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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 19:32

 

 

 

bozize Sassou

 

 DEBY-BOZIZE-04-08-2011-02-15-49.png

 

Biya Boz

 

Boz et Yayi Boni

 

 

Quand on quitte catastrophiquement le pouvoir comme François Bozizé, il est difficile d’avoir une terre d’accueil que l’on désire. Renversé par un   coup d’Etat le 26 mars 2013, l’ex-président centrafricain est provisoirement réfugié au Cameroun.

 

 Alors qu’il cherche une terre d’asile dans la sous-région, ses anciens homologues de l’Afrique centrale  ont coupé   les contacts avec lui.


Après sa chute, le président centrafricain,  provisoirement réfugié au Cameroun, cherche désespérément à joindre ses pairs de l’Afrique  centrale pour l’accueillir, selon radio France internationale. Ces derniers ont assisté à sa chute, presque inactifs. Pourtant, ils s’étaient impliqués dans la résolution de la crise, en organisant notamment des sommets qui ont abouti sur des accords de Libreville.


Mais apparemment, François Bozizé avait fini par agacer ses homologues en ne voulant pas exécuter ces accords qui portaient sur un gouvernement de transition. C’est certainement pourquoi ils l’ont laissé tomber. Résigné, François Bozizé se tourne vers le président béninois pour solliciter l’asile. Formellement, le Bénin n’a pas encore donné suite à sa demande puisque le président Boni Yayi était en Afrique du Sud pour assister au sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud.


 «Il est vrai que (M. Bozizé) a sollicité le Bénin comme pays d'accueil », a déclaré à l'AFP Arifari Bako, le ministre béninois des Affaires  étrangères le 28 mars dernier. M. Afrifari  a tout de même  convenu que « c'est un sujet délicat » tout en  refusant de donner plus de détails. Mais  cette demande  pourrait être acceptée. En effet, au plus fort de la crise centrafricaine, le président béninois, Boni Yayi, s’était  rendu en Centrafrique en sa qualité de président de l’Union africaine. Ce qui avait rapproché les deux hommes.



D’ailleurs il y  quelque temps,  le président Boni Yayi révélait dans Jeune Afrique avoir conseillé le président centrafricain de laisser le pouvoir et de suivre Dieu après son dernier mandat. «Je lui ai conseillé de rassurer ses compatriotes et la communauté internationale quant à son intention de ne pas modifier la Constitution pour se représenter à la présidentielle »,  avait dit le président Boni Yayi dans un entrevue raccordée au magazine.


Il faut rappeler que François Bozizé  est soupçonné par la rébellion qui l’a finalement renversé, de vouloir s’accrocher au pouvoir après son dernier mandat. «Je lui ai dit (Bozizé) qu'en 2016 je serais heureux d'avoir un ami ancien chef d'État prêt, comme moi, à prendre sa bible pour parcourir les contrées et prêcher l'Évangile», avait  poursuivi le président béninois, en précisant que  Bozizé  et lui sont tous les deux  de l’Eglise évangélique.  Mais pour Yayi Boni qui a déjà trop de problème dans son pays, recevoir actuellement l’encombrant  François Bozizé, serait trop de charge pour ses frêles épaules.


FREDERIC ATAYODI

 

Source: Le Senegalais

 

 

 

NDLR : Bozizé aurait dû tirer leçons de ce qu'il a infligé à Patassé.

 

 

Centrafrique : Que faut-il attendre du sommet de la Ceeac ?

 

http://quotidien.mutations-multimedia.com Mercredi 3 avril 2013 09:05

 

C’est ce jour que se tient à N’Djamena au Tchad, le sommet de la Communauté économique des États d'Afrique centrale alors que le nouveau gouvernement traverse quelques zones de turbulences.

 

Au plan politique, le nouveau gouvernement de Centrafrique a connu son premier accroc avec l’annonce de la coalition de l’opposition suspendant sa participation au gouvernement d’union nationale. Des représentants du parti du Premier ministre Tiangaye, mais aussi du Mouvement du Libération du peuple centrafricain (Mlpc), principal parti d’opposition, ont signé ce document, affirmant agir au nom de leurs formations. Cette déclaration a été aussitôt démentie par le Premier ministre Tiangaye, et plusieurs ténors de cette opposition. «Moi, président du parti de la Convention républicaine pour le progrès social, je ne suis pas au courant de la décision qui a été prise par ce collectif. Mon parti n’est pas concerné», a réagi M. Tiangaye. Au moins six des neuf ministres issus de l’opposition (sur les 34 que compte le gouvernement) ont confirmé leur participation au cabinet, toujours selon le Premier ministre cité par l’Afp.

