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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 12:46
LA COOPÉRATION FINANCIÈRE ENTRE LA RUSSIE ET LA CENTRAFRIQUE

 

 LA COOPÉRATION FINANCIÈRE ENTRE LA RUSSIE ET LA CENTRAFRIQUE AU CŒUR DES ÉCHANGES ENTRE LE MINISTRE DONDRA ET L’AMBASSADEUR VLADIMIR TITORENKO 

 

 

Le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra a reçu en audience ce lundi 20 mars 2020, Vladimir Titorenko,  Ambassadeur de la Fédération de Russie accrédité auprès de la République Centrafricaine. La coopération financière entre les deux États était au menu des échanges. 

 

« Nous avons discuté de notre coopération avec la RCA, dans le domaine financier et d’investissements. Nous envisageons injecter 30 milliards de dollars pour le développement de l’économie centrafricaine. Des sociétés publiques et privées russes s’intéressent déjà à d’autres domaines tels que les mines, le chemin de fer, le pétrole et l’agroalimentaire. Malheureusement, la visite de M. Bida Koyagbelet en Russie en vue de peaufiner ce travail est retardé en raison de la pandémie du coronavirus », a explicité son excellence  Vladimir Titorenko au sortir de l’audience.   

 

Pour mémoire, le 23 mai 2018 à Saint-Pétersbourg,  Vladimir Poutine a déclaré à son homologue centrafricain Faustin Archange Touadéra : « Nous serons heureux de réfléchir à différents moyens d'intensifier nos relations, en premier lieu et avant tout  dans les sphères économique et humanitaire ».

 

La RCA attend donc beaucoup de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux afin de donner un nouvel élan à son économie. Cette rencontre du ministre Dondra avec son hôte de marque ne peut que donner espoir à la nation centrafricaine dans une période dont l’actualité est dominée par les ravages causés par la pandémie du coronavirus et les réflexions à mener au sujet du contrecoup de ce fléau.

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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 12:40
Le Maroc envoie un avion chargé d’aide en Centrafrique

Lu pour vous

 

https://www.bladi.net/18 avril 2020 - 07h30 -

 

Désormais une référence au Moyen-Orient et en Afrique en ce qui concerne les mesures pour enrayer le covid-19, le Maroc a décidé de porter assistance à quelques pays africains, dont la République centrafricaine.

Un Boeing 767 cargo de Royal air Maroc a atterri ce jeudi 16 avril, à l’aéroport de Bangui, capitale de la République centrafricaine, avec de l’aide d’urgence marocaine pour soutenir les efforts de la RCA dans la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus, a indiqué dans un tweet, Global Impact Intelligence.

Si des précisions sont données sur la provenance et l’objectif de cet appui, aucun détail n’a été fait sur la nature de l’aide convoyée en RCA par le Maroc pour soutenir ce pays face à l’urgence de l’heure.

En début de semaine, le roi Mohammed VI avait proposé dans un entretien téléphonique avec les présidents de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, une initiative commune aux chefs d’État africains afin d’endiguer la pandémie.

En attendant la mise sur pied de cette initiative, d’ailleurs saluée par plusieurs médias européens, le royaume a une nouvelle fois fait preuve de solidarité pour aider la RCA, déjà affaiblie par un conflit-intercommunautaire.

 

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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 12:35
Nouvelles nationales sur RFI
Nouvelles nationales sur RFI

 

Centrafrique: inquiétudes sur la gestion des fonds d'aide contre le coronavirus

 

http://www.rfi.fr/ 17/04/2020 - 03:23 Avec notre correspondante à BanguiCharlotte Cosset

 

La lutte contre le Covid-19 apporte son lot d’annonces d’aides. L’Union européenne promet 30 millions d’euros, 5 millions de dollars de la part de la Banque mondiale, 3 millions de dollars des Etats-Unis. Des dons en projets direct ou en cash. Ce qui questionne dans le pays et porte le débat dans la sphère publique et politique sur la bonne gestion de ces fonds.

La Coalition d’opposition ainsi que diverses personnalités questionnent l’utilisation et la gestion des fonds  alloués à la lutte contre le Covid 19. C’est le cas par exemple du député Jean-Pierre Mara.

