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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 18:40
RCA : la vente de chenilles, une activité juteuse sur les marchés à Bangui

 

https://www.radiondekeluka.org lundi 29 juillet 2019 13:10

 

Les marchés de Bangui, la capitale sont inondés de chenilles. Cet aliment, prisé des Centrafricains, est vendu à moindre coût et constitue une source de revenu pour beaucoup de personnes. Cette période d’abondance de chenilles en cette saison, est un ouf de soulagement pour le panier de la ménagère selon un reportage de Radio Ndeke Luka dans les marchés de Bangui.

Le marché de chenilles est juteux pour les vendeurs et bouscule les habitudes des commerçantes. Beaucoup d'entre elles ont abandonné leurs activités ordinaires pour se concentrer sur cette vente. Les revendeuses affluent vers le Pk9 dans la commune de Bimbo à la recherche de ce produit venant de la Lobaye.

« Nous sommes ici au marché de Bimbo pour nous approvisionner en chenilles. Une demi-cuvette se vend à 17.000 francs Cfa, mais on s’organise de manière à tirer aussi profit. L’essentiel pour nous ce n’est pas de spéculer sur le prix, mais de permettre aux consommateurs de s'en procurer », a indiqué une vendeuse au marché Bimbo.

L’abondance des chenilles en cette période de vacance scolaire constitue une satisfaction pour les ménages. Elle incite beaucoup de jeunes à faire du business au point que les abords des routes sont envahis de vendeurs à la sauvette. « Je suis venue chercher les chenilles, mais contrairement à l’année passée, les chenilles sont abondantes et le prix est abordable », s’est réjoui un acheteur sur place au marché de Bimbo.

 Par ailleurs, l'excès de cet aliment sur le marché entraine la période de vache maigre chez les bouchers et pêcheurs qui enregistrent un moment de mévente. « Cette période est difficile parce que les vendeurs affluent plus vers le marché des chenilles, mais cela n’est pas pour nous une occasion de ne pas vendre », a expliqué Jean Pierre Ganza. Pour ce boucher, « ce n’est pas tout le monde qui mange les chenilles même si c’est ça qui est en vogue », a-t-il souligné.

Les chenilles sont un aliment non ligneux, très nourrissant. La consommation est conseillée aux malades, aux nourrissons et aux femmes enceintes à cause du fer, de la protéine et autres vertus qu’elles incarnent.

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 18:33
RCA: plusieurs personnalités citées dans une enquête pour corruption
RCA: plusieurs personnalités citées dans une enquête pour corruption

 

 

Par RFI Publié le 28-07-2019 Modifié le 28-07-2019 à 08:01

 

En RCA, une affaire de corruption à l’Assemblée nationale fait la Une des journaux depuis plusieurs jours. Un député aurait touché des pots-de-vin pour faciliter l’obtention d’un permis minier à une entreprise chinoise. Une commission parlementaire a enquêté sur le sujet. Le rapport dont RFI a obtenu une copie a été présenté à l’Assemblée nationale la semaine dernière en huis clos. Plusieurs personnalités sont citées dont le ministre des Mines.

Épinglé par l’enquête, le député Mandaba, président de la Commission Production, Ressources naturelles et Environnement a avoué avoir reçu 40 millions de FCFA de la part d’une entreprise chinoise à titre de consultance pour faciliter l’obtention d’un permis minier. Faute de l’obtention du permis, l’entreprise chinoise demande à être dédommagée.

Mais le rapport parlementaire ne s’arrête pas là. Plusieurs personnalités sont citées dans un supposé système de corruption plus vaste. Des questions sont soulevées sur le rôle potentiel joué par les autres membres de la commission parlementaire, le président de l’Assemblée nationale ou encore le ministre des Mines, Mboli Fatran. Pour ce dernier, il n’y a pas de corruption possible au ministère.

Le Parlement décide de poursuivre l'enquête

« Chaque fois que quelqu’un introduit un dossier, nous l’examinons on lui demande toutes les pièces. On lui demande toutes les pièces et ce qu’il faut. Et c’est un comité, ce n’est même pas moi, un comité interministériel qui examine le dossier et qui juge, se défend le ministre. Dès que cela est prêt, j’envoie au ministre des relations avec les institutions de la République qui l’envoie au niveau de l’Assemblée nationale. À partir de ce moment, j’attends comme tout le monde que l’on me donne l’autorisation de la signature de la convention. Je suis ministre des Mines, je fais mon travail, je l’envoie là-bas et j’attends. »

Certains députés regrettent que les permis soient validés au niveau du bureau de l’Assemblée nationale et non en plénière. Faute d’avoir tous les éléments, le Parlement a décidé d’appliquer des mesures conservatoires et de poursuivre les enquêtes.

