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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 20:48
Nouvelles nationales sur RNL
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77e AG de l’Onu: F.A. Touadéra plaide pour le rétablissement des aides financières en faveur de la RCA

https://www.radiondekeluka.org/  mercredi 21 septembre 2022 15:21

Ouverte le lundi 19 septembre à New-York aux Etats-Unis, la 77ème Assemblée générale ordinaire de l’ONU a vu la participation de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements du monde, dont le président centrafricain Faustin Archange Touadéra. Prenant la parole du haut de la tribune des Nations-Unies, ce mardi 20 septembre, le chef de l’Etat centrafricain a plaidé pour le rétablissement de l’appui budgétaire des partenaires financiers au profit de son pays. Occasion pour lui de dénoncer les campagnes de désinformation à l’endroit de la République centrafricaine.

Entre la difficulté de mobiliser les ressources intérieures et la suspension de l’appui budgétaire à l’endroit du pays, le gouvernement centrafricain a été contraint de revoir à la baisse son budget. Face à la tension de trésorerie que connaît la République centrafricaine, le président de la République a appelé du haut de la tribune des Nations-Unies, les partenaires financiers à renouer avec leurs aides financières pour permettre aux autorités de faire face aux dépenses régaliennes de l’Etat.

« Le pays continue de consentir d’énormes sacrifices »

"Dans sa situation d’Etat fragile, confrontée à l’insécurité alimentaire et à un déficit criant de ressources matérielles et humaines, la République centrafricaine continue de consentir d’énormes sacrifices afin d’améliorer sa gestion macroéconomique et sa gouvernance fiscale. Mon pays attend le rétablissement du Programme de facilité élargie de crédit, suspendu par le FMI afin de soutenir l’amélioration des ressources domestiques pour faire face à l’absence des appuis budgétaires des partenaires techniques et financiers et la digitalisation des menues recettes" a déclaré Faustin-Archange Touadéra.

Par ailleurs, le numéro 1 centrafricain a dénoncé les campagnes de désinformation entretenues par certains médias internationaux, qui selon lui, décrédibilisent son pays vis-à-vis de l’extérieur.

« Préservation des intérêts géostratégiques et géopolitiques »

"Je tiens à dénoncer les campagnes de désinformation et de manipulation, tendant à décrédibiliser puis à déstabiliser, par la force, les institutions démocratiques de la République centrafricaine. Ces campagnes, menées par certains médias internationaux, sur fond de néocolonialisme aux contours flous et menaçants, dont le succès tient moins à leur véracité qu’à des ficelles rhétoriques éprouvées, sont uniquement motivées par la préservation des intérêts géostratégiques et géopolitiques de certains Etats, loin des intérêts vitaux du peuple centrafricain" a martelé le président centrafricain.

La suspension des appuis budgétaires par les institutions financières internationales depuis 2020 a eu beaucoup d’impacts sur le financement des projets du gouvernement. Avec un budget de près de 300 milliards de francs CFA, dont plus de la moitié devrait être apportée par la communauté internationale, la République centrafricaine a vu ses dépenses revues drastiquement à la baisse en 2022.

 

 

Centrafrique : des milliards générés par Al Madina Groups ne vont pas dans la caisse de l’Etat

https://www.radiondekeluka.org/  mercredi 21 septembre 2022 11:39

Selon plusieurs sources, l’argent généré par la société Al Madina ne va pas dans la caisse de l’Etat. Il s’agit non seulement des frais de la carte nationale d’identité (CNI), mais aussi ceux des titres de transport, délivrés par cette société. Il est difficile de dire, où vont ces milliards générés chaque année. Des sources à l’Assemblée nationale et au ministère des Finances ont confirmé à Radio Ndeke Luka, qu’aucune ligne relative à ces fonds n’existe. Pour sa part, la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance promet d’ouvrir une enquête.

La révélation a été faite le samedi 10 septembre, lors du débat Patara de Radio Ndeke Luka, mettant en prise Martin Ziguélé, député de l’opposition et Maxime Balalou, ministre secrétaire général du gouvernement. Selon Martin Ziguélé, les frais d'établissement de la carte nationale d'identité n’apparaissent pas dans le tableau des recettes de l’Etat, adopté dans le budget en cours. Les députés membres de la commission finances, certifient que seulement, un peu plus de 8.000.000 francs CFA, représentant les frais de délivrance de la carte nationale d’identité et divers actes d’état-civil, entrent annuellement dans les caisses du Trésor public.

Aucune ligne dédiée à la CNI

"Les prévisions de recettes sont autour de 8.302.000 francs. Et si vous divisez ce montant par 6.500, qui est le prix d’une carte, vous aurez 1.270 cartes délivrées par année. Or, il devait y avoir une ligne de redevances sur la délivrance des cartes nationales d’identité qui reprend le reversement fait par Al Madina à l’Etat. Et cette ligne n’existe pas" a fait savoir Martin Ziguélé, député et ancien président de la commission finances à l’Assemblée nationale.

En plus de la carte nationale d’identité, la société Al Madina délivre des permis de conduire, des cartes grises, des autorisations de transport ainsi que des plaques d’immatriculation. Selon une source proche du ministère des Transports, de 2018 à 2021, les recettes générées par Al Madina pour la délivrance de ces titres de transport dépassent 2 milliards de francs CFA.

Au ministère des Finances, une source confirme qu’il n’existe aucune ligne de ces recettes dans la loi des finances 2022. « On s’interroge où va cet argent, car cela n’arrive pas au trésor », se demande notre source.