 

Cette situation n’a cependant pas, remis en cause le déplacement des nouvelles autorités de Bangui à N’Djamena où se tient le troisième sommet dédié à cette crise, après celui de décembre dernier. Le Premier ministre devait se rendre dans l’après-midi à N’Djamena, chez le puissant voisin tchadien sans qui rien ne se fait en Centrafrique, pour le sommet mercredi de la Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale (Ceeac). «Nous attendons que les chefs d’Etat de la Ceeac comprennent la situation extrêmement difficile dans laquelle se trouve le pays et aide la Rca à sortir de cette crise», a souligné Me Tiangaye. Le président Djotodia, dont le coup de force a été condamné par la communauté internationale, ne devrait finalement pas s’y rendre.

 

Le sommet pourrait permettre de trouver un cadre légal à la situation politique en Centrafrique où la Constitution est suspendue. «Il ne faudrait pas qu’on déshabille ou humilie M. Djotodia. Il ne faut pas oublier qu’il y a 3.000 Séléka en ville», rappelle une source proche du gouvernement. Ainsi donc, le sommet de la capitale tchadienne étudiera les possibilités de revenir à l'accord de Libreville. Signé le 11 janvier entre le clan du président centrafricain François Bozizé, les rebelles du Séléka et l'opposition, après une première offensive qui avait mené le Séléka aux portes de Bangui, cet accord prévoyait, entre autres,  de former un gouvernement d’union nationale. Mais, déplore des proches de rébellion, «M. Bozizé a adjoint des ministres délégués à chaque ministre du Séléka, pour ainsi continuer à avoir la mainmise du pouvoir. Bozizé a, par ailleurs, continué les exactions contre les Rounga et les Goula, l’ethnie dont fait partie une partie de la rébellion».

 

Un accord que le nouvel homme fort de Centrafrique, Michel Djotodia a promis de respecter au cours d’une transition de trois ans en respectant les accords de Libreville. Il a par ailleurs détaillé ses objectifs et seront axés, a-t-il précisé, sur la restauration de la paix et de la sécurité, l’organisation des élections générales, la réorganisation des forces de défense et de sécurité et l’engagement des réformes économiques et sociales. 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 18:48

 

 

 

boganda.jpg

 

 

Mardi 2 Avril 2013 - 16:00

 

« Rien ne s’accomplit de grand sans de grands hommes. » Charles De Gaulle 

 

 

Cher Patriarche Barthélémy BOGANDA, vous fûtes un grand homme ! Vous appartenez sans aucun doute à la communauté des Africains du siècle, ces Africains qui méritent éternellement reconnaissance. Vous faites partie de ces braves combattants, pères de notre (nos) indépendance(s), témoins des jours heureux et des deuils partagés. 

 

Votre pays fut jadis une terre bienheureuse. La Centrafrique, ancien Oubangui-Chari (du nom des ces deux grands fleuves qui cernent ce territoire) est un beau pays au beau paysage, aux ressources abondantes. Mais, quel gâchis ! 


En ce dimanche saint, ce dimanche des Rameaux, l’information a fini de faire le tour du monde : les rebelles de la coalition SELEKA sont entrés à Bangui, obligeant le Général François Bozizé à plier bagages, à céder le trône, trône qu’il avait lui-même conquis par les mêmes procédés. Si le dimanche des rameaux commémore l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, l’entrée des rebelles dans la capitale centrafricaine en cette veille du dernier dimanche avant pâques ne saurait être glorieuse. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… Triste ! 

 

Cela me choque, cela me rend triste le fait que ce pays que vous avez tant aimé, vous le grand panafricaniste, soit suspendu de l’Union Africaine par son Conseil de Paix et Sécurité. La mesure est juridiquement et politiquement juste mais le fait que la Centrafrique l’ait méritée est lamentablement regrettable. Le comportement de ses élites est inacceptable (coups d’Etat, complots, putsch, subversions, rebellions…).

 
A tout point de vue, Barthélémy BOGANDA a été un patriote sincère, un panafricaniste convaincu. Député de l’Oubangui-Chari de 1946 à 1958, il se distingua par ses prises de positions courageuses et son sens aigu des responsabilités. Rien d’étonnant pour ce géant dont le nom(Boganda) signifie dans une des langues locales : « Je suis ailleurs, je ne suis nulle part ». Rien d’étonnant pour ce chrétien qui avait très tôt exprimé sa volonté de devenir prêtre. C’est en 1946 que Mgr Grandi, évêque de Bangui l’incite à compléter son œuvre humanitaire et sociale par une action politique. Il est donc clair que Boganda est entré en politique au nom des plus hautes vertus, au nom d’un devoir sacré. En est- il de même pour ses successeurs ? Excepté Abel GOUMBA et dans une moindre mesure David DACKO, tous ses successeurs n’ont jamais eu ce sens élevé des devoirs et cet absolu désintéressement. Boganda a été un grand panafricaniste. Pendant la période de l’autonomie interne des territoires, le patriarche Boganda avança l’idée d’une grande République Centrafricaine élargie à quatre territoires (l’Oubangui Chari, le Tchad, le Congo Brazzaville et le Gabon). Il avait fait de son mieux, malheureusement ! Selon Abel GOUMBA, compagnon de Boganda et ancien vice- président de la Centrafrique, interrogé par France 5, lorsque le patriarche envoya une délégation à Libreville pour présenter ce projet de fédération, ils(les membres de la délégation) n’ont même pas été autorisés à fouler le sol gabonais. C’est ainsi que la délégation n’a même pas pu s’entretenir avec ceux qui tenaient uniquement à leur « petit Gabon ». Comme Houphouët Boigny de la Cote d’Ivoire, Léon MBA ne voulait pas que « son petit Gabon » devienne la « vache laitière » pour d’autres Etats. Triste ! Et pourtant, Boganda ne comptait pas s’arrêter là car, il voyait l’unité africaine en trois étapes : la République Centrafricaine d’abord, l’Union des ex-colonies des pays de langue latine ensuite et enfin la Grande Union Africaine. Dommage ! 

