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14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 10:05
Le FMI conclut sa réunion de travail en République Centrafricaine

 

 

le 11 novembre 2022

Washington, DC: Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) emmenée par M. Abebe Aemro Selassie, Directeur du Department Afrique du FMI, s’est rendue à Bangui les 10 et 11 Novembre 2022 pour une réunion de travail avec les autorités centrafricaines. Cette visite fut l’occasion d’introduire le nouveau chef de mission du Fonds pour la République Centrafricaine, M. Albert Touna Mama, ainsi que le nouveau représentant résident du FMI à Bangui, M. Samba Mbaye.

À l’issue de la mission, M. Selassie a fait la déclaration suivante :

« Nous avons abordé les défis économiques et sociaux majeurs auxquels est confronté la Centrafrique, et exacerbés par une situation sécuritaire interne difficile et une conjoncture économique mondiale défavorable. Il a été convenu que la prochaine mission de consultation au titre de l'Article IV se concentrera sur une stratégie d’ensemble pour surmonter ces défis.

« L'équipe du FMI tient à exprimer sa profonde gratitude aux autorités centrafricaines pour des discussions franches ainsi que pour l’accueil chaleureux qui a été réservé à la nouvelle équipe-pays. »

La délégation du FMI a rencontré le Président Touadéra, le Premier Ministre Moloua, le Président de l'Assemblée Nationale Sarandji, le Ministre des Finances Ndoba, et le Directeur National de la BEAC Chaïbou.

Département de la communication du FMI

RELATIONS AVEC LES MÉDIAS

ATTACHÉ DE PRESSE: NICOLAS MOMBRIAL

TÉLÉPHONE:+1 202 623-7100COURRIEL: MEDIA@IMF.ORG

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14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 09:58
La CPI « poursuit ses enquêtes » en Côte d’Ivoire (procureur)

 

 

Publié le 13.11.2022 à 21h18 par APA

La Cour pénale internationale (CPI) réagit à la suite d’une interpellation de l’ONG ivoirienne OIDH sur les crimes perpétrés lors de la grave crise postélectorale de 2010-2011.En réponse à une lettre ouverte du président de l’Observatoire ivoirien des droits de l’Homme (OIDH), M. Eric-Aimé Semien à la juridiction pénale internationale, le procureur de la CPI, Karim A. A. Khan KC a déclaré a rappelé son engagement et la démarche concernant l’enquête.

« Je voudrais vous renvoyer à mes différentes déclarations publiques et plus particulièrement au dernier rapport annuel sur les activités de la Cour du 12 août 2021 portant référence ICC-ASP/20/7 », a écrit le procureur de la CPI.

« Il est en effet précisé dans ce rapport que mon Bureau poursuit ses enquêtes dans la situation de la Côte d’Ivoire de façon indépendante et impartiale conformément à l’article 54 Statut de Rome et en respect aux exigences de confidentialité requise », a indiqué M. Karim A. A. Khan KC.

L’OIDH a adressé une lettre le 3 octobre 2022 à la juridiction dans laquelle elle interpelle le Bureau de la CPI sur « l’état de l’enquête relative aux crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale qui auraient été commis en Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011 ».

« Je reste également convaincu que mon Bureau pourrait toujours compter sur votre soutien dans la réalisation de son mandat et sur votre engagement pour le renforcement du partenariat avec les acteurs de la société civile », a poursuivi le procureur.

Dans sa lettre, l’OIDH s’interroge en objet du « 03 octobre 2011 au 03 octobre 2022, 11 ans après l’ouverture des enquêtes de la CPI en Côte d’Ivoire, quel bilan et quelle suite ? » au sujet des crimes de la crise postélectorale de 2010-2011.

Le 22 février 2012, la Chambre préliminaire III a décidé d’étendre la période couverte par les enquêtes du 19 septembre 2002 au 28 novembre 2010. Sur la base de cette décision d’ouverture d’enquête, trois mandats d’arrêt ont d’abord été émis.

Les mandats d’arrêt émis à l’encontre de M. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé qui ont été exécutés, donnant lieu à des confirmations de charges et à l’ouverture d’un procès conjoint le 28 Janvier 2016.  Le troisième à l’encontre de M. Simone Gbagbo a été annulé le 19 juillet 2021.

Après six ans de procès, MM. Blé Goudé et Laurent Gbagbo ont été acquittés en première instance par la CPI, le 15 janvier 2019. L’acquittement définitif des co-accusés sera prononcé le 31 mars 2021, ‘ex-président ivoirien rentrera au pays le 17 juin 2021, son co-accusé est attendu à Abidjan le 26 novembre 2022.

« A en juger par les conclusions de la majorité des juges de la Chambre de première instance 1 du 15 janvier 2019, confirmées par la Chambre d’appel le 31 mars 2021, selon lesquelles « le Procureur ne s’est pas acquitté de la charge de la preuve en ce qui concerne plusieurs éléments constitutifs essentiels des crimes tels que reprochés aux accusés », de toute évidence cette procédure n’a pas suffi à faire toute la lumière sur les incidents qui ont fait l’objet de chefs d’accusation et, partant, à situer les responsabilités », fait observer l’OIDH.

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14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 09:57
La France dénonce les « attaques virulentes et insultantes » contre son ambassadeur en Centrafrique

 

Lu pour vous

 

https://actucameroun.com/ 12 Nov 2022 par Marturin ATCHA

La France a dénoncé les attaques virulentes visant son ambassadeur en République centrafricaine.

Dans une correspondance adressée à son homologue centrafricaine, la ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna s’est dit préoccupée par « la recrudescence des attaques » dont son pays est victime et plus particulièrement son ambassadeur accrédité à Bangui. L’ambassadeur de France en Centrafrique, Jean-Marc Grosgurin, a régulièrement fait l’objet d’attaques «en des termes virulents et insultants qui révèlent souvent du mensonge, de la manipulation et de l’incitation à la haine» selon Paris.

