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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 22:12
Tchad: après deux semaines de débrayage, la grève se durcit chez les magistrats

 

 

https://www.rfi.fr/ Publié le : 26/09/2022 - 10:07

Les magistrats tchadiens entament à partir de ce lundi une grève sèche et illimitée en protestation contre l’indifférence du gouvernement face à leurs revendications, après déjà deux semaines de grève.

Les deux syndicats de la magistrature qui ont obtenu un accord de principe du président de transition pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail constatent que rien ne bouge au niveau administratif, malgré deux semaines de grève. Ils décident du coup de passer à la vitesse supérieure, c'est-à-dire, une grève sans service minimum.

« Après deux semaines de cessation de travail, nous sommes restés disposés à tout éventuel appel de la part du gouvernement, parce qu’il est inadmissible que les portes des tribunaux et cours soient fermées pour des raisons aussi simples que çaexplique Bruno Taoka, président du Syndicat autonome des magistrats du Tchad (Syamat), au micro de notre correspondant à Ndjamena, Madjiasra Nako. Il s’agit des traitements des magistrats qui pourtant n’avaient pas posé de problèmes, lorsque nous avons rencontré le chef de l’État, qui était très clair, il nous a rassurés qu’avec nos maigres moyens, il fera tout pour nous mettre dans de bonnes conditions de travail. »

« Au cours de cet échange, nous nous sommes posés des questions : est-ce du dilatoire ? Est-ce une simple lenteur ou bien est-ce du refus ? À ces interrogations, nous n’avons pas trouvé de réponse, continue Bruno Taoka.  Et nous avons décidé cette fois-ci d’observer un arrêt illimité de travail, et ce, dans toutes les juridictions du pays ».

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Centrafrique-Presse.com
26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:56
Centrafrique : un commandant de la Séléka plaide non coupable devant la CPI

 

Lu pour vous

https://www.dw.com/   26.09.2022

Mahamat Said Abdel Kani est poursuivi pour sept chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis entre avril et août 2013 à Bangui.

C’est pour des crimes qu’il aurait commis en sa qualité du directeur de l’Office central de répression du banditisme (OCRB) que  Mahamat Said Abdel Kani est jugé à partir de ce lundi (26.09) face aux juges de la Cour pénale internationale.

La CPI le poursuit pour sept chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis entre avril et août 2013 à Bangui contre des détenus accusés de soutenir l'ancien président François Bozizé. Fin 2021, la CPI a partiellement confirmé  les charges portées contre Mahamat Said Abdel Kani, notamment les chefs de torture, de persécution, de traitement cruel et d'atteinte à la dignité des personnes.

Le procès de  Mahamat Saïd Abdel Kani  était attendu depuis longtemps déjà par les victimes et les organisations des droits de l’Homme. 

Selon Ousmane Diarra, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale auprès d’Amnesty International, la République Centrafricaine "connaît des cycles de violence depuis plusieurs années. De nombreux abus et violations des droits de l’Homme ont également été commis."

Il ajoute  que  "l’ouverture de ce procès est un signal positif dans le cadre de la lutte contre l’impunité qui est un sujet très présent dans la société centrafricaine. Les victimes, elles, sont là et elles sont en train d’attendre et d'obtenir justice depuis très longtemps." C'est pourquoi, rappelle Ousmane Diarra, "ce procès est donc positif pour les associations des victimes qui luttent pour obtenir l’organisation de procès pour que ces présumés auteurs puissent faire face à la justice. A côté de la CPI, il faut noter le travail qui est fait par la Cour Pénale Spéciale et également les tribunaux centrafricains qui doivent continuer de bénéficier d’un soutien politique interne fort pour qu’ils puissent remplir leur mission en toute indépendance et en toute impartialité."

Un haut cadre de la Seleka

En 2013, Mahamat Said Abdel Kani, membre présumé de haut rang de la coalition Séléka, travaillait sous la responsabilité directe de Nouredine Adam, à l’époque ministre de la Sécurité publique, lui aussi recherché par la CPI pour avoir enlevé, torturé et tué plusieurs personnes dans les bâtiments du Cedad – le Comité extraordinaire pour la défense des acquis démocratiques – transformés de fait en centre de détention illégal. Mais contre Mahamat Said Abdel Kani,  la CPI a décidé de retenir uniquement les crimes commis à l'Office Centrafricain de Répression du Banditisme (OCRB).

Clarification

Me Bruno Hyacynthe Gbiegba, coordinateur adjoint de la coalition qui soutient les actions de la CPI, souhaite que la responsabilité de commandement soit bien clarifiée et que le procès ne s’éternise pas, comme ce fut le cas pour le dirigeant congolais Jean-Pierre Bemba.  

"Ce monsieur est accusé d'avoir commis des crimes les plus graves qui heurtent la conscience. Au-delà de ce principe qui s’inscrit dans la lutte contre l’impunité des chefs hiérarchiques, nous souhaitons que le procès se déroule dans de très bonnes conditions. Que le droit des victimes soit reconnu, que le droit de l’accusé soit reconnu. Nous souhaitons aussi que l’affaire ne soit pas traînée en longueur comme ce fut le cas de Jean-Pierre Bemba. Qua la Cour établisse une jurisprudence claire concernant le rôle des supérieurs hiérarchiques parce que pour certains crimes ce n’est pas M Saïd qui les a commis mais plutôt des gens qui sont sous lui qui ont commis ces fautes."

Plusieurs chefs de guerre courent encore et toujours en République centrafricaine et la CPI n’a pas encore bouclé son information judiciaire dans le pays.  

Pour rappel, le coup d'État de 2013 en Centrafrique avait renversé le président François Bozizé et plongé le pays dans la guerre civile. Les combats ont opposé une coalition de groupes armés qui ont renversé Bozizé, la Séléka majoritairement musulmane, et des milices le soutenant, majoritairement chrétiennes anti-Balaka. Selon la CPI, les violences auraient fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

 

Procès à la CPI d’un rebelle de Centrafrique : l’accusé plaide non coupable

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h12, mis à jour à 15h30 

Mahamat Saïd Abdel Kani fait face à sept chefs d’accusation, dont des faits de torture commis en 2013 à Bangui contre des détenus favorables à l’ancien président François Bozizé.

Accusé devant la Cour pénale internationale (CPI) de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’ex-commandant rebelle présumé de Centrafrique Mahamat Saïd Abdel Kani a plaidé non coupable lundi 26 septembre lors de l’ouverture de son procès à La Haye.

« J’ai tout écouté, mais je plaide non coupable », a affirmé à la cour Saïd Abdel Kani, 52 ans, vêtu d’un costume trois-pièces gris foncé, chemise bleu ciel, après une lecture préliminaire de l’acte d’accusation. « Je plaide non coupable sur toutes les situations, sur toutes les accusations », a ajouté l’ancien commandant présumé de la coalition rebelle à dominante musulmane Séléka devant le tribunal présidé par la juge Miatta Maria Samba.

