures des Etats et Succès Masra n’est ni pro-russe, ni antifrançais….

Cette posture n’est pas tenable. Elle est le fondement même du rejet de la politique française en Afrique avec ses doubles standards, sa duplicité, ses incohérences. Tous les ambassadeurs convertis en combattants du clavier ne changeront rien. En face, ce ne sont pas des fermes de trolls russes ou chinoises, mais le désespoir d’une population : «  En gros, on n’a pas le droit de rêver d’un Tchad nouveau… Soit on meurt, soit on reste un pays en sous-développement . » résume une jeune tchadienne.

Jours peu tranquilles à Niamey

La même situation pourrait se produire au Niger. Le premier qui a essayé les  plâtres de la diplomatie publique en France, Sylvain Itté, remplacé par Anne-Sophie Avé, vient d’être nommé ambassadeur dans ce pays. Au cours des deux dernières années, il a ferraillé virtuellement avec les panafricanistes de la toile, notamment sur le réseau LinkedIn. Ses messages et commentaires recevaient systématiquement des tomberaux de tomates et il y répondait en des termes assez peu diplomatiques. Il n’est pas certain que son séjour à Niamey soit plus serein.

En août, un mouvement composé d’associations de la société civile nommé M62 est créé pour demander le départ de la force Barkhane du Niger. Une manifestation était prévue le 17 août mais elle a été interdite par le pouvoir, la coalition a donc décidé de lancer une pétition en ligne.

Interrogé par l’IVERIS pour savoir qui était derrière le M62, et pourquoi ce dernier ne demandait que le départ des militaires français alors que beaucoup d’autres forces étrangères sont sur le territoire, (USA, Allemagne, Italie) un homme politique nigérien, soutien de cette initiative, répond : « parce que les autres ne se sont pas ingérés dans notre politique intérieure. » Il poursuit «  tout ce qui peut fédérer les forces contre le régime est bon à prendre. Le président Mohamed Bazoum représente le rejet de la France.  » Puis, il rappelle le soutien sans faille qu’Emmanuel Macron et Jean-Yves le Drian ont apporté au président nigérien lors de la campagne électorale de 2021 en parlant de scrutin «  de référence pour l’Afrique  » et « de démocratie exemplaire. »

Une opposition remuante n’est-elle pas le signe d’une démocratie vivante ? Les opposants qui demandent le départ de Barkhane sont-ils tous stipendiés par Moscou ? Sont-ils des ennemis à traiter dans le cadre de la guerre informationnelle ?

Question d’images

Dans les relations internationales, la propagande et les coups tordus ont existé de tous temps, ces derniers sont du registre des services de renseignement, pas de la diplomatie publique, qui comme son nom l’indique est publique. Si les réseaux sociaux sont un outil supplémentaire, ils sont aussi un thermomètre, le casser ne fera pas descendre la fièvre. Le rejet de la politique française en Afrique, qui n’est pas nouveau, l’IVERIS alertait sur le sujet en 2017 , a de multiples ressorts, eux aussi largement décryptés.

Mais depuis quelques années, le portrait que la France renvoie d’elle-même a encore alourdi le contentieux. Le wokisme, les débats de politiques intérieures, comme ceux portant sur les hommes enceints, font halluciner les Africains. Ils se demandent parfois si les Européens ne vivent pas dans un asile psychiatrique à ciel ouvert. A ce titre, la nomination d’ici la fin de l’année d’un ambassadeur LGBTQ n’est pas de nature à les rassurer. Sans oublier certains épisodes comme celui de la crise sanitaire où la 7ème puissance du monde se montrait en tenue d’Adam et Eve, sans masque ni respirateur.

Ce n’est pas en sortant la carabine à tirer dans les coins pour taper ici et là sur une icône de la toile que la France fera à nouveau rêver. En prime, il y a pire que les fermes de troll et les activistes du clavier : l’indifférence. Si vu de Paris, les derniers voyages d’Emmanuel Macron au Cameroun et en Algérie ont donné l’impression d’être des événements pour les pays concernés, la majorité des citoyens de ces États n’y a pas prêté attention. Lutter contre l’indifférence, sacré défi, un ministère peut-être ?

Leslie Varenne

 

 

Macron face aux ambassadeurs, le malaise se confirme !

By La rédaction de Mondafrique 8 septembre 2022


En avril dernier, l’Elysée avait enterré le corps diplomatique par décret. Lors du traditionnel discours aux Ambassadeurs, le 1er septembre, il les déstabilise encore un peu plus. 

