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1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 22:43
Centrafrique : le PM salue la cessation des hostilités de certains groupes armés

 

BANGUI, 31 juillet (Xinhua) -- Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada a félicité mercredi les groupes armés qui respectent leurs engagements prescrits dans l'accord de paix à travers la cessation des hostilités et les arrangements sécuritaires dans leurs zones respectives.

Ces groupes sont le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), le Mouvement patriotique pour le Centrafrique (MPC), et quelques embranchements des antibalaka, a-t-il précisé lors de la quatrième réunion du comité exécutif de mise en œuvre de l'accord de paix, signé le 6 février entre le gouvernement et 14 groupes armés.

Le Premier ministre a également fustigé les groupes qui ont des attitudes controversées, refusant volontairement et publiquement de respecter l'accord de paix, à travers les barrières illégales et la taxes de toutes natures qu'ils imposent aux citoyens.

M. Ngrébada a ainsi appelé ces groupes armés réticents à suivre ceux qui respectent leurs engagements, aussi, il a invité les garants et facilitateurs de la mise en œuvre de l'accord de paix à partager le même constat et d'envisager les mesures qui s'imposent.

Les membres du comité exécutif de mise en œuvre de l'accord de paix sont, entre autres, les représentants des autorités nationales, des diplomates, des de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, et des groupes armés signataires de l'accord.

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1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 22:35
Nouvelles nationales sur Xinhua
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Centrafrique : le PM salue la cessation des hostilités de certains groupes armés

 

http://french.china.org.cn

BANGUI 01-08-2019-- Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrébada a félicité mercredi les groupes armés qui respectent leurs engagements prescrits dans l'accord de paix à travers la cessation des hostilités et les arrangements sécuritaires dans leurs zones respectives. Ces groupes sont le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), et quelques embranchements des antibalaka, a-t-il précisé lors de la quatrième réunion du comité exécutif de mise en œuvre de l'accord de paix, signé le 6 février entre le gouvernement et 14 groupes armés.

 

 

Centrafrique : 63% de la population en besoin d'assistance humanitaire, selon l'ONU

http://french.china.org.cn

 

BANGUI  le 01-08-2019 La situation humanitaire en République centrafricaine (RCA) demeure précaire, avec quelque 2,9 millions de personnes, soit 63% de la population, en besoin d'assistance humanitaire, a indiqué mercredi lors d'un point de presse Denise Brown, représentante spéciale adjointe du Secrétaire général des Nations Unies et Coordonnatrice humanitaire en RCA. La situation est d'autant plus grave que dans certains ghettos du pays, comme par exemple la ville centrafricaine de Zémio (extrême sud-est), l'accès par la route est difficile, rendant le coût de vie excessivement cher, avec des ruptures de médicaments dans les centres de santé, a indiqué Mme Brown, arrivée en RCA il y a quatre mois.

 

 

Centrafrique : le gouvernement dénonce un réseau de détournements de médicaments dans les hôpitaux

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 02-08-2019

 

Le ministre centrafricain de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, a dénoncé jeudi à la presse un vaste réseau de détournements et de ventes des médicaments entretenu par les agents de santé dans les différentes formations sanitaires du pays.

Il s'agit "d'un fléau généralisé qui se développe sous le regard complaisant des responsables des formations sanitaires, des autorités locales, et même des partenaires de la santé et des travailleurs humanitaires", a déploré M. Somsé, citant certains hôpitaux dans les villes centrafricaines de l'ouest, mais également dans la capitale Bangui.

Tout en annonçant des mesures drastiques, allant de l'emprisonnement et la radiation dans la Fonction publique centrafricaine, M. Somsé a appelé à la vigilance des malades, des autorités administratives, et des humanitaires et partenaires de la santé, pour à la fois dénoncer les auteurs des détournements des intrants et des médicaments et enrayer ledit fléau. F

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

La Centrafrique punira l'abandon de poste du personnel de la fonction publique

 

 

BANGUI, 31 juillet (Xinhua) -- Des mesures draconiennes seront réservées aux fonctionnaires et agents de l'Etat qui s'obstinent à ne pas regagner leurs postes en Centrafrique, a déclaré mercredi le ministre de la Fonction publique, Jean-Christophe Nguinza.

Un contrôle d'effectif s'est déroulé entre juin et juillet derniers dans les chefs-lieux de neuf préfectures sur 16 que compte le pays. Parmi les 2.857 fonctionnaires et agents de l'Etat dénombrés, 180 sont bénéficiaires de permission d'absence et 116 autres n'ont pas justifiés leurs absences chroniques, assimilées à l'abandon de poste, a noté M. Nguinza lors d'une conférence de presse.

La Centrafrique s'efforce de restaurer les autorités de l'Etat sur toute l'étendue du territoire. Néanmoins, certains membres de la fonction publique restent réticents aux affectations. Ils évoquent l'insécurité à cause de la présence de groupes armés, l'état défectueux des routes et l'absence des trafics routiers, et également le délabrement et l'absence d'équipement dans les infrastructures étatiques.

