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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 08:12

 

 

 

 

 

RFI  mardi 22 octobre 2013 à 04:42

 

Une enquête vient d'être ouverte sur une affaire de détournement d'argent du Trésor public de Bangui. Dans des documents comptables ont été découverts des titres de paiement inscrit sous la référence « Première dame ». S'agit-il de faux en écriture ? Existe-t-il un réseau, des complicités à l'intérieur du Trésor public ? La justice centrafricaine devra faire la lumière sur cette affaire. Plusieurs responsables de la haute administration, parmi lesquels le directeur général du Trésor, doivent être entendus, et deux personnes ont déjà été arrêtées.

 

Selon les informations de RFI, c'est une anomalie figurant sur le document de programmation des dépenses qui a mis la puce à l'oreille. Un ordre de paiement stipulait simplement « Première dame », une erreur grossière à plusieurs titres. D'abord parce que tout paiement doit être attribué nominativement, ensuite parce que l'épouse de Michel Djotodia ne peut évidemment bénéficier à titre personnel de l'argent public.

 

Il est également précisé qu'un acompte de six millions de francs CFA aurait déjà été payé. L'acompte aurait été touché vendredi dernier par un homme dont l'identité n'a pas encore été révélée. Le même homme se serait à nouveau présenté le lendemain à la caisse du Trésor public. Il a été interpellé avec un fonctionnaire du ministère des Finances qui l'accompagnait. Des sources judicaires affirment avoir trouvé d'autres titres de paiement et des procurations dans le véhicule utilisé par les deux hommes.

 

Probables complicités

 

L'enquête ne fait que commencer mais, quoi qu'il en soit, on voit mal comment tout cela a pu se réaliser sans la complicité d'agents du Trésor public. Les documents de programmation des dépenses de l'Etat sont en principe vérifiés ligne par ligne, et c'est le directeur général du Trésor public qui transmet ces documents au ministre des Finances et du Budget pour signature. Le ministre aurait-il manqué de vigilance ? Le procureur doit convoquer tous les hauts responsables du Trésor et le ministre pour qu'ils s'expliquent.

Exclusivité RFI : une affaire de détournement de fonds au Trésor public centrafricain (RFI)
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 08:09

 

 

 

Yaoundé, 18 Octobre 2013  © Peter Kum | Cameroon-Info.Net

 

Ce haut gradé de l’armée camerounaise déposera ses valises à Bangui où il doit commander les forces de la MISCA.

 

Le GB Tumenta Martin Chumo vient d’être propulsé de Garoua à Bangui. Le Cameroun a été honoré par l’Union Africaine (UA) pour commander les troupes de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Cette mission qui est sous l'égide de l'UA, a officiellement été créée le 1er août 2013. 

Le mandat de la MISCA vise à la consolidation et à la restauration de l'autorité de l'État sur l'ensemble du territoire de la Centrafrique, et bien sûr au rétablissement de l'ordre constitutionnel. La MISCA doit aussi contribuer à la protection des civils, à la réforme de l’armée centrafricaine et à la facilitation de la fourniture de l’aide humanitaire. Elle sera composée de 3652 hommes (militaires, policiers et civils) provenant du Cameroun, du Congo, du Gabon et du Tchad.

 
La Misca dispose d'un mandat de 6 mois renouvelables avec des missions proches de celles de la Fomac: la protection des civils et la restauration de la paix, la stabilisation du pays, la réforme et la restructuration de l'armée nationale. La lourde tâche à mener à bon port par cette structure repose sur les épaules du GB Tumenta Martin Chumo, diplômé de l’Ecole de Maintien de la Paix du Caire. 


Ce fils du Nord Ouest a été la vedette de la célébration du cinquantenaire des Armées à Bamenda en décembre 2010. Plein d’énergie, Tumenta Martin a su mettre fin au carnage des éléphants dans le parc de Bouba Ndjidda au nord du Cameroun. Cet homme de terrain avec tact a mis un terme au phénomène des coupeurs de routes qu’a connu les régions septentrionales. Les rebelles centrafricaines n’ont qu’à bien se tenir face à ce Grand cordon de l’Ordre de Mérite Camerounais dont les lunettes noires cachent toujours les pensées, lon regard et les émotions. 