«L’ambassadeur de France en RCA ainsi que l’ensemble de son équipe, mènent leur mission, avec le plus grand professionnalisme, dans le respect sincère des autorités et du peuple centrafricain» a précisé la cheffe de la diplomatie française, estimant que son pays est victime d’une «campagne de dénigrement visiblement bien structurée et organisée» en RCA.

Les relations sont tendues entre Paris et Bangui se sont dégradées depuis de nombreux mois. La France accuse la RCA de s’allier à la Russie pour saboter son image et sa présence. La semaine dernière, les derniers blindés de l’armée française ont quitté Bangui. La France a annoncé le départ de ses derniers soldats encore stationnés dans le pays.

La Russie n'a pas les ressources pour appuyer une guerre civile au Tchad aujourd'hui Enrica Picco,​ avocate et directrice Afrique Centrale de l’International Crisis Group

Mais, cela n’explique pas complètement le refus de l’Union africaine de sanctionner le Tchad aujourd’hui. L’un des éléments de réponse reste l’intérêt de certains Etats du continent africain. “Le Nigeria a fait pression sur l’Union africaine depuis le début de la crise tchadienne pour ne pas appliquer de sanctions”, explique Enrica Picco. “Le président Buhari a vraiment besoin de la stabilité du Tchad dans la lutte contre le djihadisme dans son pays, avec la présence de militaires tchadiens dans la zone du lac Tchad”, poursuit-elle. Le Nigeria a tout intérêt au statu quo. 

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14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 09:53
Pourquoi l'Union africaine refuse de sanctionner le Tchad ?
Pourquoi l'Union africaine refuse de sanctionner le Tchad ?

 

Lu pour vous

 

tv5monde.com Mis à jour le 12 novembre 2022 à 19:42 par Nadia Bouchenni

Le président de la Commission de l’Union africaine, le tchadien Moussa Faki, présentait ce vendredi 11 novembre un rapport demandant des sanctions immédiates contre le pouvoir militaire en place au Tchad du général Mahamat Idriss Déby. En cause : le refus d'une transition vers un pouvoir civil et la répression meurtrière des manifestations du 20 octobre. Mais le Conseil Paix et sécurité (CPS) en a décidé autrement. Décryptage avec Enrica Picco, directrice Afrique centrale à International Crisis Group (ICG).

“C’était un rapport très dur pour le pouvoir en place, beaucoup plus dur que ce qui était attendu”, commente Enrica Picco, avocate et directrice Afrique Centrale de l’International Crisis Group (ICG). 

Quelques jours avant le vote devant le Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine, le rapport du président de la Commission, le tchadien Moussa Faki, ancien Premier ministre de 2003 à 2005, a fuité dans la presse, provoquant la colère du président Déby qui en avait découvert la teneur.

“Il a souligné la violation des accords pris au début de la transition, notamment l'inéligibilité des membres de la transition lors d’élections à venir, qui devait marquer le retour du pouvoir civil. Il condamnait également de manière très forte les violences et la répression policière dans les manifestations du 20 octobre à N'Djamena”, poursuit-elle.

Selon l’avocate, c’est la première fois qu’une telle prise de position est exprimée depuis la fin du dialogue national au Tchad (DATES), et surtout depuis les violences du 20 octobre, pour rappeler aux autorités tchadiennes leurs engagements. 

Maintenir la stabilité après la mort d'Idriss Déby

En effet, en avril 2021, une mission d’enquête de l'UA est lancée après la mort sur le front face aux rebelles du président Idriss Deby. “​​La commission d'enquête avait décidé que le changement inconstitutionnel des pouvoirs ne pouvait pas être considéré comme un coup d’Etat, à la différence de plusieurs autres pays, comme le Mali ou le Soudan”, explique Enrica Picco.

“A condition bien sûr que la transition ne dure pas plus de 18 mois, renouvelables une seule fois et que les militaires au pouvoir ne se présentent pas comme candidats aux prochaines élections”, poursuit-elle.

L’exception tchadienne, en quelque sorte. C’était déjà l’Union africaine qui avait pris cette décision, pour la stabilité de la région. “L’Union africaine avait en effet décidé de donner une chance à la junte militaire, et donc au clan au pouvoir depuis 30 ans, à condition qu’un processus de transition se mette en place, incluant un dialogue national avec l'opposition, la population et même les groupes armés, pour le futur du pays”, détaille l’avocate.

Moussa Faki a fait un discours très dur contre le régime de Déby père, que tout le monde a interprété comme une déclaration de candidature aux prochaines élections Enrica Picco,​ avocate et directrice Afrique Centrale de l’International Crisis Group

“C’est aussi parce que la CEEAC, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, n’a pas la capacité et les pouvoirs d’une Cédéao en Afrique de l’Ouest pour s’imposer aux pays membres, que l’Union africaine a pris le dessus sur cette question”, complète Enrica Picco

 Au début de cette période de transition, les signaux sont au vert. Une ouverture semble possible. “En 2021, il y a eu quelques ouvertures démocratiques impensables sous le régime de Déby père : des manifestations d’opposition à N’Djamena, plus de liberté d’expression, de rassemblement, de parole, notamment sur les réseaux sociaux. Il n’y a plus eu de ‘coupure’ des réseaux par exemple”,  raconte Enrica Picco.

Volonté de garder le pouvoir

Mais rapidement, les conditions de poursuite de la transition ont montré des signes de faiblesse. “La condition de l’inéligibilité des militaires aux élections n’a pas été respectée. Et plusieurs membres de l’opposition et de la société civile étaient absents du dialogue initié. La donne a commencé à changer, et la volonté des autorités de garder le pouvoir s’est affirmée", analyse Enrica Picco.

