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8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 23:05
Nouvelles nationales sur RNL
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RCA : le conseil de Sécurité de l'ONU dresse un tableau sombre de la situation sécuritaire

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 8 août 2019 13:18

 

Dans un rapport publié le 30 juillet 2019, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a dressé un tableau sombre de la situation sécuritaire, ces deux dernières années en Centrafrique. Il encourage les pays voisins du pays à l'appuyer dans l’application de l’Accord de paix.

Le document de 168 pages brosse la situation sécuritaire, humanitaire, économique de la période de 2017 à 2019. Le rapport mentionne entre autre que des éléments de groupes armés signataires de l’Accord de paix commettent presque chaque jour des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

Selon le document, au cours des cinq premiers mois de l’année 2019, 616 incidents touchant des travailleurs, locaux ou humanitaires ont été enregistrés. La question de retour des déplacés internes continuent de faire débat. Le rapport fait état de violations graves du droit international humanitaire dans certaines régions du pays. La ville de Bria dans la Haute-Kotto et de Zangba dans la Basse-Kotto ont été mentionnées. Dans ces localités, des éléments ex-Séléka et Antibalaka, détenteurs illégaux d'arme, ont notamment entravé l’acheminement de l’aide humanitaire et se sont attaqués à des civils.

De nouveaux cas de recrutement d’enfants soldats ont par ailleurs été constatés. L’implication continue de groupes armés dans des trafics d’armes fait également douter de leur volonté d’accepter le rétablissement de l’autorité de l’État. Le rapport renseigne sur les filières et itinéraires d’approvisionnement en armes du groupe 3R auprès de réseaux basés au Tchad, ainsi que sur la manière dont les ex-Séléka du FPRC et de l’UPC continuent de se ravitailler en armes au Tchad et auprès d’éléments des Forces d’appui rapide opérant en territoire soudanais.

Le document indexe également l’Office centrafricain de répression du banditisme (OCRB) dans des atteintes graves aux droits de l’homme commises à Bangui.

Il ressort également du rapport que les autorités centrafricaines ont autorisé plusieurs entreprises privées à importer des quantités significatives d’explosifs et du matériel connexe, y compris des détonateurs, qui ne sont pas stockés conformément aux normes internationales de sûreté et de sécurité.

Enfin, le conseil de sécurité salue l’initiative prises par les Gouvernements centrafricain et camerounais de tenir la 12ème session de leur commission mixte en mai 2019. Il encourage les autres pays voisins de la RCA à mettre en place de telles commissions.

 

 

RCA : Le RCPCA décaissé à 54%, une avancée significative

 

https://www.radiondekeluka.org/ mercredi 7 août 2019 11:40

 

Plus de 1400 millions de dollars soit 717 milliards de francs Cfa ont été déjà décaissés soit 54% sur plus de 1200 milliards de francs Cfa promis par les bailleurs de fonds dans le cadre du Plan national de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA) et du Cadre d'engagement mutuel (CEM). Données communiquées ce 5 août à Bangui par Michel Yogo, secrétaire général du RCPCA-CEM en marge de la 2e session ordinaire des Conseillers économiques et sociaux qui se poursuit.  

"Le taux de décaissement est aujourd'hui à 54%. Au niveau du secteur de la santé, l'éducation, la sécurité, il y a une amélioration progressive de la situation socio-économique", s'est félicité Michel Yogo, secrétaire général du RCPCA-CEM.

A Bangui et Bimbo, le gouvernement a réalisé plusieurs œuvres sociales avec le soutien des partenaires. "Le pont de Sapéké, la mairie et le marché de Bimbo en sont des réalisations. Des bâtiments sont construits au lycée Technique et au lycée Technique Féminin à Bangui", a indiqué M Yogo.

Dans certaines villes de provinces à l'exemple de Sibut dans la Kémo, "le lycée et le centre d'imagerie médicale de l'hôpital" réhabilités en sont des illustrations selon le secrétaire général.

L'insécurité dans les zones encore sous contrôle des groupes armés n'a pas permis au Secrétariat Technique du RCPCA de mettre en œuvre les projets retenus.

"Quant à certaines zones qui ne sont couvertes par les projets du RCPCA, nous avons rassuré qu'à ce jour, le gouvernement a pris l'engagement d'assurer l'équilibre au niveau régional", a conclu Michel Yogo.

Le Plan national de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA) et du Cadre d’engagement mutuel (CEM), a été officiellement lancé le 17 novembre 2016 à Bruxelles en Belgique.