Fini donc les diplomates de métier qui ont participé au rayonnement de la France dans le monde. Place à « l’interministérialité » où tous les hauts fonctionnaires seront interchangeables et pourront vaquer d’une administration à l’autre, les ambassadeurs seront nommés selon le bon vouloir du chef. Il va sans dire que cette décision a irrité le monde feutré des diplomates et en juin le Quai d’Orsay a connu le deuxième mouvement de grève de son histoire, le premier avait eu lieu sous le magistère de Dominique de Villepin. Ironie de l’histoire, ce dernier a été choisi pour être le président d’honneur de l’Association française des diplomates de métier qui vient de se créer pour perpétuer la fronde.

Les réseaux sociaux, l’avenir de la diplomatie

Le discours d’Emmanuel Macron devant les ambassadeurs était donc très attendu par tout le corps diplomatique. Le président a donc commencé son discours en leur passant la brosse à reluire, il a salué « leur engagement exceptionnel » pendant la crise du covid ; il a également salué « leur travail exceptionnel » en Afghanistan et en Ukraine ; il a leur a aussi promis des moyens tant financiers qu’en terme d’effectifs.

Mais, toujours dans l’espoir de contrer les Chinois, les Turcs et les Russes sur le continent africain, il leur a aussi demandé d’être beaucoup plus réactifs et « beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux (…)  Pas simplement pour contrecarrer évidemment ces fausses informations, mais pour pouvoir les stopper de manière très claire, au plus vite et porter la valorisation de nos propres actions. ».

Les ambassadeurs français transformés en une armée de twittos ? Pas certain que cela plaise à l’Association française des diplomates de métier…

Réseaux sociaux, les diplomates français transformés en communicants
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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 22:47
Un nouveau bataillon d’infanterie tunisien s’envole pour la Centrafrique
Un nouveau bataillon d’infanterie tunisien s’envole pour la Centrafrique

 

Lu pour vous

 

https://www.webmanagercenter.com/ Par  WMC avec TAP 13 septembre 2022

Le ministre de la Défense nationale, Imed Mémmiche, a présidé une cérémonie à l’occasion du départ d’une mission militaire tunisienne destinée à la stabilisation de la République centrafricaine.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, mardi 13 septembre, Memmiche a indiqué que l’envoi de ce nouveau bataillon militaire intervient à la demande des Nations unies, rappelant qu’il s’agit d’un bataillon léger d’infanterie composé de 450 soldats qui sera déployé dans le cadre de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine (MINUSCA).

Ses missions consistent à la sécurisation de la zone de déploiement à travers la mise en place de points de contrôle, l’acheminement des aides humanitaires, la protection des fonctionnaires des Nations unies, l’appui des opérations de désarmement, le contrôle et l’aide au respect des droits de l’homme.

Le décret présidentiel n°2022-422 portant envoi de soldats tunisiens en République centrafricaine (RCA) pour aller servir sous la bannière des casques bleus, a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Les soldats tunisiens auront notamment pour mission d’appuyer les opérations de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement ainsi que de veiller à la protection des civils, du personnel des Nations Unies et des convois d’aides humanitaires.

Le mandat de déploiement des militaires tunisiens est fixé pour une période d’une année renouvelable.

 

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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 22:43
RCA: Touadéra nomme les membres du comité chargé de rédiger la nouvelle Constitution

 

 

https://www.rfi.fr/ Publié le : 12/09/2022 - 22:40 Avec notre envoyé spécial à Bangui, François Mazet

 

Créé par décret du président Faustin-Archange Touadéra le 29 août dernier, le comité de rédaction de la nouvelle Constitution centrafricaine connait désormais sa composition. Le chef de l’État a nommé ce lundi 55 personnalités, chargées de plancher sur une nouvelle Loi fondamentale dans les trois prochains mois.

Dans ce comité figurent six ministres, membres du premier cercle du chef de l’État, comme celui de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazene, ou celui en charge des Relations avec les institutions, Maxime Balalou

Des députés, dont Brice Kevin Kakpayen, promoteur d’une réforme de la Constitution déposée à l’Assemblée nationale en mai dernier, mais aussi des représentants de groupes de la société civile, des syndicats, des chefferies, ou encore des confessions religieuses. 

Certaines des personnes nommées s’étaient opposées à une révision constitutionnelle lors du dialogue républicain du mois de mars. Aujourd’hui, elles sont appelées à en écrire une nouvelle.

