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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 22:53
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Jean Serge Bokassa limogé du gouvernement

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 13 AVRIL 2018

 

BANGUI, 13 avril 2018 (RJDH)–Jean Serge Bokassa, ministre de l’administration du territoire et de la Décentralisation vient d’être limogé du gouvernement Sarandji 2. Le Decret est tombé dans la soirée du 13 avril 2018. Son remplaçant n’est pas encore connu.

 

Absences répétées du ministre Jean Serge Bokassa au bureau, au conseil de cabinet, aux cérémonies officielles et aux conseils des ministres, c’est ce que révèle une enquête du RJDH.  Dans les couloirs du ministère de l’administration du territoire, plusieurs cadres affirment n’avoir pas vu le ministre depuis plusieurs semaines, « il ne s’est pas présenté au bureau depuis quelques semaines », a confié sous l’anonymat, un cadre de ce département.

 

Jean Serge Bokassa, selon plusieurs ministres interrogés par le RJDH, n’a pas pris part à plusieurs réunions de cabinet sans que son absence ne soit justifiée, « il est rare ces derniers temps mais aucune information est partagée à ce sujet », explique un membre du gouvernement.

 

L’absence du ministre de l’administration du territoire est enregistrée à la commémoration du 59ème anniversaire de la mort du père fondateur de la RCA. Il a été absent à la cérémonie de dépôt de gerbes au rond-point Boganda, cérémonie pendant laquelle le chef de l’Etat a inauguré le monument réhabilité. Le même jour à Bobangui où était tout le gouvernement, Jean Serge Bokassa était encore absent.

 

Le 30 mars 2018, date anniversaire de l’investiture du chef de l’Etat, le ministre de l’administration du territoire n’était ni au palais ou étaient réunis tous les barons du régime ni au stade pendant le matche dont le coup d’envoi a été donné par Faustin Archange Touaédéra.  Le 31 mars, il était toujours absent A Bérengo à la cérémonie de remise officielle des soldats centrafricains entrainés au maniement des armes russes. Le RJDH  a tenté en vain d’entrer en contact avec le ministre accusé de s’être mis à l’écart des activités du gouvernement.

 

La tension entre Jean Serge Bokassa et le gouvernement a commencé depuis septembre lorsqu’en faveur d’un remaniement, le portefeuille de la sécurité lui a été retiré. Un mois durant, le ministre était resté à la maison. La situation a été décomptée après un tête à tête avec le chef de l’Etat. L’occupation de la résidence impériale de Bérengo par les instructeurs russes sur ordre de la présidence serait à l’origine de ce second froid qui pourrait déboucher, de sources autorisées, sur sa révocation du gouvernement  ce qui signerait le divorce entre Touadera et Bokassa./

 

 

Centrafrique : Un casque bleu gabonais arrêté par la gendarmerie pour vente illicite des munitions de guerre

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 13 AVRIL 2018

 

BANGUI, 13 avril 2018 (RJDH)—Un casque bleu du contingent gabonais de la Minusca est arrêté cet après-midi pour vente illicite de munitions de guerre. Le soldat de paix tentait de vendre des munitions aux autodéfenses du Km5 au 3ème arrondissement de Bangui. 

 

Le casque bleu aurait été arrêté alors qu’il tentait de rejoindre le km5 à bord d’une moto-taxi. Selon une source bien introduite, les éléments de la gendarmerie basés sur un check point à l’entrée de km5, ont été alertés par le chauffeur de la moto-taxi qui transportait le soldat, « la gendarmerie a mis des check-points à toutes les entrées du 3ème arrondissement. Nos éléments ont été alertés par la bagarre entre le chauffeur de la moto qui transportait ce casque bleu. C’est sur le coup que nous avons su qu’il avait des munitions sur lui », explique cette source qui a requis l’anonymat.

 

Le soldat de la paix a été transféré à la gendarmerie où les reporters du RJDH l’ont vu avec plusieurs munitions. Selon un membre de la Direction Générale de la gendarmerie, « le paquet ferait plus de 1.100 munitions. C’est une caissette », confie ce dernier.

 

Après de longues discussions avec le ministre de la sécurité publique, le Directeur Général de la gendarmerie, Aimé Banda a tenté de jouer au diplomate, « c’est un homme qui a été arrêté avec les munitions que vous voyez. Une enquête est en cours et je ne peux vous dire plus parce que vous savez, nous avons une convention avec la Minusca sur des cas pareils », dévoile le DG. Notons que le ministre des Affaires Etrangères Charles Armel Doubane est aussi descendu sur le terrain.

 

Le Directeur de la communication stratégique de la Minusca contacté par le RJDH se dit surpris par l’information dont il n’avait pas visiblement connaissance. Vladimir Montéiro, porte-parole de la mission onusienne a ausi promis revenir vers le RJDH.

 

Les soupçons de vente des munitions et armes de guerre par des casques bleus pèsent sur la Minusca depuis plusieurs mois. En octobre dernier, lors de sa visite à Bangui, le Secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres a été interpellé sur la question par des parlementaires. Ce casque bleu est arrêté pour vente illicite de munitions au moment où Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire Général adjoint de Nations-Unions, patron des casques bleus est en visite en République Centrafricaine.

