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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 22:58
NOTE D’INFORMATION GVT ET MINUSCA

 

 

 

LE GOUVERNEMENT ET LA MINUSCA DENONCENT L’INSTRUMENTALISATION DE L’OPERATION MILITAIRE AU KM5

 

 

Bangui, 18 avril 2018 – Le gouvernement centrafricain et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), ont mis en garde mercredi à Bangui, contre toute instrumentalisation de l’opération « Sukula », lancée conjointement par la MINUSCA et les Forces de sécurité intérieures centrafricaines au KM-5, à Bangui. Au cours d’une conférence de presse conjointe, le Ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui et le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, ont rappelé que l’opération ne vise pas la communauté musulmane de PK5 mais les groupes armés criminels de ce quartier.

 

Selon le Ministre et porte-parole du gouvernement, l’opération a été lancée à la demande des habitants de ce quartier, qui sont opprimés par des brigands. « Ce n’est pas une opération qui vise les membres de la communauté musulmane, il ne faut pas faire de l’amalgame », a déclaré Ange Maxime Kazagui. Pour lui, « cette opération ira jusqu’au bout, car son objectif était d’arriver au bout des bandes armées criminelles. Cela prendra du temps, mais cela devra se faire et nous travaillons avec nos partenaires de la MINUSCA pour y arriver ».

 

De son côté, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a également condamné la manipulation et la désinformation sur l’objectif de cette opération ainsi que son instrumentalisation par les groupes armés, notamment le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) et le Mouvement Patriotique pour la Centrafrique (MPC). « Tous ceux qui tentent de faire de la lutte contre la criminalité au KM5, une attaque contre une communauté, ont des desseins inavoués de déstabilisation et s’accrocheraient à tout prétexte même fallacieux, pour justifier leur projet de déstabilisation. Qu’ils aient le courage d’avouer à la nation toute entière qu’ils sont les sponsors des organisations criminelles du KM5 », a dénoncé le porte-parole.

 

Tout en soulignant la poursuite de lopération, le porte-parole a souligné que la MINUSCA, en collaboration avec les autorités nationales, « poursuit un dialogue constructif avec les citoyens du KM5 désireux de prévenir lexacerbation de la violence armée dans leur quartier et dans la ville de Bangui. Lors de leur visite en République centrafricaine la semaine dernière, le Secrétaire général adjoint pour les opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix,  et le Commissaire paix et sécurité de lUnion africaine, M. Smaïl Chergui, ont rencontré ces mêmes acteurs du PK-5 ». Le porte-parole a par ailleurs annoncé louverture dune enquête interne sur les événements du 8-11 avril 2018, conduite par la police miliaire, avec lappui de la police criminelle de la MINUSCA.

                                                                                          

Concernant l’arrivée des éléments du FPRC et MPC dans la ville de Kaga-Bandoro ainsi que les menaces sur Bangui, Monteiro a tenu à rassurer, précisant qu’ils ne constituent pas une menace tout en mettant en garde contre toute atteinte à la sécurité. « La Mission ne cèdera pas à l’intimidation et continuera, en toute impartialité, à assurer son mandat de protection des civils et des institutions et à poursuivre sa mission de restauration de l’autorité de l’Etat », a dit le porte-parole, qui a demandé à ces groupes armés de continuer de s’inscrire dans le processus de dialogue, notamment dans le cadre de l’initiative de l’Union africaine pour la paix et la réconciliation, qui a le soutien sans réserve des Nations Unies et de la MINUSCA. « Plus rien ne justifie aujourd’hui le recours aux armes pour exprimer des revendications de quelque nature que ce soit », a-t-il ajouté.