Un sujet sensible

Guy Samuel Nganatoua, président de la commission finances à l’Assemblée nationale, confirme cette information et parle de sujet sensible. Si cette affaire défraie encore la chronique en République centrafricaine, certains acteurs parlent de mafia autour de l’attribution de ce marché. A ce jour, le gouvernement n’est pas en mesure de donner des explications sur le contrat de concession qui le lie à cette entreprise, comme prévu par la loi.

Pour sa part, la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance promet d’ouvrir une enquête.

"Nous avons toujours en tête de pouvoir garder le caractère classique de cette institution. Ne pas se précipiter sur les informations, de peur de se retrouver avec une fausse nouvelle. Ainsi, il nous faut d’abord investiguer, étudier et analyser avant de donner des conclusions qui s’imposent" a affirmé Guy Eugène Demba, président de la Haute autorité chargée de la bonne gouvernance.

L’attribution du marché de confection des documents administratifs à la société Al Madina divise l’opinion en République centrafricaine. La population éprouve d’énormes difficultés à se procurer de la carte nationale d’identité. Jusqu’à lors, Radio Ndeke Luka n’a pas pu recueillir l’avis du gouvernement sur cette affaire.

 

 

Centrafrique : un haut cadre du ministère de l’Energie et deux de ses collaborateurs placés en garde à vue à Bangui

https://www.radiondekeluka.org/  mercredi 21 septembre 2022 11:27

Le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et deux de ses proches collaborateurs sont placés en garde à vue à la Section des recherches et d’investigations (SRI). Ils sont accusés de tentative de vol de plusieurs dizaines de panneaux solaires du champ solaire de Sakaï dans la commune de Bimbo. Une enquête est ouverte par le parquet de Bangui.

Le 09 septembre 2022, le député de la deuxième circonscription de Bimbo, intercepte, dans la soirée, deux véhicules transportant du matériel destiné aux travaux du champ solaire de Sakaï. A bord de ces véhicules, appartenant au ministère de l’Energie, se trouvaient 21 panneaux photovoltaïques de grande capacité et des accessoires. Sur le champ, le parlementaire alerte les services de sécurité, les responsables du ministère de l’Energie ainsi que la presse locale.

« C’était aux environs de 18H30 que j’ai vu deux véhicules remplis de panneaux solaires quittant le site du champ solaire de Danzi en direction du PK5. J’ai remarqué qu’il s’agit des véhicules du ministère de l’Energie et de l’Hydraulique. J’ai trouvé cela suspect et j’ai demandé à  mon garde du corps de les interpeller. Lorsque nous les avons approchés, j’ai remarqué qu’à bord de ces véhicules se trouvaient des cadres du ministère de l’Energie. Ils m’ont fait savoir qu’il s’agissait des panneaux solaires cassés et qu’ils avaient reçu l’autorisation de les transporter. C’est ainsi que j’ai alerté le directeur général de l’Enerca… »,expliqué le député Henri Gbogouda.

L’affaire fait du bruit et le nom d’Alain Kolongato, directeur de cabinet du ministre de l’Energie, est cité. Ce dernier a, dans un premier temps, réagi vigoureusement, arguant que ces panneaux solaires n’étaient pas détournés mais plutôt un don de l’entreprise chinoise en charge des travaux au comité de suivi du projet.

« La déclaration du député Gbogouda n’est que l’expression de son émotion personnelle (…) C’est avec une très grande désolation que je l’écoute dire ça (…) Il y a eu un dégagement d’une marge de 21 panneaux et l’entreprise chinoise en charge des travaux a décidé de faire grâce de çà à titre d’encouragement au comité qui a accompagné l’exécution du projet », s’est défendu Alain Kolongato, directeur de cabinet du ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

La justice se saisit de l’affaire      

Depuis le vendredi 16 septembre, Alain Kolongato et deux (2) de ses proches collaborateurs, notamment, Victor Sioboua, directeur des Energies renouvelables et Christian Balcilia, chef de service dans cette direction, sont placés en garde à vue à la Section des recherches et d’investigations (SRI).

 L’arrestation de M. Kolongato et de ses 2 collaborateurs a été autorisée par le procureur de la République. Lequel a aussitôt ouvert une enquête judiciaire. Cet épisode intervient après de nombreux cas de vandalisme enregistrés sur les lampadaires solaires, installés par la société tunisienne Tragedel dans plusieurs rues et avenues de Bangui.

 

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 20:39
 Blaise Compaore va perdre son titre de  "Docteur honoris causa" de l'université Lyon 3

Lu pour vous

 

L'université Lyon 3 prévoit de retirer le titre honorifique de "Docteur" donné à l'ancien Président dictateur du Burkina Faso

https://france3-regions.francetvinfo.fr/ Publié le 20/09/2022 à 17h20  Mis à jour le 20/09/2022 à 18h48 Écrit par Alexandra Marie Ertiani.

18 ans après avoir accordé le titre de "Docteur honoris causa" à Blaise Compaoré, condamné à la prison à perpétuité pour l'assassinat de Thomas Sankara, l’Université Lyon 3 souhaite revenir sur cette distinction.

En 2004, Blaise Compaoré était décoré du titre de "Docteur honoris causa" de la prestigieuse université Jean Moulin dite Lyon 3. 

L'ancien dictateur du Burkina Faso a été "condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’assassinat, entre autres, de Thomas Sankara. Cette décision a été prise  " pour que l’université lyonnaise "lave l’affront  fait aux valeurs universitaires autant qu’au peuple burkinabé", explique Éric Carpano, le président de Lyon 3 dans un communiqué. 