CV du GB TUMENTA CHOMU Martin 

FORMATION SCOLAIRE 

- CEPE en 1966 

- GCE O’Level en 1971 à CPC (Cameroon Protestant College) Bali 

- GCE A’Level en 1973 à CCAST (Cameroon College of Arts Science and Technology) 

Bambili 

- 1°Année Université de Yaoundé, Mathématiques/Physiques (MP1). 1973/1974 

FORMATION MILITAIRE: 

- E. M.I.A: Promotion Jeunesse et Responsabilité; 

- E.T.A.P: (Ecole des Troupes Aéroportées) à Pau en France 

a) Instructeur Parachutiste 

b) Officier de la Livraison par air 

- E.M.I.A: 7°Stage de Commandant de Compagnie. Major de la Promotion 

- Israël/Tel Aviv: a) Instructeur Parachutiste - b) Chuteur Opérationnel 

- USA; Ft. Benning: a) Certificat d’Etat-Major - b) Instructeur Commando Pathinder 

- c) Officier Train du Bataillon. 

- USA; Ft Leavenworth: Diplômé d’Etat-major (Commandant General Staff College) 

- USA; Florida: Forces Spéciales 

- France; Paris; Brevet de l’Ecole de Guerre de la 7° Promotion CID 

- Egypte; Caire: Diplômé de l’Ecole de Maintien de la Paix 

FONCTIONS OCCUPEES 


En 38 (Trente huit) ans de carrière, il a occupé les fonctions ci-après: 

- 1977/1979: Chef de section de Combat : Groupement Aéroporté à Koutaba 

- 1979/1980: Adjoint au Commandant de la 1ère Compagnie Parachutiste, Koutaba 

- 1981/1984: Instructeur et chef de la Section des Elèves officiers de la 
Promotion Bavoure et Persévérance de l’EMIA 

- 1984/1986: Commandant de la 1ère Compagnie de Parachutiste, Koutaba 

- 1986/1988: Chef B2/B3 au Bataillon des Troupes Aéroportées, Koutaba 

- 1988/1990: Chef d’Etat-major du BTA, Koutaba; 

- 1990/1993: a) Chargé d’Etudes au Cabinet MINDEF Yaoundé - b) Chef des Opérations 
à Douala lors des « Villes mortes » 

- 1993/1994: Chef du Bureau Formation à l’EMIA 

- 1995/1998: Commandant du Centre d’Entraînement des Forces Armées Nationales, à 

Ngaoundal 

- 1998/2000: Chef B3 à l’Etat-major de l’Armée de Terre, Yaoundé 

- 2000/2001: Chef de la Division Plans à l’Etat-major des Armées 

- 2001/Avril 2005 : COMDELTA à Limbé 

- 2005/2006: Adjoint Opérationnel à la RMIA3 Garoua 

- 2006/2010: Chef d’Etat-major de la RMIA3 Garoua 

- 2010/2011: Directeur des Ressources Humaines / MINDEF 

- Depuis le 11 mars 2011: Commandant la RMIA3. 

AVANCEMENT DE GRADE 


- Sous-lieutenant le 16/07/1977 

- Lieutenant le 01/01/1980 

- Capitaine le 01/07/1984 

- Chef de Bataillon le 01/07/1990 

- Lieutenant-colonel le 01/07/1997 

- Colonel le 01/01/2000 

- Général de Brigade le 11 Mars 2011 

DECORATIONS 

- Force Publique 

- Chevalier de Mérite Camerounais 

- Officier de Mérite Camerounais 

- Commandeur de Mérite Camerounais 

- Chevalier de l’Ordre de la Valeur 

- Officier de l’Ordre de la Valeur 

- Commandeur de l’Ordre de la Valeur 

- Croix de la Valeur Militaire à l’Ordre des Armées 

- Grand cordon de l’Ordre de Mérite Camerounais. 

SITUATION FAMILIALE 

Marié et Père de 8 (huit) enfants. 

SITUATION MEDICALE 

Apte OPS (Opérationnel) 

Commandement MISCA: Le Général de Brigade Tumenta Martin quitte la troisième région militaire inter-armée de Garoua
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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 08:06

 

 

 

 

Bangui, 21 Oct (ACAP – Le ministre de la Sécurité, de l’Immigration Emigration et de l’Ordre Public, Josué Binoua a redéfini les principes et les orientations du gouvernement en matière de politique de sécurité intérieure du pays pendant la transition, lors du grand rapport, samedi 19 octobre 2013, à Bangui. 

 

Le but de grand rapport est d’instruire les forces de sécurité intérieures notamment la gendarmerie nationale et la police centrafricaine sur leur mission dévolue par l’article 44 de la Charte constitutionnelle de transition, qui stipule entre autres la restauration de la paix et la sécurité des personnes et des biens, et de veiller à la protection des populations civiles à travers tout le territoire national. 

  
Selon le ministre Josué Binoua, la police centrafricaine et la gendarmerie nationale dont le placement sous l’autorité du ministère de la Sécurité publique répond à un besoin opérationnel et un objectif de performance. Le personnel de la gendarmerie conserve en revanche le statut militaire. Cette spécificité permet à la gendarmerie nationale de constituer un élément de continuité de l’action de l’Etat avec le domaine de la défense.