 

Lors de la conférence de presse conjointe avec le gouvernement, la MINUSCA a salué les efforts du Cardinal, Monseigneur Dieudonné Nzapalaïnga et de l’Iman Kobine Layama qui ont abouti à la signature d’un accord de paix, la semaine dernière, entre les leaders communautaires chrétiens, musulmans et groupes armés. « Grâce à leur médiation, l’espoir de voir la page de la violence tournée à Bangassou peut devenir une réalité. La MINUSCA va continuer à appuyer les acteurs locaux de paix dans la mise en œuvre de l’accord, notamment l’arrêt des violences, la libre circulation des personnes dans la ville et le retour de tous les déplacés », a précisé le porte-parole. ​

______________________________________________________________________________

 

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 22:53
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le gouvernement déclare ignorer à ce jour les tenants et les aboutissants du conclave des Séléka à Kaga-Bandoro

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 18 AVRIL 2018

 

BANGUI, le 18 Mars 2018 (RJDH)—Le gouvernement centrafricain déclare ne pas connaitre encore le mobile réel du regroupement d’hommes en armes à Kaga-Bandoro. Position affichée ce matin par le Ministre, porte-parole, Ange Maxime Kazagui, lors de la traditionnelle conférence de presse conjointe avec la Minusca à Bangui.

 

Voilà trois jours que la ville de Kaga-Bandoro dans la préfecture de Nana-Gribizi est sous tension et fait l’objet d’inquiétude. Cette inquiétude est due au rassemblement insolite d’hommes en armes dans cette ville au centre de la RCA.

 

Le gouvernement, par la voix de son porte-parole, dans cette rencontre avec la presse dit ne pas connaitre les motivations de ces groupes armés. «Nous avons observé depuis quelques jours bien entendu un regroupement d’hommes en armes à Kaga-Bandoro. Selon nos observations, nous ignorons encore le mobile de cette rencontre», s’inquiète-t-il.

 

Mais il tient à rassurer l’opinion sur la position du gouvernement qui est prêt à prendre des dispositions avec ses partenaires, «A l’heure actuelle, des dispositions très  claires sont prises par les partenaires de la Centrafrique de manière à ne permettre, en aucun cas, que quelques groupes armés puissent entamer une descente folle ou inutile sur Bangui », a-t-il prévenu.

 

Position partagée par Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca, «si jamais il y a des actes de belligérance, la Minusca dans le cadre de son mandat prendra des mesures qu’il faudra. Nous demandons à ces groupes armés de cesser immédiatement de remettre en cause les acquis légitimes en faisant obstacle à la restauration de l’autorité de l’Etat», a-t-il fait savoir.

 

Depuis plusieurs années, les autorités dirigeantes peinent à restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire.

 

 

Centrafrique : L’OCDH s’indigne de l’interpellation du casque bleu de trafic illicite de munitions de guerre

 

PAR NINA VERDIANE NIABODE LE 18 AVRIL 2018

 

BANGUI, le 18 Avril 2018 (RJDH) —L’Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme (OCDH) a dans un  communiqué critiqué la Minusca dont l’un des éléments a été pris la main dans le sac pour trafic de munitions de guerre en quantité importante. Il est resté perplexe de l’issue de l’enquête conjointe ouverte à cet effet selon le communiqué et l’interview accordée au RJDH sur la question.

 

L’Observatoire suit de près l’évolution de la situation sécuritaire du pays. Outre sa prise de position contre la vente illicite de munitions de guerre, il trouve normal que les groupes armés se retrouvent pour un conclave mais précisent  cependant que si l’objectif est de marcher sur Bangui comme laisse entendre les médias et les réseaux sociaux, c’est malsain.

 

Loin de faire confiance aux enquêtes de la Minusca, l’OCDH demande une enquête qu’il veut indépendante pour faire la lumière sur cette affaire. D’ores et déjà, l’OCDH se constitue partie civile dans cette affaire rocambolesque en saisissant le Procureur de la République près le Tribunal de grande Instance de Bangui.

 

Il réitère cependant sa demande afin que la dite enquête devienne effective et qu’à l’issue, il y ait démantèlement de tout le réseau de trafics des munitions et armes de guerre avec les forces négatives qui sèment la désolation au sein de la population. L’OCDH emboite le pas aux autorités politiques qui ont critiqué cette pratique de vente illicite d’armes aux groupes armés.

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 12:00
Centrafrique : des combattants rebelles se rassemblent à Kaga-Bandoro
Centrafrique : des combattants rebelles se rassemblent à Kaga-Bandoro
Centrafrique : des combattants rebelles se rassemblent à Kaga-Bandoro

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 18-04-2018

 

Des combattants rebelles transportés dans 24 pick-up lourdement armés et sur des motocyclettes sont entrés dans la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (centre-nord) depuis samedi dernier, a constaté mardi une source locale sous couvert d'anonymat à Xinhua.

