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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 22:38
Paris dénonce l'«instrumentalisation dont la France fait l’objet» en Centrafrique

 

 

 

Par AFP — 16 avril 2018 à 23:02 (mis à jour à 23:13)

 

La France a dénoncé lundi dans un communiqué l'«instrumentalisation» dont elle fait l’objet en Centrafrique, tandis que des groupes armés du quartier musulman de Bangui, théâtre de violences depuis début avril, se sont réclamés du soutien de Paris.

 

«L’ambassade de France dénonce les tentatives d’instrumentalisation dont la France fait l’objet depuis une semaine», indique un communiqué de l’ambassade lundi soir, qui souligne que celles-ci «visent à présenter (la France) comme un soutien de groupes armés».

 

Une milice armée du quartier musulman de Bangui, le PK5, a distribué des tracts la semaine passée dans le quartier, indiquant avoir «le soutien de la France».

 

Des violences meurtrières ont secoué le quartier après le début le 8 avril d’une opération militaire des Casques bleus et des forces armées centrafricaines contre les groupes armés du quartier.

 

Mardi 10, des combats ont opposé les militaires aux milices, faisant au moins 25 morts, dont un Casque bleu, et plus d’une centaine de blessés.

 

Selon différents rapports internes de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) consultés par l’AFP, les termes d'«hommes armés» et de «civils» ont été tous deux utilisés pour qualifier ces morts, sans qu’il soit possible lundi de déterminer si les 24 morts étaient des civils ou des combattants.

 

Depuis, des drapeaux français ont été érigés dans le quartier PK5, en plus des tracts distribués, selon l’AFP.

 

«La présence de drapeaux français (...) relève d’une grossière manipulation visant à faire croire à une divergence entre les objectifs de la France et ceux des autorités centrafricaines et de la Minusca», dit le communiqué, qui estime que ces drapeaux contribuent «à entretenir un climat de confusion sur le rôle de la France en Centrafrique».

 

La France, qui est intervenue militairement entre 2014 et 2016 en RCA dans le cadre de l’opération Sangaris, indique lundi qu’elle «se tient aux côtés de tous les Centrafricains» et «place résolument sa confiance dans les capacités des Nations Unies et des autorités centrafricaines à rétablir l’ordre».

 

La Minusca et la mission française Sangaris sont souvent mises dos à dos en Centrafrique, la population critiquant ouvertement la mission de l’ONU pour son incapacité à faire face aux violences incessantes. Certains habitants appellent en parallèle à un retour de la France en RCA.

 

Depuis 2013, la Centrafrique est en proie à des conflits. Le renversement du président François Bozizé par l’ex-rébellion de la Séléka avait entraîné une contre-offensive des milices d'«autodéfense» antibalaka, plongeant le pays dans le chaos.

 

Les groupes armés et des milices s’affrontent aujourd’hui pour le contrôle des ressources et de l’influence dans ce pays de 4,5 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres au monde.

 

AFP

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 19:09
Centrafrique: le PK5 entre peur et méfiance

 

 

 

Par RFI Publié le 16-04-2018 Modifié le 16-04-2018 à 09:31

 

Deux opérations conjointes entre forces onusiennes et centrafricaines ont tenté, les 8 et 10 avril, de mettre la main sur le « général Force », un des chefs de groupes d'autodéfense du PK5, accusé de racketter les commerçants et de semer la terreur. Deux opérations qui se sont soldées par de cuisants échecs et plus d'une vingtaine de morts. Depuis, le quartier commerçant de Bangui, poumon économique de la capitale, est à l'arrêt et vit totalement retranché, dans un climat de méfiance et de peur.

 

Dimanche matin encore, les boutiques du quartier sont restées fermées. Des hommes en armes circulaient, surveillaient et montaient la garde. Et des barricades constituées de monticules de meubles ou de carcasses de camions étaient érigées aux différentes entrées du 3e arrondissement. Tout comme en travers des avenues, pour empêcher la progression de véhicules militaires dans le cas d'une éventuelle nouvelle opération de la Minusca ou des FACA dans le quartier.

 

Depuis mardi au KM5, la peur est montée d'un cran. Peur d'une nouvelle opération et de nouveaux morts. Peur qu'un désarmement des autodéfenses entraine pillages et exactions de la part de FACA qui suscitent toujours la méfiance dans le quartier.

 

Peur, surtout, d'un général Force galvanisé par sa victoire contre les casques bleus et les FACA. Les commerçants qui appelaient depuis des semaines la Minusca à intervenir pour arrêter Force et désarmer ses hommes craignent aujourd'hui les représailles du chef de gang. Chose impensable il y a quelques mois encore, certains commerçants musulmans se sont même réfugiés dans d'autres quartiers de Bangui ou la vie suit un cours normal.

 

Autre sentiment : la méfiance. On parle à voix basse, en surveillant qui passe à proximité. On reste cloitré chez soi. Dans ce climat, les médiations et discussions ont repris et nombre de notables pensent qu'après l'échec de l'option militaire, il ne reste que la négociation. Les réunions ont donc recommencé. Dimanche soir, en signe d'apaisement, les autodéfenses commençaient à démonter les barricades.

 

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 16:45
Trafic de munitions par «un Gabonais» en RCA : Entre motus et service minimum

 

 

 

http://gabonreview.com  par Désiré-Clitandre Dzonteu  dimanche 15 avril 2018 à 22:01 / 

 

 

Après l’arrestation d’un Casque bleu gabonais en République Centrafricaine (RCA) pour trafic d’armes et de minutions, les Gabonais seraient désormais mal vus à Bangui. Motus au Gabon où le ministre de la Défense s’est littéralement refusé à tout commentaire et service minimum à la Minusca,  se contentant d’annoncer, le 14 avril 2018, l’ouverture d’une enquête à ce sujet… sans plus.

