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2 août 2018 4 02 /08 /août /2018 00:09
NOTE D’INFORMATION MINUSCA

 

 

LA MINUSCA SALUE LA MISE EN ŒUVRE PROCHAINE DU DDRR DANS L’OUEST DE CENTRAFRIQUE

 

Bangui, 1er Aout 2018 - La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), salue la mise en œuvre prochaine, par les autorités centrafricaines, du programme du grand DDRR (Désarmement-Démobilisation-Réintégration-Rapatriement), dans la partie ouest du pays. 

 

« La MINUSCA estime qu’il s’agit d’une étape importante et encourage les autorités nationales à poursuivre le dialogue avec les groupes armés opérant dans la région », a indiqué ce mercredi le porte-parole de la mission, Vladimir Monteiro, lors de la conférence de presse hebdomadaire, évoquant « l’impact direct et immédiat sur la sécurité et le bien-être des populations civiles » de ce programme. Dans le même temps, la MINUSCA « appelle tous les groupes armés à s’engager résolument dans ce processus de DDRR ainsi que dans l’Initiative africaine pour ainsi contribuer à une paix durable dans le pays », a-t-il souligné.  Conformément à son mandat, la MINUSCA va poursuivre son appui aux autorités centrafricaines dans la mise en œuvre du DDRR, à travers un soutien logistique, sécuritaire et budgétaire.

 

Au chapitre des droits l’homme, Vladimir Monteiro, est revenu sur la publication, le mardi 31 juillet, d’une note d’information par la mission relative à la résurgence de la violence à Pombolo, préfecture du Mbomou, et les enquêtes sur les violations des droits de l’Homme et les atrocités commises dans le Sud-Est de la République centrafricaine entre mai et décembre 2017. « Les enquêtes menées par la division des droits de l’homme de la Mission ont révélé que l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC) et les milices locales anti-Balaka sont les principaux auteurs de ces crimes, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ».

 

Pour sa part, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, Major Séraphin Embondza, est revenu « l’embuscade de près d’une heure tendue par les antibalaka présumés à un convoi escorté par des casques bleus de la Force près de Gambo, dans le Mbomou, et qui s’est soldée par des blessés ». Au centre du pays, à Kaga Bandoro, sur l’axe Ndometé-Mbrès, « un calme prévaut dans cette partie malgré la tension qu’entretiennent les groupes armés tandis que la vie a repris son cours normal à Bambari », a précisé le porte-parole militaire.

 

Le porte-parole de la Police de la MINUSCA, Alioune Kassé, a annoncé certaines interventions de la Police dans certains endroits du pays, notamment « l’arrestation d’un homme recherché pour un présumé viol commis sur une mineure de 13 ans à Obo » et le démantèlement des « barricades érigées au niveau du site Sangaris, à Bambari, par des hommes armés, qui rançonnaient les usagers sur route ». 

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

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Centrafrique-Presse.com
1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 23:57
Centrafrique. Les journalistes assassinés enquêtaient sur des mercenaires russes
Centrafrique. Les journalistes assassinés enquêtaient sur des mercenaires russes
Centrafrique. Les journalistes assassinés enquêtaient sur des mercenaires russes

 

 

 

Le reporter de guerre Orkhan Djemal, le documentariste Alexandre Rastorgouïev et le cameraman Kirill Radtchenko ont été tués dans la nuit de lundi à mardi près de Sibut, en Centrafrique, par des hommes armés. Ils travaillaient sur la présence dans ce pays de la société paramilitaire russe Wagner.

 

Ce mardi 31 juillet, trois journalistes russes ont été tués à Sibut, à 200 km au nord de Bangui, la capitale de la Centrafrique. Le trio se rendait dans cette ville, car un bataillon centrafricain y est équipé par les Russes. Au retour du reportage, ils auraient été attaqués à un barrage dressé par des assaillants inconnus.

 

On apprend aujourd’hui que les journalistes enquêtaient sur la présence en Centrafrique de la société paramilitaire russe Wagner. Comme l’expliquait en février notre journaliste spécialistedes questions liées à la défense, cette entreprise est loin d’être inconnue.

