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24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 16:46
Nouvelles nationales sur RNL
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Sangha-Mbaéré : L’environnement menacé à Nola par les travaux d'exploitation minière des sociétés chinoises

 

https://www.radiondekeluka.org mercredi 24 juillet 2019 11:04

 

La population de Nola dans la Sangha-Mbaéré éprouve des difficultés à œuvrer sur les rivières Kadéï, Mambéré et Sangha. L'exploitation de l'or et du diamant par les entreprises chinoises engendre d'énormes problèmes sur le plan écologique, économique et sur la navigation. La population locale s'inquiète.

"Pêcher du poisson dans ces rivières est devenu difficile, pénible et peu fructueuse", explique Bruce Ngana, pêcheur à Nola. Il raconte que les monticules créées par les barges des sociétés chinoises d'exploitation minière modifient le débit, génèrent des rapides et des obstacles sur ces cours d'eau. "La longueur de la ligne mieux adaptée pour la pêche est devenue plus courte. La pollution des rivières a occasionné la disparition de plusieurs espèces de poissons", poursuit le pêcheur.

Les agriculteurs empruntent ces cours d'eau pour se rendre à leurs activités champêtres. "Ils doivent affronter les vagues d'eau engendrées par les longues barges qui font des secousses au milieu des rivières", martèle Nicolas Mbang, un cultivateur de Nola.

D'autre populations rencontrées déplorent l'implantation anarchique de ces entreprises chinoises et appellent les autorités de Bangui à mettre fin à ces exploitations abusives des mines d'or et de diamant. Selon elles, ces activités ne profitent pas aux localités exploitées, car les retombées économiques et sociales ne sont pas visibles.

 

 

RCA : Reprise des installations anarchiques aux abords des marchés à Bangui

 

https://www.radiondekeluka.org mercredi 24 juillet 2019 11:02

 

Les commerçants des marchés de Pk 12 à Bégoua, Gobongo dans le 4ème et Combattant dans le 8ème et Pétévo dans le 6ème arrondissement de Bangui ont repris les étalages anarchiques quelques mois après leur déguerpissement par la mairie de Bangui.

Au marché Gobongo  dans la journée, juste quelques pousse-pousse de pain et quelques marchandises sont observées tout le long de la chaussée jusqu'au quartier Foûh. Par ailleurs aux marchés Combattant et Pétévo, les voies routières sont totalement rétrécies et la circulation difficile à ces endroits. Tous les abords sont occupés par les étals des commerçants.

"Je demande à mes frères et sœurs de se retirer à au moins 5 mètres pour bien vendre les marchandises et permettre la libre circulation sur la voie publique", souhaite Jean Baptiste, un conducteur de moto-taxi qui y voit déjà un grand danger public.

"Même si la police n'est pas là, nous devons toujours garder une distance par rapport à la route pour éviter les cas d'accidents", plaide la même source.

Sylvestre Constant Yaméndé, assistant administratif du président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, demande à ces occupants illégaux de regagner l’intérieur des marchés. "Nous demandons à nos concitoyens qui s'installent d'une manière anarchique de libérer les débordements parce que ça pose un problème de sécurité routière", a averti M. Yaméndé.

L'assistant administratif invite que les Centrafricains à prendre "conscience du bien fondé des opérations de déguerpissement que l'administration arrive à faire".

Selon les commerçants qui envahissent ces chaussées, l'obstruction des voies routières est due au problème de place à l'intérieur des marchés. Pour leur réinstallation, ils souhaitent que la mairie réaménage les marchés concernés.

 

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Centrafrique-Presse.com
24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 16:44
BEAC: le gouverneur dénonce l'importation illégale de devises étrangères

 

http://www.adiac-congo.com Mercredi 24 Juillet 2019 - 12:09

 

Importations illégales des euros et dollars, ouvertures frauduleuses des comptes en devises, fonctionnement à découvert chez les correspondants. Telles sont les manœuvres des banques de la région dénoncées par la BEAC.

Les pays de la Cémac connaissent une crise des devises qui a obligé la Banque centrale à tirer la sonnette d'alarme sur le rôle suspect des institutions bancaires. C'était au cours d'une réunion à Douala, la capitale économique du Cameroun. Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale, Abbas Mahamat Tolli, est sorti de sa réserve, et a révélé qu’entre avril et mai 2019, les banques de la zone Cémac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ont importé pour plus de quatre-vingts milliards de FCFA des devises, sans son autorisation préalable.

La BEAC indique que les nouveaux outils informatiques lui ont permis de "détecter plusieurs cas de violation qui ont entraîné des sanctions à l’endroit des banques en infraction ". Il s'agit d'une vaste activité d’importations illégales de devises.