 

Selon des sources concordantes dont des membres des forces gabonaises en RCA, l’adjudant, gabonais, Roland Hugues Mandoukou a été pris la main dans le sac alors qu’il tentait de vendre frauduleusement plus de 1000 minutions, toutes neuves, dans un quartier du 3e arrondissement de la capitale centrafricaine, Bangui. D’autres sources parlent de l’interpellation d’un taxi-moto transportant le soldat gabonais. Celui-ci ayant tenté de prendre la fuite, son arrestation a permis la découverte d’un sac de munitions.

 

Mutisme d’Etienne Massard, communique de la Minusca

 

Joint par téléphone à Libreville pour vérification de cette information abondamment relayée sur les réseaux sociaux, le ministre de la Défense, Etienne Massard Cabinda, n’a pas souhaité s’exprimer. Or, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minisca) a plutôt annoncé, samedi, dans un communiqué sur son site internet, qu’«un Casque bleu de la Minusca, en tenue civile, a été appréhendé vendredi à Bangui par la Gendarmerie centrafricaine, en possession de munitions». L’identité du coupable et son pays d’origine n’ont pas été livrés dans ladite note.

 

Si la Minusca «condamne ce grave manquement présumé aux directives en vigueur en matière de détention et d’usage d’armes et de munitions», elle a également indiqué qu’«une enquête préliminaire» est menée par ses services «en conformité avec les dispositions établies». La note rappelle que les Nations Unies ont informé le Bureau des services de contrôle interne (OIOS) afin d’assurer le respect des procédures, de même que l’Etat membre du Casque bleu concerné sera notifié de cet incident en vertu des procédures en cours.

 

Témoignage et présomption d’innocence

 

Selon le témoignage d’un soldat gabonais en RCA, la perquisition de la chambre du présumé coupable, qui est «responsable du groupe mortier» a permis d’y trouver trois caisses de munitions. «Selon ses déclarations, il allait livrer ces munitions au général Amat Bahar, un chef rebelle musulman qui a été l’objet d’une descente musclée des forces de l’ONU la semaine dernière. L’affaire grand bruit à Bangui où les Centrafricains en veulent maintenant aux soldats gabonais», indique le soldat gabonais sur place.

 

Cité par un journal  en ligne centrafricain, un juriste du pays concerné «pense, quant à lui,  que l’arrestation de l’adjudant Roland Hugues Mandoukou ne repose sur aucun fait matériel  et juridique en tant que tel. Le fait de transporter des munitions ne fait pas de lui un trafiquant d’armes ou des minutions. Il n’a pas été arrêté au moment de la transaction avec son interlocuteur et donc, les faits qui lui sont reprochés pour le moment  reposent sur des faits circonstanciels, intentionnels  et non matériels. De plus, il semble que c’est la version du conducteur du taxi-moto qui est privilégiée dans cette affaire et non celle du préjugé. En conséquence, il doit être libéré sans accusations formelles à la fin de sa garde-à-vue. En plus, l’homme, soldat des Nations Unies dans le pays, est protégé par des traités internationaux de l’ONU.»

 

Quitter la RCA

 

Pour rappel, à l’issue du Conseil des ministres du 10 mars dernier, le Gabon avait annoncé le retrait des 450 soldats de la mission des Nations Unies en Centrafrique. Ce du fait des «manquements constatés dans ce contingent». Toutefois, avant cette décision, des allégations d’abus sexuels visaient déjà des soldats gabonais de cette mission en RCA. Le ministère de la Défense nationale avait indiqué avoir été saisi de nouveaux cas d’allégations d’abus sexuels impliquant des soldats gabonais dans ce pays.

 

En attendant que l’identité et le pays d’origine du présumé coupable soient officiellement divulgués, il est inéluctable que cet acte met davantage en difficulté les Nations Unies et cette Mission de maintien de la paix et de stabilisation en RCA. Ce d’autant que ces dernières semaines, l’on a enregistré une hausse vertigineuse de la violence, mais aussi un sentiment de rejet vis-à-vis de cette mission.

 

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 16:34
Lu pour vous : Centrafrique : la garde rapprochée russe du président Touadéra

 

 

 

  16 avril 2018 à 12h17  Par Pacôme Pabandji

 

Une quarantaine d’éléments des forces spéciales russes ont été affectés à la garde rapprochée du président Faustin-Archange Touadéra. Ils font partie des militaires russes déployés en Centrafrique pour une « mission de formation et de sécurisation » dans le cadre d’une livraison d’armes en janvier 2018.

 

Depuis la mi-mars, des militaires russes assurent la protection rapprochée du président Centrafricain. Il s’agit d’une section de forces spéciales russes assurant la « première ceinture » de la garde rapprochée de Faustin-Archange Touadera. « Nous avons jugé nécessaire de renforcer la sécurité autour du président et les Russes, avec qui nous entamons une coopération militaire, sont les mieux placés », précise une source proche du président.

 

L’information est confirmée par le directeur de cabinet du président centrafricain, Firmin Ngrebada qui ajoute que « ce dispositif vise à renforcer la capacité des forces armées centrafricaines à protéger le président ». Considéré par plusieurs diplomates en poste à Bangui comme « la main qui a finalisé l’arrivée des Russes dans le pays », Firmin Ngrabada assure à Jeune Afrique que « les décisions viennent du président ».