À lire aussi : Centrafrique : le MCU s’engage pour le projet de nouvelle Constitution

Choisi parmi les délégués, le député Arthur Simplice Zingas n’y voit pas de contradiction : le co-fondateur de la plateforme Union des forces démocratiques de l’opposition (UFDO) dit « ne pas vouloir présumer » du contenu des discussions, et qu’il « viendra avec ses propositions ». « L’opposition est plurielle, ce qui compte, c'est l’intérêt supérieur de la nation » se défend-il.

Ses anciens camarades au sein de la COD-2020 ou du nouveau Bloc républicain de défense de la Constitution (BRDC) dénoncent des « débauchages », tandis que la plateforme de la société civile anti-révision, G-16, s’inquiète d’un « coup d’État institutionnel en préparation », et voit dans ces nominations un « moyen de faire pression » sur la Cour constitutionnelle, qui doit se prononcer d’ici à la fin du mois sur la validité du processus constitutionnel.

 

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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 22:40
Jean Pierre Amougou reçoit l’envoyé spécial du chef d’état centrafricain,

 

Lu pour vous

 

Jean Pierre Amougou reçoit l’envoyé spécial du chef d’état centrafricain, Faustin Archange Touadera

https://actucameroun.com/ 12 Sep 2022 par Christian Happi

La délégation centrafricaine séjournera au Cameroun afin de travailler avec le comité technique mis en place par l’homme d’affaires.

Le Dr Ghislain Djorie a été reçu en audience ce lundi 12 septembre 2022 à l’immeuble Ekang siège du Groupe l’Anecdote par son Président Jean Pierre Amougou Belinga. L’envoyé spécial du Président Centrafricain le Pr Faustin Archange Touadera s’est d’abord entretenu à huis clos avec l’homme d’affaires camerounais.

S’en est suivie une séance de travail dans la salle des réunions du 09e étage de l’immeuble Ekang. Pendant cette séance de travail, apprend-on, le porte-parole du gouvernement centrafricain a saisi une fois de plus l’occasion pour féliciter au nom du gouvernement et du peuple centrafricain l’excellente coopération entre le Groupe que dirige Jean Pierre Amougou Belinga et son pays.

Pour le Dr Ghislain Djorie il est question après la réhabilitation de la télévision et la radio centrafricaine pour le Groupe l’Anecdote de continuer avec cette belle œuvre dans d’autres projets d’envergure afin de faire de la RCA un pays émergent. La délégation centrafricaine séjournera au Cameroun pendant 07 jours afin de travailler avec le comité technique mis en place par Jean Pierre Amougou Belinga.

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13 septembre 2022 2 13 /09 /septembre /2022 22:34
Congo : l’hôtel attribué à Denis Christel Sassou-Nguesso saisi en France
Congo : l’hôtel attribué à Denis Christel Sassou-Nguesso saisi en France

 

 

Publié le 12.09.2022 à 10h09 par journaldebrazza.com avec lemonde.fr

 

Situé à Neuilly-sur-Seine et attribué, l’immeuble, a été saisi dans une enquête sur des soupçons de « biens mal acquis » en France.

« Un hôtel particulier acquis par M. Denis Christel Sassou-Nguesso a été saisi dans ce dossier au mois de juin », a confirmé le PNF après une information de Mediapart. « Denis Christel Sassou-Nguesso n’est pas mis en examen à ce jour », a précisé le parquet national financier (PNF).

L’immeuble, acheté en 2009 pour 5,2 millions d’euros et rénové pour 5,4 millions d’euros, est « sans conteste » habité par Denis Christel Sassou-Nguesso et sa famille, selon une ordonnance pénale datée du 20 juin, citée par Mediapart. L’un des détenteurs de la société civile immobilière (SCI) propriétaire de l’immeuble est le chef du protocole et « l’un des paravents » du ministre congolais, a découvert l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF), chargé des investigations, détaille Mediapart.

« Un dossier politique »

« Je suis scandalisé que la France, avec son passé de grande puissance esclavagiste et coloniale, vienne aujourd’hui chercher des responsabilités aux dirigeants africains », a réagi auprès de l’AFP Jean-Jacques Neuer, l’avocat de M. Sassou-Nguesso. « Beaucoup de biens très mal acquis sont entre les mains de la France et appartiennent aux Africains », a-t-il ajouté. L’enquête sur les « biens mal acquis », que Me Neuer n’a pas voulu commenter, est « un dossier politique et non judiciaire », selon lui.