 

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8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 22:43
Nouvel accord pour le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains du Congo

 

https://www.journaldebrazza.com le 07.08.2019 à 12h35

 

L’accord tripartite a été signé mardi 06 août à Bangui, entre le Congo, la Centrafrique et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

 

Cet accord a pour objectif de créer un cadre juridique comprenant des dispositions détaillées, définissant les modalités pratiques d’encadrement et d’accélération des opérations de rapatriement volontaires de plus de 31 000 réfugiés centrafricains qui sont encore au Congo-Brazzaville. C’est ce qu’a expliqué Buti Kalé, le représentant-résident du HCR en Centrafrique

La République centrafricaine a connu en 2013, une crise politico-militaire qui a provoqué la dispersion des populations tant sur le territoire que dans les pays limitrophes, parmi lesquels le Congo-Brazzaville, où les réfugiés centrafricains ont été majoritairement cantonnés dans la province congolaise du Likouala (nord).

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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 23:06
EN CENTRAFRIQUE, UN NOUVEAU PARTI VEUT RASSEMBLER MUSULMANS ET CHRÉTIENS

 

Par AFP - Mis à jour le 03/08/2019 à 20:23

 

Le parti Cohésion centrafricaine pour la reconstruction (CCR), dirigé par un ancien leader des milices chrétiennes anti-balaka et un représentant de la jeunesse musulmane, a été lancé samedi à Bangui en vue de la présidentielle de 2020.

«La crise centrafricaine est loin de se résumer à une crise intercommunautaire, mais l'on continue de faire des amalgames entre musulmans et Seleka, et entre chrétiens et antikabalas» a déclaré le président du CCR Sébastien Wénézoui devant une assistance composée de musulmans et de chrétiens.

Ancien leader des groupes anti-balakas durant la crise de 2013, Sébastien Wénézoui fut le numéro 2 de Patrice Edouard Ngaïssona, désormais incarcéré à la Haye en attente de son procès à la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes contre l'humanité commis dans l'ouest de la République centrafricaine entre septembre 2013 et décembre 2014.

«Le pays était à la merci des mercenaires. L'armée n'existait pas. La seule chose qui restait à faire était de se constituer en autodéfense contre les mercenaires de la Seleka qui massacraient des innocents» a plaidé Sébastien Wénézoui.

«Les anti-balakas aussi étaient dominés par la colère et la soif de vengeance. Nous sommes tous coupables. Je vous demande pardon au nom des anti-balakas.» a -t-il ajouté devant des habitants et représentants du PK5, quartier commerçant et majoritairement musulman de Bangui, présents dans le public. 

Aux côtés de M.Wénézoui, se tenait le vice-président du CCR Lawa Amadou Mbaïki, également directeur d'une association de la jeunesse musulmane basée au PK5, qui ne s'est pas exprimé pendant la conférence de presse. «Avant d'être un parti politique, le CCR est une association qui oeuvre depuis trois ans pour la réconciliation entre communautés. Il faut désormais reconstruire ce qui a été détruit par nous-mêmes», a déclaré M. Wénézoui.

Sébastien Wénézoui n'est toutefois pas à l'abri d'éventuelles poursuites de la Cour pénale internationale (CPI). «J'ai été plusieurs fois auditionné par la CPI, mais cela ne m'inquiète pas», a-t-il indiqué à l'AFP. 

La Centrafrique, pays de 4,5 millions d'habitants classé parmi les plus pauvres au monde, a basculé dans la violence et le chaos en 2013, après le renversement du président François Bozizé par la rébellion de la Séléka.

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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 22:35
RCA : le GSTC exige du gouvernement la démission de trois ministres
RCA : le GSTC exige du gouvernement la démission de trois ministres
RCA : le GSTC exige du gouvernement la démission de trois ministres
RCA : le GSTC exige du gouvernement la démission de trois ministres

 

https://www.radiondekeluka.org samedi 3 août 2019 13:58

 

Le Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) somme de nouveau le gouvernement de Firmin Ngrébada. L'organisation a exigé ce 1er août 2019 dans une déclaration, la démission des ministres de la Sécurité publique, Henri Wanzé-Linguissara, Léopold Mboli-Fatrane des Mines et Thierry Kamach de l'Environnement.

"Vous savez ailleurs lorsque les ministres de la Sécurité, de l'Environnement et des Mines produisent des rapports mensongers, c'est la démissionne. Si ça ne démissionne pas, on démet", a martelé Paul Crescent Béninga, Porte-parole du GTSC.