 Du côté de la population, la situation paraît explosive. “Après 30 ans d’inégalités, il y a une demande de bonne gouvernance, d’opportunités économiques et sociales qui ne peut plus attendre”, explique-t-elle. “Dans la capitale, il y a près de 350 000 personnes sans maison, à cause des inondations. Il y a des risques d’épidémies de choléra, de fièvre typhoïde. Cela explique au moins en partie les actions violentes des manifestants qui ont détruit certains bâtiments publics le 20 octobre”, poursuit-elle.

Cette situation tendue pourrait-elle à elle seule expliquer la demande de sanction du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, lui qui était l’un des premiers à s’opposer aux sanctions en avril 2021 ? Peut-être, selon Enrica Picco qui insiste tout de même sur le fait que ce dernier aurait des velléités électorales au Tchad également. “Pendant la transition il s'est présenté à l'ouverture du dialogue national à N’Djamena. Il a fait un discours très dur contre le régime de Déby père, que tout le monde a interprété comme une déclaration de candidature aux prochaines élections”, explique la directrice Afrique centrale de l’ICG.

En condamnant avec véhémence les violences du 20 octobre, et en demandant le jour même une enquête, le président de la Commission de l’Union africaine s’est affirmé comme un acteur majeur du pays, au risque d'outrepasser la diplomatie en place. “Dans son rapport proposé au Conseil Paix et Sécurité, Moussa Faki a proposé un médiateur de l’Union africaine pour apaiser les tensions au Tchad, sans tenir compte que dix jours avant, lors d’un sommet de la CEAC, le président Tshisekedi avait déjà été nommé médiateur dans la crise tchadienne”, explique l’experte. 

Tout comme le Nigeria, il est également dans l’intérêt de la France de préserver la stabilité du Tchad. On connaît la relation étroite qu’entretiennent ces deux pays. Pour Enrica Picco, “la France n'a aucun intérêt à adopter une posture trop dure contre le régime de Mahamat Déby. Paris ne peut pas absolument pas se permettre de perdre un autre allié dans la région”.

Une intervention de la Russie peu probable 

La Russie peut-elle jouer un rôle dans cette transition politique au Tchad ? Rien n’est moins sûr pour la directrice Afrique Centrale de l’ICG. “Cela ne correspond pas au scénario habituel de la Russie. Les modèles d’intervention russe que l’on a vus en Centrafrique, au Mali, c’est de se positionner comme un allié sécuritaire des régimes en place. L’allié qui a donné toutes les garanties au Tchad, c’est la France, et ce depuis 2008”, détaille-t-elle.

“Un autre scénario, moins probable, serait que la Russie appuie un changement de régime comme en Libye par exemple. Mais soutenir des groupes armés ne garantit pas le pouvoir et la Russie a besoin d’alliés stables en Afrique”, poursuit-elle. Et de conclure, “La Russie n'a pas les ressources pour appuyer une guerre civile au Tchad aujourd'hui”. L’opposition est affaiblie et quasiment éliminée après les répressions du 20 octobre

Enrica Picco,​ avocate et directrice Afrique Centrale de l’International Crisis Group

Voilà donc pourquoi les condamnations des violences des autorités tchadiennes sur les manifestants le 20 octobre dernier ont été assez modérées en Afrique, ce qui  affectera sans aucun doute l’influence et la marge de manœuvre de l’Union africaine. “Sans une décision claire sur la situation tchadienne, l'Union africaine risque de perdre sa crédibilité. Cela pourrait être vraiment un problème lors d’un éventuel changement inconstitutionnel de pouvoir dans la région”, déclare Enrica Picco

Enrica Picco estime cependant que l’Union africaine pourrait encore revenir sur sa décision, même si elle ne voit pas ce qui la ferait changer d’avis. “L’opposition est affaiblie et quasiment éliminée après les répressions du 20 octobre”, explique-t-elle. “Je vois difficilement l’organisation d’autres manifestations comme celle-ci. Les leaders d’opposition se cachent à l’étranger, ou ont été arrêtés, tués. Le procureur de la République a déclaré plus de 600 arrestations, les ONG parlent elles de milliers de personnes arrêtées. La population est traumatisée, et encore sous le choc à N’Djamena”, conclut-elle.

 

Le Tchad convient d'un plan d'endettement avec ses créanciers, y compris Glencore, dit le ministre

Zone Bourse

Le Tchad est parvenu à un accord sur un plan d'endettement avec ses créanciers, dont le négociant suisse de matières premières Glencore, a déclaré le ministre des finances Tahir Hamid Nguilin dans un communiqué vendredi.

L'accord est le premier à être conclu dans un cadre créé par le Groupe des 20 principales économies et le Club de Paris fin 2020 pour aider les pays pauvres à surmonter la pandémie de COVID et largement critiqué pour les retards dans l'octroi d'un allégement de la dette aux demandeurs.

Il s'agit également de la première participation de la Chine à un accord conjoint finalisé de traitement de la dette avec d'autres créanciers, a déclaré à Reuters une source proche des négociations.

Un tiers de la dette extérieure du pays d'Afrique centrale, qui s'élève à près de 3 milliards de dollars, est commerciale et concentrée dans un prêt de Glencore adossé au pétrole.

"Les paramètres de ce traitement de la dette sont conformes aux engagements pris par le Tchad dans le cadre de son programme FEC (Facilité élargie de crédit) avec le FMI ainsi qu'aux principes du Cadre commun et permettent de rétablir la viabilité de la dette publique", indique le communiqué du ministre.

Il a précisé que l'accord avec les créanciers bilatéraux et commerciaux permettra le décaissement d'une nouvelle tranche de financement du programme de Facilité élargie de crédit du Tchad, d'un montant de 572 millions de dollars et d'une durée de quatre ans, auprès du Fonds monétaire international, d'ici fin décembre 2022, sous réserve de l'approbation du FMI.