 

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29 juillet 2019 1 29 /07 /juillet /2019 18:13
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Les Etats-Unis veulent reprendre leur base dans le Haut-Mbomou



OBO, 29 juillet 2019 (RJDH)---Les Etats Unis comptent reprendre leur position militaire dans le Haut Mbomo. Une mission d’exploration a séjourné, le samedi 27 juillet, dans la ville de OBO pour faire le point avant la relance de la base militaire américaine dans la région.

Les soldats américains basés à l’époque à Obo ayant pour mission de traquer les rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), ils avaient quitté la ville en 2017 sans réussir à stabiliser la région. Selon Washington, ce départ des troupes américaines est motivé par le fait que la LRA n’est plus une menace.


Mais une mission de diplomates américains, conduite par Joyner Speaner, séjourne depuis samedi à Obo en vue de préparer l’arrivée prochaine des diplomates américains et reprendre la base militaire dans la région

Accueillis par le préfet de Haut-Mbomou, le Commandant Jude Ngayoko, les diplomates américains ont visité l’ancienne base américaine de Obo et celle des FACA. « Nous voulons vous rassurer que la situation sécuritaire s’est améliorée depuis que les FACA ont été déployées dans cette partie du pays », a rassuré le préfet à ses hôtes.

En filigrane de cette visite, c’est la prochaine arrivée d’une délégation des diplomates américains à Obo et, selon les informations RJDH, Washington veut reprendre pied dans cette partie de la République Centrafricaine

Ricardo Dimanche

 

 

Centrafrique : La commune de Besson dans la Nana-Mambéré accueille l’équipe du DDR


BABOUA, 29 juillet 2019 (RJDH)---La commune de Besson, dans la sous-préfecture de Baboua, accueille aujourd’hui les opérations du DDR avec les hommes du chef rebelle Sidiki des 3R. L’équipe du DDR est conduite par Maxime Mokom, ministre en charge du DDRR.

L’unité d’exécution du Programme National du DDRR est arrivée ce jour à Besson, chef-lieu de la commune de Gaudrôh, pour le lancement des opérations du désarmement des éléments des 3R de Sidiki, basés dans la localité pour la circonstance. Cette mission a été conduite par le ministre en charge de DDRR Maxime Mokom accompagnée des autorités politico -administratives de Baboua.

« Les éléments des 3R éligibles pour le DDRR vont être désarmés dans le cadre de ce processus », à en croire, Victor Narke, député suppléant de Baboua contacté ce lundi 29 juillet par le RJDH. « L’opération du désarmement évoluera en fonction de la bonne volonté des hommes des 3R », selon une autre source officielle.

Du côté de la population, ce sera un ouf de soulagement qui se justifie par les multiples rançonnages perpétrés par les hommes en armes des 3R.

Le groupe rebelle des 3R avait remis une liste de 2000 combattants à désarmer le mois de juin dernier. Il reste à savoir que si ce sera ce même nombre qui sera désarmé.

Les opérations du DDR ont démarré le 03 juillet dans la Nana-Mambéré avec les éléments du FDPC.


Job Mohouna

 

 

Centrafrique : 120 enfants de 0 à 5 ans ont reçu des documents d’état civil grâce à l’appui de l’ONG Avocat Sans Frontières

  
BERBERATI, 29 juillet 2019 (RJDH) --- 120 enfants ont pu avoir leurs documents d’état-civil à Berbérati la semaine dernière grâce au concours de l’ONG Avocat Sans Frontières et l’Expertise France, suite à une enquête conjointe réalisée dans la ville dans le cadre du projet de rétablissement de l’autorité de l’Etat. 

L’absence de l’autorité de l’Etat en raison de crise qui a secoué la Centrafrique, les services publics habileté à délivrer les actes d’état-civil ne sont plus en mesures de la faire. La plupart des archives d’état civil ont été détruites dans certaines municipalités, la reconstitution des actes de naissance est longue et onéreuse.