« Ce qui nous préoccupe c’est de savoir ces sommes qui sont mises à disposition vont être gérées comment ? Est-ce que l’Etat compte mettre en place une structure censée gérer de façon correcte et équitable tous ces dons ? Est-ce que ces sommes vont servir dans un fond commun mis en place pour aider sur toute l’étendue du territoire ou bien cela va servir des buts électoralistes ? Donc oui on reste vigilants. »

Les fonds internationaux viennent avec des modalités définies et souvent pré-conditionnées précise le ministre de la Santé. Pour ce qui est des fonds nationaux et privés remis au ministère de la Santé des discussions sont en cours. 

« Un comité de gestion des fonds placés sous le président de la République dans le cadre du comité de crise est envisagé, assure le Dr Pierre SomseLes modalités de cette gestion sont en train d’être définies. Le problème le plus important n’est pas de savoir si ça vaut la peine de donner de l’argent s’il y a de la corruption parce que la République centrafricaine n’est pas le seul pays où il y a de la corruption. Le plus important c’est qu’on mette en place un système de gestion transparent et auquel tout le monde s’engage. »

Le ministre avertit : les manipulations politiques sont défavorables à la campagne contre le Covid-19 car elles ne créent pas un environnement solidaire pour une lutte efficace contre le virus.

 

 

Centrafrique: un pas supplémentaire vers une modification de la Constitution

 

http://www.rfi.fr/ Avec notre correspondante à Bangui, 17/04/2020 - 23:25  Charlotte Cosset

 

Le Bureau de l’Assemblée nationale centrafricaine a déclaré, ce jeudi, la recevabilité du projet de loi modifiant le texte fondamental. L’objectif, selon les initiateurs du projet, est de combler un manque de la Constitution qui ne prévoirait pas la vacance de la présidence en cas du report du scrutin pour cause de force majeure.

La proposition vise les articles 35 et 68 de la Constitution du 30 mars 2016. L’article 35 modifié précise que si le processus électoral n’aboutit pas dans les délais, pour cause de force majeure, le président de la République en exercice reste en place jusqu’à la prise de fonction effective du nouveau président de la République. Et ceci sans préciser de délai maximum. L’article 68 modifié prévoit la même chose pour l’Assemblée nationale.

Le mandat du président Faustin-Archange Touadéra prendra fin au plus tard le 30 mars 2021. Les porteurs de ce projet estiment que l’épidémie de coronavirus risque de créer un report des élections au-delà de cette date buttoir. Ils craignent ainsi une vacance du pouvoir et refusent la possibilité de l’organisation d’une nouvelle transition dans le pays, déjà évoquée par certains.

« Si les élections venaient à être reportées ou annulées il ne faudrait pas qu’il y ait transition, estime Jean-Symphorien Mapenzi, le vice-président de l’Assemblée nationale et haut cadre du Mouvement Cœurs Unis le mouvement présidentielparce qu'il y a des gens qui souhaitent - et c’est une tradition en République centrafricaine-  qu’on mette de côté la Constitution, que les gens s’organisent au détriment du peuple à prendre le pouvoir d’une autre manière. Et c’est ce que nous voulons éviter nous voulons éviter une transition, nous voulons éviter que l’on tombe dans ce vide juridique. »

L'opposition dénonce le projet

L’opposition, notamment la COD 2020, s’est déjà déclarée contre cette réforme assurant qu’il est « techniquement impossible, sur le plan du droit, de prolonger le mandat du président de la République ». L’opposition estime que ce projet a pour seul but de maintenir le président Touadéra au pouvoir.

« En aucun cas nous ne voulons prolonger ni le mandat du président, ni ceux des députésassure le vice-président de l'Assemblée, Jean-Symphorien Mapenzi. Notre souhait et celui du président de la République c’est d’aller aux élections à bonne date. Mais au cas où les élections venaient à être reportées qu’est-ce qu’on fait ? voilà c’est la réponse à ce questionnement qui nous a conduit à faire cette proposition de loi. »

Cette proposition de loi a été transmise pour avis au gouvernement, qui a désormais 45 jours pour répondre.

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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 11:31
La Centrafrique à la recherche d’un consensus électoral

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com/ Aza Boukhris 20 avril 2020

 

Le président Touadera terminera son mandat le 29 mars 2021. Il est maintenant plus que probable que le premier tour des élections présidentielle et législatives ne pourra pas avoir lieu le 27 décembre 2020. Le débat commence à s’envenimer au sujet d’une suspecte révision constitutionnelle pour justifier une éventuelle prolongation de l’actuel mandat présidentiel. Le monde politique centrafricain peut-il encore s’entendre ?