Les créanciers bilatéraux du Tchad - la Chine, la France, l'Inde et l'Arabie saoudite - ont déclaré en octobre que le pays n'avait pas besoin d'un allègement de sa dette pour le moment étant donné la hausse des prix du pétrole, mais ont promis de se réunir à nouveau et de proposer une aide au Tchad si nécessaire.

Le FMI a déclaré au début du mois qu'il n'était pas en mesure d'effectuer davantage de versements au Tchad dans le cadre du programme de la FEC qui a débuté en 2021, jusqu'à ce qu'un accord "conditionnel" d'allègement de la dette soit convenu par les créanciers.

La déclaration du Tchad n'a pas précisé les termes de l'accord d'allègement de la dette.

Les porte-parole de Glencore et du FMI n'étaient pas immédiatement disponibles pour un commentaire.

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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 23:18
La BEAC annonce la mise en circulation des nouveaux billets de banque

 

8 NOVEMBRE 2022 SALOMON ALBERT NTAP

L’annonce a été faite à Douala au cours d’une concertation de l’Union monétaire de l’Afrique Centrale.

Ce sera à l’occasion de la célébration du  cinquantenaire de l’instance financière de la sous région prévue du 20 au 22 novembre prochain à N’djamena, la capitale du Tchad.

Se prononçant sur la mise en circulation des nouveaux billets de banque lors de la dernière session du Comité politique monétaire de la BEAC qui s’est tenue à Yaoundé en septembre 2022, Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC avait affirmé  » que le problème sera résolu lors du cinquantenaire de l’institution ».

Mais pour certaines personnes rencontrées dans les rues de  Yaoundé, capitale du Cameroun, ce ne sont pas les billets de banque qui font problème.

Alain est chauffeur de taxi, il ne décolère pas devant cette annonce de la BEAC   » nos dirigeants sont parfois étranges. Ce dont nous plaignons, c’est la rareté des pièces. Il est difficile de bien travailler dans ces conditions »  déplore-t-il.

La célébration du cinquantenaire de la BEAC va aussi donner lieu à plusieurs concertations.

Concertation au haut niveau entre les chefs d’ État de la Cemac et les responsables des institutions internationales comme le  FMI, la Banque Mondiale et la BAD.

Échanges aussi entre les anciens gouverneurs de la BEAC, discussions  sur l’inflation dans un contexte post Covid-19 et de la crise ukrainienne et concertation sur la résolution des crises bancaires vont meubler cette rencontre.

Un symposium sur la résilience des économies de la Cemac à l’aune des réformes monétaires et financières sera également organisé à l’occasion de ce cinquantenaire de la BEAC. Une rencontre qui va permettre aux experts d’échanger sur les capacités des pays de la Cemac à faire face aux chocs exogènes après 15 ans de réformes.

 

La BEAC annonce la mise en circulation des nouveaux billets de banque

8 NOVEMBRE 2022 SALOMON ALBERT NTAP

L’annonce a été faite à Douala au cours d’une concertation de l’Union monétaire de l’Afrique Centrale.

Ce sera à l’occasion de la célébration du  cinquantenaire de l’instance financière de la sous région prévue du 20 au 22 novembre prochain à N’djamena, la capitale du Tchad.

Se prononçant sur la mise en circulation des nouveaux billets de banque lors de la dernière session du Comité politique monétaire de la BEAC qui s’est tenue à Yaoundé en septembre 2022, Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC avait affirmé  » que le problème sera résolu lors du cinquantenaire de l’institution ».

Mais pour certaines personnes rencontrées dans les rues de  Yaoundé, capitale du Cameroun, ce ne sont pas les billets de banque qui font problème.

Alain est chauffeur de taxi, il ne décolère pas devant cette annonce de la BEAC   » nos dirigeants sont parfois étranges. Ce dont nous plaignons, c’est la rareté des pièces. Il est difficile de bien travailler dans ces conditions »  déplore-t-il.

La célébration du cinquantenaire de la BEAC va aussi donner lieu à plusieurs concertations.

Concertation au haut niveau entre les chefs d’ État de la Cemac et les responsables des institutions internationales comme le  FMI, la Banque Mondiale et la BAD.

Échanges aussi entre les anciens gouverneurs de la BEAC, discussions  sur l’inflation dans un contexte post Covid-19 et de la crise ukrainienne et concertation sur la résolution des crises bancaires vont meubler cette rencontre.

Un symposium sur la résilience des économies de la Cemac à l’aune des réformes monétaires et financières sera également organisé à l’occasion de ce cinquantenaire de la BEAC. Une rencontre qui va permettre aux experts d’échanger sur les capacités des pays de la Cemac à faire face aux chocs exogènes après 15 ans de réformes.

 

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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 22:39
Transformation du bois : Le Gabon champion de la zone CEMAC

 

Lu pour vous

 

https://directinfosgabon.com/   7 novembre 2022 à 5 h 54 min

DIG/ D’après le rapport de la BEAC sur l’Indice composite des cours des produits de base (Icppb) au 2e trimestre 2022, le Gabon est leader de la transformation du bois dans la zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

Le Gabon transforme jusqu’à 69 % de son bois, dont seulement 31 % de la production est expédiée vers le marché international. Loin derrière lui, le Cameroun transforme à peine 36 % de sa production et exporte 64 % vers l’étranger.

Selon la Banque centrale, le Gabon a ainsi su profiter de l’industrialisation de sa filière bois en interdisant les exportations des grumes en 2010.

Malgré des pertes estimées à 75 milliards de francs lors de son application, cette mesure a permis au Gabon de doubler les coupes en 10 ans, passant de 1,9 million de mètres cubes en 2012 à 3,7 millions de mètres cubes en 2021.

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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 22:11
La situation des droits de l'homme régresse au Tchad
La situation des droits de l'homme régresse au Tchad

Lu pour vous

 

dw.com

Le chercheur Thierry Vircoulon espère que l'enquête internationale permettra de faire la lumière sur la répression violente des manifestations du 20 octobre.