C’est fort de ce constat que l’Avocat Sans Frontière (ASF) et Expertise France ont, dans le cadre du projet de restauration de l’Etat, procédé à délivrance des actes de naissance aux enfants dans la ville de Berbérati. Il ressort que 120 enfants dont la tranche d’âge de 0 à 5 ans n’ont pas d’actes de naissances. « Les procédures pour avoir un acte de naissance à chaque enfant est trop longue. Ce sont ces raisons qui ont fait que nos enfants n’ont pas d’acte de naissance, et aussi le manque de moyens pour faire ce document car, nous ne sommes que des simples cultivateurs », a témoigné un parent d’enfants.

Le chef service d’Etat civil de la Mairie de la ville de Berbérati souligne que « les registres sont disponibles à la mairie pour les 120 bénéficiaires. Nous lançons un appel aux parents de se rapprocher de la mairie pour établir les actes de naissances pour leurs enfants », souligne a indiqué Narcisse Nganamokogne.

Les 120 enfants ont eu leurs actes de naissances après la session de l’audience foraine organisée par le Tribunal de la ville de Berbérati, du mercredi 24 au vendredi 26 juillet dernier.

La prochaine session de délivrance des documents d’état civil aux enfants, aura lieu le mois d’Août prochain toujours dans la ville de Berbérati.

Jean Claude Gnapoungo

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28 juillet 2019 7 28 /07 /juillet /2019 22:09

 

https://www.radiondekeluka.org dimanche 28 juillet 2019 13:17

 

Le gouvernement réagit officiellement au sujet du rapport parlementaire relatif à l'exploitation abusive des minerais par les sociétés chinoise à Bozoum. Pour les autorités de Bangui, "Le rapport d'enquête parlementaire sur la dégradation de l'environnement à Bozoum relève de la manipulation politique de l'opinion à l'approche des élections". C'est ce qu'a déclaré ce samedi 27 juillet Léopold Mboli Fatran, ministre des Mines lors d'une conférence de presse à Bangui.

Selon le ministre des Mines, les entreprises chinoises n'ont pas utilisé le mercure dans l'exploitation des minerais comme l'ont relevé les parlementaires dans leur rapport.

Le gouvernement est resté droit dans ses bottes pour assumer sa responsabilité dans l'attribution du permis d'exploitation à ces partenaires malgré des imperfections qu'il reconnait. La meilleure défense c'est l'attaque, Léopold Mboli Fatran suspecte une manipulation politique des détracteurs du régime de Bangui.

Nous n'empruntons pas le chemin de la polémique, de la violence verbale, de la démagogie et du règlement de compte de certains hommes politiques et adversaire du pouvoir qui veulent nous y entrainer. Nous comprenons bien que nous sommes à la veille des grandes échéances électorales, alors il est de bon temps d'entretenir la confusion et l'amalgame dans le but de nuire. Alors on joue sur l'émotion et la peur de nos concitoyens" a indiqué Léopold Mboli Fatran. 

Tant est si vrai que l'Ouham est polluée par l'usage des machines, il y a plus de peur que de mal. Le changement de couleur d'eau n'a rien de grave selon le gouvernement. L'occasion faisant le larron, Yvon Kamach, ministre de l'Environnement accuse, le père Aurelio Gazzera, curé de la Paroisse St Michel de Bozoum d'être dans le lot des politiques manipulateurs.

"Je ne sais pas ce que veut ce prêtre, devenu politicien. Il monte des populations contre les autorités de l'Etat", a indiqué Yvon Kamach, ministre de l'Environnement.

Néanmoins, le gouvernement reconnait la faiblesse dans le processus d'attribution du permis d'exploitation minière aux entreprises chinoises et se propose de prendre un arrêté de régularisation pour que le fond séquestre prévu par le code minier soit institué. A ce jour, environ 12 millions de francs Cfa sont disponibles pour la construction des forages conformément au cahier de charge de ses entreprises selon le gouvernement.

Le gouvernement contredit le rapport des députés sur la dégradation de l'environnement à Bozoum
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27 juillet 2019 6 27 /07 /juillet /2019 21:32
Emmanuel Macron salue "la quête inlassable de vérité" de Pierre Péan
Emmanuel Macron salue "la quête inlassable de vérité" de Pierre Péan

Lu pour vous

 

 

Dans un message publié sur le site internet de l'Elysée, Emmanuel Macron a rendu hommage au journaliste et écrivain dont il qualifie oeuvre d'"héritage plein de leçons".

 

Le président Emmanuel Macron a salué vendredi soir la "quête inlassable de vérité" du journaliste-enquêteur Pierre Péan décédé jeudi et dont l'oeuvre est "un héritage plein de leçons", dans un message publié sur le site internet de l'Elysée.

