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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:29

 

 

 

 

Jeuneafrique.com  14/10/2013 à 18:07 Par Jeune Afrique

 

L'ancien président centrafricain François Bozizé a quitté Paris Nairobi. Et il ne renonce pas à rentrer à Bangui.

 

Sa présence et son activisme ayant été jugés gênants par les Français, qui le lui ont discrètement fait savoir, François Bozizé, l'ancien président centrafricain, a, le 24 septembre, quitté Paris pour Bruxelles, Addis-Abeba, puis Nairobi, où il avait déjà longuement séjourné en juin et en juillet derniers. Six mois après sa chute, Bozizé, qui ne manque pas de partisans dans les milices anti-balakas - lesquelles combattent les ex-rebelles de la Séléka dans sa région natale de Bossangoa -, n'a pas renoncé à revenir à Bangui. Mais il se heurte à un double problème.

 

1. Il manque cruellement de moyens financiers.

2. La perspective de son retour ne figure sur aucun agenda, qu'il soit français, onusien ou régional.

Lu pour vous : Centrafrique : Bozizé bouge encore (J.A)
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Centrafrique-Presse.com
15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:26

 

 

 

BANGUI Mardi 15 octobre 2013 | 21:58 UTC (Xinhua) - Les musulmans de Centrafrique doivent "cultiver la paix et la solidarité envers tous", a déclaré mardi le chef d'État de transition Michel Djotodia dans un message adressé exclusivement en langue national le Sango, à la mosquée Centrale de Bangui, à l'occasion de la fête de Tabaski.

 

Selon Michel Djotodia, les musulmans de Centrafrique doivent référer aux enseignements coraniques car, « il est hors de question que les musulmans et les chrétiens s'affrontent. Ces deux groupes ont toujours vécu en parfaite harmonie ».

 

La crise de confiance entre les chrétiens et les musulmans est apparue avec les violences commises contre les populations par des membres de l'ex-rebellion de la Séléka dont certains combattants sont musulmans venus de Tchad et du Soudan.

 

Dans l'arrière pays, des groupes d'autodéfenses composés de jeunes à majorité chrétiens s'organisent pour attaquer les positions des ex-rebelles de la Séléka qui a pris le pouvoir par la force le 24 mars dernier.

 

Après des affrontements à Bossangoa, Bouca, Bangassou et Gaga, ces jeunes d'autodéfenses ont réussi à déloger depuis le 6 octobre les ex-rebelles dans la localité de Bogangolo, située à 171 km à la sortie nord de Bangui.

 

Selon les dernières informations diffusées sur la radio Ndeke Luka, un violent affrontement a opposé les groupes d'autodéfenses et les ex-Séléka vers Rafaï dans l'Est dont le bilan a fait 5 morts du coté Séléka et une centaine des maisons brulées.

 

Une source militaire proche de l'ex-Séléka joint au téléphone par Xinhua a déclaré que « les autorités militaires du pays sont dépassées par la situation qui prévaut dans les villes de provinces ».

 

« Pour ramener la paix sur tout le territoire national, une conférence nationale souveraine s'impose aux dirigeants de la transition », a-t-il dit.

Centrafrique : Djotodia invite les musulmans à cultiver la paix
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:20

 

 

 

 

 

PARTI POUR LA RENAISSANCE CENTRAFRICAINE

Patrie - Paix - Progrès

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Réf. 14-10-2013/002/COM/PARC/BE/

Le 2 octobre 2013, le Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA a été reçu en audience par le Chef de l’Etat de Transition, Monsieur Michel DJOTODIA, en présence de Monsieur Crépin Aristide FOUPKIO, Secrétaire Général du PARC au Camp de Roux. Les questions liées à l'insécurité sur toute l'étendue du territoire et l’état de la Transition étaient au centre de cette rencontre.

 

Le Bureau Exécutif du PARC réuni ce jour à Bangui, constate qu'en dépit du calme précaire qui règne dans la capitale grâce notamment aux efforts des forces de la FOMAC, la situation sécuritaire dans l'arrière-pays reste préoccupante. En témoignent les événements malheureux de Bangassou, qui hélas, sont venus une fois de plus mettre en lumière l'incapacité des autorités de transition à assurer la protection des populations civiles et prévenir le conflit interconfessionnel qui se profile à l’horizon.