La situation des droits de l'homme est en régression au Tchad depuis les récentes manifestions réprimées par les forces de l'ordre. Thierry Vircoulon, coordonnateur de l' Observatoire de l'Afrique centrale et australe de l'Institut français des relations internationales ( Ifri ) a récemment séjourné au Tchad et a pu se faire une image de la situation sur place. Selon lui, la mission d'enquête Internationale qui sera déployée prochainement dans le pays aidera à établir les faits et les responsabilités.

Pour rappel, le 20 octobre dernier, des manifestations de l'opposition ont été très violemment réprimées par les forces de l'ordre. Elles ont fait officiellement une cinquantaine de morts, plus de 300 blessés et des centaines de personnes ont été arrêtées.

 

Retranscription de l'interview 

 

Thierry Vircoulon : La situation des droits de l'homme s'est gravement dégradée avec les événements du 20 octobre, où il y a eu des violences très fortes à N'Djamena et dans quelques autres villes. Il y a eu un certain nombre de tués dont le chiffre reste encore à préciser. Donc cet épisode de violences traduit une détérioration forte de la situation des droits de l'homme.

DW : Les autorités tchadiennes ont accepté qu'une mission d'enquête internationale soit déployée au Tchad. On peut comprendre que le Tchad est sous la pression internationale ? 

Thierry Vircoulon : Oui, tout à fait. Il y a eu, comme vous le dites, cette action à Genève et en effet la demande d'une enquête internationale indépendante. Le gouvernement a accepté le principe de cette enquête. C'est en règle générale le but d'une enquête de cette nature d'établir premièrement les faits et d'autre part, les responsabilités. Et donc, c'est en effet très important qu'une enquête internationale soit diligentée.

Ce qui paraît déjà assez évident et qu'il y a eu un grand nombre de victimes et qu'il y a donc eu probablement un usage disproportionné de la force. Et donc je pense que c'est ça qui va être surtout au centre de cette enquête.

Il est important qu'il y ait une décrispation de la situation politique et sécuritaire au Tchad et qu'en effet l'acceptation d'une commission d'enquête indépendante est un premier pas dans le sens d'une décrispation.

DW : Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a été désigné facilitateur dans la crise tchadienne. Pensez vous qu'il arrivera à concilier les parties sans oublier aussi que ça brûle dans son pays ?

Thierry Vircoulon : À partir du moment où il y a une rébellion extrêmement menaçante, qui menace la ville de Goma, dans l'est du Congo, on voit mal le président Tshisekedi avoir du temps à consacrer à la situation interne au Tchad

 

 

 

Tchad: le président Déby nomme 104 membres de plus au parlement

https://afrique.tv5monde.com/  Mise à jour le 7 novembre 2022 à 15:00 par AFP

Le général Mahamat Idriss Déby Itno, récemment reconduit pour deux ans à la tête du Tchad après avoir pris le pouvoir à la mort de son père en 2021, a nommé lundi par décret 104 membres de plus au parlement de transition.

Début octobre, un dialogue de réconciliation nationale (DNIS), qui lui a octroyé 24 mois de plus comme président de transition, avait recommandé d'accroître de 93 à 197 le nombre de "députés" du Conseil National de Transition (CNT), qui fait office de parlement depuis que M. Déby a été proclamé une première fois chef de l'Etat le 20 avril 2021, à la tête d'une junte de 15 généraux.

L'élargissement du CNT vise à intégrer des personnalités de partis, d'organisations de la société civile et de mouvements rebelles qui s'étaient ralliés à ce dialogue national boycotté par une grande partie de l'opposition et parmi les plus puissants des groupes armés. Ces derniers dénoncent une "succession dynastique" au Tchad, dirigé 30 années durant d'une main de fer par Idriss Déby Itno, le père de Mahamat, tué au front contre des rebelles il y a un an et demi.

Dans un décret consulté par l'AFP, le général Déby a nommé lundi 104 "membres additifs du CNT" dont des représentants de l'ex-opposition ralliée au régime lors du DNIS et de groupes rebelles signataires d'un accord de paix en août.

Le 20 avril 2021, une junte de 15 généraux annonçait la mort du maréchal Idriss Déby et proclamait son fils Mahamat, général de 37 ans alors, "Président de la République" pour une période de "transition" devant déboucher, au terme de 18 mois renouvelables une fois, sur des "élections libres et démocratiques".

Les généraux abrogeaient immédiatement la Constitution, congédiaient le gouvernement et dissolvaient le parlement, pour le remplacer cinq mois plus tard par un CNT de 93 membres nommés par le nouvel homme fort de N'Djamena. Ce "parlement" de transition est chargé notamment de rédiger une nouvelle constitution et préparer des élections.

Mahamat Déby avait reçu aussitôt le soutien de la communauté internationale - France, Union européenne (UE) et Union africaine (UA) en tête - qui réclamait cependant que la transition ne dépasse pas 18 mois, assurant aussi que le général Déby s'engageait à ne pas se présenter aux futures élections.

Dix-huit mois après, le DNIS l'a non seulement reconduit pour deux ans à la tête du Tchad mais également autorisé à être candidat à la magistrature suprême dans deux ans.

Le 20 octobre dernier, des manifestations de l'opposition très violemment réprimées ont fait officiellement une cinquantaine de morts dans les grandes villes du pays, plus de 300 blessés et des centaines de personnes ont été arrêtées. L'UE avait "fermement" condamné un "usage excessif à la force" et de "graves atteintes aux libertés d'expression".

La situation des droits de l'homme régresse au Tchad
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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 20:38
Centrafrique/COP27 : F.A Touadéra accable les pays pollueurs et exige le respect de leurs engagements

 

Centrafrique/COP27 : F.A Touadéra accable les pays pollueurs et exige le respect de leurs engagements

https://www.rfi.fr/ mercredi 9 novembre 2022 04:43

Le lundi 07 novembre, le tour est revenu aux chefs d’Etat africains de prendre la parole. Occasion pour le président centrafricain de déplorer la promesse non-tenue des pays pollueurs envers les pays pauvres, souvent victimes des effets du changement climatique.