 

Des mercenaires en Syrie, en Ukraine…

 

Composée de plusieurs milliers de mercenaires, la société a été créée en 2014 par le lieutenant-colonel Utkin, un ancien des forces spéciales russes. Même si elle s’affranchit parfois de l’armée russe au profit d’intérêts privés, Wagner sert le plus souvent les intérêts de Moscou et de ses services spéciaux en fournissant des milliers mercenaires.

 

Ses Kontraktniki (employés sous contrat) ont déjà été engagés en Crimée, au Soudan, dans l’est de l’Ukraine… Elle s’est surtout illustrée en Syrie, agissant en parallèle de l’armée russe qui y intervient depuis septembre 2015 en soutien au régime de Bachar al-Assad. Wagner a notamment contribué à la reprise de Palmyre.

 

L’existence de sociétés comme Wagner et l’externalisation de certaines fonctions militaires, font débat en Russie depuis 2008. Il ne s’agit plus de savoir s’il faut légaliser de telles sociétés mais plutôt comment en réguler les activités. D’où des dépôts à répétition - sans succès pour l’instant - de projets de loi pour préciser le champ d’action de ces sociétés et établir le statut des Kontraktniki.

 

Wagner s’est trouvé au centre de l’attention en février quand Washington a annoncé avoir tué plus de 100 combattants pro-régime dans la région de Deir Eezzor. Après quelques jours de silence, Moscou a reconnu la mort d’au moins cinq de ses concitoyens « allés en Syrie de leur propre initiative ». D’autres bilans évoquent cependant plus de 200 morts.

 

La Russie en Centrafrique depuis début 2018

 

Le reporter de guerre Orkhan Djemal, le documentariste Alexandre Rastorgouïev et le cameraman Kirill Radtchenko collaboraient avec le Centre de gestion des investigations, un projet lancé par l’ex-oligarque et opposant en exil Mikhaïl Khodorkovski. Les trois hommes « se sont envolés le 27 juillet pour la Centrafrique pour filmer des images sur les activités de la société militaire privée Wagner dans ce pays », a expliqué cet organisme sur sa page Facebook.

 

Depuis début 2018, la Russie a déployé des formateurs militaires en Centrafrique, livré des armes à l’armée nationale et assure la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra, dont le conseiller à la sécurité est un Russe.

 

Des enquêtes dangereuses

 

Reporters sans Frontières (RSF) a réclamé ce mercredi aux autorités centrafricaines et russes « une enquête sérieuse et approfondie » pour identifier les auteurs de l’assassinat de trois journalistes russes dans la nuit de lundi à mardi en Centrafrique.

« Plus de quatre ans après la mort de la photojournaliste Camille Lepage, ce triple assassinat vient rappeler à quel point il reste extrêmement dangereux pour les journalistes de témoigner du conflit en République centrafricaine », estime Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, qui condamne « avec la plus grande fermeté ces assassinats ».

 

RSF rappelle que les assassins de Camille Lepage, photojournaliste française de 26 ans tuée le 12 mai 2014, n’ont toujours pas été identifiés et a critiqué « plusieurs dysfonctionnements dans l’enquête ».

 

 

Centrafrique. Le patron des trois journalistes tués promet de retrouver les meurtriers

 

Le reporter de guerre Orkhan Djemal, le documentariste Alexandre Rastorgouïev et le cameraman Kirill Radtchenko ont été tués dans la nuit de lundi à mardi près de Sibut, en Centrafrique, par des hommes armés. Ils travaillaient sur la présence dans ce pays de la société paramilitaire russe Wagner. Leur patron a promis de retrouver les meurtriers.

 

Mikhaïl Khodorkovski a déclaré mercredi 1er août qu’il s’efforcerait de retrouver les responsables des meurtres en République centrafricaine de trois journalistes salariés de son site d’information Investigation Control Centre (TsUR). Selon les premiers éléments de l’enquête, les trois hommes enquêtaient sur les activités du groupe Wagner, une organisation de sécurité privée russe connue pour avoir envoyé des mercenaires combattre en Ukraine et en Syrie pour le compte du Kremlin.