L’ancien président burkinabé Blaise Compaoré a été condamné par contumace le 6 avril dernier par le tribunal militaire de Ouagadougou. Il a été jugé coupable d' "atteinte à la sureté de l’Etat" , "recel de cadavre" et "complicité d’assassinat", dans le cadre du meurtre, entre autres, de Thomas Sankara survenu le 15 octobre 1987 et du coup d’Etat lui permettant d'accéder au pouvoir. 

Une réputation à défendre

La réputation de l'Université Lyon 3 a déjà été ternie par plusieurs affaires. Historiquement les accusations de négationisme et les influence de certains groupes radicaux lui ont valu une image de "fac de droite, voire d'extrême droite". Plus récemment, des problèmes de racisme et de harcèlement ont été dénoncées par l'Unef. L'Unef, qui depuis 2004 dénonçait la distinction honorifique de Blaise Compaoré par Lyon 3 et faisait partie des associations qui à l'époque, avaient appelé à manifester contre cette décision. Dans un courrier adressé au président de l'université de l'époque l'association étudiante s'interrogeait déjà: 

"Quels éléments peuvent permettre à une Université de décerner un titre honorifique au responsable d’une telle gabegie, accompagnée d’une multiplication des violations des droits de l’Homme, au mépris d’un peuple soulevé comme un seul homme depuis fin 1998 sous le mot d’ordre « trop c’est trop » ?"

Dans un communiqué, M Carpano précise que "ce qui était déjà inacceptable en 2004 l’est encore davantage aujourd’hui" et que "l’Université Jean Moulin a gravement manqué à ces valeurs en décernant le 23 avril 2004" un titre à Blaise Compaoré,  un homme " ayant asservi son peuple durant des années et symbole d’une francophonie dévoyée par le néocolonialisme de la « Françafrique »". La décision de lui retirer son titre sera soumise au prochain conseil administratif de l’université. 

 

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 20:32
Au moins 19 morts dans le sud du Tchad lors d'affrontements entre agriculteurs et éleveurs

 

Un conflit entre éleveurs et agriculteurs fait des victimes au Tchad

dw.com

Au Tchad, au moins 18 personnes sont mortes dans le sud-est dans des affrontements entre éleveurs et agriculteurs.

Outre les morts il y a eu également plusieurs blessés et des dizaines de déplacés. Ces affrontements sont survenus en plein dialogue national en vue d'une réconciliation au Tchad qui se tient à N'Djamena. L'actualité a suscité un débat au sein des participants à ce dialogue mais aucune décision ne semble avoir été prise. 

Ces violences ont éclaté le 13 septembre à la suite du saccage du champ d'un agriculteur par un troupeau de bœufs dans un village du département de Lac Iro. 

Le propriétaire du champ, qui voulait chasser les animaux, aurait été atteint mortellement par balle, déclenchant un affrontement entre les deux communautés. Plusieurs éleveurs armés des campements voisins sont alors venus prêter main-forte et ont chassé les agriculteurs dans quatre villages.

Ngassouma Harou est le président de la Caisse de solidarité et d'entraide des Sara Kaba, les habitants de Lac Iro, une association qui œuvre pour la paix et la cohabitation pacifique, Selon lui " ce n'est plus un conflit agriculteurs-éleveurs mais une planification de destruction de la population autochtone qui est mise en jeu".

Il assure que le bilan est lourd. "Du côté des agriculteurs, à l'heure actuelle nous dénombrons 18 morts et 27 blessés qu'on a pu évacuer dans les centres hospitaliers. Nous avons aussi les disparus qu'on n'a pas encore retrouvés. Aujourd'hui, dans la ville de Kyabé, les enfants et femmes affluent de partout" précise t-il.

Un véritable danger

Cette actualité s'est invitée au dialogue national qui se tient à N'Djamena. Les participants ont interpellé sur ce sujet le président du présidium, natif de la province en conflit, mais sans résultat.

Les armes circulent facilement et les plus grands acquéreurs sont des éleveurs. Cela fait que lorsqu'il y a des affrontements, les morts se comptent par dizaines. C'est regrettable mais tout cela ne dit rien à personne. Ces événements ont été au centre de nos échanges mais le président du présidium a répondu que le gouvernement s'en occupait. Même le porte-parole du gouvernement qui était dans la salle a indiqué que le gouvernement a pris les choses en main et qu'il fallait laisser le gouvernement gérer. Mais ça fait plusieurs jours et le conflit ne fait que se propager et c'est dangereux pour l'avenir du pays'' explique le politologue et enseignant chercheur à l'université de N'Djamena, Evariste Ngarlem Toldé, qui est l'un des participants au dialogue.

Ni le ministre de la Justice ou encore celui de la Communication contactés par la DW n'ont souhaité répondre. 

Les conflits intercommunautaires sont récurrents dans plusieurs provinces au Tchad. En juin dernier, onze autres personnes ont trouvé la mort dans des affrontements communautaires dans la province du Mayo-Kebi Est. Dans un rapport publié en juillet 2021, l'Onu avait affirmé que les affrontements intercommunautaires au Tchad auraient fait 309 morts, 182 blessées et plus de 6.000 déplacés.

 

 

 

Au moins 19 morts dans le sud du Tchad lors d'affrontements entre agriculteurs et éleveurs

Zone Bourse

Au moins 19 personnes ont été tuées dans une flambée de combats entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires dans le sud du Tchad la semaine dernière, selon les autorités.

Les conflits intercommunautaires meurtriers sont relativement fréquents au Tchad, principalement entre les éleveurs et les agriculteurs locaux qui les accusent de faire paître les animaux sur leurs terres agricoles.

Le Tchad, puissance régionale et allié de l'Occident contre les militants islamistes en Afrique de l'Ouest, est en proie à des troubles depuis que l'ex-président Idriss Deby a été tué sur la ligne de front contre les rebelles dans le nord l'année dernière.