 

Par ailleurs, il apparait de plus en plus clairement que Monsieur DJOTODIA éprouve de grandes difficultés à se débarrasser de ses amis de Séléka, en particulier les Seigneurs de guerre originaires du Darfour et d’autres pays voisins. La sécurisation de notre pays n’est donc pas pour demain.

 

En conséquence, le Bureau Exécutif du PARC réitère l'appel du Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA à la démission du Président de transition, Michel DJOTODIA pour incompétence et collusion avec des criminels étrangers.

 

A Bangui, le 14 octobre 2013

 

Pour le Bureau Exécutif

Le Vice - Président du PARC

 

Docteur François MBOLIDI

Le parti du Pr Gaston Nguérékata réitère son exigence de la démission de Michel Djotodia
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:17

 

 

 

 

RFI   mardi 15 octobre 2013 à 07:00

 

Quelle forme pourrait prendre l'intervention de l'armée française en RCA ? Lundi 14 octobre, le président de la République a évoqué un risque de débordement de la situation. A Paris, on parle d'un risque de « somalisation », et on promet des renforts. L'armée française attend encore un mandat clair de la part des Nations unies pour lancer une opération.

 

Première étape : l'adoption, la semaine dernière, d'un texte à l'ONU soutenant le renforcement de la force africaine Misca.

 

Mais il faudra encore une deuxième résolution afin de pouvoir intervenir au titre d'une mission de maintien de la paix des Nations unies : sous casque bleu, mais avec un mandat robuste, c'est-à-dire autorisant l'emploi de la force.

 

Etat des forces

 

La France dispose déjà sur le terrain de 250 soldats au titre du détachement Boali, auxquels se sont ajoutés 150 militaires en renforts, en début d'année. L'armée française tient l'aéroport de Bangui Mpoko, permettant l'acheminement de nouvelles troupes dans la capitale et l'évacuation de ressortissants. De 400 militaires actuellement, le dispositif français sera renforcé d'ici la fin de l'année, pour passer à près d'un millier d'hommes.

 

Coté africain : quatre pays de la région (Tchad, Gabon, Cameroun, et Congo) se sont engagés. 2 100 militaires africains sont sur place, un demi-millier d'hommes supplémentaires devraient arriver dans les semaines à venir, pour porter la force à 3 500 soldats.

 

Vers un appui français ?

 

« La France n'est pas là pour se substituer aux troupes africaines, mais elle sera là pour les appuyer », rappelle le président François Hollande, en déplacement en Afrique du Sud, où le dossier centrafricain a été central au cour des discussions.

 

Sous quelle forme ? Aide logistique, force de réaction rapide pour aider les soldats africains en cas de coup de dur ou sécurisation en intervenant directement au contact contre les milices ? « Les scénarii sont sur la table, tout dépendra du mandat de l'ONU », avancent les militaires.

 

A (RE)LIRE : RCA: Laurent Fabius annonce l'envoi de troupes supplémentaires


  ZOOM : Le délicat travail d'identification des dépouilles en Centrafrique

Les affrontements en République centrafricaine entre partisans et adversaires de la Seleka, l’ex-groupe rebelle qui a mis fin au régime de François Bozizé, laissent dans la forêt plusieurs corps sans vie. Le CICR et ses équipes ramassent les corps et font l'inhumation avec l'aide de la Croix-Rouge centrafricaine. Mais au préalable, pour l'identification ultérieure, chaque corps est placé dans un sac mortuaire individuel et numéroté, les effets personnels ont été récupérés et des photos ont été prises pour permettre plus tard aux familles de reconnaître l'endroit où ont été enterrés leurs membres.

 

Georgio Georgiantas  Président du CICR en République centrafricaine

 

« On peut soupçonner qu’à un certain moment, si les conditions de sécurité s’améliorent et que les familles rentrent au village, l’une des premières préoccupations sera d’essayer de retrouver les corps de leurs proches… »

 

Quel type d'intervention française en Centrafrique?
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:15

 

 

 

http://www.ladepeche.fr   le 14/10/2013 à 07:48 

 

Au cours d’une visite de quelques heures hier à Bangui, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius s’est montré ferme : «Il a été exigé des autorités que des élections libres aient lieu début 2015 auxquelles ne se représenteront pas ces autorités. Nous visons comme objectif un nouveau pouvoir au début 2015», a-t-il déclaré après s’être entretenu avec le président Michel Djotodia et le Premier ministre Nicolas Tiangaye.

