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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 07:39

 

 

 

http://www.bluewin.ch  14.05.2015 - 11:19

 

Plusieurs militants des droits humains, dont la veuve de Nelson Mandela, Graça Machel, ont lancé une campagne baptisée "code bleu". Ils appellent à enquêter sur les violences sexuelles commises par des Casques bleus, notamment français, en République centrafricaine.

 

Dirigée par l'ONG Aids Free World, la mobilisation vise à réclamer des changements dans la manière dont les Nations Unies traitent les accusations d'abus sexuels. Graça Machel a estimé lors d'une conférence de presse jeudi que "les choses n'ont pas changé, elles ont empiré".

 

Il y a 19 ans, Mme Machel avait elle-même dirigé une étude de l'ONU sur les violences sexuelles contre les enfants dans les conflits. Dans le groupe de militants figure aussi le général Romeo Dallaire, ex-commandant des forces de l'ONU au Rwanda. Il demande dans un premier temps qu'il soit mis fin à l'immunité octroyée au personnel de l'ONU.

 

Les Nations Unies ont refusé de lever l'immunité de la principale enquêtrice qui a rédigé un rapport sur les accusations contre les soldats français. Paris demandait de pouvoir l'interroger directement. L'enquêtrice a finalement répondu à un questionnaire écrit.

 

Ban Ki-moon peu convaincant

 

Les autorités françaises ont ouvert une enquête à fin juillet 2014 alors que les viols d'enfants dénoncés par le rapport remontent, eux, à la période comprise entre décembre 2013 et juin 2014. Selon une source judiciaire française, 14 soldats français sont mis en cause dans ce dossier.

 

"Une commission d'enquête permettrait de trouver un moyen de remonter rapidement jusqu'aux responsables", a estimé Mme Machel.

 

L'ONU est sous le feu des critiques depuis le déclenchement de cette affaire révélée par le quotidien britannique "The Guardian". Dans une lettre ouverte au secrétaire général Ban Ki-moon publiée cette semaine, Save the children et une vingtaine d'autres ONG ont estimé que sa réponse au rapport avait été "très insatisfaisante".

 

"Culture du silence"

 

Le général Dallaire a dénoncé une "culture du silence" dans les missions de l'ONU et recommandé de donner un plus grand rôle aux commandants des forces de l'ONU pour traiter directement de telles affaires. "Souvent, au lieu d'une enquête, on voit arriver un avion et un groupe de gens sont renvoyés dans leur pays", a-t-il expliqué.

 

Selon les procédures de l'ONU, il appartient aux pays d'origine des Casques bleus de traiter les accusations de crimes et de les sanctionner en vertu de leurs lois nationales.

 

"Nous voulons absolument que justice soit faite", affirme de son côté Tony Banbury, un des responsables des opérations de maintien de la paix de l'ONU. "Mais les outils dont nous disposons sont très limités, nous ne pouvons pas mettre quelqu'un en prison ni le traîner devant un juge, nous dépendons des pays qui fournissent les troupes (aux missions) ou des autorités nationales", explique-t-il.

 

 

Abus sexuels: vers la fin de l'impunité pour les personnels onusiens?

 

Par RFI 14-05-2015 à 11:14

 

Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

 

Bientôt la fin de l'impunité pour les coupables d'abus sexuels dans le cadre de missions de l'ONU ? C'est en tout cas ce que demande un groupe d'activistes, anciens diplomates et hauts responsables des Nations unies, qui exige la levée de l'immunité diplomatique qui couvre le personnel onusien, militaire ou civil, déployé sur le terrain. Deux semaines après les révélations des viols sur de jeunes enfants par des soldats français, tchadiens et de Guinée équatoriale en Centrafrique, ces experts somment l'ONU de réagir pour sauver sa réputation.

 

Briser la culture du silence qui entoure les crimes sexuels, c'est le cheval de bataille de ces activistes qui ont tous travaillé au sein du système onusien et qui en critiquent aujourd'hui la bureaucratie et le manque de transparence.

 

Ancien ambassadeur canadien aux Nations unies, Stephen Lewis regrette que dans le cas des viols en Centrafrique impliquant des troupes françaises, l'ONU ait failli à ce qui fait son ADN : la protection des civils et le respect des droits de l'homme. « Cela fait maintenant un an que ces enfants ont été interrogés en République centrafricaine... Nous avons dévoilé de terribles abus de pouvoir contre des enfants. On ne laisse pas traîner cette affaire pendant un an ! C'est inacceptable ! »

 

Responsable mais pas coupable

 

Du côté de l'organisation, on se défend de chercher à étouffer ces scandales sexuels sous prétexte d'immunité. « On ne veut rien d'autre qu'établir les responsabilités et que justice soit faite mais les moyens que nous avons pour y arriver sont très très limités », explique Tony Banbury, un proche conseiller du secrétaire général Ban Ki-moon.