Accusé notamment d’avoir torturé des personnes détenues lors de troubles civils en 2013 en République centrafricaine, Saïd Abdel Kani fait face à sept chefs d’accusation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis entre avril et août 2013 à Bangui contre des détenus soupçonnés de soutenir l’ancien président François Bozizé.

« M. Saïd a indiqué qu’il plaidait non coupable de tous les chefs d’accusation, c’est son droit », a noté le procureur général de la CPI Karim Khan. « Mais la beauté de la loi, c’est qu’elle ne laisse aucun moyen de se dissimuler, les accusations dont il est question sont véritablement assez affreuses », a-t-il ajouté. Mahamat Saïd Abdel Kani avait été remis en janvier 2021 par les autorités de Bangui à la CPI sur la base d’un mandat d’arrêt délivré en 2019.

Une méthode de torture dite « arbatachar »

La cour, basée à La Haye, a partiellement confirmé fin 2021 les charges portées contre Saïd Abdel Kani, notamment les chefs de torture, de persécution, de traitement cruel et d’atteinte à la dignité des personnes.

La République centrafricaine, l’un des pays les plus pauvres du monde, a été plongée en 2013 dans une guerre civile sanglante après un coup d’Etat qui a renversé le président François Bozizé. Les combats ont opposé la coalition de groupes armés qui a renversé M. Bozizé, la Séléka, majoritairement musulmane, à des milices majoritairement chrétiennes et animistes soutenant le président, les anti-Balaka. Les violences auraient fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, selon la CPI.

Selon le parquet de la CPI, Saïd Abdel Kani était un haut commandant de la Séléka responsable d’un poste de police où des partisans présumés de M. Bozizé ont été battus et torturés après leur arrestation.

Parfois appelé « colonel »« chef » ou « directeur », il supervisait les opérations quotidiennes de ce centre qui appartenait à une unité de police appelée Office central de répression du banditisme (OCRB), selon des documents de la cour. Il est accusé d’avoir ordonné à ses subordonnés de maltraiter les détenus accusés de soutenir M. Bozizé ou les anti-Balaka, notamment en les soumettant à la méthode de torture dite « arbatachar » pour leur extorquer des aveux.

Dans une petite cellule souterraine

Cette technique, dont le procureur a montré des photos, consistait à lier de façon très serrée les mains, les coudes et les jambes du détenu derrière son dos, les jambes touchant les coudes. Certains détenus en auraient conservé « les bras et les jambes paralysés, décolorés ou putréfiés », selon les documents présentés à la cour.

Des prisonniers auraient été jetés dans une petite cellule souterraine, accessible uniquement par un trou dans le sol du bureau de Saïd Abdel Kani au siège de l’OCRB dans la capitale, ont affirmé les procureurs de la CPI. Les détenus étaient « traités, non comme des êtres humains, ni même comme des animaux, mais encore un cran en dessous. Une humanité éviscérée par les pratiques de l’accusé », a lancé le procureur Karim Khan.

Deux anciens chefs de guerre centrafricains, Patrice-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom, qui dirigeaient des milices anti-balaka, sont actuellement jugés par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Le pays de quelque cinq millions d’habitants – qui, selon l’ONU, est le deuxième pays le moins développé du monde – reste en proie à la violence et aux violations des droits de l’homme.

 

 

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Centrafrique-Presse.com
26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:47
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

Ouaka: des autorités locales, inquiètent de l’annonce du retrait des casques bleus mauritaniens de la Minusca de Ngakobo

https://www.radiondekeluka.org/ dimanche 25 septembre 2022 09:12

L’inquiétude monte à Goya dans la préfecture de la Ouaka. A l’origine, l’annonce, lundi dernier, du retrait du contingent mauritanien de la Minusca de cette localité, voisine de Ngakobo. La nouvelle a été mal perçue par des habitants et certaines autorités locales qui, en revanche, accusent la Minusca d’avoir fourni du matériel de guerre aux rebelles de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC). Une accusation balayée du revers de la main par la mission onusienne.

L’annonce du retrait des casques bleus mauritaniens de la Minusca de Ngakobo a choqué les autorités locales. Ces dernières, craignant un regain de violence après le départ des forces onusiennes, accusent la Minusca de soutenir les rebelles de l’UPC. 

Selon Aubin Regonendji, président de la délégation spéciale de la commune de Kochio Toulou, résidant à Ngakobo dans la Ouaka, le lundi 19 septembre 2022, un hélicoptère du contingent mauritanien de la Minusca a atterri à Ngakobo. L’équipage a tenu une réunion avec les autorités locales sur un éventuel départ du contingent mauritanien basé dans la localité. A en croire la même autorité locale, quelques temps après la réunion, l’aéronef s’est rendu au village Goya, à 45 kilomètres de Ngakobo, pour ravitailler en armes et munitions les combattants du mouvement rebelle UPC.

« C’est ce qu’ils font habituellement »

"Après avoir atterri à Goya, le contingent mauritanien les a ravitaillés en armements, en munitions voire en argent liquide. Les habitants, dès qu’ils ont constaté l’acte, ont aussitôt joint le député Marandji Sylvain. Absent de la localité, ce dernier a donné l’alerte à Bangui. C’est ce qu’ils font habituellement, ces soldats de la paix" a témoigné Aubin Regonendji, président de la délégation spéciale de Kochio Toulou.

Contactée par Radio Ndeke Luka, la mission onusienne balaie du revers de la main cette accusation portée par l’autorité locale.

« Parler du contingent mauritanien, il n’en est rien »

"Il n’y a aucune collaboration entre un quelconque contingent et un groupe armé. Parler du contingent mauritanien qui serait de mèche avec un groupe armé, il n’en est rien. Je ne suis pas aussi au courant d’une information autour d’un hélicoptère de la Minusca qui se serait rendu à Goya. Je tiens à rassurer que la Minusca est attachée à l’exécution de son mandat" a réfuté Abdoul Aziz Ouédraogo, porte-parole de la force de la mission onusienne.

Radio Ndeke Luka n’a pas encore recueilli la réaction du député Sylvain Marandji sur cette révélation. Par ailleurs, il est encore difficile d’avoir la confirmation ou non de cette nouvelle accusation contre la Mission des Nations-Unies en République centrafricaine faute de la disponibilité d’un réseau téléphonique à Goya. Le gouvernement, lui, ne s’est pas encore officiellement prononcé sur cette énième affaire.

 

 

Centrafrique : le pacte national pour la stabilité sociale et le relèvement économique, renouvelé

https://www.radiondekeluka.org/ dimanche 25 septembre 2022 09:23

Après des échanges entre le gouvernement, le patronat et les syndicats, le pacte national pour la stabilité sociale et le relèvement économique a été renouvelé à l’unanimité, ce mercredi 21 septembre 2022. Désormais, le dialogue est privilégié entre les différents acteurs. Et ce, pour la résolution des revendications des travailleurs.