TsUR, qui a publié de nombreuses enquêtes sur la corruption dans l’entourage de Vladimir Poutine, est financé par Mikhaïl Khodorkovski, un ancien magnat du pétrole devenu l’un des plus grands détracteurs président russe. Plusieurs médias locaux et internationaux ont signalé la présence de Wagner sur le territoire centrafricain depuis que Moscou a livré des armes légères aux services de sécurité du pays et envoyé des centaines d’instructeurs militaires et civils pour les former.

« Je ferai tout ce qui est nécessaire pour identifier ceux qui sont responsables », a déclaré Mikhaïl Khodorkovski sur les médias sociaux. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part écrit sur Facebook avoir reçu des informations selon lesquelles les trois journalistes ont ignoré les mises en garde des autorités selon lesquelles « ils quittaient la zone contrôlée par les forces de l’ordre ».

AFP

 

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 23:37
Khodorkovski promet de retrouver ceux qui ont tué ses journalistes en Centrafrique
Khodorkovski promet de retrouver ceux qui ont tué ses journalistes en Centrafrique
Khodorkovski promet de retrouver ceux qui ont tué ses journalistes en Centrafrique

 

 

 

MOSCOU, 1er août 01/08/2018 | 19:39 (Reuters) - Mikhaïl Khodorkovski a déclaré mercredi qu'il s'efforcerait de retrouver les responsables des meurtres en République centrafricaine de trois journalistes salariés de son site d'information Investigation Control Centre (TsUR)

 

Selon les premiers éléments de l'enquête, les trois hommes enquêtaient sur les activités du groupe Wagner, une organisation de sécurité privée russe connue pour avoir envoyé des mercenaires combattre en Ukraine et en Syrie pour le compte du Kremlin.

 

TsUR, qui a publié de nombreuses enquêtes sur la corruption dans l'entourage de Vladimir Poutine, est financé par Mikhaïl Khodorkovski, un ancien magnat du pétrole devenu l'un des plus grands détracteurs président russe.

 

Plusieurs médias locaux et internationaux ont signalé la présence de Wagner sur le territoire centrafricain depuis que Moscou a livré des armes légères aux services de sécurité du pays et envoyé des centaines d'instructeurs militaires et civils pour les former.

 

"Je ferai tout ce qui est nécessaire pour identifier ceux qui sont responsables", a déclaré Mikhaïl Khodorkovski sur les médias sociaux.

 

Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part écrit sur Facebook avoir reçu des informations selon lesquelles les trois journalistes ont ignoré les mises en garde des autorités selon lesquelles "ils quittaient la zone contrôlée par les forces de l'ordre".

 

(Denis Pinchuk et Tom Balmforth, avec Paul Logerie à Bangui, Nicolas Delame pour le service français)

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 00:40
Centrafrique : nouveau regroupement des factions rebelles à Kaga-Bandoro
Centrafrique : nouveau regroupement des factions rebelles à Kaga-Bandoro
Centrafrique : nouveau regroupement des factions rebelles à Kaga-Bandoro
Centrafrique : nouveau regroupement des factions rebelles à Kaga-Bandoro
Centrafrique : nouveau regroupement des factions rebelles à Kaga-Bandoro
Centrafrique : nouveau regroupement des factions rebelles à Kaga-Bandoro
Centrafrique : nouveau regroupement des factions rebelles à Kaga-Bandoro

 

 

 

French.china.org.cn  Mis à jour le 30-07-2018

 

Des rebelles du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) dirigé par Nourrédine Adam, de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) conduite par Ali Darassa et du Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) de Mahamat Al-Khatim ont recommencé à se regrouper dans la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (centre-nord), a appris Xinhua dimanche d'une source locale.

 

D'après cette source, ces rebelles ont commencé à arriver en nombre en milieu de semaine dans des pick-up en provenance surtout des villes centrafricaines de Bambari (centre), Ndélé (nord-est) et Bria (centre-nord). En outre, ils s'en prennent à des habitants contraints d'abandonner leurs domiciles, lesquels sont exposés aux pillages.

