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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 21:01

 

 

 

POUR  LA PRESSE

 

Hier le 25 Octobre 2013  de 9 heures à 12 heures 30 minutes à Genève, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, au cours de la  17ème session  du Groupe de travail sur l’Examen Périodique Universel s’est penché sur le 2ème cycle du rapport  national de la République Centrafricaine présenté conformément au paragraphe 15 A) de l’annexe 5/1 du Conseil des Droits de l’Homme.

 

Il convient de rappeler que le dernier passage de notre pays pour cet exercice date de  Mai 2009 lors de la cinquième session.

 

LExamen Périodique Universel est un mécanisme nouveau et unique des Nations Unies commencé en avril 2008 et qui consiste en l’examen de tous les pays du monde, tous les quatre ans et demi, sur leurs pratiques en matière de droits de l’homme.

 

L'examen périodique universel (EPU) est  également un mécanisme utilisé par le Conseil des droits de l'homme pour passer régulièrement en revue le bilan de chacun des 192 États membres de l'ONU en matière de droits humains au regard de ses engagements et obligations en la matière. C’est un processus d'examen interétatique qui vise à améliorer la situation en matière de droits humains sur le terrain.

 

La Délégation Centrafricaine à Genève est  composée de :

  • Ministre de la Justice et de la Réforme Judicaire, Garde des Sceaux, M. Arsène SENDE
  • Ministre des Droits de l’Homme et de la Coordination de l’Action Humanitaire, M. Claude LENGA
  • Haut Commissaire à la Présidence de la République aux Droits de l’Homme, M. Parfait KONGO
  • Directrice de Cabinet du Ministère des Droits de l’Homme et de la Coordination de l’Action Humanitaire,  Mme Eugénie Yvonne YARAFA PANGOULLAH

Les propos liminaires de M. Claude LENGA, Ministre des Droits de l’Homme et de la Coordination de l’Action Humanitaire ont porté sur :

  • le processus d’élaboration du rapport pays,  
  • les difficiles conditions dans lesquelles le rapport a été élaboré,
  • la gratitude du Gouvernement au système des Nations Unies,
  • les préoccupations des droits de l’homme et de l’humanitaire,
  • les efforts entrepris actuellement par le Gouvernement,
  • et les engagements pris par la République Centrafricaine devant le Conseil en 2009 et l’état de leur exécution.

M. Arsène SENDE,  Ministre de la Justice et de la Réforme Judiciaire, Garde des Sceaux a ensuite livré au conseil des Droits de l’Homme le contenu du rapport qui s’articule autour des points suivants :

  • le cadre institutionnel et juridique de promotion et de défense des droits de l’homme en RCA,
  • les droits civils et politiques,
  • les droits économiques, sociaux et culturels,
  • les droits des personnes vulnérables et les droits solidaires,
  • les difficultés et contraintes rencontrées en matière de promotion et de protection des droits de l’homme en RCA.

Le Ministre de la Justice Arsène SENDE a conclu la présentation du rapport de notre pays par  un appel à la communauté internationale pour :

  • un soutien à  la RCA en vue d’une amélioration durable de la situation sociale des personnes et surtout des personnes vulnérables,
  • un renforcement des capacités institutionnelles, techniques  et financières  des départements ministériels et autres structures intéressés par les questions de droits de l’homme,
  • une contribution de tous les partenaires intéressés par les questions environnementales pour soutenir les efforts du Gouvernement,
  • et l’assistance dans le cadre de la consolidation de la paix à travers le mécanisme de la justice transitionnelle.

Il convient de souligner qu’après ces deux interventions des membres du Gouvernement de la République Centrafricaine,  soixante onze (71)  Etats ont pris la parole tour à tour pour :

  • exprimer leurs préoccupations sur la  situation des droits de l’homme en RCA,
  • interpeller  la délégation Centrafricaine sur la lutte contre l’impunité,
  • inviter la RCA à ratifier certains instruments juridiques internationaux,
  • appeler à une aide de la Communauté internationale  pour la RCA,
  • formuler diverses recommandations.
  •  

Toutes les délégations ont reconnu les efforts actuels du Gouvernement malgré la situation particulièrement difficile que traverse la République Centrafricaine.