Signé en 2019, le pacte national pour la stabilité sociale et le relèvement économique engage les secteurs public, parapublic et privé. Le document prévoit l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et privilégie le dialogue pour résoudre les questions économiques et sociales afin de mettre fin aux mouvements de grèves en République centrafricaine. Un engagement salué par les parties prenantes.

« Nous n’avions pas fait descendre les gens dans la rue » 

"Le pacte n’avait pas été mis en œuvre en tant que tel, du fait de la pandémie de Covid-19. Lorsque les syndicats disent qu’ils feront tout pour qu’il y ait la paix sociale permettant au gouvernement de faire remonter l’économie du pays, c’est un engagement. Raison pour laquelle, nous n’avions pas fait descendre les gens dans la rue ces dernières années" a affirmé Louis-Marie Kogrengbo, secrétaire général de l’Organisation démocratique syndicale des travailleurs de Centrafrique.

La balle, désormais dans le camp du gouvernement

Pour le gouvernement, il est important de reconduire ce document qui va expirer d’ici la fin de l’année.

"On vient de se mettre d’accord à l’unanimité que nous reconduisions le pacte national de stabilité sociale. Ainsi, sous réserve de l’agenda du Premier ministre qui est le président du comité, le gouvernement mettra en place les différentes entités afin que nous puissions signer cet accord très rapidement" a fait savoir Michelle Mouanga, ministre du Travail.

La concrétisation de la reconduction de ce pacte attend donc l’aval du Premier ministre, Félix Moloua. Début septembre 2022, les centrales syndicales avaient menacé d’entrer en grève. Elles exigeaient le respect des promesses du gouvernement quant à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. La reprise du dialogue entre les deux parties a été possible grâce à une médiation du bureau de l’Assemblée nationale. 

 

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Centrafrique-Presse.com
26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:41
RCA: l'opposition toujours vent debout contre le projet de nouvelle Constitution
RCA: l'opposition toujours vent debout contre le projet de nouvelle Constitution

 

Centrafrique: l'opposition toujours vent debout contre le projet de nouvelle Constitution

https://www.rfi.fr/ Publié le : 25/09/2022 - 04:40

Un meeting du Bloc républicain pour la défense de la Constitution a réuni, samedi 24 septembre, plusieurs milliers de personnes à Bangui, la capitale, selon les chiffres de l'organisation. Ils entendaient défendre la démocratie, malgré la décision de la Cour constitutionnelle invalidant le décret présidentiel de reformer la Constitution. Le rassemblement était autorisé mais a été émaillé de heurts qui ont fait plusieurs blessés, dont un journaliste.

Le mot d'ordre est resté le même. Malgré leur victoire judiciaire, avec l'invalidation du décret présidentiel visant à réformer la Constitution centrafricaine, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC) et l'opposition ont exhorté samedi les Centrafricains à rester mobilisés contre les velléités du pouvoir de changer la Constitution. Ephrem Masseo, membre de la plateforme des jeunes leaders de l'opposition, explique :

« Nous continuons toujours d'exhorter les citoyens centrafricains sur ce projet, car si nous voulons qu'il y a une véritable paix dans ce pays, il faut qu'il y ait l'alternance. »

Pour empêcher la tenue du meeting, des jeunes proches du pouvoir ont perturbé la réunion, comme l'explique Alexandre Ferdinand Nguendet, président du Rassemblement pour la République et membre du BRDC : « Ils ont utilisé des cailloux. Même les responsables des milices étaient sur le site. Malgré le fait qu'ils nous ont perturbé, tous les militants se sont déplacés, ça veut dire que les Centrafricains sont déterminés à mettre fin à ce système dictatorial. »

Un membre du gouvernement a démenti tout lien avec les perturbateurs. L'opposition, elle, maintient le cap. Elle engagera la semaine prochaine la Haute cour de justice pour juger le président Faustin-Archange Touadéra pour « haute trahison ». En Centrafrique, les pro-réforme appellent eux à une manifestation, vendredi 30 septembre, pour demander au président Touadéra d'organiser un référendum pour ou contre la nouvelle Constitution.

 

Centrafrique: une pétition lancée pour un référendum constitutionnel

https://www.rfi.fr/ Publié le : 26/09/2022 - 11:48

Une pétition pour un référendum constitutionnel en Centrafrique est lancée ce lundi 26 septembre. C'est une initiative du Front républicain, une organisation citoyenne. Vendredi, la Cour constitutionnelle centrafricaine a en effet annulé des décrets qui devaient mettre en place un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution.

Pour Rodolphe Héritier Doneng, président du Front républicain, le pays a pourtant un besoin urgent de dépoussiérer sa Constitution : « La Constitution de la République centrafricaine est déjà caduque du fait que cette Constitution ne prend pas en compte nos réalités économiques, sociales et environnementales. La Constitution crée des institutions budgétivores, qui consomment toutes les recettes de l’État et empêchent l’État d’investir dans les budgets sociaux tels que l’éducation, la formation des jeunes, la construction des infrastructures. »

« Nous avons jugé aussi que cette Constitution est discriminatoire, estime le président du Front républicain. Cette Constitution interdit aux jeunes de moins de 35 ans d’être candidat à la présidentielle. Moi, je suis le président d’un parti politique, le Front républicain. Aussi, j'ai des ambitions et pourquoi ne pas être candidat aux élections à venir. Aujourd’hui, la Constitution m’interdit, étant jeune adulte de moins de 35 ans, à être candidat aux élections présidentielles. D’autre part, nous avons dit que cette Constitution est rétroactive, du fait que cette Constitution continue de faire appel aux institutions de la transition. Donc, cette Constitution aujourd’hui n’a plus son sens. Il faut une nouvelle Constitution. »

Concernant la limitation des mandats, Rodolphe Héritier Doneng affirme que le processus de réflexion est encore en cours dans le parti : « Dès que nous serons en pleine campagne référendaire, nous allons réfléchir avec nos bases pour définir clairement ce que c’est, parce que jusqu’alors, on ne sait pas si le processus est bon. »

 

Lu pour vous 

 

HEURTS AUTOUR DU PROJET DE REVISION CONSTITUTIONNELLE EN CENTRAFRIQUE : La RCA danse sur un volcan

https://lepays.bf/  La Une du Pays du 26-09-2022
 

La Cour constitutionnelle centrafricaine a invalidé le décret présidentiel visant à réformer la Constitution en vue de permettre au président Faustin-Archange-Touadéra de briguer un troisième mandat. Mais en dépit de cette victoire, l’opposition reste vent debout contre les velléités du pouvoir de prolonger le bail du locataire du palais présidentiel de Bangui. En effet, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution a sonné la mobilisation, le 24 septembre dernier, qui a réuni des milliers de citoyens, à cet effet. Et l’on ne saurait lui donner tort. Car, malgré la décision de la Cour constitutionnelle, les partisans du président Touadéra ne démordent pas. Pire, ils s’en sont pris aux manifestants et en ont blessés certains. C’est dire si la République centrafricaine (RCA) danse sur un volcan. Et au lieu de faire valoir la force de l’argument, le pouvoir n’a trouvé mieux à faire que de privilégier l’argument de la force.  Attention au réveil des vieux démons ! Car, ces tensions autour d’une réforme constitutionnelle qui est loin de faire l’unanimité de ses compatriotes, n’augurent rien de bon pour la Centrafrique qui revient de loin.  Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président centrafricain file du mauvais coton.