 
S’agissant de la dichotomie entre force armée et force de sécurité intérieure, le ministre Josué Binoua a rappelé que la défense opérationnelle du territoire constitue la mission essentielle des forces armées. Ces forces armées ne peuvent intervenir pour maintenir ou rétablir l’ordre public qu’exceptionnellement et sur réquisition de l’autorité publique, sauf lorsque l’Etat de siège ou l’Etat d’urgence est décrété. 
  
Cependant, a-t-il précisé, pour veiller à la tranquillité publique, l’Etat dispose à titre principal de force de sécurité intérieure. 


Enfin de terminer, le ministre Josué Binoua a également rappelé les trois missions principales qui constituent l’essence de l’action de la gendarmerie nationale notamment : la mission de police judiciaire ; la mission de police administrative et la mission de police militaire. 

 

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 23:07

 

 

 

 

 

RFI  lundi 21 octobre 2013 à 11:53

 

Le général Moussa Assimeh a quitté la Centrafrique. Ce militaire soudanais, chef de guerre qui a participé à la prise du pouvoir par la Seleka en mars 2013, est rentré ce dimanche 20 octobre au Soudan avec une dizaine de fidèles. Chargé un temps d'une phase du désarmement à Bangui, il était perçu par beaucoup comme un facteur de déstabilisation.

 

Depuis des mois la force d’Afrique centrale (Fomac) demandait son départ. Les autorités de transition souhaitaient également le voir partir, tout en le ménageant. Au début du mois, le général Moussa Assimeh avait même été décoré pour sa participation aux opérations de désarmement à Bangui. Cérémonie lors de laquelle il fut élevé au grade de commandeur de l'ordre national de la reconnaissance centrafricaine

 

Pourtant les descentes du général Moussa et ses hommes dans certains quartiers de Bangui finissaient souvent en pillages et exactions. Aujourd'hui, ses éléments ont quitté la capitale. Selon la présidence, ils seraient tous repartis au Soudan, mais une autre source indique qu'une partie d'entre eux se trouveraient à l'intérieur du pays.

 

Arrangement financier ?

 

Alors qu'est ce qui a décidé le général Moussa à partir, a-t-il touché de l'argent ? «Non», répond la présidence centrafricaine qui jure qu'il n'y a eu «aucune contrepartie» à ce départ. Une source bien informée parle de pressions des Etats de la sous-région qui se seraient accrues ces derniers temps. A la présidence on confirme par ailleurs que le cas Moussa a été brièvement évoqué lors de la visite de Laurent Fabius à Bangui, il y a huit jours.

 

Quoiqu'il en soit ce départ intervient à la veille de l'ouverture à Ndjamena d'un sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) consacré en grande partie à la situation en Centrafrique.

 

Centrafrique: retour au Soudan du général Moussa Assimeh ex-Seleka
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 21:44

 

 

 

Jeuneafrique.com   21/10/2013 à 18:17 Par Stéphane Ballong

 

Depuis août 2012, Pierre Moussa est le président de la Commission de la Cemac. Rencontre.

 

Surtout, ne rien dire qui pourrait remettre en cause les décisions des chefs d'État de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac)Pierre Moussa, président depuis août 2012 de la Commission de cette institution commune à six pays de la sous-région, est un homme prudent. Peut-être même un peu trop en cet après-midi d'octobre où il nous rend visite et pendant lequel à aucun moment il ne se départira de sa langue de soie.

 

Alors même que la situation sécuritaire en Centrafrique est pour le moins chaotique et que la question du maintien du siège de la Cemac à Bangui se pose avec insistance, Pierre Moussa maintient qu'il faut respecter la décision prise par la conférence des chefs d'État de la zone, le 14 juillet, de demeurer dans la capitale centrafricaine. Selon eux, partir même temporairement, comme l'avait suggéré le Conseil des ministres de la sous-région, ne ferait qu'aggraver la situation. Dans un pays dévasté par des guerres à répétition, il est vrai que la Commission de la Cemac, qui emploie environ 300 personnes, est la plus grande administration. Et que sa délocalisation, même provisoire, pourrait entraîner celle de bien d'autres organisations étrangères.

 

Ancien pilier du régime de Denis Sassou Nguesso, dont il est réputé proche, ce Congolais âgé de 72 ans concède cependant : "Je vous mentirais si je vous disais que la situation est idyllique et qu'on travaille dans les conditions les meilleures possibles. Des cadres de la Commission ont subi de lourds préjudices." Allusion à ceux dont les biens ont été saccagés et les maisons pillées. Pierre Moussa n'en dira pas plus et, dans la foulée, assure que "des précautions ont été prises très tôt pour garantir la sécurité du siège de la Cemac. Nos locaux ont même servi un temps de refuge aux populations".