Les dispositions de la Constitution du 30 mars 2016, permettent à Faustin-Archange Touadera de solliciter un second mandat consécutif, en revanche, elles ne l’autorisent pas à s’affranchir de l’échéance de son actuel mandat.

Un processus électoral entravé 

 Aujourd’hui, il est clair qu’une consultation du peuple souverain est désormais une vue de l’esprit. Ce qui n’empêche pas l’ONU, l’Union africaine, l’Union européenne, avec ses dizaines de millions d’euros donnés pour ranimer une Autorité nationale des élections (ANE) moribonde, et des bailleurs traditionnels, soulageant ainsi leur bonne conscience, de continuer à se complaire dans un monde irréel. Il ne faut pourtant pas être grand clerc pour constater que des événements extérieurs, imprévisibles et irrésistibles entravent le processus électoral centrafricain.
 Avant la pandémie du Covid-19, qui risque malheureusement de se développer, il y avait déjà une situation exceptionnelle avec l’occupation des trois quart du territoire par des groupes armés, un quart des électeurs réfugiés à l’étranger ou déplacés à l’intérieur du pays, un fichier électoral en lambeaux, des dizaines de milliers de cartes d’électeurs disparues ou falsifiées à grande échelle, des démembrements locaux de l’ANE fantaisistes et une insécurité persistante, là où il y a encore des représentants de l’Etat et des personnels de la Minusca.

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 15:11
Tchad - Covid-19 : une émission radio en Foulbé pour les retournés de RCA

 

Lu pour vous

 

 

Tchad - Covid-19 : une émission radio en Foulbé pour les retournés de RCA

 

Alwihda Info | Par Info Alwihda - 15 Avril 2020

 

L'association Guera Touristique, en partenariat avec la Radio communautaire de Mongo (RCM), a effectué mardi une mission à Niergui dans le site des retournés de la Centrafrique, à une trentaine de kilomètres de la ville de Mongo.

Cette mission a été conduite par le responsable en charge du changement climatique au sein du projet PARSAT, Foulnou Solkissam, du directeur de la RCM, du chargé de la communication de l'association Teyane Bertrand et de membres de l'association.


Le premier objectif de cette mission est d'informer les peuls sur la situation sanitaire (COVID-19) qui fait des ravages dans le monde entier et qui touche le Tchad. La population a été informée sur la pandémie et a ensuite bénéficié d'une sensibilisation. Un dispositif de lavage de mains a également été installé.

La RCM en a profité pour lancer sa première émission radio en langue Foulbé. Cette initiative est une première dans la province du Guera. Elle aura une véritable retombée dans la mesure où le message dédié en langue Foulbé portera un vrai fruit sur la communication.


Ce projet fait suite à un partenariat qui a été signé entre l'association Guera Touristique et la Radio Communautaire de Mongo en marge de cette pandémie qui bat son plein.

Les principaux bénéficiaires de cette émission sont les retournés de la Centrafrique. Selon l'association Guera Touristique, "cette émission passera un message fort à l'endroit de cette communauté qui a plus que jamais besoin d'un appui dans toutes ses formes."


L'équipe en a profité pour visiter les tentes de ces retournés afin de s'imprégner de leurs conditions de vie. L'association a passé un message fort et a installé un dispositif de lavage de mains avec quelques savons, tout en procédant à quelques démonstrations de lavages.


''Le choix de ce site est stratégique par ce que vu leur éloignement de la ville, une urgence se profile et il faut réagir en initiant une émission radio en langue Foulbe, afin de les amener à respecter scrupuleusement les règles d'hygiène. Leur condition de vie reste précaire suite au manque d'eau potable. Le dispositif de lavage de main que l'association a fixé leur permettra aussi de lutter efficacement contre le COVID-19", a expliqué Teyane Bertrand, le chargé de communication de l'association Guera Touristique.


La Radio communautaire de Mongo a officiellement lancé l'émission en langue Foulbe avec une séance de questionnaires.