 

Les Russes devant la Minusca

 

Les soldats russes ont fait leur première apparition officielle aux côtés du président centrafricain le 30 mars, lors de la célébration des deux années de son quinquennat organisée dans le grand stade de football de Bangui. Depuis la transition avec Catherine Samba-Panza, la sécurité présidentielle était confiée aux Casques bleus rwandais déployés dans le cadre de la Minusca. Désormais, lors des déplacements présidentiels, ce sont les éléments des forces spéciales russes qui ouvrent la voie, devant les Rwandais et les forces centrafricaines.

 

« Ils travaillent à tous les niveaux et ils sont là pour observer et former la garde présidentielle centrafricaine dans cette tâche », a déclaré à Jeune Afrique Albert Yaloké-Mokpem, porte-parole de la présidence, qui insiste sur le fait que ce dispositif « fait partie du package de la formation à l’endroit des forces centrafricaines ».

 

Mi-décembre, après de longues négociations avec le Conseil de sécurité de l’ONU, la Russie avait été autorisée à livrer un stock d’armement à la Centrafrique. Les autorités russes avaient alors obtenu une exemption à l’embargo sur les armes imposé au pays depuis le début de la crise, en 2013. La première cargaison a été livrée fin janvier.

 

Craintes de coup d’État

 

En faisant appel à la Russie pour assurer sa sécurité, Touadéra serait en outre « conscient des choses qui se manigancent contre lui depuis l’accord militaire avec la Russie », commente un autre conseiller du président, qui pense que « des occidentaux sont capables d’organiser la chute de Touadéra ».

 


Dans la nuit du 8 au 9 avril, l’attaque qui a visé le camp Fidel – une base des Casques bleus située à quelques mètres de la résidence présidentielle – a renforcé les craintes de coup d’État, largement relayées sur les réseaux sociaux.

 

Signe de la nervosité qui s’est emparée alors de Bangui, au lendemain de l’attaque, plusieurs riverains ont assuré à Jeune Afrique avoir vu une colonne de véhicules remplis d’éléments de la garde présidentielle patrouiller dans les environs du palais et de la résidence de Touadéra. Selon nos sources à la présidence, d’autres éléments des forces spéciales russes sont attendus dans les prochains jours en vue de renforcer la sécurité autour du président.

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 16:10
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Regroupement inquiétant des ex-Séléka à Kaga-Bandoro

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 16 AVRIL 2018

 

BANGUI, 16 avril 2018 (RJDH)– La présence massive des ex-Séléka inquiète les habitants de Kaga-Bandoro. Certains opérateurs téléphoniques ne fonctionnent plus à cause de cette présence depuis ce 16 avril 2018.

 

Ce rassemblement des ex-Séléka dans la ville de Kaga-Bandoro est observé depuis deux jours dans la ville, quelques jours après les violences survenues à Bangui et ayant pour cible les groupes d’autodéfense proches des Séléka. Cette frappe des forces conjointes a servi de déclic ayant incité plusieurs factions des ex-Séléka à observer  une journée de ville morte dans plusieurs villes sous leur contrôle.

 

Selon les informations que le RJDH a recoupées ce matin, au moins 18 véhicules BJL75 et de nombreuses motos sont arrivés de Ndélé, de Birao, de Moyenne- Sido, de Kabo. Noureddine Adam et Abdoulaye Hissene, deux chefs redoutables des Ex-Séléka sont présents dans la ville de Kaga-Bandoro.

 

Des sources proches de la Séléka évoquent trois raisons pour justifier cette mobilisation et cette présence massive à Kaga-Bandoro : premièrement c’est une assemblée générale avec pour ordre du jour la mise en place des stratégies susceptibles de contrecarrer le déploiement  des Forces Armées Centrafricaines (FACA) à Kaga-Bandoro et d’envisager une éventuelle marche sur Bangui a laissé entendre cette source proche de la Séléka.

 

Le RJDH a tenté de joindre les leaders de cette coalition pour leur version des faits mais sans succès. Aucune exaction n’est enregistrée jusqu’alors mais la psychose gagne les habitants de la ville dont certains ont vite fait de regagner les sites des déplacés. Ce n’est pas la première fois que la Séléka tient son assemblée générale. Mais cette fois, le contexte est particulier.

 

 

Centrafrique : Abdel Kadher Kalil appelle l’UFDRF à se démarquer du conclave de la Séléka de Kaga-Bandoro

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 16 AVRIL 2018

 

BANGUI, le 16 Avril 2018(RJDH)—L’ex proche de Djotodia, Abdel Kader Kalil, s’est démarqué du conclave des leaders de la Séléka en cours à Kaga-Bandoro. Il  appelle ses éléments et les Centrafricains à ne pas céder à la manipulation. Il l’a dit dans une interview accordée au RJDH.

 

Aimer son pays et rester solidaire du gouvernement en usant de la patience, c’est la ligne choisie par Abdel Kader Khalil pour inviter les Centrafricains à ne pas souscrire à l’appel à la guerre et à la haine. Il appelle ses éléments de l’UFDR Fondamentale à se démarquer de cette agitation présente car, dit-il, la manipulation est à la base de ce nouveau travers.

 

Il prône la vigilance en ces termes «j’informe tous les ex-combattants dudit mouvement de redoubler de vigilance et de ne pas céder à la manipulation de certaines personnes mal intentionnées de la République» a-t-il scandé dans un communiqué radiodiffusé dont la Fréquence RJDH a eu copie.

 

Alors que les conclusions du conclave de Kaga-Bandoro ne sont pas encore connues, le général Abdel Kader Kalil accuse d’ores et déjà les chefs Séléka d’obédience  Boko Haram et appelle la communauté musulmane à se méfier «j’appelle mes compatriotes Centrafricains et plus particulièrement ceux de la communauté musulmane à la vigilance car la dernière alternative des bandits c’est de faire appel à Boko-Haram. Ils n’aiment pas les musulmans et les pays voisins de la RCA qui pratiquent une diplomatie agissante. Ces chefs d’Etat ne doivent pas accepter cette dérive et se doivent de lui barrer la route. Ils ne doivent pas céder devant cette menace ni permettre la mise en œuvre de ce projet machiavélique » a-t-il ajouté.