Aussi accuse-t-elle ces banques d'avoir exécuté des ordres de la clientèle, sans justificatifs nécessaires pour les couvertures. Du coup, elles se sont retrouvées débitrices chez leurs correspondants, notamment pour les opérations de monétique et de transferts rapides.

Ainsi, quatre-vingts 80 milliards de devises, l'équivalent de 92,3 milliards FCFA, ont été importées illégalement par les banques de la région. La BEAC a découvert une ouverture frauduleuse de deux mille cent quatre-vingt-huit comptes en devises au profit des résidents de l’espace communautaire (État, personnes physiques, personnes morales) entre 2000 et février 2019, violant la réglementation en vigueur. 

" Un contrôle permanent des services de la Beac permettra désormais d’éviter ce type de comportement et de sanctionner tous les contrevenants ", indique la Banque centrale.

Dans le détail, on sait désormais que le Cameroun a permis l’ouverture de 244 comptes en devises (d"un montant record de 53,6 milliards FCFA), le Congo (202 comptes-27,23 milliards FCFA), le Gabon (239 comptes- 9,9 milliards FCFA), le Tchad (1 413 comptes d'un montant de 886 millions FCFA), la Guinée équatoriale (59 comptes - 439 millions FCFA; et la Centrafrique (31 comptes d"un montant de 146 millions FCFA).

 

Noël Ndong

 

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24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 16:23
Centrafrique, près de six mois après l’accord de paix, rien ne change
Centrafrique, près de six mois après l’accord de paix, rien ne change
Centrafrique, près de six mois après l’accord de paix, rien ne change
Centrafrique, près de six mois après l’accord de paix, rien ne change
Centrafrique, près de six mois après l’accord de paix, rien ne change
Centrafrique, près de six mois après l’accord de paix, rien ne change
Centrafrique, près de six mois après l’accord de paix, rien ne change

Lu pour vous

 

https://www.la-croix.com Laurent Larcher, le 24/07/2019 à 06:03 

 

Explication 

 

Signé le 6 février au Soudan, l’accord de paix entre quatorze groupes armés et le gouvernement centrafricain (RCA) est au point mort.

Mankeur Ndiaye, l’émissaire de l’ONU pour la RCA constate chaque semaine de 50 à 70 violations de cet accord par les groupes signataires. Une catastrophe pour les civils.

 

On tue toujours en Centrafrique près de six mois après l’accord de paix de Khartoum. Et toujours selon le même schéma : des hommes appartenant aux quatorze groupes armés signataires de l’accord en tuent d’autres, des civils, des commerçants, des villageois. Publiquement, et sans être poursuivis. L’impunité et la loi du plus fort règnent dans l’ensemble du pays, devenu le Far West de l’Afrique centrale.

Puisque aucun des groupes armés n’a sérieusement déposé les armes, puisque leurs chefs ou leurs hommes sont nommés conseillers militaires à la primature, ministres, préfets ou sous-préfets, les rebelles et les miliciens jouissent d’une impunité quasi-totale sur 80 % du territoire sous leur contrôle.

D’autant qu’ils sont reconnus par les autorités de Bangui, mais aussi, de fait, par les grandes institutions – ONU et Union africaine – ou les partenaires directs de Bangui, Russie et pays de la sous-région. La France, qui voit sa tutelle sur ce pays fondre comme neige au soleil, affiche pour sa part un silence embarrassé.

Plus d’un millier de violations de l’accord en 5 mois

Samedi 20 juillet, le directeur de l’école privée catholique de Niem-Yelewa, dans la Nana-Mambéré, a été assassiné par un homme armé, selon le site centrafricain d’actualités Corbeau News.

Parmi les autres drames récents qui ont frappé le pays, celui du 11 juillet à Bangui. Au motif qu’un commerçant du quartier PK5 refusait d’être racketté, une fois de plus, par l’un de ces groupes armés, sa maison a été attaquée à la grenade en représailles. Le commerçant est mort. Aussitôt après, des échanges de tirs ont éclaté entre commerçants du PK5 et groupes armés, faisant six morts et au moins 15 blessés dans les deux camps.

L’accord de paix de Khartoum, signé le 6 février dernier, est le huitième depuis 2013. Il ne se passe pas un jour sans qu’il soit violé par les signataires. L’émissaire de l’ONU pour la RCA, Mankeur Ndiaye, constatait fin juin au Conseil de sécurité que « chaque semaine, 50 à 70 violations de l’accord de paix, commises principalement contre les populations civiles par les groupes armés, sont rapportées ». Sans parler de celles qui ne le sont pas.