 

Des réponses aux préoccupations et  questions  ont été données par les membres de la Délégation Centrafricaine.

 

A la fin de la séance,  tous les représentants des Etats sont passés à tribune pour saluer  et féliciter les membres de la Délégation Centrafricaine.

 

Une séance de 45 minutes a permis à la Troïka (Groupe de trois Etats désignés pour préparer le rapport de l’EPU) de rencontrer les membres de la Délégation Centrafricaine pour une séance de travail dans le cadre de l’élaboration  et  de l’adoption du rapport  de la RCA.

 

Une session  avec la Troïka est prévue le Lundi 28 Novembre 2013 à 15 heures pour les observations de la RCA et la plénière consacrée à l’adoption du rapport périodique de la République Centrafricaine est prévue pour le Jeudi 31 Novembre 2013.

 

Pour  terminer il ya lieu de souligner qu’aucun autre mécanisme universel de ce type n’existe à l’heure actuelle. L’EPU est un des piliers sur lequel s’appuie le Conseil : il rappelle aux Etats leur responsabilité de respecter pleinement et de mettre en œuvre tous les droits de l’homme et libertés fondamentales.

 

L’objectif ultime de l’EPU est d’améliorer la situation des droits de l’homme dans tous les pays et de traiter des violations des droits de l’homme, où qu’elles se produisent.

 

 Selon - Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies,  Le mécanisme d’Examen Périodique Universel « est plein de promesses en ce qu’il ouvre un nouveau chapitre dans la promotion des droits de l’homme et en souligne l’universalité ».

RCA : Examen Périodique Universel droits de l'Homme
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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 00:44

 

 

 

 

RFI  mercredi 23 octobre 2013 à 10:58

 

Retour sur la réunion des pays de la CEEAC, la Communauté des Etats d'Afrique centrale, qui s’est tenu en début de semaine à Ndjamena au Tchad. Une réunion très largement consacrée à la crise en Centrafrique et où les chefs d'Etat et de gouvernement de la sous-région ont annoncé qu'ils allaient renforcer leur engagement au sein de la Misca, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite de l’Union africaine (UA). Un engagement dicté par l'urgence de la situation.

 

Quand en juillet dernier l'Union africaine avait dessiné sur le papier les contours de la Misca, elle avait prévu de solliciter différents pays du continent, toutes régions confondues, pour aller au delà du déploiement de la Fomac, la Force d'Afrique centrale, déjà sur place. L'objectif était d'atteindre un effectif de 3 652 personnes, dont 3 500 en uniforme.

 

(RE)LIRE: La CEEAC autorise l'emploi de la force pour désarmer les éléments armés en Centrafrique

 

Pour accélérer le déploiement de la Misca, les pays d'Afrique centrale ont finalement annoncé à Ndjamena qu'ils fourniraient eux-mêmes les éléments nécessaires à cette montée en puissance., qu'ils apporteraient un appui aérien à la mission et qu'ils aideraient le contingent burundais à se projeter sur le terrain dans les meilleurs délais. « La situation sécuritaire en Centrafrique ne peut attendre », explique une source diplomatique régionale.

 

Besoin de soutiens financiers et logistiques

 

Les pays de la région ont officiellement choisi le général de brigade camerounais Martin Tumenta, pour commander la force de la Misca. Ils entendent obtenir également le poste de chef politique de la mission. Des discussions sont en cours avec l'Union Africaine.

 

Les Etats de la CEEAC renouvellent par ailleurs avec insistance, dans leur communiqué final, leur appel à la communauté internationale. Ils l'invitent à traduire dans les faits de façon urgente les appuis financiers et logistiques à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique.

