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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 21:19

 

 

 

 

Paris, le 08/09/2013 (CAP) - L’image du clergé centrafricain ne va sans doute pas s’améliorer avec les turpitudes d’un de ses membres, un  sulfureux abbé dont les frasques défrayent régulièrement la chronique ces temps derniers. Il n’y a pas longtemps une charrette de prêtres centrafricains avaient été suspendus par le Pape Benoît XVI. Malgré  les efforts de la Nonciature de Bangui et du nouveau patron de l’épiscopat  centrafricain, Mgr Dieudonné Nzapalainga.

 

L’abbé Marc Belicassa, c’est de lui qu’il s’agit, Curé de la paroisse ST-SAUVEUR, officiellement à Brazzaville pour ses paroissiens mais en réalité en France pour des soins médicaux aux frais de sa paroisse, s’est encore fait parler de lui après ses frasques de Brazzaville (République du Congo) en se faisant frapper par un compatriote centrafricaine lors d’une cérémonie du quarantième de deuil de Mme PSIMHIS à Noisy-le-Sec (Département de St-Denis-  / France).

 

Ce religieux, emblème du renouveau charismatique,  s’est lancé depuis quelques années de prêtrise dans une croisade sexuelle vis-à-vis de ses adeptes. Après des ravages à la Paroisse de MOUKASSA (Foyer de Charité de Bangui),  la Paroisse de la TRINITE (Castors Bangui) et ST SAUVEUR (SICA 2), il est depuis quelques mois en tournée africaine et européenne dans sa mission religieuse mais aussi en quête de nouvelles proies (femmes ou hommes croyants perdus ou égarés,  recherchant une vision éclairée)

 

Cette fois-ci, l’Abbé Belicassa est tombé sur un os dur qui lui a infligé une correction punitive ce samedi 07 septembre 2013 lors d’une cérémonie familiale. Ce pseudo-guérisseur  entretenait des relations intimes  avec une dame vivant en couple en France depuis 2009. Il l’a fait partir plusieurs fois à Bangui et ‘entretenait  des relations intimes avec cette dernière.

 

La  nommée Arlette B... pouvait bénéficier d’une mise à disposition de véhicules et autres avantages matériels sur place. Une fois en Europe, notre fameux religieux continuait cette relation charnelle qu’il appréciait tant avec cette charmante dame dont le compagnon, Antoine B.,  a fini par être informé de l’existence des agissements du prélat avec sa compagne et d’après des proches, s’est  promis de corriger publiquement l’imposteur. Après s'être fait agresser, Bélikassa était sorti une première fois de la salle en compagnie des organisateurs de la veillée de ce samedi soir ainsi que le "cocu" pour des explications simultanées dans le but d'éviter que cette histoire ne vienne perturber la veillée et attirer l'attention de l'assistance.

 

Des témoins de la scène disent avoir ensuite l’abbé Bélikassa et sa suite sortir de nouveau de la salle, apparemment une bonne heure après, pour s'en aller mais il était visiblement mal en point, un pan de sa chemise déchiré et maculé de sang ainsi que ses lunettes tordues... On apprendra aussi plus tard qu’il devrait regagner Bangui  ce mercredi Bangui tout en déclarant qu'il pardonnait à son agresseur son acte à son égard.

 

 D’après nos informations, l’Archevêque de Bangui aurait été tenu informé  dans un message téléphonique ainsi que le Conseil épiscopal centrafricain.

 

 

 

Quand un curé centrafricain se fait corriger par un compatriote qu’il a cocufié
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Centrafrique-Presse.com
11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 19:25

 

 

 

 

 

PARIS, France, 11 septembre 2013/African Press Organization (APO)/ – Quai d’Orsay – Déclarations du porte-parole – 11 septembre 2013

 

 La France condamne les violences meurtrières survenues ces derniers jours dans l’Ouest de la République centrafricaine.

 

 Le rétablissement de la sécurité constitue une nécessité absolue et le premier devoir des autorités centrafricaines, avec l’appui de la communauté internationale.
 

 Il est important que la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) puisse rapidement monter en puissance. C’est dans cet esprit que nous soutenons, au sein de l’Union européenne comme aux Nations unies, l’action de l’Union africaine et des pays de la Communauté économique d’Afrique centrale. Un projet de résolution du conseil de sécurité visant à appuyer les efforts de la MISCA, à renforcer l’action des Nations unies et à établir une feuille de route pour le processus politique, devrait ainsi être présenté dans les prochaines semaines.

 

 Devant l’ampleur des défis humanitaires et la nécessité de traiter tous les aspects de la crise, la communauté internationale doit s’impliquer davantage. C’est l’objectif de la réunion ministérielle sur la République centrafricaine organisée à New York le 25 septembre en marge de l’assemblée générale et Nations unies, et à laquelle participera M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, aux côtés notamment de l’Union européenne et de l’ONU.

 

La France réaffirme enfin son attachement au travail des acteurs humanitaires et des ONG présentes sur le terrain, dont deux membres ont perdu la vie lors des affrontements de ces derniers jours. Elle appelle les autorités locales à tout faire pour garantir leur sécurité et leur accès libre, immédiat et sans entrave aux populations dans le besoin, conformément aux conventions de Genève de 1949.

 

SOURCE  : France – Ministry of Foreign Affairs

 

 

 

Centrafrique: nouvelles atrocités et violence sectaire accuse MSF


BANGUI - AFP / 11 septembre 2013 18h43 -  Les derniers combats en Centrafrique, qui ont fait près de 100 morts selon la présidence à Bangui, ont été accompagnés d'atrocités délibérées contre la population, a accusé mercredi l'organisation humanitaire Médecins sans frontières (MSF), qui dénonce une violence sectaire.