 

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 14:58
Vers un allègement des contraintes à la frontière entre la RCA et la RDC

 

(COVID-19) Vers un allègement des contraintes à la frontière entre la RCA et la RDC

 

Bangui 15 avril (Xinhua) -- Une délégation officielle en provenance de villes de la République démocratique du Congo (RDC) comprenant Zongo (en face de la capitale centrafricaine Bangui), Guemena et Limbengue est arrivée à Bangui ce mercredi en milieu d'après-midi pour y discuter de la normalisation des mouvements sur le fleuve Oubangui, a constaté sur place un correspondant de Xinhua.

Le maire de la capitale, Emile Gros Raymond Nakombo, qui a accueilli la délégation à sa descente d'une embarcation sur la rive du fleuve Oubangui, a indiqué à la presse mercredi que cette visite s'inscrivait dans le cadre d'un allègement des contraintes concernant les mouvements des personnes et des biens sur le cours de l'Oubangui, frontière naturelle entre les deux pays.

Au sujet de la santé et du contexte international dominé par le nouveau coronavirus, M. Nakombo a précisé qu'à cause de la pandémie, les échanges commerciaux entre Bangui, Zongo et Limbengue ont été affectés. Les villes congolaises proches de Bangui s'y approvisionnaient en produits manufacturés et à l'inverse, elles ravitaillaient la capitale centrafricaine en denrées alimentaires de toute nature, ce qui n'est plus le cas avec les restrictions désormais en place aux frontières.

Même si les discussions entre les deux délégations allaient dans le sens d'un allègement des contraintes à la frontière, M. Nakombo a relevé que l'accent devra être mis sur les gestes-barrières, pour éviter que ne se propage le nouveau coronavirus entre les deux pays.

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 14:47
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

Covid-19: L'Union Européenne accorde 30 millions d'euros à la RCA

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 15 avril 2020 14:59

 

La mobilisation des moyens contre le Covid-19 s'intensifie. L'Union Européenne vient d'accorder 30 millions d'euros à la République centrafricaine pour faire face à cette pandémie. Cet appui vient ainsi  s'ajouter aux nombreuses activités menées par l'institution européenne depuis le début de cette crise sanitaire en Centrafrique.

Cet appui estimé à plus de 19 milliards 650 millions de Fcfa intervient à la suite de la présentation du plan de riposte globale et d’aide aux pays partenaires face au Covid-19 le 8 avril 2020 à Bruxelles. L'Union Européenne déjà engagée dans la lutte contre le Covid-19 depuis le début de la crise sanitaire en Centrafrique ne fait qu'amplifier son engagement. Tous les outils disponibles, Fonds Bêkou, Fonds européen de développement, Instrument contribuant à la paix et à la stabilité et aide budgétaire, ont été mobilisés en appui à la RCA.

Ces projets ont déjà réorienté des activités pour un montant d'1 million d’euros, afin de donner une réponse rapide en termes de la sensibilisation des communautés, du renforcement de la prévention et de la formation du personnel de santé. Un financement additionnel de 2 millions d'euros est déjà prévu via le Fonds Bêkou pour renforcer les actions dans les domaines de la santé, de la sensibilisation et de l’eau et de l'assainissement. L’Union européenne financera également, à travers le Fonds Européen de Développement, une nouvelle intervention à hauteur de 1,5 millions d’euros, qui visera en particulier Bangui et Paoua. Deux véhicules 4x4 d’une valeur de 100.000 euros seront, enfin, remis dans les prochains jours au Ministère de la Santé publique pour faciliter l’investigation épidémiologique. Ces actions sont complétées dans le domaine de la communication par un appui aux radios centrafricaines à hauteur de 3 millions d'euros pour des activités de sensibilisation dans la lutte contre le COVID-19, d'éducation à distance et de lutte à la désinformation sur le Coronavirus.

Un décaissement anticipé et groupé des tranches d’aide budgétaire prévues par ses programmes d’appui à la Consolidation de l’Etat sera effectué au mois de juin pour un montant global de 23.5 millions d’euros, afin de permettre au Gouvernement centrafricain et notamment au Ministère des Finances de faire face à l’impact de la crise sur les finances publiques.

 “Les peuples européens, eux-mêmes lourdement affectés par cette pandémie qui a fait plus de 70.000 morts dans nos pays en Europe, demeure solidaires des peuples africains et du peuple centrafricain, en restant convaincus nous viendrons à bout du COVID-19- que lorsque tous les pays l'auront vaincu” a martelé Samuela Isopi, représentante de l'Union Européenne en RCA.