 

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 22:50
Lu pour vous : Mali : un pays toujours désintégré

 

 

 

Par Maria Malagardis Libération — 13 avril 2018 à 20:56

 

Depuis l’opération Serval en 2013, l’armée française n’a pas réussi à éliminer des groupes jihadistes discrets qui restent à l’affût dans le Nord. Les ONG dénoncent en outre des crimes commis par les forces régulières, repoussant encore toute perspective d’unité du territoire.

 

«Je ne pense pas qu’il soit possible de régler le problème au Mali en moins de dix à quinze ans, si tant est que nous le puissions.» Le pronostic est du chef d’état-major des armées français, le général François Lecointre. Il s’exprimait devant des députés, fin février. Cinq ans après le début de l’opération Serval pour déloger les jihadistes qui s’étaient emparés de la moitié du pays, le Mali est toujours malade. Certes, les cellules jihadistes sont désormais éclatées, réduites à la clandestinité, à la guérilla ou aux attentats (lire page 5), mais l’insécurité a progressé. Alors qu’une élection présidentielle doit se tenir le 29 juillet, l’Etat n’a pas repris pied dans les régions du Nord, il a même reculé dans le Centre. L’armée française a désormais recours à des partenaires contestés, en particulier les troupes des chefs de guerre touaregs Moussa ag Acharatoumane et El Hadj ag Gamou. Quant aux militaires maliens, ils sont accusés d’exactions par les organisations de défense des droits de l’homme.

 

Le sort réservé aux jihadistes, passés et présents, reste mystérieux. Ainsi, ce Malien, quasiment ressuscité d’entre les morts : le 4 avril à La Haye, la Cour pénale internationale (CPI) présentait au public un quadragénaire au visage impassible, accusé d’avoir participé aux tribunaux islamiques qui semaient la terreur fin 2012 dans le nord du Mali. Connu sous le diminutif d’«Al-Hassan», ce suspect avait fait l’objet d’une enquête de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). «Mais dans notre plainte, Al-Hassan était mentionné comme présumé décédé, car nous avions perdu sa trace», confesse Florent Geel, de la FIDH.

 

En réalité, Al-Hassan avait fui Tombouctou après la reconquête de la ville par les forces françaises, sans quitter la région, où il sera arrêté par les soldats de l’opération Barkhane (qui a succédé à Serval) en avril 2017. Pendant un an, son arrestation n’a pas été révélée, personne n’en a rien su au Mali, dans ce pays devenu le terrain d’une guerre asymétrique, parfois secrète, où les communiqués de l’armée française évoquent toujours des assaillants «neutralisés». Sans donner le nombre ou l’identité des morts, ni des prisonniers, comme Al-Hassan.

 

Pourtant, les morts sont censés être enterrés immédiatement, et les prisonniers envoyés à la maison d’arrêt de Bamako, surpeuplée avec plus de 2 000 prisonniers pour 400 places. A moins qu’ils ne soient emprisonnés à la Sûreté d’Etat, un bâtiment inaccessible où le nombre de détenus est gardé secret. Al-Hassan y est resté pendant un an, avant qu’un mandat émis le 27 mars par la CPI ne l’expédie trois jours plus tard à La Haye. Sans qu’on sache s’il a jamais vu un juge malien ni pourquoi il est envoyé à la CPI, alors qu’un «plus gros poisson» comme Aliou Mahamane Touré, chef de la police islamique de Gao, surnommé «le coupeur de mains», a lui été jugé à Bamako, et condamné à dix ans de prison en août.

 

Exécutions sommaires

 

L’opacité de ce circuit judiciaire est en partie révélatrice du climat qui règne au Mali, où Barkhane, mais aussi les 12 500 Casques bleus de la Minusma, sans oublier les forces maliennes, combattent une hydre jihadiste qui refait sans cesse surface. Le Nord reste plus que jamais un no man’s land périlleux, privant d’école plus de 200 000 enfants. Les Casques bleus, comme les soldats maliens, y sont la cible d’incessantes attaques. Bien plus, le terrorisme se propage dans le centre, à son tour contaminé par une insécurité galopante.

 

Début avril, dans son rapport sur la situation au Mali, l’ONU répertoriait 63 attaques attribuées aux jihadistes depuis le début de l’année. Ce sont les forces maliennes qui payent le tribut le plus lourd, avec 45 soldats tués en trois mois. Mais les soldats maliens sont eux-mêmes accusés d’avoir procédé à des exécutions extrajudiciaires. Récemment, Amnesty International et Human Rights Watch les ont mis en cause après la découverte de deux fosses communes à Sokolo et à Dogo (centre), où une douzaine de corps ont été retrouvés fin mars. Le 6 avril, une «tentative d’évasion» qui fera 14 morts à Dioura, sera dénoncée comme une exécution sommaire par une association locale. La Minusma, qui s’était inquiétée de la multiplication «des attaques à main armée», s’est engagée mardi à participer à des enquêtes sur ces exactions dans le Centre.