 

Centrafrique: l’Afrique centrale augmente son investissement dans la Misca
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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 00:33

 

 

 

 


Bangui le 24 octobre 2013 - Sylvia Bongo s'est rendue ce jeudi 24 octobre 2013 à Bangui à la rencontre des soldats gabonais en mission en Centrafrique pour leur transmettre, au nom de la République et de la nation gabonaise, un message de soutien et de réconfort, alors que les troupes sont depuis des mois éloignées de leurs proches.


« En tant que Première Dame, mon rôle est d'être attentive à leurs conditions d’éloignement alors même qu’ils s’exposent chaque jour au péril de leur vie. Je veux leur dire que nous avons confiance en eux, leur signifier l’importance de leur mission de consolidation et de préservation de la paix dans le cadre de la Force Multinationale des Etats d'Afrique Centrale et les remercier pour ce qu’ils font chaque jour. Je veux leur faire part de la fierté et de la solidarité des Gabonaises et des Gabonais, leur dire que nous pensons à leurs enfants, à leurs conjoints, à leurs parents. » a déclaré Sylvia Bongo Ondimba.


La Première Dame du Gabon, particulièrement engagée pour la défense des droits de la femme et des personnes vulnérables, manifeste sa préoccupation eu égard des violences sexuelles, banalisées, en situation de conflit armé : « Le Gabon, dans sa vision historique de pérennisation de la paix en Afrique, souhaite adresser un message d’alerte sur la situation des populations les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants. Les violences faites aux femmes et aux enfants ne peuvent êtes mises sous silence et restés impunis. C’est une question de droit humanitaire et de dignité humaine. Je condamne toute forme de violence à l’égard des femmes et des enfants.»


D'autre part, Sylvia Bongo, en tant que Présidente d’honneur de la Croix Rouge gabonaise, a tenue également à apporter une forte contribution volontaire aux opérations d’assistance conduites par la Croix-Rouge centrafricaine auprès des populations, plus particulièrement aux femmes et aux enfants, victimes du conflit.

 

Ci-dessous l'intégralité du discours de Sylvia Bongo Ondimba devant les Forces Gabonaises à Bangui :

 

J’ai souhaité venir personnellement à votre rencontre, pour vous dire combien chacun d’entre vous fait la fierté du Gabon.


En ma qualité de Première Dame, j’ai voulu être à votre écoute, être attentive à vos conditions de vie, alors même que vous subissez les affres de l’éloignement ; alors même que vous vous exposez chaque jour au danger, au péril de votre vie.

C’est la raison de ma présence parmi vous aujourd’hui.


Avec moi, c’est le Chef de l’Etat, c'est la Nation tout entière qui est représentée ici : Pour vous honorer.


Pour vous dire qu’elle pense à vous, qu’elle est solidaire avec vous, qu’elle vous accorde sa confiance.


Etre militaire n'est pas un métier comme les autres.


Il est fait du sens du devoir, de l'amour de la Patrie, de l'esprit de sacrifice.

Il appelle de la discipline et du courage.


Il comporte l'acceptation du risque.


Vous êtes ici pour des valeurs justes et hautes :


- Celle de la paix.


- Celle de la liberté.


- Celle de la démocratie.


Notre armée s'est engagée sur ce sol dans le cadre de la mission de consolidation et de préservation de la paix. Elle a intégré la Force Multinationale des Etats d'Afrique Centrale.

En janvier dernier, 120 d’entre vous ont ainsi quitté Libreville pour une action d’interposition entre les différents belligérants. Vous êtes venus ici pour aider fraternellement un peuple à retrouver le chemin de la liberté et de la paix. Telle est votre noble mission. Telle est votre responsabilité.


Grâce à vous, grâce à votre patience, à votre persévérance, notre armée, associée aux forces de la coalition internationale, permet à la Centrafrique de ne pas sombrer davantage dans le chaos.


Nous tenons, avec le Chef de l’Etat, à vous rendre l’hommage solennel que vous méritez. Mieux que quiconque, vous savez l’importance de cette mission. Mieux que quiconque, vous savez, vous qui le vivez chaque jour, l’engagement du Gabon pour la paix.