 

Faute de Cour de justice, les Nations unies se reposent sur les Etats membres pour engager des poursuites judiciaires. Une formidable excuse pour l'ONU de se dire responsable mais pas coupable.

 

 

Interview de monsieur Franck SARAGBA, cofondateur du collectif Fini Ndara/Fini-Kodé, suite aux viols commis sur les enfants en Centrafrique

 

Fini-Ndara/Fini-Kodé


Le Collectif des Futurs-élus et Acteurs socio-économiques en Centrafrique

 

(Réalisée le 14 mai 2015)

 

Plateforme d'expression libre ECHO DE BANGUI


1.    Comment qualifiez-vous les prétendus viols des mineurs centrafricains par les soldats français de la Sangaris, les tchadiens et guinéens de la Misca ?

 

Si les faits sont avérés. Ils sont ignobles et constituent un crime contre la jeunesse et le peuple centrafricain tout entier. Le collectif Fini-Ndara/Fini-kodé au nom duquel je m’exprime condamne avec la dernière énergie ces actes graves et scandaleux qui sont commis sur d’innocentes et pauvres âmes par quelques brebis galeuses. Ces actes sont condamnables aussi bien juridiquement que moralement. Ils le sont, parce qu’ils touchent  en premier lieu les plus vulnérables, nos enfants et dans un deuxième temps, ils pointent du doigt la grande situation d’extrême pauvreté dans laquelle se trouve nos concitoyens au point que nos enfants sont réduits à vendre leurs misérables corps contre quelques friandises. Une situation révoltante qui résulte des multiples crises sociopolitiques qui se sont déroulées dans notre pays depuis quelques décennies. A termes, se posera inéluctablement le problème de l’intervention de ces nombreuses troupes étrangères sur le territoire Centrafricain. La responsabilité étant individuelle par conséquent, les éventuels auteurs de ces actes sont les seuls responsables et doivent en répondre devant la justice.

 

2.    Quelle lecture faites-vous de la déclaration de Chevènement ?

 

Permettez que je restitue les propos de monsieur Chevènement afin d’apporter une réponse appropriée et convenable « Il est clair que le fait de se trouver au contact de populations malheureuses, abandonnées, peut favoriser les comportements de ce type. »

 

Ces propos sont choquants et scandaleux. Ils sont révélateurs d’un certain nombre d’idées conçues et établies sur notre pays. On se croirait au bon vieux temps  de la coloniale où le nègre est une créature quelconque qui n’a ni âme ni conscience à l’endroit duquel l’on peut se permettre tout. D’autant plus choquant qu’ils sont prononcés par un ancien ministre, homme de gauche, républicain et souverainiste.  Autrement dit, on peut violer et abuser des populations malheureuses qui sont abandonnées par des gouvernants cupides et irresponsables comme les nôtres. Elles ont le tort d’être abandonné à leur sort, alors, on peut les violer, C’est moins grave que si cela avait été commis sur des populations dont les populations bénéficient de la protection de leur gouvernement. C’est tout simplement un encouragement aux viols des enfants centrafricains. Monsieur Chevènement, cofondateur du parti socialiste français et du Mouvement des citoyens est dans une logique voilée pour trouver coute que coute des justificatifs à ces actes odieux et indéfendables au mépris des valeurs humanistes et de citoyenneté  qui sont portées et défendues âprement par son parti et toute la gauche républicaine.

 

Par ailleurs, nous nous étonnons du manque de réaction des parties concernées par ces accusations et du silence assourdissant des autorités Centrafricaines ainsi que des  principaux partis politiques de notre pays alors que le rapport était rédigé depuis 2014 et connu de tous.


3.    Ne pensez-vous pas que ce genre de comportement remet en cause le capital de confiance que le peuple centrafricain a placé en la communauté internationale ?

 

Ne nous égarons pas. Nous devons faire preuve de discernement car ces viols auraient été commis par quelques personnes.  Il faut dissocier la responsabilité des fautifs de celle du groupe auquel ils appartiennent. Ces viols découlent de la  seule responsabilité de leurs auteurs et ne sauraient mettre en cause la difficile mission que la communauté internationale effectue sur le terrain, à côté du Peuple Centrafricain. Je ne doute pas un instant que la confiance totale renaitra lorsque les auteurs seront identifiés et traduits devant la justice. Faisant confiance à la justice et à la communauté internationale.

 

En conséquence, nous prenons acte de la détermination affichée des plus hautes autorités françaises pour appliquer des peines exemplaires si les faits sont avérés et invitons les autorités tchadiennes et équato-guinéennes à en faire autant.