 

C’est cette grande icône de l’engagement politique, ce membre du cercle des vrais leaders africains qui a disparu un dimanche de Pâques 1959, dans un accident d’avion dont les causes ne sont toujours pas élucidées. 


Cher patriarche, votre disparition a plongé vos militants et votre pays dans un grand désarroi. La Centrafrique pleurera toujours son digne fils ! C’est votre cousin David DACKO, un instituteur, qui vous succéda mais il fut renversé fin 1965 par son cousin Jean Bedel BOKASSA, chef des armés qui a réussi à retourner la situation en sa faveur en neutralisant la gendarmerie. Et le calvaire commença ! C’est comme qui dirait que les deux grands fleuves de votre beau pays : l’Oubangui et le Chari commençaient à tarir, à ne plus être cette source à la grande eau. 


Bokassa se fait couronner empereur en 1977. Bokassa 1er, Empereur de Centrafrique, s’appelait-il. Celui qui, pendant quatorze ans régna sur la Centrafrique, mérite assurément de figurer au panthéon de la bouffonnerie. Sous l’hermine, se cachait un dictateur aux méthodes impitoyables. Comme un tigre en papier ne peut jamais tenir longtemps, Bokassa est renversé le 21 septembre 1979 alors qu’il se trouvait en Libye par l’opération Barracuda sur ordre du président français Giscard D’ESTAING. Un transit français dépose sur l’aéroport de Bangui son successeur (et prédécesseur) David Dacko, encore étonné du rôle qu’on lui a fait jouer. Vous avez toujours su que la France ne fait jamais les choses gratuitement. Les événements suivants vous donneront raison parce qu’il fut chassé du pouvoir le 1er Septembre 1981 par le Général André KOLINGBA qui instaura un régime militaire. KOLINGBA régna jusqu’à 1993, année où, suivant le courant de la démocratisation lancé par le sommet de la Baule, les premières élections multipartites ont lieu et Ange-Félix PATASSE est élu président de la République. Malheureusement, cette parenthèse démocratique sera de courte durée. En 2001, une tentative de coup d’Etat provoque de violents affrontements à Bangui. Malgré l’intervention de la communauté internationale (MINURCA), le 15 mars 2003, le Général François Bozizé réussit, avec l’aide de militaires français et de miliciens tchadiens un nouveau coup d’Etat et renversa le Président Patassé. Et le samedi dernier, les rebelles de la coalition SELEKA ont annoncé leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces Armées Centrafricaines(FACA) de ne pas combattre et au Président François Bozizé de quitter le pouvoir ; quelques heures plus tard, ils prennent le palais présidentiel. 
Voilà cher patriarche, l’histoire de votre patrie depuis que vous êtes partis rejoindre les cieux. 


De l’outre-tombe, vous ne devez vraiment pas être fier de cette nation, je le présume. La vie (ou la mort) ne vous a même pas donné la chance de voir votre pays accéder à l’indépendance totale(en 1960) mais vous vous êtes acquitté de votre tâche avec abnégation. Pendant l’autonomie interne (à partir de 1958), votre pays étant devenu une République, vous l’avez dirigé en tant que chef charismatique, soucieux des préoccupations de son peuple. Hommage doit vous être rendu, comme du reste il doit l’être à tous ces patriotes africains, héros combattants, à qui nous devons l’indépendance dont certains sont hélas souvent mal connus. Sur ce registre, nous rendons un vibrant hommage à Kenneth KAUNDA, premier Président de la Zambie indépendante (ex Rhodésie du Nord), quoique l’on puisse dire. Surnommé le « Gandhi Africain », KAUNDA a été inspiré dans son action politique et son comportement de tous les jours par les préceptes que GANDHI a enseigné aux communautés indiennes : non violence, désobéissance civile, résistance passive. Hommage et reconnaissance doivent être aussi rendu au camerounais Ruben UM NYOBE, surnommé Mpodol (le sauveur). C’est à lui que l’on doit la réunification du Cameroun par un discours mémorable à la tribune des nations unies. Il est l’une des figures emblématique de la lutte pour l’indépendance du Cameroun. Um Nyobé est mort assassiné par l’armée française le 13 septembre 1958. Il partagea cette fin tragique avec ses compagnons Félix- Roland MOUMIE et Ernest OUADIE. Il est vrai que UM NYOBE est proclamé héros national du Cameroun en juin 1991, cependant, il mérite d’être mieux connu et toute son œuvre ressuscitée. 