A travers vous, le Gabon défend l'idée que notre République se fait de la dignité de l'Homme.

Je veux vous vous remercier, solennellement, pour ce que vous faites chaque jour.


Je veux vous exprimer, au nom de chaque Gabonaise et Gabonais, notre profonde gratitude.

Je m'incline avec respect et émotion devant chacun d’entre vous.


Je vous remercie.

La Première Dame Sylvia Bongo auprès des soldats gabonais à Bangui
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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 00:18

 

 

 

 

Nous apprenons avec une profonde douleur la mort de François GUERET, décès survenu ce jeudi 24 octobre 2013 à l’Hôpital de l’Amitié à Bangui des suites d’une courte maladie.

 

La rédaction de Centrafrique-Presse adresse à la famille de l’illustre disparu et ses proches, ses condoléances les plus émues.

 

François GUERET fut magistrat hors hiérarchie, ancien Président et fondateur du parti MDI, auteur d’une historique et célèbre lettre qu’il avait courageusement adressée naguère au général président André KOLINGBA pour dénoncer le tribalisme qui caractérisait son pouvoir à l’époque, lettre qui avait sonné le glas de ce régime.

 

Même s’ils n’ont pas le même patronyme,  François GUERET est le frère aîné de Me Assingambi ZARAMBAUD

Nécrologie : Décès du magistrat François GUERET
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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 23:47

 

 

 

 

http://fr.radiovaticana.va  2013-10-23 17:05:13 Les pays -membres de la communauté économique des Etats d’Afrique Centrale mettent la pression sur la Centrafrique. Ce lundi, lors d’un sommet à N’Djamena, ils ont ordonné à la force en présence dans le pays, la Misca, de désarmer les milices étrangères qui déstabilisent le pays et terrorisent la population. Les chefs d’état africains exigent également que la Misca se déploie sur tout le territoire centrafricain et s’engage à augmenter ses moyens logistiques et financiers. 

 

La situation sécuritaire dans le pays est toujours très précaire. Qui sont ces « éléments étrangers » qui déstabilisent la Centrafrique ? Olivier Bonnel a posé la question à Mgr Nongo Aziagbia, évêque de Bossangoa, à l’Ouest du pays.

 
Parmi les mercenaires qui ont accompagné les éléments de la Séleka vers la prise de pouvoir en République Centre-africaine, il y a des Tchadiens, il y a des Soudanais. Parmi les Tchadiens, il y a des opposants au régime tchadien, des rebelles de tout poil qui vendent leurs services et il y a aussi des anciens rebelles tchadiens qui ont accompagné l’ancien président François Bozizé en 2003 au pouvoir. Donc c’est une confusion sur ce terrain du mercenariat.


Les exactions des rebelles depuis le mois de mars sont sans fin dans le pays, elles sont sources d’une grande inquiétude. Elles ont été l’occasion de tensions intercommunautaires. Certains mêmes craignent des tensions interreligieuses. Est-ce que vous partagez cette crainte ?


Cette crainte est tout à fait fondée. Les exactions depuis le commencement de la rébellion, ce n’est pas le 24 mars, c’est plutôt le 10 décembre et depuis ce jour il y a eu des exactions qui ont été commises sur la population civile en grande partie non-musulmane. Ces exactions ont fait que la population à commencer à exprimer un sentiment de ras-le-bol. Cette expression de ras-le-bol s’est étendue pratiquement sur tout le territoire. Les exactions ont fait opposer d’une certaine manière deux communautés : la communauté musulmane à la communauté non-musulmane. Il faudrait que le gouvernement, l’État centrafricain s’implique davantage pour casser ce cycle, cette spirale de violence et pour apaiser les esprits pour qu’on puisse finalement retrouver la paix et la sérénité dans ce pays.