 

 

Mathurin Dimbélé Nakoé, favorable à la mise en place d'un mécanisme permettant la révision de la Constitution

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 16 avril 2020 09:10

 

Député de Sosso Nakombo et 2ème Vice-président de l'Assemblée nationale, Mathurin Dimbélé Nakoé appelle à une l'initiative parlementaire visant à modifier la Constitution de 2016, pour éviter une transition au cas où le processus électoral déclenché dans le délai constitutionnel n'aboutirait pas. Selon lui, la Constitution du 30 mars 2016 ne prévoit nul part un mécanisme pouvant apporter des solutions en cas de force majeur. Dans cet entretien accordé à Radio Ndeke Luka,  il affirme qu'une requête a été lancée auprès des élus de la Nation.  Requête qui a déjà recueilli plus de 100 signatures.

 

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 14:43
Nouvelles nationales sur CNC
Nouvelles nationales sur CNC

 

Diplomatie, la République centrafricaine renouvelle son attachement à la chine populaire au détriment de l’île de Taiwan.

 

Par Gisèle Blanche Moloma  16 avril 2020

Bangui (CNC) – La République centrafricaine, à travers son ministère des affaires étrangères, vient de renouveler son attachement diplomatique à la République populaire de Chine, au détriment de la République de Chine Taiwan. Cette dernière n’est plus reconnue que par 16 États dans le monde.

La position du gouvernement centrafricain vis-à-vis de la Chine populaire, et de la Chine Taiwan a été exprimée dans un communiqué de presse  du ministère des Affaires étrangères, signé par son chef de département, madame Sylvie Baïpou TEMON.

« Le samedi 11 janvier 2020, le Gouvernement centrafricain a appris par voie de presse, la tenue d’élections locales dans la région de Taiwan, Chine.

Quelle que soit l’évolution de la situation politique sur ITIe de Taiwan, cela n’altère en aucun cas, le fait consacré par l’histoire et le droit que Taiwan fait partie intégrante de la Chine, et que la partie continentale et Taiwan appartiennent à la même et unique Chine », a annoncé le gouvernement centrafricain, avant de renouveler son attachement au « Principe d’une seule Chine  et que le Gouvernement de la République Populaire de Chine reste le Gouvernement légal représentant toute la Chine, Taiwan étant partie intégrante du territoire chinois ».

Pour le gouvernement centrafricain, le «Consensus de 1992 » ainsi que la grande cause de la réunification de la Chine restent son principal  créneau diplomatique vis-à-vis des deux Chines.

Il y’ a lieu de noter que la République populaire de Chine considère toujours la République de Chine Taiwan, peuplée d’environ 23 millions d’habitants, comme l’une de ses provinces, et ce pays n’est pas reconnu en tant qu’État indépendant par l’ONU.

Depuis une résolution de 1971, les Nations unies reconnaissent la République populaire de Chine comme le représentant légal du pays en son sein.

Pour des nombreux diplomates africains, Avec sa force de frappe financière, Pékin fait tout pour isoler Taïwan qui ne peut plus rivaliser comme dans les années 1980 ou 1990. 

Gisèle MOLOMA

Copyright2020CNC.

 

RCA : braquage spectaculaire de la base du CICR à Ndélé, au nord de la Centrafrique.

 

Par Moïse BANAFIO , Journaliste et correspondant du CNC à Bria 16 avril 2020

 

Ndélé (République centrafricaine) – La base de la délégation du CICR (comité international de croix rouge) à Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, a été la cible d’un acte de braquage d’un groupe d’hommes lourdement armés dans la nuit du mercredi à jeudi 16 avril. Plusieurs objets ont été emportés par les assaillants.

Depuis le retour du chef de guerre Abdoulaye Hissen Ramadan à Ndélé, l’ordre semble rétablir petit à petit dans la ville. Les activités sont de retour, et les violences entre les différentes factions du FPRC semblent cesser, mais les actes de braquages contre les particuliers et les humanitaires, de leur côté, se poursuivent malheureusement dans la ville.

Justement, sur ce point, dans la nuit du mercredi à jeudi 16 avril, aux environs de deux heures du matin, un groupe d’individus, lourdement armés, à bord d’un véhicule tout terrain, ont fait leur entrée par effraction dans la concession de la délégation du CICR, située non loin du stade local de football.