 

"Ces combattants rebelles qui investissent la ville de Kaga-Bandoro n'ont pas fait preuve d'agressivité vis-à-vis de la population qui, elle, est plongée dans une profonde angoisse", a ajouté la même source.

 

Elle a fait savoir que des leaders de la formation rebelle de la Séléka étaient présents à Kaga-Bandoro et que les rebelles pourraient tenir une assemblée générale afin de trouver une réponse à l'opération de désarmement qui avait eu lieu la semaine dernière dans la capitale de Bangui.

 

Les 8 et 10 avril, des Casques bleus de la Mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, accompagnés par les forces de sécurité centrafricaines, ont mené une opération de désarmement dans un quartier à forte population musulmane de Bangui, ciblant un chef d'une bande dite des autodéfenses. Au cours de l'opération, un Casque bleu rwandais a été tué et neuf autres blessés.

 

Le gouvernement centrafricain n'a pour l'instant fait aucune déclaration sur ce qui se passe à Kaga-Bandoro. La MINUSCA a de son côté signalé le renforcement de son dispositif militaire. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 11:57
Centrafrique : Le PAM compte augmenter son assistance dans le pays
Centrafrique : Le PAM compte augmenter son assistance dans le pays

 

 

RCA: le Pam a besoin de 100 millions de dollars pour ses actions (Directeur)

 

Publié le 17.04.2018 à 20h18 par APA

 

Pour l’année 2018, le Programme Alimentaire Mondial (Pam) a besoin de plus 100 millions de dollars pour venir en aide à 800 mille personnes confrontées au manque de nourritures en Centrafrique, a annoncé mardi à Bangui, son directeur régional Afrique de l’Ouest et du centre, Abdou Dieng.« Le Pam devra mobiliser une importante ressource financière pour acheter de la nourriture aux Centrafricains qui sont dans le besoin. Cependant, seuls 35 % de cet argent sont mobilisés », a dit M. Dieng, en marge d’une visite à Bangui.

 

Malgré la souscription du pays aux Objectifs de développement durable (ODD) qui préconisent, entre autres, l’autosuffisance alimentaire afin de barrer la route à la famine dans le monde en 2030, beaucoup de cultivateurs centrafricains sont des déplacés internes ou externes. A cause de l’insécurité généralisée, beaucoup d’entre eux ne parviennent pas à cultiver.

 

Pour favoriser la recherche de financements, le gouvernement centrafricain et le Pam ont signé le 10 avril dernier une lettre d’entente de financement qui s’étale de 2018 à 2021 et doit mobiliser 145 milliards f cfa.

 

 

Centrafrique : Le PAM compte augmenter son assistance dans le pays

 

PAR FLEURY AGOU LE 17 AVRIL 2018

 

BANGUI, 17 avril 2018 (RJDH)–En visite de travail à Bangui, le  Directeur régional du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour l’Afrique Centrale et de l’Ouest, Abdou Dieng, a noté une aggravation de la situation humanitaire en Centrafrique. A cet effet, le PAM augmentera son aide à la République Centrafricaine.

 

L’instabilité sécuritaire en République Centrafricaine a une incidence directe sur la situation humanitaire du pays, situation qui ne cesse de se dégrader, augmentant ainsi le nombre de personnes assistées. Le PAM en RCA recherche alors 100 millions de dollars US pour ses programmes en 2018.

 

Abdou Dieng a annoncé que son institution augmentera son assistance à la RCA. «La situation humanitaire en République Centrafricaine continue de se dégrader.  Le nombre de personnes vulnérables a augmenté. En 2017 nous avons assisté à peu près 800.000 personnes et en 2018 nous comptons assister environ 1.200.000 de personnes», a-t-il déclaré.

 

Le PAM a signé avec le gouvernement centrafricain un Plan National de Lutte contre la Faim qui définit les actions à mener pour lutter contre l’insécurité alimentaire d’ici 2030.