 

La République Centrafricaine est un pays qui n’existe que de nom, donc il faudrait redéployer l’administration sur toutes les communes du territoire : le redéploiement de la police, de la gendarmerie, des militaires et de l’administration. Les préfets, les sous-préfets ont été nommés mais beaucoup sont encore bloqués à Bangui. Les structures ne sont plus fonctionnelles sur le terrain. L’appel que j’adresse au gouvernement c’est faire entendre que l’État de droit soit effectif sur tout l’ensemble du territoire et que le peuple centrafricain retrouve confiance en son État.


Les Pays d’Afrique ont aussi demandé l’organisation d’élections dans un délai de 18 mois, un calendrier électoral précis. Est-ce que c’est une mesure réaliste aujourd’hui ?

Je pense qu’on peut, de manière réaliste, effectivement, organiser des élections d’ici 2015. Mais pour cela il faudrait que le gouvernement centrafricain s’implique aussi dans la résolution de cette crise parce que la communauté internationale ne pourra jamais tout faire à notre place. C’est au peuple centrafricain à s’impliquer dans la résolution de cette crise. 


Et selon vous, les centrafricains ne s’impliquent pas suffisamment ?


Jusqu’à présent, j’ai quelques doutes parce que j’ai l’impression que les politiques sont davantage intéressés par ce qu’ils peuvent tirer de la crise en leur propre faveur maintenant en faveur de la population centrafricaine. C’est une donne qu’il faudrait changer, une mentalité qu’il faudrait faire évoluer. 

Lu pour vous : Une situation explosive en Centrafrique (Radio Vatican)
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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 23:45

 

 

 

 

http://www.legriot.info   par Corinna Leblanc-Justin    oct 24, 2013

 

Pour faire face à la situation inquiétante qui règne en République centrafricaine, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies préconise un ensemble de mesures dont le renfort des effectifs onusiens qui devront être portés à 560.

 

Avec un initial de 250, l’équipe n’opérait qu’au niveau de Bangui, la capitale du pays. Cette nouvelle disposition devrait permettre un plus large déploiement de l’ONU sur l’ensemble du territoire. C’est l’idée avancée par le Secrétaire général dans une note qu’il a adressée  mercredi  dernier au Conseil de sécurité.

 

Outre cette disposition, il a également fait allusion à l’aide que l’ONU pourrait apporter au déploiement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), en suggérant  à cet effet que la Misca soit placée sous mandat onusien. Autrement dit,il s’agit de faire de cette Mission une Opération de maintien de la paix en Centrafrique. Ceci permettrait, non seulement, de restaurer l’autorité de l’Etat et de faire fonctionner à nouveau les administrations, mais également d’instaurer un véritable Etat de droit respectueux des valeurs démocratiques et protecteurs des droits de l’Homme.

 

Enfin, par rapport à la question de la protection du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine, la solution formulée consiste au redéploiement des 250 militaires chargés des missions de casques bleus existantes.

 

Quoi qu’il en soit ,les propositions formulées sur demande du Conseil de sécurité, par le  Secrétaire général, devront être approuvées vendredi afin de permettre à l’Organisation de mener dans de bonnes conditions, ses activités en faveur de la paix dans le pays et de veiller à la protection des civils.

Lu pour vous : Centrafrique : Un renfort onusien s’impose
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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 23:42

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

***************

UNITE-DIGNITE-TRAVAIL

 

***************

 

 

DISCOURS DE SON EXCELLENCE MAITRE NICOLAS  TIANGAYE, PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE DE TRANSITION

 

A L’OCCASION DE LA CEREMONIE OFFICIELLE

DE CELEBRATION DU 68ème ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE

DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES

BANGUI, 24 OCTOBRE 2013

 

 

 

Monsieur le Représentant spéciale du Secrétaire général de l’ONU en République centrafricaine ;

Madame la Coordinatrice humanitaire et de développement des agences du système des Nations Unies ;

Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs, Représentants des Organisations Internationales et des Agences du Système des Nations Unies ;

Mesdames, Messieurs des Organisations Non-Gouvernementales et de la Société Civile ;

Distingués invités, Mesdames et Messieurs ;

Chers compatriotes,

 

Comme partout dans le monde, la République centrafricaine célèbre ce 24 octobre, la Journée des Nations Unies qui consacre la naissance de l’Organisation des Nations Unies intervenue il y a maintenant 68 ans.