 

Pierre Moussa est ainsi, disent ceux qui le connaissent. Un homme consensuel. D'ailleurs, au sujet d'Antoine Ntsimi, auquel il a succédé dans un contexte de tension entre les pays membres de la Cemac, il ne dira pas de mal non plus. Même si le Camerounais, soupçonné de mauvaise gouvernance et débarqué en juillet 2012 après dix années passées à la tête de l'institution, a boycotté les cérémonies de sa prise de fonction et de sa prestation de serment. "Je n'ai pas de commentaires à faire à ce sujet", glisse Pierre Moussa, égal à lui-même. Seule réponse qu'on obtiendra de lui : "Nous avons chacun notre mode de fonctionnement. En ce qui me concerne, je suis plutôt pour des prises de décisions collégiales et je crois en la force de la persuasion. Mes collaborateurs peuvent en témoigner", dit-il en cherchant du regard l'approbation de ses directeurs de cabinet et de communication qui l'accompagnent.

 

C'est sans doute cette philosophie de travail qui explique la longévité politique de cet homme formé entre Clermont-Ferrand (France), Paris et Dakar, où il a notamment étudié la planification au côté du célèbre économiste franco-égyptien Samir Amin. "J'ai papillonné pendant au moins un quart de siècle à la tête de divers ministères congolais [Plan, Économie et Finances...]. Maintenant, je me retrouve à la tête de la Commission de la Cemac. Parce que mon idéal est panafricain, c'est vraiment ce que j'ai toujours voulu faire", conclut-il.



 

Lu pour vous : Cemac : Pierre Moussa : "Pourquoi nous devons rester à Bangui"
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 21:35

 

 

 

 

RFI  lundi 21 octobre 2013 à 15:33

 

C'est une première dans son histoire. A partir du 1er janvier 2014, le Tchad va siéger au Conseil de sécurité de l'ONU pendant deux ans. A l'origine de cette élection aux Nations unies par 184 voix sur 191 votants, il y a la bataille des Ifoghas, au nord du Mali, où l'armée tchadienne a joué au début de cette année 2013 un rôle décisif, au prix de 38 morts. Mais la priorité du Tchad aujourd'hui c'est la Centrafrique comme l’explique le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, au micro de Christophe Boisbouvier.

 

RFI : Le Tchad élu au Conseil de sécurité c’est une première. Comment accueillez-vous cette nouvelle ?

 

Moussa Faki Mahamat : Le Tchad qui était pendant des décennies plutôt un sujet sur la table du Conseil de sécurité, en devient un acteur. C’est une victoire importante pour mon pays. Le Tchad, qui était qualifié il y a quelques années d’Etat néant, est aujourd’hui non seulement présent, mais il est agissant. Cette élection au Conseil de sécurité, nous la devons à l’action d’un homme, le président Idriss Deby, qui s’est battu pour faire renaître le Tchad de ses cendres. Et aujourd’hui, je crois que cet événement fait la fierté de l’ensemble de mes compatriotes.

 

A une époque le Tchad a été un Etat néant. Aujourd’hui c’est votre voisin du Sud, la République centrafricaine. Au vu du chaos actuel, est-ce que vous regrettez de ne pas avoir soutenu le régime de François Bozizé en mars dernier ?

 

Nous n’avons pas vocation à soutenir des régimes. Avec l’avènement de la Seleka, la situation a empiré. Et je me félicite qu’il y ait une mobilisation importante de la communauté internationale, de l’Union africaine, de la France qui a fait un plaidoyer important sur la question. Aujourd’hui, la question est devant le Conseil de sécurité qui a adopté une résolution le 10 octobre dernier, notamment pour soutenir la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Il faut renforcer la présence de la Misca. Il faut lui donner les moyens logistiques, les moyens financiers, pour qu’elle mette de l’ordre dans le pays. Il lui faut pour ça un mandat des Nations unies, un mandat robuste.

 

Certains des chefs de guerre de la Seleka ont été aux côtés des rebelles de l’Est du Tchad, qui ont attaqué Ndjamena à deux reprises ces dernières années. Est-ce que ça ne vous préoccupe pas ?