"De deux choses l'une ou l'autre, soit vous démissionnez soit ceux qui nomment vous défend", a-t-il fait savoir ajoutant que "malheureusement, nous sommes dans un pays où les gens n'ont pas la culture de la démission". Paul Crescent Béninga estime que pour des questions d'honnêteté "on ne doit pas attendre à ce que le Président de la République ou le Premier ministre puisse démettre ces ministres. Eux-mêmes en âme et conscience doivent démissionner".

Le fait de produire un rapport ne reflétant pas la réalité constitue "un crime grave" à un moment où la dégradation de l'environnement et la pollution de la rivière Ouham demeure aujourd'hui un moyen pour "tuer à petit feu les centrafricains à Bozoum, Bossangoa, Batangafo et Markounda", a en croire Paul Crescent Béninga.

A travers sa déclaration, le GTSC accuse le pouvoir de maintenir le peuple dans une précarité totale et de prendre des mesures qui l’appauvrissent davantage au profit des étrangers.  

 

 

RCA : la HABG appelle à la dénonciation des cas de corruption et de mauvaise gérance

 

https://www.radiondekeluka.org  samedi 3 août 2019 14:02

 

La Haute Autorité Chargée de la Bonne Gouvernance (HABG) n'est pas indifférente aux multiples dénonciations de mauvaise gouvernance en République Centrafricaine. Vendredi 2 août, le président de cette institution Docteur Guy-Eugène Démba a rassuré que plusieurs enquêtes sont en cours.

"Il y a eu déjà des questions de soupçon de malversation au niveau de l'Assemblée Nationale du temps du Président Abdou Karim Meckassoua. Il y a les deux derniers dossiers qui font l'actualité aujourd'hui concernant les contrats miniers sur l'exploitation liée aux ressources dans l'Ouham-Péndé. Le dernier dossier concerne la prise illégale d'intérêt dans le traitement des dossiers des contrats par certains parlementaires", a précisé Docteur Guy-Eugène Démba, pour briser le silence autour de ces différentes dénonciations au parlement.

L'autre volet de la question sur laquelle s'est penché la HABG se trouve "au niveau du Ministère des Transports et de l'Aviation civile, dossier toujours en cours de traitement", selon Docteur Démba.

L’institution fait aussi face à de nombreux défis. "Nous avons des moyens limités à notre disposition et nous ne pouvons travailler que dans le cadre établi par la loi, alors que tout le monde peut apporter sa contribution", a fait savoir le président de la HABG. Dr Guy-Eugene Démba a appelé les centrafricains à dénoncer auprès de la Haute Autorité, les cas de corruption et de la mal gouvernance.

"Les gens qui disposent des données portant sur des cas de détournement" doivent les mettre à disposition, invitant "la société civile, les opposants, les partis politiques …" chacun à jouer sa partition dans la reconstruction du pays.

Cette rencontre de vendredi a permis à Dr Guy-Eugène Démba de dénoncer certaines personnalités qui n'ont toujours pas aujourd'hui déclaré leur patrimoine en vertu des textes en vigueur.

RCA : le GSTC exige du gouvernement la démission de trois ministres
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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 21:40
Accord de paix en RCA: des groupes armés rejettent toujours l’autorité de l’État

 

Par RFI Publié le 03-08-2019 Modifié le 03-08-2019 à 21:50

 

Le rapport à mi-parcours du groupe d’experts des Nations unies sur la Centrafrique a été rendu public. Il fait le point sur la période coïncidant avec les premiers mois de l’application de l’Accord de paix. Si toutes les parties continuent à exprimer leur volonté d’appliquer l’accord, le groupe des experts questionne la volonté de certains groupes armés à accepter le retour de l’autorité de l’État.

Certains groupes armés contrôlant des pans entiers du territoire ont cherché « à exploiter certaines dispositions de l’Accord pour conférer une légitimité à leur emprise sur certaines parties du territoire ». C’est le cas notamment de la mise en place des Unités spéciales mixtes de sécurité dont les chefs de groupes armés ont réclamé le commandement.

Les experts ont documenté la poursuite de l’armement par certains groupes. Si ces derniers se sont engagés à cesser les hostilités contre les civils, « des éléments membres de groupes armés signataires de l’Accord ont commis presque chaque jour des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire », écrivent les experts.

Le rapport revient sur les violences des 3R dans la région de Paoua qui a fait au moins 32 morts, la plus grosse attaque depuis le 6 février.

Pour favoriser le retour de l’État, le redéploiement de l’armée en région a débuté mais il se heurte à de nombreuses difficultés. Le rapport note que les Forces armées centrafricaines (FACA) ne sont pas toujours autorisées, par les groupes armés, à patrouiller ou bien leurs bases doivent être protégées par la Force onusienne Minusca car menacées.