 

En Centrafrique, les besoins pour le plan de réponse humanitaire de 2018 sont estimés à 515,6 millions de dollars. Selon OCHA, 21,8 millions $ ont déjà été mobilisés, soit 4% des fonds requis.

 

Il y a quelques semaines, «le PAM a reçu près de 180 millions de dollars de fonds flexibles pour mieux répondre aux crises humanitaires pour 60 opérations dans le monde. Les efforts de secours se concentrent sur la Syrie, le Yémen, la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo».

 

En 10 ans, le Fonds Humanitaire pour la RCA a reçu 163,5 millions de  dollars, alloués à des projets de réponse d’urgence.

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 11:55
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La Coordination des Anti-Balaka appelle les Séléka à ne pas franchir la ligne rouge

 

PAR CARLOS WATOU LE 18 AVRIL 2018

 

BANGUI, 18 Avril 2018(RJDH—La Coordination des Anti-Balaka a appelé les Séléka à ne pas franchir la ligne rouge et à rester dans le cadre tracé par la feuille de route de l’Union Africaine qui projette un dialogue d’ici là. Elle a pris cette position lors d’une conférence de presse hier à Bangui.

 

La réaction des Anti-balaka, groupe armé rival à la Séléka fait suite à l’assemblée générale des principaux leaders des groupes armés proches de la Séléka qui a dirigé le pouvoir en 2013 et démis du pouvoir suite à l’incursion des Anti-Balaka en décembre de la même année. Cette menace intervient dans un contexte de pourparlers avec l’Union Africaine mais aussi du mécontentement des ex Séléka suite à la frappe des forces conventionnelles au km5 la semaine dernière.

 

Le cadre étant indiqué, ceux-ci appellent les groupes armés à la raison «notamment Noureddine Adam et autres, de saisir l’opportunité offerte par la communauté internationale pour le dialogue à travers l’initiative Africaine du 17 juillet 2017 pour la paix et la réconciliation nationale dont la mise en œuvre est suffisamment et sérieusement avancée grâce au travail du panel des experts», a déclaré Sébastien Wenezoui, coordonnateur du Collectif des Centrafricains pour la Réconciliation (CCR), une faction des Anti-Balaka et Séléka dissidents.

 

Cette coordination appelle à la vigilance en ces termes : «Habitants du KM 5 et de ses environs de continuer toujours sur la voie de la cohésion sociale et de cesser ou de refuser d’être instrumentalisés ou manipulés à des fins personnelles, sources de chaos et de destruction de notre pays un et indivisible ».

 

La réaction des Anti-Balaka engagés dans le processus DDRR survient alors que le pays est suspendu à la conclusion du conclave des ex-Séléka à Kaga-Bandoro au nord du pays.

 

 

Centrafrique : Le rapprochement avec la Russie est risqué, selon l’opposant Crépin Mboli Goumba

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 17 AVRIL 2018

 

BANGUI, 17 avril 2018 (RJDH)—Le président du PATRIE, Crépin Mboli-Goumba, est très réservé sur le rapprochement entre la RCA et la Russie. Il l’a fait savoir dans l’émission «Actualité et Nous», réalisée ce jour par Fréquence RJDH.

 

Même s’il évite d’utiliser le mot «rapprochement», Mboli Goumba est clair, «le contact avec la Russie est très risqué». L’opposant a ses raisons, «il n’y a pas de ligne précise en plus. Je pense que lorsqu’un contact ou comme vous le dites, un rapprochement doit nous amener des problèmes, vaut mieux prendre une autre option », explique le président du PATRIE.

 

L’ancien ministre d’Etat attaque la politique extérieure du pouvoir actuel, «nos dirigeants actuels n’ont pas une vision précise sur la politique extérieure, c’est pourquoi ils vont partout et sans précaution. Il faut savoir choisir, soit nous sommes du coté de la Russie soit nous sommes du côté des Occidentaux qui sont nos partenaires habituels», déclare l’opposant qui prend le soin de proposer «le choix au niveau international se fait à partir des forces ou des faiblesses de l’Etat mais chez nous, ces précautions ne sont pas respectées», confie-t-il.

