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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 08:36

 

 

 

 

Le Conseil de sécurité sous présidence togolaise a examiné ce matin la situation en République centrafricaine (RCA). Les quinze ont entendu la déclaration du Premier Ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye qui, après avoir rendu hommage aux efforts et au soutien de l'ONU dans son pays, a reconnu que le rapport du Secrétaire général décrit réellement le drame qui prévaut en République centrafricaine. Afin de mettre fin à cette situation jugée chaotique, il a exhorté le Conseil de sécurité à se saisir du dossier de la RCA, de l'inscrire à son ordre du jour et que ce ne soit plus une crise oubliée.

 

“Face à la liquéfaction de l'armée et pour sauver la population en grande détresse, et avant l'indispensable déploiement des forces de la MICOPAX de 2 000 hommes dont nous souhaitons l'ouverture aux autres États non membres de l'espace CEEAC, nous demandons à la France, bénéficiant d'un mandat clair des Nations Unies, d'intervenir en procédant par la force au désarmement des éléments de la Séléka. Le peuple centrafricain qui souffre en ce moment des exactions de la Séléka, en a grandement besoin”, a déclaré le Premier Ministre. Pour ce faire, il a expressément demandé le soutien financier de l'Union européenne et de l'Union africaine.

 

Le chef du gouvernement centrafricain a rappelé le fait que la ville de Bangui a connu à partir du 24 mars et pendant trois semaines des violences et des tirs à l'arme lourde imputables à la Séléka. Il a évoqué le pillage systématique des administrations, des entreprises, des ONG et des institutions religieuses, estimant que cela met en péril l'Accord de Libreville et les autres accords conclus. Sur le plan institutionnel, il a indiqué qu'il y aura prochainement la mise en œuvre d'un gouvernement d'union nationale. Il a aussi annoncé la modification prochaine du Bureau du Conseil national de transition

 

Nicolas Tiangaye a par ailleurs déploré l'effondrement de l'État et la disparition des forces de défense et de sécurité, et l'anarchie ainsi engendrée avec son lot de violences, de viols, de tortures, de pillages des biens publics et privés, par des éléments de la Séléka et d'autres groupes incontrôlés, regrettant aussi au passage que l'ONU n'ait pas été épargnée. Il a également fait observer qu'en dehors de Bangui, la situation continue de se dégrader et que les pillages sont largement menés en fonction des appartenances tribales et religieuses.

 

Auparavant, les quinze avaient entendu Margaret Vogt, la Représentante spéciale de l'ONU. La Cheffe du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), après avoir souligné les nombreuses attentes suscitées par cette réunion du Conseil, a réaffirmé que seuls les Accords de Libreville peuvent servir de base juridique à la transition.

 

Présentant le rapport du Secrétaire général, Margaret Vogt a mis en avant l'anarchie et les représailles sur les civils innocents. Évoquant la dégradation de la sécurité, des droits de l'homme et de la situation humanitaire, elle s'est dite alarmée par l'augmentation de l'insécurité alimentaire. Elle a aussi insisté sur les implications régionales de la crise en Afrique centrale. Selon la Représentante spéciale, la rébellion Séléka a créé un vide sécuritaire et l'on assiste à une véritable ruée vers les ressources naturelles notamment le diamant et l'or.

 

Pour Margaret Vogt, il importe de procéder à la restauration d'un régime démocratique en RCA. Pour cela il faut arriver à une cessation des hostilités et à un retour à l'ordre constitutionnel, en confiant l'exercice du pouvoir au Premier Ministre. Il est également nécessaire que les arrangements transitoires ne durent pas plus de deux ans et que les leaders de la transition ne puissent être candidats aux élections qui seront ultérieurement organisées.

 

La Représentante spéciale a également regretté que le Président autoproclamé, Michel Djotodia, ait procédé par décrets. Elle a déploré, que la Séléka ait détruit la plupart des infrastructures administratives et judiciaires, notamment les cours et tribunaux et les dossiers de l'état-civil indispensables pour établir les listes électorales et, partant, organiser les prochains scrutins. Elle a elle aussi noté la désintégration quasi-totale des forces de gendarmerie, de police et de l'armée.

 

Abordant la question des droits de l'homme, elle a fait valoir que du Secrétaire général au Haut Commissaire Navi Pillay, en passant par les rapporteurs spéciaux, nombre de hauts responsables de l'ONU et de personnalités ont condamné les exactions et violences. De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) observe de près la situation et la Procureure a envoyé des messages clairs et fermes indiquant que les abus doivent cesser maintenant et que leurs auteurs auront à répondre de leurs actes.