 

Nous avons constaté la présence de certains éléments mercenaires tchadiens qui étaient en rébellion et qui pour certains maintenant offrent leurs services au tout venant, pour pouvoir survivre. Il y a eu des éléments tchadiens qui étaient dans les rangs de la Seleka. Nous en avons averti les autorités de la transition et il a été décidé au niveau de la Fomac, dans l’une des réunions des états-majors, d’éloigner tout élément étranger à la Centrafrique. Il ne faut pas que la situation en Centrafrique puisse remettre en cause la stabilité dans les autres pays.

 

Et quand vous avez averti la Fomac lui avez-vous donné une liste de ces éléments tchadiens ?

 

On a même donné certains noms, des gens qu’on connaît. Une dizaine, des gens connus, des mercenaires qui s’octroient des grades parfois. Des gens qu’on connaissait et qui étaient dans les bagages de la Seleka et qui sont Tchadiens.

 

Dont vous souhaitez le départ de la Centrafrique ?

 

Absolument.

 

Est-ce que du coup, vous ne regrettez pas d’avoir laissé ces mercenaires, comme vous dites, prendre le pouvoir à Bangui en mars dernier ?

 

Ce n’est pas tous les Centrafricains qui se sont révoltés, qui sont des mercenaires. J’ai dit que le problème est d’abord un problème centrafricain.

 

Chacun sait que si vous aviez voulu arrêter les rebelles en mars dernier, ils n’auraient pas pris Bangui. Est-ce que vous ne regrettez pas de les avoir laissé passer ?

 

Est-ce que notre vocation est de faire le gendarme ? Nous avons, avec l’ensemble des Etats d’Afrique centrale, stoppé la rébellion, permis l’organisation en janvier d’une conférence à Libreville qui a accouché d’un accord qui était formidable. Il était très favorable d’ailleurs au président Bozizé qui avait toute la latitude de finir ses trois ans, parce que lui-même disait qu’il ne se représentait pas. C’est faute d’avoir appliqué cet accord, que l’ensemble des acteurs que tout a dérapé. Et puis le Tchad n’avait pas vocation à s’interposer ou à venir arrêter. Nous avons fait de notre mieux.

 

Donc par son entêtement, François Bozizé a gâché sa chance ?

 

On peut le dire. Il est le principal responsable de ce qui s’est passé, même si les autres également ont leur part de responsabilité.

 

Dans le cadre de la Misca, le Tchad déploie 500 hommes à Bangui depuis six mois. Mais il y a trois semaines vous avez envoyé 400 hommes en renfort. Est-ce pour chasser ces fameux chefs de guerre tchado-soudanais de Bangui et du territoire centrafricain ?

 

Non. Il a été décidé, au niveau de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), de renforcer les effectifs de la Fomac qui est transformée depuis le 1er août dernier en Misca. C’est dans ce cadre que le Congo a déployé aux alentours de 700 hommes aujourd’hui, le Cameroun 500, le Gabon, je crois 300 ou 400, et le Tchad à peu près 800. Donc c’était des effectifs supplémentaires qui ont été envoyés à la demande de la CEEAC pour atteindre les 2 000 hommes. Et dans le cadre de la mise en place de la Misca, sous conduite africaine, il a été décidé que cet effectif soit porté à 3 500, 3 600 militaires.

 

Et si cette Misca n’arrive pas chasser ces chefs de guerre, est-ce qu’il ne faudra pas prévoir une étape supplémentaire avec des Casques bleus de l’ONU ?

 

Peu importe la dénomination, je pense que les 3 500 de la Misca, s’ils ont les moyens, s’ils ont le mandat des Nations unies, ils peuvent à mon avis faire le travail pour pouvoir assurer la sécurité en Centrafrique.

 

Le Tchad au Conseil de sécurité, tout le monde n’était pas d’accord à cause du recrutement d’enfants-soldats, à cause de la situation des droits de l’homme. Il y a eu ces dernières années un certain nombre d’opposants et de journalistes qui ont été jetés en prison. Est-ce que cette élection au Conseil de sécurité n’oblige pas les autorités tchadiennes à être plus respectueuses de l’état de droit désormais ?

 

Tout n’est pas parfait. Nous continuons à améliorer la gouvernance du pays. La question des droits de l’homme, c’est une question importante. Nous pensons que la liberté de presse est un acquis irréversible au Tchad. Il est bien vrai que de temps en temps il y a eu des gens qui, en dehors de tout respect de la déontologie de la profession, cherchent à créer des problèmes dans un pays qui sort d’une situation particulièrement difficile. Je pense qu’il faut raison garder, aussi bien pour les services de l’Etat en charge de la question, que pour les professionnels, les journalistes qui doivent agir de manière responsable.