Que dire de Patrice Lumumba, leader du MNC (Mouvement National Congolais) qui refusa le paternalisme belge ? Lumumba est un héros, un martyr, sacrifié par les plans sordides des belges combinés aux tactiques de la CIA, avec la complicité de certains de ses compatriotes, des figures affreuses qui ne voyaient pas au-delà du bout de leur nez. Quant à Lumumba, lui et deux de ses compagnons moururent atrocement, torturés, assassinés et leurs corps jetés dans une cuve d’acide sulfurique. Tout cela parce qu’il défendait la dignité de son peuple et l’unité de son pays (empêcher à tout prix les velléités sécessionnistes du Katanga et du Kassaï). Au Sénégal, le temps est venu de redonner à Mamadou DIA et à Valdiodio NDIAYE toute la place que méritent ces vieux lions, artisans de notre indépendance. Parlant d’eux je pense naturellement à au Mali avec la grand Modibo Keita… La lise est longue ! 


Assurément, les coups d’Etat en Afrique constituent un frein pour la démocratie, un véritable cancer. Les bruits de botte et des armes est de plus en plus assourdissant sur le continent. Il est temps de mettre un terme à ce cycle infernal, ce cycle peu honorable. Il s’agira d’accepter courageusement de mettre un terme aux « tutelles » et au « parrainage ». Collaborer avec l’ancien colonisateur sur des bases claires empreintes de respect réciproque et de sincérité. Il est impératif d’arrêter de convoiter les trônes que pour les lambris dorés du pouvoir, pour des intérêts égoïstes ou pour se venger de frustrations exclusivement personnelles. L’Afrique doit avancer, donc les africains doivent changer. Les informations reçues du continent périodiquement sont inquiétantes. Il appartient à la jeunesse africaine d’exiger un changement de comportement des élites en vue d’envisager l’avenir avec beaucoup plus de sérénité et d’espoir. Ce continent regorge de ressources innombrables, de talents connus ou cachés, une histoire, des leaders qui ont combattu pour l’indépendance et qui nous ont légué un héritage inestimable. 

Il est temps que nous apprenions à noyer les passions particulières dans un bain de volonté générale, apprendre à nous surpasser pour sauver l’Afrique. 


Boganda, vous aviez œuvré pour la cohésion, pour une Afrique prospère, c’était votre cri de cœur qui exaltait les vertus de l’unité, de la dignité et de la grandeur africaine. Votre projet de la grande République Centrafricaine avait commencé à inquiéter les milieux colonialistes, aidés par d’autres dirigeants africains qui n’avaient pas la même clairvoyance que la votre, c’est pourquoi vous vous êtes contentés d’une République Centrafricaine épousant les seules limites de l’Oubangui-Chari. 


Nonobstant ces tourbillons, ces coups d’Etat, ces complots, ces reniements, il est encore possible de remettre ce pays sur les rails du progrès. Et j’ose espérer que la prochaine fois, je vous rendrais compte des choses moins tristes. Pourquoi pas, assez glorieuses ? 





Amadou Tidiane FALL 


Administrateur Civil, 


Doctorant en Philosophie Politique 


Email : atf370@hotmail.com


Dakar-Sénégal 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 18:21
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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 17:48

 

 

 

Mads-Brugger.JPG

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr  03/04/2013

 

Mads Brügger est assurément fêlé mais dans The Ambassador, son documentaire de 2011 diffusé actuellement sur Canal + à la demande (et par d'autres moyens plus illégaux mais chut...), cet investigateur danois effectue une plongée saisissante dans la Françafrique que nous connaissons malheureusement bien.

 

A coups de caméras cachées et de provocations néo-colonialistes à peine croyables, Mads Brügger s'invente un personnage à coups de dollars. Il devient officiellement (ou presque) un consul du Liberia en Centrafrique pour faciliter l'extraction illégale de diamants... Dingue.

 

Mads Brügger n'est d'ailleurs pas un journaliste en tant que tel puisqu'il se construit d'abord un personnage et se laisse volontairement emporter dans les bas-fonds, sans éthique apparente. Il est Cortzen, un entrepreneur danois semi-raciste, qui porte des bottes de cavaliers et fume des cigares sous le nez de pygmées qu'on a fait boire pour le divertir. Il danse et il rit. Et sait que le projet d'usine d'allumettes qu'il lance pour attirer l'intérêt des pouvoirs publics centrafricains ne verra jamais le jour.