Les affrontements entre forces du nouveau régime centrafricain et partisans du président déchu François Bozizé ont fait près de 100 morts dimanche et lundi dans la région de Bossangoa (ouest), selon un nouveau bilan du porte-parole de la présidence centrafricaine, Guy-Simplice Kodégué, qui avait fait état lundi d'au moins 60 morts.


Tout compris, pour ce qui s'est passé dans les zones de Bossangoa et de Bouca (ouest), nous estimons le bilan à l'heure actuelle à près de 100 morts et une cinquantaine de blessés, a-t-il déclaré à la radio nationale en prévenant que ce bilan n'était pas définitif.


Dans la seule localité de Bouca, MSF indique avoir pris en charge 26 personnes, dont huit femmes et six enfants, blessées soit par des machettes ou par des armes à feu, et fait état dans un communiqué d'un nombre indéterminé de personnes tuées, d'exécutions sommaires, de maisons incendiées.


Ces atrocités ont été commises par les deux parties au conflit, accuse MSF, qui dénonce également la réthorique sectaire incendiaire de certains combattants.

Selon la présidence, les partisans de l'ex-président - renversé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia - s'en sont pris aux habitants de confession musulmane. Michel Djotodia est le premier président musulman d'un pays très majoritairement chrétien.


Des familles de confession musulmane ont été massacrées, des maisons et des greniers incendiés, poussant la population civile à fuir, pour se refugier en brousse. En représailles, des personnes innocentes ont été tuées, s'est insurgé mercredi le Premier ministre, Nicolas Tiangaye, lors d'une conférence de presse, ajoutant: le gouvernement condamne ces crimes ignobles.

 

Pillards condamnés


Cette soudaine escalade de la violence sectaire intensifie la peur au sein des communautés, déplore MSF, en rappelant que cette nouvelle vague de violence (...) est une source supplémentaire de souffrances pour les civils qui avaient déjà subi des mois de conflit et des déplacements répétés.


Ces affrontements ont encore aggravé une situation humanitaire et sécuritaire déjà chaotique dans le pays depuis la prise du pouvoir par le Séléka, dont les combattants sont également accusés d'exactions, de violences et de pillages à répétition contre la population.


A Bangui, 16 d'entre eux ont été condamnés à huit ans de prison ferme pour des pillages commis dans la capitale lors d'une opération de désarmement de partisans de l'ancien régime.


Lors du procès - le premier du genre visant d'ex-rebelles -, le procureur Alain Tolmo avait requis 10 ans de prison ferme contre les prévenus, qui avaient plaidé non coupable.

Le 20 août, une opération de désarmement de partisans du général Bozizé dans le quartier de Boy-Rabé, avait fait au moins 11 morts et une trentaine de blessés et été accompagnée de pillages et d'incendies d'habitations.


Les prévenus avaient été interpellés par d'autres combattants du Séléka après ces évènements.

Suite à cette opération, la force africaine en Centrafrique (Misca) avait pris position dans le nord de Bangui, pour neutraliser les pillards et le président Djotodia a de son côté interdit aux combattants Séléka de participer à toute opération de maintien de l'ordre dans Bangui.


La coalition Séléka compte environ 25.000 combattants, dont 20.000 ralliés de la dernière heure au moment de la prise de Bangui, selon des estimations du nouveau régime.

Nombre de ces hommes n'obéissent qu'à leurs chefs directs, qui se sont taillés des fiefs en province et à Bangui, comme ont pu le constater des journalistes de l'AFP.
 

(©) 

 

 

 

RCA: le nord-ouest du pays sous la menace d’une guerre confessionnelle

 

RFI  mercredi 11 septembre 2013 à 14:26

 

En Centrafrique, la situation reste toujours chaotique dans la région de Bossangoa, au nord-ouest du pays. Le week-end dernier des groupes armés partisans du président déchu François Bozizé ont attaqué des positions de la Seleka et des civils de confession musulmane. Ce qui a entraîné des opérations de représailles de la Seleka contre des populations chrétiennes. Mardi, la journée a été relativement calme mais beaucoup craignent que le conflit ne dégénère en violences interreligieuses.

 

Selon certaines sources, les groupes armés se revendiquant de François Bozizé se sont volatilisés dans la brousse et la Seleka serait partie à leur recherche. La zone de Bossangoa risque d'être livrée à la vendetta après la mort d'éleveurs peuls tués le week-end dernier. Les troupes de la Seleka, dont personne ne connaît le commandement, mènent en représailles des opérations punitives qui visent aussi les populations chrétiennes.

 

Jeudi, la Force militaire d'Afrique centrale (Fomac) devrait rejoindre Bossangoa et convoyer des humanitaires pour venir en aide aux civils réfugiés en brousse. La Fomac, qui doit passer sous la bannière de l'Union africaine, devrait installer sur place un dispositif sécuritaire. Mais ses moyens sont aujourd'hui insuffisants pour envisager de sécuriser un pays grand comme la France et la Belgique réunies.

 

Le cycle des violences - attaques suivies d'opérations de représailles -, risque de se transformer en une guerre entre musulmans et chrétiens. Une crainte partagée par les observateurs internationaux. L'un d'eux constate amèrement que ni la présidence ni la primature centrafricaine ne se montrent capables d'agir et paraissent même totalement dépassées.