4.  Certains compatriotes de la diaspora de France ont initié une manifestation pour dénoncer cette pratique.  Y aviez-vous pris part ? Quelle était votre motivation ?

 

Le collectif Fini Ndara/Fini Kodé  rend hommage à ces compatriotes de la diaspora qui ont pris leur  courage pour organiser des manifestations à plusieurs reprises afin d’attirer d’une manière générale l’attention sur la situation qui prévaut dans notre pays  et notamment ces derniers jours pour dénoncer les viols qui sont commis sur les enfants. Rappelons que notre collectif, un des précurseurs dans ce domaine a déjà organisé par le passé, seul ou en collaboration avec d’autres associations de la diaspora des manifestations du genre. Nous avons  toujours répondu présent lorsque des manifestations citoyennes sont organisées par la diaspora de France à condition que celles-ci se fassent en respectant les lois de la République du pays dans lequel nous résidons. Nous voulons juste à travers ces manifestations servir de relais afin qu’il y ait un meilleur écho en dehors du territoire centrafricain et faire connaitre au plus grand nombre les revendications.

 

5.    Fini Kodé /Fini Ndara  a t-il des actions à mener afin que justice soit faite ?

 

Le collectif se réunira très prochainement pour  définir et arrêter  les actions à mener. Le collectif n’entend pas se substituer à la justice dans la mesure où la justice est saisie de cette affaire et que les différentes autorités ont manifesté leur volonté de retrouver les coupables pour les traduire en justice. C’est une première dans notre pays, aussi, nous resterons vigilant jusqu’au bout. Au-delà de ces faits, c’est toute la problématique de la prise en main de la sécurité intérieure et extérieure de notre pays, donc du rétablissement des Forces armées centrafricaines (FACA) qui se pose. 

 

Réalisée à BANGUI,

Le 14 Mai 2015

Lu pour vous : Campagne après les viols en Centrafrique
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Centrafrique-Presse.com
14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 14:32

 

 

 

APA Bangui (Centrafrique) 2015-05-14 12:22:58 Les difficultés des représentations diplomatiques centrafricaines à l’étranger étaient au menu d’un entretien, mercredi à Bangui, entre la présidente de la Transition en Centrafrique, Mme Catherine Samba Panza, les ambassadeurs et consuls centrafricains venus participer au forum national de réconciliation qui s’est achevé lundi dernier.

 

La plupart des diplomates centrafricains vivent dans des conditions misérables dans les pays d'accueil où ils cumulent plusieurs mois de loyers impayés. Certaines représentations diplomatiques n'ont pas de connexion internet. Faute de moyens financiers, les diplomates nouvellement accrédités rejoignent leurs nouveaux postes d'affectation avec un retard considérable.


Les valises diplomatiques circulent difficilement. Le courrier d'une représentation diplomatique en Afrique centrale transite d'abord par l'Europe avant d'arriver à  sa destination finale avec plusieurs semaines de retard.


Avant le forum, le ministre centrafricain des Affaires étrangères, M. Toussaint Kongo Doudou, avait révélé que certains anciens ambassadeurs avaient vendu à  leur profit les propriétés abritant les représentations diplomatiques ou détourné l'argent destiné à  l'achat de ces propriétés.


Autant de problèmes qui rendent difficile le travail des diplomates centrafricains à  l'étranger.


Le forum national de réconciliation a fait un certain nombre de recommandations pour dynamiser la diplomatie centrafricaine qui a besoin de diplomates aguerris, capables de trouver des partenaires pour accompagner la transition.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=823926#sthash.nDwAbfiq.dpuf

Diplomatie centrafricaine: La présidente de transition informée de ses difficultés
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Centrafrique-Presse.com
14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 13:51

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org   jeudi 14 mai 2015 12:25

 

Le grand rendez-vous inter-centrafricain, qui a accouché de plusieurs recommandations, est jugé satisfaisant de manière générale. Le constat est fait par le général Mohamed Moussa Dhaffane, président de la Séléka rénovée, l'un des signataires de l'accord de principe du Désarmement-démobilisation-réintégration et rapatriement (DDRR). L'officier Séléka a estimé que le dialogue a été une réussite. Ainsi, sur le point de la réparation des victimes, il pense que ceci est un processus progressif .


« Le Forum a pris en compte la reconnaissance des fêtes musulmanes, c'est déjà la justice. Les Musulmans se sentiront vraiment centrafricains à partir de ce moment là. Et là, c'est une réparation faite à une injustice qu'on a connue dans le pays. On ne peut pas réparer les préjudices du jour au lendemain ; c'est petit à petit qu'on va y arriver. Dans cet accord, il y a la prise en compte des minorités du pays dans les forces de défense et de sécurité, c'est aussi une réparation », a-t-il spécifié.