 Touadera doit se le tenir pour dit, que ça n’arrive pas qu’aux autres

En effet, non seulement le pays traîne encore de nombreuses rancœurs politiques qui peinent encore à se cicatriser, mais tout porte aussi à croire que bien des Centrafricains sont encore loin d’avoir définitivement tourné la page de la réélection contestée de l’actuel locataire du palais présidentiel. C’est dire si le président Touadera joue avec le feu. Or, il devrait savoir tirer leçon de l’Histoire qui ne manque pourtant pas d’enseignements à cet effet. En attestent les exemples, parmi les plus récents, de l’ex-président burkinabè, Blaise Compaoré, et de l’ex-chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé,  dont les ambitions monarchistes dans leurs pays respectifs, ont été brutalement interrompues par le cours de l’histoire. Et ce, dans l’humiliation la plus totale : celle d’un exil forcé pour le premier, et celle d’un coup d’Etat qui a déposé le second sans que personne ne lève le petit doigt pour le défendre. Et pourtant, ce ne sont pas les soutiens et autres zélateurs opportunistes ou convaincus, qui manquaient à ces hommes forts. C’est pourquoi le président Touadera doit se le tenir pour dit, que ça n’arrive pas qu’aux autres. Car, en s’engageant sur le même chemin tortueux du tripatouillage constitutionnel qui se dessine à l’horizon pour se maintenir au pouvoir, il est non seulement en train d’entraîner son pays sur la pente raide, mais il pourrait aussi en payer le prix fort. La Centrafrique n’a pas besoin de ça. Car, le pays revient de trop loin, notamment avec la sanglante et douloureuse parenthèse de la guerre fratricide entre Selekas et anti-balakas, pour se permettre de réveiller les démons de la division par ce qui ressemble à une danse du scalp sur un volcan.  En tout état de cause, l’histoire a suffisamment montré qu’un dictateur, aussi puissant soit-il, n’est jamais venu à bout d’un peuple déterminé.  Et rien ne dit que le président Touadera fera l’exception.

 

« Le Pays »

 

Centrafrique: la cour constitutionnelle s'oppose à Touadéra

By Dalia Hassan  and AFP 24/09 - 12:31

Un revers juridique pour le président Centrafricain Faustin Archange Touadéra: la Cour constitutionnelle a annulé vendredi des décrets visant à créer un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution. L'opposition avait saisi la cour pour éviter qu'une nouvelle loi fondamentale n'autorise le chef de l'Etat à briguer un troisième mandat.

Emile Bizon, Président du Barreau, insiste sur le fait que la justice se doit d'être indépendante et impartiale: "Le combat que le Barreau mène est celui de garantir l'indépendance de la Justice. Que les juges puissent rendre leurs décisions au regard uniquement de la loi sans aucune pression de part et d'autre."(...) ''Je ne crois pas un seul instant que les autorités publiques puissent prendre le risque d'aller à l'encontre d'une décision de justice, ce serait confirmer ce que nous sommes en train de dire ici, c'est à dire, l'anéantissement du pouvoir judiciaire."  

En mars, Touadéra avait déjà tenté de supprimer la limite de deux mandats présidentiels lors d'un "dialogue républicain". Mais pour la Cour constitutionnelle; l'initiative d'un référendum de révision de la constitution ne peut se faire en violation du serment prêté par Touadéra lors de son investiture.

Dès publication de la décision, une centaine de militants ont manifesté devant la Cour constitutionnelle, pour réclamer la démission des juges; des policiers et des membres de la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique ont été déployés pour assurer la sécurité des magistrats.

 

DÉCLARATION

Centrafricaines, Centrafricains, 

Mes Chers compatriotes, de l’intérieur du pays comme ceux vivant à l’étranger, Je suis le Professeur Gaston Mandata N’Guerekata.

Vous le savez, ce jour 23 septembre 2022, la Cour constitutionnelle a déclaré l’inconstitutionnalité du décret mettant en place le comité chargé de la rédaction d’une nouvelle Constitution, stoppant ainsi les velléités d’une présidence à vie que certains voulaient offrir à M. Faustin Archange Touadera.

Il s’agit d’une décision courageuse, historique, qu’il faut saluer.

Voilà pourquoi je tiens à adresser mes vives et chaleureuses félicitations à l’ensemble des juges de la Cour constitutionnelle qui ont bravé les intimidations, les menaces de mort ainsi que les manœuvres les plus abjectes des nervis à la solde du pouvoir pour dire le droit au nom du peuple centrafricain. Leur professionnalisme et patriotisme seront célébrés par de nombreuses générations à venir. 

Je voudrais tout particulièrement rendre un hommage appuyé à la présidente de la Cour constitutionnelle, le Professeur Danielle Darlan, qui a su trouver les ressources nécessaires pour se dresser contre l’infamie.

J’éprouve un immense respect pour le courage du peuple centrafricain dans son ensemble et des organisations composant les Forces vives de la nation qui ont démontré que la vérité est du côté de ceux qui résistent devant l’injustice et toutes formes d’arbitraires et d’exactions.

 Mes Chers Compatriotes,

 Au-delà des considérations purement juridiques, au-delà de nos préoccupations immédiates, au-delà des soucis qui sont les nôtres, de nombreux Centrafricains aux prises avec les difficultés sociales et économiques s’interrogent. Ils ne comprennent pas que ceux qui dirigent l’État ont décidé, de leur propre chef, de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Je n’y comprends rien, et vous non plus ! Car en décidant de s’engager dans l’aventure et la tricherie de la nouvelle Constitution qui allait abréger les mandats en cours, les tenants du pouvoir ont voulu nous entrainer vers des lendemains incertains.

 C’est dire que la décision de la Cour constitutionnelle traduit une chose que certains parmi nous savaient déjà : notre pays est entre de mains peu expertes, dont l’unique préoccupation est de jouir des privilèges du pouvoir et contre le bien-être des populations.

 En vue de mobiliser toutes nos forces pour la seule cause qui vaille, à savoir le développement de notre pays, et ne plus gaspiller nos énergies à tenter de déjouer les manœuvres des tenants du pouvoir qui n’ont pas encore renoncé à leur forfaiture, nous devons tirer les conséquences éthiques de cette situation : M. Touadera n’a plus vocation à demeurer à la tête de l’État. Il a perdu toute légitimité, se rendant coupable de parjure en raison de la violation de son serment. Dans nos sociétés modernes, ceux qui commettent des peccadilles ou des larcins sont poursuivis et condamnés, à plus forte raison quelqu’un qui méprise les institutions républicaines et le fondement son pouvoir. Enseignant, je crois à la vertu pédagogique de la sanction.