 

 

 

Vers une aggravation des tensions en Centrafrique ?

 

http://www.affaires-strategiques.info  11 septembre

 

C’est ce mercredi 11 septembre qu’est annoncé le verdict du premier procès de la rébellion Séléka. Mercredi dernier déjà, le parquet du tribunal de Bangui avait requis 10 ans de prison ferme contre 24 de ses membres. Groupement d’opposition au gouvernement précédent, les rebelles Séléka font fréquemment face à des mouvements de contestations violents de la part de l’ancien président François Bozizé, ancien Président, renversé par le Séléka.

 

Les tensions en Centrafrique ont éclaté en décembre 2012 entre le gouvernement centrafricain dirigé par Bozizé et les opposants du Séléka. Les rebelles ont accusé le président d’avoir failli à faire respecter les accords de 2007 qui devaient mettre fin à la guerre civile qui rongeait alors le pays. Le 24 mars 2013, le régime a été renversé alors que Bozizé était au pouvoir depuis plus de 10 ans. 

 

Le procès en instance s’inscrit dans un contexte tendu. En effet, ce weekend, la région du Nord-Ouest de la Centrafrique a vu se raviver des tensions entre un groupe d’hommes armés se revendiquant de Bozizé et les forces armées Séléka. Des nouvelles exactions ont été commises, alors que les hommes de l’ex-rébellion qui a renversé le régime doivent répondre de plus de 400 meurtres en 4 mois. 


Récemment, le porte-parole de Bozizé a justifié l’attisement des tensions en déclarant que si les forces armées centrafricaines s’étaient résignées un moment, il était temps de permettre le retour de Bozizé à la tête du pays, en tant que président élu par le peuple centrafricain, ayant un mandat en cours. 

 

Les attaques ne préjudicient pas seulement aux deux forces en présence sur la question de la légitimité du pouvoir mais ont un impact à la fois religieux et local. Ainsi, si la récente attaque avait pour but de harceler le groupement Séléka, les assaillants pro-Bozizé s’en sont pris à un groupe musulman, religion du mouvement Séléka. Cette provocation risque d’entraîner un cycle de représailles de la Séléka contre les chrétiens. Egalement, l’exil de milliers de soldats pro-Bozizé dans les pays voisins inquiète au niveau régional, et pourrait aggraver les tensions. 

 

Depuis cet été, au vu de la tension croissante, plusieurs ONG se sont rendues sur place. La FIDH qui y est en mission semble très pessimiste sur l’issue du conflit et déplore une insuffisante implication des Nations Unies.

 

Sources : RFI,Jeune Afrique,Fédération Internationale des Droits de l’Homme

 

Affrontements en République centrafricaine
Affrontements en République centrafricaine
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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 17:18

 

 

 

 

Le directeur du Trésor centrafricain a été arrêté pour détournement de fonds. Il était chargé de l'achat des atours du président qui se sont révélés être du toc.

 

Le directeur général du Trésor public centrafricain, Judes-Alex Ketté, a été arrêté pour escroquerie après que les autorités eurent découvert que les décorations portées par le président Michel Djotodia lors de sa prestation de serment étaient des faux grossiers, a-t-on appris mardi auprès des enquêteurs.

 

«Le directeur général du Trésor public a été arrêté sur instructions du procureur de la République et placé en garde à vue à la gendarmerie. Il lui est reproché d'avoir détourné une partie de la somme d'argent destinée à l'achat des atours à parer le président de la transition le 18 août» lors de la cérémonie de prestation de serment, a indiqué à l'AFP, une source de la gendarmerie centrafricaine, sous couvert de l'anonymat.

 

«M. Ketté a empoché une partie des 600 millions de francs CFA (1,13 million de francs) prévus à cet effet, avec la complicité d'un joaillier sénégalais, d'un homme d'affaires centrafricain et d'un responsable de la Chancellerie, et a fourni des atours (notamment le grand-croix et l'écharpe) issus d'une contrefaçon», a expliqué cette source.

 

Déjà arrêté en 2011

 

Limogé dès son interpellation, le haut-fonctionnaire est également sous le coup de poursuites pour détournement de fonds et contrefaçon, a-t-on ajouté. Selon une source proche du gouvernement, «la supercherie a été découverte par le président congolais Denis Sassou Nguesso» qui assistait à la cérémonie.

 

Judes-Alex Ketté avait déjà été arrêté en 2011 dans le cadre de l'enquête sur un scandale d'un détournement de plus de deux milliards FCFA (plus de 3,7 millions de francs) au détriment de la Société nationale de transport urbain (Sonatu), entreprise publique créée grâce notamment à une aide financière de l'Inde.

 

Il avait ensuite été promu en 2012 directeur général du Trésor public par l'ex-président François Bozizé, renversé le 24 mars par Michel Djotodia.

 

(afp/Newsnet)

 

 

 

Centrafrique : Michel Djotodia, fausses décorations pour vraie investiture

 

10/09/2013 à 12h:55 Par Jeune Afrique

 

Une source de la gendarmerie centrafricaine a annoncé mardi l'arrestation de Judes-Alex Ketté, directeur général du Trésor public. Le grief : avoir fourni des décorations de contrefaçon au président Michel Djotodia lors de sa prestation de serment.

 

Une histoire invraisemblable dans l'ancien empire de Bokassa Ier. Les autorités centrafricaines viennent de découvrir que les décorations portées par le nouveau président Michel Djotodia, lors de sa prestation de serment le 18 août, étaient des faux grossiers.