M. Nguinza s'est réjoui de ce que des fonctionnaires et agents de l'Etat se sont déployés dans les localités sous le contrôle des groupes armés, notamment les localités centrafricaines de Kaga Bandoro (centre-nord) et Bambari (centre).

La présence du personnel de la fonction publique dans ces zones permet aux autorités de jauger la bonne foi des groupes armés signataires de l'Accord de paix du 6 février dernier, a souligné le ministre.

 

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1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 22:22
Nouvelles nationales sur RNL
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La RCA en alerte maximale contre plusieurs épidémies

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 1 août 2019 15:27

 

Un fait inédit a atteint le pic dans plusieurs zones du pays. La République Centrafricaine fait face au premier semestre 2019 à plusieurs épidémies. Le gouvernement justifie cette situation par la vulnérabilité du pays et organise un plan de riposte et de prévention de concert avec les partenaires.

La variole de singe ou monkey pox a été déclarée en septembre 2018 dans sud du pays principalement dans la Lobaye. Ensuite, l'hépatite E et la fièvre jaune déclarés à Bocaranga au nord-ouest du pays. Si le gouvernement s'organise dans la réponse aux urgences, la souche au virus de la poliomyélite a été découverte à Bimbo et dans Bambari dans la Ouaka.

Devant cette situation, le gouvernement a lancé en juin dernier une vaste campagne de vaccination dans les zones touchées. C'est dans ce contexte qu'il ouvre un front de guerre contre l'Ebola déclaré par l'OMS un problème de santé mondial.

Comment expliquer cette montée en puissance des épidémies dans le pays ? La réponse selon le gouvernement réside dans la vulnérabilité du pays selon le Dr Pierre Somsé. " Ce qui justifie les épidémies c'est la vulnérabilité du pays. Les populations sont confinées et n'ont pas accès au soin de  santé y compris les enfants et dans ces conditions l'immunité collective de la population s'est effondrée laissant ainsi la porte ouverte aux épidémies" a-t-il justifié.

Dans ces conditions, il ne faut pas céder à la panique et le ministre Pierre Somsé rassure l'opinion des dispositifs de prévention. " Toutes ces épidémies font l'objet de riposte, ce sont des épidémies dont certaines sont classiques et nous sommes équipés pour y faire face" a rassuré le n°1 de la santé en Centrafrique.

La République Centrafricaine intensifie la campagne dans les zones frontalières avec le Congo et l'Ouganda

 

 

RCA : vers un accord tripartite pour le rapatriement des réfugiés

 

https://www.radiondekeluka.org jeudi 1 août 2019 16:06

 

La RCA, le Congo et le HCR veulent instaurer un cadre légal pour le rapatriement des réfugiés.  Les 3 parties se réunissent jeudi et vendredi sont   à Bangui pour discuter de la question des Centrafricains vivant au Congo Brazzaville.

Au centre de ces discussions, le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains vivant au Congo où une partie s'est volontairement rentrée au bercail avec l'appui du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, UNHCR.

Cette rencontre est fructueuse pour Virginie Baïkoua, ministre de la Famille et de l'action humanitaire. "Nous ouvrons ces travaux dans le but d'aller vers la signature d'un accord tripartite permettant le retour des compatriotes réfugiés au Congo", a indiqué la ministre Virginie Baïkoua.

Il y a d'ores et déjà un précédent en la matière surtout avec certains Etats voisins du pays. "Nous avons déjà par le passé signé un accord similaire avec le Cameroun et le Congo. Nous sommes en train de nous donner tous les moyens de ramener tous nos compatriotes qui se sont réfugiés à l'étranger" a-t-elle ajouté.

La volonté des parties s'inscrit dans le cadre de l'accalmie enregistrée à Bangui, capitale politique centrafricaine. "Il est aujourd'hui hors de question pour nos compatriotes de vivre le calvaire en vivant sur le site alors que Bangui retrouve progressivement la stabilité et la sécurité" a déclaré Mme Baïkoua.

Le retour des déplacés externes constitue la priorité des priorités du gouvernement depuis le lancement de l'opération "Noël à la Maison" qui a vu la disparition des sites des déplacés dans la ville de Bangui.

Plus de 600 Centrafricains ont déjà volontairement regagné le pays.

 

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1 août 2019 4 01 /08 /août /2019 21:59
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La RCA présente un tableau sombre en termes d’assistance humanitaire selon le rapport d’OCHA

BANGUI, 1er Aout 2019 (RJDH)--- « La RCA est l’un des pays dangereux où l’accès aux actions humanitaires est extrêmement difficile à l’intérieur du pays. Dans le Sud-est, une femme est violée chaque 60 minutes, il n’y a pas d’hôpital, pas de route praticable», c’est le tableau de la situation humanitaire qui a été dépeint par Denise Brown, coordonnatrice humanitaire des Nations Unies en Centrafrique, lors d’un café de presse hier mercredi 31 juillet à Bangui. 

Selon le tableau de bord humanitaire publié au 1er semestre 2019, par OCHA,
la situation humanitaire reste périlleuse en Centrafrique. 63 % de la population ont besoin d’une assistance humanitaire et de protection, ce qui place aujourd’hui la RCA parmi les pays les plus dangereux au monde pour les Assistances humanitaires.

