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2 novembre 2022 3 02 /11 /novembre /2022 17:10
Le Canada anglophone ferme presque sa porte à l’immigration africaine

 

Lu pour vous

 

AfrikiPresse

Contrairement à la partie francophone du Canada, où l’immigration en provenance d’Afrique subsaharienne a représenté le cinquième de l‘immigration totale au cours de la période de cinq années 2016-2020, le Canada anglophone continue à restreindre l’accès aux immigrants subsahariens, qui n’ont représe lanté qu’un dixième de l’immigration reçue. Et dans le même temps, le Canada francophone se distingue en étant la partie la plus sûre de la fédération, ayant un taux de criminalité largement inférieur au reste du pays. 

Selon les dernières données publiées par Statistique Canada, relatives au recensement de 2021, la province du Québec, qui représente la partie francophone du pays, affiche un taux de 18,6 % d’immigrants en provenance d’Afrique subsaharienne parmi le total des immigrants permanents s’étant installés au cours de la période 2016-2020, et encore présents à la date du recensement. Pour rappel, le Québec est la plus grande province du Canada, et la deuxième plus peuplée, avec près du quart de la population canadienne.

Ce taux est ainsi considérablement supérieur à celui observé au Canada anglophone (qui compte également des minorités francophones, mais dépourvues de réel pouvoir), où l’immigration originaire d’Afrique subsaharienne n’a représenté que 10,6 % du total de l’immigration reçue sur la même période. Un taux qui est même encore plus faible si l’on ne tient pas compte des quelques dizaines de milliers d’Africains ayant récemment fui les États-Unis pour s’installer clandestinement et illégalement au Canada, et qui étaient très majoritairement composés de Nigérians s’étant naturellement dirigés vers le Canada anglophone.

L’Asie, priorité du Canada anglophone

Alors que la partie francophone du Canada, qui bénéficie d’une très large autonomie en matière d’immigration permanente, continue à mener une politique équilibrée entre les différentes parties du monde, force est de constater que la partie anglophone du Canada poursuit sa politique de marginalisation de l’immigration africaine, pour se concentrer massivement sur le continent asiatique qui a été la source de non moins de 67,2 % des nouveaux arrivés au cours de la période 2016-2020. Ainsi, et à titre d’exemple, le Québec a reçu à lui seul presque autant de nouveaux résidents en provenance du Cameroun au cours de cette même période (8 830, malgré la pandémie), que de nouveaux résidents Éthiopiens acceptés par l’ensemble du Canada anglophone (9 230), alors que l’Éthiopie est le second pays le plus peuplé du continent, avec une population quatre fois supérieure à celle du Cameroun.

Mais si le Québec gère lui-même la majeure partie de son immigration permanente, il n’a en revanche que peu de pouvoir en matière d’immigration temporaire, et aucun en matière d’octroi de visas touristiques ou d’affaires. Une situation qui pose parfois de sérieuses difficultés, comme il a encore été possible de le constater cette année avec l’apparition de deux grandes polémiques ayant trait aux obstacles dressés, d’une part, devant les jeunes Africains désirant effectuer leurs études au Canada, et d’autre part, devant les représentants de la société civile africaine souhaitant assister à une importante conférence internationale sur le Sida, organisée à Montréal au cours de l’été dernier. En effet, de nombreuses personnalités politiques, universitaires et culturelles québécoises se sont publiquement plaintes du taux extrêmement élevé de refus décidés par le gouvernement fédéral, à majorité anglophone, à l’encontre des Africains subsahariens ayant déposé une demande de permis d’études, et pour lesquels les trois quarts des demandes ont été rejetées en 2021 (soit le double que pour le reste du monde). Il est d’ailleurs à noter que les quatre pays africains ayant connu le taux de rejet le plus élevé au niveau de l’ensemble du Canada étaient des pays anglophones, à savoir le Soudan du Sud (100 % !), le Liberia (94 %), la Sierra Leone (92 %) et l’Éthiopie (88 %). De même, d’autres pays anglophones, pourtant politiquement assez proches du Canada anglophone, ont eux aussi essuyé un taux de refus particulièrement important, à l’instar du Ghana (82 %) et du Rwanda (81 %).

Quant à la grande conférence organisée à Montréal, le gouvernement fédéral avait également été très fortement critiqué pour avoir considérablement tardé à délivrer des visas à plusieurs centaines de représentants de la société civile africaine, invités à la conférence, et à laquelle un certain nombre n’a pu assister que virtuellement par internet.