"L'oeuvre de journalisme qu'il a bâtie en plus de 50 années de carrière a révélé des trésors d'informations. Elle constitue aujourd'hui un héritage plein de leçons pour les temps présents", écrit le président de la République en présentant ses "respectueuses condoléances" à la famille et aux proches du journaliste. Pierre Péan "incarnait la grande tradition du journalisme d'investigation quoiqu'il ne goûtait guère ce mot dans lequel il décelait des accents inquisitoriaux", note Emmanuel Macron.

"Farouchement libre et indépendant, rétif aux sujets en vogue et aux modes médiatiques"

Il "exerçait un journalisme aussi exigeant que patient, menait des enquêtes au long cours, craignait la servitude de la vitesse qui s'est abattue sur nos sociétés contemporaines et s'inquiétait de la dérive des temporalités médiatiques qui tendent à clouer toute information à ce qu'il avait appelé le 'pilori de l'instantané'", ajoute le président de la République. Selon lui, Pierre Péan était "farouchement libre et indépendant, rétif aux sujets en vogue et aux modes médiatiques" et "n'avait jamais peur de soulever les couvercles qui recouvrent parfois les événements du passé, la marche des Etats et la vie des puissants".

Mais, a-t-il souligné, "il avait aussi le respect du secret défense et savait que la transparence absolue pouvait devenir une tyrannie". 

Pierre Péan, enquêteur chevronné ayant pour sujets de prédilection l'Afrique, les médias et la face cachée des personnalités politiques, avec notamment le passé trouble de l'ex-président socialiste François Mitterrand pendant l'occupation nazie, est mort jeudi "des suites d'une maladie" à l'hôpital d'Argenteuil, dans le Val-d'Oise, a précisé à l'AFP son fils. Pierre Péan s'est fait connaître avec ses enquêtes fouillées au long cours, qu'il publiait à raison d'un livre tous les un ou deux ans.

Son coup de maître, il le réalise en 1994 avec "Une jeunesse française : François Mitterrand 1934-1947", dans lequel le président socialiste s'explique pour la première fois sur son appartenance à la droite pétainiste qui allait engager la France dans la collaboration avec l'occupant nazi, avant son action dans la Résistance. N'ayant jamais peur des polémiques, il enquêtera aussi sur Jacques Chirac, Bernard Kouchner ou Jean-Marie Le Pen.

 

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27 juillet 2019 6 27 /07 /juillet /2019 20:09
Un groupe armé centrafricain renonce définitivement aux hostilités

 

Bangui (Afriquinfos) - Nourredine Adam, chef du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’un des 14 groupes armés ayant signé début février l’accord de paix avec le gouvernement centrafricain, a annoncé que son groupe va désormais renoncer pour de bon à la lutte armée, a déclaré vendredi le chef du groupe.

Le pouvoir central a su faire preuve de sa bonne foi en direction de la population du nord-est du pays à travers d’une série d’actions concrètes, d’où la « cessation immédiate, complète et irrévocable des hostilités ainsi que de toute forme de violence armée » du FPRC, a-t-il fait savoir.

Le chef du FPRC a dit se conformer aux dispositions de l’accord de paix. Il a demandé au gouvernement de concrétiser celui-ci dans les meilleurs délais, et a appelé la communauté internationale à accompagner ce processus.

 

I.N.

© 2019

 

 

Centrafrique : un groupe armé renonce définitivement aux hostilités

 

BANGUI (Xinhua) -- Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l'un des 14 groupes armés ayant signé début février l'accord de paix avec le gouvernement centrafricain, va désormais renoncer définitivement à la lutte armée, a déclaré vendredi le chef du groupe Nourredine Adam.

D'après celui-ci, le pouvoir central a su faire preuve de sa bonne foi en direction de la population du nord-est du pays à travers d'une série d'actions concrètes, d'où la "cessation immédiate, complète et irrévocable des hostilités ainsi que de toute forme de violence armée" du FPRC.

 

 

BANGUI, 26 juillet (Xinhua) -- Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), l'un des 14 groupes armés ayant signé début février l'accord de paix avec le gouvernement centrafricain, va désormais renoncer définitivement à la lutte armée, a déclaré vendredi le chef du groupe Nourredine Adam.

D'après celui-ci, le pouvoir central a su faire preuve de sa bonne foi en direction de la population du nord-est du pays à travers d'une série d'actions concrètes, d'où la "cessation immédiate, complète et irrévocable des hostilités ainsi que de toute forme de violence armée" du FPRC.