L’envoyé spécial de l’ONU précise la nature des violations : « Les violences faites aux civils, la levée illégale de taxes, l’obstruction au déploiement de l’autorité de l’État, l’occupation de bâtiments publics… »

Le cri d’alarme des évêques

Fin juin, les évêques centrafricains ont dénoncé dans un communiqué « l’hypocrisie » de l’accord du 6 février, rappelant que le « peuple est fatigué par l’hypocrisie qui caractérise la signature des différents accords qui ont eu lieu dans ce pays ». « En faisant une relecture de l’histoire de notre pays, nous constatons que chaque régime politique semble toujours lié à une milice », ont-ils fait remarquer.

Et de lancer en direction des groupes armés : « Nous vous transmettons les cris de souffrance mais aussi l’exaspération du peuple centrafricain. Vous êtes nombreux avec vos parrains et commanditaires à nous envahir et à œuvrer pour le chaos dans le pays… Nous prévenons les auteurs et coauteurs de crimes odieux contre l’Église et le peuple centrafricain qu’ils répondront de leurs actes devant la justice des hommes et celle de Dieu. »

 

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24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 16:20
RCA: une maison de la société civile pour aider au relèvement du pays

 

 

Par RFI Publié le 24-07-2019 Modifié le 24-07-2019 à 11:26

 

Elle a été inaugurée mardi 23 juillet à Bangui. C’est un projet sous financement de l’Union européenne et mis en œuvre par l’ONG Oxfam et le centre de formation français Bioforce. Quelque 230 organisations en sont déjà membres. Une société civile qui manque souvent de formation, de moyens, de lieux pour se réunir. L’objectif notamment : avoir un lieu commun où se réunir et travailler ensemble.

Connexion internet, électricité, salles de réunion... la Maison de la société civile dispose de nombreux avantages pratiques que beaucoup de bureaux d’organisations n’ont pas. Mais les attentes vont au-delà de cela.

« Nous avons certaines carences et cette maison vient à point nommé pour nous aider à combler nos carences à être compétitifs et à pouvoir bien œuvrer sur le terrain. Nous avons des difficultés à accéder aux financements. Et pour accéder aux financements, on nous fait toujours comprendre que nous n’avons pas assez d’outils de gestion de compétences sur le terrain. Et aujourd’hui la maison de services met à notre disposition qui renforcent nos capacités dans différents domaines pour que l’on puisse être crédibles », se réjouit Clément Yabada, le coordonnateur du collectif Sauvons la Centrafrique.

Outiller professionnellement les organisations de la société civile, c'est l’un des principaux objectifs de ce projet qui a une vocation plus large, nous explique Émilienne Sanon la responsable du département gouvernance à Oxfam : « La maison de la société civile a pour but de bâtir une société civile qui œuvre pour la paix le relèvement et la gouvernance participative en Centrafrique.

Le plan national de relèvement et de la consolidation de la paix en Centrafrique relève le rôle important des organisations de la société civile dans la consolidation de la paix. Les autorités gouvernementales de la Centrafrique reconnaissent aussi les organisations de la société civile comme une ressource à renforcer. Et donc nous répondons à ce besoin national. »

Quoique très peu citée dans l’accord de paix du 6 février, la société civile est sans doute un acteur clé pour le retour d’une paix durable dans le pays.

 

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24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 16:10
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : « Tout se fait avec légèreté dans ce parlement », selon Léa Mboua Koyassoum Doumta

BANGUI, 24 juillet 2019 (RJDH)---« Tout se fait avec légèreté dans cette assemblée nationale », c’est en ces termes que Madame Lea Mboua Koyassoum Doumta qualifie le rejet de la loi de parité dans la loi du code électoral voté par acclamation par les députés le vendredi 12 juillet dernier. Position exprimée ce vendredi

L’Assemblée Nationale répond à la Cour Constitutionnelle en maintenant sa position sur les articles déclarés inconstitutionnels. Les principaux recadrages exigés par la Cour Constitutionnelles sont rejetés en faveur des options voulues par la représentation nationale dans le projet adopté le 23 avril 2019. Les 35% de femmes exigés dans le recadrage de la Cour Constitutionnelle dans la tête des listes, sont supprimés par la représentation nationale qui s’est aussi opposée à la reformulation de l’article 37 alinéa 2 (tiret 10), et pourtant les décisions de la Cour Constitutionnelle sont insusceptibles de tout recours.

Sans cheveux dans la bouche, Lea Mboua Koyassoum Doumta, ancienne vice-Présidente du Conseil National de Transition, croit que  « tout se fait avec légèreté dans ce parlement » a-t-elle lâché.