Le Canada francophone, partie le plus sûre du Canada

Malgré l’importance de l’immigration africaine, généralement victime de nombreux préjugés à travers le monde, et en plus d’afficher régulièrement le taux de chômage le plus faible du Canada (seulement 4,4 % en septembre dernier), le Québec se distingue également en ayant régulièrement le niveau de criminalité le plus bas de l’ensemble des provinces et territoires du pays (selon une définition canadienne assez large du terme). Ainsi, et d’après les données de Statistique Canada, le taux de criminalité, qui prend en compte l’ensemble des infractions au Code criminel canadien (hors délits de la route), s’est établi à 3 207 infractions pour 100 mille habitants, contre non moins de 6 004 pour le Canada anglophone (et 5 375 au niveau national). De son côté, l’agglomération très cosmopolite de Montréal, qui regroupe non moins de 4,3 millions d’habitants, n’arrive qu’à la 29ème place au niveau canadien en matière de criminalité.

Le Canada francophone démontre ainsi au reste du monde que l‘immigration africaine ne menace pas forcément la sécurité, l’équilibre des comptes publics et le bien-être général de la société d’accueil, à laquelle elle peut, au contraire, être source de plus-value dès lors que certaines conditions sont respectées en amont et en aval. La Canada anglophone, ou encore les États-Unis (dont l’ancien président Donald Trump avait même traité les pays africains de « pays de merde »), devraient le comprendre à leur tour.

Ilyes Zouari, Président du CERMF (Centre d’étude et de réflexion sur le Monde francophone) ww.cermf.org – info@cermf.org

 

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2 novembre 2022 3 02 /11 /novembre /2022 17:06
Burkina : Visite du capitaine Ibrahim Traoré à Bamako

 

 

Publié le 02.11.2022 à 00h18 par APA

Comme son prédécesseur, le capitaine Ibrahim Traoré a réservé son premier déplacement à l’étranger au Mali.

Le capitaine Ibrahim Traoré effectue, ce mercredi 02 novembre 2022, une visite de travail et d’amitié à Bamako, informe une note du Ministère malien des Affaires étrangères, reçue à APA.

Son avion atterrira à 15h et décollera à 17h40 de l’aéroport international Président Modibo Keita Senou. Le ministre Abdoulaye Diop a « convié les chefs de missions diplomatiques » au pavillon présidentiel de l’aéroport pour les « cérémonies protocolaires à l’arrivée et au départ » de l’hôte du jour.

Du côté du Burkina, c’est silence radio. « Ce n’est pas encore confirmé sinon il y aurait eu un communiqué », insiste un officier proche du nouvel homme fort.

Dans tous les cas, ce sera la première sortie officielle à l’étranger, du capitaine Ibrahim Traoré depuis sa désignation comme président du Faso, à l’issue des assises nationales, vendredi 14 octobre 2022. Son prédécesseur, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, avait également effectué sa première visite officielle à Bamako, en septembre dernier. L’ancien président de la transition avait rencontré le colonel Assimi Goïta avec qui il avait discuté de la nécessité pour leurs deux pays d’oeuvrer ensemble pour vaincre les groupes jihadistes qui déstabilisent le Sahel central depuis plusieurs années. 

Membre du Centre africain d’analyses et de recherches diplomatiques et stratégiques, Windata Zongo, estime qu’après le départ de Bamako du G5 Sahel, « il y a désormais la nécessité [pour le Burkina] de créer un cadre bilatéral [avec le Mali] afin de rendre les opérations de lutte contre le terrorisme plus efficaces » aux frontières entre les deux pays.

Les groupes jihadistes attaquent régulièrement les positions des armées des deux pays et se servent de l’un ou de l’autre comme bases arrières. Aussi, les frontières sont le théâtre d’affrontements entre groupes djihadistes rivaux. 

 

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2 novembre 2022 3 02 /11 /novembre /2022 15:54
La Mission logistique de Bangui (MISLOG) est sur le départ.

Lu pour vous

 

Une série de twitts, mardi, le confirmait. En voici un:

Le rapatriement en métropole des VAB de la MISLOG, en amont du retrait total du dernier contingent français de RCA, a ainsi commencé sous la supervision des logisticiens français à l'oeuvre sur l'aéroport de Mpoko (Bangui). Selon l'EMA, cette manoeuvre logistique de quatre jours, qualifiée de "rapide et professionnelle" se fait "en transparence et en liaison avec les autorités centrafricaines".