 

Dans cette région à dominante peule, ces derniers se sentent souvent stigmatisés. Ils sont soupçonnés de collaboration avec le Front de libération du Macina, crée en 2015 par Amadou Koufa, un prédicateur jihadiste peul dont les hommes s’affichent parfois sans craindre d’être inquiétés dans les villages. «Les Peuls que j’ai rencontrés me disent souvent qu’ils ont l’impression d’être entre le marteau et l’enclume», souligne Corinne Dufka, chercheuse à Human Rights Watch. «J’ai parlé avec l’état-major à Bamako, ils se disent préoccupés par ces dérapages, précise-t-elle. Reste que, sur place, les civils me rappellent toujours que chaque exaction des soldats est un cadeau pour les islamistes. Une incitation à les rejoindre, d’autant qu’ils proposent désormais une formation militaire aux villageois.»

 

«Bois mort»

 

Dans les zones déshéritées du Nord et du Centre, chaque habitant a tendance à être considéré comme un suspect. «Lorsqu’un serpent vous a mordu, vous craignez d’enjamber même un bois mort», rappelait un quotidien du Burkina Faso, prenant la défense des forces armées maliennes. «En réalité, il y a moins d’exactions qu’en 2012 et désormais des enquêtes sont ouvertes», tempère Corinne Dufka. Reste à voir si elles aboutiront.

 

En janvier 2017, les forces françaises de Barkhane avaient elles-mêmes été accusées d’avoir tué un jeune gardien de troupeau dans le Nord. Paris avait promis de publier rapidement les résultats de l’enquête, mais il faudra attendre fin novembre pour connaître ses conclusions : le garçon aurait été un guetteur des jihadistes et il n’y aurait eu «aucune faute individuelle ou collective dans l’usage de la force». Mais qui pourrait de toute façon contredire cette enquête interne alors que le Nord reste inaccessible ?

 

Maria Malagardis

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 22:46
Zone CFA: aide de la France au Congo et à l'Afrique centrale

 

 

 

13.04.2018 à 22:00 (AFP)

 

La France s'est dit prête vendredi à aider le Congo sur-endetté à hauteur de 135 millions d'euros si Brazzaville conclut un programme de relance avec le Fonds monétaire international (FMI) comme d'autres pays d'Afrique centrale (Gabon, Cameroun, Tchad, Centrafrique).

 

Cette aide s'inscrit dans le milliard d'euros d'aide ou de prêt que la France a prévu pour les pays d'Afrique centrale appartenant à la zone franc CFA et frappés par la chute des prix du pétrole, leur principale ressource (sauf la Centrafrique et le Cameroun dans une moindre mesure).

 

"La France est prête à apporter une aide de 135 millions d’euros à la République du Congo, sous réserve que le Congo conclut son programme avec le FMI. C’est comme ça qu’on apportera de la visibilité au programme de désendettement", a déclaré à l'AFP le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire.

 

M. Le Maire a participé vendredi à Brazzaville à la réunion bi-annuelle des ministres des 14 pays de la zone franc CFA (Afrique centrale et Afrique de l'Ouest).

 

Depuis fin 2016, la France et le FMI portent une attention particulière aux pays de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cémac), qui ont encore connu une croissance nulle en 2017, à comparer au 6% de croissance des pays de l'Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA, tirés par les 6 à 7% de croissance du Sénégal et de la Côte d'Ivoire).

 

Le prédécesseur de M. Le Maire, Michel Sapin, avait ainsi annoncé un milliard d'euros de prêt ou d'aide pour ces pays à l'issue d'un sommet à Yaoundé le 23 décembre. Ce sommet avait dissipé les risques d'une dévaluation du CFA d'Afrique centrale moyennant l'ouverture de négociations bilatérales avec le FMI.

 

Des décaissements semestriels ont eu lieu en faveur des pays qui ont conclu avec le FMI, sous forme de prêt pour le Gabon et le Cameroun, d'aide pour la Centrafrique, ou d'une formule mixte pour le Tchad, précise-t-on dans l'entourage de M. Le Maire.

 

Les choses sont plus complexes avec le Congo qui négocie toujours avec le FMI (une mission du Fonds se trouve à Brazzaville jusqu'au 17 avril).

 

Le Congo -4,5 à cinq millions d'habitants- avait masqué une partie de sa dette que le FMI évalue à 117% de son PIB.

 

Dans leur communiqué final, les ministres de la zone franc de Brazzaville ont d'ailleurs "noté les risques découlant d'importants déficits publics et d'un ré-endettement rapide".

 

"La convergence réelle peine à progresser dans la zone franc, témoignant des nombreux obstacles auxquels se heurte l'intégration régionale", ajoute le communiqué final.

 

Les participants ont aussi "échangé sur les enjeux de la lutte contre le financement du terrorisme"et "l'importance de renforcer la lutte contre les flux financiers illicites et le financement du terrorisme via la coopération fiscale internationale".

 

Le communiqué ne fait pas allusion au débat sur le franc CFA, que certains Africains jugent comme un héritage post-colonial (50% des réserves de change sont gérées par le Trésor français, qui verse des intérêts à un taux garanti aux pays africains).

 

Des économistes avancent aussi que la parité fixe avec une monnaie forte comme l'euro (à environ 1 euro pour 656) pénalise les exportations des pays CFA.