 

 

Lettre datée du 30 juillet 2019, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Groupe d’experts sur la République centrafricaine reconduit dans son mandat par la résolution 2454 (2019)

 

Les membres du Groupe d’experts sur la République centrafricaine reconduit dans son mandat par la résolution 2454 (2019) du Conseil de sécurité ont l’honneur de vous faire tenir ci-joint, conformément au paragraphe 4 de ladite résolution, le rapport à mi-parcours sur leurs travaux.

Le rapport a été communiqué, le 12 juillet 2019, au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine, qui l’a examiné le 29 juillet 2019. Le Groupe d’experts vous serait reconnaissant de bien vouloir porter le texte de la présente lettre et de son annexe à l’attention des membres du Conseil de sécurité et le faire distribuer comme document du Conseil.

 

Le Coordonnateur du Groupe d’experts

(Signé) Romain Esmenjaud

(Signé) Mélanie De Groof Experte

(Signé) Ilyas Oussedik Expert

(Signé) Anna Osborne Expert

(Signé) Émile Rwagasana Expert

 

Rapport à mi-parcours du Groupe d’experts sur la République centrafricaine reconduit dans son mandat par la résolution 2454 (2019) du Conseil de sécurité

 

Résumé

 

Le présent rapport porte sur la période qui a coïncidé avec les premiers mois de l’application de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine, signé le 6 février 2019 à Bangui par le Gouvernement centrafricain et 14 groupes armés. Aucun des cinq autres accords signés depuis le début de la crise, à la fin 2012, n’avait mobilisé autant d’efforts de la part des protagonistes nationaux et internationaux.

Toutes les parties continuent à ce jour d’exprimer leur volonté d’appliquer l’Accord. L’adhésion de certains responsables de groupes armés audit texte demeure cependant incertaine. C’est le cas d’Abdoulaye Hissène, l’un des chefs du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) et qui est sous le coup de sanctions. D’autres ont gravement porté atteinte à l’Accord comme Abdoulaye Miskine, dont le groupe, le Front démocratique du peuple centrafricain s’est livré à des actes hostiles contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

Le présent rapport met également en évidence la façon dont certains responsables de groupes armés, à savoir Ali Darassa [Union pour la paix en Centrafrique (UPC)], Mahamat Al-Khatim (Mouvement patriotique pour la Centrafrique) et Souleymane Bi Sidi, dit « Abbas Sidiki » [Retour, réclamation et réhabilitation (3R)] ont cherché à exploiter certaines dispositions de l’Accord, notamment la création d’unités mixtes de sécurité, pour conférer légitimité à leur emprise sur certaines parties du territoire. Les faits les plus graves commis depuis la signature de l’Accord l’ont été par les 3R, le 21 mai 2019, dans la préfecture de l’Ouham-Pendé, où le groupe a perpétré des attaques ciblées contre les civils qui ont fait au moins 42 morts.

Le rapport fait également état de violations graves du droit international humanitaire dans d’autres régions, en particulier à Bria (préfecture de la Haute-Kotto) et autour de Zangba (préfecture de la Basse-Kotto), où des éléments ex-Séléka et anti-balaka ont notamment entravé l’acheminement de l’aide humanitaire et se sont livrés à des actes de détention illégale ainsi qu’à des attaques de civils. De nouveaux cas de recrutement d’enfants ont par ailleurs été constatés L’implication continue de groupes armés dans des trafics d’armes fait également douter de leur volonté d’accepter le rétablissement de l’autorité de l’État.

Le présent rapport renseigne sur les filières et itinéraires d’approvisionnement en armes du groupe 3R auprès de réseaux basés au Tchad, ainsi que sur la manière dont les ex-Séléka du FPRC et de l’UPC continuent de se ravitailler en armes au Tchad et auprès d’éléments des Forces d’appui rapide opérant en territoire soudanais. Les trafics d’or et de diamants se sont poursuivis pendant la période considérée, tant dans les zones déclarées conformes dans le cadre du Processus de Kimberley, dans l’ouest du pays, que dans des zones de l’est et du nord contrôlées par des groupes armés.

Le présent rapport rend compte de la saisie, le 7 mars 2019 à l’aéroport international de Bangui (M’Poko), de diamants non déclarés en provenance de Sam Ouandja (préfecture de la Haute-Kotto) appartenant à un ancien membre des Séléka, ainsi que des activités d’un réseau de contrebande de diamants achetés à Bria S/2019/608 19-11698 3/168 impliquant des ressortissants indiens et des trafiquants locaux, et agissant en collaboration avec les responsables locaux du FPRC.