On lira ici une correspondance de Barbara Debout, du 11 octobre : "En Centrafrique, la population mitigée face au départ des militaires français".

En voici le résumé: "Après 62 ans de présence, les 130 derniers militaires français déployés en Centrafrique devraient quitter le pays d’ici à la fin de l’année. Dans les rues de Bangui, les réactions sont partagées. Pour certains, la peur de voir la situation sécuritaire se dégrader prévaut, d’autres ne voient pas d’inconvénients à ce départ."

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2 novembre 2022 3 02 /11 /novembre /2022 15:35
Déclaration du porte-parole du département d’État américain sur la Cour Constitutionnelle en RCA
Déclaration du porte-parole du département d’État américain sur la Cour Constitutionnelle en RCA
Déclaration du porte-parole du département d’État américain sur la Cour Constitutionnelle en RCA

 

Déclaration de Ned Price, porte-parole du département d’État américain sur la Cour Constitutionnelle en RCA

 

Le 28 octobre 2022

Les États-Unis d’Amérique notent avec une préoccupation profonde une récente série d’actions visant les membres de la Cour constitutionnelle de la République centrafricaine, et en particulier la destitution survenue le 25 octobre de la présidente de la Cour, Mme. Danièle Darlan. L’indépendance de l’appareil judiciaire est un principe fondamental de toute démocratie. Nous appelons les autorités centrafricaines à assurer l’indépendance et la sureté de la Cour et de ses membres.

Les États-Unis réitèrent leur engagement pour continuer à travailler avec les autorités centrafricaines et le peuple centrafricain afin de promouvoir la paix, la prospérité, et les principes démocratiques que partagent nos deux pays.

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2 novembre 2022 3 02 /11 /novembre /2022 15:32
Centrafrique : le premier verdict de la CPS qualifié d' »historique
Centrafrique : le premier verdict de la CPS qualifié d' »historique

 

Lu pour vous

 

https://www.sudquotidien.sn/ novembre 1, 2022

Une décision historique, c’est ainsi que certains Centrafricains qualifient le premier verdict de la Cour pénale spéciale. Elle a condamné lundi 3 membres d’un groupe armé à de lourdes peines. Le ministre centrafricain de la justice et l’avocat d’une association de victimes saluent ce verdict.

« C’est un rendez-vous historique pour la République Centrafricaine et pour les victimes », a déclaré Arnaud Djoubaye Abazene, ministre de la Justice de la Centrafrique.

« Nous voulons également que la Cour pénale spéciale (CPS) puisse continuer à traquer également certains gros poissons. Comme je le dis toujours, il y en a d’autres qui demeurent, il y en a d’autres encore qui sont dans la ville, il faudrait qu’on leur mette la main dessus. Mais félicitations à cette cour par rapport à cette décision. Toutes les organisations de la société que je coordonne, la coalition des organisations de la société civile sur la Cour pénale spéciale, nous félicitons cette décision », a déclaré l’avocat Fernand Made-Djapou.

Les travaux de la CPS ont été lancés en octobre 2018 avec les premières enquêtes. Cette cour spéciale est notamment composée de juges et de procureurs originaires de Centrafrique, de France, du Togo et de RDC.

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2 novembre 2022 3 02 /11 /novembre /2022 15:30
Le Kenya annonce l'envoi de troupes en RD Congo pour combattre les rebelles
Le Kenya annonce l'envoi de troupes en RD Congo pour combattre les rebelles

 

 

https://amp.lepoint.fr/ avec AFP 02/11/2022 13:39:25 

 Nairobi (AFP) - Le Kenya a annoncé mercredi le déploiement de troupes en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre d'une intervention militaire régionale visant à soutenir le régime congolais face aux rébellions actives dans l'est de la RDC.

"En tant que voisins, le destin de la RDC est lié au nôtre", a lancé le président William Ruto à Nairobi lors d'une cérémonie de présentation du contingent prêt à partir, en rappelant que la force régionale doit compter également des militaires du Burundi, d'Ouganda et du Soudan du Sud, envoyés "en mission pour protéger l'humanité".

"Nous ne permettrons pas aux groupes armés, aux criminels et aux terroristes de nous priver de notre prospérité commune", a poursuivi le chef de l'État kényan, sans préciser le calendrier de déploiement des troupes.

