Lu pour vous
https://www.editoweb.eu/ 29/09/2022 12:30
Lentement mais sûrement, la science est en train de tendre vers une solution contre le cancer. Si on n’y est pas encore de plein pied, le chemin restant semble plus facile avec les virus oncolytiques dans un traitement du cancer. Les virus ne seront plus seulement des ennemis des humains.
Les virus pour traiter le cancer ?
C’est bien encore l’un des mystères scientifiques qu’on ne cessera jamais de découvrir. C’est la proposition qu’est en train de faire un groupe de chercheurs américains dans le domaine du traitement du cancer. Une possibilité de combinaison des thérapies classiques avec l’ingénierie génétique pour combattre le cancer. Il s’agit précisément des virus appelés « tueurs de cellules cancéreuses » : Les virus oncolytiques connus depuis les années 1904 précisément chez une patiente de « leucémie myéloÏde », conséquence d’une grippe.
Il convient de s'interroger sur une telle solution jamais envisagée, pour comprendre que les cellules cancéreuses ont la capacité de produire très rapidement des nucléotides en vue d'un retour de réponse immunitaire avec contournement des cytokines interféron de type 1 auxquels ils ne répondent pas. Cette production est facilitée par le développement d’un secteur d’oxygénation. On constate aussi que ces cellules produisent des protéines à la surface pour faciliter l’inhibition de cellules cytotoxiques qui est le centre du contrôle immunitaire. C’est d’ailleurs cet aspect qui intéresse plus les scientifiques dans le traitement du cancer.
Il ne s’agira en aucun cas d’utiliser tous les virus oncolytiques, mais de faire une sélection pour plus d’efficacité si on en arrive à valider un tel traitement. Le choix sera porté sur les virus qui sont moins toxiques ou carrément pas du tout toxiques pour les tissus en bonne santé. Préalablement, il sera question d’un retrait des gènes viraux en utilisant l’ingénierie génétique. On peut aussi ajouter des transgènes pour développer les virus transgéniques qui agiront sur les cellules malignes. Le gène de la thymidine kinase sera supprimé obligeant le virus à infecter les cellules qui produisent les nucléotides. L’activité immunitaire sera stimulée.
Ce qu’il faut signaler dans cette proposition est qu’il reste encore beaucoup de difficultés en ce qui concerne la pénétration de virus dans les cellules tumorales. Une barrière physique se remarque sur les voies antivirales des cellules tumorales. Il faut bien craindre une possibilité de destruction que peut occasionner les anticorps circulants.
Toute chose qui ne baisse pas la détermination des scientifiques qui comptent sur l’association de plusieurs thérapies classiques comme la : radiothérapie, chimiothérapie, immunothérapie, dans ce traitement.
Frank Robin