Ce parlement n’est plus conséquent avec lui-même, selon l’ancienne vice-Présidente du Conseil National de Transition, « je pense que nous avons ensemble voté avec les députés la loi sur la parité. Et quand on a voté une loi, on ne revient pas en arrière pour se désavouer. J’ose croire que les députés n’aient pas eu le temps d’analyser à fond cette loi sur la parité. Et cela prouve avec quelle légèreté, ils analysent les textes qui leur sont soumis. Ils ont voté une loi qui valide la parité et ils la rejettent du code électoral qui vient seulement concrétiser ce que, eux, ont adopté », a répondu Léa Mboua Koyassoum Doumta, désorientée par le vote des députés.

« Les députés sont en train de nous prouver qu’ils sont au-dessus de la loi et de la Constitution. Nous ne comprenons pas que les orientations de la Cour Constitutionnelle soient ignorées par les législateurs. La Cour Constitutionnelle est garante de la Constitution. Mais si les députés refusent les recadrages juridiques de la Cour Constitutionnelle, il faut reconnaitre que les décisions de la Cour Constitutionnelle sont insusceptibles de tout recours. Elle s’impose aux pouvoirs publics. Je ne sais dans quel sens nous sommes en train de nous orienter », a-t-elle conclu.

Le vote par acclamation de ce code électoral sème les graines d’une possible crise institutionnelle et sonne comme un affront vis-à-vis de la Cour Constitutionnelle qui pourrait aussi réagir vu que transmis au gouvernement, la constitutionnalité de ce projet devrait être certifiée par cette Cour avant sa promulgation par le chef de l’Etat. La position de la Cour est d’ores et déjà attendue mais en cas de contre-réaction, le respect du calendrier électoral sera fortement menacé car, l’organisation des élections prochaines en Centrafrique en dépend au premier degré.

Vianney Ingasso

 

Centrafrique : Le pays enregistre une chute considérable de la production du café 

Bangui le 24 Juillet 2019 (RJDH) --- La République Centrafricaine, un des principaux pays producteur du café dans la sous-région, a enregistré depuis quelques années une chute considérable de production. Cette situation est due aux crises militaro-politiques qui secouent ce pays depuis 2012.

La production du café en Centrafrique a chuté de 40, 09 % ces sept dernières années que le pays a passées dans la crise. De 22 000 tonnes de projection avant la crise, la production est tombée aujourd’hui à 9 000 tonnes, selon Boniface Damboti Directeur général de l’Office de Régulation de la Commercialisation et du contrôle de Conditionnement des Produits Agricoles en Centrafrique (ORCCPA) que le RJDH a pu interviewer, « Entretemps, la prévision annuelle en terme de tonnages oscillait entre 20 000 à 22 000 tonnes. Mais avec les multiples crises qui ont secoué le pays ces dernières décennies et avec la chute du prix du café sur le marché mondial, la production de ce produit de valeur a connu une baisse qui vacille autour de 9 000 tonnes aujourd’hui sur le territoire national », a souligné Boniface Damboti.

Cette chute est liée à la dernière crise qui a contraint de nombreux caféiculteurs à abandonner leur plantation à cause de l’insécurité due à la présence des groupes armés, qui contrôlent aujourd’hui 80 % du territoire. La Ouaka et la Basse-Kotto, deux principales préfectures à grande production de café sont contrôlées par les groupes armés qui utilisent la filière comme fonds de commerce. Le circuit dans ces deux préfectures où entretemps sont produits les ¾ du café centrafricain, échappe à l’ORCCPA, la structure étatique chargée de la stabilisation et de la commercialisation.

Les caféiculteurs dans la Lobaye, la seule préfecture à grande production encore sous-contrôle de l’Etat, se plaignent de l’absence d’une politique d’évacuation de stocks depuis que les principaux acheteurs que sont les tchadiens et soudanais ne rentrent plus pour acheter le café. C’est vers la République Démocratique du Congo (RDC) que se tournent les caféiculteurs qui sont dans les zones de haute production comme le témoigne Blaise Zama, un caféiculteur de la Lobaye interrogé par le RJDH. « Les acheteurs potentiels étaient les tchadiens et soudanais qui en plus de l’Etat achetaient nos produits en grade quantité. Mais avec leurs départs dans la région, nous sommes obligés de réduire nos productions et de nous tourner vers la RDC où les prix sont dérisoires».

Entre 2012 et 2016, de nombreux caféiculteurs ont perdu de stocks qui n’ont pas pu être évacués à cause de manque de moyens auquel faisait face l’ORCCPA. Mais au courant du mois de juillet 2019, cette structure a décroché des contrats dont les montants ne sont pas communiqués,  avec une société ivoirienne et une entreprise Nigériane. 