Faustin-Archange Touadéra, le président centrafricain s’exprimait comme beaucoup d’autres chefs d’Etat en marge de la 27ème Conférence internationale des Etats partis sur le climat, la COP 27 à Charm el-Cheik en Egypte.

Le président Centrafricain n’est pas passé par quatre chemins pour établir les responsabilités du désastre climatique de l’heure. "Les crises climatiques exceptionnelles de ces dernières années ont eu des effets dévastateurs de grande portée sur la survie de l’humanité, sur l’économie et le social, sur la viabilité de l’environnement, sur la gouvernance, sur la paix et la sécurité mondiales. Disons-le clairement, les pays riches, grands pollueurs, sont les principaux auteurs de cette mise en danger de l’humanité", a déclaré Faustin-Archange Touadéra du haut de la tribune, soutenant : "L’Afrique dont la contribution aux émissions des gaz à effet de serre est négligeable, car inférieure à 4%, ne doit pas continuer à payer pour des crimes qu’elle n’a pas commis".

Présentant la contribution de son pays dans la lutte contre le réchauffement climatique, Faustin-Archange Touadéra a touché l’épineuse question liée à l’exploitation forestière. Notamment, la protection des réserves forestières du bassin du Congo. Toutefois, le chef de l’Etat centrafricain a déploré la promesse non-tenue des pays riches devant accompagner financièrement les pays pauvres à faire face aux conséquences du réchauffement climatique et à promouvoir leur développement.

"En vertus de leur responsabilité historique dans la détérioration du climat, les pays riches doivent aider les pays pauvres à appliquer leur plan d’actions national de réduction à caractère volontaire. La République centrafricaine compte exercer son droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles pour exploiter ses forêts, dans l’intérêt du développement national et du bien-être de sa population" a fait savoir le Chef de l’Etat centrafricain.

Mais cette souveraineté ne peut violer les engagements du pays, pris dans les précédentes conférences sur le climat. "Cependant fidèle à ses engagements internationaux et conscient de ses responsabilités dans la préservation du second massif forestier du monde, mon pays poursuit les efforts, aux côtés des autres pays du bassin du Congo, pour une exploitation rationnelle durable des ressources forestières, à travers la mise en œuvre des plans d’aménagement", s’est vanté Faustin-Archange Touadéra.

Une répartition inéquitable des fonds

Du haut de la tribune, le président centrafricain a aussi demandé la prise en compte de la situation particulière de l’Afrique, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Si tous les pays s’efforcent à protéger l’environnement, l’inéquitable répartition des récompenses peut susciter des frustrations. Et pour preuve : "La promesse de Glasgow de 1,5 milliards de dollars américains destinée aux pays du bassin du Congo n’a pas été équitablement répartie afin de permettre à chaque pays de créer les conditions de résilience climatique et favoriser un développement sobre en carbone", a déploré le Numéro 1 centrafricain, sans donner de précision.

Faustin-Archange Touadéra a donc exigé la réalisation immédiate des promesses faites par les pays développés, les organisations internationales et les secteurs privés de mobiliser 100 milliards de dollars américains par an, afin de répondre aux besoins prioritaires des pays en développement. Ouverte le 06 novembre à Charm-el-Cheik en Egypte, cette Conférence internationale sur le climat s’achèvera le 18 novembre prochain.

 

 

DECLARATION DE SON EXCELLENCE LE PROFESSEUR FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT A LA 27EME CONFERENCE DES PARTIES A LA CONVENTION CADRE DES NATIONS-UNIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

 

SHARM EL CHEIKH (EGYPTE), 7 NOVEMBRE 2022

- Monsieur le Président ;

- Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;

- Monsieur le Secrétaire Général des Nations-Unies ;

- Mesdames et Messieurs ;

La COP 27 qui nous réunit dans cette belle ville de Sharm El-Cheikh, nous offre l’ultime chance pour évaluer nos engagements en faveur de notre planète.

Les crises climatiques exceptionnelles de ces dernières années ont eu des effets dévastateurs de grande portée sur la survie de l’humanité, sur l’économie et le social, sur la viabilité de l’environnement, sur la gouvernance, sur la paix et la sécurité mondiales.

Disons-le clairement, les pays riches, grands pollueurs, sont les principaux auteurs de cette mise en danger de l’humanité.

L’Afrique dont la contribution aux émissions des gaz à effet de serre est négligeable, car inférieure à 4%, ne doit pas continuer à payer pour des crimes qu’elle n’a pas commis.

En vertu de leurs responsabilités historiques dans la détérioration du climat, les pays riches doivent aider les pays pauvres à appliquer leurs plans d’Actions Nationales de réduction à caractère volontaire.

Excellences ;

Mesdames et Messieurs ;

Pays sous-développé, la République Centrafricaine compte exercer son droit de souveraineté permanente sur les ressources naturelles pour exploiter ses forêts dans l’intérêt du développement national et du bien-être de sa population.

Cependant, fidèle à ses engagements internationaux et conscient de ses responsabilités dans la préservation du second massif forestier du monde, véritable poumon écologique de la planète, mon pays poursuit les efforts aux côtés des autres pays du Bassin du Congo, pour une exploitation rationnelle et durable des ressources forestières à travers la mise en œuvre des plans d’aménagement.

Malheureusement, la promesse de Glasgow de 1,5 milliards de Dollars américains destinée aux pays du Bassin du Congo n’a pas été équitablement répartie afin de permettre à chaque pays de créer les conditions de résilience climatique et favoriser un développement sobre en carbone.

Par ailleurs, nous exigeons la réalisation immédiate des promesses faites par les pays développés, les organisations internationales et les secteurs privés de mobiliser 100 milliards de Dollars américains par an, afin de répondre aux besoins prioritaires des pays en développement.