Des sources militaires à Nairobi ont refusé de révéler le nombre de soldats kényans impliqués dans cette intervention, en évoquant des "questions évidentes de sécurité".

La RD Congo tente de contrer les activités de dizaines de groupes armés qui prolifèrent dans l'est de cet immense pays, très riche en ressources naturelles.

La tension est particulièrement vive dans la province du Nord-Kivu depuis la résurgence du M23 ("Mouvement du 23 mars"), une ancienne rébellion tutsi qui a repris les armes en fin d'année dernière. Après des semaines d'accalmie, le M23 est à l'offensive depuis le 20 octobre dans le territoire de Rutshuru, où elle s'est emparée de villes sur un axe routier stratégique desservant Goma.

Les rebelles ont notamment atteint ces derniers jours Rumangabo, siège d'une base de l'armée congolaise et du quartier général du parc national des Virunga, célèbre pour ses gorilles de montagne.

"Niveau d'alerte"

Après des mois de tension et d'accusations d'"agression", Kinshasa, qui accuse Kigali de soutenir la rébellion du M23, a décidé samedi d'expulser l'ambassadeur du Rwanda en RDC. Une décision que Kigali a "noté avec regret".

De leur côté, les autorités rwandaises ont également fin octobre accusé la RDC "d'opérer aux côtés de milices armées irrégulières", dont les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), mouvement de rebelles hutu rwandais dont certains impliqués dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda.

Les autorités de Kinshasa ont par le passé nié toute collusion avec les FDLR.

Cette dégradation de la situation a alarmé la communauté internationale, l'Union africaine appelant à un cessez-le-feu.

Le regain de tension dans l'est a conduit la mission de l'ONU en RDC (Monusco) à "relever le niveau d'alerte" de ses troupes en soutien aux forces armées congolaises dans leurs opérations contre le M23.

Un convoi de la Monusco a été pris à partie mardi par une foule en colère à Goma, faisant deux blessés du côté des Casques bleus.

Depuis plusieurs mois, les Casques bleus de l'ONU, présents en RDC depuis plus de 20 ans, sont accusés d'inefficacité dans la lutte contre les groupes armés qui terrorisent l'est de la RDC depuis près de trois décennies.

Un rapport d'experts mandatés par le Conseil de sécurité des Nations unies avait détaillé l'implication directe du Rwanda, "unilatéralement ou conjointement avec les combattants du M23" dans l'est congolais.

Kigali a récusé ces "allégations non valides" et avancé son "droit à défendre son territoire".

 

 

Force régionale en RDC: le président Ruto confirme l'envoi de troupes, un sommet de l'EAC prévu

https://www.rfi.fr/ Publié le  02/11/2022 - 09:28

Plusieurs mois après l'annonce de la mise en place de la force régionale de l'EAC pour lutter contre le M23 en RDC, le Kenya a annoncé ce mercredi l'envoi de troupes. Mais la force dans sa totalité peine à voir le jour, malgré des avancées.

Le Kenya semblait hésiter depuis plusieurs semaines à engager ses soldats contre les rebelles du M23 qui bénéficient, selon la communauté internationale, de l'aide de Kigali, malgré ses dénégations. Mais Nairobi a indiqué, lors d'une cérémonie de présentation du drapeau ce mercredi, le déploiement d'un contingent dans l'est de la RDC.

Près d’un millier de soldats ont suivi ces dernières semaines un entraînement préparatoire, selon l’armée kényane. Ils sont donc désormais prêts à être déployés progressivement dans l’est de la RDC pour une durée initiale de six mois, rapporte notre correspondante à Nairobi, Florence Morice.

Selon le ministère de la Défense, ces soldats doivent se rendre dans un premier temps à Goma, où est déjà installé le quartier de la force régionale. Et c’est seulement là-bas que le détail des opérations devrait être décidé en concertation avec l’armée kényane et avec le commandement kényan de la force régionale, en la personne du brigadier Jeff Nyagah.

William Ruto a déclaré avoir mené d’intenses consultations avant de décider ce déploiement. Il s’est notamment entretenu avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a, dit-il, donné son accord tacite avec le président de l’Union africaine, Macky Sall, ainsi qu’avec les chefs d’États de la région : le Burundais Évariste Ndayishimiye, l’Ougandais Yoweri Museveni et le Rwandais Paul Kagame.