En juin dans la ville de Birao (extrême nord-est), le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a lancé un important projet de santé, et la construction d'une maternité et d'un collège d'enseignement général.

Mercredi dernier, dans la ville de Ndélé (nord-est), M. Touadéra a procédé à l'inauguration d'un important pont sur le cours de Bamingui et à la pose de la première pierre d'un lycée.

Le chef du FPRC a dit se conformer aux dispositions de l'accord de paix. Il a demandé au gouvernement de concrétiser celui-ci dans les meilleurs délais, et a appelé la communauté internationale à accompagner ce processus.

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27 juillet 2019 6 27 /07 /juillet /2019 20:03
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Le ministre des mines reconnait qu’il y a bien eu de corruption dans l’affaire « Bozoum »


BANGUI, 27 Juillet 2019 (RJDH) --- Mis en cause depuis dans le scandale de corruption liée au rapport d’enquête parlementaire sur Bozoum, le Ministre des Mines et de la Géologie Léopold Mboli-Fatran sort enfin de son silence pour donner sa version des faits ce samedi 27 juillet 2019, et reconnait que des pots de vin ont été bel et bien perçus par certaines personnalités à savoir deux députés suppléants de Bozoum 1 et 2.


Quelques semaines après la mission ministérielle conjointe composée des ministères de l’environnement et  des mines  à Bozoum, des rapports internes contradictoires ont été dressés par le ministère des mines et de la géologie et celui de l’Assemblée Nationale. Le rapport d’enquête parlementaire était accablant et a placé dans l’œil du cyclone le département des mines qui aurait délivré des permis d’exploitations minières à des sociétés chinoises, sans que cela ce soit fait dans la transparence.

Des accusations ont été portées contre le ministre des mines et le Directeur général des mines d’avoir reçu de l’argent dont montant varie d’une source à une autre. D’aucun parle de 12 millions, de 46 millions et de 90 millions aux députés suppléants de Bozoum 1 et 2, au directeur général des mines.


Pour se justifier, Léopold Mboli-Fatran, indique que tout ce qui se trame en son nom est dénué de tout fondement, mais confirme que des fonds ont été remis aux deux députés suppléants de Bozoum. « Des pures supputations et affabulations sont racontées. On parle de 12 millions de FCFA. D’autres versions remontent que le montant est de 46 millions. Toutes ces informations ne que sont des allégations », a-t-il souligné, avant de confirmer « qu’une facture reçue de 12 millions sur 24 versés à la banque de Bouar et gérés par les deux suppléants de Bozoum 1 et 2. » 


Aux accusations portées contre lui, il répond que son département a respecté le processus d’attribution de permis d’exploitation minière qu’il qualifie d’artisanale et mécanique, « l’exploitation est mécanique et artisanale. Nous avons respecté et appliqué le code d’exploitation minière en son article 116 », s’est-il défendu.

En ce qui concerne la destruction de l’environnement par ces sociétés, il banalise. « Ce qui a causé problème à Bozoum, tous les cours d’eau qui arrosent la rivière Ouham ont changé de qualité et de couleur en jaunâtre. C’est qui a occasionné la tension de la population contre les chinois. Les activités ont été suspendues pour quelque temps par arrêté ministériel », a indiqué le membre du gouvernement.

Dans la foulée, le ministre des mines a annoncé qu’un comité interministériel de suivi et contrôle veillera sur les exploitations minières des sociétés minières chinoises mises en causes.


Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : « La République centrafricaine n’est pas préparée à affronter une propagation de l’épidémie d’Ebola », selon Docteur Pierre Somse, ministre de la santé.


BANGUI, 27 juillet 2019 (RJDH)---Pays frontalier à la République Démocratique du Congo, actuellement ébranlé par Ebola, la Centrafrique est aujourd’hui sous le coup d’une menace imminente de propagation de cette maladie. C’est cette inquiétude qu’avait exprimée le Ministre de la santé, Docteur Pierre Somse, le jeudi 25 juillet lors du lancement officiel du Plan de contingence pour la prévention de la maladie à virus Ebola en République Centrafricaine.

Les défis sont colossaux pour les autorités centrafricaines, même si elles affichent leur volonté à prévenir ou contenir la maladie à virus Ebola qui sévit depuis plus d’un an en République Démocratique du Congo. La RCA, voisin du Congo Démocratique, fait partie des zones considérées à haut risque du fait de la proximité, des déplacements importants de populations dans les pays frontaliers et du contexte.