 

Difficile pour l’instant d’avoir les versions des leaders de la coalition Séléka. L’UFDRF est l’aile dissidente de l’UFDR, coalition ayant porté Michel Djotodia au pouvoir le 24 mars 2013 mais morcelée après sa chute en décembre de la même année.

 

 

Centrafrique : Le centre de santé Mamadou M’baïki dans le 3ème arrondissement de Bangui vandalisé

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 16 AVRIL 2018

 

BANGUI, le 16 Mars 2018 (RJDH)—Le centre de santé Mamadou M’baïki situé au Km5 dans le 3ème arrondissement de Bangui a été vandalisé dans la nuit du 15 au 16 avril par des individus inconnus.

 

De la pharmacie au laboratoire, tout a été emporté. Le centre est paralysé et le personnel s’en plaint de cet acte inqualifiable. Désolation exprimée par un personnel du centre sous-couvert de l’anonymat.

 

A en croire le personnel de ce centre de santé, les personnes qui ont fait ce coup connaissent bien la disposition du dispensaire. Ils ont emporté tous les médicaments et réactifs pour les analyses médicales.

 

Un personnel ayant requis l’anonymat déclare que le centre est devenu non-opérationnel à cause des dégâts causés. «C’est une totale  destruction. Ils ont emporté tous les médicaments de la pharmacie, le laboratoire est saccagé et les ordinateurs dans lesquels sont stockés toutes les données médicales des patients. Nous sommes bloqués et c’est malheureux» se désole-t-il.

 

Selon les informations du RJDH, les malfrats ont profité du vise sécuritaire au niveau du commissariat, juste derrière le Centre de Santé pour forcer l’issu de secours et pénétrer dans les locaux du centre de santé.

 

Cet acte de vandalisme intervient à un moment où le 3ème arrondissement de Bangui connait une recrudescence des violences.

 

 

Centrafrique : Une partie du 3e et 6e vit sans électricité suite aux récentes opérations conjointes menées au km5

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 16 AVRIL 2018

 

BANGUI, le 16 Avril 2018(RJDH)—Les habitants du 3e et une partie de 6e et Bimbo 2 vivent sans électricité depuis le 7 avril, date marquant le début des opérations conjointes de désarmement menées au km5. Certains habitants interrogés par le RJDH appellent au rétablissement de l’électricité dans cette partie sensible de la ville de Bangui.

 

Depuis les opérations de désarmement lancées au km5, les habitants de cette localité vivent dans le noir dans un contexte d’insécurité liée audites opérations contre les groupes d’autodéfense ayant engendré plusieurs morts. Selon certaines sources locales, cette situation est due au fait que les installations électriques de l’ENERCA ont été touchées par des balles perdues plongeant ainsi dans le noir les habitants du km5 et les quartiers périphériques.

 

Quelques habitants de la zone concernée exigent du gouvernement le rétablissement de l’électricité dans ce quartier «c’est depuis le samedi 7 avril que nous n’avons pas d’eau ni d’électricité ici ; c’est triste et déplorable ce que nous vivons ici. Nous demandons aux autorités de nous rétablir le courant et l’eau de la SODECA » a demandé Mariam, une habitante du 3e Arrondissement.

 

Un habitant du 6e Arrondissement dit comprendre le problème «nous avons appris que les câbles de l’ENERCA sont touchés par des balles d’armes suite aux événements que vous connaissez tous. Mais cela ne doit pas durer plus longtemps comme ça car plus on est dans l’obscurité, plus on est inquiet » a-t-il insisté.

 

Les activités paralysées après l’assaut des forces conjointes au km5 reprennent timidement. Les éléments d’autodéfense ont démantelé certaines barrières qu’ils ont érigées en protestation contre l’opération menée contre eux, a-t-on appris de sources concordantes dans cette partie de Bangui.

 

Selon la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) «tous les hommes naissent égaux en droit et en devoir».

 

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 16:02
Lu pour vous : Centrafrique: des repères pour comprendre le conflit
Lu pour vous : Centrafrique: des repères pour comprendre le conflit
Lu pour vous : Centrafrique: des repères pour comprendre le conflit
Lu pour vous : Centrafrique: des repères pour comprendre le conflit

 

 

 

Par Eléonore Abou Ez@GeopolisAfrique | Publié le 15/04/2018 à 10H05, mis à jour le 15/04/2018 à 10H05

 

La situation est tendue à Bangui, la capitale centrafricaine et dans d’autres régions du pays où des milices armées continuent de sévir. Le déploiement d’une force internationale ne suffit pas à ramener la paix. Voici des clés pour tenter d’y voir plus clair.


Un pays instable 

 

La République centrafricaine, une ancienne colonie française, vit au rythme des coups d’Etat depuis son indépendance en 1960.


Le dernier en date a été mené par une rébellion venue du Nord, une région à majorité musulmane oubliée par le régime en place. En mars 2013, la Séléka a renversé le président François Bozizé, un ancien général qui avait lui-même pris le pouvoir par la force.

 

Un conflit meurtrier

 

La Séléka, une «alliance» de plusieurs groupes armés, essentiellement musulmans, prend le pouvoir en 2013 dans un climat chaotique et la situation dégénère rapidement. Pillages, tueries, affrontements…. Des milices d’obédience chrétienne d’auto-défense, se forment, les anti-Balaka (anti-machette), et le pays plonge dans la spirale des violences. En moins d’un an, 3000 civils sont tués et des centaines de milliers de personnes sont déplacées.