 

Il joue son personnage jusqu'au bout dans un délire coûteux (135 000 € pour un passeport diplomatique libérien), souvent drôle, parfois trop trash pour être honnête. Il est à vomir. A l'image de la Françafrique, doit être la justification du réalisateur qui avait tourné un autre doc en 2009, infiltré en Corée du Nord et intitulé The Red Chapel.

 

Mais l'essentiel n'est pas là. Au cours d'une enquête de trois ans, il nous fait découvrir par le menu la Françafrique que l'on fantasme souvent. Celle de la corruption généralisée par la grâce des enveloppes du bonheur " qui l'amènent en quelques temps jusqu'au bureau du ministre de la Défense, Jean-Francis Bozizé, le fils du président François Bozizé, renversé il y a dix jours.

 

Brügger interroge un ancien légionnaire, chef de la sécurité de la présidence, tué avant la fin du tournage. Il rencontre des diplomates étrangers profiteurs, des députés pourris et M. Gilles qui va lui offrir le filon des diamants contre une première valise de 10 millions de francs CFA (15 000 €). Peu importe que la mine exploite des enfants...

Ce documentaire manipulateur et choc est aussi réjouissant qu'écœurant. A voir absolument donc.

Autant vous dire que le rôle de la France n'est pas des plus brillants. Le film l'accuse de manipuler historiquement le pays depuis Bokassa, fomenter des rébellions pour mieux exploiter ses ressources naturelles et empêcher toute perspective de développement. C'est The Ambassador qui le dit... Et comme la Centrafrique reste dans l'actualité, profitez-en.

 

Voici la bande-annonce de The Ambassador qui par un pur hasard n'a pas trouvé de diffuseur pour une sortie en salle en France en 2012...

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Centrafrique-Presse.com - dans Annonces et divers
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 17:41

 

 

 

Bozizé heberlué

 

 

http://www.20minutes.fr   le 03.04.13 à 17h00

 

Les rebelles qui ont renversé le président François Bozizé et pris le pouvoir en République centrafricaine doivent organiser des élections dans un délai d'un an pour le restituer aux civils, estime un haut responsable de l'Union africaine.

 

Les dirigeants des 10 pays membres de la Cédéao et le président sud-africain Jacob Zuma qui avait apporté son soutien à Bozizé se sont réunis mercredi dans la capitale tchadienne N'Djamena pour étudier la réponse à apporter au coup d'Etat commis le 24 mars à Bangui. Pays africains et occidentaux ont dénoncé le coup de force mené dans l'ancienne colonie française et l'Union africaine a suspendu la RCA tout en imposant des sanctions contre le gouvernement de Michel Djotodia qui s'est proclamé président.

 

«Il existe d'autres exemples en Afrique où une année seulement a été nécessaire pour rétablir l'ordre constitutionnel»

 

La réunion organisée à N'Djamena vise à déterminer une position commune à l'égard du nouvel homme fort de Centrafrique, soit l'isoler, soit trouver les moyens de coopérer avec lui. «Les meilleures transitions sont toujours les plus courtes», a commenté le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Ramtane Lamamra, avant une réunion à huis clos. «Il existe d'autres exemples en Afrique où une année seulement a été nécessaire pour rétablir l'ordre constitutionnel. Nous pensons que c'est possible mais il appartient aux Centrafricains d'en décider», a-il dit.

 

Les nouveaux dirigeants de la RCA avaient indiqué que le pouvoir serait restitué aux civils au terme d'un processus de trois années. Djotodia a désigné un nouveau gouvernement dirigé par un civil, le Premier ministre Nicolas Tiangaye, qui devait participer à la réunion de la Cédéao dans la capitale tchadienne.

 

Avec Reuters

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 17:35

 

 

 

FACA drapeau

 

 

 

DECLARATION

SUR L’URGENCE DE LA RECONSTRUCTION DE L’ARMEE CENTRAFRICAINE REPUBLICAINE

 

Le 3 Avril 2013

 

Nous, intellectuels Centrafricains et les amis de Centrafrique, avons pris acte du départ du Président François Bozize en exil et des sanctions contre la République Centrafricaine, en particulier des condamnations prononcées par l’Union Africaine et le Conseil de Sécurité de l’ONU.


Après avoir publié le 29 Mars (date anniversaire de la mort de Barthélémy Bonganda, Fondateur de Centrafrique) le manifeste pour exiger la justice la démocratie la paix, le droit des centrafricains à pour un retour à la légalité constitutionnelle, nous déclarons que la RCA a besoin plus que jamais du retour à la paix et à la sécurité.


Celles-ci ne peuvent être garanties que par une armée nationale forte, mieux et bien organisée. Ainsi nous pensons que l’urgence aujourd‘hui est unique: notamment la reconstruction rapide de cette force armée, qui devrait, bien entendu, jouer un rôle différent que celui de la sécurité des personnalités politiques et militaires, la soit disant sécurité présidentielle.