Les raisons de cette inquiétude, selon le ministre de la Santé, Pierre Somse, se fonde sur « les échanges économiques et humaines incessantes entre les deux nations pourront être le facteur de propagation de la maladie jusqu’à la République centrafricaine. En revanche, la République centrafricaine n’est pas du tout en position de confronter à une propagation de l’épidémie d’Ebola », s’est-il inquiété lors de lancement du plan de contingence d’Ebola, le jeudi 25 juillet.  

Après plusieurs années de crise, le pays est marqué par des défis considérables dû aux faiblesses structurelles. « Certains défis relèvent  de la faiblesse du système de santé, aux difficultés d’accès à certaines zones, à l’insuffisance en ressources humaines qualifiées sur la question Ebola, à l’état des routes et à l’insécurité », a relevé le Ministre de la Santé, Docteur Pierre Somse.

Face à cette menace réelle, les autorités centrafricaines ont mis en place un dispositif d’alerte avec environ 400 agents formés pour manipuler ce système d’alerte. Nonobstant ces initiatives, le système d’alerte présente encore des défaillances techniques. Sur ce, le représentant de l’OMS, Séverin Von Xylander a réagi face à cette défaillance. « Je pense qu’il y a trois faiblesses qu’il faut améliorer c’est-à-dire le contrôle de la prévention de l’infection. Je pense aussi aux contrôles aux points d’entrée qui avait été mis en place l’année dernière, il y a eu un certain relâchement au niveau des points de contrôle mais il y aussi problème aux points de passage des frontières non officiels. Et on a aussi, je pense, un problème de ressources.»

« La République centrafricaine doit mettre en œuvre un dispositif complexe avec un système de santé sous-financé. Il est temps que le monde entier prenne connaissance et redouble d’efforts. Nous devons travailler ensemble de manière solidaire avec le Congo Démocratique pour mettre fin à cette épidémie et mettre en place un meilleur système de santé », a rappelé le Représentant de l’OMS.

Ainsi, une somme de 22 millions de dollars est nécessaire pour établir le plan de prévention contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà provoqué la mort de milliers de personnes en République démocratique du Congo.

En insistant sur les acquis et les défis, Pierre Somse a aussi plaidé pour que le Plan de contingence puisse bénéficier de l’adhésion des partenaires nationaux et internationaux et surtout pour un financement accru permettant de mettre en œuvre de façon efficiente les activités qui y sont inscrites.


Ce Plan d’un coût de plus de 21 millions USD prend en compte entre autres les activités de la Surveillance, de traitement, de WASH, de la communication de et de l’engagement communautaire.

Vianney Ingasso

 

 

BANGUI, 27 juillet 2019 (RJDH)---Une malencontreuse erreur s'est glissée dans l’article publié par RJDH, le 23 juillet dernier en indiquant que le bureau de l’OMS en Centrafrique avait  remis une enveloppe de 8 milliards de FCFA au gouvernement en vue de renforcer les mécanismes de surveillance et de prévention au niveau des frontières avec le Congo Démocratique.

Cette erreur concerne le chiffre avancé de 8 milliards de francs remis au Gouvernement par l’OMS pour la lutte contre la maladie à virus Ebola. Il ne s’agit pas d’une somme remise au pays mais plutôt du budget du plan de contingence pour la lutte contre Ebola qui se chiffre à 21 423 37O USD, une somme à rechercher pour financer le Plan de contingence Ebola.

 Nous présentons nos excuses à nos lecteurs.

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26 juillet 2019 5 26 /07 /juillet /2019 23:15
Best Of Macron (7), la Chine et la FAO, une défaite française

 

Lu pour vous

 

https://mondafrique.com By Aza Boukhris 26 juillet 2019

 

L’élection d’un Chinois à la tête de l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) , qui a eu lieu le 23 juin 2019, est un revers pour Emmanuel Macron qui soutenait une candidature française

A la suite d’un scrutin sans surprise, c’est le Chinois Qu Dongyu, vice-ministre de l’Agriculture, qui devient Directeur général de cette importante agence onusienne, basée à Rome. La FAO est au coeur des débats sur les changements climatiques, la faim dans le monde, la lutte contre la pauvreté et la question de l’agro écologie.

Une défaite française

C’est au premier tour que Qu Dongyu, l’a emporté, par 108 voix, sur la Française Catherine Geslain-Lanéenne, créditée de 71 voix et le Géorgien David Kirvalidze, avec 12 voix. La Chine remporte un succès qui acte sa politique fort active envers les institutions multilatérales. Pékin renforce cette politique par un déploiement de moyens financiers.