 

"Le directeur général du Trésor public, Judes-Alex Ketté, a été arrêté sur instructions du procureur de la République et placé en garde à vue à la gendarmerie. Il lui est reproché d'avoir détourné une partie de la somme d'argent destinée à l'achat des atours à parer le président de la transition" a indiqué, le 10 décembre, une source de la gendarmerie centrafricaine, sous couvert de l'anonymat.

 

"Judes-Alex Ketté a empoché une partie des 600 millions de francs CFA [910 000 euros] prévus à cet effet, avec la complicité d'un joaillier sénégalais, d'un homme d'affaires centrafricain et d'un responsable de la Chancellerie, et a fourni des atours - notamment le grand croix et l'écharpe - issus d'une contrefaçon", a expliqué cette source.

 

Coup d'œil de Sassou Nguesso

 

Selon une source proche du gouvernement, "la supercherie a été découverte par le président congolais Denis Sassou Nguesso" qui assistait à la cérémonie.

 

Limogé dès son interpellation, le Judes-Alex Ketté est également sous le coup de poursuites pour détournement de fonds et contrefaçon.

 

Le haut-fonctionnaire avait déjà été arrêté en 2011 dans le cadre de l'enquête sur un scandale d'un détournement de plus de deux milliards FCFA (3,05 millions d'euros) au détriment de la Société nationale de transport urbain (Sonatu), entreprise publique créée grâce notamment à une aide financière de l'Inde. Il avait ensuite été promu en 2012 directeur général du Trésor public par l'ex-président François Bozizé, renversé le 24 mars par Michel Djotodia.

 

(Avec l'AFP)

 


 

RCA : Les décorations du président étaient des contrefaçons
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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 17:14

 

 

 


BANGUI - AFP / 10 septembre 2013 17h11- Des partisans armés de l'ex-président centrafricain François Bozizé contrôlaient mardi des villages proches de la ville de Bossangoa (ouest) où des combats ont fait au moins une soixantaine de morts depuis ce week-end, a-t-on appris de sources militaires.


Des villages situés autour de Bossangoa sont toujours tenus par les hommes se réclamant de l'ex-président. Mais les forces de défense et de sécurité (Séléka) contrôlent la ville de Bossangoa, a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat un officier joint à Bossangoa, à 250 km au nord-ouest de Bangui, depuis la capitale.

Selon des sources militaires et des habitants de la zone contactés par téléphone, aucun combat n'était signalé mardi.


Lévy Yakété, porte-parole du général Bozizé - renversé le 24 mars par la coalition rebelle du Séléka de Michel Djotodia - a affirmé mardi à l'AFP que les combats avaient été menés par des soldats de l'ancienne armée (FACA) fidèles au président déchu.

A travers ces attaques, les FACA ont donné une réponse aux exactions inadmissibles des éléments du Séléka contre la population, a-t-il ajouté, affirmant: c'est le début des opérations destinées à remettre au pouvoir le président Bozizé qui a été démocratiquement élu et à rétablir l'ordre constitutionnel.


La préfecture d'Ouham, dont Bossangoa est le chef-lieu, est la région d'origine du général Bozizé qui est resté dix ans au pouvoir.


En août, le général Bozizé, de passage en France, s'était dit prêt à reprendre le pouvoir si l'occasion se présentait, affirmant privilégier la voie politique puisque la voie des armes ne vient que lorsque la solution politique n'est pas trouvée.


Ces derniers affrontements aggravent une situation sécuritaire et humanitaire déjà chaotique depuis la prise du pouvoir par le Séléka dont les combattants sont accusés d'exactions, de violences et de pillages à répétition contre la population.


La semaine dernière, le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avait annoncé que des milliers de personnes avaient été déplacées et au moins huit villages incendiés au cours de récentes violences dans le nord du pays.

Mardi, le président de la transition en Centrafrique, Michel Djotodia, a limogé le chef d'état-major des armées Jean-Pierre Dollé-Waya, par décret présidentiel diffusé à la radio nationale. Le motif de ce limogeage n'a pas été précisé.


Le général Dollé-Waya, qui était sous-chef d'état-major des armées sous le régime Bozizé, avait été nommé à la tête de l'armée par le président Djotodia après son accession au pouvoir.



(©) 

Centrafrique : des partisans de Bozizé tiennent des localités de l'Ouest
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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 16:59

 

 

 

RFI  MARDI 10 SEPTEMBRE 2013

 

« L’histoire se répète », comme le souligne Le Pays au Burkina. « Décidément, la Centrafrique n’en finit pas avec ses rébellions à répétition. Après avoir annoncé, il y a quelque temps, depuis la France où il était en séjour, sa volonté de reconquérir le pouvoir par les armes, l’ancien président François Bozizé est passé à la manœuvre sur le terrain avec sa rébellion. »

 

Finalement, rien de très étonnant, relève le quotidien burkinabé, « Michel Djotodia est tout sauf un homme d’Etat et donne finalement le sentiment que la seule finalité de sa rébellion, c’était la prise du pouvoir. Par son incapacité à maîtriser ses troupes et son incompétence à gérer le pouvoir, il donne une bonne raison à celui-là même qu’il a chassé par les armes, de lui rendre la monnaie de sa pièce. »

 