 

Margaret Vogt a aussi indiqué l'ampleur de la dégradation de la situation humanitaire en précisant qu'aux 173 000 personnes déplacés enregistrées en 2012, sont venus s'ajouter depuis le début de l'année, plus de 45 000 Centrafricains réfugiés dans les pays voisins. Tout en rappelant la situation préoccupante qui prévaut à Bangui, où se trouve un tiers de la population du pays, soit 1,5 million de personne sur 4,5 millions, la Représentante spéciale a insisté sur le fait que les activités se sécurisation ne devront pas se limiter à la capitale.

 

Dans son rapport, publié au début du mois, le Secrétaire général qualifie d'effroyable et d'intolérable la situation en République centrafricaine. Selon lui, la communauté internationale doit envoyer un message fort aux chefs de la Séléka pour leur signifier que les meurtres, les pillages et le renversement inconstitutionnel du Gouvernement ne resteront pas impunis.

 

Ban Ki-moon se félicite de l'issue du sommet de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) qui s'est tenu à N'Djamena, le 18 avril 2013 et déclare soutenir sans réserve la feuille de route adoptée par le Sommet, qui prévoit la constitution d'un Conseil national de transition plus large, plus représentatif et plus ouvert. Le Secrétaire général demande instamment que le Conseil soit entièrement remanié dans le cadre d'un processus de consultations ouvert et transparent afin d'en faire un organe plus crédible et plus représentatif de l'équilibre entre les sexes.

 

Les dirigeants de la CEEAC réunis à N'Djamena ont convenu de porter de 700 à 2 000 le nombre de soldats au sol. Ban Ki-moon préconise vivement que ce renforcement se fasse rapidement pour commencer à restaurer la stabilité dans le pays, tout en veillant à une répartition adéquate entre pays contributeurs de contingents.

 

es autorités gouvernementales ont entamé des discussions préliminaires avec des responsables de l'ONU quant à la possibilité de déployer une force de maintien de la paix en République centrafricaine, mais bon nombre de questions devront encore être réglées avant d'en arriver là. Dans l'intervalle, le Secrétaire général prie instamment le Conseil d'envisager de prendre des mesures à court terme susceptibles d'améliorer immédiatement la situation, comme la fourniture d'un appui à la Mission de consolidation de la paix en Afrique centrale (MICOPAX), sous la forme de conseils et de financements, ou l'assignation d'un mandat à d'autres forces pour leur demander de jouer un rôle stabilisateur.

 

A noter que le Conseil de sécurité a également entendu l'intervention du Représentant permanent du Tchad auprès des Nations Unies, Ahmad Allam-Mi, qui intervenait au nom de la CEEAC.

 

 

(Extrait sonore : Nicolas Tiangaye, Premier Ministre de la République centrafricaine)

Conseil de sécurité : face au chaos, le Premier Ministre centrafricain lance un appel pressant à la communauté internationale
Conseil de sécurité : face au chaos, le Premier Ministre centrafricain lance un appel pressant à la communauté internationale
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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 06:39

 

 

 

 

 

Par RFI mercredi 15 mai 2013 à 05:05

 

Michel Djotodia, le président de la transition en Centrafrique, était à N’Djamena hier, mardi 14 mai, pour une visite de travail. Une rencontre qui inaugure une tournée régionale et qui a permis de faire le point sur la stabilisation de la situation en Centrafrique deux mois après le renversement de François Bozizé parla coalition Seleka.

 

Michel Djotodia n’était pas revenu à N’Djamena depuis janvier 2013. A l’époque, il n’était qu’un chef rebelle, convoyé par les Nations unies jusqu’à N’Djamena pour prendre l’avion en direction de Libreville pour les accords de paix intercentrafricains.

 

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Le chef rebelle est devenu un président de transition qui cherche à ramener la sécurité dans un pays où l’armée n’existe presque plus.Michel Djotodia qui n’a pas été convié aux deux sommets de N’Djamena consacrés à la Centrafrique dit être venu prendre conseil auprès d’Idriss Déby :

 

« Le chef de l'Etat m'a prodigué beaucoup de conseils. Il s'est beaucoup attardé sur la question de la sécurité, condition sine qua non pour que le pays se relance ». 

 

Les deux chefs d’Etats ont aussi fait le point sur l’évolution des actions menées en vue de ramener la sécurité mais aussi de préserver le caractère laïc de la Centrafrique.