La République Centrafricaine réaffirme ici son adhésion à la position commune africaine et à celle du Groupe des 77 plus la Chine, sur les négociations du nouveau régime climat.

Il s’agit ici de prendre en compte les financements des actions climatiques, de doubler l’enveloppe de l’adaptation décidée lors de la COP26, de sortir de cette Conférence avec une décision sur les financements des pertes et préjudices ainsi que les moyens nécessaires pour assurer la mise en œuvre de nos Contributions Déterminées au niveau National.

Du haut de cette tribune, je demande la prise en compte de la situation particulière de l’Afrique dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques.

C’est la condition sine qua non pour atteindre la neutralité carbone en 2050, enrayer l’érosion de la biodiversité et sauver notre planète qui s’effondre.

Que Dieu protège l’humanité tout entière!

Je vous remercie.

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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 20:36
Le désarroi des pêcheurs centrafricains face aux inondations
Le désarroi des pêcheurs centrafricains face aux inondations
Le désarroi des pêcheurs centrafricains face aux inondations
Le désarroi des pêcheurs centrafricains face aux inondations

 

 

Bangui (AFP) le 09/11/2022 - 08:48 – Aux premières lueurs de l'aube dans un quartier du sud-est de Bangui, la capitale de la Centrafrique, la pirogue de Pacôme Koyeke fend la brume matinale sur les eaux silencieuses de l'Oubangui.

La grande rivière, un affluent majeur du fleuve Congo, est régulièrement en crue en saison des pluies mais, cette année, les inondations sont particulièrement catastrophiques et continuent depuis cinq mois dans cette Centrafrique enclavée au coeur du continent, affligée par une énième guerre civile depuis 2013 et parmi les pays les plus pauvres du monde.

Et les communautés qui vivent de la pêche en sont parmi les premières victimes.

Depuis 3h00 du matin, le jeune pêcheur de 29 ans ne cesse de jeter puis remonter énergiquement son filet en espérant quelques bonnes prises. Mais après plusieurs heures, seuls deux petits poissons rouges se sont perdus dans les mailles. Un maigre butin.

"C'est une période où tous les pêcheurs galèrent", assène-t-il en fixant l'horizon, dépité. Avec la saison des pluies et les inondations, "il y a une pression d'eau très forte qui fait fuir les poissons des zones de pêche habituelles. Ils vont se cacher sous les racines des arbres, là où il y a moins de pression mais on ne peut pas y aller", explique Pacôme.

"Avant, je pouvais avoir 180.000 francs CFA (environ 275 euros) par jour, maintenant même gagner 10.000 francs CFA (15 euros) est une grâce", explique ce père de famille qui préside à Bangui l'association des pêcheurs, mareyeurs et mareyeuses pour le développement, Un pour tous.

Au loin, les silhouettes d'un groupe de pêcheurs se détachent de l'épaisse brume alors qu'ils s'affairent à démêler leur interminable filet de 300 mètres de long avant de le jeter dans les eaux. En vain.

"Une loterie"

A cette pénurie de poissons, s'ajoute celle du matériel de pêche. Les bobines de fils pour fabriquer les filets, qui proviennent généralement d'Europe, du Cameroun et du Nigeria, sont difficiles à trouver en raison de problèmes d'approvisionnement.

"La pêche, c'est comme la loterie aujourd'hui, tu peux gagner un jour et le lendemain, tu perds", assène Edouard Franck, devenu gardien de pirogue après avoir arrêté la pêche faute de pouvoir s'acheter un nouveau filet. "Je n'ai plus les moyens. Pour un filet de pêche, il faut au minimum 50.000 francs CFA (75 euros)".

Carpes, capitaines, anguilles... Sur les étals du marché aux poissons de Ouango, un quartier de pêcheurs proche de la rivière, ces espèces présentes habituellement à foison se réduisent comme peau de chagrin.

Faute de poissons, les vendeuses chantent et dansent en tapant sur les tables vides pour attirer l'attention des clients, espérant écouler leur maigre marchandise.

"En période normale je peux faire une recette de 150.000 francs CFA (228 euros) par jour, mais actuellement, je n'arrive même pas à faire rien que 10.000", souffle Nina-Marie Zougouroupou, 28 ans, mareyeuse au port de pêcheurs de Nguito dans le 7e arrondissement de la capitale.

"C'est difficile pour nous actuellement, vous voyez sur cette table, j'ai qu'un poisson de 15.000 francs CFA et le reste est pour mes voisines, comme on n'en a pas assez, on rassemble tout sur une table", explique Éveline Binguimale.

Double du prix

Conséquences, le prix du poisson, habituellement bon marché et très consommé par les Centrafricains, notamment pour les fêtes ou réception, a plus que doublé.

"On n'arrive plus à manger les poissons comme on veut, ceux qu'on achetait à 2.000 francs CFA sont à 5.000 aujourd'hui", se lamente Sandra Liki, errant entre les étals, à la recherche de poisson pour nourrir sa famille.

En 2020, la production de pêche en Centrafrique s'élevait à environ 29.000 tonnes, selon la Banque mondiale.

Depuis juin, les inondations ont affecté près de 85.000 personnes, dans 12 des 17 préfectures du pays, selon l'ONU. La préfecture de Vakaga dans le nord, a été la plus touchée avec 24.000 sinistrés suivie de la capitale Bangui avec plus de 20.000 sinistrés.

En Centrafrique, la Banque mondiale estime que 71% des quelque 6 millions d'habitants vit au-dessous du seul international de pauvreté (moins de 2,15 euros par jour par personne). Près de la moitié souffre de l'insécurité alimentaire et dépend de l'aide humanitaire internationale, selon l'ONU.

Ces inondations sont régulières. Mais la dernière d'une ampleur similaire remonte à 2019, quand au moins "100.000 personnes ont vu leurs maisons inondées et détruites", d'après les Nations unies.