 

"Le premier atout de cette monnaie c’est la stabilité", a déclaré M. Le Maire.

 

"Quand je regarde les résultats économiques de ces Etats de la zone franc comparés à d’autres pays qui ont des situations économiques et de production similaires, les Etats membres de la zone franc s’en sortent mieux sans doute parce qu’il y a cette convertibilité avec l’Euro", selon lui.

 

"Une monnaie a besoin de stabilité, une monnaie a besoin de solidarité, une monnaie a besoin de fluidité, une monnaie a besoin de sécurité. Enfin, elle a besoin de force parce qu’elle soutient l’économie. Vous avez compris que la zone franc recherche tous ces éléments", a déclaré le ministre congolais des Finances, Calixte Ganongo.

 

© 2018 AFP

 

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 09:32
Les Casques bleus ont riposté contre des "assaillants" en Centrafrique
Les Casques bleus ont riposté contre des "assaillants" en Centrafrique
Les Casques bleus ont riposté contre des "assaillants" en Centrafrique

 

 

12 avril 2018

 

Les Casques bleus ont tiré pour se défendre contre des "assaillants", lors d'affrontements meurtriers mardi à Bangui, a-t-on appris jeudi auprès de la force des Nations unies en Centrafrique (Minusca).

 

La Minusca a voulu "se protéger et protéger la population" en ripostant contre des "assaillants" lors de combats meurtriers mardi, deux jours après le début d'une opération militaire dans le quartier du PK5 à Bangui visant à déloger des groupes armés, a indiqué à l'AFP jeudi son porte-parole Vladimir Monteiro.

 

"Les (Casques bleus) rwandais ont été pris pour cible par des gens lourdement armés", selon M. Monteiro. "Lors des combats, qui ont duré quatre heures, il y a eu un mort et des blessés côté Casque bleus", et "des morts du côté des assaillants", a-t-il ajouté.

 

Mercredi matin, des centaines d'habitants du PK5 ont marché jusqu'au QG de la Minusca pour y déposer les cadavres de 17 hommes.

 

L'opération militaire au PK5 "n'est pas une question de religion. C'est une question de maintien d'ordre et de sécurité. D'aucuns ont voulu créer l'amalgame en voulant transformer ceci en une situation confessionnelle. C'est faux", a déclaré mercredi le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

 

"Les corps présentés devant la Minusca sont ceux de gens qui se sont engagés dans les combats contre les Casques bleus", a dit M. Monteiro.

 

Les commerçants du PK5, quartier musulman et poumon économique de la capitale, n'ont cessé de demander à la Minusca et au gouvernement d'intervenir pour déloger des milices armées causant selon eux des violences dans le quartier.

 

Depuis l'élection de M. Touadéra en 2016, les groupes armés issus de l'ex-Séléka, disant défendre les musulmans, ne cessent d'accuser le pouvoir de connivence avec les milices antibalaka, groupes d'"autodéfense" se présentant comme chrétiens.

Avec AFP

 

 

Centrafrique: enquête sur les violences meurtrières du 10 avril au PK5

 

Par RFI Publié le 13-04-2018 Modifié le 13-04-2018 à 07:09

 

En Centrafrique, des précisions après la mort de 24 civils au quartier PK5 de Bangui, mardi 10 avril. Si les versions contradictoires entre les différents acteurs de la crise continuent de circuler, la thèse selon laquelle le contingent rwandais de la Minusca, en sous effectif lors de l'opération, aurait paniqué face à une riposte lourde des groupes d'autodéfenses, semble se vérifier.

 

Mardi midi, Bangui était relativement calme au regard des événements du week-end. Mais vers 13 heures, une femme du PK5 et son enfant sont enlevés à la frontière de ce quartier, indique une note interne à la Minusca. Là, une foule, déjà éprouvée après les combats de dimanche, manifeste en direction du quartier Miskine, où l'armée centrafricaine tenait un commissariat depuis le bouclage du PK5.

 

La situation s'envenime et des échanges de coups de feu ont lieu entre les forces centrafricaines et la foule en colère. Les casques bleus du contingent rwandais s'interposent et décident de repousser les manifestants du PK5, pendant que les militaires centrafricains contournent le quartier. Certains habitants indiquent que ces derniers ont tiré sur la population, avec l'aide des anti-balakas. Ce que dément le ministère de la Défense.

 

Rapidement, avec seulement deux véhicules blindés, les Rwandais sont dépassés par la puissance de feu venant des Autodéfenses. Jean-Pierre Lacroix, le patron des casques bleus, estime lui-même que la riposte des habitants du quartier a été violente et que la jeunesse du PK5 a été manipulée par les groupes armés.

 

Une vingtaine de casques bleus rwandais, selon des témoins sur place, avancent alors à pied, un de leurs véhicules blindés étant hors d'état de marche. Et devant la mosquée, où 200 personnes sont venues chercher refuge, les combats s'intensifient. Le lieu de cette bataille étant l'une des raisons du nombre important de victimes.

 

Dans ces combats, un casque bleu a perdu la vie et au moins 24 habitants du PK5 ont également succombé.