Des tensions sont également apparues à Bangui, les représentants de la société civile et des formations politiques d’opposition membres de la plateforme E Zingo Biani reprochant notamment au Gouvernement d’avoir nommé des responsables de groupes armés à des postes clefs de l’administration. Entre avril et juin 2019, cette plateforme a lancé plusieurs appels à des manifestations qui ont été interdites pa r les autorités.

Les forces nationales de défense et de sécurité ont continué de recevoir de la part des partenaires internationaux un soutien significatif, favorisant l’accélération du redéploiement des Forces armées centrafricaines ; celles-ci continuent toutefois de se heurter à d’énormes difficultés d’ordre logistique et opérationnel, en particulier dans les zones aux mains de groupes armés. Il ressort également du rapport que les autorités centrafricaines ont autorisé plusieurs entreprises privées à importer des quantités significatives d’explosifs et du matériel connexe, y compris des détonateurs, qui ne sont pas stockés conformément aux normes internationales de sûreté et de sécurité.

 

Lire le rapport (168 pages) sur ce lien :  https://undocs.org/fr/S/2019/608

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3 août 2019 6 03 /08 /août /2019 21:29
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Les agents de santé vendeurs illicites des médicaments dans la ligne de mire du ministre de la santé

BANGUI, 03 Août 2019 (RJDH) --- Le ministre de la santé, Docteur Pierre Somse, a dénoncé le comportement de certains agents de santé qui se livrent dans les ventes illicites des médicaments destinés aux malades. Pour le membre du gouvernement, les ventes illicites des médicaments se sont généralisés dans plusieurs centres hospitaliers tant à Bangui qu’à l’intérieur du pays. Pour cela, des sanctions sont déjà envisagées contre les présumés auteurs, dont la radiation de la fonction publique des agents de santé rendus coupables des faits. Position exprimée ce jeudi 1er aout.

A en croire le ministre de la santé, plusieurs rapports lui ont été envoyés dénonçant la pratique des ventes illicites des médicaments aux malades qui se rendent dans les centres hospitaliers à l’intérieur du pays et à Bangui. Ces témoignages ont été rendus publics ce jeudi 1er août, par le ministre tutelle de la santé publique. Les produits pharmaceutiques dont la vente est interdite sont vendus, dont les antigènes et les anti-tuberculines (BCG), les anti palustres, les anti rétroviraux (ARV) ont été vendus à des particuliers et aux malades.

Docteur Pierre Somse, ministre de la Santé publique et de la population, dans sa réaction a signifié que les bénéficiaires de ces produits spécifiques sont « des femmes enceintes, des femmes allaitantes, les enfants de moins de cinq ans, des personnes vivant avec le VIH et sida, les victimes de la tuberculose », a-t-il expliqué.

Les  présumés auteurs de cette pratique se sont opposés au plan d’action du gouvernement qui a fait de la santé sa priorité, « en avril 2019 à Pissa le gouvernement a lancé les domaines de l’impulsion pour accélérer la couverture sanitaire universelle. Un accent particulier a été mis sur la réduction de la mortalité maternelle et infantile », a rappelé le membre du gouvernement.

Les rapports qui sont déposés sur la table du ministre ont cité les régions dans lesquelles ces pratiques ont atteint un niveau record, « les derniers rapports à ma possession, indiquent qu’il y a eu des malversations graves à l’hôpital de  Berberati, de Carnot, de Boda, au Centre de santé des Castors, au centre de santé du KM5, à l’hôpital Communautaire, de l’Amitié, au Camp Fidèle Obrou, pour ne citer que ces derniers. C’est un fléau qui s’est généralisé sur toute l’étendue du territoire », a dénoncé le Docteur Pierre Somse.

Très remonté, Pierre Somse, promet des sanctions de dernière rigueur contre les auteurs de ces pratiques honteuses violant l’éthique et la déontologie de la profession, « les auteurs de cette pratique ne resteront pas impunis. Je viens au nom du gouvernement exprimé ma désapprobation face à cette situation inacceptable et cruelle car, elle prive la population des soins desquels elle a besoin. Particulièrement les groupes vulnérables, dont les femmes enceintes et les femmes allaitantes. Des agents de santé qui se sont rendus coupables de cette malversation seront punis conformément à la loi, par des sanctions de dernières rigueurs, parce qu’il s’agit de la vie. Les sanctions pourront aller de l’emprisonnement avec même de la radiation de la fonction publique. Leurs actes sont assimilés aux crimes car, il est inconcevable pour des agents de la santé de détourner des intrants et d’autres médicaments mis à leur disposition pour le traitement gratuit des maladies  », a réitéré le ministre de la santé publique.