 

Le président de transition de la Centrafrique continuera sa tournée au Gabon puis au Cameroun.

 

 

Michel Djotodia chez Idriss Déby Itno

 

15 mai, 2013 - 00:17 GMT

 

Le président de transition centrafricain Michel Djotodia, a été reçu mardi par le président tchadien Idriss Déby Itno qui l'a exhorté à respecter ses engagements face à la communauté internationale.

 

 

"Je suis venu remercier le président Déby pour tous les efforts qu'il a déployé en faveur de la restauration de la paix en RCA ", a déclaré le dirigeant centrafricain. "Nous avons eu des entretiens fructueux avec le président Déby qui m'a par ailleurs demandé de respecter mes engagements face à la communauté internationale", a-t-il précisé.

 

En arrivant au pouvoir, Michel Djotodia avait promis de tout faire pour améliorer la situation sécuritaire dans son pays, en proie aux pillages et violences depuis la chute du président François Bozizé.

 

Désigné président par le Conseil national de transition pour une période de 18 mois, il s'est par ailleurs engagé à organiser des élections "libres et transparentes" auxquelles il ne pourrait pas se présenter.

 

Idriss Déby, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale , a "exhorté le chef de la transition centrafricaine à davantage d'efforts pour assurer la sécurité des biens et des personnes et asseoir l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire", selon un communiqué rendu publique à l'issue de la rencontre.

Tchad - RCA : la sécurité en Centrafrique au centre des discussions entre Michel Djotodia et Idriss Déby
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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 01:29

 

 

 
Last Updated on Friday 10 May 2013
 
 
Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA), en sa 375ème réunion, tenue à Addis Abéba, le 10 mai 2013, a pris la décision qui suit sur la situation en République centrafricaine (RCA) :
 Le Conseil,
 
 
1.        Prend note de la communication faite par le Commissaire à la Paix et à la Sécurité sur la situation en RCA, ainsi que des déclarations faites par les représentants de l’Afrique du Sud, du Rwanda, de la France, des Nations unies et des États-Unis d’Amérique;
 
 
2.       Réitère ses communiqués et communiqués de presse antérieurs sur la RCA, et se félicite des conclusions du 4ème Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), tenu à Ndjamena, le 18 avril 2013. Le Conseil se félicite également du suivi assuré par la Commission et des efforts déployés en vue de faciliter une réponse internationale coordonnée à la situation en RCA;
 
 
3.    Salue la tenue, à Brazzaville, le 3 mai 2013, sous les auspices de la Commission de l’UA et de la CEEAC, de la réunion inaugurale du Groupe international de contact sur la RCA (GIC-RCA). Le Conseilencourage le Président Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, Président du Comité de suivi de la CEEAC sur la RCA, à poursuivre ses efforts en vue de la mise en œuvre de la Feuille de route de la Transition;
 
 
4.        Réitère sa grave préoccupation face à la précarité de la situation sécuritaire et humanitaire, notamment les attaques répétées contre la population civile et les risques que cette situation fait peser sur la cohésion du peuple centrafricain et son unité, ainsi que sur la stabilité à long terme du pays. Le Conseil demande l’accélération de l’application des mesures envisagées pour le cantonnement des éléments de la Seleka, ainsi que pour la reconstitution d’un noyau de forces de police et de gendarmerie, aux fins d’assurer le maintien de l’ordre et de contribuer à la protection des populations civiles;
 
 
5.    Se réjouit de l’envoi d’une Mission militaire d’évaluation dirigée par l’UA et comprenant des représentants de la CEEAC, des Nations unies et de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), afin d’évaluer les besoins de la MICOPAX, conformément à la requête faite par les chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC, lors de leur 4ème Sommet extraordinaire. Le Conseil attend avec intérêtles recommandations que lui soumettra la Commission;
 
 
6.     Demande à la Commission d’entreprendre des consultations avec toutes les parties concernées sur la possibilité pour le contingent de l’Initiative de coopération régionale pour l’élimination de l’Armée de Résistance du Seigneur (ICR-LRA) stationné à l’Est de la RCA de contribuer à la protection des populations civiles, dans sa zone d’opération et dans la limite de ses moyens. Le Conseil exhorteégalement les autres États membres en mesure de le faire d’appuyer, à travers des contributions en troupes, en nature et en ressources financières, les efforts de la MICOPAX. Le Conseil prend note de l’appel lancé le 8 mai 2013 par le Premier Ministre du Gouvernement d’union nationale de transition invitant le Gouvernement de la République française à étendre le mandat de son contingent militaire déployé à Bangui à des tâches de maintien de l’ordre et de sécurisation de la capitale et de sa banlieue, apporte son soutien audit appel, et demande à la Commission d’assurer le suivi requis pour l’opérationnalisation des arrangements sécuritaires envisagés dans les meilleurs délais possibles ;
 