« Nous sommes tombés d’accord », a déclaré William Ruto ce mercredi sur le fait qu’« il est de notre responsabilité collective de préserver la sécurité de notre région et de notre continent ». « En tant que voisins, le destin de la RDC est lié au nôtre », a lancé le président Ruto, rappelant que le contingent était envoyé « en mission pour protéger l'humanité ».

Seul le Burundi, aujourd'hui l'un des principaux alliés de Kinshasa dans la région, a déjà déployé ses troupes. Mais ces soldats, dont une partie se trouve sur le sol congolais depuis bien avant la décision de mettre en place la force régionale de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, opèrent dans le Sud-Kivu, bien loin du théâtre militaire au cœur de toutes les attentions dans la province du Nord-Kivu.

Sommet extraordinaire de l'EAC

Est-ce la peur de voir des Congolais, de plus en plus agacés par les retards accumulés dans la mise en place de la force régionale, se tourner vers la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ? Plusieurs initiatives ont été annoncées depuis mardi dans la région, selon nos sources.

Le président burundais et président en exercice de l'EAC, Évariste Ndayishimiye, a discuté avec plusieurs de ses homologues de la région, dont le Rwandais Paul Kagame, selon nos sources.

Ses services ont déclaré dans la foulée une réunion des chefs d'état-major des armées régionales, qui sera suivi d'un sommet extraordinaire des chefs d'États de l'EAC, probablement le 21 novembre prochain à Bujumbura. Son objectif, tenter de donner une nouvelle impulsion à une force régionale qui tarde à voir le jour, alors que la situation ne cesse de se dégrader à l'est de la RDC.

À lire aussi Des détails sur la force régionale bientôt déployée dans l'est de la RDC

La Monusco se retire de Rumangabo

Et face à l'avancée du M23, la dernière force militaire régulière en place dans la ville, la Monusco, a décidé de se retirer de la base de Rumangabo. « Nous avons opéré un retrait stratégique et tactique, en concertation avec nos partenaires, pour mieux préparer les prochaines étapes », a indiqué la mission onusienne sur son compte Twitter.

La semaine passée, les éléments de l'armée congolaise avaient déjà évacué ce camp stratégique, situé à l'est des Virunga, où se trouve d'ailleurs le QG du célèbre parc. Et avant l'armée, ce sont les réfugiés venus ces derniers mois qui ont fui vers Goma suite aux avancées des éléments du M23. Près de 4 000 ménages vivaient dans des conditions difficiles à Rumangabo.

🚨Nous avons opéré un retrait stratégique et tactique de #Rumangabo, en concertation avec nos partenaires, pour mieux préparer ensemble les prochaines étapes.

La #MONUSCO🇺🇳 reste mobilisée aux côtés des @FARDC_off et pour protéger les civils.

— MONUSCO (@MONUSCO) November 1, 2022

La base militaire de Rumangabo servait d'ailleurs de quartier général au mouvement lors de l'insurrection de 2012 à 2013. Toujours sur Twitter, la Monusco a indiqué « rester mobilisée aux côtés des Forces armés de la RDC pour protéger les civils ».

► À écouter aussi: «L'armée rwandaise vient au secours du M23 et avance sous couvert du M23», selon le chef de la diplomatie en RDC

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1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 18:49
Trafic aérien : griefs des syndicats de l’Asecna
Trafic aérien : griefs des syndicats de l’Asecna

 

 

Publié le 31.10.2022 à 20h18 par APA

Le Bureau exécutif de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA) dénonce « un sabotage en cours des résolutions du Comité des ministres » de l’organisation à la suite de leur grève. Les syndicats sont mécontents de la direction générale de l’Asecna. Le bureau exécutif, dans un communiqué de presse, fait observer « la reconstitution des conditions délétères, dangereuses et anxiogènes ayant conduit à la grève généralisée de septembre 2022 ».  

Le bureau exécutif de l’union des syndicats des contrôleurs aériens estime que cela est dû « à l’initiative solitaire, belliciste et jusqu’au-boutiste du directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Monsieur Mohamed Moussa ».

« Depuis la réunion extraordinaire du Comité des ministres, organe suprême de l’ASECNA, tenue le lundi 17 octobre 2022, qui a (demandé) la restauration des contrôleurs aériens dans leurs droits légitimes à travers de pertinentes résolutions, l’on assiste à une déferlante vague de sanctions administratives sournoisement teintées contre ces derniers », note l’organisation syndicale.