 

Le rapprochement avec la Russie est une aubaine pour la République Centrafricaine, selon le camp présidentiel. Bida Koyagbelé, président du mouvement KITE, parle de prouesse diplomatique incontestable, «à moins d’être aveugle, mais le rapprochement avec la Russie, deuxième puissance mondiale, est la solution aux maux dont souffre la RCA», explique-t-il avant d’étaler les avantages de cette coopération, «d’ici juin toute l’armée sera sur pied grâce à la Russie qui nous fournit des armes. Quoi de mieux que d’avoir son armée et être capable de défendre le pays. C’est parce que le président a trouvé la solution, le rempart que les esprits malins s’agitent».

 

Le dossier russe est aussi défendu par le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, Firmin Ngrebada, et le porte-parole de la présidence. A nos confrères de Jeunes Afrique, ces deux proches de Faustin Archange Touadéra n’ont pas caché l’espoir que leur donne la présence des soldats russes qui ont intégré depuis le 30 mars dernier, la garde rapprochée du chef de l’Etat./

 

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 11:49
Trafic de munitions par un Gabonais en RCA  Les précisions du ministère de la Défense

 

 

 

http://gabonreview.com par La Redaction  mardi 17 avril 2018 à 13:27 / 

 

À travers un communiqué paru le 17 avril dans le journal L’Union, le ministère de la Défense nationale a apporté des précisions sur l’arrestation en Centrafrique, le 13 avril, de Hugues Roland Mandoukou. Le soldat gabonais avait alors en sa possession une importante quantité de munitions de guerre

 

Trois jours après l’arrestation en Centrafrique d’un soldat gabonais du bataillon de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca) en possession d’une quantité importante de munitions de guerre, le ministère de la Défense nationale a publé une mise au point, le 17 avril dans le quotidien L’Union. Selon le communiqué, Hugues Roland Mandoukou, «a été interpellé au PK5 à Bangui par la gendarmerie locale, avec un lot des munitions qu’il tentait de vendre». Le soldat aurait acquis ces munitions  au cours d’une inspection des armes et munitions effectuées le 10 avril dernier.

 

L’intéressé, précise le ministère de la Défense nationale, «a profité du déplacement du responsable du container à munitions l’adjudant Victor Moungala Mouketou, appelé par le commandant de bataillon pour retirer une caisse».

 

Incarcéré actuellement dans les locaux disciplinaires du bataillon gabonais à Bangui, Hugues Roland Mandoukou sera dans «les tout prochains jours rapatrié au Gabon et mis à la disposition des instances judiciaires nationales», précise les autorités gabonaises.

 

Par ailleurs, le ministère de la Défense nationale gabonaise a affirmé son ambition de continuer à communiquer en toute transparence, chaque fois que ce sera nécessaire. Sauf que ces derniers jours Etienne Massard Kabinda Makaga et ses collaborateurs n’ont pas été très ouverts sur le sujet, bien que sollicités par plusieurs médias. Soit.

 

Le ministère tient toutefois à assurer de la volonté du Gabon de continuer à contribuer au retour de la paix en Centrafrique.

 

Jean-Thimothé Kanganga

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 11:47
Le Cameroun renforce les mesures sécuritaires à sa frontière avec la RCA

 

 

 

Publié le 17.04.2018 à 23h18 par APA

 

Les autorités camerounaises ont annoncé, mardi, le renforcement des mesures de sécurité dans la région de l’Est, frontalière de la Centrafrique pour faire face aux incursions des bandes armées en provenance à ce pays voisin en proie à des violences sociopolitiques, d’où la création dans la localité de Garoua-Boulai du 16e Bataillon d’infanterie motorisée (16e BIM).En dehors des unités de sécurité existantes entre autres, la 11e Brigade d’infanterie motorisée (BIM), le Bataillon d’intervention rapide (BIR), le Groupement polyvalent d’intervention de gendarmerie nationale (GPIC), il y a l’installation du BIM.

 

Ces mesures visent à assurer la sécurité à la frontière longue de 797 km, et dont certains pans font l’objet d’incursions de la part des bandes armées centrafricaines, en l’occurrence la milice Seleka et les anti-Balaka qui sévissent dans ce pays voisin.