A la suite d’une plainte d’ONG en 2007, des juges anticorruptions parisiens se penchent sur des soupçons de détournements de fonds publics ayant permis notamment à la famille Sassou-Nguesso et à la famille Bongo, qui dirige le Gabon, d’acquérir un patrimoine considérable en France. Le nom de Denis Christel, dit « Kiki le pétrolier », est cité à plusieurs reprises dans ce dossier, notamment pour son « train de vie hors norme », selon un document du PNF en 2019.

« Le montant des avoirs saisis, certes, n’est que la face très modeste d’un océan de détournements, mais Denis Christel Sassou-Nguesso en est un acteur de premier plan, considère William Bourdon, avocat de Transparency International. Face aux preuves accumulées, ses démentis sont pathétiques et insultants pour les juges et la France. » Au moins cinq membres de la famille Sassou-Nguesso sont poursuivis depuis 2017 dans ce dossier.

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12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 21:14
Général Desportes : « Le temps joue pour la Russie »

Lu pour vous

 

https://www.bvoltaire.fr/ Marc Eynaud 10 septembre 2022

Réagissant à la contre-offensive de l'armée ukrainienne, le général de division (2s) Vincent Desportes met en garde contre les prévisions optimistes. Selon lui, la Russie ne compte plus sur une victoire militaire mais sur un enlisement du conflit qui briserait le moral occidental.

Marc Eynaud. Alors que l’armée ukrainienne poursuit sa contre-offensive dans la région de Kherson, beaucoup de voix s’élèvent. À entendre le discours majoritaire, l’armée ukrainienne serait en train de bousculer très fortement l’armée russe. Que se passe-t-il en réalité en Ukraine ?

Général Vincent Desportes : Je crois qu’il faut être prudent. L’armée ukrainienne n’a pas percé, elle a grignoté sur un certain nombre de points et a repris de petites parcelles du territoire. De là à dire que cette contre-offensive est la dernière de la guerre et qu’elle va régler le problème, il y a un grand pas à franchir que, personnellement, je ne franchirai pas. Les Russes font des avancées dans la région de Donetsk.
Toute contre-offensive s’amoindrit de sa progression. Les troupes qui s’avancent ont toujours plus de pertes que les troupes qui se défendent.
Aujourd’hui, personne ne peut savoir combien de temps les Ukrainiens seront capables de poursuivre cette poussée. On ne doit pas oublier que la guerre se conduit toujours sur un rythme syncopé. Là, nous avons une contre-attaque qui s’épuise de son succès et qui devra s’arrêter. Nous aurons certainement des renouvellements de troupes et on repartira.
Jurer aujourd’hui que les affaires vont se terminer avec cette contre-offensive, c’est aller extrêmement vite en Besogne.

M. E. : Faut-il craindre que le conflit continue de s’enliser et que nous n’ayons pas d’autres sorties de crise au moins par la voie militaire ?

V. D. : Aujourd’hui, malgré cette contre-offensive ukrainienne, nous sommes toujours dans une pause tactique. Les deux armées sont en train de se reconstituer pour essayer de repartir vers l’avant. Les troupes ukrainiennes ont intérêt à gagner le maximum de terrain pour repousser tous les Russes à l’est avant l’hiver. Ils ont donc intérêt à attaquer maintenant, même si leur remise à niveau n’est pas achevée.
En ce qui concerne les Russes, ils sont beaucoup moins pressés. Le pari des Russes n’est pas tant de gagner militairement. Ils ont compris qu’il serait très compliqué de laisser pourrir la situation pour que, finalement, les opinions occidentales s’affaissent plus rapidement que ne s’affaisse le soutien russe au président Poutine.

M. E. : En d’autres termes, ils attendent que la facture énergétique des Occidentaux soit tellement lourde qu’ils en viennent à s’épuiser eux-mêmes de cette guerre avant les Russes.

V. D. : C’est exactement cela. La stratégie russe est une stratégie multidimensionnelle. Je rappelle que ce sont les Russes qui ont, les premiers, théorisé la théorie des stratégies globales. La stratégie repose sur trois paris. Le pari nucléaire, le pari élémentaire qui a été en partie levé et puis le pari énergétique. L’espoir du Kremlin, c’est qu’à la fin de l’hiver, les opinions publiques et le soutien se dégradent et que les pouvoirs politiques soient obligés, de par la pression de leur propre population, de privilégier leur population au soutien à l’Ukraine. C’est exactement le pari de Poutine.
Le président Poutine n’a pas à gagner la guerre mais d’attendre suffisamment pour que le côté ukrainien et ses aides occidentales s’affaissent d’elles-mêmes.