Une opération française et internationale (Sangaris) est lancée fin 2013 pour «mettre fin à un cycle d’exactions et empêcher un désastre humanitaire». La mission a duré trois ans.

 

La situation actuelle

 

Aujourd’hui, plus de 10.000 Casques bleus de la force internationale (Munisca) sont censés protéger les civils et appuyer le processus politque mais la violence est omniprésente.

L’armée Centrafricaine n’a pas les moyens de rétablir la sécurité. Elle peut compter désormais sur l’aide de la Russie qui a envoyé sur place armes et instructeurs.

Sur le plan politique, il y a un nouveau président, Faustin-Archange Touadéra, depuis 2016 mais son autorité étatique ne dépasse pas Bangui, la capitale.

Près de 80% du pays restent sous la coupe d’une quinzaine de groupes armés. «Quand on n’a plus de sécurité, comme c’est le cas dans ce pays, on se raccroche à des bandits. Lesquels, un jour, se montrent protecteurs et, le lendemain, abusent de vous», expliquait à Géopolis Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (IFRI).

 

Des seigneurs de guerre 

 

Toutes ces milices souhaitent contrôler les ressources du pays. «La Centrafrique est devenue le pays malade de la région. Tous les seigneurs de guerre de la zone s’y sont installés et y font de l’argent», comme le précisait Thierry Vircoulon.
 

La Centrafrique est riche en diamants, en or et en uranium mais c’est malheureusement, l’un des pays les plus pauvres au monde.
 

Ce pays à peine plus grand que la France compte 5 millions d’habitants. Un sur deux dépend de l’aide internationale.

 

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 15:56
TRAFIC DE MUNITIONS : UN CASQUE BLEU GABONAIS ÉPINGLÉ EN RCA
TRAFIC DE MUNITIONS : UN CASQUE BLEU GABONAIS ÉPINGLÉ EN RCA

 

 

Enquête de l’ONU sur un Casque bleu soupçonné de trafic de munitions en Centrafrique

 

 

Bangui (© Afriquinfos 2018)-La mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a ouvert une enquête après l’arrestation vendredi d’un Casque bleu soupçonné de s’être livré à un trafic des munitions, a annoncé samedi la mission de l’ONU.

 

« Un Casque bleu de la Minusca, en tenue civile, a été appréhendé vendredi à Bangui par la gendarmerie centrafricaine, en possession de munitions », selon un communiqué. Une « enquête préliminaire » menée par la Minusca est en cours.

 

Selon une source militaire, le soldat est soupçonné de trafic de munitions. La tension règne à Bangui depuis plusieurs jours, notamment avec des affrontements entre forces de sécurité et groupes armés.

 

« La Minusca condamne ce grave manquement présumé aux directives en vigueur en matière de détention et d’usage d’armes et de munitions », ajoute le communiqué.

 

Le Gabon avait annoncé le 10 mars le retrait de ses quelque 450 soldats de la mission de l’ONU en Centrafrique, à la suite « des manquements constatés dans ce contingent » car il y aurait eu « des problèmes d’équipement et d’abus sexuels », selon un responsable à New York.

 

Cette décision du Gabon tombe mal pour l’ONU et sa mission en Centrafrique, qui a été renforcée à l’automne 2017 avec 900 hommes par le Conseil de sécurité de l’ONU pour faire face à une dégradation de la situation sécuritaire. La Minusca, a besoin « de plus de muscle », avait déclaré à l’AFP un responsable au siège de l’ONU.

 

Les Casques bleus ont tiré pour se défendre contre des « assaillants », lors d’affrontements meurtriers mardi à Bangui.

 

La Minusca a voulu « se protéger et protéger la population » en ripostant contre des « assaillants » lors de combats meurtriers mardi, deux jours après le début d’une opération militaire dans le quartier du PK5 à Bangui visant à déloger des groupes armés, a indiqué jeudi son porte-parole, Vladimir Monteiro.

 

Le 3 avril un Casque bleu rwandais avait été tué dans des affrontements à Bangui qui avaient fait 19 morts et plusieurs blessés.

 

 

TRAFIC DE MUNITIONS : UN CASQUE BLEU GABONAIS ÉPINGLÉ EN RCA

 

http://www.gaboneco.com  lundi 16 avril 2018

 

Un gabonais du contingent de la Minusca en Centrafrique vient d’être pris la main dans le sac. Ce dernier s’adonnait à la vente illicite des munitions de guerre. Une information confirmée par le Ministre de la Défense sur les antennes de Gabon Première, le week-end écoulé.

 

En République centrafricaine (RCA), l’adjudant Hugues Roland Mandoukou, a été arrêté. Il a été interpellé par des gendarmes centrafricains au quartier PK5, avec par devers lui une caisse contenant des munitions de guerre. Ce dernier les vendait aux rebelles musulmans. A en croire une source bien introduite, « la gendarmerie a mis des check-points à toutes les entrées du 3eme arrondissement ». Appréhendé à la suite d’une bagarre dans ce quartier musulman avec un paquet de plus de 1000 munitions, l’homme a été placé en détention et selon le Réseau des Journaliste pour les droits de l’homme (RJDH) une enquête a été ouverte.

 

L’adjudant sera rapatrié au Gabon a annoncé samedi dernier sur les antennes de Gabon Première, le Ministère de la Défense qui affirme prendre des dispositions particulières pour éviter que des tels errements ne se reproduisent et ne compromettent les efforts consentis depuis plus de 21 ans » pour rétablir la paix en RCA. Hugues Roland Mandoukou comparaitra devant la Cour spéciale militaire.