 

Pays parmi les plus pauvres du monde et en crise depuis des années, cette ancienne colonie française s’est enfoncée dans la violence et le chaos depuis la chute en mars du président François Bozizé, renversé par une coalition hétéroclite de rebelles, la Sékéla, dissoute depuis, mais dont le président Djotodia est issu.

 

Le contexte Centrafricain est explosif et devient très attractif pour tous les groupes armés de la zone. Des sources diplomatiques françaises ont indiqué la présence de mercenaires tchadiens et soudanais, de la sanglante rébellion ougandaise Armée de résistance du seigneur (LRA), sans compter la probable arrivée de jihadistes chassés du Mali ou du Nigeria.

 

Cette visite est intervenue trois jours après le vote à l’ONU d’une résolution qui ouvre la porte à l’envoi de Casques Bleus en Centrafrique d’ici plusieurs mois.

 

La Dépêche du Midi

 

République centrafricaine (RCA) : environ 400 militaires basés à Bangui dans le cadre de l'opération Boali (2002) de soutien de la mise en place de la première force multinationale africaine en Centrafrique (FOMUC). Selon des sources diplomatiques, cet effectif pourrait doubler, voire tripler dans les semaines à venir. 

Centrafrique : Paris annonce un renfort militaire
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 23:06

 

 

Par RFI  lundi 14 octobre 2013 à 08:03

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, était en visite hier, dimanche 13 octobre, en Centrafrique. Bien que courte, cette visite vient appuyer les efforts déployés ces dernières semaines par Paris pour placer la crise centrafricaine au centre des préoccupations de la communauté internationale. 

 

Au palais présidentiel, Laurent Fabius s'est entretenu en tête-à-tête avec le président de la transition, Michel Djotodia, le président du CNT, Alexandre-Ferdinand N'Guendet, et le Premier ministre, Nicolas Tiangaye.

 

Son message est clair : ils doivent tout faire pour le retour de la sécurité, l’amélioration de la situation humanitaire dans le pays et l’organisation des prochaines élections.

 

Des élections que Laurent Fabius prévoit pour le début de l'année 2015 et auxquelles ne doivent pas se présenter les personnalités de la transition.

 

« Nous n'accepterons pas que les gens s'entredéchirent »

 

Le chef de la diplomatie française a aussi annoncé l'envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique, sans doute avant la fin de l'année. 

 

Il s’est également entretenu avec les leaders religieux. Il leur a porté le message de l’Union européenne : la Centrafrique ne doit pas sombrer dans une crise interreligieuse. « Les gens ont toujours vécu ensemble et nous n’accepterons pas qu’ils s’entredéchirent », a insisté le ministre.

 

Laurent Fabius s'est également rendu au complexe pédiatrique de Bangui qui prend soin de nombreux enfants dont la plupart sont affectés par la crise encore en cours dans le pays.

 

Laurent Fabius et Kristalina Georgieva, commissaire européenne chargée notamment des questions humanitaires - qui accompagnait le ministre français lors de ce déplacement à Bangui -, se sont exprimés ce dimanche au micro de RFI à Bangui. Ci-dessous, leurs déclarations.

 

Laurent Fabius sur l'aspect religieux de la crise : « La tradition en Centrafrique n'est pas du tout celle d'affrontements religieux. Les Centrafricains, depuis des décennies et des décennies, ont eu l'habitude de travailler ensemble. Ils ont chacun la religion qu'ils veulent - ou pas de religion -, mais la religion n'a pas à se mêler de la politique. Certains ont voulu établir un lien entre les deux et monter en épingle des affrontements entre les musulmans et les chrétiens. Nous le refusons, et j'ai été extrêmement heureux de voir que tant du côté des protestants, des catholiques que des musulmans, il y a une volonté au niveau des autorités de refuser ces affrontements. C'est également le souhait et la position de la communauté internationale, de l'Europe et de la France. »