M. E. : Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé qu’il fallait se préparer à une économie de guerre. La situation est-elle dramatique à ce point ?

V. D. : Il est important de préparer nos populations aux efforts qui devront être faits. Il est toujours bon de rappeler aux citoyens que la liberté n’est pas gratuite. Pour l’instant, la France a très peu souffert de la protection de leur propre liberté qui, on ne peut pas dire le contraire, est défendue par les Ukrainiens. Pour que le gouvernement ne soit pas obligé de revenir en arrière, il faut que, psychologiquement et petit à petit, il prépare la population aux efforts qu’elle devra faire. On parle, notamment, de la baisse des températures. Oui, il faudra que les Français comprennent qu’aujourd’hui, c’est eux qui vont également payer dans leur confort cette guerre en Ukraine, et que ce sera la prix de la liberté.

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12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 20:31
RCA : mort de Jean-Eudes Teya, un des principaux lieutenants de François Bozizé
RCA : mort de Jean-Eudes Teya, un des principaux lieutenants de François Bozizé

 

Centrafrique: mort de Jean-Eudes Teya, un des principaux lieutenants de François Bozizé

https://www.rfi.fr/ lun. 12 septembre 2022 à 12:40 AM Avec notre envoyé spécial à Bangui, François Mazet

Le parti de l’ex-président centrafricain François Bozizé, le Kwa Na Kwa, a annoncé ce dimanche la mort de son secrétaire général Jean-Eudes Teya, des suites d’un cancer, en Belgique, où sa famille résidait depuis longtemps. Ancien ministre d’André Kolingba et de François Bozizé, et ancien commissaire à la CEMAC, il occupait cette fonction depuis juillet 2020, au sein d’un parti devenu moribond.

Si la personnalité de Jean-Eudes Teya, un physicien, « technocrate brillant et cultivé », a fait l’objet de commentaires positifs de la part de nombreuses personnalités politiques centrafricaines ce dimanche, plusieurs ont regretté son « dernier choix anti-démocratique », celui de suivre par fidélité François Bozizé dans l’aventure de la CPC, la Coalition des patriotes pour le changement.

Après la défaite militaire de celle-ci en janvier 2021, Jean-Eudes Teya a regagné la Belgique, d’où il assurait la direction quotidienne de la formation qu’il avait cofondé en 2004, sous le nom de Convergence nationale-Kwa Na Kwa.

Aujourd’hui, le KNK est une formation en sommeil à Bangui, son siège a été vandalisé, ses militants font profil bas. La plupart des cadres qui n’avaient pas rallié Faustin-Archange Touadéra, lui-même ancien numéro 2 du parti, à son accession au pouvoir, sont aujourd’hui en exil, ou ont rejoint d’autres formations d’opposition.

François Bozizé se trouve à Ndjamena depuis fin juin 2021, dans le cadre de la médiation menée par l’Angola et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. Visé par des poursuites en Centrafrique, il reste discret, même s’il a demandé en juin dernier une « transition sans Touadéra ».

 

 

CENTRAFRIQUE : DÉCÈS DE L’ANCIEN MINISTRE JEAN-EUDES TÉYA, LE KNK REND HOMMAGE À LA MÉMOIRE D’UN HOMME ENGAGÉ

 

Le parti Kwa Na Kwa, dans lequel monsieur Jean-Eudes TÉYA était le secrétaire général, a exprimé sa peine dans un communiqué de presse ce dimanche 11 septembre 2022.  

"C’est avec une profonde tristesse et le cœur lourd que je viens vous faire part du rappel à Dieu du Grand Ouvrier Secrétaire Général du Kwa Na Kwa, le Ministre d’État Jean-Eudes TÉYA, en ce jour, dimanche 11 septembre 2022 des suites de maladie ", regrette le Président par intérim du parti KNK, monsieur Christian Dedizoum Guenebem "

"En cette douloureuse circonstance, j’adresse, au nom du Bureau Politique, mes sincères condoléances aux Ouvrières et Ouvriers du Kwa Na Kwa ainsi qu’à la famille du défunt à l’endroit de laquelle j’exprime ici toute ma compassion face à cette perte inestimable. Puisse Dieu l’accueillir en son royaume et lui accorder le repos éternel " ajoute t-il.