En ce qui concerne, l’accès dans les zones éloignées après une tournée effectuée par  Denise Brown, l’état des lieux est exécrable, «  On a trouvé une population qui est totalement enclavée. De Bangui en passant par Obo, jusqu’à Zémio, avec des camions il faut passer deux mois en cours de route. On a trouvé aussi que sur les marchés, il y a avait des produits qui coûtaient 5 fois plus cher que ce qu’on trouve ici à Bangui. On a aussi trouvé des hôpitaux qui ne fonctionnent pas,  il n’y avait pas de médecins et l’accès aux soins de santé est très difficile dans cette partie du pays. Il est aussi important de souligner que la présence des humanitaires dans ces régions est faible, autrement dit, il manque de capacité de répondre  aux attente de la population »témoigne-t-elle.

Les défis d’accès physiques et sécuritaires entravent l’acheminement rapide de l’aide humanitaire à l’intérieur du pays. Dans le Sud-est de la RCA en occurrence, 500.000 personnes ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence.
 « Toute la région du Sud-est est préoccupante. Selon les études récentes que nous avons menées, 500.000 personnes ont besoin d’une aide quotidienne pour qu’ils puissent manger. La situation dans les camps de déplacés telle que nous l’avions vu, est extrêmement précaire. Dans ces camps, vivent également les groupes armés, il y a des armes qui circulent. Je voudrais mettre aussi un point particulier sur la violence sexuelle. Chaque soixante minute une femme est violée. Les femmes et les jeunes filles sont victimes de violences sexuelles quand elles vont travailler dans les champs pour nourrir leur famille »a-t-elle conclu.

Toutefois, elle a rassuré sur les mesures d’urgences qui seront prises avec le gouvernement centrafricain pour apporter une assistance à ces personnes déplacées et appuyer les structures sanitaires à travers les acteurs humanitaires pour sauver des vies en péril à Zemio. Il est à préciser aussi que le mode opératoire des bandes armées à changer de paradigme, « cédant ainsi la place au banditisme et à la criminalité », a constaté Denise Brown.

Jusqu’au 30 juin dernier, 130 incidents ont affecté le personnel humanitaire, parmi lesquels ont dénombre trois morts et des scènes de cambriolage. Malgré cet environnement opérationnel difficile, OCHA prévoit une assistance humanitaire d’urgence qui sera fournie à deux millions de centrafricains vivants à l’intérieur du pays, d’ici la fin de l’année.

43 % de fonds sont mobilisés dans le cadre du fonds humanitaire 2019. Les besoins sont énormes et urgents. Sur 430 millions prévus, seulement 185 millions de dollars ont été rassemblés, soit un gap de 244 millions à combler.

Rolf Domia

 

 

Centrafrique : Les prix des produits agricoles galopent à Kadanga, après la découverte du gisement d’or

MARKOUNDA, 1er Aout 2019 (RJDH) --- La découverte du gisement d’or au village Kadanga à 57 kilomètres de la ville de Markounda au nord du pays, la semaine dernière, les agriculteurs et les commerçants se sont tous rués vers l’exploitation aurifère. En conséquence, les prix des produits agricoles et de première nécessité ont galopé du jour au lendemain favorisant aussi la baisse de production.

Le souci des autorités locales de la ville de Markounda se fonde sur les conséquences de l’exploitation minière, ait des conséquences sur la sécurité alimentaire ou faire venir à prix cher sa survie alimentaire pour le moment.

Aujourd’hui, le prix de la cuvette de manioc est passé de 1500 francs à 3000 francs, la quantité de la viande de bœuf au kilogramme est réduite. Le panier de la ménagère s’est appauvri suite au manque des denrées alimentaires sur le marché. Pour raison, les cultivateurs se sont convertis en artisans miniers au village Kadanga à 57 kilomètres de la ville de Markounda. 

Un habitant de la ville de Markounda au nord du pays, joint au téléphone, se plaint de cette situation, « les denrées alimentaires se font rares, le marché s’est vidé des commerçants. Les boutiquiers sont devenus des commerçants ambulants sur le chantier aurifère et  les articles sont revendus à des prix exorbitants », a-t-il déploré.

Tous les mouvements, selon lui, sont « sous contrôle des groupes armés qui ont installé des barrières pour rançonner la population. Ils imposent leur loi sur les artisans miniers et prélèvent des taxes de force sur les articles des marchands », a regretté un commerçant ambulant sous couvert de l’anonymat.

La découverte d’un nouvel eldorado dans les pays qui regorgent d’énormes ressources naturelles, occasionne toujours la flambée des prix des produits de première nécessité.

Auguste Bati-Kalamet

 

Centrafrique : Plus de 8 millions de dollars pour financer les pays membres de COMIFAC

BANGUI, 1er août 2019 (RJDH)--- Environs 8 millions de dollars américains soit environs 4, 5 milliards de FCFA, ont été remis par le Programme des Nations Unies pour le Développement aux 6 pays membres de Comité des Forêts de l’Afrique Centrale (COMIFAC) dans le cadre de la mise en œuvre du projet « financement des airs protégés  en République Centrafricaine. L’annonce en a été faite ce mardi 30 juillet, lors d’un atelier de  validation du document portant sur la validation d’un plan d’action permettant à sa mise en œuvre.