 

La source a précisé qu'auparavant, ces éléments rebelles s'étaient établis dans le quartier commercial de la ville. Mais avec les arrivées massives de leurs coéquipiers, certains ont envahi le quartier administratif.

 

Pour l'heure, le mobile du nouveau rassemblement des groupes rebelles à Kaga-Bandoro n'est pas connu. Toutefois, cela peut rappeler le scénario d'avril dernier où, à la demande expresse du numéro deux du mouvement rebelle de la Séléka, Abdoulaye Hissène, un tel phénomène avait été observé puis sanctionné par une assemblée générale qui a condamné l'opération dite "Soukoula" ("Laver" en sango, la langue nationale centrafricaine) au PK5, quartier commercial de la capitale Bangui, dans le but de neutraliser quelques leaders des groupes d'autodéfense.

 

Ces groupes rebelles avaient clairement exprimé leur intention de descendre sur Bangui, probablement à la conquête du pouvoir. Seulement, ils avaient été arrêtés net par des casques bleus de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA, avec l'appui de deux bombardiers français, qui ont tiré des coups de semonce près de la ville centrafricaine de Dékoa, à une centaine de kilomètres au sud de Kaga-Bandoro.

 

Des sources locales ont fait savoir qu'il y a juste une semaine, une scène de jalousie s'est achevée avec la mort de trois rebelles et six autres grièvement blessés. Des habitants ont été inutilement pris à partie en représailles.

 

Devant cette situation sécuritaire incertaine, des habitants ont demandé au gouvernement de déployer dans leur ville les militaires des Forces armées centrafricaines (FACA), en exhortant la MINUSCA à renforcer ses effectifs.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 00:34
Centrafrique: l'UE élargit sa mission de formation militaire
Centrafrique: l'UE élargit sa mission de formation militaire

 

 

 

Par  Le Figaro.fr avec AFP Mis à jour le 30/07/2018 à 18:17 

 

L'Union européenne a élargi et prolongé pour deux ans sa mission militaire de formation en République centrafricaine (EUTM RCA), qui vise à contribuer à la réforme du secteur de la Défense dans ce pays en proie aux violences, a-t-elle indiqué aujourd'hui.

 

La mission EUTM RCA est étendue jusqu'au 19 septembre 2020. La décision a été adoptée par procédure écrite par le Conseil de l'UE, qui représente les 28 Etats membres, selon un communiqué. Outre sa prolongation, "le Conseil a également modifié le mandat de la mission afin qu'elle puisse donner des conseils stratégiques non seulement au ministère de la Défense, au personnel militaire et aux forces armées, mais aussi au cabinet du président, et qu'elle puisse conseiller sur la coopération entre civils et militaires, y compris au ministère de l'Intérieur et de la gendarmerie", selon le communiqué.

 

Le Conseil a débloqué une enveloppe d'environ 25,4 millions d'euros pour les coûts d'EUTM RCA, qui est basée à Bangui, pour la période du 20 septembre 2018 au 19 septembre 2020. Cette mission d'entraînement et de formation de l'armée centrafricaine a été lancée le 16 juillet 2016. Elle compte environ 170 personnes.

 

EUTM RCA a pour objectif de participer à la restructuration du secteur de la Défense dans trois domaines: le conseil stratégique, l'entraînement opérationnel et la formation. Au terme de son premier mandat de deux ans, l'EUTM a formé et entraîné plus de 3.000 soldats, hommes et femmes des Forces armées centrafricaines (FACA), selon elle.

 

L'ONU a par ailleurs déployé une mission de paix (Minusca, 10.000 soldats) depuis 2014 en Centrafrique. Mais elle peine à maintenir la sécurité dans ce pays où l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national. Les groupes armés contrôlent une majorité du pays, où ils combattent pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 00:26
Centrafrique : Touadéra limoge le chef d’Etat-major des armées

 

 

 

https://africtelegraph.com 31 juillet

 

Le général Ludovic Ngaifei a été démis de ses fonctions à Bangui. Il a été remplacé par le Colonel Mamadou Zéphirin.