Le Forum de Bangui est également jugé satisfaisant par la délégation de la Nana Gribizi dans le centre du pays. Pour les délégués de cette préfecture en proie à de graves violences communautaires, le Forum a été un parfait succès, couronné par la réconciliation des ex-combattants, Antibalaka et ex-Séléka. Ces délégués ont pensé que les recommandations portant sur le principe de DDRR est une avancé significative pour le retour de la paix sur  l'ensemble du territoire centrafricain.

« A notre arrivée, nous avons découvert une nouvelle vie. La première chose, les Antibalaka et les Séléka se sont réconciliés et ont décidé de déposer leurs armes. Deuxième chose pendant le Forum, tous les participants ont décidé d’œuvrer pour le vivre ensemble. Je suis satisfait. Ce que nous attendons, c'est l'évolution de la Centrafrique », s'est réjoui Edmond Koudoumir, représentant de la sous-préfecture de Mbrés au Forum.


Le comité de suivi de la crise centrafricaine s'est également félicité de la réussite de la grande rencontre de Bangui, très importante dans le rétablissement de la paix et de la cohésion sociale en République Centrafricaine. Dans un communiqué de presse publié le 12 mai, le comité a encouragé les groupes armés qui ont renoncé à la lutte armée en signant l'accord sur le désarment, la démobilisation, la réinsertion et le rapatriement (DDRR). Il appelle par ailleurs les autorités de la transition à s'atteler immédiatement à la mise en œuvre de leurs engagements en vue de la stabilisation du pays.


Pour la société civile, la mise en place d'un comité de suivi des recommandations du Forum national est un atout majeur dans le processus de la stricte application desdites recommandations sur le terrain. Sur la question, la société civile se dit inquiète. Joseph Bindoumi, président de Ligue centrafricaine des droits de l'homme (LCDH), représentant de la société civile aux pourparlers inter-centrafricains, a souligné que les membres du comité de suivi doivent être des personnes conscientes et n'ayant pas le goût de l'intérêt égoïste. M. Bindoumi exige de la chef de l’État de transition, Catherine Samba Panza, la rigueur et la minutie dans le choix des membres dudit comité.


« Ceux que nous voulons comme membres du comité de suivi, ce sont des gens qui ont compris les résolutions du Forum, qui savent ce qu'il faut faire pour que nous sortions de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Que ce soit des gens capables de rentrer dans un service déterminé, demander l'application de telle ou telle résolution, de savoir où nous en sommes arrivés », a souhaité Joseph Bindoumi.


La coordination des organisations musulmanes de Centrafrique (COMUC), pour sa part, estime que les membres du comité de suivi doivent avoir une réelle volonté de contribuer au développement du pays. Ce qu'explique le coordonnateur de la COMUC, Ali Ousman, « Il ne faut pas que les gens mettent les frais financiers en avant dans ce comité. Il faut que les gens aillent au comité de suivi avec une réelle volonté d'aller de l'avant, de faire en sorte que les acquis de ce Forum facilitent le développement du pays ».


La mise en place du comité de suivi des recommandations du Forum national de Bangui a été ordonnée par la présidente de la transition Catherine Samba-Panza lors de la clôture des travaux.

Forum de Bangui : satisfaction pour certains, inquiétude pour d'autres
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Centrafrique-Presse.com
14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 13:35

 

 

Revue de Presse des Hebdos

 

http://www.atlantico.fr  14 Mai 2015

 

Cette semaine, dans nos hebdos, on a mal à notre armée, mal à notre école, mal à notre politique, mal à notre Histoire, mal à notre identité, mal à nos immigrés... Mais à part ça madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien ! De fait, le ton a changé depuis peu. On râle, on réagit, mais on est moins dans la complainte.

 

Horreur et déshonneur de soldats français en Centrafrique : des faveurs sexuelles d’enfants contre des biscuits

 

Eloi, 8 ans, raconte qu’un soldat lui a dit : « suce d’abord mon bangala ». Et il l’a fait. Face aux accusations de viols d’enfants en Centrafrique, cette semaine « L’Obs » fait son enquête. Une enquête journalistique en parallèle de l’enquête militaire « menée dans le plus grand secret ». « L’honneur sali de l’armée française » titre le journal. Et c’est vrai que c’est le genre d’affaire qu’on a honte à voir sortir : « De décembre 2013 à mai 2014, des soldats français venus s’interposer dans la guerre civile - qui a déchiré la Centrafrique - auraient troqué des faveurs sexuelles auprès d’enfants affamés contre des rations alimentaires ». En tout, il y aurait « 14 militaires français à ce jour dénombrés comme possibles suspects.

 

Les identités de trois d’entre eux sont connus ».