Les dernières violences ont éclaté dans la région rurale méridionale du Moyen-Chari, à plus de 480 kilomètres (298 miles) de N'Djamena, la capitale du pays d'Afrique centrale.

"Nous regrettons ce conflit qui a fait des dizaines de morts et une vingtaine de blessés", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Abderamane Koulamallah.

Le gouverneur du Moyen-Chari, Ali Ahmat Akhabache, a déclaré plus tôt qu'au moins 19 personnes avaient été tuées et 22 blessées lors de trois jours d'affrontements dans cinq villages la semaine dernière.

Les combats ont commencé après que des agriculteurs appartenant à l'ethnie Sara Kaba ont accusé les éleveurs de détruire leurs cultures de sorgho, selon des témoins. Les villages et les champs ont été incendiés alors que les habitants terrifiés fuyaient dans la brousse environnante.

Koulamallah a déclaré que l'armée avait été déployée pour rétablir l'ordre.

"Nous craignons pour nos vies à chaque instant... Il n'y a aucune sécurité dans les villages isolés", a déclaré à Reuters le fermier Gossassou Njaha.

Des affrontements intercommunautaires similaires dans le Moyen-Chari en février ont fait une douzaine de morts.

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 20:29
Le Nigérian Buhari, dans son dernier discours à l'ONU,

 

Le Nigérian Buhari, dans son dernier discours à l'ONU, critique les dirigeants qui prolongent la durée de leur mandat.

Zone Bourse

Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a critiqué mercredi les autres dirigeants qui prolongent la durée de leur mandat pour s'accrocher au pouvoir, affirmant que cela avait un effet "corrosif", et a promis des élections libres et équitables lorsque le pays élira son successeur en février.

Buhari, 79 ans, qui a pris ses fonctions après avoir battu un président en exercice lors des élections de 2015, laissera la place à un nouveau dirigeant dans ce qui serait un autre transfert de pouvoir pacifique, contribuant à cimenter les références démocratiques du Nigeria dans une région sujette aux coups d'État.

Le Nigeria a mis fin à des décennies de régime militaire en 1999.

S'exprimant lors de sa dernière Assemblée générale des Nations Unies, M. Buhari a déclaré que la nation la plus peuplée d'Afrique avait beaucoup investi pour garantir des élections libres et équitables.

"Nous croyons au caractère sacré de la limitation constitutionnelle des mandats et nous l'avons respectée avec constance au Nigeria. Nous avons vu l'impact corrosif sur les valeurs lorsque des dirigeants, ailleurs, cherchent à changer les règles pour rester au pouvoir", a déclaré Buhari.

"En tant que président, je me suis fixé comme objectif que l'un des héritages durables que j'aimerais laisser est d'ancrer un processus d'élections libres, équitables, transparentes et crédibles grâce auquel les Nigérians élisent les dirigeants de leur choix."

La campagne électorale officielle commence la semaine prochaine et le candidat du parti au pouvoir, Bola Tinubu, et le porte-drapeau de l'opposition, Atiku Abubakar, sont considérés comme les principaux prétendants.

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 20:20
Manifestation contre Barkhane au Niger
Manifestation contre Barkhane au Niger

 

Manifestation contre Barkhane au Niger

dw.com

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté pacifiquement dimanche (18.09), au Niger. Ils ont également scandé des slogans en faveur de Vladimir Poutine et de la Russie.

Après plus de 5 ans d’interdiction de manifester, les organisations de la société civile nigériennes ont renoué avec les manifestations pacifiques.

À l’appel du M62, plusieurs personnes ont battu le pavé à Niamey, scandant des slogans hostiles aux forces étrangères au Niger"Barkhane dehors", "À bas la France", "Vive Poutine et la Russie".

La Russie et son président appelés à la rescousse par les manifestants nigériens

Les manifestants les principales artères de la capitale avant de tenir un meeting devant le siège de l'Assemblée nationale. Selon Maikoul Zodi, le coordonnateur de Tournons La Page, c’est un devoir pour tout citoyen de manifester contre la gouvernance politique, économique et sécuritaire au Niger.

Le Mali, modèle

Pour avoir suscité et obtenu  le départ des militaires français de son territoire, le Mali est devenu un modèle aux yeux des manifestants nigériens.  

"Aujourd’hui quand ils ont bouté la France hors du Mali, aujourd’hui les maliens ont d’abord la quiétude interne. Ils ont la paix intérieure et ils ont la paix sur le territoire. De la manière dont on fait les attaques au Burkina, et au Niger, on ne le fait pas au Mali", estime Gamatié Mahamadou, un  acteur de la société civile.

Obligation de résultats

En avril, les députés nigériens avaient largement voté en faveur d'un texte autorisant le déploiement de forces étrangères sur le territoire, notamment françaises, pour combattre les jihadistes.

C'est pourquoi, ces forces ont désormais une obligation de résultats dans la lutte contre le terrorisme estime l’analyste Amadou Boubacar Hassane. Sinon, la société civile nigérienne ne lâchera pas prise à l’image de celle du Mali.

Le juriste nigérien Amadou Boubacar Hassane explique que "si les mêmes causes pour lesquelles les forces françaises ont été décriées au Mali, si les français n’arrivent pas à engranger des résultats plausibles, ce qui veut dire que la société civile va continuer à contester leur présence et à demander leur départ. Donc en quelque sorte sur le territoire nigérien, les forces Barkhanes sont soumises à une obligation de résultats."

Défiance contre la France

Depuis plusieurs mois, plusieurs manifestations anti-françaises ont eu lieu dans plusieurs pays du Sahel. C’était notamment fin novembre 2021 lorsqu'un convoi militaire de Barkhane avait été bloqué et caillassé au Burkina Faso puis au Niger.

