Lu pour vous
« L’exemple centrafricain de résolution de crise va inspirer beaucoup de pays en conflit à travers l’accord de paix du 6 février 2019 » a déclaré le porte-parole de la présidence
https://afriquepanorama.com 30 juillet 2019
Devant les préoccupations de certains hommes politiques véreux connus qui critique l’accord de paix et de réconciliation comme étant une violation de la loi fondamentale de la République, le ministre délégué conseiller en communication et porte-parole de la présidence de la République Albert Yaloké Mopkeme, a fait comprendre à l’opinion publique que la signature de l’accord de paix est historique marquant l’accomplissement d’un travail accompli par les panélistes et la communauté internationale et en particulier le soudan et la fédération de Russie. Pour lui, cet accord fait aujourd’hui la fierté des centrafricains à travers le rassemblement de tous les groupes armés autour de la table et une résolution pacifique de la crise centrafricaine qui va inspirer les autres pays en conflits.
C’est au cours d’une conférence de presse le vendredi dernier à Bangui à Bangui que le M. Mopkeme a situé l’opinion publique sur les actions menées par le président de la République Faustin Archange Touadéra pour le retour à une paix définitive.
Ainsi, la Présidence de la République centrafricaine coupe court aux multiples critiques sur l’accord de paix signé entre le gouvernement et les responsables des 14 groupes armés. Cet accord est qualifié de « honte » par certains leaders de l’opposition politique centrafricaine. Pour la présidence centrafricaine, l’accord de Khartoum est historique qui va inspirer d’autres pays en conflit. « L’accord de paix de 6 février est historique pour notre pays. Je pense que la République Centrafricaine va inspirer beaucoup de pays en conflit grâce à la manière que nous avons utilisée pour travailler et grâce aux thèmes de cet accord. Car chacun s’engage à respecter ce sur quoi on est tombé d’accord », a déclaré Albert Yaloké Mopkeme, ministre délégué et porte-parole de la présidence.
Autrement dit, selon le porte-parole de la présidence, ceux qui ont mal interprété cet accord n’ont pas compris les avantages et les biens fondés de cet accord pour le peuple centrafricain. D’après lui, l’accord a reçu l’approbation de la Cour Constitutionnelle qui a validé la conformité avec la loi nationale. « Il a eu beaucoup de critiques. Ceux qui ont, dans leurs interprétations, ont émis des critiques. C’est vrai, on peut critiquer. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que les thèmes de cet accord sont passés devant les constitutionnalistes qui se sont prononcés. La Cour constitutionnelle a validé la constitutionnalité de cet accord par rapport à la constitution », a-t-il ajouté.
Pour mettre fin aux souffrances de la population et pacifier le pays, le gouvernement avait engagé de janvier au février dernier à Khartoum, des pourparlers avec les responsables principaux des 14 groupes rebelles qui occupent une bonne partie du territoire centrafricain.
Ces pourparlers soutenus par la communauté internationale dont la Russie et le gouvernement soudanais, ont permis d’obtenir un accord politique de paix et de la réconciliation définitif en Centrafrique grâce à leadership éclairé du président de la République Faustin Archange Touadéra
Jérémie Walanda
Centrafrique : un nouveau parti politique dénommé ARECA a vu le jour
https://afriquepanorama.com 30 juillet 2019
La classe politique centrafricaine s’agrandit avec la naissance de l’« Alliance pour la Renaissance et l’Emergence de la Centrafrique (ARECA) » qui a vu le jour lundi 29 juillet 2019 à l’hôtel Ledger Plaza de Bangui. Ce parti politique a été créé dans le but de corriger les imperfections nationales du passé de la République Centrafricaine axé sur la mauvaise gouvernance, consécutive de la crise militaro-politique de 2013.
Son président fondateur, M. Bertrand Kemba avait à ses côtés le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, Emile Gros Nakombo et de l’ancien parlementaire, Clotaire Saulet Surungba.
Sept raisons sont à l’origine de la création de ce nouveau-né des partis politiques en Centrafrique : absence d’espace d’expression pour la diaspora à travers une institution reconnue au pays ; difficultés et entraves de tous genres pour mener des projets au pays, alors que partout ailleurs, dans une situation post-conflit, la diaspora, vecteur d’échanges entre les pays d’accueil, constitue une force de propositions et d’actions dans tous les domaines possibles ; vu les difficultés d’interventions en association ou individuelle, la création d’un parti devenait nécessaire pour solliciter le suffrage du peuple au même titre que les partis politiques ; absence d’un parti des Centrafricains de l’extérieur par rapport à ceux du pays mais un mélange des deux entités avec leurs compétences et expertises respectives et beaucoup de projets seront présentés pour le relèvement de notre pays. Cela n’est possible qu’en ayant un nombre significatif d’élus à l’Assemblée pour peser sur les grandes décisions et orientations du pays.
Les régions de la République Centrafricaine constituent les principales préoccupations et priorités de l’ARECA. Et chaque Centrafricain doit penser au développement de sa région d’origine. C’est pourquoi, l’ARECA sera toute proche des populations dans les régions pour connaître leurs problèmes et leurs difficultés afin de les remonter au niveau de l’organe central pour être étudiés afin d’y trouver des solutions adéquates.
Jérémie Walanda