Michaël Moukouangui Moukala

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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 15:43
Lu pour vous : L'UA et l'ONU renouvellent leur engagement en faveur de la paix en RCA
Lu pour vous : L'UA et l'ONU renouvellent leur engagement en faveur de la paix en RCA

 

 

 

 

Le Commissaire à la paix et sécurité à l'Union africaine, Ismail Chergui, et le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, en visite en République centrafricaine vendredi dernier, ont réitéré l'engagement de leurs institutions à rétablir la paix et la stabilité dans le pays.

 

La situation sécuritaire en République de la Centrafrique (RCA) préoccupe beaucoup à l'échelle internationale. De leurs côtés, l'Union africaine (UA) et les Nations Unies ne cessent de se mobiliser pour un retour à la normale. Cette semaine, alors qu'ils étaient en visite à Bangui, le Commissaire à la paix et sécurité à l'UA, Ismail Chergui, et le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, n'ont pas hésité à s'engager pour renforcer leur partenariat afin de rétablir la paix et la stabilité dans le pays.

 

«Nous tenons à préciser que pour protéger toutes les populations, comme partout ailleurs dans le pays, nous sommes déterminés à agir ... Enfin, nous tenons à souligner qu'en étroite coordination avec le Gouvernement centrafricain, nous sommes prêts à utiliser tous les moyens dont dispose la communauté internationale pour créer les conditions pour la restauration de la paix en RCA. Par tous les moyens, nous entendons d'abord le dialogue et si nécessaire la force», ont déclaré les deux responsables dans un communiqué conjoint rendu public vendredi dernier.

 

«Notre présence conjointe ici, en collaboration avec le Gouvernement centrafricain, vise à réaffirmer notre engagement sans ambiguïté pour l'Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en RCA, qui comme l'a souligné le Conseil de Sécurité, représente la seule issue pour une sortie de crise».

 

Visite de solidarité

 

Cette visite «conjointe» des émissaires des Nations Unies et de l'UA en RCA n'est pas seulement motivée par la nécessité d'exprimer le renforcement du partenariat entre les deux organisations en faveur de la paix dans le pays. D'après le communiqué  conjoint, il s'agit aussi d'une visite de solidarité vis-à-vis des populations de la RCA. «Nous sommes ici pour assurer la solidarité des Nations Unies et de l'Union africaine au peuple centrafricain», a déclaré Jean-Pierre Lacroix à son arrivée dans la capitale centrafricaine. «Cette visite est une continuation de ce que font les Nations Unies et l'Union africaine aux côtés de ce pays», a ajouté pour sa part, Ismail Chergui.

 

«Nous, représentants l'Union Africaine et les Nations Unies, avons décidé d'entreprendre une visite conjointe en République centrafricaine, pour exprimer notre solidarité et notre plein soutien au peuple centrafricain et au processus de paix en République centrafricaine. C'est aussi un message d'unité totale et de détermination commune de l'Union Africaine et des Nations Unies», note le communiqué conjoint.

 

Notons que les représentants de l'UA et des Nations Unies sont arrivées dans un contexte où des tensions persistantes sont signalées dans le quartier du kilomètre 5 de Bangui faisant quelques victimes vis-à-vis desquelles, ils ont témoigné leur compassion. «Dans ces moments difficiles, nous tenons avant tout à exprimer nos sincères condoléances aux familles des victimes et déplorons les nombreux blessés à qui nous souhaitons un prompt rétablissement», indique-t-on.

 

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Centrafrique-Presse.com
16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 15:37

 

 

Centrafrique: un Casque bleu soupçonné de trafic de munitions

 

Par  Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 14/04/2018 à 16:01 

 

La mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a ouvert une enquête après l'arrestation vendredi d'un Casque bleu soupçonné de s'être livré à un trafic des munitions, a annoncé samedi la mission de l'ONU. "Un Casque bleu de la Minusca, en tenue civile, a été appréhendé vendredi à Bangui par la gendarmerie centrafricaine, en possession de munitions", selon un communiqué. Une "enquête préliminaire" menée par la Minusca est en cours.

 

Selon une source militaire, le soldat est soupçonné de trafic de munitions. La tension règne à Bangui depuis plusieurs jours, notamment avec des affrontements entre forces de sécurité et groupes armés. "La Minusca condamne ce grave manquement présumé aux directives en vigueur en matière de détention et d'usage d'armes et de munitions", ajoute le communiqué.

 

Le Casque bleu appartient au contingent gabonais, selon une source militaire. "L'Etat membre du Casque bleu concerné sera notifié de cet incident en vertu des procédures en cours", selon le texte.

 

La Minusca a besoin "de plus de muscle"

 

Le Gabon avait annoncé le 10 mars le retrait de ses quelque 450 soldats de la mission de l'ONU en Centrafrique, à la suite "des manquements constatés dans ce contingent" car il y aurait eu "des problèmes d'équipement et d'abus sexuels", selon un responsable à New York. Cette décision du Gabon tombe mal pour l'ONU et sa mission en Centrafrique, qui a été renforcée à l'automne 2017 avec 900 hommes par le Conseil de sécurité de l'ONU pour faire face à une dégradation de la situation sécuritaire. La Minusca, a besoin "de plus de muscle", avait déclaré à l'AFP un responsable au siège de l'ONU.

 

Les Casques bleus ont tiré pour se défendre contre des "assaillants", lors d'affrontements meurtriers mardi à Bangui. La Minusca a voulu "se protéger et protéger la population" en ripostant contre des "assaillants" lors de combats meurtriers mardi, deux jours après le début d'une opération militaire dans le quartier du PK5 à Bangui visant à déloger des groupes armés, a indiqué jeudi son porte-parole, Vladimir Monteiro.