En effet, pour rétablir rapidement la paix, la RCA a besoin des forces de défense  capables de permettre l'instauration de l’ordre public susceptible de favoriser l’organisation des élections municipales, législatives et présidentielle, seule condition pour un retour à la légalité Constitutionnelle prônée par l’UA et les Nations Unies.


Cette reconstruction devra être confiée aux forces de la FOMAC et de la France et financée par les fonds destinés au DDR. L’objectif d'une telle opération sera d’organiser et accélérer un retour immédiat des anciens cadres de l'Armée centrafricaine ayant de réelles compétences pour avoir été formés dans les grandes écoles militaires en Afrique, en Europe et aux USA et qui sont actuellement majoritairement en exil à l'Etranger à cause de la politique d'exclusion de l'ancien régime. Aussi faudrait-il lancer le recrutement de cent Jeunes par Préfecture ayant une aptitude physique remarquable afin de répondre à l'impératif de la sécurisation du pays.


En marge de la conférence de Ndjamena sur la situation post Coup d’Etat qui a lieu ce jour, nous en appelons aux partenaires du développement pour rendre prioritaire cette urgente reconstruction des forces armées Centrafricaines.


Nous demandons à l’organe qui sera issu de cette conférence de mettre en application cette mesure d’urgence dans l’optique de ramener la paix en République Centrafricaine.

 

Fait à Paris  par le Collectif  ToroToro (Trop C’est Trop)


Email : tropctrop_rca@yahoo.fr

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Centrafrique-Presse.com - dans Communiqués
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 17:15

 

 

 

Déby idriss


 

RFI  mercredi 03 avril 2013

 

L'Union africaine sera présente, ainsi que des délégués de l'Union européenne, ce mercredi 3 avril au Tchad pour le sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale. C'est le Premier ministre centrafricain qui représentera son pays. Michel Djotodia, l'ex-chef rebelle devenu président était pourtant pressenti pour participer à cette rencontre. Le Tchad est toujours incontournable lorsqu’il est question de Centrafrique et ce n’est pas un hasard si ce sommet se tient dans la ville de Ndjamena. 

 

Sauf invitation de dernière minute, Michel Djotodia ne fera pas le voyage de Ndjamena. Cela dit, le nouvel homme fort centrafricain est loin d’être en froid avec ses pairs de la région. D’après l’un de ses proches, il s’est encore entretenu par téléphone, lundi, avec le président tchadien qui ne supportait plus François Bozizé depuis déjà longtemps. Denis Sassou Nguesso et Ali Bongo étaient eux aussi lassés du président déchu.

 

Un ministre issu des rangs de la Seleka ne prend d’ailleurs aucun ombrage de ce défaut d’invitation. « C’est normal dit-il, les pays de la région ne peuvent pas officiellement aller à l’encontre des principes de l’Union africaine. Ce qui est important pour nous c’est d’éviter les sanctions. »

 

Donner de la légalité à ce coup de force ?

 

Pour plaider la cause de la Centrafrique et du coup d’Etat, c’est donc Nicolas Tiangaye qui a été envoyé à Ndjamena pour conduire la délégation. Le Premier ministre a pour lui son image et son adoubement par la communauté internationale.

 

Prudent, un diplomate occidental assure qu’il ne se prononcera qu’après le sommet. Alors qu’un autre estime qu’il faudra tenter de redonner un peu de légalité à ce coup de force. « La solution bricolée », estime cette source pourrait être de remettre en vigueur la Constitution pour amener au final Michel Djotodia à garder des prérogatives de chef de l’Etat mais à la tête d’un Conseil national de transition.

 

Un ministre dans le premier cercle de Nicolas Tiangaye considère, lui, que le plus important est de ne pas essayer de « déshabiller » Michel Djotodia, rappelant au passage qu’il y a encore au moins 3 000 éléments de la Seleka dans la capitale et qu’il ne faut surtout pas susciter leur colère.

 

 

Le Tchad, un pays clé dans l'affaire centrafricaine

 

Depuis son exil camerounais, François Bozizé mesure désormais son impuissance face à Idriss Déby. Lorsque le président tchadien a décidé de le lâcher, il est tombé. Les soldats tchadiens au sein de la Fomac (Force multinationale d'Afrique centrale) n’ont rien fait pour bloquer l’avancée de la Seleka et aujourd’hui leur complicité avec les ex-rebelles saute aux yeux.

 

Le Tchad n’a pas fait que lever les barrières, il a aussi contribué à les enfoncer. Au sein de la troupe de l’ex-rébellion, on retrouve de nombreux tchadiens, vétérans des guerres de la région. Par ailleurs, selon des notes ultra confidentielles vues au palais et confirmées par des sources au sein de la Seleka, Ndjamena a laissé transiter des armes achetées en Erythrée grâce aux subsides versés par Sylvain Ndoutingaye et Firmin Feindiro, deux-ex proches de François Bozizé tombés en disgrâce.