 

► Jean-Pierre Lacroix est l'invité Afrique de RFI ce vendredi

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 09:26
Centrafrique : tour d'horizon de la situation du pays avec la mission conjointe UA-ONU 
Centrafrique : tour d'horizon de la situation du pays avec la mission conjointe UA-ONU 
Centrafrique : tour d'horizon de la situation du pays avec la mission conjointe UA-ONU 

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 13-04-2018

 

La présence depuis mardi dernier dans la capitale centrafricaine Bangui de Smaïl Chergui, commissaire de l'Union africaine (UA) en charge de la paix et de la sécurité, et de Jean-Pierre Lacroix, chef du département des opérations de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies (ONU), a permis aux deux hommes de prendre part à de nombreuses rencontres concernant directement la situation politique générale de la République centrafricaine (RCA), a constaté sur place un journaliste de Xinhua.

 

Dans l'après-midi de mercredi, jusqu'en début de soirée, MM. Chergui et Lacroix ont participé à la première réunion du Groupe international de soutien à la République centrafricaine (GIS-RCA), né en août 2016 à Bangui des cendres du Groupe international de contact de la RCA. A l'occasion, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a vanté l'élan de solidarité internationale autour de la RCA, pays en proie à un conflit politico-militaire.

 

Cet élan de solidarité a été apporté par les pays de la sous-région, la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), ainsi que la communauté internationale, à travers l'ONU et l'UA.

 

Présentant succinctement les efforts consentis avec l'appui des partenaires financiers et amis de la RCA, M. Touadéra a évoqué la mise en place en seulement deux ans de toutes les institutions républicaines, à l'exception du Sénat, le dernier remaniement, qui a pris en compte les différentes sensibilités sociopolitiques dans le pays, le redéploiement et l'installation des préfectorales et sous-préfectorales, et le processus de désarmement-démobilisation et réinsertion des ex-combattants, dont certains ont intégré l'armée et d'autres se sont reconvertis dans des activités socio-économiques.

 

Il a cependant regretté quelques réticences, caractérisées par les violences dans les provinces et dans l'agglomération du Kilomètre 5 à Bangui.

 

Jeudi matin, MM. Chergui et Lacroix ont pris part à une session spéciale dédiée au déploiement des Forces armées centrafricaines (FACA) et des Forces de sécurité intérieure (FSI) composées de policiers et de gendarmes.

 

Il a été démontré à cette occasion que le gouvernement peine à redéployer ces forces. Toutefois, la mission européenne de formation des militaires centrafricains (EUTM/RCA) a déjà assuré la formation de deux bataillons, et la formation d'un troisième est en vue.

 

Des unités spéciales ont également été validées. Outre les militaires centrafricains déjà présents dans les villes centrafricaines d'Obo (extrême sud-est) et Paoua (extrême nord-ouest) très bientôt, ce seront les villes de Bangassou (sud-est) et Ndélé (nord) qui accueilleront ces troupes.

 

Il est même prévu que le déploiement des FACA soit couplé à celui des FSI en vue des opérations de police. Le ministre de la sécurité publique, Henri Wanzet-Linguissara, a plafonné à 10.000 l'effectif de l'ensemble des policiers et gendarmes formés et redéployés.

 

Jeudi après-midi, MM. Chergui et Lacroix ont rencontré au quartier général de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) différentes personnalités, dont des représentants des populations musulmanes du Kilomètre 5. Ces représentants ont été encouragés à convaincre leurs compatriotes d'accepter l'opération de désarmement que mène le gouvernement à travers la MINUSCA.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 09:25
Lu pour vous : Tensions en Centrafrique : Touadéra calme le jeu

 

 

 

https://www.cameroon-tribune.cm  Sainclair MEZING | 13-04-2018 07:13

 

Le président centrafricain s’insurge contre des bandits ayant pris la population en otage et invite ses compatriotes à la retenue.

 

Bangui renoue progressivement avec le calme au lendemain des folles journées de lundi, mardi et mercredi qui ont été marquées par des échanges de tirs entre forces onusiennes, forces de sécurité intérieures et groupes d’autodéfense.

 

L’opération «Sukula» (neutraliser, en langue locale sango) lancée dimanche dernier par les casques bleus dans le but de désarmer les criminels ayant pris en otage les habitants du quartier musulman de Pk5 a plutôt viré à l’affrontement.

 

Selon un dernier bilan avancé par les médias locaux, 30 morts dont un casque bleu rwandais, des dizaines de blessés et des centaines de déplacés ont été enregistrés. Comme pour crier leur amertume, des manifestants en provenance du PK 5 ont déposé mercredi dix-sept corps devant le Quartier général de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).

 

En provinces où des tensions étaient également signalées, le calme reprend progressivement droit de cité. Une situation qui a affecté le trafic aérien dans les villes de Ndélé, Birao et Bria à l’Est du pays contrôlée par le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) par Nourredine Adam.

 

Face à la gravité de la situation dans la zone, Jean-Pierre Lacroix et Smaïl Chergui, en séjour dans le pays, ont dû annuler le visite à Bria. Le patron des Casques bleus et le commissaire Paix et Sécurité de l'Union africaine (UA) en ont profité pour échanger avec le président centrafricain sur ces malheureux événements.  Au cours d’une conférence de presse donnée au sortir de cette rencontre, Faustin-Archange Touadéra a dénoncé «des groupes de bandits qui prennent la population en otage».