En tous les cas, « à terme, poursuit Le Pays, la Centrafrique aura besoin d’une conférence nationale souveraine, et cela en vue d’une catharsis qui favorisera le retour de tous les exilés politiques (…). Il faut que la RCA quitte ce cercle vicieux, abandonne cette fâcheuse propension à accéder au pouvoir par les armes, et revienne à de vraies valeurs démocratiques dans son aspiration à la paix et à la stabilité durables. »

 
« L’heure de la revanche a-t-elle sonné pour Bozizé ? », s’interroge pour sa part le site Guinée Conakry Infos. « Depuis son départ, la barbarie, l’arbitraire et l’insécurité généralisée sont érigée en maîtres en RCA par ceux-là mêmes qui promettaient le paradis aux Centrafricains. Est-ce cette incapacité notoire à se montrer à la hauteur des espoirs placés en ses successeurs qui aura convaincu François Bozizé à revenir ? Possible, estime Guinée Conakry Infos. (…) Il est fort probable, poursuit-il, que l’ancien président ait fini par trouver des alliés. (…) Visiblement, il se serait renforcé… auprès de la France ! La France qui semble être déçue par la gestion du pays par les hommes de la Séléka. Ainsi récemment, souligne le site guinéen, c’est à Paris même que François Bozizé a annoncé le début de la résistance à travers la mise en place du Frocca, le Front pour le retour de l’ordre constitutionnel en Centrafrique. »


 

  

A la Une : en Centrafrique, la contre-attaque de Bozizé

RFI  MARDI 10 SEPTEMBRE 2013

 

« L’histoire se répète », comme le souligne Le Pays au Burkina. « Décidément, la Centrafrique n’en finit pas avec ses rébellions à répétition. Après avoir annoncé, il y a quelque temps, depuis la France où il était en séjour, sa volonté de reconquérir le pouvoir par les armes, l’ancien président François Bozizé est passé à la manœuvre sur le terrain avec sa rébellion. »

Finalement, rien de très étonnant, relève le quotidien burkinabé, « Michel Djotodia est tout sauf un homme d’Etat et donne finalement le sentiment que la seule finalité de sa rébellion, c’était la prise du pouvoir. Par son incapacité à maîtriser ses troupes et son incompétence à gérer le pouvoir, il donne une bonne raison à celui-là même qu’il a chassé par les armes, de lui rendre la monnaie de sa pièce. »

En tous les cas, « à terme, poursuit Le Pays, la Centrafrique aura besoin d’une conférence nationale souveraine, et cela en vue d’une catharsis qui favorisera le retour de tous les exilés politiques (…). Il faut que la RCA quitte ce cercle vicieux, abandonne cette fâcheuse propension à accéder au pouvoir par les armes, et revienne à de vraies valeurs démocratiques dans son aspiration à la paix et à la stabilité durables. »

 
« L’heure de la revanche a-t-elle sonné pour Bozizé ? », s’interroge pour sa part le site Guinée Conakry Infos. « Depuis son départ, la barbarie, l’arbitraire et l’insécurité généralisée sont érigée en maîtres en RCA par ceux-là mêmes qui promettaient le paradis aux Centrafricains. Est-ce cette incapacité notoire à se montrer à la hauteur des espoirs placés en ses successeurs qui aura convaincu François Bozizé à revenir ? Possible, estime Guinée Conakry Infos. (…) Il est fort probable, poursuit-il, que l’ancien président ait fini par trouver des alliés. (…) Visiblement, il se serait renforcé… auprès de la France ! La France qui semble être déçue par la gestion du pays par les hommes de la Séléka. Ainsi récemment, souligne le site guinéen, c’est à Paris même que François Bozizé a annoncé le début de la résistance à travers la mise en place du Frocca, le Front pour le retour de l’ordre constitutionnel en Centrafrique. »


A la Une : en Centrafrique, la contre-attaque de Bozizé
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:25

 

 

 

 

RFI   lundi 09 septembre 2013 à 10:40

 

Les tensions montent à l'est du Cameroun entre les populations locales et les réfugiés centrafricains. Dans plusieurs localités de la région dont la capitale Bertoua, le sentiment d'exaspération grimpe depuis quelques temps. En cause : une série d'incidents imputés à l'ex-rébellion Seleka.

 

Bertoua, à 350 kilomètres de Yaoundé dans la région de l’Est-Cameroun, la ville exhale un parfum de colère, une sorte de tension sourde depuis plusieurs mois. Les résidents, plus de 100 000, vivent de plus en plus mal la cohabitation avec les réfugiés centrafricains.

 

Dernière vexation en date, l’occupation dans le village de Borongo de l’école publique du coin par des centaines de réfugiés. « Toutes les salles de classe de cette école sont devenues leur maison d’habitation, explique Bendouma Pascal, fonctionnaire. Et ça n’a même pas suffi parce qu’ils sont prêts de 800. Donc, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR)a été obligé de construire des tentes dans la cour de l’école pour essayer de tous les loger ».

 

Les autorités administratives locales, gouverneurs et préfets, se refusent à tout commentaire et pourtant selon une source militaire, les gens sont à cran. Près de 200 gendarmes et 100 policiers ont été envoyés en renfort dans la région par Yaoundé. Leur mission est de contenir les humeurs des réfugiés, renforcer la sécurité aux postes-frontières et neutraliser les éléments de l’ex-rébellion Seleka dont certains sèment la panique dans la région.

 

Pour les riverains, ce n’est toujours pas assez : « Le gouvernement camerounais privilégie les Centrafricains au détriment de ses propres citoyens », s’énerve un habitant de la région.