 

Officiellement, aucun motif de ce limogeage n’a été divulgué. Mais des sources internes font état de mauvaise conduite  du général Ludovic Ngaifei envers d’autres officiers supérieurs de l’armée.

 

Les mêmes sources parlent d’insubordination envers sa hiérarchie. Et ce sont ces motifs qui ont contraint le chef des armées, Faustin Archange Touadéra à se séparer de son chef d’Etat-Major des Armées.

 

Pour certains observateurs, cette séparation était évidente au regard de nombreuses plaintes formulées à l’encontre du chef de l’armée. Car les relations du général Ludovic Ngaifei et son ministre de tutelle étaient devenues exécrables d’après une source au ministère centrafricain de la défense.

Le nouveau chef d’Etat-major des armées, le colonel Mamadou Zéphirin n’est pas un inconnu du sérail centrafricain. C’est un ancien proche collaborateur de l’ex-président, Michel Djotodia. Sous le régime Djotodia, il a été ministre du désarmement, démobilisation, réinsertion et du rapatriement (DDRR).

Sous Catherine Samba Panza, le nouveau chef de l’armée a été directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale. Il occupait d’ailleurs ce poste jusqu’à sa nomination à la tête de l’Etat Major des armées centrafricaines.

 

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 00:08
Centrafrique: deux casques bleus égyptiens blessés dans l’attaque d’un convoi

 

 

 

http://vonews.net  Par Baye Bacar NDAO juillet 30, 2018

 

Deux casques bleus du contingent égyptiens ont été blessés lors d’une attaque attribuée à des miliciens anti balakas dans le sud est de la Centrafrique, avons-nous appris.

 

Alors qu’ils escortaient un convoi logistique , deux casques bleus égyptiens ont été blessés lors d’une attaque d’ anti-balaka à dix kilomètres de la ville centrafricaine de Gambo, dans la préfecture du Mbomou (sud-est).

 

La Minusca qui a condamné cette attaque qualifiée de  » lâche » , précise dans son communiqué que les assaillants se sont bien renseignés et préparés avant de commettre leur forfait.

 

Le 17 juillet dernier, trois casques bleus avaient été blessés alors qu’ils repoussaient une attaque contre le village de Pombolo par d’éléments anti-Balaka. Des assaillants avaient été neutralisés, d’après la Minusca.

 

La Centrafrique a plongé dans le chaos en 2013 avec le renversement de l’ex-président François Bozizé,par la Séléka, coalition rebelle à dominante musulmane.

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31 juillet 2018 2 31 /07 /juillet /2018 23:53

 

 

 

French.china.org.cn Mis à jour le 31-07-2018

 

En sommet conjoint CEDEAO-CEEAC, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Afrique de l'Ouest et du Centre ont exprimé leurs "profondes préoccupations" face à la situation en Libye et à ses conséquences sur la situation dans leur espace commun, lundi à Lomé.

 

Visant essentiellement à créer les conditions d'une paix durable et d'un environnement sécurisé dans l'espace commun aux deux régions, le sommet s'est achevé avec l'adoption de la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent dans les espaces de la CEDEAO et de la CEEAC.

 

Lors de ce sommet conjoint, les chefs d'Etat et de gouvernement des 26 pays de la CEDEAO et de la CEEAC ont examiné, entre autres, la situation en Centrafrique et en République démocratique du Congo (RDC). Ils ont également affirmé leur préoccupation face à l'instabilité en Libye.

 

Le communiqué final fait état de "leurs profondes préoccupations face à la situation d'instabilité qui prévaut en Libye et à ses conséquences sur la situation sécuritaire des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC".

 

Aussi en appellent-ils à la Communauté internationale en vue "d'une sortie de crise rapide dans ce pays avec une implication active des Etats de la région".

 

A cet effet, les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO et de la CEEAC ont exprimé leur soutien à la médiation africaine conduite par le président congolais Denis Sassou-Nguesso.

 

Ils appellent "à une résolution rapide de la crise libyenne, une des sources de l'instabilité dans nos deux régions".