L’USYCAA se plaint entre autres « des ponctions abusives sur les salaires du mois d’octobre 2022, le gel des congés et des ingérences administratives dans la gestion des structures et le choix des représentants des travailleurs », poursuit le communiqué de presse. 

Le bureau exécutif de l’organisation syndicale dénonce également des « affectations abusives en cours et sans motif valable, vers leurs pays d’origine, de (ses) vaillants camarades expatriés, aggravant ainsi dans les centres de contrôle, le sous-effectif qui est déjà criard ».

Au regard de ces faits, l’USYCAA « demande le rétablissement, sans délai, de tous les contrôleurs aériens expatriés dans leurs droits en instruisant l’annulation pure et simple des rapatriements en cours » et « interpelle les ministres membres du Comité de suivi sur l’existence d’un risque réel d’aggravation » de la situation.  

 Le Bureau exécutif de l’Union des Syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA a levé le jeudi 20 octobre 2022 son mot d’ordre de grève à la suite d’un préavis de grève réactivé le mardi 20 septembre 2022 et suspendu le samedi 24 septembre 2022.

 

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1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 18:41
Fermeture des frontières en Guinée équatoriale

 

Fermeture des frontières en Guinée équatoriale: les autorités accusées de «dérives» sur des Camerounais

https://www.rfi.fr/ Publié le 01/11/2022 - 15:52

La Guinée équatoriale ferme toutes ses frontières terrestres pour une durée indéterminée. Les autorités disent vouloir éviter « l’infiltration de groupes qui peuvent tenter de déstabiliser » la campagne présidentielle lancée ce 3 novembre.

Depuis quelques semaines, les contrôles d'identité de ressortissants camerounais vivant en Guinée équatoriale s'intensifient. C'est à partir de 18h, dans les villes de Malabo et de Bata, principalement, que les points de contrôles se multiplient. S'ils résident depuis plus de trois mois sur le sol équato-guinéen, les ressortissants camerounais doivent présenter un titre de séjour valide. Une fois cette durée dépassée, ils sont considérés en situation irrégulière et sommés de quitter le pays.

Mais plusieurs témoignages font état de dérives des forces de sécurité équato-guinéennes. Le parti d'opposition du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dénonce « des exactions, des actes de xénophobie et de torture » contre des Camerounais. Des cas de « détentions » et d'« expulsions forcées » ont également été rapportés.

Autre accusation, la Guinée équatoriale ne se plierait pas aux règles de libre circulation de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac). Une accusation que ne reprend toutefois pas un haut-responsable de l’organisation joint par RFI, qui assure que Malabo ne fait qu'appliquer ses lois nationales en matière d'immigration, car la « libre circulation ne signifie pas la libre installation ».

Le chef de l'État camerounais Paul Biya a pour sa part débloqué 125 millions de FCFA pour rapatrier ses ressortissants. L'opération a commencé lundi. Cinquante-deux Camerounais ont atterri à l'aéroport de Douala et des centaines d'autres sont attendus dans les prochains jours.

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1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 18:24
Le MCU et ses alliés en conseil politique national sollicitent un référendum constitutionnel

 

Centrafrique : le parti MCU et ses alliés en conseil politique national sollicitent un référendum constitutionnel

 Judicael Yongo  octobre 30, 2022 12:28

BANGUI, le 30 Octobre 2022(RJDH)—Le Mouvement Cœurs unis(MCU), le parti politique du président Touadera et des partis majoritaires ont demandé la tenue du référendum constitutionnel en Centrafrique. Cette demande a été formulée le 29 octobre 2022 au cours de la cérémonie d’ouverture du Conseil politique national du parti politique MCU à l’hôtel Ombella Palace, route de Damara.

Plusieurs partis politiques de la majorité présidentielle, ont délibérément réitéré leur engagement et renouvelé leur fidélité aux actions du chef de l’État Faustin Archange Touadera de convoquer un référendum constitutionnel en Centrafrique.

Les assises du samedi 29 octobre s’ouvrent sur fond d’engagement et de renouvellement de soutien politique au président Touadera. De la plateforme Béoko, en passant par les partis CANE de Sylvain Patassé, de MOUNI de Kamach, du RDC de Mohamade Lawan, du MLPC courant originel de Koyambonou et d’autres formations politiques, chacun, et tour à tour, est favorable au référendum constitutionnel.

« Béoko demande au président de la République de mettre en mouvement des dispositions pertinentes de la loi constitutionnelle en son article 90 », a souhaité Patrick Akoloza, président de la plateforme.