 

Avant d’appeler ses compatriotes au calme, à la réconciliation et à plus de patriotisme. Du côté des hôtes de Bangui, c’est un discours de fermeté qui est tenu à l’endroit des hors-la-loi. «S'il y a encore des poches ou des criminels qui tiennent en otage les populations, je crois qu'il est tout à fait naturel que la loi puisse maintenant prévaloir», a prévenu Smaïl Chergui. Les diplomates onusien et panafricain ont réaffirmé leur détermination à mener l’opération de nettoyage jusqu’au bout.

 

Accusée dans un tract en circulation dans les rues de la capitale centrafricaine de soutenir «Force», un chef de gang réputé, l’ambassade de France en République centrafricaine a tenu à démentir dans un communiqué ces allégations.

 

«L’ambassade de France dément formellement tout soutien à l’auteur de ce tract irresponsable et, plus largement, aux groupes armés qui entravent le retour de l’ordre public et entretiennent les violences contre les populations civiles», écrit la représentation diplomatique.

 

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 23:37
Centrafrique: mutinerie mardi à la prison de Bangui, 2 morts

 

 

Mise à jour 12.04.2018 à 13:00

 

Une mutinerie a eu lieu à la prison centrale Ngaragba de Bangui mardi après-midi, faisant deux morts et un blessé, a annoncé jeudi la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) dans un communiqué.

 

"Les troubles créés par les détenus ont entrainé deux pertes en vie humaine et un cas de blessure grave dans leurs rangs ainsi que des dégâts matériels sur les infrastructures de la prison. Aucun détenu n’est cependant parvenu à s’évader", indique le communiqué reçu par l'AFP. La Minusca y "condamne la mutinerie".

 

Des Casques bleus et des forces de sécurité centrafricaines avaient été déployés mardi autour de la prison de Ngaragba, dans le sud de Bangui, selon un constat de l'AFP.

 

"Face à la détermination des détenus de prendre le contrôle de la prison et de s’évader et, après l’échec des tentatives de négociation, les forces de sécurité intérieure, appuyées par la Minusca, ont dû faire usage de la force pour le retour de l’ordre", poursuit le texte.

 

Des coups de feu avaient été entendus au sein de la prison, selon des témoignages à l'AFP.

 

Mardi après-midi, des affrontements entre une patrouille composée de Casques bleus et de soldats centrafricains, et des milices du quartier musulman du PK5 de Bangui, ont fait au moins 19 morts, dont un Casque bleu, et une centaine de blessés.

 

Mercredi, le président Faustin-Archange Touadéra, estimant que des "bandits ont pris la population en otage" au PK5, a condamné ces violences, inédites dans la capitale centrafricaine depuis son élection en 2016.

 

En septembre 2015, lors de la dernière flambée de violences meurtrières dans la capitale - plus de 40 morts selon l'ONU -, plus de 500 prisonniers de la prison de Ngaragba s'étaient évadés.

 

La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. Les groupes armés contrôlent une majeure partie du territoire, où ils combattent pour le contrôle des ressources naturelles et de l'influence.

 

L'Etat centrafricain n'a lui d'autorité que sur une maigre partie du territoire. La capitale Bangui avait été jusque là relativement épargnée des combats entre l'ONU et les groupes armés.

 

© 2018 AFP

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

LA MINUSCA CONDAMNE LA MUTINERIE SURVENUE A LA MAISON CENTRALE DE NGARAGBA A BANGUI

 

 

Bangui, le 12 avril 2018 - Suite à des informations concordantes parvenues aux autorités en charge de la gestion des prisons, faisant état de la planification d’une attaque contre la Maison centrale de Ngaragba avec la complicité de certains détenus de cet établissement, une fouille inopinée des locaux de détention a été ordonnée par le Ministre de la Justice. En exécution de cette instruction, le personnel de la prison, appuyé par les officiers pénitentiaires de la MINUSCA a immédiatement engagé les opérations de fouilles des locaux de détention le 10 avril 2018 aux environs de 14h.

 

Au cours de l’opération, certains détenus sans raison évidente, se sont vigoureusement opposés à la fouille de leur quartier et par effet de contagion, tous les autres les ont imités. Dans leur résistance, les détenus ont défoncé les portes de leurs quartiers de détention pour se regrouper dans la cour de la prison et se sont attaqués au personnel national et celui de la MINUSCA qui ont été contraints de se replier hors de l’aire de détention.

 

Face à la détermination des détenus de prendre le contrôle de la prison et de s’évader et, après l’échec des tentatives de négociation, les forces de sécurité intérieure, appuyées par la MINUSCA ont dû faire usage de la force pour le retour de l’ordre.

 

Les troubles créés par les détenus ont entrainé deux pertes en vie humaine et un cas de blessure grave dans leurs rangs ainsi que des dégâts matériels sur les infrastructures de la prison. Aucun détenu n’est cependant parvenu à s’évader.  Le détenu blessé a été évacué et pris en charge à l’hôpital et ses jours ne sont pas en danger tandis que les portes des locaux de détention détruits ont été réparées.