Fridolin Mamocko 

 

 

Centrafrique : La plateforme E Zingo Biani exige la démission immédiate des membres de la Cour Constitutionnelle

 

BANGUI, 24 Juillet 2019(RJDH)--- Le mouvement E Zingo Biani, Front Uni pour la défense de nation rallonge la liste de ses revendications au nombre desquels figure la demande de démission immédiate de tous les membres de la Cour Constitutionnelle qui, selon eux, « n’inspirent plus confiance au peuple ». 06 nouvelles revendications viennent s’ajouter aux précédentes déposées déjà sur la table du gouvernement. Position exprimée ce mardi 23 Juillet à la presse.

Les membres du mouvement E Zingo Biani ne passent par quatre chemins pour  évoquer dans leur nouvelle déclaration les raisons qui ont motivé la demande de démission des membres de la Cour Constitutionnelle. Pour E Zingo Biani, les derniers arrêts de la Cour Constitutionnelle démontrent à suffisance de quel côté elle est plutôt penchée. « Le Chef de l’Etat a refusé de signer dans les délais la loi portant code électoral et a influencé la Cour Constitutionnelle qui a violé la Constitution en s’arrogeant des fonctions législatives dans le but de favoriser Faustin Archange Touadéra lors des prochaines élections générales. Sa proximité avec les intérêts du pouvoir n’est plus à démontrer à l’instar de la participation de sa présidente aux cérémonies de mise en place du Mouvement Cœurs-Unis(MCU) », a ainsi accusé la plateforme E Zingo Biani.

Pour eux, la Cour Constitutionnelle, est, encore, sous instruction du Président Touadéra et agit dans l’intérêt de son clan. « Cette Cour n’est plus crédible aujourd’hui. Le désaveu du parlement malgré ses recadrages lors du vote de loi sur le code électoral est déjà une preuve suffisante pour pousser les membres de cette Cour à la démission. Elle n’a rendu depuis que des arrêts iniques qui ne favorisent qu’un seul camp, celui du Président Touadera. Tout est en train d’être fait pour faire réélire Touadera en 2020 », a noté un membre de E Zingo Biani.

Pour Gervais Lakosso« la Cour Constitutionnelle qui n’inspire plus confiance au peuple, nous demandons aux membres de cette Cour de démissionner d’eux-mêmes de leur fonction, puisque nous savons bien que cette institution ne serait pas dissout. Mais les membres doivent démissionner s’ils sont intègres », a précisé Gervais Lakosso.

Il poursuit son intervention en appelant le Chef de l’Etat à répondre à leurs revendications dans un délai raisonnable, dans le cas contraire, ils vont appeler le peuple Centrafricain à prendre la destinée de leur pays en mains, « Et nous demandons une suite favorable dans un délai raisonnable, nous ne voulons pas fixer des délais précis par respect parce que nous demeurons toujours respectueux envers le Chef d’Etat. Nous n’allons pas attendre éternellement, l’absence d’une réponse si on le constate, ça serait un mépris total du Président et sa complicité avec les bourreaux du peuple, en ce moment la plateforme va prendre sa responsabilité pour inviter les autres Centrafricains à se joindre à nous afin que nous prenons la destinée du pays en mains », a- t-il conclut.

E Zingo Biani est aujourd’hui dans une posture d’opposition farouche au régime Touadera avec des revendications que le pouvoir, dans sa ligne tracée par l’Accord politique de Khartoum, n’est pas prêt d’apporter des réponses concrètes. 

Jefferson Cyrille Yapende

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 22:55
RCA : Le corridor Bangui Douala désormais libre

 

https://www.radiondekeluka.org  mardi 23 juillet 2019 09:37

 

Les éléments du FDPC d’Abdoulaye Miskine qui contrôlent le corridor Bangui-Douala adhèrent totalement au processus de désarmement amorcé dans la partie ouest du pays.

Selon Bérenger Ludovic Igor Lamaka, chargé de mission au Ministère délégué au désarmement, « l’adhésion des éléments du FDPC est un pas de plus pour le contrôle du corridor économique par l’Etat et cela participe à la mise en œuvre de la 2e phase du programme DDRR  lancé par le chef de l’Etat depuis le 17 décembre 2018 à Paoua » a-t-il indiqué.

Plusieurs éléments éligibles se désarment  sous le contrôle des experts et de la Minusca, a-t-il poursuivi.

Une étape vient d’être franchie avec l’adhésion des hommes d’Abdoulaye Miskine qui ont fait obstruction en avril dernier sur le corridor occasionnant la flambée du prix des denrées de première nécessité à Bangui.