Trois manifestants avaient été tués à Téra, dans l'ouest du Niger, dans des tirs imputés par le gouvernement nigérien à ses forces ou à l'armée française.

La manifestation de dimanche visait également à protester contre le coût de la vie au Niger où une récente hausse du gasoil a vite eu des répercussions sur les prix de certaines denrées. Selon des responsables du M62, une autre manifestation a eu lieu dimanche à Dosso, une ville du sud-ouest nigérien.

Le Niger doit faire face aux attaques régulières et meurtrières de groupes jihadistes liés àAl-Qaïdaet au groupe État islamique au Sahel dans l'ouest et, dans le sud-est, à celles de Boko Haram et du groupe État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap).

Le pays abrite depuis des années plusieurs bases militaires étrangères, française et américaine notamment, dédiées à la lutte contre les jihadistes au Sahel.

Les organisateurs se disent satisfaits de la mobilisation. Il s’agit là d’un avertissement et   promettent de revenir en force très prochainement.

 

 

 

Le Niger réceptionne du matériel militaire américain pour la lutte anti-djihadiste

Par Le Figaro avec AFP Publié le 21/09/2022 à 12:44, mis à jour le 21/09/2022 à 16:05

Le Niger a réceptionné mardi de nouveaux équipements militaires offerts par son partenaire américain dans la lutte contre les djihadistes très actifs dans l'ouest et le sud-est du pays, a appris ce mercredi 21 septembre l'AFP auprès du ministère de la Défense à Niamey. D'un coût de 13 millions de dollars (plus de 8,5 milliards FCFA), le matériel est essentiellement constitué de plusieurs types de véhicules dont des blindés, souligne le ministère.

Ce nouveau soutien au Niger «est une preuve de la solidité des relations avec les États-Unis» en vue de «la montée en puissance» des forces armées nigériennes (FAN), a commenté le ministre de la Défense, Alkassoum Indatou, qui a réceptionné le matériel à Niamey.

Ces équipements seront notamment destinés au centre d'entraînement des Forces spéciales anti-djihadistes financé en 2021 par l'Allemagne, à Tillia, dans la région de Tahoua (ouest), une région où sévissent les groupes armés djihadistes affiliés au groupe l'État islamique (EI) et à Al-Qaïda. L'équipement servira aussi à la formation des soldats nigériens engagés dans la mission des Nations unies au Mali (Minusma), pays frontalier également confronté aux violences jihadistes.

Le Niger et les États-Unis ont un accord de coopération militaire depuis 2015 sur «la sécurité et la bonne gouvernance» qui prévoit que les deux pays s'engagent «à travailler ensemble sur la lutte contre le terrorisme». L'armée américaine doit aussi «former les militaires nigériens dans la lutte contre le terrorisme», selon cet accord.

Agadez, plateforme de surveillance états-unienne

Washington a accru ces dernières années sa présence militaire au Niger, qui lui a permis de construire une importante base de drones à Agadez (nord) proche de la Libye dont le coût est estimé à une centaine de millions de dollars et qui donne aux États-Unis une plate-forme de surveillance de premier plan au Sahel.

On estimait en 2017 à 800 le nombre de soldats américains - essentiellement des forces spéciales actives contre les groupes djihadistes. Les États-Unis ont depuis fourni au Niger des véhicules blindés, des avions de surveillance et de transport militaire et un centre de communication et de transmissions militaires pour l'aider à lutter contre les djihadistes.

Le 4 octobre 2017, quatre soldats américains et cinq militaires nigériens avaient été tués dans une embuscade du groupe État islamique (EI) à Tongo Tongo, un village de la région de Tillabéri dans la zone des «trois frontières», aux confins du Niger, du Mali et du Burkina Faso.

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 20:15
L’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, quitte ses fonctions

Lu pour vous

 

By Nicolas Beau 21 septembre 2022

Le bilan médiocre de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, qui quitte le Maroc, ne lui aura pas valu beaucoup de considération à Rabat. À l’heure où la politique très restrictive de Paris en matière de visas à l’égard des Marocains provoque la colère dans les réseaux sociaux.

C’est peu de dire que l’actuelle ambassadrice et ancienne conseillère de François Hollande, Hélène Le Gal, ne contribue guère à rapprocher la France et le Maroc alors qu’une véritable « distanciation diplomatique » s’est installée entre les deux pays. Le malaise qui s’est installé entre Paris et Rabat est moins lié à des dossiers précis qu’au sentiment très fort, du coté marocain, d’une « arrogance » française.

Une diplomate de deuxième rang

Tout avait mal débuté. Les fonctions d’ambassadeur au Maroc, un des deux pays étrangers, avec les Etats Unis, où la France dispose de la plus forte représentation diplomatique, sont en général proposées à un cador du Quai d’Orsay. Tel n’est évidemment pas le cas avec Hélène Le Gal: « Le parcours de cette fonctionnaire « de deuxième rang », du Canada à la cellule africaine de François Hollande, alors président, n’aura pas laissé beaucoup de traces », souligne un diplomate marocain,.

Hélène le Gal a été propulsée chez Hollande puis chez Le Drian par l’ancien ministre de la Coopération Charles Josselin. Ce dernier encarté au Parti Socialiste, tendance cassoulet, sillonnait l’Afrique en appréciant notamment, comme d’autres, les charmes épicés de la vie nocturne. Un bon vivant en somme qui découvrait l’Afrique, à sa façon.

Or Charles Josselin avait fait venir à ses cotés la jeune Hélène le Gal comme conseillère technique. « La méconnaissance de la diplomate sur l’Afrique était abyssale », explique gentiment un de ses collègues du Quai d’Orsay.

