APA - 23/10/2013
Ainsi, c’est hier 21 octobre que la Guinée équatoriale a envoyé une troupe de 200 hommes en Centrafrique, dans le cadre de la Force multinationale des Etats d’Afrique centrale (FOMAC) passé sous le drapeau de l’ONU et devenu la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Le contingent équato-guinéen a quitté Malabo, la capitale équato-guinéenne, pour Bangui au moment où se tient à N’Djamena, au Tchad, un sommet de la Communauté des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) consacré à la situation de la sécurité en Centrafrique où les éléments de la Séléka, qui ont porté le président de la transition, Michel Djotodia, au pouvoir, sont accusés de semer la terreur dans le pays.
L’envoi tardif des soldats équato-guinéens par rapport à d’autres pays de la communauté, s’explique par la condamnation au départ par Malabo du coup de force qui a chassé François Bozizé du pouvoir. Le président Teodoro Obiang Nguema a appelé à la discipline militaire, avant leur départ, les 200 hommes formés pour le maintien de la paix, lors de la cérémonie de remise du drapeau national qu’il a présidé samedi. L’envoi d’une troupe équato-guinéenne de 200 hommes en RCA pour une mission de pacification, intervient au lendemain de la célébration du 45e anniversaire de l’indépendance de Guinée équatoriale le 12 octobre dernier, une cérémonie à laquelle a assisté à Malabo le couple présidentiel Chantal et Michel Djotodia, président de la transition en Centrafrique.
Le contingent de 200 éléments a quitté Malabo au moment où se tenait à Ndjamena le sommet de Ceeac sur la RCA