Si la personnalité de Jean-Eudes Teya, un physicien, « technocrate brillant et cultivé », a fait l’objet de commentaires positifs de la part de nombreuses personnalités politiques centrafricaines ce dimanche, plusieurs ont regretté son « dernier choix », celui de suivre par fidélité François Bozizé dans l’aventure de la CPC, la Coalition des patriotes pour le changement.

Après la défaite militaire de celle-ci en janvier 2021, Jean-Eudes Teya a regagné la Belgique, d’où il assurait la direction quotidienne de la formation qu’il avait cofondé en 2004, sous le nom de Convergence nationale-Kwa Na Kwa.

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12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 20:25
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : l’équipe médicale MSF réalise en moyenne 150 séances par semaine pour assurer le suivi des patients en kinésithérapie à l’hôpital de Sica 1

BANGUI, 11 Septembre 2022 (RJDH) — La journée mondiale de la kinésithérapie est célébrée en différé ce 10 septembre par les Médecins Sans Frontières (MSF) à l’hôpital de Sica1 dans la capitale centrafricaine. L’objectif de cette célébration est de présenter l’importance de ce service et les techniques de traitements aux patients en kinésithérapie.

Le 8 septembre de chaque année, le monde célèbre la journée de la kinésithérapie, une discipline paramédicale qui utilise des techniques actives ou passives et la physiothérapie. Les techniques ont pour but de renforcer la musculation et de permettre une meilleure mobilisation des articulations.

Le staff de l’hôpital des MSF de Sica1 à Bangui a célébré cette journée en différé dans l’objectif de présenter l’importance de ce service auprès de la communauté centrafricaine.

Pendant cette rencontre avec le Corps hospitalier de différents centres, quelques patients, admis au centre hospitalier de Sica1, représentés ici par Denise, ont témoigné l’importance des services rendus par les kinésithérapeutes de Sica1, « nous avions été victimes d’un accident de circulation. J’avais subi un traumatisme grave au niveau des membres supérieurs et inférieurs. Je suis debout et je me déplace maintenant à l’aide d’une béquille, grâce au service technique des kinés », a-t-elle attesté.

Pour confirmer ce témoignage d’une patiente admise à l’hôpital de Sica1, le représentant du staff, Maurain Nda, a présenté la statistique des personnes qu’ils reçoivent en moyenne, « les membres de l’équipe Kiné de Sica1 interviennent dans tous les services de l’hôpital.  Ils réalisent en moyenne 150 séances par semaine et assurent le suivi hebdomadaire en ambulatoire de plus d’une centaine de personnes », a estimé le responsable de l’activité kiné des MSF SICA.

Il a défi le rôle que joue ce service auprès des personnes victimes en relavant qui consiste à assurer une récupération optimale aux patients.

« Il ne s’agit pas seulement de leur rendre un maximum d’autonomie afin de leur permettre une réinsertion sociale et professionnelle dans les meilleurs délais, mais aussi de leur apprendre à vivre avec leur nouvelle condition physique dans le cas échéant », a défi le responsable des kinés de l’hôpital de Sica1.

Le thème de cette année 2022 s’intitule l’arthrose. MSF a mis un accent sur cette maladie articulaire douloureuse. La kinésithérapie fait partie des projets chirurgicaux de MSF. Les techniques passives peuvent être manuelles ou instrumentales. Elles ont pour but de lutter contre la raideur, les rétractions ou la spasticité tout en améliorant la mobilité. Le malade peut présenter des troubles dissociatifs, péri-traumatiques

Auguste Bati-Kalamet   

 

Centrafrique : Deux personnes tuées et plusieurs maisons incendiées dans une attaque armée à 45 Km de Ndjim au Nord-ouest du pays

BANGUI, le 10 septembre 2022 (RJDH) — Le village Ndjamari situé à 45 kilomètres de Ndjim dans Lim-pende a été attaqué le 08 septembre dernier. L’attaque a été attribuée aux éleveurs peuhls en concert avec des éléments des 3R qui opèrent dans la région.

L’attaque du village Ndjamari qui fait frontière avec le Tchad a eu lieu le 08 septembre 2022 aux environs de 12h, selon des sources locales. Elle a couté la vie à deux personnes et une autre grièvement blessée qui est transférée à l’hôpital pour des soins médicaux.

Des éléments des Forces Armées Centrafricaines basés à Ndjakoundou ont mené une intervention contre ces bandes armées jusqu’à la frontière du Tchad, confie un chef du village, « le village est vide depuis l’attaque du 08 septembre dernier, car la population s’est réfugiée dans les champs. La situation humanitaire de cette population reste préoccupante après cette attaque », témoigne l’autorité locale.