Moussa Faki Mahamat : «On a donné à la Fomac une liste de mercenaires tchadiens» présents en Centrafrique (RFI)
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 21:16

 

 

 

N'DJAMENA (AFP) - 21.10.2013 14:10 - Dix pays d'Afrique centrale tiennent lundi à N'Djamena un nouveau sommet extraordinaire consacré essentiellement au renforcement de la force africaine en Centrafrique, dont la population, livrée aux exactions de bandes armées, vit "une tragédie" selon l'ONU.

 

Réunissant les 10 pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), cette rencontre a été convoquée par le chef d'Etat tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de la CEEAC et dont le pays, principal soutien du régime de Bangui, joue un rôle politique et militaire majeur chez son voisin centrafricain.

 

"Nous exhortons la Misca à poursuivre sa mission de neutraliser, désarmer et éloigner tous les éléments armés étrangers qui sèment le trouble et la désolation", a déclaré M. Déby en ouvrant les travaux, en présence du président centrafricain de transition, Michel Djotodia.

 

"Nous invitons les USA, la Russie, la Chine et la Grande-Bretagne à soutenir les efforts de la CEEAC en lui apportant un appui financier et matériel pour la réalisation de la paix en RCA", a-t-il poursuivi, avant de saluer "l'action diplomatique et militaire" de la France dans ce dossier.

 

Depuis le renversement du président François Bozizé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia, la population du pays "vit une tragédie", a rappelé samedi une mission d'urgence des agences d'aide de l'ONU, en insistant sur le rétablissement de la sécurité dans le pays, dont 10% des cinq millions d'habitants ont été déplacés par le conflit.

 

La force africaine - qui compte actuellement 2.500 homes sur un total prévu de 3.600 - tente d'y rétablir la sécurité et de désarmer les combattants qui sèment la terreur. Mais son action est limitée par des difficultés logistiques et financières.

 

Sous pression internationale, le président Djotodia a lui dissout la Séléka et cherche depuis à neutraliser les chefs des bandes armées qui en faisaient partie et qui ont multiplié les exactions.

 

Plus de troupes

 

En réclamant des moyens conséquents pour la Misca, les pays d'Afrique centrale se placent sur le même terrain que la France, l'ancienne puissance coloniale qui est montée en première ligne au Conseil de sécurité de l'ONU afin d'obtenir un renforcement du mandat de la force et se dit prête à augmenter le nombre de ses troupes dans le pays. Paris a un détachement de 400 soldats qui contrôlent l'aéroport de Bangui mais ne participent pas aux opérations de la Misca.

 

Les exactions sans fin d'ex-rebelles ont provoqué des violences inter-communautaires qui menacent désormais de prendre un tour religieux entre chrétiens, qui constituent la grande majorité de la population, et musulmans. Les combattants qui formaient les rangs de l'ex-rébellion se revendiquent de confession musulmane et M. Djotodia est le premier président musulman de l'histoire du pays.

 

Elles ont également provoqué une très grave crise humanitaire dans une population déjà éprouvée par des années de troubles et de rébellions.

 

A cet égard, les chefs d'Etat se pencheront également sur "la question de lancer un appel à la communauté internationale pour mobiliser les ressources promises" mais pas encore débloquées, "pour aider la RCA à s'en sortir et à respecter la période de transition" devant aboutir à des élections générales dans moins d'un an et demi, selon des sources diplomatiques tchadiennes.

 

La CEEAC regroupe 10 Etats, dont la Centrafrique et, à l'exception du Soudan, tous ses voisins: Tchad, Cameroun, Congo, République démocratique du Congo. Le Burundi, qui a proposé en juillet de fournir des troupes à la force africaine, est également membre, tout comme le Gabon, qui a un contingent de 600 hommes dans la Misca.

 

Les autres membres sont l'Angola, la Guinée équatoriale et l'archipel de Sao Tomé et Principe.

 

© 2013 AFP

 

 

Tchad: Ndjamena accueille un nouveau sommet de la Ceeac

 

Par AFP - 21/10/2013

 

A l'initiative du président Déby, président en exercice de la CEEAC et dont le pays joue un rôle politique et militaire majeur chez le voisin centrafricain

 

La CEEAC qui regroupe 10 Etats, dont la Centrafrique et tous ses voisins, à l'exception du Soudan, a annoncé qu'elle tiendra ce lundi dans la capitale tchadienne un sommet extraordinaire dédié entièrement à la Centrafrique. Une initiative prise par le chef d'Etat tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de la CEEAC et dont le pays joue un rôle politique et militaire majeur chez son voisin centrafricain. Selon le secrétariat général, «la Centrafrique est le principal objet du sommet de N'Djamena et c'est le cinquième sommet extraordinaire de la CEEAC» consacré à la situation en Centrafrique depuis le début de la crise qui a abouti au renversement du régime du président François Bozizé le 24 mars par la coalition rebelle Séléka dirigée par Michel Djotodia, investi président de transition le 18 août.