L’ambassadrice ne doit en fait son poste à Rabat largemen qu’à l’appui de Jean Yves Le Drian, l’actuel ministre des Affaires Etrangères d’Emmanuel Macron. En effet, lors du quinquennat de François Hollande où il était le patron des armées, Le Drian l’avait largement instrumentalisée alors qu’elle veillait sur l’Afrique depuis un petit bureau à l’Elysée. D’où la fidélité du ministre dont on sait qu’il préfère les obligés aux tempéraments plus audacieux.

Une pluie de critiques

Soyons francs, il y a chez Hélène Le Gal un coté cheftaine, de surcroit de gauche, qui ne la prédestinait pas aux codes du Makhzen marocain(1). Depuis sa nomination à Rabat il y a huit mois, les critiques des officiels marocains , du moins en privé, sont récurrentes: un manque d’envergure et d’empathie, une absence de réseaux à Paris comme à Rabat, ou encore un total déficit d’initiative face à la détérioration des relations entre la France et le Maroc.

Sans parler d’une maitrise approximative de sa communication comme dans l’interview accordée au mensuel casablancais Economie & Entreprises, l’ambassadrice française à Rabat, n’a évoqué les noms des deux chefs de l’Etat, marocain et français. « Ce qui est peu habituel dans les annales diplomatiques, note le site « Maghreb intelligence », très lu dans les milieux marocains autorisés. Il est de circonstance, quand un ambassadeur, en poste dans un pays donné, prenne la parole qu’il mentionne la qualité des relations entre les chefs d’Etats, quand bien même ces relations seraient froides ou inexistantes ».

Pire, Hélène Le Gal n’a pu à aucun moment citer par leurs noms des responsables marocains avec lesquels elle était en contact, se contentant de leurs fonctions, comme Nasser Bourita, l’actuel ministre marocain des Affaires Etrangères et une des pièces maitresses de la diplomatie africaine du souverain Mohamed VI.

Des relations « denses »? Vraiment…

Pour Hélène Le Gal, apparemment peu inspirée, les relations avec ses interlocuteurs locaux sont tout juste « fluides » et « denses ». Il faut dire que le temps des relations franco-marocaines de premier plan est révolu

A sa décharge, Hélène La Gal joue un peu le rôle de bouc émissaire dans les relations fort tièdes qui dominent, ces derniers mois, entre la France et le Maroc. Les autorités de Rabat reprochent en effet à Paris de ne voir dans le Maroc qu’un partenaire nécessairement docile qu’on écarte facilement, comme ce fut fait de façon spectaculaire lors de la conférence de Berlin sur la Libye.

Plus grave, le Maroc ne comprend pas pourquoi la diplomatie française a tendance à voir dans le Royaume chérifien qu’un concurrent menaçant en Afrique. Les deux pays pourraient, selon certains à Rabat, se concerter utilement.

A condition qu’Emmanuel Macron et ses conseillers retrouvent un peu de considération pour le Maoc (2) et cessent, pour des raisons d’approvisionnement en gaz, de privilégier leurs relations avec Alger, où le président français se rend le 25 aout (3).

(1) Le terme est utilisé pour désigner les codes traditionnels et sophistiqués du fonctionnement du Palais royal au Maroc

(2) Au mois de juin et alors qu’il résidant en France au Chateau de Betz dans l’Oise, le Roi du Maroc a été contaminé par le Covid. Plusieurs chefs d’État lui ont fait part de leurs voeux de rétablissement, ce que n’a pas fait Emmanuel Macron, prompt pourtant à souhaiter une meilleure santé au Président Tebboune lorsque ce dernier avait été victime en 2020 de la même maladie et soigné en Allemagne.

(3) Le ministre français de l’Intérieur a félicité Alger, cet été, pour sa bonne volonté en matière de rapatriement en Algérie des Algériens sans titres de séjour en France. Ce qu’il n’a jamais fait à l’égard du Maroc, bien au contraire.

 

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 20:53
Les avocats en grève en Centrafrique

 

Lu pour vous

 

https://www.dw.com/  19.09.2022

En République centrafricaine, les tribunaux sont à l'arrêt suite à un mouvement de grève des avocats qui protestent contre les atteintes à l'indépendance de la justice.

En République centrafricaine, les tribunaux sont à l'arrêt à la suite d'un appel à la grève d'une semaine lancé par les avocats pour protester contre la tentative du gouvernement, selon eux, de porter atteinte à l'indépendance de la justice.

Au premier jour de ce mouvement, les avocats, notaires, huissiers et greffiers ont tenu à soutenir la Cour Constitutionnelle qui doit statuer sur une réforme controversée de la loi fondamentale. Cette grève est un fait inédit dans l'histoire politique de la Centrafrique.

Atteintes à la justice

Les avocats, réunis dans leur robe noire à l'appel du bâtonnier Emile Bizon, étaient nombreux dès ce matin [19.09.22] au palais de la Cour constitutionnelle pour le début de leur protestation contre ce qu'ils considèrent comme de la persécution de la part du gouvernement. 

Pour Emile Bizon, l'objectif est clair : "Dénoncer cette atteinte à l'institution judicaire".

Ces derniers jours, la Cour constitutionnelle a été la cible des partisans du président Faustin-Archange Touadéra. Les juges doivent en effet rendre un avis sur une réforme de la Constitution qui permettrait à celui-ci de réaliser un troisième mandat.