 

Laurent Fabius  Ministre français des Affaires étrangères

 

L'urgence, c'est de rétablir la sécurité partout en Centrafrique

14/10/2013 par RFI

 

Laurent Fabius sur le calendrier à mettre en œuvre : « Il a été exigé, et les autorités de transition sont pleinement d'accord, que des élections libres aient lieu au début de 2015, auxquelles ne se représenteront pas d'ailleurs - elles nous l'ont confirmé -, les autorités de la transition. Mais cela demande une préparation, puisque dans un certain nombre de villes et de villages, l'Etat civil a été détruit. Et puis, il faut qu'une commission électorale soit mise sur pied ; il va falloir pratiquer un référendum constitutionnel. Nous visons comme objectif, ce n'est pas facile mais il faut le remplir, un nouveau pouvoir, légitime bien sûr, au début de 2015. »

 

Laurent Fabius sur le rôle des pays voisins : « L'intérêt du Tchad, c'est d'avoir une Centrafrique qui soit en paix. Personne ne peut avoir intérêt à ce que, à ses frontières, il y ait un pays dans un état aussi dévasté que l'est la Centrafrique. Je pense que l'ensemble de la région d'Afrique centrale - la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale - aura à cœur de relever la Centrafrique, y compris le Tchad, et c'est dans cet esprit-là que nous allons travailler. Maintenant, je n'ignore pas les reproches qui sont faits, et le président Déby, qui connait très bien les choses, ne l'ignore pas non plus (beaucoup de Centrafricains reprochent au Tchad de soutenir les ex-Seleka dans leurs exactions, NDLR). Donc, s'il y a des choses qui ne vont pas, il faut y remédier. »

 

• Kristalina Georgieva sur l'aide allouée à la RCA par l'Europe : « Quand je suis venue en juillet, la contribution de toute l’Union européenne - Commission et Etats membres - était de l’ordre de 30 millions de dollars. Aujourd’hui, cette contribution européenne est autour de 56 millions de dollars. Car aussi bien les Etats membres que la commission ont augmenté leur assistance humanitaire. Je suis personnellement allée à la rencontre d’autres pays membres, pour qu’eux aussi augmentent leur contribution. Du coup, aujourd'hui, le total est de l’ordre de 123 millions de dollars pour aider les gens en Centrafrique. Parce que j’ai vu ici à quel point la situation est terrible. »

 

• Kristalina Georgieva le rôle de la communauté internationale : « Même si à Bangui, il y a un semblant de calme, en dehors, les choses se sont empirées. Nous avons encouragé les Nations unies à remonter leurs efforts et leur présence. Cette semaine d’ailleurs, les principaux directeurs des principales agences et du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) vont arriver à Bangui. Nous insistons pour qu’il puisse y avoir plus de sécurité pour le peuple centrafricain et le travailleur, ainsi qu'une restauration de l’autorité de l’Etat en dehors de Bangui. »

 

 

Centrafrique: cinq morts dans des affrontements entre villageois et éleveurs

 

http://www.lesoir.be   mardi 15 octobre 2013, 19h23

 

Cinq personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans des violences intercommunautaires lundi entre des villageois et des éleveurs dans une localité isolée de l’est de la Centrafrique, a-t-on appris mardi de source militaire à Bangui. «Des violences ont éclaté lundi en milieu de journée entre des éleveurs peuls munis d’arme de guerre et des villageois dans un village situé entre Bangassou et Rafaï (750 km à l’est de Bangui) faisant cinq morts parmi les villageois et plusieurs blessés dans les deux camps», a expliqué cette source sous couvert d’anonymat.

RCA : Laurent Fabius annonce l'envoi de troupes supplémentaires
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Centrafrique-Presse.com
15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 00:55

 

 

 

http://www.lavoixdefrance.fr   le lundi 14 octobre 2013 à 17:48 

 

Il y a déjà 410 soldats français stationnés à Bangui, la capitale du pays. Le ministère de la défense français envisage un renforcement qui pourrait accroître sensiblement leur nombre. Entre 750 et 1500 avance-t-on au ministère.