 

«Les problèmes de sécurité qu’on enregistre dans ce pays voisin de temps en temps ont tendance à avoir des répercussions à Garoua-Boulai. La création de ce bataillon d’infanterie motorisée participe de l’ensemble des mesures prises par le chef de l’Etat pour préserver notre pays de ces atteintes à l’ordre public», a précisé Grégoire Mvongo, gouverneur de la région de l’Est

 

Selon des sources sécuritaires, les affrontements entre les groupes rebelles centrafricains perturbent la sécurité intérieure du Cameroun, ce qui se traduit par l’afflux des réfugiés, soit plus de 600 000 selon le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR).

 

Toutefois, plusieurs de ces personnes qui fuient les affrontements sont armées notamment de fusils et d’armes blanches.

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18 avril 2018 3 18 /04 /avril /2018 11:45
En Centrafrique, des milices revendiquent le soutien de la France, Paris dément

 

 

 

Le Monde.fr avec AFP Le 17.04.2018 à 09h41

 

Des drapeaux tricolores ont été érigés dans le quartier musulman de Bangui, secoué par des violences meurtrières.



La France a dénoncé dans un communiqué, lundi 16 avril, l’« instrumentalisation » dont elle fait l’objet en Centrafrique, tandis que des groupes armés du quartier musulman de Bangui, théâtre de violences depuis le début du mois, se sont réclamés du soutien de Paris. « L’ambassade de France dénonce les tentatives d’instrumentalisation dont la France fait l’objet depuis une semaine », indique le communiqué de l’ambassade, qui souligne que celles-ci « visent à présenter [la France] comme un soutien de groupes armés ».

 

Une milice armée du quartier musulman de Bangui, le PK5, a distribué des tracts la semaine passée dans le quartier, indiquant avoir « le soutien de la France ». Des violences meurtrières ont secoué le quartier après le début d’une opération militaire des casques bleus et des forces armées centrafricaines contre les groupes armés du quartier, le 8 avril.

 

Deux jours plus tard, des combats ont opposé les militaires aux milices, faisant au moins 25 morts, dont un casque bleu, et plus d’une centaine de blessés. Selon différents rapports internes de la mission de l’ONU en Centrafrique, la Minusca, les termes d’« hommes armés » et de « civils » ont été tous deux utilisés pour qualifier ces morts, sans qu’il soit possible lundi de déterminer si les 24 morts étaient des civils ou des combattants.

 

« Grossière manipulation »

 

Depuis, des drapeaux français ont été érigés dans le quartier PK5, en plus des tracts distribués, selon l’AFP. « La présence de drapeaux français […] relève d’une grossière manipulation visant à faire croire à une divergence entre les objectifs de la France et ceux des autorités centrafricaines et de la Minusca », dit le communiqué, qui estime que ces drapeaux contribuent « à entretenir un climat de confusion sur le rôle de la France en Centrafrique ».

 

La France, qui est intervenue militairement entre 2014 et 2016 dans le cadre de l’opération « Sangaris », indique qu’elle « se tient aux côtés de tous les Centrafricains » et « place résolument sa confiance dans les capacités des Nations unies et des autorités centrafricaines à rétablir l’ordre ». La Minusca et la mission « Sangaris » sont souvent mises dos à dos en Centrafrique, la population critiquant ouvertement la mission de l’ONU pour son incapacité à faire face aux violences incessantes. Certains habitants appellent en parallèle à un retour de la France dans le pays.

 

Depuis 2013, la Centrafrique est en proie à des conflits. Le renversement du président François Bozizé par l’ex-rébellion de la Séléka avait entraîné une contre-offensive des milices d’« autodéfense » antibalaka, plongeant le pays dans le chaos. Les groupes armés et des milices s’affrontent aujourd’hui pour le contrôle des ressources et de l’influence dans ce pays de 4,5 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres au monde.


http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/04/17/en-centrafrique-des-milices-revendiquent-le-soutien-de-la-france-paris-dement_5286386_3212.html#zq5WR0ElP45R8ceJ.99

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 23:00

 

 

 

http://beafricanews.com

 

Prenant prétexte que l’opération du déguerpissement des barbares du KM5 était diligenté contre tous les musulmans de ce quartier, la Séléka se réorganise dans le Nord pour tenter une énième descente sur Bangui.