 

Le 3 avril un Casque bleu rwandais avait été tué dans des affrontements à Bangui qui avaient fait 19 morts et plusieurs blessés.

 

 

Gabon: le casque bleu arrêté à Bangui sera rapatrié à Libreville pour être jugé

 

Par Henriette Lembet 

 

Ce samedi 14 avril 2018, sur les antennes de Gabon 1ère, le  ministère gabonais de la Défense nationale s’est exprimé par la voix de son secrétaire général,  le vice amiral d’escadre, Gabriel Mally Hodjoua, sur l’arrestation à Bangui (Centrafrique), le vendredi 13 avril dernier, d’un casque bleu gabonais pour vente illégale de munitions de guerre de l’ONU. Ce dernier sera extradé au Gabon pour répondre des ses actes devant une Cour spéciale militaire.
 

L’ adjudant Hugues Roland Mandoukou, casque bleu de la  Minusca (mission de l’ONU en RCA) a été arrêté le vendredi 13 avril au quartier PK5  où habite la majorité des musulmans de Bangui par des gendarmes centrafricains avec une caisse de munitions de guerre qu’il tentait de vendre à des rebelles.

>> Lire aussi : Un casque bleu gabonais arrêté à Bangui pour vente illicite des munitions de guerre

Aux termes du communiqué du ministère de la Défense nationale, l’adjudant Hugues Roland Mandoukoule avait subtilisé la caisse de munitions qu’il entreprenait de vendre aux musulmans lors d’une inspection «des armes et munitions» effectuée le lundi 10 avril 2018 dernier. 

Le militaire gabonais arrêté est actuellement incarcéré dans les locaux disciplinaires de la Minusca. «Dans les tous prochains jours, il sera rapatrié au Gabon et mis à la disposition des instances judiciaires nationales», précise le vice amiral d’escadre, Gabriel  Mally Hodjoua.

Pour mettre un terme à toutes les «fausses versions qui circulent sur les réseaux sociaux à ce sujet, à des fins inavoués», le ministère de la Défense «s’engage à communiquer en toute transparence chaque fois que ce sera nécessaire », a-t-il ajouté.

Le ministère de la Défense qui garantie des sanctions sévères «conformément à la rigueur de la loi» à l’encontre l’ adjudant Hugues Roland Mandoukou, prendra également «des dispositions particulières pour éviter que des tels errements ne se reproduisent», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le ministère de la Défense nationale a également tenu à rassurer sur la volonté du Gabon de contribuer au retour de la paix en Centrafrique qui reste inébranlable et qui ne pourra jamais accepté même s’il se désengage que «les efforts consentis depuis plus de 21 ans soient remis en cause par des irresponsables et des soldats isolés», a-t-il martelé.



lire la suite: https://www.gabonmediatime.com/gabon-le-casque-bleu-arrete-a-bangui-sera-rapatrie-a-libreville-pour-etre-juge/#ixzz5CqZPZHbJ 
 

 

Un soldat gabonais arrêté à Bangui pour tentative de vente de munitions de guerre
 

http://info241.com  14 avril 2018 à 06h20min

 

Alors que le Gabon a décidé le mois dernier de retirer ses troupes militaires basées en Centrafrique, on apprend que l’un de ses 450 casques bleus a été arrêté hier après-midi à Bangui pour vente illicite de munitions de guerre à des individus présentés comme des miliciens d’autodéfense. L’adjudant gabonais, Roland Hugues Mandoukou, aurait été pris la main dans le sac alors qu’il tentait de faire sa transaction « frauduleuse » dans un quartier du 3e arrondissement de la capitale centrafricaine.

 

Décidément le contingent gabonais en poste à Bangui n’en fini pas avec les scandales. Aux les accusations de viols, il faudra désormais ajouter celle de vente illégale de munitions. Selon plusieurs sources interrogées par Info241, un adjudant de l’armée gabonaise Roland Hugues Mandoukou, membre de la Mission multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), a été arrêté vendredi après-midi à Bangui.

 

Le soldat de la paix de l’armée gabonaise, en civil, aurait tenté à bord d’une moto-taxi de vendre près de 1.100 minutions de guerre contenus. Roland Hugues Mandoukou en poste à l’aéroport de Bangui Mpoko convoyait dans son sac lesdites munitions à bord de ce moto-taxi jusqu’au quartier PK5, dernière enclave musulmane dans la capitale centrafricaine. C’est là que l’officier gabonais devait rejoindre son « client ».


C’est le chauffeur du moto-taxi qui aura finalement donné l’alerte aux gendarmes centrafricains qui ont établi plusieurs check-points de contrôle dans la capitale. Appréhendés, Roland Hugues Mandoukou a été transféré à la brigade centrale sans que l’on puisse avoir des traces de son « client » que le chauffeur du moto-taxi craignait de voir débarquer.

 

Selon un juriste spécialiste du droit pénal et des traités internationaux, contacté par nos confrères centrafricain du CNC, estime que l’arrestation de l’adjudant Rolland Hugues Mandoukou ne repose sur aucun fait matériel et juridique en tant que tel. Le fait de transporter des munitions ne fait pas de lui un trafiquant d’armes ou de minutions.

 

Selon cet expert, le soldat gabonais n’a pas été arrêté au moment de la transaction avec son interlocuteur et donc, les faits qui lui sont reprochés pour le moment reposent sur des faits circonstanciels, intentionnels et non matériels. De plus, il semble que c’est la version du conducteur du taxi-moto qui est privilégiée. En conséquence, il devrait être libéré sans accusation formelle à la fin de sa garde-à-vue. De plus, les soldats des nations-unies dans le pays, sont protégés par des traités internationaux de l’ONU.