 

Concernant la république centrafricaine, les chefs d'Etat et de gouvernement ont exprimé leur "solidarité envers les autorités légitimes et le peuple centrafricains" et leur soutien à l'initiative pour la paix et la réconciliation dans le pays.

 

Pour ce faire, ils appellent l'Union africaine "à rechercher avec les Nations Unies les moyens de lever l'embargo sur les armes imposé au Gouvernement de la République centrafricaine", ajoute le document.

 

Concernant la RDC, les chefs d'Etat et de gouvernement ont réaffirmé "leur attachement au respect par toutes les parties prenantes de l'accord du 31 décembre 2016, seul cadre consensuel et inclusif pouvant permettre l'organisation d'élections transparentes et apaisées en République Démocratique du Congo".

 

Ont pris part au Sommet conjoint de Lomé les chefs d'Etat et de gouvernement et les représentants dûment mandatés des pays de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo) et ceux de la CEEAC (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad). Fin

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Sommet CEDEAO-CEEAC : "profondes préoccupations" des chefs d'Etat face à la situation en Libye et à ses conséquences
Sommet CEDEAO-CEEAC : "profondes préoccupations" des chefs d'Etat face à la situation en Libye et à ses conséquences
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31 juillet 2018 2 31 /07 /juillet /2018 22:51
Centrafrique : trois journalistes russes assassinés, leurs corps déposés devant une base de l'ONU
Centrafrique : trois journalistes russes assassinés, leurs corps déposés devant une base de l'ONU
Centrafrique : trois journalistes russes assassinés, leurs corps déposés devant une base de l'ONU

 

 

Centrafrique : trois journalistes russes meurent en tournant un documentaire

 

31/07/2018 à 19h08

 

Le journaliste Orkhan Djemal, le réalisateur Alexandre Rastorgouïev et l’opérateur Kirill Radtchenko sont morts en République centrafricaine alors qu’ils y tournaient un documentaire, informe Dojd, se référant au Centre de direction des enquêtes de Mikhaïl Khodorkovski. 

 

 

31 juil. 2018, 19:47 (AFP)

 

Une équipe de tournage composée de trois journalistes russes a été tuée en Centrafrique au cours d'un vol, selon la police locale. D'après leurs confrères, ils étaient en train de tourner un documentaire sur des mercenaires dans ce pays.

 

Trois Russes qui portaient sur eux des cartes de presse ont été assassinés dans la nuit du 30 au 31 juillet près de Sibut, dans le centre de la Centrafrique, l'un des pays les plus pauvres et les moins sûrs au monde. Selon les informations recueillies par l'AFP, leurs corps ont été retrouvés à 23 kilomètres de Sibut. «[Les trois ressortissants russes] ont été assassinés par des hommes armés non identifiés», a déclaré à l'AFP une source judiciaire, précisant qu'ils auraient été tués à un barrage dressé sur une route.

 

Les trois hommes seraient le réalisateur Alexandre Rastorguyev, le caméraman Kirill Radchenko et le journaliste Orkhan Jemal. Ce dernier était un correspondant de guerre renommé qui avait notamment exercé en Syrie. Des membres du corps diplomatique russe sont en route pour procéder à l'identification formelle des victimes.

 

D'après la police centrafricaine citée par l'agence de presse russe Interfax, le mobile serait un vol.

 

Selon un journaliste qui serait un ami proche d'Ohran Dzhemal, celui-ci était en train d'enquêter sur le groupe Wagner, une société militaire privée russe.

 

Les corps des trois hommes ont été déposés ce 31 juillet au matin à la base de la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca) de Sibut. Leur chauffeur est porté disparu. «Ils rentraient de Kaga Bandoro [nord du pays] par la route», a précisé une source religieuse de Sibut. Ni l'ambassade russe à Bangui, ni le conseiller russe à la présidence centrafricaine n'avaient connaissance de la présence de ces journalistes en Centrafrique, selon l'AFP.