Depuis le  lancement des activités du projet au niveau National marqué par l’atelier d’information et de mobilisation des parties prenantes nationales organisé Bangui les 27 et 28 Juin 2018, des activités du projet d’évaluation de la situation des Airs protégées pilotés ont été réalisées par l’équipe national du projet appuyé par des partenaires tout le long de l’année 2018.

C’est dans cette optique que l’atelier de présentation et validation du rapport technique du plan d’action de la mise en œuvre du projet de « financement des Airs protégées  dans les régions du bassin de Congo » dont la Centrafrique fait partie.

Jean Bruno Ngougnongbia, expert national et chargé du financement durable au  PNUD, précise que la validation du plan d’action permettra d’élaborer la stratégie nationale. «Le projet est dans sa 2e année du financement pour la  mise en œuvre. Le constat est que les pays du Bassin de Congo dans lesquels se trouvent les airs protégés, n’ont pas de financement durable mais l’établissement de la stratégie des financements durable passe par un certain nombre de préalables entre autres l’état  de lieu et l’élaboration de rapport technique dans des différents domaines qui touchent les Airs protégées, et par là, on arrivera par l’élaboration de la stratégie et son plan d’action. Donc,  là présentement, nous sommes en train de valider le rapport technique qui pourra nous permettre d’élaborer la stratégie nationale du financement durable», a-t-il indiqué.    

Les avantages de ce projet, selon lui, favoriseront un environnement sain dans les airs protégés en République Centrafricaine, « l’impact de ce projet, c’est de  favoriser les airs protégés pour un environnement sain. Un autre impact aussi est que la stratégie de financement pour que  les pays membres de COMIFAC puissent s’autofinancer à travers les airs protégés pour permettre que le budget de l’Etat puisse connaitre un nouveau souffle. Pour que les autres partenaires puissent s’investir, ils ne peuvent que venir travailler sur des  bases d’une stratégie de gestion et de financement qui est préalablement élaboré comme celui-ci », a conclu Jean  Bruno Ngougnongbia.

Ce document une fois validé sera mise en œuvre pour une durée de 5 ans dont deux années sont déjà écoulées. 6 six pays à savoir le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée Equatoriale, la RCA et la RD Congo en sont les principaux bénéficiaires.

Ketsia Kolissio

 

 

Centrafrique : La RCA vers la signature d’un accord tripartite pour le rapatriement de ses refugiées au Congo-Brazzaville.

BANGUI, 1er Aout 2019(RJDH)--- Début ce jour de la réunion de travail entre les Gouvernements congolais, centrafricain et le HCR qui procéderont à la signature d’un accord tripartite pour le rapatriement des réfugiés centrafricains vivant en République du Congo les 1er  et le 2 Août 2019 à Bangui. Cet accord sera un cadre juridique qui accompagnera les retours déjà amorcés depuis 2017 et qui apporte une protection supplémentaire aux rapatriés. 
 
L’ouverture de cette réunion de travail des Experts du Groupe de Travail pour la signature de l’Accord Tripartite sur le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains vivant en République du Congo, servira d’un cadre juridique qui accompagnera les retours déjà amorcés depuis 2017 et qui apporte une protection supplémentaire aux rapatriés.
 
L’Accord Tripartite implique que les parties signataires s’engagent à respecter le caractère volontaire du rapatriement dans la sécurité et la dignité ; tout en garantissant le droit d’Asile et protection pour les réfugiés centrafricains qui n’auront pas opté pour le retour.
 
Virginie Mbaïkoua
, ministre des affaires sociales et humanitaires de la Centrafrique, souligne que le lancement des travaux qui débouchera sur la signature de cet accord tripartite engagera le rapatriement volontaire des centrafricains réfugiés au Congo, « nous venons de lancer les travaux de la réunion pour aller vers la signature d’un accord tripartite pouvant déboucher sur le rapatriement volontaire de nos compatriotes centrafricains qui se sont réfugiés sur le sol congolais, depuis le début de la crise qu’a connue la Centrafrique. Nous avons déjà signé deux autres accords avec le Congo Démocratique et le Cameroun. Aujourd’hui avec la volonté des deux chefs d’Etats centrafricain et Congolais, nous sommes en train de nous donner toutes les possibilités de ramener nos compatriotes qui se sont réfugiés à l’étranger » a-t-elle précisée.
 
Buti-Kalé, Représentant pays du Haut-Commissariat pour les Réfugiés en Centrafrique, donne des détails sur les opérations de rapatriement. «  Depuis 2016, ont eu succès à ce droit au retour de plus de 100 000 réfugiés centrafricains dont 105.000  sont retournés en Centrafrique spontanément », a indiqué le Représentant du HCR en Centrafrique, avant de préciser que  « le 14e  convoi de rapatriement des réfugiés centrafricains en République du Congo est arrivé de Bétou, à Moungoumba, le 1er aout transportant 365 personnes.  Au total, 4983 réfugiés centrafricains accueillis en République du Congo se seraient fait prévaloir du droit au retour avant la fin du mois d’aout 2019. Ces retours s’effectuaient jusque-là sur la base d’une Lettre d’Echange  », a-t-il souligné.