 

Une force africaine (Misca), devant à terme compter 3.600 hommes, est en cours de déploiement dans le pays pour tenter d'y rétablir la sécurité et de désarmer les combattants incontrôlés qui sèment la terreur. De son côté, la France, l'ancienne puissance coloniale, a un contingent de 400 soldats qui contrôle l'aéroport de Bangui. Paris est également monté en première ligne au Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir un renforcement du mandat de la force africaine et se dit prêt à augmenter le nombre de ses troupes dans le pays.

 
Une tragédie


Depuis le coup d'Etat, la population du pays est livrée aux exactions de bandes armées et à des violences intercommunautaires. Près de 10% des habitants ont été déplacés. «La situation humanitaire s'est une fois de plus dégradée (...) C'est une tragédie que vit le peuple centrafricain. On ne peut la laisser perdurer», a déclaré au cours d'une conférence de presse de presse à Bangui, un des responsables de cette mission, John King, à l'issue d'une visite de 48 heures. «D'abord il faut qu'il y ait la sécurité pour les civils afin qu'ils puissent rentrer chez eux. Nous devons tous être réalistes: les problèmes sont plus graves que ceux des années précédentes», a ajouté M. King, en référence aux crises, troubles et coups d’État qui ont secoué le pays depuis son indépendance en 1960. Arrivée jeudi 17 octobre à Bangui, la mission onusienne s'est rendue notamment vendredi à Bossangoa (250 km au nord-ouest de Bangui), où des affrontements entre combattants de l'ex-rébellion Séléka et des groupes d'autodéfense ont fait plus de 100 morts en septembre et des dizaines de milliers de déplacés.

Nouveau sommet de l'Afrique centrale consacré à la "tragédie" centrafricaine
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 21:12

 

 


 

 

 

RFI lundi 21 octobre 2013 à 21:10

 

Fin, ce lundi 21 octobre au soir à Ndjamena, du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Il était consacré à la situation sécuritaire en République centrafricaine. Les chefs d’Etat ont décidé de renforcer la mission internationale sur place (Misca), qui va recevoir des troupes et un appui aérien.

 

Principale décision du sommet de Ndjamena : l’engagement des pays de la CEEAC à fournir des efforts supplémentaires pour que les forces africaines de la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine (Misca) atteignent une pleine capacité opérationnelle et se déploient sur toute l’étendue du territoire.

 

Les pays ayant déjà contribué en troupes et moyens financiers vont encore faire des efforts pour, par exemple, permettre au contingent burundais, en attente depuis plusieurs semaines, de se déployer en RCA.

 

Un appui aérien a aussi été décidé, pour aider les troupes africaines à « neutraliser, désarmer et éloigner de la République centrafricaine tous les éléments armés étrangers qui sèment le trouble et la désolation ».

 

Le secrétariat général de la CEEAC a aussi été mandaté pour obtenir du Conseil de sécurité de l'ONU un mandat « robuste », sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies, pour permettre à la Misca d’agir avec autorité en cas de besoin. Le tout, sous le commandement du général de brigade camerounais, Martin Tumenta.

 

Enfin, le secrétariat exécutif de la CEEAC a aussi été chargé par les chefs d’Etat d’organiser une conférence nationale inclusive de tous les acteurs de la vie politique centrafricaine.

 

 

Centrafrique: la CEEAC ordonne un désarmement forcé si nécessaire


N'DJAMENA - AFP / 21 octobre 2013 21h16 - Les dix pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) ont ordonné lundi à la force africaine déployée en Centrafrique de procéder au désarmement et à l'éloignement sans délai, volontaire ou forcé, de tous les éléments armés étrangers présents dans le pays, à l'issue d'un sommet extraordinaire à N'Djamena.

 

Les chefs d'Etat et de gouvernement exigent le déploiement de la Misca (force africaine) sur tout le territoire centrafricain et lui demandent de procéder au désarmement et à l'éloignement sans délai, volontaire ou forcé, de tous les éléments armés étrangers du territoire de la République centrafricaine. A cet effet, ils décident d'apporter à la Misca l'appui aérien approprié, indique le communiqué publié à la fin des travaux.


La Centrafrique est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé le 24 mars par la coalition Séléka, aujourd'hui officiellement dissoute par son chef, Michel Djotodia, investi comme président de transition le 18 août.