 

Aucune intervention directe n'est prévue mais dans les faits une participation à la sécurisation de Bangui et des grands axes du pays est envisagée. Le but est de rassurer les populations qui subissent en permanence les exactions des anciens rebelles de la Séléka. 

 

Ce renforcement français de la MISCA (Mission internationale de soutien en Centrafrique) augmenterait le contingent qui pourrait passer de 2000 à 3600 hommes, à condition que l'ONU règle le problème financier. 

 

80% des rebelles seraient composés de soudanais et de tchadiens notamment, terrorisant les populations. "Les tchadiens sont décidés à désarmer la Séléka quitte à employer la manière forte", résume un officier africain.

 

CENTRAFRIQUE : LA PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAISE RENFORCÉE
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 00:45

 

 

 

http://www.franceinter.fr  lundi 14 Octobre à 17H26

 

PRETORIA (Reuters) - L'effondrement de la République centrafricaine, confronté à une grave crise depuis mars dernier, risquerait de déstabiliser toute la région, a déclaré lundi François Hollande lors d'une visite en Afrique du Sud. 

 

La France a annoncé dimanche l'envoi de troupes françaises supplémentaires en Centrafrique d'ici la fin de l'année, en assurant qu'elle n'abandonnera pas ce pays. 

 

"Il y a urgence en République centrafricaine (...) Sur le plan régional, il y a un risque de débordement", a déclaré le président français aux journalistes à Pretoria, aux côtés de son homologue sud-africain Jacob Zuma

 

François Hollande a dit craindre que la situation ne dégénère en un conflit entre musulmans et chrétiens, après les incidents interreligieux des dernières semaines. 

 

Depuis que les rebelles de la Séléka ont chassé du pouvoir en mars le président François Bozizé, dernier acte d'une histoire politique récente marquée par une série de coups d'Etat, la RCA s'enfonce chaque jour un peu plus dans la crise. 

 

Soulignant un risque de "somalisation", Paris s'efforce depuis plusieurs mois de convaincre la communauté internationale de se pencher sur cette crise. 

 

Une résolution proposée par la France a été adoptée à l'unanimité cette semaine par le Conseil de sécurité de l'Onu. Le texte soutient le renforcement de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), composée de 2.500 hommes de contingents africains, et prévoit l'éventuel déploiement de casques bleus dans le cadre d'une mission de l'Onu. 

Actuellement, 410 soldats français sécurisent l'aéroport et patrouillent dans la capitale, Bangui.

 

Des sources diplomatiques françaises ont récemment indiqué que Paris pourrait faire passer son contingent à 750 soldats dans le cadre d'une opération de soutien à la Misca ou à 1.200 hommes dans le cadre d'une sécurisation rapide menée sous mandat de l'Onu. 

 

"La France appuiera la force régionale qui sera constituée sous l'égide des Nations unies et avec l'appui de l'Union africaine. La France n'est pas là pour se substituer, elle est là pour accompagner, appuyer, former", a souligné lundi François Hollande.

 

Hollande craint une propagation de l'instabilité centrafricaine
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 00:38

 

 

 

http://www.la-croix.com  14/10/13

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé, le 13 octobre à Bangui, l’envoi de troupes supplémentaires en Centrafrique.

 

Alors que la population de la République centrafricaine est livrée sans défense aux groupes armés issus de la Séléka, la coalition qui a chassé du pouvoir le président François Bozizé le 22 mars, la France s’inquiète de plus en plus des effets de cette crise. En premier lieu, de la pénétration et de l’installation de mouvements islamistes.

 

« Le cocktail est explosif, confie une source diplomatique. On trouve les Arabes islamistes du Darfour, les djandjawids ; des djihadistes qui ont fui le Mali ; des combattants de Boko Haram… Beaucoup d’éléments de la Séléka ne parlent qu’arabe. Il y a déjà des régions dans lesquelles la consommation d’alcool et de porc est interdite. On constate que de très nombreuses églises chrétiennes ont été ciblées par les rebelles. À cela s’ajoutent les opposants tchadiens qui profitent du désordre pour reconstituer leur force en Centrafrique, et les actions de la LRA », mouvement armé d’origine ougandaise qui sème la terreur dans la région.