Quant à la Ministre des affaires sociales humanitaires du Congo-Brazzaville, Antoine Dinga-Dzongo, affirme que cette réunion va aboutir à un bon résultat. « Notre réunion bénéficie d’une conjoncture favorable, propice à la mise en place à travers les documents qui seront signés  d’un plan de rapatriement des centrafricains refugiés vivant au Congo  dans la majorité se trouvent  dans le département de Likouala. Force est de constater que les réfugiés ont toujours manifesté le désir de revenir chez eux » a-t-elle conclu.

Depuis 2013, la République du Congo a accueilli environ 32.000 réfugiés centrafricains installé dans deux sites. Le site d'Ikpengbele et celui du 15 avril aménagés pour les accueillir. La signature de l’Accord tripartite aura lieu demain à Bangui.

Bienvenu Matongo

 


 

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 21:04
Arrivée à Bangui d’une Forte Délégation d'Experts Rwandais

 

Lu pour vous

 

Arrivée à Bangui d’une Forte Délégation des Experts Rwandais Pour la Tenue Pour la Tenue d’un Grand Forum

 

https://afriqueactudaily.com 31 juillet 2019

 

Une forte délégation des experts rwandais est arrivée à Bangui ce 29 juillet 2019 en prélude à un grand Forum Centrafricano-rwandais qui va se tenir dans les mois à venir. 

Accueillie par les autorités centrafricaines, entre autres, le premier vice-président de l’Assemblée Nationale Jean-Symphorien Mapenzi ; le député du 7e arrondissement de Bangui Clément Ndotizo ; sans oublier le point focal de ce Forum M. Pascal Bida Koyagbélé qui est un acteur principal dans le rapprochement entre les deux pays.

Cette délégation qui va séjourner à Bangui durant une semaine, aura la lourde tâche de préparer conjointement avec les autorités centrafricaines avec de déplacements de terrain prévu, la tenue de ce grand Forum qui verra également la présence du Président Paul Kagamé sur le sol centrafricain.

La Cheffe de la délégation

La délégation des experts rwandais durant le séjour de cette mission précurseur, vont tenir de diverses rencontres avec les autorités centrafricaines en vue de baliser le terrain de cette grande rencontre de coopération agissante entre la RCA et le Rwanda.

Au-delà des aspects économiques, de défense, et politique…le menu de ce grand Forum est riche et bénéfique pour les deux pays qui vont s’accorder sur plusieurs accords d’échange, disant sud-sud.

Une vue des Experts

Etant un pays qui a eu à traverser une crise plus grave que celle connue par la République Centrafricaine, le Rwanda a fait un boom de développement qui est incontestable sur le plan continental. Dans cette dynamique de coopération où Pascal Bida Koyagbélé est un élément catalyseur et au centre de brassage entre les deux pays, les présidents de ces deux pays qui tiennent à la mise en œuvre de leurs visions politiques basées sur l’intérêt de leurs peuples, vont peaufiner plusieurs projets dans le
domaine de la santé, de l’éducation, télécommunications, des finances, de la défense, de la diplomatie, du commerce et les transports…qui visent le développement de la RCA.

En avant-gout de ce Forum, nous ne pourrions que dire le compatriote Pascal Bida Koyagbélé qui a fait partie de ceux qui ont accueilli ces invités personnels du Chef de l’Etat Faustin-Touadéra, a fait un travail appréciable qui contribuera au développement durable de la RCA.

 

Posté le 31/07/2019 par rwandanews

 

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 20:49
Mines chinoises en Centrafrique: la pollution au mercure des eaux confirmée

 

Par  Le Figaro avec AFP Publié le 31/07/2019 à 20:44

 

Les scientifiques du laboratoire Lavoisier de Bangui, soutenu par l'Unesco, avaient été mandatés par le gouvernement centrafricain au début du mois de juin pour répondre aux inquiétudes de la population de Bozoum, où quatre sociétés chinoises exploitent l'or depuis le mois de février. Les experts ont relevé une concentration de mercure quatre à vingt-six fois supérieure à sa valeur admissible dans les eaux de la rivière Ouham.

«Il convient de noter que la présence de mercure n'était pas détectée en amont du site d'exploitation minière. Donc cette pollution en métaux lourds très toxiques proviendrait des sites d'exploitation», indiquent les auteurs du rapport. Les sociétés chinoises présentes à Bozoum avaient été épinglées par un rapport d'enquête parlementaire publié le 13 juillet. Ses auteurs avaient dénoncé un «désastre écologique» et recommandé l'arrêt de l'exploitation minière. Au cours de leurs entretiens avec les députés, les représentants des sociétés chinoises avaient nié l'utilisation du mercure dans les mines de Bozoum.