 C’est le sens de l’appel au sursaut patriotique que nous avons lancé le 18 juin dernier. Parce que, et vous le savez, avec ce régime inique qui s’emploie à détruire les acquis démocratiques obtenus de hautes luttes par les Centrafricains, nous avons certes perdu la bataille de l’éthique ainsi que de la morale, mais nous n’avons pas encore perdu la guerre du patriotisme et de la fierté nationale. Notre pays est riche de ses enfants, femmes et hommes, épris de dignité, attachés à l’esprit national. Ces femmes et ces hommes doivent se lever comme un seul corps pour envisager l’avenir dans l’unité retrouvée. Un autre leadership est possible.

 Je lance à nouveau un vibrant appel à l’unité et à la mobilisation de toutes les forces positives pour exiger la mise en place des institutions véritablement républicaines.

 Vive la République centrafricaine éternelle ; Vive l’unité nationale.

 Je vous remercie.

 Fait le 23 septembre 2022

Pr. Gaston Mandata N’Guerekata

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Centrafrique-Presse.com
26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:37
RCA : le pacte national pour la stabilité sociale et le relèvement économique, renouvelé

 

 

https://www.radiondekeluka.org/ dimanche 25 septembre 2022 09:23

Après des échanges entre le gouvernement, le patronat et les syndicats, le pacte national pour la stabilité sociale et le relèvement économique a été renouvelé à l’unanimité, ce mercredi 21 septembre 2022. Désormais, le dialogue est privilégié entre les différents acteurs. Et ce, pour la résolution des revendications des travailleurs.

Signé en 2019, le pacte national pour la stabilité sociale et le relèvement économique engage les secteurs public, parapublic et privé. Le document prévoit l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et privilégie le dialogue pour résoudre les questions économiques et sociales afin de mettre fin aux mouvements de grèves en République centrafricaine. Un engagement salué par les parties prenantes.

« Nous n’avions pas fait descendre les gens dans la rue » 

"Le pacte n’avait pas été mis en œuvre en tant que tel, du fait de la pandémie de Covid-19. Lorsque les syndicats disent qu’ils feront tout pour qu’il y ait la paix sociale permettant au gouvernement de faire remonter l’économie du pays, c’est un engagement. Raison pour laquelle, nous n’avions pas fait descendre les gens dans la rue ces dernières années" a affirmé Louis-Marie Kogrengbo, secrétaire général de l’Organisation démocratique syndicale des travailleurs de Centrafrique.

La balle, désormais dans le camp du gouvernement

Pour le gouvernement, il est important de reconduire ce document qui va expirer d’ici la fin de l’année.

"On vient de se mettre d’accord à l’unanimité que nous reconduisions le pacte national de stabilité sociale. Ainsi, sous réserve de l’agenda du Premier ministre qui est le président du comité, le gouvernement mettra en place les différentes entités afin que nous puissions signer cet accord très rapidement" a fait savoir Michelle Mouanga, ministre du Travail.

La concrétisation de la reconduction de ce pacte attend donc l’aval du Premier ministre, Félix Moloua. Début septembre 2022, les centrales syndicales avaient menacé d’entrer en grève. Elles exigeaient le respect des promesses du gouvernement quant à l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. La reprise du dialogue entre les deux parties a été possible grâce à une médiation du bureau de l’Assemblée nationale. 

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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:31
Angola: des milliers de manifestants dénoncent les résultats des élections

 

 

Mise à jour le 24 septembre 2022 à 20:00 par AFP

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Luanda, capitale de l'Angola, à l'appel du principal parti d'opposition, l'Unita, pour dénoncer le résultat des élections d'août et le maintien au pouvoir de son rival du MPLA.

L'Union nationale pour l'indépendance (Unita), un ancien mouvement rebelle qui a combattu le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) lors d'une guerre civile achevée en 2002, a contesté devant la justice les résultats du scrutin législatif du 24 août, mais a été déboutée.

Plus de 2.000 personnes ont manifesté dans le centre de Luanda, brandissant des drapeaux de l'Unita et des pancartes barrées de slogans tels que "Respectez le vote populaire".

Le MPLA, un ancien mouvement marxiste au pouvoir depuis l'indépendance du pays du Portugal en 1975, a gagné l'élection d'août, la plus serrée de l'histoire du pays, ouvrant la voie à un second mandat pour le président Joao Lourenço, un ancien général de 68 ans. Il y a toutefois enregistré son pire score (51,17%) et perdu la majorité des deux tiers au Parlement.

"Le MPLA doit comprendre que d'autres voix existent qu'il doit écouter", a déclaré à l'AFP Maria Saraiva, une coiffeuse au chômage de 33 ans qui manifestait samedi.

Sous la houlette de son charismatique leader Adalberto Costa Junior, 60 ans, l'Unita a gagné en popularité ces dernières années dans les zones urbaines et au sein d'une jeunesse qui réclame des emplois et une vie meilleure.

M. Costa se trouvait samedi parmi les manifestants. "Votre présence ici est un exemple de courage, et le début d'une marche vers l'avenir", leur a-t-il déclaré.

Les partis d'opposition et plusieurs groupes de la société civile ont dénoncé une élection marquée par de nombreuses irrégularités. "Aujourd'hui est le premier pas de nombreux autres que nous, les sympathisants de l'Unita, allons faire pour imposer des changements politiques", a estimé un autre manifestant, Jose Costa, un ingénieur du son de 46 ans.

"Je suis venu ajouter ma voix à celles qui continuent de dire que les résultats de l'élection ont été volés", a déclaré à l'AFP un autre manifestant, Andre Bastos, étudiant en droit de 27 ans.

Lors de son investiture le 15 septembre, le président Joao Lourenço s'est engagé à être, au cours de son second mandat, "le président de tous les Angolais" et à poursuivre les réformes économiques, dans un pays où le quotidien d'une majorité de la population est rongé par la pauvreté.

 

Des milliers de personnes dans la capitale angolaise protestent contre une fraude électorale présumée

Zone Bourse

Des milliers d'Angolais ont protesté samedi contre ce qu'ils considèrent comme une élection entachée d'irrégularités le mois dernier, qui a ramené le MPLA au pouvoir après près de cinq décennies de règne ininterrompu.

La Cour constitutionnelle de l'Angola a rejeté une plainte déposée par le dauphin, le parti d'opposition UNITA, lors des élections du 24 août.

L'UNITA, un ancien groupe rebelle qui a combattu le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA) au pouvoir pendant près de trois décennies, a reçu une grande partie de ses votes de la part de jeunes qui se sentent exclus des richesses pétrolières du pays.

"Les citoyens ne sont pas avec le MPLA. Nous voulons qu'ils partent !", ont scandé les manifestants à l'unisson.