Munis de leur arme  automatique, les assaillants ont pu emporter, après des menaces, deux véhicules du CICR de marque Toyota, du type  Land-Cruiser  BJ80. Un coffre-fort a également été emporté par les assaillants. On comprend pourquoi ces derniers se sont déplacés avec un véhicule, probablement pour transporter le coffre-fort.

Au téléphone, le responsable local du CICR reste injoignable ce jeudi matin.

Pour l’heure, on ignore l’identité des assaillants, mais des sources sécuritaires locales indiquent qu’il ne fait aucun doute, c’est un acte perpétré par des éléments du FPRC (Front populaire pour la renaissance de Centrafrique), avec la permission probable de leur état-major.

Rappelons qu’il y’a quelques jours, le véhicule du préfet de Bamingui-Bangoran a été emporté par les éléments du FPRC lors des affrontements opposant les combattants rebelles du RPRC à ceux du FPRC à Ndélé. Le véhicule a été vendu aux Soudanais, y compris celui de la mission catholique de Kaga-Bandoro, braqué par les éléments du FPRC dans cette ville.

Rappelons que Le Comité international de la Croix rouge, en Centrafrique, intervient dans le domaine humanitaire. Les évènements douloureux qu’a connus la République Centrafrique depuis décembre 2012 ont amoché la situation humanitaire en Centrafrique. Mais le CICR est resté très actif dans ses actions humanitaires aux côtés de la population civile pour leur apporter du soutien multiforme.

 Moïse Banafio

Copyright2020CNC.

 

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16 avril 2020 4 16 /04 /avril /2020 14:41
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

NOTE D’INFORMATION

 

APRES LES VIOLENCES MEURTRIERES, LA SITUATION S’AMELIORE PROGRESSIVEMENT A BIRAO ET A NDELE

 

 

Bangui, le 15 avril 2020 – Des signes d’un retour à la paix sont visibles à Ndélé (Bamingui-Bangoran) et à Birao (Vakaga), après une période de violences qui a prévalu dans les deux villes notamment en mars dernier, suite au conflit interne opposant les factions Rounga et Goula du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), ont indiqué ce mercredi les chefs des bureaux de la MINUSCA à Ndélé (centre-nord) et à Birao (nord-est).

 Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission par visioconférence, les chefs de bureaux ont tour à tour présenté les actions menées par la MINUSCA, à travers ses composantes civile et armée, en coordination avec les autorités locales, qui ont permis l’amélioration de la situation politique et sécuritaire dans les deux villes.

 A Ndélé, la MINUSCA a rencontré le sultan-maire ainsi que le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, de retour dans la ville, et ce dernier s’est dit prêt à coopérer avec la Mission sur les investigations sur les derniers événements à Ndélé et à travailler au plan sécuritaire. Il a aussi accepté le déploiement des forces de sécurité intérieure (FSI) dans la préfecture et accueilli favorablement la nomination par le Président de la République, du nouveau préfet de Bamingui-Bangoran, a indiqué Thomas Vaah, chef du bureau de Ndélé. Il a ajouté que de nombreux civils, dont une majorité avait cherché la sécurité autour de la base de la MINUSCA, ont regagné leurs domiciles.

 Pour Bessan Vikou, chef du bureau de la MINUSCA à Birao, en date du 14 mars, dans une réunion de restitution à la population, le sultan-maire, à genoux, a présenté ses condoléances et a demandé pardon pour la récurrence des attaques du 1 au 14 septembre 2019, puis celle du 16 février 2020. Par la même occasion, le Sultan a proposé que Birao redevienne « une ville sans arme ». « La MINUSCA, ensemble avec les autorités préfectorales, a réussi à convaincre tous ceux qui portaient les armes dans la ville de les garder, en attendant la reprise des programmes de DDR.  Depuis, à Birao, la population circule librement, les activités au marché ont repris progressivement », poursuit le chef du bureau de Birao.

 C’est dans cette dynamique que le commandant de la force zambienne au sein de la MINUSCA, Colonel Teddy Tembo, a annoncé l’arrivée de 145 éléments des FACA depuis le 9 avril dernier dans la ville avec des moyens mobiles et logistiques. « Les patrouilles conjointes avec les casques bleus de la MINUSCA sont en cours de préparation. Mais déjà, les FACA occupent des positions stratégiques dans la ville », a-t-il précisé.