Les forces de l'ordre mobilisées

Dans un communiqué lu à la radio nationale, le ministre de l'Intérieur a menacé les avocats de poursuite judiciaire. Emmanuel Pabandji, son porte-parole, a dénoncé "un groupuscule de membres du bureau des avocats de Centrafrique [qui] organise des manifestations visant à porter atteinte à la sérénité et au bon fonctionnement du pouvoir judiciaire". Il a indiqué que "le ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique condamne ses agissements illégaux (...) et informe les activistes que les forces de l'ordre sont mobilisées pour assurer le maintien de l'ordre public. Toute manifestation publique non autorisée est interdite sur toute l'étendue du territoire national et expose les auteurs à des poursuites judiciaires".

Un mouvement inédit en Centrafrique

Cette fronde, inédite dans l'histoire de l'institution judiciaire centrafricaine, laisse les Centrafricains inquiets sur l'issue de la crise.

"Ces derniers temps, il y a des cas d'incivisme perpétrés par une frange de la jeunesse centrafricaine se réclamant du pouvoir et c'est extrêmement dangereux", redoute un habitant de Bangui.

Un autre estime que "cela rentre dans le jeu démocratique, à condition que les magistrats et ceux qui organisent ce genre de manifestation respectent la règlementation, la loi et les usages pour qu'il n'y ait pas de débordement."

Le député Dominique Yandoka, pourtant membre de la majorité présidentielle, dénonce pour sa part les attaques qui visent la Cour constitutionnelle.

"Nous sommes face à une dérive dictatoriale qui ne dit pas son nom", affirme-t-il, avant de rappeler que "nul n'est au-dessus de la loi. Sans cette Cour constitutionnelle, moi, aujourd'hui, je ne pourrais pas me prétendre être député, ni ceux qui l'insultent et qui lancent des invectives contre cette même Cour constitutionnelle qui nous a installés. Nous sommes plus dans une situation autocratique".

Entre le gouvernement et la justice, le bras de fer semble donc se durcir. Les opposants à la réforme de la Constitution viennent d'être rejoints par le Bloc démocratique pour la reconstruction de Centrafrique qui a annoncé un meeting dans les jours à venir.

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 20:44
RCA : Faustin Archange Touadéra prend part à la 77ème session des Nations Unies

 

Lu pour vous

 

https://www.journaldebangui.com/ Publié le 19.09.2022 à 17h34 par Journal de Bangui

Le Président de la République Faustin Archange Touadera est arrivé à New-York le 19 septembre 2022, pour prendre part à la 77ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Dès l’arrivée du président centrafricain en terre américaine, il a présidé une réunion de travail avec tous les ministres de la délégation centrafricaine. Faustin Archange Touadéra fera une déclaration à la tribune des Nations Unies le mardi 20 septembre.

Le numéro 1 de la RCA a également rencontré les chefs de délégation du 7è refinancement du Fonds Mondial de la Santé au tour d’un dîner.

Faustin Archange Touadera fera une déclaration d’engagements sur la transformation de l’éducation et sera aussi panéliste dans le panel session 2 intitulé Apprentissage de base: « le défi mondial de la résolution de la crise de l’apprentissage ».

En marge de la session, il va rencontrer, le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, la Directrice générale du FMI Kristalina Georgevia.

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 20:37
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

 

Centrafrique : sit-in des avocats, notaires et huissiers de justice devant la Cour constitutionnelle

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 20 septembre 2022 10:14

Comme annoncé il y a cinq jours, une partie du corps judiciaire a entamé ce lundi, 19 septembre 2022, un mouvement de mécontentement. La manifestation a démarré par un sit-in devant le siège de la Cour constitutionnelle à Bangui. Les acteurs judiciaires s’insurgent contre les agitations de certaines organisations, observées ces derniers jours, contre les institutions judiciaires du pays.

A l’entame de cette manifestation, les participants ont procédé par un silence devant le siège de la Cour constitutionnelle. Une centaine d’avocats, huissiers de justice et notaires, tous dans leurs tenues de travail, toge blanc noire, ont manifesté leur soutien à la présidente de Cour constitutionnelle ainsi qu’à ses collègues. Les protestataires réclament l’indépendance de la justice et le respect des institutions centrafricaines.

« Ces actes sont attentatoires à l’indépendance de la justice » 

"Il y a quelques jours, des individus s’étaient présentés devant le siège de la Cour constitutionnelle et ont proféré des actes d’intimidation voire des menaces de mort à l’endroit des membres de cette institution. Ces actes sont attentatoires à l’indépendance de la Cour constitutionnelle et de l’institution judiciaire, d’une manière générale" a fait savoir maître Emile Bizon, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Centrafrique.

Parmi les actions de ce mouvement de mécontentement, l’on note le boycott des audiences durant 5 jours. Ce lundi dans les tribunaux de la capitale, notamment à la Cour d’appel et à la Cour de cassation, aucune audience n’a été organisée. Au Tribunal de grande instance de Bangui, certains justiciables se plaignent du report de leurs dossiers.

« Il faut toujours revenir, on ne comprend plus rien »

"Depuis 3 mois, nous avons une affaire au niveau de la justice. Le mois passé, on était là. Malheureusement, ils ont reporté l’audience pour le 19 septembre. Aujourd’hui on arrive, on nous fait savoir qu’il faut revenir le 10 octobre parce que, soit disant que, les avocats sont en grève. On ne comprend plus rien" a déploré Igor, un requérant.

Seuls les magistrats n’ont pas pris part à ce mouvement de mécontentement du corps judiciaire. Selon le barreau de Centrafrique, un sit-in d’une heure sera organisé tous les jours jusqu’à vendredi prochain devant la Cour constitutionnelle.