« La volonté manifestée par le peuple centrafricain à travers les actions citoyennes appelant au référendum constitutionnel ne saurait être occultée », a déclaré le Secrétaire exécutif  du MCU, Simplice Mathieu Sarandji qui pense que cette initiative est mal comprise par une frange politique, « Ecoutez-moi bien, alors que cette initiative qui semble incomprise par une frange de nos compatriotes, mais le MCU y apporte un soutien indéfectible et demande très respectueusement au Chef de l’Etat de faire feu de tout bois pour que la sollicitation du peuple soit exécutée », a-t-il conclu.

Le parti politique CAN à ce forum, tient à apporter également tous son soutien aux actions politiques du chef de l’État et son gouvernement y compris ce que fait le MCU.

Même position exprimée par le parti MOUNI de Thierry Kamach par la voix d’un des leaders de cette formation politique alliée de Touadera, « nous venons réitérer notre attachement, notre fidélité, surtout aux résolutions qui sortiront de ces assises pour régler les problèmes d’actualité ».

Une autre question qui est l’ordre du jour dudit conseil politique, est relative aux élections municipales prévues être tenues début 2023 en Centrafrique.

Il faut rappeler que des dysfonctionnements ont été enregistrés à l’ouverture des travaux en présence du président Touadera qui a fait une surprise à la cérémonie.

Ces dysfonctionnements sont liés à certaines crises au sein des partis politiques dont la plupart des affaires sont encore en justice notamment le RDC, le MLPC. Les assises du 29 au 30 octobre 2022, vont assortir de recommandations.

Judicaël Yongo.

 

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1 novembre 2022 2 01 /11 /novembre /2022 17:36
Félix Tshisekedi, nommé médiateur au Tchad : le mauvais choix

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com/  By Nicolas Beau 28 octobre 2022


La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ne fait guère mieux que sa consœur d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet, comment nommer un médiateur comme Félix Tshisekedi, qui échoue chez lui en République Démocratique du Congo dans une crise aussi complexe que celle du Tchad ?

Depuis qu’il est arrivé au pouvoir à Kinshasa en 2019, il a manqué à tous ses devoirs, sur tous les plans : politiques, économiques, sociaux et surtout sécuritaire. Son armée déstructurée, sous-équipée, n’arrive toujours pas à reprendre les territoires conquis par le M23, une milice soutenue par le Rwanda. Le journaliste congolais Patrick Mbeko n’hésite pas à qualifier son président d’être un « ennemi de l’intérieur », un « allié objectif de la déstabilisation de la République ». C’est pourtant ce même Félix Tshisekedi que les chefs d’Etat d’Afrique centrale ont désigné pour ramener le calme et la concorde au Tchad, un pays sous le joug d’une dynastie familiale, un pays meurtri par les divisions et la répression. Comme d’habitude les Présidents ont fait le choix du plus petit dénominateur commun pour masquer leurs divisions.

Les ambitions de Moussa Faki

En effet, Denis Sassou Nguesso a rué dans les brancards, il fait partie de ceux qui ne souhaitent pas que Mahamat Déby puisse se présenter aux élections après les 18 mois de transition. Non pas que le président congolais soit un ardent militant de l’alternance, il est au pouvoir depuis quatre décennies, mais il est ami avec Moussa Faki, actuel président en exercice de l’Union africaine qui, comme Mondafrique le révélait lorgne sur la présidence tchadienne à la fin de la transition.

Mahamat Déby Itno qui a bien compris le jeu de son rival, a d’ailleurs refusé que l’Union africaine participe au sommet de la CEEAC arguant du fait que, selon ses propos rapportés par Jeune Afrique, « Moussa Faki est un acteur politique tchadien ». Dans cette affaire le sort de la population leur importe si peu que le communiqué final des chefs d’Etat d’Afrique centrale ne condamne même pas la sévère répression qui s’est abattue sur les Tchadiens lors du jeudi noir. Ils se sont contentés de renvoyer les parties dos à dos en présentant leurs condoléances au gouvernement et au peuple.

Lors de sa nomination comme facilitateur Félix Tshisekedi a, dans une courte vidéo, évoqué sa lourde responsabilité et s’est engagé « à tout faire pour ramener la paix au Tchad mais aussi dans toute la d’Afrique centrale. » N’est-ce pas un peu présomptueux ?  

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