 

La MINUSCA réitère son engagement à soutenir le Gouvernement de la République centrafricaine à protéger les droits des détenus, à humaniser les conditions de détention tout en vaillant à la sécurité dans les prisons et au respect de la légalité.

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

 

Centrafrique : deux morts et un blessé dans une mutinerie à la prison centrale de Bangui

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 13-04-2018

 

Deux prisonniers ont trouvé la mort et un autre grièvement blessé mardi après-midi dans une mutinerie à la principale prison de Bangui, la capitale de la République centrafricaine (RCA), a confirmé jeudi la mission onusienne en RCA, la MINUSCA, dans un communiqué.

D'après un communiqué de la MINUSCA rendu public ce jeudi, la mutinerie a également occasionné des dégâts matériels sur les infrastructures de la prison. Toutefois, aucun détenu n'est cependant parvenu à s'évader. Le détenu blessé a subi des soins à l'hôpital, ses jours ne sont pas en danger. Des réparations sont en cours sur les portes des locaux de détention.

Cette mutinerie, selon le communiqué, est née de ce que les autorités en charge de la gestion des prisons ont eu vent d'informations concordantes de planification d'une attaque contre la prison centrale de Ngaragba, avec la complicité de certains détenus dudit établissement. Le ministre centrafricain de la Justice a donc décidé d'une fouille inopinée des locaux de détention.

En exécution de cette instruction, le personnel de la prison, appuyé par les officiers pénitentiaires de la MINUSCA a immédiatement engagé les opérations de fouilles des locaux de détention le 10 avril 2018 aux environs de 14h.

Au cours de l'opération, certains détenus, sans raison évidente, se sont vigoureusement opposés à la fouille de leur quartier et par effet de contagion, tous les autres les ont imités. Dans leur résistance, les détenus ont défoncé les portes de leurs quartiers de détention pour se regrouper dans la cour principale de la prison. Certains se sont même attaqués aux fouilleurs, lesquels ont été contraints de se replier hors de l'aire de détention.

Face à la détermination des détenus de prendre le contrôle de la prison et de s'évader et, après l'échec des tentatives de négociation, les forces de sécurité intérieure, appuyées par la MINUSCA ont dû faire usage de la force pour le retour de l'ordre.

La MINUSCA réitère son engagement à soutenir le gouvernement de la RCA à protéger les droits des détenus, à humaniser les conditions de détention tout en vaillant à la sécurité dans les prisons et au respect de la légalité. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 23:34
RCA : Touadéra condamne les violences et appelle à la réconciliation

 

 

 

Par RFI Publié le 12-04-2018 Modifié le 12-04-2018 à 01:36

 

Des « bandits ont pris la population en otage » dans le quartier musulman du PK5 de Bangui, a déclaré mercredi le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. La journée de mercredi a été plutôt calme à Bangui au regard des jours précédents, ou au moins 24 civils ont trouvé la mort après les combats entre la Minusca, les forces de sécurité intérieure, et les groupes d'autodéfense. Dans la capitale centrafricaine, on essaye de regagner un peu de sérénité.

 

L'opération Sukula n'est toujours pas terminée, affirme la Minusca, qui rappelle qu'elle ne vise aucune communauté, seulement les groupes criminels du PK5.

 

Hier, c'était l'amertume et la colère qui régnaient parmi les habitants de ce quartier après l'opération de mardi qui a coûté la vie à au moins 24 civils, fait des centaines de blessés et de déplacés.

 

Dans les provinces, les groupes armés avaient les yeux rivés sur le PK5 et ont menacé d'utiliser la force en cas de nouvelle opération.

 

D'ailleurs, les vols pour Ndélé, Birao et Bria, situées à l'est du pays et sous contrôle du FPRC de Nourreddine Adam, ont été annulés mercredi.

 

Bria, c'est là où auraient dû se rendre, ce jeudi, Jean-Pierre Lacroix, le patron des Casques bleus et Smaïl Chergui, le commissaire Paix et Sécurité de l'Union africaine, en visite prévue de longue date.

 

Hier, ils ont rencontré le président Touadéra avec qui ils ont évoqué les violences de ces derniers jours. Dans un communiqué, il ont fait part de leur préoccupation des tensions persistantes au PK5.

 

Le chef de l'Etat a dénoncé « des groupes de bandits qui prennent la population en otage », à la sortie de la réunion avec des représentants de l'ONU et de l'Union africaine, selon une vidéo diffusée par l'ONU. Des propos qu'il a tenus également lors d'une conférence de presse prononcée en sango, où il a appelé les Centrafricains à la réconciliation.

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 23:31
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Des autorités politiques et administratives retenues en otages par un groupe armé à l’Est du pays

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 12 AVRIL 2018

 

BANGUI, le 12 Avril 2018(RJDH)—Des autorités politico-administratives en mission de sensibilisation dans l’Est de la RCA auraient été prises en otages par un groupe armé assimilé au FPRC.