 

PARIS N’IRA PAS AU-DELÀ DE RENFORTS

 

La diplomatie française mobilise la communauté internationale. « En obtenant, jeudi 10 octobre, l’adoption d’une première résolution, on a franchi un grand pas. La République centrafricaine est en train de se trouver au-dessus de la pile des dossiers prioritaires sur le bureau du Conseil de sécurité », se réjouit-on au Quai d’Orsay. 

 

L’adoption d’une résolution qui engage l’ONU dans une opération de maintien de la paix pourrait se faire en décembre et le déploiement des casques bleus, au plus tard au printemps prochain. D’ici là, l’Union africaine doit se mobiliser.

 

Mais, si la France est à la manœuvre aux Nations unies, elle n’a pas l’intention d’engager son armée au-delà des renforts promis. « C’est aux Africains de le faire : les Tchadiens, les Camerounais, les Congolais, les Gabonais et même les Sud-Africains. Plus prosaïquement, nous n’avons pas les moyens de conduire une autre opération militaire d’envergure, en plus du Mali. Cela coûte trop cher », explique un proche du dossier. 

 

La France compte aujourd’hui 410 hommes. Les troupes françaises en Centrafrique pourraient atteindre 750 voire 1 200 hommes à la fin de l’année. Elles viendraient en appui à la force panafricaine Misca.

 

LAURENT LARCHER

Lu pour vous : La France enverra des renforts en Centrafrique
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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 00:30

 

 

 

 

 

http://www.20minutes.fr   14/10/2013 à 16h38

 

DECRYPTAGE - La Centrafrique a été au coeur des entretiens ce lundi entre François Hollande et Jacob Zuma...

 

Les crises africaines ont été au coeur des entretiens de ce lundi entre François Hollande et Jacob Zuma, en particulier celles en cours en Centrafrique, dont l'Afrique du Sud s'est retirée après avoir perdu 16 soldats. Décryptage en cinq points de la situation et des solutions avancées par François Hollande et Jacob Zuma.

 

1 -Un coup d’état le 24 mars 2013

 

Selon les agences onusiennes, le sort de 1,6 million de Centrafricains serait en péril. En cause, l’instabilité chronique d’un pays, où, depuis l’indépendance du pays, il y a cinquante-trois ans, un seul président sur six est allé au terme de son mandat. Aujourd’hui Michel Djotodia, qui a arraché par les armes le pouvoir à François Bozizé, le 24 mars 2013, a toujours les plus grandes difficultés à asseoir son autorité.

 

 2 - Instabilité et chaos

 

Le nouveau pouvoir peinant à installer son pouvoir, les miliciens pullulent. Anciens de la coalition Séléka, à l’origine du coup d’Etat et dissoute depuis, ou mercenaires étrangers, selon l’Union africaine, ces hommes en armes multiplient les exactions. La population civile est en première ligne. Plus de 270.000 personnes ont été déplacées ou se sont réfugiées dans les pays voisins. Et, à l’intérieur même du pays, les autorités de transition ont, jusqu’ici, été incapables de mettre fin aux violences.

 

3- Une force régionale sous égide des Nations unies

 

En Centrafrique, «il y a urgence», a lancé le président français confirmant que «la France y appuierait la force régionale qui sera constituée sous l'égide des Nations unies et avec l'appui de l'UA» pour intervenir dans ce pays en proie au chaos.

 

4 - Près de 1.200 hommes postés sur place

 

Dimanche à Bangui, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait annoncé l'envoi de troupes supplémentaires, qui devrait faire passer le nombre de soldats français d'un peu plus de 400 à 750 voire 1.200 hommes, pour venir en appui à la force panafricaine Misca, comme ce fut le cas au Mali.

 

5 - Favoriser la constitution de forces africaines régionales

 

François Hollande a rappelé que le sommet pour la paix et la sécurité en Afrique organisé les 6 et 7 décembre aurait pour objet en particulier «de favoriser la constitution de forces africaines régionales pouvant intervenir au bon moment».

 

 Armelle Le Goff

La Centrafrique au cœur des entretiens de François Hollande et Jacob Zuma
La Centrafrique au cœur des entretiens de François Hollande et Jacob Zuma
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