Depuis, le pays est livré à des chefs de bande et des mercenaires, l'État s'est effondré et les violences menacent de prendre un tour religieux entre chrétiens - qui constituent la grande majorité des cinq millions d'habitants - et musulmans. Les combattants qui formaient les rangs de l'ex-rébellion se revendiquent de confession musulmane et M. Djotodia est le premier président musulman de l'histoire du pays.

Les chefs d'Etat ont également demandé à la CEEAC et à l'Union africaine de poursuivre leurs efforts en vue d'obtenir du conseil de sécurité des Nations unies un mandat robuste pour la Misca, sous chapitre 7 de la charte des Nations unies, qui autorise le recours à la force.


Ils appellent également la communauté internationale à apporter de façon urgente un appui financier et logistique à la Misca et ont lancé un appel pressant à la communauté internationale pour une aide humanitaire urgente aux populations centrafricaines en détresse.


Sur le plan politique, ils demandent l'organisation, dans les meilleurs délais, d'une conférence nationale incluant tous les acteurs de la vie politique et sociale de la RCA et que le régime de transition désigne rapidement l'autorité en charge de conduire le processus électoral en vue de l'élaboration et de la mise en oeuvre d'un calendrier précis des élections générales devant se tenir dans un délai de 18 mois à compter du 18 août.


La CEEAC regroupe 10 Etats, dont la Centrafrique et, à l'exception du Soudan, tous ses voisins: Tchad, Cameroun, Congo, République démocratique du Congo. Le Burundi, qui a proposé en juillet de fournir des troupes à la force africaine, est également membre, tout comme le Gabon, qui a un contingent de 600 hommes dans la Misca.


Les autres membres sont l'Angola, la Guinée équatoriale et l'archipel de Sao Tomé et Principe.


(©) 

La CEEAC autorise l'emploi de la force pour désarmer les éléments armés en Centrafrique
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 21:11

 

 

 

 



APA-Malabo (Guinée équatoriale) La Guinée équatoriale a envoyé lundi une troupe de 200 hommes en Centrafrique, dans le cadre de la Force multinationale des Etats d’Afrique centrale (FOMAC) passé sous le drapeau de l’ONU et devenu la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Le contingent équato-guinéen a quitté Malabo pour Bangui au moment où se tient à N’Djamena, au Tchad, un sommet de la Communauté des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) consacré à la situation de la sécurité en Centrafrique où les éléments de la Séléka, qui ont porté le président de la transition, Michel Djotodia, au pouvoir, sont accusés de semer la terreur dans le pays.

 

L’envoi tardif des soldats équato-guinéens par rapport à d’autres pays de la communauté, s’explique par la condamnation au départ par Malabo du coup de force qui a chassé François Bozizé du pouvoir.

 

Le président Teodoro Obiang Nguema a appelé à la discipline militaire, avant leur départ, les 200 hommes formés pour le maintien de la paix, lors de la cérémonie de remise du drapeau national qu’il a présidé samedi.

 

L’envoi d’une troupe équato-guinéenne de 200 hommes en RCA pour une mission de pacification, intervient au lendemain de la célébration du 45e anniversaire de l’indépendance de Guinée équatoriale le 12 octobre dernier, une cérémonie à laquelle a assisté à Malabo Michel Djotodia, président de la transition en Centrafrique.

La Guinée équatoriale envoie 200 soldats en Centrafrique
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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 21:08

 

 

 

Jeuneafrique.com  21/10/2013 à 17:17 Par Jeune Afrique

 

Armand Ianarelli est désormais personna non grata en Centrafrique. Cet ex-ami de François Bozizé, ancien légionnaire corse passé par l'OAS, a été expulsé le 16 octobre.

 

L'homme d'affaires français Armand Ianarelli a été expulsé de Centrafrique pour "atteinte à la sécurité intérieure". Après vingt-quatre heures de détention, il a quitté Bangui le 16 octobre par un vol de la Royal Air Maroc. Direction : Paris, via Casablanca. Cet ancien légionnaire corse (et ancien de l'OAS) a longtemps été proche de François Bozizé, dont il a accompagné la prise du pouvoir, en 2003. Il dirigeait notamment la Sodif, une société privée chargée de collecter taxes et droits de douane, ainsi que la salle de sport fréquentée par l'ancien président. Les deux hommes s'étaient ensuite brouillés, Bozizé reprochant au Français de rouler pour son neveu, l'ancien ministre des Finances Sylvain Ndoutingaï, qu'il soupçonnait de vouloir le renverser. Peu avant l'offensive de la Séléka, Ianarelli avait quitté Bangui, où il n'était revenu que le 17 avril pour tenter de reprendre la direction de ses affaires. Sans succès.

Lu pour vous : Centrafrique : Ianarelli, l'ex-ami corse de Bozizé expulsé
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