 

En tout cas, cette affaire, bien embarrassante pour la MINUSCA et pour le Gabon qui décidé de retirer ses quelques 450 casques bleus en poste dans le pays. Cette décision du Gabon devrait être effective qu’en juin prochain.

 

Rappelons que le quartier PK5, est théâtre des combats depuis le 8 avril entre les forces de la MINUSCA, appuyée par l’armée centrafricaine et des miliciens d’autodéfense dudit quartier. L’objectif du gouvernement centrafricain et de la MINUSCA était de désarmer ces milices d’autodéfense qui mettent mal à l’aise les habitants de ce quartier de Bangui.

 

En savoir plus sur http://info241.com/un-soldat-gabonais-arrete-a-bangui-pour-vente-illicite-de,3556#tzafsl1sojby4hho.99  

 

Le casque bleu gabonais et sa cargaison illicite aux mains des gendarmes centrafricains

 

Un soldat gabonais arrêté à Bangui pour tentative de vente de munitions de guerre
Un soldat gabonais arrêté à Bangui pour tentative de vente de munitions de guerre
Un soldat gabonais arrêté à Bangui pour tentative de vente de munitions de guerre
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Centrafrique-Presse.com
16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 15:33
Nouvelles nationales sur Xinhua
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Centrafrique : don de 25 millions de dollars de la Banque mondiale au gouvernement

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 14-04-2018

 

Le conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un don de 25 millions de dollars au profit du gouvernement de la République centrafricaine (RCA) afin de soutenir la reprise économique, ainsi que le rétablissement de la gestion budgétaire de base et d'une meilleure transparence, selon un communiqué de presse de l'institution financière parvenu vendredi à Xinhua.

 

Le Projet d'appui à la consolidation de l'Etat phase II (PACE II) est structuré autour de deux piliers. Le premier est consacré au "rétablissement de la gestion budgétaire et de la transparence" visant l'augmentation des recettes fiscales, l'amélioration de la gestion des salaires, la réduction du recours aux procédures budgétaires extraordinaires et au renforcement du contrôle budgétaire et de la transparence.

 

Le second pilier est dédié au "soutien à la relance économique", à travers le soutien au programme de réformes post-transition en faveur des pauvres qui est susceptible de redynamiser les moteurs de la croissance économique dans les secteurs et sous-secteurs importants comme les routes, l'agriculture et les télécommunications (TIC).

 

Robert Bou Jaoude, représentant de la Banque mondiale en Centrafrique, a déclaré que "le retour à la stabilité politique en RCA constitue une réelle opportunité pour consolider la paix, renforcer la stabilité et la résilience, ainsi que pour préparer le terrain pour la reprise économique et le développement".

 

Pour Michel Ragnvald Mallberg, coordinateur du projet à la Banque mondiale, "le programme consistant à créer plus d'espace budgétaire permettra d'étendre les initiatives de réduction de la pauvreté et d'amélioration des prestations de services, par exemple de santé et d'éducation, en particulier dans les zones rurales, où résident la plupart des pauvres. Les réformes visant à mieux gérer les exemptions fiscales devraient contribuer à faire en sorte que ces ressources, qui représentent environ 2% du PIB, contribuent à réduire la pauvreté et à favoriser le développement".

 

Le Projet d'appui à la consolidation de l'Etat est aligné sur le Plan national de redressement et de consolidation de la paix (RCPCA) du gouvernement pour la période 2017-2021. Il complète les activités de redressement et de développement soutenues par les autres partenaires au développement depuis la Conférence des bailleurs et donateurs de la RCA de Bruxelles de novembre 2016, désireux de répondre aux besoins et priorités les plus urgents.

 

Ce don de 25 millions sera versé par l'Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d'intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

 

Centrafrique : 52 blessés après le regain de violences à Bangui (CICR)

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 14-04-2018

 

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et la Société de la Croix-Rouge centrafricaine (CRCA) ont soigné à ce jour 52 personnes après la flambée de violences survenue les 8 et 9 avril dernier dans le quartier du Kilomètre 5 à Bangui, la capitale centrafricaine, a-t-on appris vendredi de source humanitaire.

 

Un communiqué de presse du CICR, omettant volontairement d'évoquer le nombre de morts dans la période incriminée, fait état d'un "afflux de blessés ayant provoqué la saturation du service de traumatologie d'un des principaux hôpitaux du pays".

 

"Les 34 lits du service de traumatologie de l'Hôpital communautaire sont tous pris", a expliqué Marcelle Baltzinger, cheffe de projet CICR à l'hôpital. "Nous avons installé des blessés dans deux autres salles, dont une réservée aux soins intensifs, mais elles sont elles aussi saturées. Nous avons deux tentes en réserve, prêtes à être montées, d'une capacité totale de 20 lits", a-t-elle ajouté.

 

Parmi les 52 blessées, dix interventions chirurgicales ont été réalisées mardi, dont huit par un chirurgien du CICR.

 

Après le pic des affrontements en début de semaine dans ce quartier majoritairement musulman, le CICR avait traité 22 blessés pour la seule nuit de lundi à mardi, sans compter des transferts dans d'autres établissements de la capitale.

 

Diana Stoecklin, cheffe par intérim de la délégation du CICR en Centrafrique, a rappelé que "toute personne ayant été blessée ou nécessitant des soins médicaux dans une situation de violence doit pouvoir accéder rapidement et en toute sécurité à des services appropriés", soulignant que "l'offre médicale au Kilomètre 5 se limite aux services de base" et réclamant "de pouvoir évacuer rapidement les patients vers des structures mieux équipées si nous voulons sauver des vies".

 

Bien que le calme soit revenu dans la nuit de mercredi à jeudi, la situation sécuritaire au Kilomètre 5 demeure très incertaine.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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