Samedi, le ministre des mines Léopold Mboli Fatrane avait contesté le contenu du rapport parlementaire, basé sur des observations visuelles et des témoignages. «Nous devons attendre les résultats des analyses scientifiques», avait déclaré le ministre face à la presse, tout en reconnaissant que les entreprises chinoises avaient «rompu leurs obligations». «Nous avons demandé que des travaux de réhabilitation des sols et des forages d'eau potable soient réalisés immédiatement», avait-il ajouté. Des mesures recommandées par le rapport divulgué mercredi.

Particulièrement toxique, le mercure «s'accumule dans la chaîne alimentaire, notamment dans les poissons ainsi que dans les espèces herbivores, ce qui accroît les risques de contamination des êtres humains vivant plus ou moins loin du lieu de pollution», rappellent les auteurs du rapport d'analyses. Riche en ressources naturelles, la Centrafrique est déchirée depuis 2013 par la guerre, qui a forcé près d'un quart des 4,5 millions d'habitants à fuir leur domicile. L'exploitation de ces ressources est difficile à contrôler dans ce pays où l'Etat n'a la main que sur une maigre partie du territoire national.

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 15:47
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

LES CHIFFRES PROVISOIRES INDIQUENT QUE PLUS DE 14.000 CANDIDATURES ONT ETE DEPOSEES EN VUE DU RECRUTEMENT DES 1000 FSI

 

Bangui, le 31 juillet 2019 – Le processus de recrutement des 1000 policiers et gendarmes lancé par le Gouvernement centrafricain le 1erjuillet 2019, avec l’appui de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), indique une participation de candidats de Bangui ainsi que des préfectures. « A la veille de la clôture du dépôt des dossiers de candidatures, prévue le 31 juillet, un total de 14.132 dossiers avait été enregistré. Bangui arrive en tête avec environ 70% des dossiers mais les données montrent que les candidats des régions ouest, centre et est se sont présentés en masse », a indiqué le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, lors de la conférence de presse hebdomadaire. Selon le porte-parole, les chiffres provisoires montrent que les candidatures féminines représentent 24,7%.

 

Pour sa part,  le porte-parole de la Police, l’Adjudant-chef Alioune Kassé, a précisé que « des mesures avaient été prises par les autorités centrafricaines pour répondre aux principales difficultés liées notamment à l’établissement des dossiers de candidature, ce qui fait qu’une grande affluence des candidats a été observée les derniers jours de cette première étape ». Le porte-parole de la Police s’est félicité que « toutes les préfectures, toutes les communautés participent à ce processus ».

 

Au cours de la conférence de presse, le porte-parole de la MINUSCA a  encouragé les groupes armés dans l’ouest de la RCA à poursuivre le désarmement de leurs éléments dans le cadre du processus de Désarmement et Démobilisation, « Le désarmement de 3R a commencé le 29 juillet et à ce jour 24 éléments ont été désarmés. C’est une première étape timide mais qu’il faut encourager », a dit le porte-parole, qui a rappelé que le RJ, l’UFR et les éléments éligibles du FDPC avaient été désarmés dans la région ouest.

 

Le porte-parole de la MINUSCA a aussi évoqué la tenue ce 31 juillet de  la quatrième réunion du Comité exécutif de suivi (CES) de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA, souhaitant qu’elle puisse renforcer la prévention des incidents. Il a abordé la situation des droits de l’homme au cours de la semaine écoulée avec 11 incidents et abus des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté 11 victimes. Le porte-parole a par ailleurs annoncé la visite en Allemagne du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, à partir de ce mercredi, afin de rencontrer les autorités de ce pays membre du Conseil de sécurité des Nations unies et aborder le travail de la MINUSCA, entre autres points ainsi que de son mandat.

 

En faisant le point sur les activités menées par les casques bleus de la MINUSCA, le porte-parole de la Force, le Major Mohamed Ouabed a fait savoir que dans le cadre du renforcement de la sécurité et de la protection des civils, la Force a mené 2723 patrouilles dont 1032 de nuit et 242 escortes dans l’ensemble du territoire centrafricain.

 

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 15:32
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : La ruée vers l’or des groupes armés au village Katanga à Markounda

MARKOUNDA, 31 juillet 2019 (RJDH)---La découverte d’un gisement d’or au village Katanga à 57 km de la ville de Markounda, la semaine dernière, a provoqué un flux massif des groupes armés dans la région, selon des sources bien introduites. Le revers, c’est la dégradation de la situation sécuritaire avec pour corollaire le prélèvement des taxes sur les commerçants et cultivateurs. 

Des sources concordantes et bien introduites, des barricades érigées par les groupes armés sont en surnombre dans la sous-préfecture de Markounda au nord du pays. En cause, la découverte d’un gisement d’or dans cette localité. Plusieurs groupes armés se sont afflués pour disputer le contrôle de l’exploitation de cette mine aurifère d’une manière illégale.

Une autre source contactée dans la ville indique qu’ils prélèvent même actuellement des taxes sur la population. Cette information a été confirmée au RJDH ce mercredi 31 juillet.