Le membre du gouvernement a envisagé dresser un rapport au gouvernement pour solliciter des dispositions particulières, afin que ce fléau soit enraillé dans un bref délai.

La vente illicite des génériques dans les structures sanitaires ne date pas seulement d’aujourd’hui, cette vieille pratique a toujours été décriée sans qu’il y ait depuis des mesures disciplinaires contre les récidivistes

Auguste Bati-Kalamet.   

 

 

Centrafrique : La MINUSCA et l’UNICEF s’impliquent pour la réussite du second tour du Baccalauréat

BANGUI, 03 aout 2019 (RJDH)--- La Minusca et l’Unicef vont mettre à la disposition de vingt  inspections académiques des provinces de la Centrafrique,  des véhicules et des forces pour l’acheminement et la sécurisation des épreuves du second tour  du baccalauréat.  L’annonce a été faite par le porte-parole de la Minusca Vladimir Monteiro lors de la conférence hebdomadaire de cette institution onusienne le mercredi dernier.

Trois jours après la proclamation des résultats du baccalauréat session de juillet 2019, les  épreuves se poursuivront la semaine prochaine avec le lancement du second tour. Pour faciliter l’acheminement des épreuves à l’intérieur du pays, la Minusca et l’Unicef offrent aux inspections académiques des provinces de la République Centrafricaine des appuis logistiques et sécuritaires.

Vladimir Monteiro, porte-parole de la parole s’en explique, « A l’occasion du second tour du baccalauréat la Minusca ainsi que l’Unicef ont été sollicité par les autorités notamment le ministère de l’éducation, la MINUSCA va donc appuyer dans le domaine du transport des présidents des jurys mais également du matériel notamment les épreuves vers vingt localités, les forces de la Minusca seront aussi aux côtés des FSI pour la sécurisation des différents centre d’examens ainsi que dans l’escorte des véhicules des  présidents du jury qui vont voyager par voie terrestre ».

Pour la même circonstance, le bâtiment du lycée Pierre Karl de Boda  réhabilité  à hauteur de 22 millions par la Minusca est remis aux autorités locales« Le nouveau bâtiment Pierre Karl de Boda qui a été remis officiellement aux autorités locales de villes et celui-ci a été réhabilité grâce au projet impact rapide à hauteur de 22 millions, il s’agit du deuxième projet de la Minusca dans la zone après la réhabilitation d’une partie du marché », rajoute-t-il.

Selon la Direction des Examens et Concours, sur 22 milles candidats régulièrement inscrit, on compte 10 % de réussite au premier tour. Plusieurs cas d’irrégularités ont été dénoncés lors des premières épreuves et les candidats souhaitent à ce qu’il y ait d’améliorations

Rolf Domia.

 

 

 

Centrafrique : Plus de 1000 jeunes formés dans l’entreprenariat agricole par la FAO 

BANGUI, 03 Août 2019 (RJDH) --- Dans le cadre de la promotion de l’entreprenariat agricole des jeunes en Centrafrique, la FAO a indiqué que plus de 1000 jeunes centrafricains ont été initiés sur les nouvelles techniques et modernes en matière agricole pour leur permettre de s’offrir de l’emploie via l’agriculture et le petit élevage.

Promouvoir l’entreprenariat agricole pour favoriser l’autonomisation des jeunes en Centrafrique a été toujours au centre des préoccupations de la FAO, puisque c’est cette frange de la population qui est beaucoup plus touchée par le chômage.

Selon Rosmon Zokoue, chargé de communication à la FAO, « La problématique de l’entreprenariat des jeunes a été durant ces dernières années l’une des préoccupations majeurs de la FAO qui a travaillé en collaboration avec le gouvernement dans le sens de changer la vision que les jeunes centrafricains ont de l’agriculture et de l’élevage sur le territoire national » a-t-il souligné.

C’est dans cette optique qu’un bureau a été expressément créé au sein de la FAO pour s’occuper de cette problématique de l’entreprenariat agricole de la jeunesse.

A l’heure d’aujourd’hui, beaucoup de jeunes Centrafricains ne parlent plus le même langage qu’ils avaient il de cela 10 ans. « Nous sommes aujourd’hui convaincu que d’ici quelques années, la FAO va enregistrer un taux appréciable des jeunes entrepreneurs agronomes et pastoraux en République Centrafricaine », a ajouté Rosmon Zokoue.