 
7.       Réitère son appel au Conseil de sécurité des Nations unies, tel que contenu dans ses précédents communiqués et communiqués de presse, pour qu’il apporte son plein appui aux efforts de l’Afrique. En particulier, le Conseil demande au Conseil de sécurité de saisir l’occasion de sa réunion prévue le 15 mai 2013 sur la situation en RCA pour appuyer les mesures envisagées plus haut en vue de restaurer la sécurité en RCA et de garantir la protection des populations civiles, ainsi que pour l’accomplissement de toutes les actions nécessaires au retour à l’ordre constitutionnel ;
 
 

8.        Décide de rester activement saisi de la question.

 

 



Source : http://www.peaceau.org/fr/article/communique-de-la-375e-reunion-de-la-cps-sur-la-situation-en-republique-centrafricaine-rca

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 01:14

 

 

 

 

Bangui, 15 mai 2013 (CAP) – De sources diplomatiques dignes de foi, on apprend que les nouvelles autorités de transition de Bangui commencent sérieusement à s’inquiéter du séjour du président centrafricain déchu François BOZIZE YANGOUVONDA sur le sol camerounais qui se prolonge alors qu’elles avaient cru comprendre dès l’arrivée de l’ex-dictateur sanguinaire au Cameroun que Yaoundé, conformément à ses habitudes, n’allaient pas tarder à exiger de ce dernier de trouver un autre pays d’accueil.

 

Outre Bangui, N’djaména aussi semble réellement préoccupé par le séjour qui dure de celui dont les troupes de la coalition ont eu raison le 24 mars dernier. C’est ainsi que le président IDRISS DEBY aurait dépêché pas moins que le Premier Ministre du Tchad en personne pour remettre un message au Président Paul BIYA au sujet de la présence plus qu’encombrante du sieur BOZIZE. Les nombreuses promesses de Yaoundé de réduire au silence cet individu ne semblent pas suivies d’effet. BOZIZE s’est permis depuis le Cameroun de proférer des accusations contre des chefs d’état de la sous-région et de donner des interviews télévisées aux médias.

 

Dans une dizaine de jours, BOZIZE fera déjà deux mois pleins sur le sol camerounais où non seulement il a généreusement bénéficié de l’hospitalité des autorités de Yaoundé mais il s’est ouvertement livré à une campagne active de déstabilisation de Bangui où beaucoup d’armes qu’il a distribuées avant de quitter le pays sont encore entre les mains de ses nombreux partisans qu’il ne cesse d’inciter à l’insurrection et de créer les conditions et des troubles pouvant permettre son retour au pouvoir.

 

Ses enfants ainsi que ses partisans et ex-dignitaires de son régime s’activent entre la RDC, le Cameroun et la France afin de coordonner des activités de déstabilisation du nouveau régime de Bangui. Beaucoup d’argent circule entre eux ainsi qu’un trafic d’armes a également lieu. L’ex-ambassadeur de RCA au Cameroun, Louis OGUERE NGAIKOUMON déjà relevé de ses fonctions,  ainsi que Lévi YAKITE chef des milices fascisantes COCORA paraissent jouer un grand rôle parmi cette bande de désespérés en mal de pouvoir.  

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 23:45

 

 

Communiqué de presse

 

Le Chef de l’Etat de la Transition de la République centrafricaine, SEM Michel DJOTODIA AM NONDROKO a effectué une visite de travail à N’djaména ce jour, mardi 14 mai 2013. A son arrivée, il a été reçu par SEM Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, Président en exercice de la CEEAC.

 

Une séance de travail élargie aux membres des deux délégations a permis de faire le point sur la situation en République centrafricaine. Au cours de cette rencontre, le Chef de l’Etat de la Transition, SEM Michel DJOTODIA AM NONDROKO a exprimé au Président de la République IDRISS DEBY ITNO, toute la gratitude et les remerciements de la République centrafricaine au Tchad pour son concours multiforme ayant contribué à restaurer la paix et la stabilité dans ce pays.