C’est la seconde attaque enregistrée dans les régions notamment au village Ndjamari toujours Lim-pendé. La première a été enregistrée le 07 janvier 2022 où des hommes en arme ont pris d’assaut ce village et ont fait deux victimes et brulé cent trente-six habitations.

Dilla

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12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 20:16
Un Français détenu en Centrafrique depuis 16 mois entame une grève de la faim

 

Centrafrique: un Français détenu depuis un an et demi entame une grève de la faim

https://www.liberation.fr/ par LIBERATION et AFP publié le 11 septembre 2022 à 16h03

Arrêté mi-mai 2021, Juan Rémy Quignolot est accusé «d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État», de «complot» et d’«espionnage», dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui.

Une grève de la faim pour dénoncer sa «détention illégale» en Centrafrique. Interpellé le 10 mai 2021 à Bangui et emprisonné depuis, le Français Juan Rémy Quignolot a cessé de s’alimenter ce dimanche pour protester contre son incarcération. Il est notamment accusé «d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État», de «complot» et d’«espionnage», dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui. Son maintien en détention provisoire va par ailleurs au-delà du délai légal d’un an, selon son avocate Arlette Sombo Dibelé.

«Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre», assure Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui, sans s’exprimer quant au maintien en détention au-delà d’un an, qui doit être notifié par une ordonnance d’un juge ou d’une chambre chargés de l’instruction le cas échéant. Son avocate dénonce une «détention provisoire» qui s’apparente à une «séquestration», martelant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée.

 

Prêt à aller «jusqu’au bout»

Juan Rémy Quignolot a donc entamé une grève de la faim durant laquelle il se dit prêt à aller «jusqu’au bout» pour «protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine», a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur, Caroline Quignolot. Pour l’instant, il ne cesse que de s’alimenter, avant de «cesser également de s’hydrater dans 15 jours si rien n’a changé». Ni le gouvernement ni le procureur, sollicités par l’AFP, n’ont répondu dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot.

Que faisait cet ancien militaire en Centrafrique ? Juan Rémy Quignolot avait travaillé ponctuellement comme garde du corps pour plusieurs organisations dans le pays, selon des sources humanitaires.

Des photos de son arrestation, en mai 2021, avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui «une énorme quantité d’armes de guerre».

Paris avait alors dénoncé cette médiatisation comme une «instrumentalisation manifeste» visant «la présence et l’action de la France», accusant implicitement la Russie qui, depuis 2018, défie son influence dans ce pays parmi les plus pauvres du monde. La Centrafrique a pris son indépendance de la France en 1960. L’Assemblée nationale ayant aboli la peine de mort en mai 2022, Juan Rémy Quignolot risque les travaux forcés à perpétuité.

 

Centrafrique : Un Français détenu a entamé une grève de la faim, selon sa sœur

MIS À JOUR LE 11/09/22 À 18H24

Il est détenu depuis plus d'un an et toujours en attente de son procès

Juan Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, accusé « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « complot » et « espionnage » en Centrafrique, a entamé une grève de la faim pour protester contre sa « détention illégale », affirment sa sœur et son avocate. Dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui, il est maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d’un an, assure son avocate Arlette Sombo Dibelé.

« Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre », explique Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui, sans s’exprimer quant au maintien en détention au-delà d’un an, qui doit être notifié par une ordonnance d’un juge ou d’une chambre chargée de l’instruction le cas échéant, selon Me Sombo Dibelé. Ni le gouvernement ni le procureur, sollicités par l’AFP, n’ont répondu dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot.

Paris dénonce une « instrumentalisation manifeste »

Il a entamé une grève de la faim « jusqu’au bout » pour « protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine », a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur Caroline Quignolot. « Il cesse de s’alimenter dans un premier temps puis, dans 15 jours, si rien n’a changé, il cessera également de s’hydrater », a-t-elle ajouté.

Juan Rémy Quignolot, ancien militaire français, avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires. Son avocate dénonce une « détention provisoire » qui s’apparente à une « séquestration », assurant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée.

Des photos de son arrestation avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui « une énorme quantité d’armes de guerre ». Paris avait alors dénoncé cette médiatisation comme une « instrumentalisation manifeste » visant « la présence et l’action de la France », accusant implicitement la Russie  qui, depuis 2018, défie son influence dans ce pays parmi les plus pauvres du monde. La Centrafrique a pris son indépendance de la France en 1960.