 

 

Trois Russes porteurs de cartes de presse assassinés en Centrafrique

 

https://francais.rt.com  31 juillet 2018 à 16h37 | Mis à jour à 17h03

 

Trois Russes porteurs de cartes de presse ont été assassinés dans la nuit de lundi à mardi près de Sibut, dans le centre de la Centrafrique, ont déclaré des sources centrafricaines et les autorités russes.

 

«Selon des informations reçues de la République centrafricaine, le 30 juillet, non loin de la ville de Sibut - à 300 km au nord de la capitale Bangui - trois personnes ont été tuées qui portaient des cartes de presse émises aux noms de Kirill Radtchenko, Alexandre Rastorgouïev et Orkhan Djemal», a déclaré le ministère des Affaires étrangères russes dans un communiqué.

 

«Leurs corps sont déjà parvenus à Bangui», selon cette même déclaration.

 

Les trois hommes morts «ont été retrouvés à 23 km de Sibut, ils ont été assassinés par des hommes armés non identifiés», avait déclaré auparavant une source judiciaire centrafricaine, précisant qu'ils auraient été tués à un barrage dressé sur une route. Leur chauffeur est porté disparu, selon des sources concordantes.

«Ils rentraient de Kaga Bandoro par la route», a précisé une source religieuse de Sibut.

«L'ambassade de Russie en Centrafrique n'a malheureusement pas été informée de la présence de journalistes russes dans le pays», indique le communiqué du ministère des Affaires étrangères, ajoutant que Moscou veut «déterminer les circonstances exactes de la mort des citoyens russes et organiser le retour de leurs corps dans leur pays.»

 

Les autorités fédérales russes ont également déclaré avoir lancé une enquête criminelle sur ces meurtres survenus dans un pays en proie à l'anarchie depuis plusieurs années.

 

Depuis début 2018, la Russie a déployé des formateurs militaires à Bangui, livré des armes à l'armée nationale et assure la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra, dont le conseiller à la sécurité est un Russe.

 

Moscou avait réussi à obtenir une exemption afin de vendre des armes au gouvernement centrafricain.

 

En décembre 2017, la Russie a ainsi livré un important stock d'armes, incluant des armes de poing, des fusils d'assaut, des mitrailleuses et des lance-roquettes. La Russie a également obtenu l'autorisation de l'ONU pour dispenser une formation militaire à deux bataillons - environ 1300 hommes - des Forces armées centrafricaines.

 

Neuf avions se sont posés à Bangui fin janvier et début février chargés d'armes et de munitions russes, qui ont été distribuées aux soldats centrafricains formés par l'Union européenne dans le cadre des efforts pour restaurer la stabilité dans le pays.

 

La livraison d'armes par la Russie à l'armée centrafricaine a déclenché une course à l'armement chez les rebelles de l'ancienne alliance pro-musulmane Séléka, qui se tournent vers les trafiquants au Soudan pour s'approvisionner, selon un rapport d'experts des Nations unies publié mardi.

 

«L'acquisition récente d'armements par le gouvernement a incité les factions ex-Séléka à opérer un réarmement actif», souligne le rapport, constatant un «durcissement des positions» de ces groupes.

 

Les groupes armés ont indiqué au groupe d'experts que puisque le gouvernement avait choisi l'option militaire (formation, réarmement et offensive) au lieu du processus politique, les groupes armés devaient se préparer», poursuit le document.

 

Officiellement, le programme russe vise à renforcer une armée en grande difficulté dans un pays où la majeure partie du territoire est contrôlé par des groupes armés.

 

Mais par cette mission, Moscou vise également à renforcer son influence dans un État stratégique, riche en ressources telles que les diamants, l'or, l'uranium et le bois.

 

La Russie a vainement tenté d'organiser début juillet une rencontre entre le gouvernement centrafricain et des groupes armés dans la capitale soudanaise Khartoum.

 

La livraison d'armes par la Russie à l'armée centrafricaine a déclenché une course à l'armement chez les rebelles de l'ancienne alliance pro-musulmane Séléka, qui se tournent vers les trafiquants au Soudan.