 

Le Tchad a, par ailleurs, changé le visage de la Seleka. En janvier, la rébellion de l’UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement) était ultra dominante. Aujourd’hui, elle est toujours en position de force, pour preuve, Michel Djotodia est issu de ses rangs.

 

Cependant, Ndjamena a, ces dernières semaines, principalement utilisé comme relais deux autres rébellions jusque-là moins puissantes, la CPJP fondamentale et la CPSK. Leurs chefs respectifs sont désormais renforcés. Noureldine Adam et Mohamed Dafhane sont en troisième et quatrième position dans la liste du gouvernement.

 

Pour l’heure, la cohésion entre les différents groupes tient mais plusieurs observateurs inquiets se demandent quel sera le jeu de Ndjamena si Michel Djotodia venait à prendre des positions contraires aux intérêts de son puissant voisin.

 

 

 

NDLR : Firmin Findiro et Sylvain Ndoutingaï, dont d'insistantes rumeurs font état de leur nomination à de hautes fonctions auprès de Michel Djotodia, ont tellement usé et abusé du pouvoir de Bozizé qui les a fait roitelets qu'ils ne se sont pas fait que des amis dans le pays, bien au contraire. Le fait d'avoir versé des subsides à quelques chefs de Séléka, même si cela était établi, ne sera sans doute pas suffisant pour les absoudre de tous les maux qu'ils ont faits et méfaits qu'ils ont commis, non seulement à l'encontre du  pays mais surtout à l'égard de certains fils de Centrafrique. 

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 16:10

 

 

 

Nicolas et Michel

 

 

 

De Martin ZOUTANE à N'Djamena et Patrick FORT à Bangui (AFP)

 

N'DJAMENA 3 août 2013 - Les chefs d'Etat d'Afrique centrale se sont réunis mercredi à N'Djamena pour un sommet sur l'avenir de la Centrafrique, à l'initiative de son influent voisin tchadien, dix jours après la prise du pouvoir par la rébellion du Séléka à Bangui.

 

Invité à se joindre aux discussions, le président sud-africain Jacob Zuma en personne a fait le déplacement avec trois de ses ministres (Relations internationales et Coopération, Défense, Sécurité d'Etat), signe de l'importance de cette épineuse affaire pour l'Afrique du Sud. Au moins 13 soldats sud-africains avaient été tués le 24 mars par la rébellion qui faisait alors son entrée dans Bangui, quelques heures avant de renverser le régime de François Bozizé.

 

Les présidents congolais Denis Sassou Nguesso, béninois Thomas Yayi Boni, gabonais Ali Bongo Ondimba et équato-guinéen Téodoro Obiang Nguema sont arrivés dans la matinée dans la capitale tchadienne. Ce sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) a été convoqué par le dirigeant tchadien Idriss Deby Itno, qui préside l'instance régionale.

 

Tous se sont se retrouvés pour un huis clos avant l'ouverture officielle de la rencontre, a constaté l'AFP.

 

Au programme des discussions figure la délicate question de "l'habillage constitutionnel" qui devra donner un semblant de légitimité au nouveau régime centrafricain, non reconnu par la communauté internationale.

 

Une des idées est de revenir, avec quelques aménagements, à la Constitution qui a été suspendue par le nouvel homme fort de la Centrafrique, Michel Djotodia.

 

Remettre "un peu de légalité internationale"

 

Il s'agirait de mettre en place "un Conseil national de transition dirigé par Michel Djotodia" et ainsi "retrouver un peu de légalité internationale", selon une source diplomatique.

 

La communauté internationale, à qui la Centrafrique a demandé une aide d'urgence, devrait presser M. Djotodia d'exiger des garanties quant à son départ du pouvoir, annoncé pour 2016, voire accélérer la transition censée mener à des élections libres et transparentes.

 

"La transition ne doit pas durer trois ans, on doit faire une courte transition. Et les bonnes transitions sont celles qui ne durent pas", a déclaré à l'AFP mercredi le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Ramtane Lamamra.

 

Un exercice qui a ses limites. "Il ne faudrait pas qu'on déshabille ou humilie M. Djotodia. Il ne faut pas oublier qu'il y a 3.000 (rebelles de la coalition) Séléka en ville", rappelle une source proche du gouvernement.

 

M. Djotodia ne devait pas participer à ce sommet, contrairement au Premier ministre Nicolas Tiangaye, avocat issu de l'ancienne opposition au régime de Bozizé et, pour le moment, seule personnalité "légitime" aux yeux de la communauté internationale.

 

L'ancien Premier ministre et opposant centrafricain Martin Ziguélé, ainsi que le très médiatique porte-parole du Séléka, Eric Massi, qui n'avait pas quitté Paris depuis le début des hostilités, sont également présents.