 

 

Centrafrique : des députés et ressortissants de la Haute-Kotto alertent sur la résurgence de l’insécurité

https://www.radiondekeluka.org/ lundi 19 septembre 2022 18:47

Les députés et les ressortissants de la Haute-Kotto dénoncent la recrudescence des violences ces derniers jours aux alentours de la ville de Bria. Le dernier évènement en date est celui du mardi 13 septembre 2022, au village Kpassoro situé à 3 km de la ville sur l’axe Yalinga. Une attaque, menée par des hommes armés, a occasionné le déplacement de plusieurs centaines d’habitants vers Bria, chef-lieu de la préfecture.

Selon le collectif des députés de la Haute-Kotto, des hommes armés bloquent les principaux axes menant à Bria depuis plusieurs semaines. La présence de ces rebelles empêche les populations de vaquer librement à leurs occupations. Le collectif rappelle au gouvernement, les responsabilités qui sont les siennes.

Rétablir la sécurité pour la libre circulation

"Nous demandons avec insistance au gouvernement et à la Minusca de prendre les dispositions nécessaires pour rétablir la paix et la sécurité dans la préfecture de la Haute-Kotto afin de permettre la libre circulation de la population. Nous demandons aussi aux organisations nationales et internationales d’apporter une assistance humanitaire d’urgence au profit de ces déplacés et victimes de viol" a lancé le député de Bria 2, Jacques Tafogo, membre du collectif des députés de la Haute-Kotto.

Même son de cloche du côté de l’Association des ressortissants de la Haute-Kotto (ASSOREHK) qui condamne, elle aussi, la récente attaque du village Kpassoro, situé à la périphérie de Bria. Néanmoins, elle demande à la population de collaborer avec les forces de défense et de sécurité.

"Pour contribuer à la paix, cette paisible population de Bria, de Yalinga et de Ouadda doit absolument coopérer avec les autorités locales, civiles et militaires qui sont stationnées à Bria. Elle doit leur mettre à disposition, les informations en temps réel et dénoncer tout ce qui ne marche pas. Que cette population garde son calme. Le gouvernement qui est censé nous sécuriser, fera quelque chose pour elle" a espéré Richard Tchapka, président de l’ASSOREKH.

Si l’attaque perpétrée par des hommes armés, le 13 septembre 2022, n’a pas fait de victimes, elle a néanmoins provoqué le déplacement de plus de 500 personnes de la périphérie vers le centre-ville de Bria.

 

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20 septembre 2022 2 20 /09 /septembre /2022 20:34
 La crainte de la France est qu’un Touadéra ou un Assimi Goïta succède à Biya

Lu pour vous

 

Dieudonné Essomba : « La crainte de la France est qu’un Touadéra ou un Assimi Goïta succède à Biya »

L’économiste statisticien a fait cette déclaration sur le plateau de Club d’élites du dimanche 18 septembre 2022.

Le 15 septembre 2022, le président français Emmanuel Macron a confirmé la nomination de Thierry Marchand comme Ambassadeur de la République de France au Cameroun. Cette information a été en débat sur Vision 4 TV dans le programme du débat dominical.

Pour le consultant média, la nomination d’un général d’armée constitue un rapport de force entre la France et la Russie et que la France veut éviter un successeur de l’actuel locataire d’Etoudi qui lui sera hostile. « Avec la nomination de cet ambassadeur, il y’a un rapport de force souterrain entre la France et la Russie. La crainte de la France aujourd’hui est qu’un Touadéra ou un Assimi Goïta succède à Biya. C’est aussi un message, que même par la force, elle ne laissera pas cela arriver », déclare-t-il.

« L’ambassade de France est le cerveau de tout ce que la France fait à l’extérieur. C’est pour ça que nous pouvons lire à travers l’ambassadeur les intentions de la France », ajoute Dieudonné Essomba sur la nomination du nouvel ambassadeur français au Cameroun dans Club d’élites sur Vision 4.

 

 

Dieudonné Essomba : « la crainte de la France aujourd’hui est qu’un Touadéra ou un Assimi Goïta succède à Biya »

https://actucameroun.com/ 18 Sep 2022 par Beaufils Zambo

Le général de corps d’armées – quatre étoiles, Thierry Marchand. Saint-cyrien  issu de la promotion Général Monclar est le nouvel ambassadeur de France au Cameroun. Thierry Marchand est passé par la légion étrangère. Ce dernier a servi au Gabon, en RCA, à Djibouti et en Somalie.

Il n’est pas totalement étranger au monde diplomatique. En effet, depuis 2019, il est à la tête de la Direction de la coopération de sécurité et de Défense (DCSD) du Quai d’Orsay, où il chapeaute les 300 coopérants français dans le monde et particulièrement en Afrique.

Il succède au diplomate Christophe Guilhou, en poste à Yaoundé depuis 2019. Il faut signaler que cette nomination d’un militaire à la tête de l’ambassade de France au Cameroun, intervient dans un contexte où le Cameroun et la Russie ont officialisé au mois d’avril un nouvel accord de coopération militaire.

L’ambassade de France est le cerveau de tout ce que la France fait à l’extérieur

Dans l’émission Club d’Elites de ce dimanche 18 septembre 2022 Dieudonné Essomba est revenu sur cette question. Pour lui, il faut voir, un lien direct avec la succession de l’actuel président de la République.

« Avec la nomination de cet ambassadeur, il y’a un rapport de force souterrain entre la France et la Russie. La crainte de la France aujourd’hui est qu’un Touadéra ou un Assimi Goïta succède à Biya. C’est aussi un message, que même par la force, elle ne laissera pas cela arriver. L’ambassade de France est le cerveau de tout ce que la France fait à l’extérieur. C’est pour ça que nous pouvons lire à travers l’ambassadeur les intentions de la France », commente Dieudonné Essomba.

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