L’Etat a estimé à plus de 5 milliards les pertes de devises pour le Trésor Public suite à la crise sécuritaire à Zoukombo et Fôro.

L’intervention de la Minusca et des forces de sécurité intérieure a permis de mettre la main sur plusieurs éléments du FDPC et mis en déroute cette faction après la signature de l’accord de paix.

 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 22:36
Nouvelles nationales sur RNL
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RCA : 46 civils tués dans l'Ouham-Péndé, HRW accuse les « 3R »

 

https://www.radiondekeluka.org  mardi 23 juillet 2019 13:30

 

Après la tuerie de 46 civils, le 21 mai 2019 dans les villages Koundjili et Lemouna dans l'Ouham-Péndé, Human Right Watch (HRW) met en cause dans un rapport rendu public le 18 juillet, le groupe armé 3R du chef de guerre Abass Sidiki.

Le rapport est intitulé, République Centrafricaine : un groupe armé a tué 46 civils. Dans le document, Human Right Watch qualifie l'acte de crime de guerre. « Les meurtres de ces civils sont des crimes de guerre qui doivent faire l’objet d’enquêtes approfondies et leurs responsables doivent être traduits en justice », a déclaré Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. « Le fait que des preuves mettent en cause les 3R et Sidiki, qui ont signé un accord de paix visant à mettre fin à de tels crimes, rend d’autant plus urgente la mise en place d’une enquête rapide et indépendante », a mentionné le rapport.

Les attaques du 21 mai ont eu lieu à peu près en même temps dans la ville de Bohong et dans les villages de Koundjili et Lemouna. Le rapport précise qu'il s'agit d'attaque coordonnée. Plusieurs personnes ayant assisté à une réunion avec Abass Sidiki à Bohong la veille de ces attaques ont affirmé à Human Rights Watch que le chef rebelle avait, lors de cette réunion, menacé de mener des attaques contre des civils. Au cours de cette rencontre de Bohong entre les représentants du groupe 3R et les autorités locales, les participants ont entendu des coups de feu tirés de loin, ignorant les auteurs et les mobiles.

Les personnes interrogées ont déclaré que Sidiki était remonté après avoir appris que certains participants au rendez-vous de Bohong ont supposé que les coups de feu avaient été tirés par des combattants de 3R. Sous l'effet de la colère, le chef de guerre a promis s'attaquer à la population et installer sa base dans le village. « Je suis venu ici en paix mais c’est vous, peuple de Bohong, qui avez déclaré la guerre. Maintenant, je vais vous montrer comment manier les armes », a raconté un responsable local qui participait à cette réunion cité dans le rapport. L'assaut des combattants du groupe 3R ne s'est fait attendre après la déclaration du chef de fil.

Le 24 mai, Sidiki a remis aux autorités locales et à la Minusca trois hommes présumés responsables des meurtres perpétrés à Koundjili et à Lemouna. Ceux-ci sont détenus dans les locaux des Forces de sécurité intérieure à Bangui dans l’attente de leur procès. Pour Human Right Watch, le Gouvernement de Firmin Ngrébadane devrait pas accepter le fait que Sidiki ait été exonère, en tant que responsable de ce groupe rebelle, après avoir livré ces présumés auteurs.

« Si les garants de l’accord de paix entendent réellement mettre fin aux crimes de guerre, ils doivent montrer à Sidiki, ainsi qu’à toutes les parties, qu’ils seront tenus pleinement responsables de leurs actes », a déclaré Lewis Mudge.

Par ailleurs, Human Rights Watch déclare que la Minusca devrait revoir ses protocoles opérationnels pour s’assurer que la protection des civils soit maximisée.

 

 

RCA : Le mouvement « E Zingo Biani» hausse le ton

 

https://www.radiondekeluka.org  mardi 23 juillet 2019 13:35

 

Le Front Uni Pour la Défense de la Nation « E Zingo Biani » revient à la charge contre le gouvernent centrafricain. Au cours d’une conférence de presse ce matin, cette plateforme composée de l’opposition politique et de la Société civile, brandit de nouvelles revendications.

La plateforme E Zingo Biani brandit six nouveaux points de revendications. Elle exige la démission des membres de la Cour Constitutionnelle, la révocation et la traduction en justice de certains ministres.

« E Zingo Biani exige la démission des membres de la cour constitutionnelle qui n’inspirent plus confiance au peuple ; la révocation du gouvernement et la traduction des ministres des mines, de la sécurité publique et de l’environnement devant la justice ; le recadrage de la mission de la Minusca, l’annulation de l’acte d’attribution à la société Al Madina du marché d’établissement des cartes nationales d’identité et autres documents administratifs », lit-on dans la déclaration du mouvement E Zingo Biani à la presse.