Beaucoup d'entre eux faisaient partie des jeunes et des chômeurs qui se sentent délaissés par le MPLA, dont certains membres sont devenus milliardaires grâce à la richesse pétrolière de l'Angola alors que la plupart vivent dans la pauvreté.

Les manifestants ont investi la place de l'Indépendance, où le MPLA organise traditionnellement des rassemblements et des fêtes de la victoire. Ils étaient pacifiques, bien que les analystes craignent qu'il y ait suffisamment de colère et de frustration chez les jeunes pour que toute manifestation devienne rapidement violente.

Le leader de l'UNITA, Adalberto Costa Junior, avait appelé aux protestations après avoir perdu contre le président sortant Joao Lourenco lors des élections du 24 août.

Les responsables de l'UNITA n'ont publié aucune preuve de leurs allégations de fraude électorale.

Un peu plus de 51% de l'électorat a voté pour l'ancien MPLA marxiste, dans un résultat contesté par l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), parti d'opposition, qui a obtenu environ 44%, son meilleur résultat à ce jour.

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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:20
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Le pays définit des stratégies visant  à prévenir les conflits entre les éleveurs et les agriculteurs

 Judicael Yongo  septembre 23, 2022 7:05

BANGUI, le 23 Septembre 2022 (RJDH) —Le Médiateur de la République et  le Ministre de l’Agriculture s’accordent à mettre en place des mécanismes et définir  des stratégies pour  prévenir les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Une  rencontre y relative a eu lieu  le lundi 19 Septembre 2022 à ce sujet.

L’Agriculture constitue un pilier aussi important dans l’économie centrafricaine. Ce qui nécessite une attention particulière, selon  le médiateur de la République Moussa Laurent Gon Baba afin que des  efforts soient consentis pour soutenir ce secteur. Il n’a pas manqué de souligner une mise en place des actions à maintenir la stabilité et la paix dans le pays. 

«  En rapport avec notre mission on a souhaité  rencontrer tous les acteurs impliqués dans les activités qui sont de nature à faire naitre, des conflits. Il est important de conjuguer des efforts  au moment où notre pays a besoin du retour définitif de la paix  et surtout de la cohésion sociale, nous devrons travailler et  multiplier les œuvres visant à  prévenir les actions pour assurer la stabilité de notre pays l’Agriculture apporte un important revenu pour notre économie, il en est de même de l’élevage, il se trouve que c’est dans ce secteur  agropastoraux qu’il y a plus de conflits c’est pourquoi nous avons jugé utile de consulter afin de faire en sorte que les moyens soient unifiés afin  de disperser les efforts », Moussa Laurent Gon Baba médiateur de la République.

Une plateforme est déjà mise en place dans cette dynamique, indique le ministre de l’Agriculture et du développement rural Eric Rokosse-kamot, au niveau de la sous-région.

Le but est d’éviter les conflits entre les éleveurs et les agriculteurs, pour une transhumance apaisée, « dans le domaine qui est le nôtre, l’un des conflits récurrents c’est le conflit entre les éleveurs et les agriculteurs. Nous avons tracé quelques pistes de réflexion et aussi mise en place un mécanisme pour prévenir ce genre de conflit. Dans le domaine de la transhumance, il y a déjà une plateforme qui est mise en place au niveau de la sous-région qui comprend le Tchad la République Centrafricaine et le Cameroun et qui traite déjà de ce problème avec mon collègue de l’élevage, le tout c’est de voir dans quelle mesure la médiation peut mettre des points focaux qui puissent contrôler cette plate-forme pour pouvoir mener sa mission qui est une mission de prévention de conflit» Indique le ministre de l’Agriculture et du développement rural Eric Rokosset-kamot.

La présente rencontre entre le médiateur de la République et le  Ministre de l’Agriculture et du développement rural vient après celle  du Ministre de l’élevage. Ces deux rencontres s’inscrivent  dans  le cadre des plans d’actions du Médiateur de la république, notamment la  prévention et gestion des conflits entre les institutions.

Pamela Dounian -Doté

 

Centrafrique : les décrets portant création et désignation des membres du comité chargé de rédiger la nouvelle constitution jugés inconstitutionnels par la plus haute cour du pays

 Judicael Yongo   septembre 23, 2022 6:58

BANGUI, le 23 Septembre 2022(RJDH)—-Les décrets portant, création et désignation des membres du comité chargé de rédiger le projet de la nouvelle constitutionnelle ont été annulés par la Cour Constitutionnelle. La décision a été prise ce vendredi 23 septembre 2022 par la Présidente de la Cour Constitutionnelle Danielle Darlan.

La décision de la Cour Constitutionnelle, intervient quelques semaines après les requêtes déposées au greffe de cette plus haute juridiction par le Bloc républicain pour la défense de la Constitution, demandant l’annulation dudit comité.

Ce vendredi 23, septembre 2022, la Cour a dit le droit, indique Martin Ziguélé, président du parti MLPC et porte-parole du BRDC.

La Cour a jugé inconstitutionnels, ces décrets signés par le président de la République, Faustin Archange Touadera, les décrets présidentiels portant création du comité chargé de rédiger  la nouvelle Constitution et d’autres désignations des membres du comité sont inconstitutionnels et sont annulés, a déclaré, Danielle Darlan présidente de la Cour Constitutionnelle.

Le Front républicain de Héritier Doneng, un mouvement qui soutient les actions du chef de l’État, réplique-t-il avant et qualifie d’une trahison, la décision de la Cour.

RJDH

 

Centrafrique : le parquet de Bangui attend les premiers éléments dans le dossier du Directeur de Cabinet Alain Kolongato toujours en détention à la SRI

 rjdh   septembre 21, 2022 3:34

BANGUI, le 20 Septembre 2022(RJDH)—Alain Kolongato, Directeur de Cabinet au ministère de l’Energie et deux autres personnes accusés de vol de matériels et panneaux solaires sont toujours maintenus en détention à la Section de Recherches et d’Investigations (SRI), en attendant les enquêtes préliminaires. L’information est confirmée par le Procureur de la République, Laurent Lengandet, contacté ce mardi 20 septembre 2022 par le RJDH.

Arrêtés depuis mercredi 14 septembre 2022, le Directeur de cabinet du ministère de l’Energie et deux autres accusés de vol de matériels de construction des champs solaires sont toujours maintenus à la SRI pour la suite des investigations.

Contacté par le RJDH ce mardi 20 septembre, le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui, Laurent Lengandet a confié que, le « parquet de Bangui est en phase de boucler les enquêtes préliminaires avant de passer au procès dans les prochains jours ». Toutefois, précise-t-il, que « les Chinois d’un autre site du champ solaire ont fait une déposition qui sera aussi examinée », confie-t-il.

Ils sont soupçonnés par les autorités judiciaires, « de vol des panneaux solaires et bien d’autres matériels sur les sites de champs solaires en construction. » Un véhicule pris en flagrant délit a été signalé par le Député de Bimbo 2, lequel véhicule transportait des matériels d’éclairage public en grand nombre, dont ils sont les principaux auteurs, selon des sources concordantes.