 

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO s’est félicité des progrès enregistrés par les autorités de la Transition centrafricaines dans l’application de la feuille de route tracée par le Sommet de N’djaména. Le Chef de l’Etat s’est félicité de l’élargissement du Conseil National de Transition qui est actuellement en session extraordinaire en vue de rédiger et adopter la Charte de Transition ainsi que le texte consensuel portant mise en place de l’Agence Nationale des Elections. En outre, le Président en exercice de la CEEAC a pris acte des larges concertations en cours en vue de remanier le gouvernement conformément à la Déclaration de N’djaména.

 

En matière de sécurité, il a été constaté le début du cantonnement des éléments armés et le déploiement de certains d’entre eux en province. Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a exhorté le Chef de l’Etat de la Transition centrafricaine a davantage d’efforts pour assurer la sécurité des biens et des personnes et à asseoir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire.

 

Le Chef de l’Etat tchadien a insisté sur la nécessité de préserver le caractère laic de l’Etat centrafricain et la coexistence pacifique entre les communautés. Il a réaffirmé le soutien du Tchad et de la sous-région à accompagner le processus de transition amorcé en République centrafricaine.

 

Le Chef de l’Etat de la Transition de la République centrafricaine , SEM Michel DJOTODIA AM NONDROKO a exprimé ses remerciements au Président de la République IDRISS DEBY ITNO, au gouvernement et au peuple tchadiens, pour l’accueil fraternel et chaleureux qui lui a été réservé ainsi qu’à sa délégation.

 

Fait à N’djaména le 14 mai 2013

Michel DJOTODIA chez Idriss DEBY : Première sortie officielle du Président de la transition centrafricaine
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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 23:43

 

 

 

 

14 mai 2013

 

Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a rencontré hier le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye, afin de lui exprimer son soutien. Le Secrétaire général a rappelé au Premier ministre que l'établissement d'institutions crédibles et la promotion d'un processus politique inclusif étaient essentiels au succès du processus de transition en cours dans le pays.

 

M. Ban a par ailleurs exprimé à nouveau ses profondes préoccupations devant la détérioration de la situation humanitaire et les violations persistantes des droits humains en Centrafrique.

 

« Il est urgent de mettre un terme à ces abus et de punir leurs auteurs », a-t-il ajouté. Enfin, il a assuré à M. Tiangaye que l’ONU allait continuer de soutenir le processus de transition en Centrafrique.

 

(Source : ONU)

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 23:37

 

 

14/05/2013 à 15h:54 Par Jeune Afrique

 

Lundi 13 mai, près de 200 combattants de la Séléka ont quitté Bangui pour la base de Bria (centre-est), un des 16 sites où les ex-rebelles centrafricains doivent être cantonnés.  

 

Mesure attendue depuis plusieurs semaines afin de sécuriser Bangui, le cantonnement des éléments de la Séléka a débuté lundi 13 mai. Les troupes ex-rebelles, dont le nombre oscille entre 2 et 6 000 doivent être progressivement envoyés sur les 16 sites prévus (les 15 préfectures, et Bangui).

 

Lundi, près de 200 combattants « été présentés lundi en fin d'après-midi (...) au président de la Michel Djotodia ». Escortés par la force multinationale d'Afrique centrale (Fomac), ils ont ensuite quitté la capitale centrafricaine pour la base de Bria (centre-est), où ils seront cantonnés, a indiqué cette source au sein du haut-commandement militaire.

 

« Il s'agit du début des opérations de cantonnement des éléments du Séléka, qui vont se poursuivre progressivement dans les sites identifiés », a-t-elle précisé. Les opérations doivent se poursuivre toute la semaine. Elles avaient été promises par le président Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye pour contribuer à la sécurisation de Bangui et des provinces, théâtre de nombreux pillages par les anciens rebelles.

 

Heurts récurrents

 

Selon l'organisation Human Rights Watch (HRW), depuis qu’ils se sont emparés de Bangui fin mars, « les rebelles se sont livrés (à leur entrée dans la capitale) à une frénésie » de pillages, assassinats, viols et règlements de comptes avec des membres des Forces armées centrafricaines (Faca). Vendredi, HRW a déploré de « graves violations des droits humains », appelant l'ex-rébellion à mettre fin « immédiatement à ses exactions atroces ».

 

Les accrochages avec la population de la capitale sont fréquents. Trois personnes ont été tuées dans la nuit de 9 au 10 mai à Bangui dans des heurts entre civils et éléments de la Séléka. Origine de l’incident ? Un accident de la circulation.

Début avril, le Premier ministre Tiangaye avait reconnu qu'il était difficile de « discipliner les rebelles du jour au lendemain » car cela concernait « des milliers de personnes », mais a assuré que leur casernement était en cours et que la situation sécuritaire s'améliorait à Bangui. Les autorités ont demandé aux forces françaises à Bangui d'appuyer la Fomac pour sécuriser la capitale.