La contribution chinoise à la FAO est ainsi passée, en une dizaine d’années, de 2% à plus de 12% du total. La Chine s’appuie également, sans compter, sur les accords gagnant-gagnant, mis en oeuvre dans les pays en développement. N’a-t-Elle pas mis tout son poids, politique et surtout financier, pour le retrait de la candidature d’un Camerounais afin de s’assurer les voix africaines ? 

La Chine, de succès en succès

Depuis plusieurs années, la Chine investit les organisations internationales par des personnels compétents mais aussi très politiques qui jouent surtout le bilatéral. Avant la FAO, la Chine était déjà à la tête de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de Montréal, de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI) de Vienne et de l’Union internationale des télécommunications ( UIT) de Genève.

A l’ONU, c’est encore un Chinois qui est à la tête du Département du développement économique et social.

Une défaite pour Trump

Les Etats-Unis d’Amérique sont les premiers contributeurs de la FAO avec 22 % du montant des contributions. L’élection de Qu Dongyu fera réagir Trump. Jusqu’où ira-t-il ? Probablement pas jusqu’à quitter la FAO comme il l’a fait pour l’Unesco.

Le programme de Qu Dongyu a en tout cas de quoi irriter le président américain, pourfendeur du multilatéralisme : développer l’agro écologie et lutter contre les géants de l’agro chimie, préserver la nature, associer des grands groupes privés comme le géant chinois Ali Baba et mieux prendre en compte les changements climatiques.

L’Afrique pro chinoise

Le score de la française Catherine Geslain-Lanéenne est décevant, au regard des moyens diplomatiques déployés par la France. Le Quai d’Orsay était mobilisé depuis plus d’une année, pour soutenir cette ancienne directrice générale de l’agriculture. Laquelle a visité de très nombreux pays, notamment africains, pour présenter son programme. Ancienne directrice exécutive de l’Agence européenne pour la sécurité des aliments, elle avait aussi le soutien de l’Union européenne et de ses États membres.

 Emmanuel Macron comptait beaucoup sur l’élection de la Française à la FAO. L’élection du Chinois va compliquer davantage sa stratégie de s’appuyer sur le multilatéralisme pour essayer de moduler le système mondial. Il peut aussi être déçu du vote de nombreux États africains qui ont succombé aux sirènes chinoises mais surtout à leur forcing politico-économique.

En Afrique, la Chine compte désormais davantage que la France. La présence française s’efface progressivement. L’aide française au développement passe surtout par les trust funds multilatéraux qui rendent invisible l’action de la France et renforcent le sentiment d’abandon que ressentent les Africains.

 

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26 juillet 2019 5 26 /07 /juillet /2019 23:03
Mort de Pierre Péan, le journaliste de « l’affaire des diamants »

Lu pour vous

 

https://www.la-croix.com  Nathalie Lacube, le 26/07/2019 à 08:52 

 

Pierre Péan est mort jeudi 25 juillet à 81 ans. Les coups de maître du journaliste écrivain resteront la révélation de « l’affaire des diamants » offerts par l’empereur Bokassa de Centrafrique au président Giscard d’Estaing (en 1979), et celle de la « jeunesse française » pétainiste de François Mitterrand (en 1994).

Une curiosité ardente, un tempérament fonceur, une plume alerte, un bon flair et un appétit insatiable pour la vérité, Pierre Péan, décédé jeudi 25 juillet à 81 ans l’hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise), possédait amplement toutes les qualités d’un grand journaliste. Au risque de s’emballer, voire parfois de se tromper, il a mis à jour de très nombreux secrets d’un demi-siècle d’histoire de France.

Impressionnant les professionnels qui l’ont rencontré, Pierre Péan assumait devant eux son statut de « patron » de la presse d’investigation, catégorie que, par coquetterie, il disait ne pas aimer à cause de son côté trop inquisitorial.

L’affaire des diamants

Ce fils d’un coiffeur de l’ouest de la France, qui avait débuté dans des cabinets ministériels au Gabon avant de se lancer dans le journalisme, passant par l’AFP puis l’hebdomadaire L’Express, sort dans Le Canard enchaîné sa première grande affaire, celle des diamants que l’empereur Bokassa de Centrafrique aurait offerts au président français Valéry Giscard d’Estaing.