Le Code pénal de la République Centrafricaine, en son article 163 stipule que : « quiconque a soustrait frauduleusement une chose qui ne lui appartient pas est coupable de vol ».

Christelle Fandoma.

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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:14
Un proche du Kremlin, reconnaît avoir fondé le groupe paramilitaire Wagner
Un proche du Kremlin, reconnaît avoir fondé le groupe paramilitaire Wagner

 

 

Publié le 26/09/2022 à 12:19 Par AFP

Evguéni Prigojine, un homme d’affaires proche du Kremlin, a reconnu lundi 26 septembre avoir fondé en 2014 le groupe paramilitaire Wagner pour combattre en Ukraine. Il a reconnu sa présence notamment en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine.

Dans une publication sur les réseaux sociaux de son entreprise Concord, l’intéressé dit avoir fondé le groupe afin d’envoyer des combattants compétents au Donbass ukrainien en 2014. « C’est à ce moment-là, le 1er mai 2014 qu’est né un groupe de patriotes qui a pris le nom de Groupe tactique de bataillon Wagner », dit-il dans ce communiqué.

« Et maintenant un aveu (…) ces gars, des héros, ont défendu le peuple syrien, d’autres peuples de pays arabes, les démunis africains et latino-américains, ils sont devenus un pilier de notre patrie », a-t-il encore affirmé.

Un groupe proche du Kremlin

Le groupe paramilitaire est suspecté depuis des années de mener dans l’ombre les basses œuvres du Kremlin sur différents théâtres d’opération, ce que Moscou a toujours démenti.

Evguéni Prigojine était accusé par nombre de puissances occidentales et médias russes d’être le financier de Wagner, dont les hommes ont été vus en Syrie, en Libye, en Ukraine et en Centrafrique notamment.

M. Prigojine a été un temps l’un des fournisseurs des cuisines du Kremlin, ce qui lui vaut le surnom de « cuisinier de Poutine ».

Le Kremlin a toujours démenti avoir des liens avec des groupes paramilitaires.

 

 

CENTRAFRIQUE : LA MISSION PRINCIPALE DES SPÉCIALISTES RUSSES EN RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

https://www.camer.be/  © Camer.be : Franck Bafeli  24 sept. 2022 06:34:24

Les forces armées de la République centrafricaine ont pu étendre leur contrôle sur de nombreuses zones sous la menace des groupes armés, dont le dernier remonte au 13 septembre, plus précisément dans la ville de Bria, où les forces gouvernementales ont réussi à repousser une attaque par des groupes rebelles, et cela est dû, selon la population locale, à l'efficacité qu'ils ont gagné de leurs alliés russes.

La République centrafricaine cherche à renforcer les capacités de son armée gouvernementale et à rétablir la sécurité dans le pays contre les menaces des groupes armés, c'est pourquoi les autorités du pays ont demandé à son allié, la Fédération de Russie, en août dernier, d'envoyer 3 000 spécialistes russes supplémentaires.

Cette demande a coïncidé avec le retrait des forces françaises du pays voisin le Mali. Il faut également noter que la population de ce pays adresse inlassablement des mots de gratitude aux instructeurs russes, car la formation reçue par leurs militaires (FACA) a porté ses fruits et est devenu la clé de leur efficacité.

En août, Bangui a fait part, auprès de l’ONU, de son intention d’augmenter le nombre d’instructeurs russes de 3.000 supplémentaires. Plus tard, un groupe comptant 210 personnes est arrivé au pays, portant le nombre total d’instructeurs à 1.345.

Dans un premier temps, les spécialistes russes viennent en Centrafrique dans le cadre de la coopération bilatérale pour rétablir la sécurité dans ce pays, qui manque de militaires qualifies, a indiqué Alexander Ivanov, le chef de la Communauté des officiers pour la sécurité internationale (COSI). Une mission qui vise aussi à lutter contre le terrorisme, précise-t-il dans une interview exclusive à Sputnik.

Quant au processus de formation, M.Ivanov a fait savoir que le personnel manquait également dans la gendarmerie et dans la police: « Nous menons une formation intense des conscrits pour qu’ils puissent être prêts à tout défi et servir leur pays, pour défendre la population civile. C’est la raison pour laquelle le travail réalisé par les instructeurs de la COSI en Centrafrique est si importante », ajouté-il

« L’armée centrafricaine a besoin d’armements de qualité pour vaincre totalement le terrorisme, une tâche qui ne peut être atteinte qu’en cas de levée de l’embargo onusienne sur les importations d’armes », a conclu le chef de la COSI.

Rappelons que l’embargo sur les armes en Centrafrique a été mise en place le 5 décembre 2013 par le Conseil de sécurité de l’ONU, sur fond de guerre civile déclenchée en 2012.

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26 septembre 2022 1 26 /09 /septembre /2022 20:05
Le règlement de comptes des Maliens à l’ONU

 

By Nicolas Beau 26 septembre 2022

L’Assemblée générale des Nations unies à New-York a été le théâtre d’une passe d’armes. Les Maliens ont jugé bon de se servir de cette tribune pour régler leurs comptes. Cette prise de parole a été aussi encensée par les uns, que décriée par les autres…

Dès le début de son discours, le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, remplaçant de Choguel Kokala Maïga, est entré dans le dur et tout le monde en a pris pour son grade.

Antonio Guterres, d’abord, accusé d’avoir pris position dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens incarcérés à Bamako. Pour rappel, le Secrétaire général des Nations unies avait déclaré qu’ils n’étaient pas des mercenaires.  « C’est une affaire bilatérale et judiciaire entre deux pays frères. C’est évident que la qualification judiciaire des infractions liées à cette affaire ne relève pas des attributions du Secrétaire Général des Nations unies. » a tonné le Premier ministre malien. S’il a raison sur le fond, ce n’était pas forcément le lieu pour afficher son courroux envers le patron de l’ONU

Le président de la Cedeao sur le banc des accusés

Ensuite Abdoulaye Maïga a reproché au président en exercice de la Cedeao, Sissoko Embalo, d’avoir repris à son compte l’affirmation d’Antonio Guterres. Ce qui n’est pas faux

Après l’avoir critiqué sur le fond cette intervention au nom du principe de subsidiarité entre l’ONU et la Cedeao, et rappelé l’indépendance de la justice malienne, il a conclu son adresse au président bissau-guinéen de façon peu amène. « A la fin de son mandat, les peuples ouest-africains le jugeront sur les efforts qu’il a fournis pour améliorer les conditions de vie de la population et non des show médiatiques servant des agendas étrangers » a-t-il tonné.

 

Le règlement de comptes des Maliens à l’ONU

By Nicolas Beau 26 septembre 2022

L’Assemblée générale des Nations unies à New-York a été le théâtre d’une passe d’armes. Les Maliens ont jugé bon de se servir de cette tribune pour régler leurs comptes. Cette prise de parole a été aussi encensée par les uns, que décriée par les autres…

Dès le début de son discours, le premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, remplaçant de Choguel Kokala Maïga, est entré dans le dur et tout le monde en a pris pour son grade.