 

 

(Avec AFP)


 

Tous droits de reproduction et de représentation

 

 

 

NDLR : A signaler selon nos informations qu'environs 500 éléments de l'armée tchadienne ont été dépêchés par les autorités de N'djaména pour aider Bangui à ramener l'ordre et la sécurité dans le pays. Une partie de ces soldats vont prendre part dit-on de sources autorisées à Bangui, à sécurisation des provinces de la RCA.

Centrafrique : le cantonnement de la Séléka a débuté
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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 22:57

 

 

 

 

Bangui 12 mai 2012 (CAP) – Le 27 avril dernier s’est tenu dans la salle de conférence de la résidence JM 1, un congrès extraordinaire du KNK, parti fondé par le président déchu François BOZIZE YANGOUVONDA, actuellement réfugié sur le territoire camerounais, on ne sait pour combien de temps encore.

 

Cette assise a été convoquée par le bureau politique de ce parti que préside Joseph KITICKI-KOUAMBA suite à une vaine manœuvre de division orchestrée depuis son exil camerounais par le même BOZIZE visant à imposer à son parti ses hommes et femmes de paille que sont Célestin Leroy GAOMBALET alias « Gaou la fumée », ex-président de l’assemblée nationale boziziste, toujours réfugié au camp de la FOMAC à Bangui-Mpoko, Bertin BEA et Gina SANZE, tous deux ex-députés de la chambre monocolore KNK dissoute après le renversement de BOZIZE.

 

Au cours des travaux de ce congrès du KNK, on retiendra essentiellement que deux orateurs ont particulièrement critiqué et dénoncé la mauvaise gouvernance du président fondateur du KNK. Il s’agit de Mme Annette AOUDOU PACCO qui a relevé pour les dénoncer « les anciennes pratiques de division et d’affaiblissement du président fondateur en faisant du parti un patrimoine personnel alors que l’heure est à l’unité pour le triomphe des idéaux du parti.».

 

Le second orateur de ce congrès, l’ancien premier ministre Elie DOTE s’est lui évertué à rendre un hommage appuyé au président KITICKI-KOUAMBA « pour le courage d’avoir continué à mobiliser les ouvrières et ouvriers du parti en dépit des conditions sécuritaires exécrables du pays. » Il a poursuivi son intervention pour stigmatiser l’attitude des autres leaders du KNK qui « ont préféré se réfugier dans les ambassades ou quitter le pays alors que KITICKI a continué lui, de rester au pays pour organiser des rencontres pour le maintien du parti. »

 

Elie DOTE qui a fini son allocution par l’annonce de son départ définitif du KNK, a néanmoins tenu à dénoncé « l’ingratitude, la méfiance vis-à-vis des cadres du parti, l’entêtement, l’irrespect des textes fondateurs et le manque de vision du président fondateur du parti ayant abouti au coup d’état du 24 mars 2013. »

 

C’est par l’adoption des résolutions issues des travaux en commission et d’une motion de remerciements au président Michel AM NONDROKO DJOTODIA qui a accepté la tenue de leurs congrès extraordinaire ainsi qu’à Théodore DABANGA qui a mis la salle de conférence à leur disposition que les dirigeants et congressistes du KNK ont clôturé leur assise. 

Le KNK dénonce la mauvaise gestion du parti qu’il a crée et tourne la page BOZIZE
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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 12:17

 

 

 

 

 

  1. Au vu de certains réactions suite à mon article « les maladies congénitales de SELEKA », il me semble que sur les sujets mentionnés en titre, soit je ne me suis pas exprimé assez clairement, soit je n’ai pas été bien compris.

 

  1. S’agissant des musulmans, je n’ai fait que CONSTATER que SELEKA n’a pas profané et pillé les mosquées et n’a pas pillé les commerces et les domiciles des musulmans. J’étais à Bangui de fin Mars au 13 Avril 2013, j’avais donc personnellement vécu les faits. Faire ce constat, ce n’est pas accuser les musulmans de complicité ou de coaction. Loin s’en faut. Les musulmans n’ont pas à demander à SELEKA de les piller eux aussi, pour prouver par l’absurde qu’ils ne sont ni complices, ni encore moins co-auteurs. Nul ne doit être pillé, et encore moins être abattu comme du gibier, qu’il soit musulman ou chrétien. Nul lieu de culte ne doit être profané et pillé, qu’il s’agisse d’église ou de mosquée.