 

 

SOURCE : HTTP://WWW.RFI.FR/AFRIQUE/20130909-CAMEROUN-INSECURITE-CREE-TENSIONS-EST-PAYS-REFUGIES-CENTRAFRICAINS

 

Cameroun: l’insécurité crée des tensions à l’est du pays avec les réfugiés centrafricains
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 15:06

 

 

 

 

 

Par RFI lundi 09 septembre 2013 à 15:41

 

En Centrafrique, ce fut un week-end de terreur pour la population de Bossangoa et des localités environnantes. Dès samedi, plusieurs localités ont été attaquées par des hommes armés, des actions revendiquées par des proches de l’ancien président François Bozizé. Bangui a envoyé sur place des renforts issus de l'ex-rébellion de la Seleka pour tenter de reprendre le contrôle des communes en question. De nombreuses exactions contre les populations civiles - imputées aux deux camps - ont fait au moins 60 victimes, selon la présidence.

 

Selon plusieurs témoins joints par Radio France Internationale (RFI), il y a eu de nouvelles incursions d'hommes armés ce lundi 9 septembre au matin dans la localité de Bouca, à une centaine de kilomètres à l'est de Bossangoa.

 

Cela a entrainé un nouveau cycle de violences et de représailles entre chrétiens et musulmans, comme le raconte un habitant de la cité : « Ce matin, à 5 h 40, un groupe inconnu a attaqué la ville, précisément la base de la Seleka. Ils ont tué des enfants, des femmes musulmanes, ils ont brûlé leurs maisons. Quand les membres de la Seleka ont voulu réagir, ce groupe inconnu a pris la fuite pour se réfugier dans la brousse. En ce moment, des membres de la Seleka sont en train de brûler des maisons de chrétiens. La population a pris la fuite et tout le monde se retrouve maintenant dans la brousse ».

 

Revendication

 

L'autre information capitale de ce lundi est la revendication de ces violentes incursions armées dans la région de Bossangoa par des proches de l’ancien président Bozizé. Ces hommes, par la voix de Levy Yakété, le porte-parole de l’ex-chef de l’Etat, disent que les attaques sont menées par d'anciens éléments des Forces armées centrafricaines (Faca) : « Les Forces armées centrafricaines, après s’être résignées pendant un moment, ont pris la décision aujourd’hui de répliquer à la Seleka et de permettre le retour de François Bozizé à la tête du pays en tant que président élu par le peuple centrafricain qui a un mandat en cours. Nous avons un collectif des officiers libres des Forces armées centrafricaines qui dirige les opérations. »

 

« Infliger une correction »

 

« Je suis pratiquement sur le terrain, poursuit Levy Yakété, ceux qui sont en train de mener cette opération, qui se revendiquent du président François Bozizé, sont bel et bien des éléments des Faca qui se sont repliés, qui se sont organisés et qui veulent aujourd’hui infliger une correction à ces Soudanais et ces Tchadiens qui occupent la République centrafricaine ».

 

Du côté des autorités de la transition, on ne se dit pas surpris par cette revendication. Le porte-parole de la présidence, Guy Simplice Kodégué condamne cette implication du camp Bozizé. Il prend à témoin la communauté internationale, mais il conteste que des éléments des Faca aient pu faire défection pour rejoindre le camp de François Bozizé.

 

 

 

NDLR : Jusqu'à quand la France laissera-t-elle Bozizé et ses acolytes comme son chef milicien et distributeur d'armes et de machettes Lévi Yakété qui ont brûlé le drapeau tricolore et fait caillaser son ambassade de Bangui en décembre 2012, continuer à bénéficier étrangement de sa généreuse hospitalité en séjournant sur son territoire français tout en menant des manoeuvres de déstabilisation de la Transition en cours en Centrafrique. 

RCA : des proches de Bozizé revendiquent les attaques au nord-ouest du pays
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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 14:54

 

 

 


BANGUI AFP / 09 septembre 2013 15h29 - Au moins 60 personnes ont été tuées dimanche et lundi dans l'ouest de la Centrafrique au cours de combats opposant les forces du nouveau régime à des hommes armés présentés comme des partisans de l'ex-président François Bozizé, a indiqué la présidence centrafricaine.


Cela fait deux jours aujourd'hui que des hommes armés se réclamant de l'ex-président François Bozizé se sont infiltrés dans les villages autour de Bossangoa (250 km au nord-ouest de Bangui). Ils ont détruit les ponts et autres infrastructures, se livrant à une vengeance contre la population musulmane (...) Soixante personnes au moins ont été tuées dans ces attaques, a déclaré lundi le porte-parole de la présidence, Guy-Simplice Kodégué.


La préfecture d'Ouham, dont Bossangoa est le chef-lieu, est la région natale du général Bozizé, renversé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia.

Lundi matin, des tirs nourris d'armes lourdes et légères ont également été entendus dans la localité de Bouca, sur la route menant à Bossangoa, a indiqué à l'AFP sous couvert d'anonymat une source militaire à Bangui. Ces tirs ont fait fuir les habitants dans tous les sens, selon la même source.


Ces affrontements ont fait une dizaine de morts à Bossangoa dimanche, dont deux employés locaux d'une ONG humanitaire, selon une autre source militaire. Au moins quatre combattants du Séléka ont également été tués, selon le porte-parole de la présidence.

En août, le général Bozizé, de passage en France, s'était dit prêt à reprendre le pouvoir si l'occasion se présentait, en affirmant cependant privilégier la voie politique puisque la voie des armes ne vient que lorsque la solution politique n'est pas trouvée.