 

L’événement serait sans doute banal si, pour le cas de la République centrafricaine, il ne se déroulait dans un contexte particulier, après dix mois d’une crise politico-militaire sans précédent qui a affecté l’ensemble du territoire et blessé au plus profond de sa chair et de sa dignité, une population centrafricaine déjà exsangue, en proie à la souffrance et à la misère.

 

Dans ce contexte, célébrer la Journée des Nations Unies, ne peut être considérer comme un acte fortuit, mais une manière d’exprimer et de réaffirmer - en dépit de la situation difficile que connaît aujourd’hui la République centrafricaine, et peut-être davantage en raison de celle-ci - notre adhésion inébranlable aux idéaux fondateur de l’Organisation des Nations Unies, notamment la préservation de la paix internationale, la défense des droits humains, la promotion du développement durable ; autant de valeurs qui aujourd’hui acquièrent pour chacun de nous une résonnance particulière.

 

Distingués invités, mesdames, messieurs,

 

Le thème retenu pour cette célébration, à savoir « Agir pour la Centrafrique », ne pouvait être plus approprié pour exprimer l’état d’esprit qui nous anime, depuis le début de cette crise, et notamment la signature de l’Accord de Libreville, le 11 janvier 2013 jusqu’à ce jour.

 

Et fort heureusement, il nous plaît de constater que  cet état d’esprit est de mieux en mieux partagé par la Communauté internationale sensible enfin au plaidoyer opiniâtre que nous avons mené partout où cela s’est avéré possible et nécessaire. Les actions récentes prises au plus haut niveau des instances de la communauté internationale sont là pour corroborer ce sentiment.

 

Pour n’en citer que quelques-uns, parmi les plus récentes, je reviendrais volontiers sur :

 

  • la Réunion ministérielle de haut niveau sur la situation humanitaire en RCA organisé le 25 septembre 2013 à New York, à l’initiative conjointe du Ministre français des Affaires Etrangères, Monsieur Laurent Fabius, du Secrétaire Général Adjointe des Nations-Unies, coordinatrice des secours d’urgence des Nations unies, Madame Valéry AMOS, et de la Commissaire Européen en charge des questions humanitaires, Madame Kristalina Georgieva ; une rencontre que j’ai qualifiée d’historique par la forte mobilisation des participants qu’elle a occasionnée et par le niveau des engagements pris par les partenaires.

 

  • Je parlerai bien entendu de l’adoption, le 10 octobre dernier de la résolution 2121 du Conseil de Sécurité pour la République centrafricaine qui, je peux l’affirmer, donne à espérer bientôt la fin « du calvaire » d’un peuple en détresse, et éclairci encore plus l’horizon qui va nous conduire dans quelques mois, au terme d’élections présidentielles et législatives libres et transparentes, à la réhabilitation pleine et entière de la souveraineté de la République centrafricaine devant la communauté internationale.

 

  • J’évoquerai enfin le sommet extraordinaire de la CEEAC tenu à Ndjamena lundi dernier, et qui a porté plus haut encore la question de l’engagement des pays de la sous-région à prendre à bras-le-corps la question de la sécurité par le renforcement rapide de la MISCA et le désarmement, y compris par la force, des groupes armés qui continuent à répandre la désolation parmi les populations, notamment dans les contrés reculés du pays.

 

D’autres rendez-vous internationaux d’ampleurs se profilent à l’horizon, avec au centre de leurs agendas, la situation de la République centrafricaine. Ceci illustre, s’il en est encore besoin, l’intérêt croissant de la Communauté internationale pour la situation de la République centrafricaine, et la nécessité pour l’ensemble des acteurs d’agir, et d’intensifier leur action, pour éviter la dégradation de la situation sur le terrain.