 

  1. Les musulmans et les chrétiens ont toujours vécu en parfaite harmonie dans notre pays ; ils continueront à vivre ainsi, en dépit des manœuvres diaboliques de division de SELEKA. D’ailleurs, après avoir pillé presque tous les chrétiens disposant de quelques biens, SELEKA a commencé à tuer et à piller des musulmans. Il va de soi que, tant qu’on se contentera de désarmer quelques éléments de SELEKA pris en flagrant délit de pillage et de passages à tabac, ou même auteurs de crimes de sang, au lieu de procéder à leur arrestation et de les tenir à la disposition de la justice quand elle sera à nouveau en état de fonctionner, et tant que ce qu’on doit à présent appeler les milices de SELEKA ne percevront ni Prime Générale d’Alimentation (PGA), ni salaires, ces milices continueront à rançonner la population et à tuer pour parvenir à leurs fins.

 

  1. Ayant détruit tout l’appareil d’Etat, tout l’appareil productif et mis les paysans dans l’impossibilité de cultiver, SELEKA s’est elle-même mise dans l’incapacité de faire face à ses obligations financières de souveraineté ; elle sera contrainte de « tendre la main de mendiant », comme aimait à le dire feu l’ex-Président Ange Félix PATASSE. Sans doute tendra – t – elle cette main en direction de Qatar, de l’Arabie Saoudite, du Koweït ou des Emirats Arabes Unis, puisque les pays développés et les Institutions financières Internationales ne le reconnaissent pas et DJOTODIA, et que l’aide de la CEEAC, qui lui dénie le titre de Président de la République, ne peut qu’être limitée tant en quantité que dans le temps. La CEEAC lui a en effet forgé le titre « sut generis » de « Président d’Etat de Transition », une sorte d’Etat qui n’est pas une République.

 

  1. S’agissant des Banyamulenge, je n’ai bien évidemment pas minimisé leurs exactions, puisque j’ai clairement écrit qu’ils ont tué, violé et pillé. Du reste, si j’ai accepté de défendre la cause de leurs victimes devant la CPI et que je me bats pour que l’accusé Jean-Pierre BEMBA soit déclaré coupable des faits qui lui sont reprochés, c’est précisément parce que je ne doute pas qu’il s’agit bien de crimes contre l’humanité.

 

  1. Dès lors, relever que les exactions des Banyamulenge ont eu lieu dans Bangui et dans une dizaine de Sous - Préfectures, tandis que les exactions de SELEKA ont eu lieu et continuent à avoir lieu dans Bangui et dans toutes les 76 Sous -Préfectures de la RCA, relever que l’appareil d’Etat, quoique mutilé, était en place pendant l’invasion des Banyamulenge, tandis qu’à présent il n’y a plus ni administration, ni justice, ni armée, ni gendarmerie, ni police, ni école nulle part, ce n’est pas émettre un jugement de valeur, mais simplement FAIRE UN CONSTAT.

 

  1. Par ailleurs, au rythme où vont les choses point n’est besoin d’être devin pour dire que les exactions de SELEKA, qui ont débuté début Décembre 2012 dans l’arrière pays, dureront des mois encore, soit plus longtemps que celles des Banyamulenge, qui avaient duré du 26 Octobre 2002 au 15 Mars 2003, soit pendant 4 (quatre) mois et 20 (vingt) jours et que, subséquemment, sur toute l’étendue du territoire national, nos écoles, collèges et lycées, sans exception, et notre unique Université risquent de connaître une année blanche, ce qui serait une catastrophe nationale. Pour autant, les crimes perpétrés par les Banyamulenge contre notre paisible peuple n’en demeurent pas moins des crimes contre l’humanité, tout comme les crimes de SELEKA, qu’elles qu’aient été leur durée et leur étendue, matériellement et territorialement.

 

  1. En somme, les Banyamulenge ont effectivement battu un sinistre record négatif, et SELEKA a incontestablement pulvérisé ce record. Il s’ensuit qu’on ne comprendrait pas que les responsables politiques et ou militaires de SELEKA ne soient pas eux aussi traduits devant la Cour Pénal Internationale (CPI).