 

On comprend en lisant ce reportage et ses descriptions très précises que l’affaire est grave. Des adultes étaient au courant de ces crimes, mais le secret a été gardé par peur : « Comment aurions-nous pu intervenir contre des militaires ? Ils ont des armes. Nous, on n’est que des pauvres déplacés. On avait personne pour nous écouter ».

 

Pour recadrer le contexte, « quand la France lance Sangaris, en décembre 2013, une mécanique génocidaire est en marche en Centrafrique. Il n’y a plus d’Etat ». L’objectif est alors de restaurer la sécurité et de mettre un terme aux affrontements interethniques. 18 mois plus tard, les résultats restent « fragiles » mais « la mission a permis de rétablir la paix ». Les habitants aujourd’hui se confient : « On n’a pas tout de suite compris ce qu’ils faisaient sur place. On se disait qu’ils aimaient bien les petits. Ils leur demandaient de leur apprendre quelques mots de sango, leurs donnaient des bonbons, des biscuits, de l’eau, les faisaient rentrer dans la cabane… » Et puis des enfants ont commencé à parler des viols… Le 7 mai dernier, une information judiciaire a donc été ouverte par le parquet de Paris.

Lu pour vous : Faveurs sexuelles d’enfants contre biscuits : Horreur et déshonneur de 12 soldats français en Centrafrique
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Centrafrique-Presse.com
14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 02:10

 

 

 

Bangui, 13-05-2015  Centrafrique (Corbeau News)

 

 Alors que le forum de Bangui était dans le vif de ses débats, l’épineuse question des financeurs de l’ex rébellion Séléka a été mise sur la table. Martin Ziguélé, président du parti Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) et candidat élu et investi de son parti à la prochaine présidentielle et Me Nicolas Tiangaye président du parti Convention républicaine pour le progrès social (CRPS) ont été nommément cités, alors qu’ils étaient dans la salle de la plénière. Martin Ziguélé a estimé que ‘’qui ne dit mot consent’’ et a livré quelques éléments de réponse à cette accusation qu’il qualifie de « grossiers mensonges ».

 

L’hécatombe provoqué par l’ex-rébellion Séléka a eu des répercussions très graves sur la population centrafricaine que lorsque le chapeau de ses bavures devraient être porté par quelqu’un, c’est enterrer carrément cette personne, non seulement politiquement, mais aussi socialement, pour ne pas dire physiquement. C’est pourquoi, Martin Ziguélé n’entend pas laisser les accusations portées contre lui comme étant l’un des financeurs de la Séléka, sans éclairage.

 

Pour la presse, certainement le président du MLPC s’est déjà expliqué sur la question. « La République centrafricaine, notre pays est un État de droit où la présomption d’innocence est un principe cardinal du droit constitutionnel. On ne peut accuser une personne et demander à cette même personne de prouver son innocence ; il est question d’en apporter la preuve. Je voudrais dire ici que depuis mars 2003 où nous étions réfugiés en France jusqu’au moment où je vous parle, je ne me suis jamais assis avec un individu, soit-il centrafricain, africain ou étranger, pour nous entendre afin de venir déstabiliser notre pays. Je ne l’ai jamais fait, ni ici ni ailleurs. » a juré Martin Ziguélé à cette occasion de la rencontre avec la presse qui met quiconque au défi d’apporter la preuve du financement de la Seleka dont on parle.


Faut-il rappeler que dès la chute du régime du MLPC par le coup d’État de Bozizé en 2003, Martin Ziguélé a répondu devant la justice de son pays à une quinzaine de chefs d’accusation autour de la même question. Le doyen des juges d’instruction a déclaré le dossier sans suite et encore rejugé en Cour d’appel qui a confirmé la décision. Encore en 2007, il a été convoqué et entendu par le doyen des juges d’instruction sur cette même question d’un certain financement des groupes armés dans le nord-est ; mais toujours sans suite, faute d’absence de preuve.
En somme, il s’agit une fois de plus, pour le président du MLPC de chercher à rétablir la vérité sur ce qu’il appelle les rumeurs de financement de l’ex-rébellion de la Séléka.


Jusque-là le Président du MLPC se dit serein et s’active sérieusement dans les préparatifs du grand combat qui l’attend, à savoir la prochaine présidentielle qui s’annonce.

 

Bangui, Fred KROCK Pour CNC

Lu pour vous : Les quatre vérités de Martin Ziguélé au sujet du prétendu ‘’financement de la Séléka’’
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Centrafrique-Presse.com
14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 02:00

 

 

 

http://www.rtl.fr   par Cécile De Sèze , Avec AFP publié le 14/05/2015 à 01:23

 

Des groupes de militants des droits de l'homme réclament une enquête sur les violences sexuelles et la levée de l'immunité des Casques bleus après les soupçons de viols sur des enfants en Centrafrique par des militaires français.