Dans les années passées, dans le cadre du projet conjoint FAO, Minusca et gouvernement Centrafricain appelé ‘‘Réduction de violence communautaire’’ en 2017, plus de 750 jeunes ont été formés et dotés de kits d’installation pour leur permettre de réaliser leurs objectifs déjà engagés.

Dans le même ordre d’idée, la FAO a ouvert un centre de formation dans la circonscription de Bimbo 2 l’année dernière, plus précisément chez les prêtres italiens du mont Carmel, où une projection de former plus de 1500 jeunes centrafricains. Pour l’instant, 500 jeunes sont déjà formés dans la fabrication du lait, dans l’élevage de porcins, de poulets et autres activités dans ce sens. « Nous pensons qu’avec ce projet appuyé par le gouvernement Italien, l’objectif global est de fournir à ces jeunes des connaissances et kits pouvant leur permettre de voler de leurs propres ailes à la fin de la formation » a-t-il conclu.

Fridolin Mamocko

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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 22:21
Convocation du Congrès ordinaire du MLPC courant novembre prochain

Congrès ordinaire du MLPC

Convocation du Congrès ordinaire du MLPC courant novembre prochain
Convocation du Congrès ordinaire du MLPC courant novembre prochain
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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 21:52

Quatrième session du Comité Exécutif de Suivi de l'APPR-RCA

Relevé des recommandations de la 4ème session du CES de l'APPR-RCA
Relevé des recommandations de la 4ème session du CES de l'APPR-RCA
Relevé des recommandations de la 4ème session du CES de l'APPR-RCA
Relevé des recommandations de la 4ème session du CES de l'APPR-RCA
Relevé des recommandations de la 4ème session du CES de l'APPR-RCA
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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 21:48
Nouvelles nationales sur RNL
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RCA : l'ambassade de Chine lève le voile sur l'affaire des entreprises chinoises

 

https://www.radiondekeluka.org vendredi 2 août 2019 15:07

 

L’ambassade de la République Populaire de Chine à Bangui réagit aux multiples accusations susceptibles de tenir l’image de son pays après l'exploitation minière chinoise dans l'Ouham-Péndé, la Mambéré Kadéï et la Sangha-Mbaéré. L’ambassadeur Chen Dong appelle les centrafricains à ne pas faire la confusion entre les activités commerciales et les relations entre la Chine et la République Centrafricaine.

L’ambassadeur Chen Dong se dit respectueux des lois centrafricaines et appelle tous ses concitoyens à se conformer à ces lois. "Si des citoyens chinois ont commis des fautes sachant que personne n'est au-dessus de la loi, l'ambassade de Chine ne va pas les protéger. Nous respectons la loi centrafricaine et nous demandons à nos compatriotes d'obéir et de respecter cette loi", a souligné le Haut Représentant Chinois au sortir de son entretien avec le Président de l'Assemblée Nationale, Moussa Laurent Ngbon-Baba, le jeudi 1er août 2019.  

Pour clarifier la situation, Chen Dong précise "qu'il s'agit d'une affaire commerciale". Le diplomate ne comprend pas "pourquoi, beaucoup de choses se disent", estimant qu'il s'agit d'une diabolisation de "l'image de la Chine et de la coopération" entre les deux Etats.

Selon Chen Dong, les liens qui unissent la république de Chine et la RCA se traduisent par l'assistance et l'appui chinois, surtout après la crise militaro-politique. "Si on remonte l'histoire, la Chine est toujours restée aux côtés des centrafricains pendant la situation difficile", soulignant que "l'ambassade de Chine à cette époque n'a jamais évacué son personnel".

Aujourd'hui, ce pays ami s'est engagé "dans le processus de la reconstruction de la paix", a indiqué Chen Dong expliquant qu'il y a "beaucoup de projets à faire, c'est le courant principal entre la Chine et la RCA". L'ambassadeur chinois a montré que les relations entre les deux pays sont en train de connaitre un très bon élan.

Des entreprises chinoises d’exploitation minière font l’objet ces derniers jours d’accusation de destruction de l’environnement avec leurs activités dans certaines régions de la RCA.

Enquête parlementaire

La conclusion de l'enquête parlementaire publiée le 13 juillet a révélé une forte dégradation de l'environnement et une opacité dans le processus d'attribution de ce permis d'exploitation semi-artisanal. Contrairement aux termes du permis, les élus de la Nation ont constaté que les chinois opérant dans les mines à Bozoum font de l'exploitation industrielle, avec à la clé un rapport tronqué sur leur cahier de production.

Le rapport parlementaire a mis en exergue le danger que courent les animaux aquatiques vivant dans les eaux de l'Ouham. L'enquête des députés a également mis en exergue les conséquences sanitaires de cette exploitation sur la population.