 

Il s’agit de Madame la député suppléante de Bria, du sous-préfet de Yalinga et de quelques membres des organisations locales de la société civile. Ces personnalités revenaient d’une mission de sensibilisation sur la cohésion sociale organisée dans la ville de Yalinga située à une centaine de km de Bria.  

 

L’information est confirmée au RJDH par le député de Bria Arsène Kongbo. L’élu de la nation a indiqué que quelques otages ont été relaxés «ces hommes armés ont pris en otage 12 personnes. Ils ont libéré 4 mais ma suppléante, le sous-préfet de Yalinga et les membres de la délégation demeurent toujours retenus » a expliqué le député de Bria.

 

Contacté par le RJDH, Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca dit n’avoir pas d’éléments précis sur la question. Cependant certaines sources proches de la mission onusienne confirment cette prise d’otages qui serait une réaction aux récents événements survenus au km5 à Bangui.

 

Le ministre de la Sécurité publique, le général Wanzet Linguissara, joint par le RJDH s’est dit surpris de cette information et s’est engagé à mener des enquêtes pour en savoir plus. Les éléments du FPRC ont érigé depuis hier des barrières dans la ville en protestation aux événements du 3e arrondissement.

 

 

Centrafrique : Mise en place d’un comité de la justice transitionnelle dans le 7e arrondissement de Bangui

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 12 AVRIL 2018

 

BANGUI, 12 Avril 2018 (RJDH) – Les comités des jeunes et des jeunes filles du 7ème arrondissement de Bangui se sont engagés ce jeudi 12 avril, à mettre en place un comité de suivi et de la mise en œuvre de la justice transitionnelle.

 

La problématique de la justice Transitionnelle a suscité une série de campagnes de sensibilisations sur ce concept de la vérité, la justice, la réparation et la réconciliation. Le constat révèle que ces multiples campagnes se sont déroulées avec succès et c’est dans ce sens que toutes les organisations des jeunes du 7ème arrondissement se sont engagées à faire le suivi de la campagne en mettant en place un comité de suivi.

 

Achille Lougoussou, coordonnateur de l’association des adolescents et jeunes de Centrafrique, a démontré que la mise en œuvre du concept pose problème suite au manque d’organisation appropriée. «La justice Transitionnelle est une problématique qui demande du temps pour que l’on le comprenne. Toute la couche sociale ne maîtrise pas ce nouvel instrument dont le rôle se situe à plusieurs niveaux  », a-t-il constaté.

 

Bernardine Sérengué, présidente des jeunes filles du 7ème arrondissement est déterminée pour procéder à la mise en place des comités de suivi de la Justice Transitionnelle, «la crise a frappé le pays. Nous devrons nous engager pour mettre en place une structure dynamique, afin d’habituer la population à la sincérité, à la justice, à la réparation et à la réconciliation», a-t-elle suggéré.

 

La 2ème vice-présidente du Groupe de Travail de la justice Transitionnelle, Cécile Guéret Missérégué, a soutenu que la campagne de sensibilisation concerne toute la couche sociale, «en exemple, pendant la cession criminelle, un magistrat qui a été victime d’une violence, n’avait constitué son dossier afin de bénéficier de la procédure judiciaire. Il lui manquait malgré tout un personnel de la justice, cet éclaircissement sur la justice transitionnelle et son dossier a été écarté», a-t-elle regretté.

 

La Justice Transitionnelle se comprend à travers quatre thématiques notamment la sincérité (la paix), la justice, la réparation et la réconciliation. La sensibilisation est prévue du 9 au 16 avril dans les 8 arrondissements de Bangui, puis à Bimbo et à Bégoua.

 

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12 avril 2018 4 12 /04 /avril /2018 23:11
Le Conseil de sécurité de l'ONU condamne l'attaque contre des casques bleus en RCA

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 12-04-2018

 

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mardi "dans les termes les plus vifs" une attaque survenue mardi contre des casques bleus en République centrafricaine (RCA), qui a entraîné la mort d'un casque bleu rwandais et blessé huit autres.

 

Dans un communiqué de presse, le Conseil a également condamné les violences qui ont suivi le lancement, dimanche, d'une opération conjointe par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) et les forces de sécurité centrafricaine, qui visaient à désarmer et à arrêter les membres de groupes armés dans le 3e district de Bangui, la capitale du pays.

 

Le Conseil a exprimé ses plus profondes condoléances et sympathie à la famille de la victime et aux familles des casques bleus blessés, ainsi qu'au Rwanda et à la MINUSCA. Il a également déploré que plusieurs civils aient été tués et plusieurs dizaines d'autres blessés dans les incidents qui ont eu lieu dans plusieurs districts de Bangui.

 

Le Conseil a exprimé son soutien aux efforts de la MINUSCA ainsi que ceux du gouvernement centrafricain pour stabiliser la situation à Bangui et protéger tous les civils.

 

Il a demandé une nouvelle fois à tous les groupes armés à Bangui et dans le reste du pays d'arrêter toute forme de violence et d'activité de déstabilisation, de déposer leurs armes et de s'engager de manière constructive dans le processus de paix immédiatement et sans condition préalable.

 

Le drame s'est produit mardi à Bangui au cours d'un échange de tirs avec des hommes armés.

 

Source: Agence de presse Xinhua

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