D’après une source bien introduite ayant requis l’anonymat, les axes Markounda Kouki, et autres périphériques de la sous-préfecture de Markounda sont inondés  des hommes en armes. « C’est depuis la semaine passée que nous voyons arrivés dans la région de Markounda des hommes en armes. Il y a un gisement d’or découvert entre Markounda et Kouki qui fait qu’actuellement les groupes armés pullulent dans la localité. Tous veulent avoir une emprise sur la zone aurifère et leur présence est source d’insécurité pour les habitants des villages parce qu’ils mettent des barrières et rançonnent les commerçants et cultivateurs », a indiqué au RJDH cette source.

La même source précise que la présence massive des hommes en armes dont la plupart est issue des ex-seleka, risquerait d’engendrer des malentendus avec des conséquences sécuritaires graves sur la population. « Il y aurait eu des malentendus entre ces groupes. Certains réclament la paternité de la zone. Cette situation rend difficile la circulation de la population dans les zones périphériques de la ville de Markounda. » 

L’Accord politique de Khartoum signé à Bangui, le 6 février dernier engage les groupes armés à renoncer aux armes et à la violence, à l’exploitation illicite des ressources naturelles et enfin ne pas obstruer la libre circulation des personnes et des biens.

Auguste Bati-Kalamet

 

 

Centrafrique : La stigmatisation des enfants séropositifs bloque leur traitement  

Bangui, 31 juillet 2019(RJDH)---Sur dix enfants porteurs du VIH recensés au Complexe Universitaires pédiatrique, sept sont infectés de la mère à l’enfant. Tous les jours, ils sont pris en charges par l’unité de service des maladies chroniques de cet établissement. Selon les responsables dudit service, la plupart de ces enfants ne viennent plus suivre les traitements à causes des stigmatisations ont-ils sont victimes à l’école et dans les quartiers.

Le service de prise en charge des enfants vivant avec le VIH/SIDA au complexe pédiatrique accueille tous les jours du matin au soir les enfants de zéro à 18 ans, venus pour suivre les traitements antirétroviraux.
Jean Firmin Massanga, major prescripteur, s’en explique. « Dans notre centre, la plupart des cas est relatif à la transmission mère-enfant mais il y a des cas exceptionnels liés aux accidents. L’enfant peut être contaminé par des objets souillés, des lames, des seringues etc. Nous avons des enfants de zéro à 18 ans que nous avons repartis en groupe A et B selon leurs âges. Chaque groupe à une date de rendez-vous et si nous établissons une statistique à l’échelle de trois mois, nous accueillons trente à quarante nouvelles victimes au dépistage », a précisé le technicien.

Agée de treize ans, une jeune fille qui requiert l’anonymat et porteuse de VIH depuis sa tendre enfance, à cœur ouvert elle fait part de son témoignage accablant.  « Je suis élève en classe de quatrième dans un lycée de la capitale, je vis ensemble avec mes parents. C’est depuis l’âge de six ans que je vis avec cette maladie. Donc je viens à la pédiatrie pour prendre mes médicaments. J’ai accepté de vivre avec le VIH mais ce que je déplore c’est la stigmatisation. Au quartier, tout comme à l’école je suis victime des insultes, des moqueries de toute sorte, venant de mes amies et pourtant je n’ai pas demandé à avoir cette maladie. Parfois je m’enferme seule dans la chambre je pleure, j’imagine mon sort, ce n’est pas aisé de vivre étant porteur du VIH en Centrafrique, alors que c’est une maladie comme toute autre », s’alarme-t-elle

Les enfants porteurs du VIH font face à un lot de problème et leur intégration sociale est compromettante. La stigmatisation vient en premier lieu et il faut le combattre coûte que coûte, « Ce n’est pas normal de stigmatiser les personnes vivant avec le VIH parce que cela les emmène à la honte, au découragement. Beaucoup d’entre eux ne viennent plus suivre le traitement comme il se doit. C’est une maladie que personne ne souhaite avoir dans sa vie. Mais si par maladresse ou par force des choses on est infecté, l’entourage doit se mobiliser pour accompagner la personne au lieu de la stigmatiser.  La stigmatisation précipite les malades à la mort », constate Rosalie Ndama, dispensatrice.

Selon les statistiques de cette unité de prise en charge, un millier d’enfant porteurs de VIH sont pris en charge et reçoivent les traitements antirétroviraux. Sept victimes sur dix sont infectées de la mère à l’enfant. La majorité a jeté l’éponge et ne vient plus suivre les traitements, découragés à cause de la stigmatisation

Rolf Domia. 

 

Centrafrique : Délivrance des jugements supplétifs aux 120 enfants après des audiences foraines à l’Ouest du pays

BERBERATI, 31 Juillet 2019 (RJDH) --- Au total 120 enfants sans acte de naissance ont bénéficié des jugements supplétifs après trois jours d’audiences foraines tenues dans différentes localités de la sous-préfecture de Berberati à l’Ouest du pays du 17 au 19 juillet dernier. Une information confirmée au RJDH par le magistrat Gervais Bénénoui, Président du Tribunal de grande instance de Berberati, le jeudi 25 juillet dernier.  