 

 

RCA : la CPS se saisit de l'affaire « massacre de Paoua »

 

https://www.radiondekeluka.org vendredi 2 août 2019 11:21

 

La Cour Pénale Spéciale (CPS), censée juger les crimes les plus graves commis en Centrafrique, a affirmé se saisir du dossier du massacre du mois de mai 2019 dans les villages Lémouna, Koundjili et de Bohong dans l'Ouham-Péndé, nord-ouest du pays.  

« Sur son initiative, le bureau du Procureur de la CPS s'est intéressé au dossier qui concerne cette région et a demandé au Procureur général près la Cour d'Appel de Bangui de lui confier le dossier pour analyse et examens », a indiqué le magistrat Théophile Momokoama, porte-parole de la CPS.

Pour le magistrat, "la loi a prévu une articulation entre les actions qui sont menées par les juridictions de droit commun et la Cour pénale spéciale ».

 « C'est une phase préliminaire dans tout le travail du quotidien que fait la Cour pénale spéciale », a ajouté Théophile Momokoama.

L'historique

Le 21 mai 2019, les villages Koundjili, Lémouna et Bohong ont été le théâtre d'une scène de violence avec un bilan pathétique attribué aux éléments des 3R. 46 personnes, tous des civils, ont été tuées dont le député suppléant de la circonscription de Paoua 1.

Les organisations de défense des droits de l'Homme, notamment la Ligue Centrafricaine des droits de l'Homme (LCDH), ont documenté ces crimes et exigé du gouvernement que justice soit rendue. Plusieurs semaines après, le Procureur général près la Cour d'Appel de Bangui, Eric Didier Tambo a affirmé que ces infractions relèvent de la compétence de la Cour pénale spéciale.

Selon un rapport de Human Right Watch publié le 18 juillet, 46 civils ont été tués à Koundjili, Lémouna et Bohong alors qu'ils étaient conviés à une réunion de recherche de la paix dans leur localité. Aujourd'hui, trois auteurs présumés sont livrés à la justice suite à un ultimatum du gouvernement lancé aux 3R qui contrôlent la région.

 

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1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 23:27
RCA: les avocats de l'ex-chef de milice Rombhot à Bangui
RCA: les avocats de l'ex-chef de milice Rombhot à Bangui

 

 

Par RFI Publié le 01-08-2019 Modifié le 01-08-2019 à 23:25

 

L’audience de confirmation des charges dans l’affaire Alfred Yekatom Rombhot est prévue le 19 septembre à la Cour pénale internationale. Les avocats de la défense sont à Bangui où ils ont rencontré la presse jeudi 1er août afin de lancer un appel à témoins.

Le 29 octobre 2018, l’ancien chef anti-balaka Alfred Yekatom Rombhot devenu député avait été arrêté à l’Assemblée nationale centrafricaine après avoir brandi son armedans l’hémicycle. Un mandat d’arrêt avait ensuite été rapidement émis par la Cour pénale internationale le 11 novembre pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis entre décembre 2013 et fin 2014 à Bangui et dans le sud-ouest du pays. Et il avait été transféré à La Haye le 18 novembre.

L’avocat principal lors de la comparution initiale a fait mention jeudi de possibles irrégularités de procédures, notamment lors du transfèrement à La Haye. Un élément sur lequel travaille l’équipe de la défense. « C’est certainement un sujet que nous allons soulever devant la Cour. Comment se fait-il qu’on ait pu arriver à émettre un mandat d’arrestation aussi rapidement après l’événement de l’Assemblée nationale ? interroge Stéphane Bourgon, le conseil principal. Comment se fait-il qu’aujourd’hui la défense n’ait pas encore toutes les informations sur pourquoi on a demandé un mandat d’arrestation ? »

Pour la défense, l’important est d’aller vers un procès équitable. « Il est probable que l’accusation avec ses ressources aura un accès plus facile à certaines personnes. Ils pourront faire des enquêtes sur un plan beaucoup plus large. Mais tous ceux qui voudront nous parler et nous faire part de la vérité qu’ils ont vue, nous souhaitons les rencontrer », explique l’avocat.

Jeudi, la défense a ainsi appelé les témoins qui le désireraient à se rapprocher de Maître Tiangaye, de l'équipe de défense, s’ils souhaitent apporter leur témoignage.

Yekatom Rombhot aurait commandé un groupe d'environ 3 000 membres au sein du mouvement anti-balaka. À l’issue de l’audience de confirmation des charges, il pourrait être poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

 

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