La semaine dernière, le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avait annoncé que des milliers de personnes avaient été déplacées et au moins huit villages incendiés au cours de récentes violences dans le nord de la Centrafrique.

Depuis la prise de pouvoir par le Séléka, la situation sécuritaire reste chaotique dans le pays et le nouveau président Michel Djotodia peine à restaurer l'ordre et à désarmer les ex-combattants, accusés de multiplues exactions contre la population.

Une force africaine, la Misca, a commencé à se déployer à Bangui, où est également positionné un contingent de l'armée française. La Misca compte actuellement 750 hommes.


(©) 

 

Centrafrique : au moins 60 morts dans des combats
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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 15:42

 

 

 

 

 

Bangui, BBC Afrique 8 septembre, 2013 - 13:09 GMT

 

En Centrafrique, quatre villages autour de la ville de Bossangoa dans le centre-nord du pays et d'où est originaire l'ancien président François Bozizé sont occupés depuis hier par des assaillants.

 

Des sources officielles proches de la présidence attribuent ces attaques à des partisans de l'ancien président déchu.

 

L'information est confirmée par plusieurs sources officielles.

 

Un bilan de 5 morts parmi les forces pro-gouvernementales ainsi que des victimes civiles circule depuis samedi.

 

Contacté par BBC Afrique, le porte-parole du président de la transition, Michel Djotodia, a affirmé qu'"il est clairement établi que quatre villages dans la zone de Bossangoa sont occupés depuis hier.

 

"Les points de passages de passages sont coupés pour empêcher les forces de défense de secourir la population civile".

 

Se refusant pour l' instant à avancer un chiffre, Guy Simplice Kodegue parle d'un bilan lourd encore provisoire.

 

Il affirme que deux mosquées ont été détruites, un imam égorgé avec toute sa famille.

Il dénonce le fait que la communauté musulmane soit spécialement visée.

 

Concernant l'identité des assaillants le conseiller déclare qu'il s'agit "des branches armées de ceux qui se réclament de l'ancien président qui veulent mettre à mal le processus de transition en cours".

 

Selon le conseiller un communiqué officiel imminent donnera un bilan précis de ces dernières attaques et la position du gouvernement par rapport à cette situation.

 

Il laisse entendre aussi que le CNS s'est déjà saisi de cette question pour examiner les mesures à prendre.

 

Un autre conseiller (un militaire) du président et membre du conseil national de sécurité a confié à BBC Afrique que plusieurs véhicules des forces armées sont déjà en route pour la ville de Bossangoa.

 

A Bangui, la plupart des personnes interrogées dimanche matin ne cachaient pas leur inquiétude au sujet de cette nouvelle flambée de violences à l'intérieur du pays tout en espérant qu'elle ne se propage pas jusqu'à la capitale.

 

Une bonne partie aussi s'oppose à la volonté affichée du président évincé François Bozizé de revenir au pouvoir par tous les moyens.

 

Ces attaques surviennent deux semaines après des exactions par des hommes de la Seleka dans une dizaine de villages situés à 500 km à l'ouest de Bangui:

 

4 500 maisons ont été incendiées et une église a été profanée.

 

Ces violences ont fait une cinquantaine de morts parmi les civils et des milliers d'habitats ont fui.

 

Source : http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2013/09/130908_rca_insecurite_bossangoa_bozize.shtml#TWEET882930

 

 

 

Centrafrique : des villages incendiés des milliers de déplacés, le HCR tire la sonnette d'alarme

 

RFI  dimanche 08 septembre 2013 à 06:33

 

En Centrafrique, c'est le porte-parole du président de la transition, Guy Simplice Kodégue, qui l'affirme : des hommes se réclamant de l'ancien président François Bozizé auraient attaqué au moins quatre villages près de la ville de Bossangoa, dans le centre du pays, des localités proches du village natal de Bozizé. Selon lui, il y aurait cinq morts du côté des forces de défense nationale mais aussi des victimes civiles. Ce soir, samedi 7 septembre, les assaillants occuperaient toujours ces villages. Le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies, lui, s'inquiète de la situation dans la région de Paoua, un peu plus au nord, après des violences. Des villages ont été incendiés, des milliers de personnes déplacées. Le HCR déplore un vide sécuritaire et lance un appel aux autorités centrafricaines ainsi qu’aux groupes armés qui sévissent dans le pays.

 

Fatoumata Lejeune-Kaba  Porte-parole du HCR pour la région

 

 « La situation s’est aggravée ces derniers mois dans la mesure où il n’y a pas de loi, il n’y a pas de présence administrative. Les civils sont complètement à la merci de toute personne qui porte des armes. Il y a plus de 206 000 personnes qui ont été déplacées depuis le mois de décembre et le mouvement continu. […] A l’intérieur de la République centrafricaine, il y a d’autres mouvements de population. Beaucoup de gens préfèrent se cacher dans la brousse et dans la journée partir pour mener quelques activités parce que leur survie en dépend […] et les conditions humanitaires y sont déplorables. »

RCA : insécurité autour de Bossangoa
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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 15:32

 

 

 

http://www.lanouvelletribune.info   8 septembre 2013

 

Le General AKAGA de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC), a donné un éclairage sur  l’intervention des unités de la FOMAC en vue de libérer l’espace du tarmac de l’aéroport Bangui M’poko, occupé  par les habitants de Boeing qui se disent exaspérer par les multiples exactions au solde des éléments de la coalition SELEKA, lors d’un entretient avec notre correspondant à Bangui.