© 2022 AFP

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9 novembre 2022 3 09 /11 /novembre /2022 20:32
𝗟'𝗔𝗥𝗠𝗘𝗘 𝗖𝗘𝗡𝗧𝗥𝗔𝗙𝗥𝗜𝗖𝗔𝗜𝗡𝗘 𝗗𝗘𝗠𝗢𝗡𝗧𝗥𝗘 𝗦𝗘𝗦 𝗙𝗢𝗥𝗖𝗘𝗦 : 𝗔𝗨𝗖𝗨𝗡𝗘 𝗩𝗜𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗟'𝗔𝗥𝗥𝗜𝗘𝗥𝗘 𝗣𝗔𝗬𝗦 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗥𝗖𝗔 𝗡'𝗘𝗦𝗧 𝗢𝗖𝗖𝗨𝗣𝗘𝗘
𝗟'𝗔𝗥𝗠𝗘𝗘 𝗖𝗘𝗡𝗧𝗥𝗔𝗙𝗥𝗜𝗖𝗔𝗜𝗡𝗘 𝗗𝗘𝗠𝗢𝗡𝗧𝗥𝗘 𝗦𝗘𝗦 𝗙𝗢𝗥𝗖𝗘𝗦 : 𝗔𝗨𝗖𝗨𝗡𝗘 𝗩𝗜𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗟'𝗔𝗥𝗥𝗜𝗘𝗥𝗘 𝗣𝗔𝗬𝗦 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗥𝗖𝗔 𝗡'𝗘𝗦𝗧 𝗢𝗖𝗖𝗨𝗣𝗘𝗘

 

𝗜𝗡𝗙𝗢 𝗗𝗘𝗙𝗘𝗡𝗦𝗘 𝗡𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡𝗔𝗟𝗘 𝗟'𝗔𝗥𝗠𝗘𝗘 𝗖𝗘𝗡𝗧𝗥𝗔𝗙𝗥𝗜𝗖𝗔𝗜𝗡𝗘 𝗗𝗘𝗠𝗢𝗡𝗧𝗥𝗘 𝗦𝗘𝗦 𝗙𝗢𝗥𝗖𝗘𝗦, 𝗔𝗨𝗖𝗨𝗡𝗘 𝗩𝗜𝗟𝗟𝗘 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗟'𝗔𝗥𝗥𝗜𝗘𝗥𝗘 𝗣𝗔𝗬𝗦 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗥𝗖𝗔 𝗡'𝗘𝗦𝗧 𝗢𝗖𝗖𝗨𝗣𝗘𝗘 𝗣𝗔𝗥 𝗟𝗘𝗦 𝗙𝗢𝗥𝗖𝗘𝗦 𝗡𝗨𝗜𝗦𝗜𝗕𝗟𝗘𝗦 𝗗𝗘𝗣𝗨𝗜𝗦 𝗣𝗟𝗨𝗦 𝗗𝗘 𝗨𝗡 𝗔𝗡.

 

Avec une effectif dépassant les 10.000 couplée avec celle de leur alliés, la Force Spéciale Rwandaise qui avoisine les 5000 et les instructeurs Russes qui surpasse les 4000 déployée sur toute l'étendue du territoire, la République Centrafricaine connaît effectivement cette sécurité dont le pays a tant cherché depuis plus d'une décennie.

En effet le cher beau pays de 𝗕𝗮𝗿𝘁𝗵é𝗹é𝗺𝘆 𝗕𝗢𝗚𝗔𝗡𝗗𝗔 qui c'était habitué à l'instabilité totale depuis plus de 10 ans commence à connaître ses moments de gloire . Approximativement depuis plus de un an après l'exécution à la lettre par le Ministère de la Défense Nationale et de Reconstruction de l'Armée Mr 𝗥𝗮𝗺𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗖𝗹𝗮𝘂𝗱𝗲 𝗕𝗜𝗥𝗘𝗔𝗨 de la politique de la défense nationale du Président 𝗙𝗮𝘂𝘀𝘁𝗶𝗻 𝗔𝗿𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲 𝗧𝗢𝗨𝗔𝗗𝗘𝗥𝗔, toute les villes dans l'arrière pays ne sont occupées par une autre force que celle de la défense nationale (𝗙𝗔𝗖𝗔).

Les FACA et leurs alliés ont complètement détruit la nuisibilité de tous les groupes armés opérant dans le pays autant matérielles que humaines. Ces groupes armées qui par leurs modes opératoires envahissaient les villes stratégiques, faisant des victimes par milliers et pillaient tout sur leur chemin n'ont désormais plus la force, même pour envahir un village. Acculer sur tous les champs de bataille, ils optent depuis plus de un an à un nouveau technique de pillage qui consiste à sortir sporadiquement et piller les pauvres paysans.

Cet dynamique et ce courant que les FACA démontre sur les théâtres de combats, résulte de cette instruction ferme que le Ministre de la Défense Nationale Mr 𝗥𝗮𝗺𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗖𝗹𝗮𝘂𝗱𝗲 𝗕𝗜𝗥𝗘𝗔𝗨 a fait dans un de ses messages a l'endroit des FACA qui se trouvent sur le terrain et qui se traduit en ce qui suit : Désormais, les galons s'obtiennent sur le  terrain. Ce message fort a donné un moral de goliath aux FACA.

Le pays de 𝗕𝗮𝗿𝘁𝗵é𝗹é𝗺𝘆 𝗕𝗢𝗚𝗔𝗡𝗗𝗔 est la République de tous les Centrafricains, les fils et filles du pays qui pensent que la voie des armes est la meilleure solution pour prendre le pouvoir et qui se retrouvent piéger parmis des mercenaires n'ont qu'une seule chose à faire. C'est de suivre l'exemple des autres groupes armés qui ont déposé les armés pour s'inscrire dans le processus du 𝗗𝗗𝗥𝗥.

 

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