 

  1. S’agissant des patriotes, ainsi que je l’ai dit en réponse à un compatriote sur ma page Face book créée depuis une dizaine de jours, quand ils en ont l’occasion, ils doivent se saisir du Pouvoir d’Etat pour mettre en pratique leurs idéaux, ou à tout le moins atténuer les souffrances du peuple, au lieu de se tenir à l’écart par principe ou par crainte de devenir eux aussi des cibles. Ils ne doivent pas se contenter de critiquer et de donner en pure perte des conseils à des gouvernants qui ne sauront ou ne voudront pas les mettre en œuvre. En conséquence, ils ne doivent démissionner que si l’on ne les considère que comme des figurants ou des faires valoir qui n’ont pas voix au chapitre.

 

  1. C’est pourquoi, dans les circonstances douloureuses actuelles, j’encourage les patriotes à prendre leurs responsabilités pour remettre notre pays sur les rails et à tout le moins pour atténuer les souffrances du peuple, notamment en contribuant efficacement à faire cesser les tueries et les pillages et en obtenant la réouverture des écoles, collèges, lycées et de l’université. Les patriotes membres du CNT doivent dénoncer la manœuvre qui a consisté à faire « élire » Monsieur AM NONDROKO DJOTODIA par acclamation, à l’Assemblée Nationale qui est située en contrebas du quartier Boy – Rabé, au moment même où ce quartier était mis à feu et à sang par les hordes sanguinaires de SELEKA. Qu’ils se souviennent que seuls sont entrés dans l’histoire par la grande porte les quelques rares Députés français qui s’étaient opposés à l’attribution des pleins pouvoirs au Maréchal PETAIN, lequel avait capitulé devant les nazis, lui qui avait pourtant été le glorieux vainqueur de Verdun pendant la première guerre mondiale.

 

  1. De même, les patriotes conseillers nationaux doivent remettre en cause l’ « élection » du Président du Conseil National de Transition, « élection » proclamée sans un deuxième tour de scrutin, alors que ledit Président n’avait pas obtenu la majorité absolue au premier tour. Dans toute élection, les conditions d’éligibilité, les délais de dépôt des candidatures et les conditions pour être déclaré élu doivent être fixés à l’avance, et non après le premier tour du scrutin. C’est comme si on commençait à jouer un match de foot – ball avant de savoir si, en cas d’égalité à l’issue du temps règlementaire, on aurait immédiatement recours aux tirs au but, ou d’abord aux prolongations intégrales, ou aux prolongations avec mort subite, et enfin aux tirs aux but, comme l’a dit le Centrafricain qui occupe le rang le plus élevé dans la hiérarchie sportive mondiale. Dommage que personne d’autre n’ait osé protester publiquement.

 

  1. De toutes les manières, étant donné que sur injonction de la CEEAC, puisque notre pays est devenu ce que notre code de la famille appelle un « incapable majeur », le nombre de conseillers  nationaux doit être porté de 95 à 135 (qui les paiera ?), l’élection du Président du CNT doit être reprise, afin que l’élu soit le Président de tous les 135 Conseillers nationaux. Etant observé qu’au regard du nouveau nombre des conseillers nationaux, le nombre de voix précédemment obtenu par l’actuel Président de cette institution s’est proportionnellement rétréci comme la fameuse peau de chagrin d’Honoré de Balzac et est devenu dérisoire. Il en est de même pour la Vice - Présidente et les autres membres du Bureau.

 

  1. Les Conseillers nationaux patriotes doivent surtout exercer la plénitude de leurs fonctions, comme l’avait fait leurs prédécesseurs de 2003 qui, sous la direction du Bâtonnier Nicolas TIANGAYE, avaient réussi à faire du CNT d’alors un véritable organe législatif, alors que sur le papier il n’était qu’un organe consultatif.

 

            Uni et déterminé, le Peuple Centrafricain vaincra !

 

ZARAMBAUD Assingambi

La Haye le 27 Avril 2013

MISE AU POINT : DES MUSULMANS, DES BANYAMULENGUE ET DES PATRIOTES par Me ZARAMBAUD Assingambi
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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 11:55

 

                  1

I Molengué ti Centrafrika

I wali ti Centrafrika

I Koli kwe ti Centrafrika

na Obo na Bakwa

I fa légué na Afrika

I voro Mo Héros!

               2

Zo ti Nzi! Ala li na Ya ti

SéSé ti Centrafrika

I voro Mo I yé Mo Mama

A Kwa ti Yaka a kou I

A Mbiliwa a Ngago a Susu

A kou I tonga na Liberté

               3

I Da Nvoro ti pasura ala

A Zo ti Nzi Kodoro ti

Centrafrika

               4

I fa Légué ni na Afrika

Afrika na Afrika!

Na a Zo ti Afrika

 

 

Makombo Bamboté        8 mai 2013

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