 

La levée de l'immunité octroyée au personnel de l'ONU, c'est entre autre ce que réclament plusieurs militants des droits de l'homme. Après les soupçons de viols sur des enfants en Centrafrique par des militaires français, de nombreuses personnes, dont la veuve de Nelson Mandela, Graça Machel, s'associent pour exiger la lumière sur le comportements des soldats de l'ONU en mission à l'étranger. 

 

Ils demandent notamment une enquête sur les violences sexuelles commises par des Casques bleus mais aussi des changements dans la manière dont l'ONU traite les accusations d'abus sexuels. La situation n'est pas rassurante. Surtout lorsque Graça Machel, qui a dirigé une étude de l'ONU il y 19 ans sur les violences sexuelles contre les enfants dans les conflits, estime que "les choses n'ont pas changé, elles ont empiré". 

 

Une réponse de l'ONU estimée "insuffisante" par les ONG

 

L'ONU a refusé de lever l'immunité de la principale enquêtrice qui a rédigé un rapport sur les accusations contre les soldats français, malgré la demande de Paris de pouvoir l'interroger directement. L'enquêtrice a finalement répondu  à un questionnaire écrit. Fin juillet 2014, les autorités françaises ont ouvert une enquête alors que les viols d'enfants dénoncés par le rapport remontent à la période décembre 2013-juin 2014. Selon une source judiciaire française, 14 soldats français sont mis en cause
  
Dans une lettre ouverte au secrétaire général Ban Ki-moon, publiée cette semaine, Save the children et 20 autres ONG ont estimé que la réponse de l'ONU au rapport avait été "très insatisfaisante". Le général Dallaire, qui fait partie du groupe de militants, dénonce une "culture du silence" dans les missions de l'ONU et recommande de donner un plus grand rôle aux commandants des forces de l'ONU pour traiter directement de telles affaires. "Souvent, au lieu d'une enquête on voit arriver un avion et un groupe de gens sont renvoyés dans leur pays", a-t-il expliqué. 

 

Les Casques bleus dépendent juridiquement de leur pays d'origine

 

"Nous voulons absolument que justice soit faite, affirme Tony Banbury, un des responsables des opérations de maintien de la paix de l'ONU. Mais les outils dont nous disposons sont très limités, nous ne pouvons pas mettre quelqu'un en prison ni le traîner devant un juge, nous dépendons des pays qui fournissent les troupes (aux missions) ou des autorités nationales", explique-t-il. 

Un rapport interne publié le mois dernier indique que les accusations de violences sexuelles portées contre le personnel civil ou militaire de l'ONU sont en baisse, passant d'un maximum de 127 en 2007 à 51 l'an dernier. Mais pour Aids Free World, il faut tenir compte du fait qu'une accusation peut concerner cinq personnes ou plus. 

 

 

Viols en Centrafrique: Un enfant témoigne

 

Par nouvelobs.com - 13/05/2015

 

Viol contre nourriture: c'est le sinistre marchandage dont a été victime Eloi, 8 ans, face à des soldats français en Centrafrique. Il raconte.

 

Il dit avoir 8 ans, mais semble, comme souvent les enfants ici, en avoir bien deux de moins. On le rencontre en dehors du camp de M’Poko, à l’abri des regards. C’est un bout de chou au crâne rasé, timide, avec des grands yeux sérieux bordés de longs cils. Il porte des sandales en plastique cassées et un vieux short en coton sale et déchiré. Il n’est jamais allé à l’école. Ses jambes et ses bras sont fins comme des allumettes. Il sourit peu, se tortille sur sa chaise, visiblement stressé.

Troublant: son récit correspond presque mot pour mot à l’un des témoignages cités dans le rapport confidentiel de l’ONU. Les noms, les prénoms qu’il évoque, jamais cités dans aucun article, sont les mêmes...

 

Oui, il l’a fait. "Une fois seulement", précise-t-il. Il connaissait bien ce soldat "grand, jeune, un peu gros" qui portait un casque et était posté au checkpoint Alpha 1. Il était gentil et l’appelait toujours "viens petit, viens", en sango, pour lui donner des rations de biscuits. Un soir le soldat lui a dit: "Suce d’abord mon bangala". Et il l’a fait. Il avait faim. C’était au début de l’installation du camp, croit-il se souvenir.


Il dit qu’il y avait trois autres soldats devant eux, qui savaient ce qui se passait mais n’ont rien dit, rien fait. Des copains du camp ont ensuite raconté ce qui lui était arrivé à sa mère, qui l’a sérieusement corrigé. Paniqué, il s’est enfui du camp pour tenter de retrouver son père dans un faubourg de Bangui, où "des Blancs l’ont retrouvé et ramené" à sa mère, avant de le questionner. Il dit aussi que sa maman a regretté de l’avoir battu, qu’il veut rester avec elle, au camp, avec ses six frères et sœurs.