 De son côté, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a déclaré qu’un mois et un jour après l’annonce du premier cas de coronavirus en RCA par le Ministère de la Santé publique, la MINUSCA poursuit son engagement aux côtés des autorités centrafricaines pour endiguer la propagation de la pandémie. « La MINUSCA va orienter un million de dollars vers les projets d’achat d’équipements locaux ainsi que l’approvisionnement en eau. De même, près de 28.5 million de francs CFA sont mobilisés pour appuyer la mise en œuvre dans les préfectures, du plan national de réponse à la pandémie. 30 volontaires de la protection civile et des points focaux seront formés et équipés pour sensibiliser les communautés”, a-t-il souligné, rappelant d’autres soutiens notamment dans la sensibilisation et la distribution de kits d’hygiène et de l’eau à Bangui et dans les préfectures.

 Concernant la situation des droits de l’homme, le porte-parole a fait savoir qu’entre le 9 et le 15 avril, la MINUSCA a pu vérifier et documenter huit incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire à Bangui et à l’intérieur du pays, ayant affecté au moins huit victimes. Quatre groupes armés en sont les auteurs présumés

 

 

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15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 01:37
REUNION ENTRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET LES MEMBRES DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
REUNION ENTRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET LES MEMBRES DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
REUNION ENTRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET LES MEMBRES DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE

 

source : Palais Renaissance

 

LA LUTTE CONTRE LA PANDEMIE DU CORONAVIRUS AU CENTRE D’UNE REUNION ENTRE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET LES MEMBRES DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE


Le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA a présidé une réunion le 11 avril qui a regroupé les membres de la Cour Constitutionnelle et l’équipe du Ministère de la Santé, chargée de lutte contre la propagation du COVID 19 en République Centrafricaine.


Cette réunion initiée à la demande du Président TOUADERA a pour objectif de présenter aux juges de la Cour Constitutionnelle les stratégies et les mesures de prévention mises en place par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus.


La Présidente de la Cour Constitutionnelle, Mme Danielle DARLAN a affirmé que cette rencontre a donné l’occasion aux membres de son institution de poser des questions sur le COVI D 19 et de faire des propositions y relative. Ces propositions, dit-elle, concernent en partie à la mise en place d’une chaîne de solidarité nationale pour contrer la maladie à coronavirus.

A cet effet, elle a fait savoir les membres de la Cour Constitutionnelle ont remis une enveloppe au Ministre de la santé pour témoigner cette solidarité. Mme Danielle DARLAN a demandé aux centrafricains de leur emboîter le pas en soutenant le gouvernement qui dispose de moyens limités dans cette bataille nationale. Et d’ajouter que, seule la prévention permet d’arrêter ce fléau avant qu’il ne submerge la République Centrafricaine comme d’autres pays.


Elle a demandé à la population de respecter les mesures dictées par le Président de la République et le Ministère de la Sante pour se protéger contre cette pandémie planétaire.


Le Président TOUADERA a profité de l’occasion pour demander l’avis des membres de la Cour Constitutionnelle sur les mesures à prendre en cas de la propagation de la pandémie dans le pays


Selon Mme Danielle DARLAN, la situation liée à la pandémie comme le COVID 19 est prévue par la constitution de la République Centrafricaine. Lesquelles dispositions, affirme-t-elle, en appellent à la responsabilité du gouvernement afin d’y faire face.


Le Vice-président de la Cour Constitutionnelle M. Jean Pierre WABOUE, a fait savoir que la constitution du 30 mars en son article 8 ; alinéa 4 stipule qu’en cas de pandémie, il revient aux autorités du pays de prendre des mesures nécessaires pour préserver la santé de la population. Ces mesures concernent entre autre l’instauration d’un couvre-feu ou le confinement de la population.

Il a affirmé que toutefois, la prise de ces décisions par le Président de la République est assujettie au préalable à la consultation des juges de la Cour Constitutionnelle, des élus de la nation et des membres du gouvernement. Pour M. Jean Pierre WABOUE, ces décisions bien que légitimes ne peuvent être prises qu’en fonction de de l’évolution et de l’ampleur de la pandémie qui sévit dans le pays.

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