Après une série d’enquête menée en amont par les ONG de défenses de droit de l’enfant partenaires à savoir le CPDE et l’Avocat Sans Frontière, dans le cadre du projet de restauration de l’Etat. Les résultats de l’enquête qu’environs 120 enfants ne disposent pas de document d’état-civil.

C’est dans ce contexte que des audiences foraines ont été organisées par le tribunal de grande instance de Berberati dans le but de l’établissement des jugements supplétifs permettant la délivrance des actes de naissances à ces mineurs.

Le Président du Tribunal de Berberati, le magistrat Gervais Bénénoui, dans un entretien avec le RJDH a justifié la tenue des audiences foraines par ce problème d’actes de naissances accru dans la région, « nous avons délocalisé les audiences qui se sont déroulées proches de la population rurale ciblée par les deux ONG. Leur rapport fait état de 120 enfants qui n’ont pas d’acte de naissance. Ceci est une violation des droits des enfants que nous corrigeons maintenant », a ainsi confirmé le magistrat.

Les raisons de non établissement des actes de naissance sont d’ordre social, « les parents sont négligeants, le manque de moyen financier pour les frais des services d’Etat civil. Tous ces renseignements ont été collectés auprès des ménages par le Centre pour la Promotion des Défenses des Droits des Enfants (CPDE) et l’Avocat Sans Frontière », a-t-il indiqué.

Plusieurs autres audiences foraines vont se tenir dans d’autres localités, afin d’établir les jugements supplétifs aux parents des enfants, pour la délivrance des actes de naissance. La non-délivrance d’acte de naissance aux enfants constitue la violation de l’article 7 de la convention relative aux droits des enfantsChaque enfant a droit à un nom, à un acte de naissance et à une nationalité. 

Auguste Bati-Kalamet. 

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 15:23
Nana Mambéré : Abass Sidiki fait désarmer quelques éléments des 3R

 

https://www.radiondekeluka.org mardi 30 juillet 2019 14:40

 

Le Chef de guerre des 3R a accepté que certains de ses éléments se fassent désarmer. L'opération a débuté lundi 29 juillet 219 dans les villages Besson et Forhô dans la Nana-Mambéré. L’équipe mobile de DDRR conduite par le Ministre Maxime Mokom a désarmé près d’une vingtaine de combattants.

Un flou plane atour du nombre d'éléments qui ont rendu les armes. Le ministre en charge du DDRR, Maxime Mokom ainsi que les responsables des 3R n'ont pas donné de statistiques fiables sur le nombre de combattants désarmés, mais ont seulement précisé que les opérations ont bel et bien commencé.   

"Lundi 29 juillet, nous avons fait comme prévu tout en respectant la date et cela se poursuit ce mardi", a indiqué général Sio, vice-président de ce mouvement armé. Interrogé sur le nombre de 16 combattants à désarmer, la réponse du général Sio n'est pas convainquant. "Ce n'est pas ce nombre là, l'opération est en cours", a-t-il coupé court sans donner de précision.

Général Sio souligne toutefois que le grand DDRR a se poursuivre dans les zones sous leur contrôle. "Quand on est dans un processus en cours, il n'y a pas de quoi à s'inquiéter", annonçant que "les contacts sont rétablis entre Sidiki et le Premier ministre ces derniers temps".

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 15:16
RCA: malgré la levée des barrières, la sécurité des axes routiers en question

 

Par RFI Publié le 31-07-2019 Modifié le 31-07-2019 à 11:49

 

L’accord de paix signé le 6 février dernier entre les autorités de l’État et 14 groupes armés se fait petit à petit. Parmi les exigences de l’accord, la levée des barrières illégales des groupes armés. Mais les incidents se poursuivent. Selon le bureau des Affaires humanitaires de l'Onu, Ocha, au premier semestre 2019, 130 incidents contre le personnel humanitaire et leurs biens ont été enregistrés. La levée des barrières ne signifie pas systématiquement amélioration de la situation sécuritaire.

Ce responsable d’une ONG qui préfère rester anonyme se plaint de la confusion qui règne sur certains axes de sa zone de travail. Depuis la levée officielle des barrières des groupes armés de cette zone, les rapines ont toujours lieu mais les interlocuteurs, avant clairement connus, sont désormais plus difficiles à identifier. Cette ONG parle même de jeu de cache-cache avec la Minusca.

Un transporteur mentionne des personnes « affamées » sur les axes. Un autre identifie une nouvelle problématique : le remplacement de la taxation des groupes armés par certains hommes en uniformes.

Pour le syndicat des transporteurs, il est trop tôt pour tirer un premier bilan. « Il faut du temps et nous appelons le gouvernement à rester très vigilant sur la question de la sécurité sur les axes », indique le syndicat.

À Ndélé, la députée Soumain ne constate pas d’augmentation des braquages. Néanmoins, elle craint le vide et appelle les autorités à venir rapidement effectuer le DDR pour éviter que celui-ci n’oblige les éléments des groupes armés à chercher de nouveaux moyens de subsistance.

 

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