 

 

Viols en Centrafrique : l'honneur sali de l'armée française

 

 13-05-2015 à 13h01

 

De décembre 2013 à mai 2014, des soldats français en Centrafrique auraient troqué des faveurs sexuelles auprès d’enfants affamés contre des rations alimentaires. Nous avons retrouvé les protagonistes de cette affaire.

 

Papa François pointe du doigt un monticule de terre, de l’autre côté de la route qui sépare le camp de réfugiés de l’aéroport : "C’est là qu’ils faisaient leurs bêtises." A moins de 20 mètres du petit stand où il vend cigarettes et boîtes de Bouillon Kub se dressait à l’époque Alpha 2, la guérite des soldats français qui sécurisaient l’aéroport. Un empilement de sacs de sable recouverts d’une toile de camouflage où les militaires, invisibles aux regards, prenaient leur tour de garde, deux par deux, et quelquefois par trois.

 

Cent mètres plus loin, Alpha 1. Entre les deux, un terrain vague que les enfants appellent "le jardin ". François voyait souvent les gamins se faufiler entre les rouleaux de barbelés qui ceinturaient le camp pour aller y jouer et se presser autour des militaires afin de quémander un peu de nourriture. Mais il n’a pas tout de suite compris ce qui se passait.

On se disait qu’ils aimaient bien les petits. Ils leur demandaient de leur apprendre quelques mots de sango, leur donnaient des bonbons, des biscuits, de l’eau, les faisaient rentrer dans la cabane…"

 

Et puis des enfants ont commencé à parler des viols. Certains se sont fait battre comme plâtre par leurs parents, avec interdiction d’y retourner, mais d’autres ont pris le relais, le plus souvent des garçons, plus rarement des filles. "On avait faim, les enfants avaient faim. On était là, comme des animaux. La situation était terrible", soupire François.

Soupçons de viols en Centrafrique : les ONG veulent une enquête sur les Casques bleus
Soupçons de viols en Centrafrique : les ONG veulent une enquête sur les Casques bleus
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Centrafrique-Presse.com
14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 00:06

 

 

 

Bangui, 13 mai 2015 (RJDH)—Le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), une faction de l’ex-Séléka, signataire de l’Accord sur les principes du DDRR entre le gouvernement de transition et dix groupes armés, dénonce la signature de ce document. Une prise de position exprimée par Nourreldine Adam, 1er Vice-président de ce mouvement combattant.

 

 Cette protestation se traduit par  la décision de suspension de Abel Balenguélé, qui a signé le document au nom de ce groupe armé. Le FPRC le suspend pour avoir signé l’Accord sans concertation au préalable avec la base.

 

Selon la décision de suspension prise le 10 mai 2015 depuis Nairobi et signée de son 1er Vice-président, Nourreldine Adam, le FPRC note que le document signé en son nom n’engage que la responsabilité de son auteur.

 

Le consensus n’a pas prévalu entre Abel Balenguélé, Coordonnateur adjoint du bureau politique et le mouvement FPRC. « Le document relatif au DDRR signé par Monsieur Abel Balenguélé sans concertation au préalable avec la base, n’engage que son auteur», découvre-t-on à l’Art 2 de ladite décision.

 

La rédaction du RJDH n’a pu joindre Abel Balenguele pour sa version des faits.

 

Le dimanche 10 mai 2015, dix groupes armés et le gouvernement de transition ont signé, en marge du Forum de Bangui, l’Accord sur les principes du DDRR, dans lequel ils renoncent à la lutte armée et se disposent aux différentes phases des opérations du processus de désarmement. C’est donc ce même jour que le FPRC s’est retiré du processus en suspendant le Coordonnateur adjoint du Bureau Politique./ 

 

Naim-Kaélin ZAMANE

Centrafrique/Bangui : Le FPRC de Nourreldine Adam dénonce l’Accord sur le DDRR
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14 mai 2015 4 14 /05 /mai /2015 00:04

 

 

 

Bangui, 13 Mai 2015 (RJDH) ---- Deux motos, des appareils téléphoniques, un congélateur, un poste téléviseur, sont des biens emportés dans la nuit du mardi à mercredi 13 mai chez un particulier par des voleurs à main armée, au quartier Galabadja 4, dans le 8ème arrondissement de Bangui. D’autres cas ont été signalés dans le secteur et la population lance un cri d’alarme aux forces de sécurité.

 

La scène s'est produite  aux environs de 22 heures. Les présumés voleurs ne sont pas encore identifiés.