Outre ces revendications, E Zingô Biani exige la mise en place d’une enquête pluridisciplinaire chargée de réaliser une évaluation de l’impact socio-environnemental de la catastrophe écologique de Bozoum.

La plateforme dit attendre impérativement, dans un délai raisonnable, des réponses favorables à ces nouvelles revendications ainsi qu’à celles déjà remises au gouvernement. Cette plateforme menace d’appeler à la désobéissance civile au cas où elle n’obtiendrait pas satisfaction.

 

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 22:17
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Environ 8 milliards de FCFA déboursés par l’OMS à la Centrafrique pour la révision du plan de contingence contre la maladie à virus Ebola 

BANGUI, 23 Juillet 2019 (RJDH)---L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a annoncé le renforcement du plan de contingence en Centrafrique pour la prévention de la maladie à virus  Ebola. Pour cela,  16 millions de dollars soit 8 milliards FCFA ont été déboursés à la Centrafrique en vue de renforcer les mécanismes de surveillance et de prévention au niveau des frontières avec le Congo Démocratique. L’annonce a été faite ce lundi 22 juillet par Richard Fotsing, chargé du bureau de l’OMS à Bangui, au cours d’un entretien accordé au RJDH. 

Le 17 juillet dernier la direction de l’OMS à Genève, a déclaré d’urgence de santé publique de portée internationale en raison de la maladie à virus Ebola qui sévit depuis plus d’un an en République Démocratique du Congo. Cette déclaration fait suite à la confirmation d’un cas de maladie à virus Ebola dans le vaille de Goma peuplée d’environ 2 millions d’habitants. Depuis cette annonce, les pays qui partagent les frontières intensifient la surveillance pour contrôler le mouvement des populations au niveau transfrontalier.

Dans un entretien accordé au RJDH, le Chargé de bureau de l’OMS en Centrafrique, Richard Fotsing, il est ressorti que « la proportion de décès liés à la maladie à virus Ebola, a exigé au ministère de la santé publique et son partenaire OMS à  la révision du plan de contingence de 2018. Certains postes de surveillance installés dans les principaux points de sorties et d’entrée à la frontière RCA-RDC, ne sont pas opérationnels», a-t-il déploré.

Pour contenir la propagation de cette maladie, le Chargé de bureau de l’OMS a annoncé la disponibilité d’ « environ 16 millions de dollars soit 8 milliards FCFA pour ce plan de contingence. La formation des agents de santé, la prise en charge des éventuels cas de suspicion, le déploiement des matériels de surveillance tiennent compte  de ce plan de contingence », a-t-il ajouté.

Sur 2578 cas d’Ebola enregistrés au Congo Démocratique, 1737 personnes sont décédées et 729 autres sont guéries.

L’OMS interpelle tous les pays limitrophes au Congo Démocratique de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour répliquer contre cette maladie dangereuse et mortelle. 

Auguste Bati-Kalamet.

 

 

Centrafrique : Les professionnels des médias sensibilisés sur le conflit et l’accord de paix



BANGUI, 23 Juillet 2019 (RJDH) --- Les professionnels des medias en Centrafrique sont en atelier de deux jours depuis ce matin sur l’importance de l’information dans la pacification des crises et la mise en œuvre de l’accord de paix, organisé par le Haut Conseil de la Communication (HCC) et l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) du 23 au 24 Juillet au palais de la CEMAC à Bangui.

« Journalisme sensible au conflit et rôle des médias dans la mise en Œuvre de l’accord de paix », est la thématique débattue lors de cette rencontre. Les journalistes et les professionnels des médias considérés comme le ‘‘quatrième pouvoir’’, jouant un rôle crucial dans l’équilibre de la société autant en temps de paix et en temps de crise sont les maillants de résolution des conflits. C’est dans ce contexte que le Haut Conseil de la Communication (HCC) et l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA) organisent ce mardi 23 juillet 2019 une rencontre avec les professionnels des médias pour attirer leur attention sur le métier et la mise en œuvre de l’accord de paix.

Nathalie Boucly, Représentante du PNUD en Centrafrique, appelle les journalistes au respect de l’éthique et de la déontologie du métier, « les hommes des médias centrafricains font face à des défis énormes, entre autres, le manque de formation de professionnaliste, la méconnaissance des textes juridiques de base et de la déontologie du journaliste, le déficit d’accès à la bonne information sur le processus de paix, à cela s’ajoute les pratiques néfastes comme la reprise des rumeurs dans les médias, l’incitation à la haine, la diffusion de Fake News et bien d’autres », a souligné la Représentante du PNUD

Pour José Richard Pouambi, Président du Haut Conseil de la Communication (HCC), les médias sont appelés à jouer un rôle pédagogique en vue de permettre au citoyen de mieux comprendre les défis liés à la cohésion sociale et la réconciliation nationale mise en rude épreuve. « A travers les écrits dans les journaux, les images, les vidéos, les réseaux sociaux et tous autres formes de diffusions, les professionnels des médias doivent s’impliquer à fond, et au strict respect de l’éthique et de la déontologie », a recommandé le président du HCC.