 

D’après lui l’intervention des unités de la FOMAC pour déguerpir les habitants de Boeing sur le tarmac de l’aéroport Bangui M’poko, a soulevé un tôlé. « Le mois passé, pour des raisons sécuritaires, une foule de population de Boeing a occupé le tarmac de l’aéroport de Bangui M’poko. Or il n’est pas possible que le seul aéroport international viable puisse rester fermé pendant longtemps », a lâché d’entrée de jeu le général Jean Félix Akaga.

 

En effet,  l’occupation du tarmac de l’aéroport Bangui M’poko par les populations de Boeing, est justifiée pour des raisons sécuritaires. Pour ces populations, l’aéroport constitue pour elles le seul et l’unique lieu ou la sécurité pourra être garantie, puisqu’il se trouve sous le contrôle de l’armée française. Bien que cette occupation puisse avoir des conséquences négatives sur le bon fonctionnement dudit aéroport, ces populations n’ont pas d’autre choix que de l’y occuper.

 

Les raisons de l’intervention de la FOMAC

 

Bien que l’occupation du tarmac de l’aéroport  par la population de Boeing se justifie pour des raisons sécuritaires, mais cela n’en demeure pas indispensable pour des raisons stratégiques. Car selon le Général AKAGA, « L’aéroport Bangui M’poko est le seul aéroport international réservé au trafic, il joue un rôle important dans l’économie de la RCA. Ainsi eu égard a l’état d’enclavement du pays, c’est à travers cet aéroport  que certains opérateurs économiques s’approvisionnent en divers produits entre autres les produits pharmaceutiques. Donc il est hors de question qu’il soit resté longtemps fermé » a-t-il précisé. IL a en outre témoigné  de sa profonde gratitude envers les trois hautes personnalités religieuses notamment, l’archevêque de Bangui, l’imam de Bangui et le président des églises évangélique, de leur apport indéfectible qu’il qualifie d’un travail remarquable qui a permis l’apaisement des vives tensions au sein de la population dont une bonne partie s’est retirée.

 

Il convient de rappeler par ailleurs que l’une des raisons de l’intervention de la FOMAC était d’empêcher une éventuelle descente sur terrain des éléments de Seleka. « Nous avons tenu à régler le problème de l’aéroport pour éviter que cela soit l’initiative des éléments de Seleka qui une fois sur le terrain, pourraient occasionner davantage de cas de perte d’Hommes ou des dégâts matériels », a dit le Général AKAGA, tout en reconnaissant que face à un nombre impressionnant des personnes qui sont restées sur la piste, munies des machettes et des cailloux, les unités de la FOMAC étaient obligées de les déguerpir par la force, sans dégâts corporels ou matériels grâce au professionnalisme dont ils ont faits preuve. Puisque la FOMAC a pour mission essentielle d’assurer la protection de la population donc il est hors de question de pouvoir décimer celle-ci. C’est-à- dire autant que les revendications de la population de Boeing sont prises en compte.

 

Un défi à relever ?

 

Concernant  la situation de Boy-Rab, le Général AKAGA a indiqué clairement que la FOMAC n’est pas une force d’occupation. Car sa mission ne consiste pas à livrer une guerre aux éléments de la coalition Seleka, considérées aujourd’hui comme les forces républicaines et régulières, lesquels assurent la sécurité du chef de l’Etat. Toutefois, au sujet du désarmement fait par les éléments de Seleka, il a déclaré que « lors d’une concertation, il est interdit aux éléments de Seleka de procéder au désarmement sans être appuyés par les gendarmes et les policiers. Mais c’était sur prenant de voir ces éléments procéder de manière unilatérale au désarment a Boy-Rab, et ce, en violation des préalables que nous avons mis au pont ». Cependant, la FOMAC a réagi en mettant en place quelques dispositifs tant a Boy-Rab qu’a Boeing.

 

A la question de savoir si les réactions des éléments de Seleka au détriment des décisions prises ne constituent-elles pas un défi a relevé par la FOMAC ? En repense, le General AKAGA a reprécisé que « une fois de plus, je vous réitère que la FOMAC n’a pas pour mission de livrer la guerre aux éléments de la Seleka, ni de les contre caler dans certaines de leur mission régalienne, puisqu’ils représentent aujourd’hui les forces régulières de la RCA. Donc parler d’un défi à relever n’est que de pure illusion ».

 

S’agissant du retrait des éléments tchadiens au sein de la FOMAC, revendiqué par la société civile, le Général AKAGA a fait remarquer que « tous les éléments de la FOMAC qui sont là, c’est à la demande de la RCA d’une part et des Etats membres de la CEMAC d’autre part. Donc c’est une question hautement politique relevant de la compétence des chefs d’Etats pour décider oui ou non du retrait d’un des contingents. Ainsi, il ne faut pas faire de l’amalgame autour de cette question. Certes nous avons adressé à qui de droit cette demande et nous attendrons la décision finale. C’est dire qu’il ne m’appartient pas d’exclure une partie de mes unités, bien au contraire j’en ai besoin » a-t-il soutenu.

 

Toutefois, le Général AKAGA a conclu que la FOMAC continuera toujours de prêter main forte aux autorités de la transition dans le cadre de la restauration de la paix sur toute l’étendue du territoire, avec bien sur l’appui des autres éléments supplémentaires de l’union africaine.

 

Centrafrique : Jean Félix AKAGA explique les raisons d’intervention de la FOMAC dans l’événement de l’aéroport
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