 

Selon les faits relatés par un membre de la famille victime d’un des trois cas de braquage, la bande est constituée de sept personnes armées. « Lorsqu’ils ont fait irruption dans la maison, automatiquement,  ils ont fait des tirs en  l’air, pour intimider la famille. Ils nous ont demandé de coucher par terre » a-t-il expliqué.

 

« Ces hommes armés nous ont exigé de leur donner  de l’argent avant d’emporter les deux motos, des appareils téléphoniques, un congélateur, un poste téléviseur et bien d'autres objets de valeur", a énuméré un autre membre de la famille.

 

La scène a duré presque  50 minutes. Dans la même soirée, deux autres cas de braquages ont été signalés dans le même secteur.

 

Les habitants du quartier Galabadja dans le 8ème arrondissement demandent le désarmement des personnes qui détiennent encore des armes dans la ville et plus de patrouilles militaires la nuit./

 

Flora Sandrine Mbagna

Centrafrique/Bangui : Trois cas de braquages enregistrés au quartier Galabadja dans la nuit du mardi
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 23:53

 

 

 

Par Panapress - 13/05/2015

 

La présidente de la transition de Centrafrique, Mme Catherine Samba-Panza, participera, mardi 26 mai à Bruxelles, à la Conférence internationale sur la Centrafrique, organisée à l'initiative de l'Union européenne, a-t-on appris de source officielle.

Selon un communiqué de la Commission européenne, cette rencontre d'un jour doit permettre de faire le point sur la situation en Centrafrique et de récolter les fonds pour venir en aide à ce pays au plan humanitaire et du développement.

Selon l'ordre du jour transmis à la presse, les débats porteront notamment sur le Fonds Bekou, un fonds fiduciaire crée en 2014 par la France, l'Allemagne et les Pays-Bas pour faire face aux besoins du développement de la Centrafrique.

La Conférence sera co-présidée par Mme Federica Mogherini, Haute représentante de l'UE pour la Politique extérieure et de Sécurité commune (PESC).

Cette Conférence sera organisée alors que l'actualité se trouve focalisée sur l'affaire des viols de jeunes filles centrafricaines par des soldats français de l'opération militaire "Sangaris" de pacification de la Centrafrique.


Le Forum national de Bangui auquel ont participé 600 délégués, pendant 8 jours, s'est achevé, lundi dans la capitale centrafricaine, marqué notamment par une manifestation réclamant la démission de la Présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.

Les délégués au Forum auquel ont participé les ex-Séléka (milices ayant causé la chute du président François Bozizé) et les anti-Balaka (groupe armé opposé aux Séléka), ont convenu d'organiser les élections législatives et présidentielle avant la fin de cette année.

Conférence internationale sur la Centrafrique mardi 26 mai à Bruxelles
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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 23:52

 

 

 

Par gabonactu.com - 13/05/2015

 

Le Secrétaire général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), l’ambassadeur Ahmad Allami a sollicité mardi à Libreville le soutien de la Banque mondiale pour le succès de l’opération Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex rebelles pour une paix durable en Centrafrique, indique un communiqué de la CEEAC.


Le patron de la CEEAC a formulé cette demande à l’occasion d’une audience qu’il a accordée dans ses bureaux au nouveau représentant de la Banque mondiale au Gabon, Sylvie Dossou.


«Le Secrétaire général de la CEEAC a sollicité une forte implication de la Banque Mondiale dans la phase du Désarmement, Démobilisation et réinsertion (DDR) des anciens combattants, afin de permettre à la RCA de retrouver le chemin de la cohésion sociale», précise le communiqué.

 

«La situation de crise sociopolitique en République Centrafricaine et notamment les quelques embellies constatées ces derniers temps avec la tenue du Forum de réconciliation nationale, la poursuite de la transition, le viol des enfants centrafricains dont certains soldats français se seraient rendus coupables, l’organisation prochaine des élections et le retour à l’ordre constitutionnel bref, autant des questions qui ont été soulevées lors de l’échange», ajoute le texte.


Le Secrétaire général de la CEEAC a «ensuite informé son hôte de la tenue le 25 mai 2015 à N’djamena de la session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, de l’organisation en juin prochain à Bruxelles de la Table ronde des bailleurs de fonds sur la Gestion Intégrée des Ressources en Eau et de la Conférence à N’djamena du 18 au 19 mai 2015 sur le commerce du bétail».


Sylvie Dossou a intégré le Groupe de la Banque mondiale en 2011, en qualité de Représentante résidente pour la République du Congo. Diplômée de Sciences Po Paris en économie et finances, Mme DOSSOU est aussi titulaire d’une maîtrise en droit des affaires de l’université Paris I Sorbonne et d’une maîtrise de la Fletcher School of Law and Diplomacy à Boston.

Centrafrique: La CEEAC sollicite le soutien de la Banque mondiale pour le succès du DDR
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