 

Ce sommet n'a pas lieu par hasard à N'Djamena, alors que le Tchad est habituellement un acteur incontournable dans les soubresauts politico-militaires de la Centrafrique, et que son rôle semble se confirmer dans la chute de François Bozizé.

 

Le président déchu a lui-même accusé mardi, sur BBC Afrique, le Tchad de l'avoir lâché et d'avoir même "mené l'opération du dimanche" 24 mars et "attaqué la base des Sud-Africains".

 

Des rebelles "à l'accent tchadien"

 

L'analyste sud-africain Helmoed Heitman, qui a publié dimanche dans le Sunday Independant un compte-rendu des circonstances du décès des 13 militaires sud-africains, assure qu'ils ont eu à combattre des rebelles mais aussi "des forces bien différentes des va-nu-pieds décrits initialement: la plupart portaient un uniforme standard avec sangle et gilets pare-balles, des AK47 tout neufs et des armes lourdes allant jusqu'au canon 23 mm".

Il était"clair que beaucoup n'était pas de la Centrafrique, certains parlant avec des accents du Tchad", a-t-il soutenu.

 

Dans son pays, M. Zuma est soumis à une pression croissante pour expliquer pourquoi il avait étoffé en janvier le contingent sud-africain en Centrafrique, venu en 2007 pour une mission d'instruction.

 

"Nous continuons nos consultations avec la région d'Afrique centrale et l'Union africaine" pour décider de la suite à donner à la mission militaire sud-africaine en Centrafrique, a simplement dit M. Zuma mardi.

 

Le porte-parole de l'armée sud-africaine Xolani Mabanga a refusé de révéler le nombre de soldats toujours stationnés à Bangui, disant "attendre les instructions du gouvernement" pour se retirer ou envoyer des renforts.

 

Des sources centrafricaines, proches de la présidence et des services sécuritaires, dénoncent l'existence d'un "deal" entre MM. Zuma et Bozizé, avec accès à la clé, pour des entreprises sud-africaines, à des richesses pétrolières, diamantifères et aurifères.

 

M. Zuma "a pris des risques avec la vie de ses soldats et a tout perdu avec la chute du régime. Mais il se peut qu'il demande réparation ou exige des compensations pour calmer les siens en Afrique du Sud", soutient une source proche du dossier.

 

Au Séléka, un responsable assure: "Les accords de Bozizé avec l'Afrique du sud n'étaient pas dans l'intérêt du pays mais du maintien au pouvoir de Bozizé. Ils ont perdu militairement. Ils doivent s'en aller et oublier".

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dossiers
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 15:43

 

 

 

Bangui centre ville encombré

 

 

Au lendemain de chaque changement politique qui intervient en Centrafrique, toutes les interventions et positions des multiples organisations qu’elle soit politiques, civiles, etc. à l’adresse du nouveau Président de la République sont les mêmes. Celles qui consistent à faire son éloge à travers des manifestations de grande envergure : les marches de soutien et les messages de félicitations. Ce constat est valable pour tous les régimes passés. Que cela soit un régime issu des urnes que celui issu des coups de force. La perception et l’appréciation des responsables des forces vives de la nation ne sont pas bien réfléchi à l’avance. L’habitude généralement constaté est d’hisser au plus haut sommet celui qui vient de commencer ou de renouveler son mandat à travers des messages radiophoniques pompeux provenant des entités  avec des contenus similaires.


Il est temps de convertir cette pratique érigé en méthode de tromperie voilé d’égoïsme qu’à un autre dit d’intérêt national ou collectif.


Nous pensons qu’il serait mieux face à des pareils changements de retenir son souffle en s’abstenant des vieilles pratiques de messages de félicitation à l’endroit du Président de la République ; l’observant et  l’évaluant au bout d’une période donnée par exemple 100 jours après sa prise de pouvoir c’est-à-dire 3 mois,  avant de lui faire pleuvoir les messages de félicitation. Telles est la méthode d’un enseignant qui après avoir dispensé sa matière aux élèves, laisse une période à ses derniers d’étudier la discipline avant de les évaluer. C’est pourquoi, je pense qu’il serait mieux de s’inscrire dans cette dynamique c’est-à-dire de prendre un peu de recul de voir les choses autrement avant de s’y prononcer efficacement c’est-à-dire avec des ajustements si cela est nécessaire.

 

Un fidèle lecteur de CAP

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 15:40

 

 

 

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Bonjour à tous et à toutes,

 

Je viens par la présente informer tous les internautes d’Afrique News que toute manipulation et tous dénigrements à mon égard est nul et non avenue.


Je suis le représentant officiel du MDRC en France pour le moment et président fondateur d’Afrique News. Je n’ai donc pas besoin de mise d’une point ou des vérifications de mes déplacements et sur ma personne.

 

CORDIALEMENT.

 

Francis LINGBIMA

AFRIQUE NEWS

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