 

Selon des sources généralement bien informées, la Séléka est en train de se réorganiser depuis la réserve animalière d’AVAKABA (Préfecture de Bamingui-Bangoran) devenue leur quartier général.

 

Les principaux leaders de la Séléka désormais réconciliés auraient reçu des munitions et d’armes de guerre de la part de leurs partenaires traditionnels et s’apprêteraient à faire un mouvement vers la capitale Bangui pour déstabiliser le régime.

 

De sources autorisées cinq Pick-Up Toyota Land cruiser lourdement armés sont arrivés hier dans la sous-préfecture des Mbrès avec à leur bord des hommes surarmés. Leur objectif étant d’avancer sur Kaga-Bandoro puis, de se parquer dans la brousse à quelques encablures de la ville de Sibut en attendant le jour « J » du grand départ en colonne. Rappelons que la ville de Sibut est située à 185 KM de Bangui.

 

Cette organisation criminelle bien qu’elle soit à l’origine de la banque route de la RCA, n’a jamais été désarmée par toutes les grandes armées du monde qui sont arrivées ou qui se trouvent encore dans ce pays.

 

Au contraire, elle a toujours reçu des dotations d’armes et des moyens létaux de la part de certaines grandes puissances qui pensent que les riches potentialités du pays de Boganda appartiennent à leur génération future.

 

Les mains invisibles qui concourent à la déstabilisation permanente de la RCA, le pays le plus riche d’Afrique en matière de ressources minières ont choisi le camp de la Séléka et de tous les fossoyeurs de la République.

 

En RCA, les Forces Armées Centrafricaines peinent à s’équiper, tandis que les terroristes appuyés par des leaders véreux des petits partis politiques qui leurs servent de caution morale devant les mains invisibles, comme on a constaté au moment de la déstabilisation du Président BOZIZE en 2013, reçoivent des armes et munitions en permanence.

RCA : dotée des armes de guerre au parc d’Avakaba, la Séléka cherche encore à revenir au pouvoir par la force
RCA : dotée des armes de guerre au parc d’Avakaba, la Séléka cherche encore à revenir au pouvoir par la force
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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 22:54

 

 

 

Le correspondant de RFI et de France24 au Mali, Anthony Fouchard n’est plus sur le territoire malien. La suspension de son accréditation par le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a été suivie le surlendemain de son expulsion vers la France sur instruction du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Pour une fois, les autorités maliennes ont pris leurs responsabilités face aux frasques d’un récidiviste qui avait déjà bravé le gouvernement sur fond de mensonges grotesques à sa hiérarchie. L’affaire avait été “arrangée” par l’ancien ministre en charge de la Communication, Me Mountaga Tall, sous la forme d’une réponse du gouvernement à une lettre de protestation des employeurs de Fouchard. Cette fois-ci, le ministre Arouna Modibo Touré a frappé, imposant à la fois l’autorité de l’Etat et le respect du peuple et de la nation malienne.

 

Suite à des commentaires sur les réseaux sociaux (Tweeter) de Monsieur Anthony Fouchard, s’assimilant à une provocation inacceptable, relative à l’attaque kamikaze ce dimanche 28 janvier 2018 survenue à Ménaka et qui a coûté la vie à 4 de nos vaillants soldats, le Ministre de l’Economie numérique et de la Communication informe l’opinion publique nationale et internationale, que l’accréditation dudit journaliste comme correspondant de RFI et de France 24 au Mali, qui avait été auparavant plusieurs fois averti, est suspendue jusqu’à nouvel ordre”. Ce communiqué rendu public en fin d’après-midi du 28 janvier et signé du ministre de tutelle de la Communication se répand comme une trainée, accueillie très favorablement par l’opinion nationale auprès de laquelle la cote du ministre Arouna Modibo Touré monte en flèche. Surtout quand fut révélé plus clairement ce qui est reproché à Anthony Fouchard. Commentant sur sa page Tweeter l’attaque terroriste de Ménaka qui a couté la vie à 4 soldats maliens et qui faisait suite à celles survenues l’avant-veille à Boni ayant fait 26 morts (civils) et la veille à Soumpi ayant fait 14 morts (soldats), le correspond de RFI a écrit ceci : “Véhicule suicide contre Barkhane, kamikaze contre FAMa, ça prend une tournure sympathique ici”. Intimé, selon nos sources, par les services du ministère de la Communication de rectifier son tweet et de présenter ses excuses à la nation malienne, endeuillée, l’écervelé Fouchard s’exécute à moitié. Le ministre Touré prend ses responsabilités et toutes ses responsabilités : il suspend, avec effet immédiat, “l’accréditation dudit journaliste comme correspondant de RFI et de France 24 au Mali”.Il en informe son collègue des Affaires étrangères qui, à son tour, fait ce qu’il faut. L’effronté Anthony Fouchard quitte le sol malien, sans doute pour toujours.