Antonio Guterres, d’abord, accusé d’avoir pris position dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens incarcérés à Bamako. Pour rappel, le Secrétaire général des Nations unies avait déclaré qu’ils n’étaient pas des mercenaires.  « C’est une affaire bilatérale et judiciaire entre deux pays frères. C’est évident que la qualification judiciaire des infractions liées à cette affaire ne relève pas des attributions du Secrétaire Général des Nations unies. » a tonné le Premier ministre malien. S’il a raison sur le fond, ce n’était pas forcément le lieu pour afficher son courroux envers le patron de l’ONU

Le président de la Cedeao sur le banc des accusés

Ensuite Abdoulaye Maïga a reproché au président en exercice de la Cedeao, Sissoko Embalo, d’avoir repris à son compte l’affirmation d’Antonio Guterres. Ce qui n’est pas faux

Après l’avoir critiqué sur le fond cette intervention au nom du principe de subsidiarité entre l’ONU et la Cedeao, et rappelé l’indépendance de la justice malienne, il a conclu son adresse au président bissau-guinéen de façon peu amène. « A la fin de son mandat, les peuples ouest-africains le jugeront sur les efforts qu’il a fournis pour améliorer les conditions de vie de la population et non des show médiatiques servant des agendas étrangers » a-t-il tonné.

 

Sissoko Embalo (CEDEAO) prend position pour Abidjan contre Bamako

By Nicolas Beau 22 septembre 2022

Sissoko Embalo, président de Guinée Bissau, qui a réussi à se faire élire à la tête de l’organisation ouest-africaine en juillet 2022, vient de prendre position à New York ce jeudi sur RFI en faveur de la version de la Cöte d’Ivoire dans le  contentieux qui oppose ce pays au Mali dans le dossier dit des « 46 soldats ivoiriens détenus à Bamako »

Sissoko Embalo, 48 ans lorsqu’il est élu président bissau-guinéenen en 2020, se définissait lui-même comme « antisystème ». Il n’avait pas hésité à affronter ses pairs, Alassane Ouattara et Alpha Condé en condamnant leurs troisièmes mandats qu’il jugeait anticonstitutionnels. Depuis, le contestataire est rentré dans le rang. Il vient de le prouver lors de l’Assemblée générale de l’ONU en affirmant: « les 46 soldats détenus par le Mali ne sont pas des mercenaires »- ce qu’affirme la junte militaire au pouvoir à Bamako accusant les Ivoiriens d’avoir tenté de déstabiliser le Mall. 

L’étrange « force anti putsch »

En s’installant dans le costume de président en exercice de la Cedeao, Sissoko Embalo a repris à son compte les habitudes de ses homologues de la sous-région. Lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron à Bissau en juillet, il a ainsi annoncé la création du force anti-putsch pour en finir avec les coups d’Etat dans la sous-région.

Une idée saugrenue, à l’heure où plusieurs juntes militaires an Mali, au Burkina et en Guinée ont mis fin à des régimes usés et autoritaires. Aucune proposition en revanche sur le Sahel en proie aux menaces djihadistes.

Le cas de la Guinée Conakry

Lors de ce sommet, le cas de la Guinée devrait, lui aussi, être examiné. La Cedeao ayant refusé une transition de 36 mois proposée par le colonel Doumbouya. Interrogé par RFI, Sissoko Embalo a déclaré que ce délai n’était pas négociable et que la Guinée s’exposait à de lourdes sanctions. Ces propos ont déclenché les foudres de la junte au pouvoir à Conakry, les qualifiants de « honte » et reprochant au président bissau-guinéen de pratiquer « une diplomatie de guignols ».  Si la junte exagère, la Cedeao est ici dans son rôle, il n’en reste pas moins qu’elle applique une nouvelle fois, une diplomatie à géométrie variable, puisque le Burkina Faso, lui, n’est pas menacé de mesures disciplinaires…

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23 septembre 2022 5 23 /09 /septembre /2022 19:43
Nourredine Bongo, « un prince à New York ».

 

Lu pour vous

 

By La rédaction de Mondafrique 23 septembre 2022

Successeur désigné de son père Ali Bongo à la tête du Gabon, Noureddine Bongo a fait une apparition très remarquée à New York à la 77e Assemblée générale des Nations Unies qui s’est ouverte mardi 20 septembre dernier.

Jocksy Ondo-Louemba

Bien qu’il n’ait plus de fonction dans l’appareil d’Etat du Gabon Noureddine Bongo Valentin, 30 ans, ancien coordinateur général des affaires présidentielles à la Présidence du Gabon est toujours aux premières loges du pouvoir gabonais. Présent aux obsèques de la reine Elizabeth II à Londres en compagnie de son père Ali Bongo le chef de l’exécutif du Gabon, Noureddine Bongo a été vu à New York à la 77e Assemblée générale des Nations Unies qui a démarré le mardi 20 septembre 2022.

Membre de la délégation gabonaise 

Dans « la maison de verre » – surnom du siège de l’ONU à New York – , Noureddine Bongo accompagne son père qui y délivre un discours en français, mais surtout en anglais (une langue parlée par moins d’1 % de la population du Gabon !) dans lequel il vante « le Gabon vert » et se présente en protecteur des forêts, des animaux, en champion du climat, et même en défenseur des droits de l’homme !
Ce qui frappe, ce n’est pas le discours du chef de l’exécutif du Gabon, c’est la place qu’occupe son fils dans la salle des séances de l’assemblée générale des Nations Unies. En effet, Noureddine Bongo se trouvait juste à côté du ministre des Affaires étrangères du Gabon. « Les seuls à le faire ce sont les rois, aucun chef d’Etat, qui plus est président de la République ne le ferait pour son fils qui n’a aucune fonction diplomatique connue » confie un diplomate gabonais très surpris de la présence de « l’héritier désigné » à cet endroit.

« Réseautage intense »

Mais il ne s’agit pas d’une erreur d’Ali Bongo qui connaît très bien  les usages diplomatiques pour avoir été lui-même ministre des Affaires étrangères du Gabon dans la seconde moitié des années 80. Il est plutôt question pour lui de montrer le rôle que son fils occupe bien qu’il n’ait officiellement qu’une fonction au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG – au pouvoir). 

Il est aussi question d’accélérer la « formation » du « prince héritier du Royaume du Gabon » ce qui inclut un « réseautage intense » parmi les grands de ce monde.
Nul doute qu’Ali Bongo, fervent défenseur de l’instauration de la monarchie au Gabon et en bon père, veille au grain pour que le moment venu son « Fils chéri Nono» (le surnom de Noureddine Bongo, Ndlr.) lui succède. 

Comme il a lui-même succédé à son père, l’inoubliable Omar Bongo.

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