 

 

Distingués invités, mesdames, messieurs,

 

Le Gouvernement de Transition que j’ai l’insigne honneur de diriger a pleinement conscience des défis auxquels fait aujourd’hui face la République centrafricaine. Je voudrais réaffirmer ici notre engagement solennel à assumer toutes les responsabilités qui nous incombent afin de mériter cette confiance retrouvée auprès de la Communauté internationale. Nos priorités sont claires : garantir la sécurité des personnes et la protection des civiles, apporter l’assistance humanitaire à nos populations meurtries où qu’elles se trouvent et, enfin, mobiliser les ressources nécessaires à la reconstruction du pays.

 

Je ne saurais terminer mon propos sans exprimer une nouvelle fois, au nom du Président de la Transition centrafricaine, Son Excellence Michel Am-Nondokro Djotodia, toute la gratitude du peuple centrafricain à tous les acteurs qui contribuent de près ou de loin à redonner à la République centrafricaine son honneur et sa dignité.

 

Je voudrais tout particulièrement saluer les partenaires bilatéraux et multilatéraux, la MICOPAX, la CEEAC, l’Union Africaine, l’Union Européenne, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Organisation des Nations Unies et toutes ses Agences, les Organisations Non Gouvernementales nationales et internationales qui œuvrent au quotidien au service des populations centrafricaines.

 

Chers partenaires, ayez-confiance en la Centrafrique ! Ce peuple meurtri a encore les ressources et le potentiel pour se remettre de ses blessures et reconstruire son avenir. Vous pouvez compter sur notre abnégation et notre volonté de réussite.

 

A mes compatriotes centrafricains, je voudrais adresser un message de réconfort et les appeler à la solidarité et à l’initiative. La paix est un bien précieux que nous devons savoir préserver. La République centrafricaine a besoin de ses fils, tous ses fils ! Mettons à contribution nos différences culturelles, ethniques et religieuses pour nous enrichir mutuellement et reconstruire ce pays.

 

Agissons pour la Centrafrique, car c’est là  notre bien commun le plus précieux.

 

Je vous remercie. 

CELEBRATION DU 68ème ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE  DE L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES : Allocution de Nicolas Tiangaye
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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 22:29

 

 

 

 

New York 23/10/2013 à 19:54  (AFP) - Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a proposé mercredi de déployer rapidement 250 Casques bleus pour protéger le personnel et les installations de l’ONU en République centrafricaine (RCA).

 

Dans une lettre au Conseil de sécurité, M. Ban recommande de créer une « unité de gardes » militaire pour protéger le Binuca (Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en RCA).

 

Selon cette lettre, dont l’AFP a eu copie, cette unité, « initialement composée de 250 soldats déployés à Bangui, verra ses effectifs passer dans une deuxième phase à 560 hommes (…), afin de se déployer progressivement à l’extérieur de Bangui, là où l’ONU a une présence ».

 

« Etant donné l’urgence de la situation », M. Ban propose de prélever « temporairement » les 250 Casques bleus sur les effectifs d’une autre mission de maintien de la paix de l’ONU, qu’il n’a pas nommée.

 

Cette unité de protection était prévue dans la résolution sur la RCA adoptée le 8 octobre par le Conseil de sécurité mais le Conseil attendait des recommandations de M. Ban sur sa composition et ses effectifs. La résolution a ouvert la voie à la mise en place d’une mission de maintien de la paix pour tenter de rétablir l’ordre en RCA.

 

Le pays est plongé dans le chaos depuis la prise du pouvoir en mars dernier par les rebelles de la coalition Séléka, qui ont renversé le président François Bozizé.