Par cette décision, le ministre Arouna Modibo Touré confirmait sa détermination à organiser le secteur de la presse et de la communication au Mali, fondamentalement en ce qui concerne les correspondants des médias étrangers qui semblent jouer le jeu de puissances étrangères aux mains invisibles. L’institution de la carte de presse ; l’arrêté interministériel fixant les nouveaux montants et les modalités de paiement de la redevance annuelle pour l’exploitation des services privés de communication audiovisuelle et les nouveaux montants et les modalités de paiement des frais de délivrance de l’autorisation d’établissement et l’exploitation des services privés de communication audiovisuelle ; la loi portant Régime de la publicité etc. procèdent de cette volonté du ministre de mettre de l’ordre dans un secteur, complètement “pourri”. Avec l’exemple de Fouchard, Arouna Modibo Touré entend désormais faire respecter l’Etat et les institutions de la République ainsi que le peuple malien. Depuis, le ministre s’est attiré encore plus la sympathie des Maliens surtout que Fouchard avait déjà bravé les autorités par ses insinuations.

 

A titre de rappel, le mercredi 17 août 2016, Anthony Fouchard a alerté sa hiérarchie, France Médias Monde, que, lors la manifestation pour la libération de l’animateur Youssouf Mohamed Bathily dit Ras Bath, lui et son collègue de France 24 ont été pris pour cibles dans l’exercice de leur métier par deux hommes en uniforme. Ces deux hommes ont tiré des grenades lacrymogènes avant d’ouvrir le feu sur eux alors qu’ils s’identifiaient clairement comme journalistes.

 

En réaction, les directions de RFI et France 24 sont entrés en contact avec les autorités maliennes, ont exprimé leur vive inquiétude et condamné les faits, avant de demander aux autorités maliennes de “faire toute la lumière sur cette affaire et de prendre toutes les mesures pour que cela ne se reproduise plus et que leurs correspondants puissent travailler en sécurité et librement à Bamako”. Convoqué et entendu par le ministre de la Communication de l’époque, Me Mountaga Tall, en présence de hauts responsables de la police nationale, Fouchard a affirmé avoir fait l’objet de tirs tendus de grenades lacrymogènes suivis de tirs à la Kalachnikov par deux hommes en uniforme qui étaient à environ 50 m de lui. Il n’aurait, a-t-il dit, échappé au pire qu’en se jetant dans un fossé avant de prendre la fuite.

 

Pis, dans son reportage, Fouchard fait état de tirs sans discernement sur une foule avec un bilan que lui-même dresse. Coincé, le journaliste revient sur ses déclarations en mettant en doute tout ce qu’il a dit au début de l’audition. Aberrant ! D’autant plus qu’après cet entretien, le gouvernement s’était juste fendu d’un communiqué de riposte à celui de France Médias Monde. Anthony Fouchard n’a nullement été inquiété jusqu’à ce qu’arrive Arouna Modibo Touré.

 

Dorénavant, la règle est établie : “Qui casse, paie cash !”

 

La Rédaction

 

Source : Aujourd’hui-Mali

Lu pour vous : MALI : COMME DROPSY EN CENTRAFRIQUE, ANTHONY FOUCHARD DE RFI A ÉTÉ DÉCLARÉ "PERSONA NON GRATA" AU MALI.
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