Le scandale démolit l’image du président de la République et lui aura peut-être même coûté sa réélection deux ans plus tard. Dans la foulée, Pierre Péan publie en 1983 « Affaires africaines », livre sur les relations entre la France et le Gabon, qui contribue à forger le terme de « Françafrique ».

Il reviendra sur les sujets africains en traitant le génocide rwandais (dans « Noires fureurs, blancs menteurs » en 2005). Livre qui fera l’objet de violentes polémiques, car il appuie largement le rôle joué par la France lors du génocide et pointe des responsabilités tutsies, avec des propos qui lui ont valu des poursuites pour « provocation à la haine raciale » : Pierre Péan n’a pas été condamné pour ces écrits.

« Une jeunesse française »

Son deuxième coup de maître, il le réalise en 1994 avec « Une jeunesse française : François Mitterrand 1934-1947 ». Le président socialiste révèle pour la première fois son parcours ambigu durant les années sombres de l’avant-guerre à l’Occupation. Son appartenance à la droite pétainiste qui allait engager la France dans la collaboration avec l’occupant nazi, avant qu’il ne choisisse de passer à l’action dans la Résistance, avait complètement été passée sous silence jusque-là.

Pierre Péan ratisse large, aimant les sujets grand public et se repaissant avec gourmandise des fureurs qu’il provoque. Il enquêtera aussi sur Jacques Chirac, Bernard Kouchner ou Jean-Marie Le Pen.

« C’était quelqu’un de simple, mais qui n’hésitait pas à s’attaquer à de grosses machines », et cela lui avait valu « une extraordinaire sympathie de la part du public », a confié à l’AFP son fils, l’écrivain Jean Grégor. Ils avaient signé ensemble son dernier livre, « Comme ils vivaient », une enquête sur le génocide méconnu des Juifs de Lituanie, parue en 2018 au Seuil.

Les médias aussi passés à la moulinette

Prisant son indépendance, le journaliste n’hésite pas à passer à sa moulinette de grands médias français. Avec Christophe Nick, il signe une grande enquête sur la première chaîne de télévision française « TF1, un pouvoir » en 1997. Il récidive en 2003, avec « La Face cachée du Monde, écrit avec Philippe Cohen, ouvrage qui malmène l’image du quotidien de référence français.

Son ami Christophe Nick a confié vendredi 26 juillet à l’Agence France-Presse une sorte d’épitaphe : « C’était un géant, c’était le temps long contre l’immédiateté, comprendre mais pas juger. Sa mort est pour tous les journalistes l’occasion de se regarder en face ».

 

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26 juillet 2019 5 26 /07 /juillet /2019 23:02
Centrafrique : l’attribution d’un marché public à une société libanaise crée la polémique

 

http://www.agenceafrique.com  Arsene Severin 26/07/2019

 


Les autorités en Centrafrique font face à de nombreuses critiques, suite à l’attribution du marché de la fabrication de la Carte Nationale d’Identité et d’autres documents administratifs à une société libanaise, Al-Madina.

Des voix se lèvent au sein de la société civile et de l’opposition pour dénoncer l’octroi de ce marché à une entreprise étrangère.

Il y a quelques jours, le Syndicat national de police a accusé le Ministre de la Sécurité publique, Henri Wanzé-Linguissara, d’être à l’origine de cette manœuvre, et a fait part de ses craintes face à cette nouvelle situation.

« C’est un manque à gagner pour l’Etat à un moment où le pays traverse une période critique », a souligné Mathurin Barnabé Lamba, commissaire principal de police et secrétaire général du Syndicat.

Les policiers mécontents craignent aussi que l’octroi de ce marché à une société étrangère ne favorise l’infiltration de personnes dangereuses dans le pays.

« La dernière fois, le ministre lui-même a indiqué que les mercenaires sont dans le pays et si on donnait ce droit là à cette société libanaise, il y aura des terroristes qui vont venir et l’Etat n’aura pas main mise sur la gestion de la chose publique », a prévenu Lamba.

Pour l’ensemble des citoyens, ce qui fait grogner le plus c’est l’augmentation des frais de délivrance de la carte d’identité nationale et d’autres documents. Al-Madina projette de délivrer la carte à 15.000 francs CFA avec une durée de 5 ans, alors que jusqu’ici elle coûtait 5000 francs CFA avec 10 ans de validité.

Certains évoquent une « arnaque d’Etat », citant des sources qui révèlent que l’Etat centrafricain touchera une somme de 7 000 francs CFA pour chaque carte d’identité nationale délivrée.

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