 

Copyright : © 2013 AFP

 

Centrafrique: l’ONU veut déployer 250 hommes pour protéger sa mission
Centrafrique: l’ONU veut déployer 250 hommes pour protéger sa mission
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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 22:05

 

 

 

APA - 23/10/2013

 

 

Ainsi, c’est hier 21 octobre que la Guinée équatoriale a envoyé une troupe de 200 hommes en Centrafrique, dans le cadre de la Force multinationale des Etats d’Afrique centrale (FOMAC) passé sous le drapeau de l’ONU et devenu la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Le contingent équato-guinéen a quitté Malabo, la capitale équato-guinéenne, pour Bangui au moment où se tient à N’Djamena, au Tchad, un sommet de la Communauté des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) consacré à la situation de la sécurité en Centrafrique où les éléments de la Séléka, qui ont porté le président de la transition, Michel Djotodia, au pouvoir, sont accusés de semer la terreur dans le pays.

 

L’envoi tardif des soldats équato-guinéens par rapport à d’autres pays de la communauté, s’explique par la condamnation au départ par Malabo du coup de force qui a chassé François Bozizé du pouvoir. Le président Teodoro Obiang Nguema a appelé à la discipline militaire, avant leur départ, les 200 hommes formés pour le maintien de la paix, lors de la cérémonie de remise du drapeau national qu’il a présidé samedi. L’envoi d’une troupe équato-guinéenne de 200 hommes en RCA pour une mission de pacification, intervient au lendemain de la célébration du 45e anniversaire de l’indépendance de Guinée équatoriale le 12 octobre dernier, une cérémonie à laquelle a assisté à Malabo le couple présidentiel Chantal et Michel Djotodia, président de la transition en Centrafrique. 

 

Le contingent de 200 éléments a quitté Malabo au moment où se tenait à Ndjamena le sommet de Ceeac sur la RCA

MISCA : Des soldats équato-guinéens arrivent en Centrafrique
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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 21:43

 

 

 

 

République Centrafricaine 10/22/2013 10:08:41 PM]  |XINHUANET  - Deux jours après le départ de Bangui pour s'installer à Birao au nord-est de la Centrafrique du général Moussa Assimeh, l'un des chefs militaires rebelles de la Séléka ayant aidé Michel Djotodia à renverser le pouvoir de François Bozizé le 24 mars dernier, la société civile et des activistes des droits de l'homme réclament sa traduction devant la justice du pays ou devant la justice internationale.

 

"Je suis étonné d'apprendre le dimanche la nouvelle du départ de général Moussa Assimeh. Notre souhait est de le voir répondre devant la justice du pays, des actes que lui et ses hommes ont commis sur la population centrafricaine. C'est lui qui a organisé le fameux désarmement du quartier Boy-Rabe, qui a soldé par la mort de nos frères et soeurs que nous continuons à pleurer jusqu'au aujourd'hui", a déclaré Jonas Andji, secrétaire général des victimes des évènements du quartier Boy-Rabe, dans le 4ème arrondissement de Bangui.

 

"On souhaite qu'il rende compte des actes qu'il a posés dans le pays, depuis que la Séléka a pris le pouvoir en Mars 2013. On se demande les victimes vont s'adresser à qui ?", se demande Maître Hyacinthe Gbiégba, président de l'action des chrétiens pour l'abolition de la torture.

 

 Pour Anicet Yamalé, avocat au barreau de Centrafrique, le départ du général Moussa Assimeh, de Bangui sans être inquiété, témoigne de la complicité du président Michel Djotodia et de ses entourages à la souffrance que ce dernier a infligé au peuple centrafricain.

 

 Le général Moussa Assimeh a rejoint la coalition Séléka en novembre 2012. Plusieurs organisations de la défense des droits de l'homme dans le pays l'accusent d'être responsable du désarmement de quartier Boy-rabe, réputé proche de l'ancien président François Bozizé, qui a fait de nombreux morts.

 

Le général, qui se réclame toujours de nationalité centrafricaine, est présenté comme un ancien colonel soudanais au Darfour, vaste province occidentale du Soudan en proie à un long conflit armé avec le pouvoir de Khartoum.

 

 Il est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Fin

Des voix s'élèvent pour exiger le jugement du général Moussa Assimeh
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