 

Un Français détenu en Centrafrique depuis 16 mois entame une grève de la faim 

Dimanche 11 septembre 2022 15:39

Juan Rémy Quignolot a été arrêté à Bangui (Centrafrique) en mai 2021. Accusé d’espionnage, il dénonce sa « détention illégale », selon sa sœur et son avocate. Il vient d’entamer une grève de la faim.

Un Français arrêté il y a seize mois en possession d’armes de guerre en Centrafrique a entamé une grève de la faim pour dénoncer sa « détention illégale », affirment sa sœur et son avocate, ce dimanche 11 septembre 2022.

Juan Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, est notamment accusé « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », de « complot » et d’« espionnage », dans un contexte de tensions persistantes entre Paris et Bangui, et maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d’un an, a assuré son avocate Arlette Sombo Dibelé.

Lire aussi : Centrafrique. Les quatre militaires français arrêtés lundi ont été libérés

« Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre », confirme Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d’appel de Bangui, sans s’exprimer quant au maintien en détention au-delà d’un an, qui doit être notifié par une ordonnance d’un juge ou d’une chambre chargés de l’instruction le cas échéant, selon Me Sombo Dibelé.

« Dans 15 jours, il cessera également de s’hydrater »

Le détenu français a entamé une grève de la faim « jusqu’au bout » pour « protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine », a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur Caroline Quignolot. « Il cesse de s’alimenter dans un premier temps puis, dans 15 jours, si rien n’a changé, il cessera également de s’hydrater », a-t-elle ajouté.

Ni le gouvernement ni le procureur, sollicités par l’AFP, n’ont répondu ce dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot.

Une arrestation exposée sur les réseaux sociaux

Cet ancien militaire français avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires.

Son avocate dénonce une « détention provisoire » qui s’apparente à une « séquestration », assurant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée.

Des photos de son arrestation avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui « une énorme quantité d’armes de guerre ».

Il risque des travaux forcés à perpétuité

Paris avait alors dénoncé cette médiatisation comme une « instrumentalisation manifeste » visant « la présence et l’action de la France », accusant implicitement la Russie qui, depuis 2018, défie son influence dans ce pays parmi les plus pauvres du monde. La Centrafrique a pris son indépendance de la France en 1960.

L’Assemblée nationale ayant aboli la peine de mort en mai 2022, Juan Rémy Quignolot risque les travaux forcés à perpétuité.

avec l’AFP.    Ouest-France  

 

Un Français détenu en Centrafrique depuis 16 mois entame une grève de la faim, selon sa sœur

Par SudOuest.fr avec AFP Publié le 11/09/2022 à 16h54

Juan Rémy Quignolot est un ancien militaire français qui avait travaillé ponctuellement pour plusieurs organisations en Centrafrique comme garde du corps, selon des sources humanitaires

Un Français arrêté il y a seize mois en possession d’armes de guerre en Centrafrique où il est accusé d'« espionnage » a entamé dimanche une grève de la faim pour dénoncer sa « détention illégale », ont affirmé sa sœur et son avocate.

Juan Rémy Quignolot, interpellé le 10 mai 2021 à Bangui, est notamment accusé « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », « complot » et « espionnage » et maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d’un an, a assuré son avocate Arlette Sombo Dibelé.

« Il sera jugé lors de la prochaine session criminelle en octobre », a expliqué Eric Didier Tambo, procureur général près la Cour d'appel de Bangui.

« Séquestration »

Il a entamé une grève de la faim « jusqu’au bout » pour « protester contre l’inertie de son propre pays, la violation de ses droits et de la loi centrafricaine », a affirmé au téléphone depuis la France sa sœur Caroline Quignolot. « Il cesse de s’alimenter dans un premier temps puis, dans 15 jours, si rien n’a changé, il cessera également de s’hydrater », a-t-elle ajouté. Ni le gouvernement ni le procureur, n’ont répondu dimanche après-midi sur le début effectif d’une grève de la faim de Juan Rémy Quignolot.

Son avocate dénonce une « détention provisoire » qui s’apparente à une « séquestration », assurant qu’aucune ordonnance motivée de maintien en détention n’a été notifiée. Des photos de son arrestation avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, le montrant les mains liées dans le dos, un important arsenal à ses pieds. Le gouvernement l’avait alors accusé de détenir chez lui « une énorme quantité d’armes de guerre ».

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