« La République Centrafricaine fait face à des défis énormes, et l’une des résolutions de ce problème est la mise en œuvre de l’accord de paix. Aujourd’hui, les professionnels des médias sont censés connaitre ce qui découle cet accord afin de faire aux moins sont outils de travail », a-t-il ajouté.

Cet atelier de formation des professionnels des médias sur la résolution des conflits et la mise en œuvre de l’accord de paix, permettra aux journalistes de jouer leur rôle dans le paysage médiatique afin de former pour informer et informer pour pacifier la population, prendra fin le 24 Juillet.



Vivien Ngalangou

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 22:15
Le film sur Camille Lepage sortira le 16 octobre

Lu pour vous

 

https://www.angers.villactu.fr  23 JUILLET 2019

 

Cinq ans après sa mort en République Centrafricaine, un film sur la photojournaliste angevine, Camille Lepage, sortira en salles le 16 octobre prochain. Une rue Camille Lepage devrait également être inaugurée à la rentrée dans le quartier de la Doutre.

Le 12 mai 2014, la photojournaliste Camille Lepage était assassinée dans une embuscade en République centrafricaine, alors qu’elle réalisait un reportage sur l’exploitation diamantaire. Cinq ans plus tard, un long-métrage signé Boris Lojkine racontera la vie de cette jeune angevine de 26 ans. Tourné en grande partie en Centrafrique mais également à Angers, sa ville natale, le film « Camille » a été récemment présenté à la presse à Paris.

Le film sortira dans les salles le 16 octobre prochain. Une avant-première est prévue en septembre ou octobre à Angers.

Une rue du quartier de la Doutre portera également le nom de Camille Lepage dans les prochaines semaines.

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23 juillet 2019 2 23 /07 /juillet /2019 22:03
Rapport de l’Onusida: stigmatisation et manque de moyens criant en RCA

 

 

Par RFI Publié le 23-07-2019 Modifié le 23-07-2019 à 00:29

 

L’Onusida a publié, la semaine dernière, son rapport annuel. Si les conclusions sont positives dans certaines régions d’Afrique, elles le sont beaucoup moins en Centrafrique. La situation sécuritaire dans le pays rend une partie des populations difficile d’accès et à traiter. Cependant, de manière plus générale, les populations manquent d’informations car le tabou et la stigmatisation sont très grands et le manque de moyens est criant.

Dans la salle d’attente de ce centre de soins, une quarantaine de personnes attendent depuis des heures… Ici, certains traitements sont en rupture de stock.

« Avec la méthode du dépisté-traité, on a des patients qui sont vraiment éligibles pour les anti-rétroviraux [ARV], mais il en manque parce que le pays n’est pas à la hauteur de fournir les ARV. Le besoin est là, mais il nous manque les moyens financiers », explique Bienvenu Gazalima, coordonnateur du réseau centrafricain des personnes vivant avec le VIH.

Un manque criant qu’analyse Patrick Eba directeur pays de l’Onusida.

« Les ruptures sont le fait que les financements ne sont pas suffisants pour tous. Mais ces ruptures sont aussi le signe de défis opérationnels dans la réponse au VIH. Aujourd’hui, en Centrafrique, l’Onusida estime qu’il y a 110 000 personnes vivant avec le VIH. Or, seulement environ 40 000 personnes aujourd’hui ont accès à la thérapie anti-rétrovirale, ce qui veut dire que nous avons un gap d’environ 70 000 personnes », précise-t-il.

Un monsieur est allongé sur un banc. Il n’est pas traité depuis cinq mois. Il a perdu 20 kilos. Il souffre physiquement de la maladie, mais aussi de la stigmatisation au quotidien.

« Même au travail, si un de tes amis sait que tu as le Sida, il te fuit. Il ne peut pas t’approcher. C’est comme ça partout, au marché, à l’école et même à l’église. Si le pasteur sait que tu as le Sida, il le dit dans son serment. Il le dit: il y a des gens qui ont le Sida qui sont là. C’est difficile la stigmatisation », témoigne-t-il.

Si les budgets pour les traitements ARV sont insuffisants, presque aucun financement n’est prévu pour la prévention et la sensibilisation, déplore l’Onusida à Bangui.

 

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