Centrafrique : trois journalistes russes assassinés, leurs corps déposés devant une base de l'ONU
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29 juillet 2018 7 29 /07 /juillet /2018 16:16

 

 

Bilan à mi-parcours du Groupe d’experts sur la République centrafricaine reconduit dans son mandat par la résolution 2399 (2018) du Conseil de sécurité (S/2018/729)

 

REPORT  from UN Security Council  Published on 23 Jul 2018 

 

Lettre datée du 23 juillet 2018, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Groupe d’experts sur la République centrafricaine reconduit dans son mandat par la résolution 2399 (2018) du Conseil de sécurité

 

Les membres du Groupe d’experts sur la République centrafricaine reconduit dans son mandat par la résolution 2399 (2018) ont l’honneur de vous faire tenir ci-joint leur bilan à mi-parcours, conformément au paragraphe 32 c) de la résolution 2399 (2018).

Le rapport a été transmis le 9 juillet 2018 au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine, lequel l’a examiné le 20 juillet 2018.

Le Groupe d’experts vous serait reconnaissant de bien vouloir porter le texte de la présente lettre et du rapport à l’attention des membres du Conseil de sécurité et de le faire publier comme document du Conseil.

Le Coordonnateur du Groupe d’experts sur la République centrafricaine
reconduit dans son mandat par la résolution 2399 (2018)

 


(Signé) Romain Esmenjaud

Expert
(Signé) Mélanie De Groof

Expert
(Signé) Paul-Simon Handy

Expert
(Signé) Ilyas Oussedik

Expert
(Signé) Enrica Picco

 

Résumé

 

Confirmant les difficultés rencontrées par le Gouvernement pour avancer sur la voie de la paix, de graves flambées de violence se sont produites pendant la période considérée, y compris dans des régions où la situation s’était améliorée, comme Bangui et Bambari. L’« opération Sukula », menée conjointement par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), les Forces de sécurité intérieure et les Forces armées centrafricaines (FACA) dans le quartier PK5 à Bangui les 7 et 8 avril 2018, a entraîné un accroissement des tensions intercommunautaires, dont des cas d’incitation à la discrimination et à la violence, et une série de violents combats, de début avril à début mai, qui ont fait pendant cette période de 30 jours le plus grand nombre de victimes dans la capitale depuis 2014, 70 personnes au moins ayant été tuées et 330 blessées, pour la plupart des civils. La MINUSCA et les forces nationales de sécurité n’ont pas réussi à démanteler les bases des groupes d’autodéfense du PK5 pour y installer les Forces de sécurité intérieure ; au contraire, l’opération a conduit au renforcement de l’emprise des groupes d’autodéfense sur le quartier.

 

À la suite des notifications adressées au Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine et des dérogations accordées, les forces de sécurité et les forces armées du pays ont reçu une formation et du matériel militaire de la Fédération de Russie. Cette action, conjuguée à l’appui apporté par d’autres partenaires, telle la mission militaire de formation de l’Union européenne en République centrafricaine, a facilité le retour en phase opérationnelle des FACA.

 

Le redéploiement en cours des FACA et l’« opération Sukula », considérés par les factions de l’ex-Séléka comme des actes hostiles envers la communauté musulmane, ont contribué au durcissement de la position de ces groupes, en particulier le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC). De ce fait, les dirigeants du FPRC, Abdoulaye Hissène et Noureddine Adam, tous deux visés par des sanctions, ont continué de chercher à réunifier la Séléka, redoublé d’efforts pour acquérir des armes, en particulier depuis le territoire du Soudan, et consolidé l’administration parallèle dans les zones sous leur contrôle afin d’en faire leur principale source de financement.

 

À l’instar d’autres groupes armés, les factions de l’ex-Séléka ont cependant continué de prendre part à l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine, au titre de laquelle les consultations ont commencé en novembre 2017 et un accord entre le Gouvernement et les 14 groupes armés reconnus devrait être conclu dans les mois à venir.

 

Les combats qui se poursuivent ont donné lieu à des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, tant par les combattants anti-balaka que par les combattants de l’ex-Séléka, notamment à des agressions sexuelles et des viols généralisés (dans la région de Bossangoa), des massacres aveugles de civils et des attaques ciblées contre le personnel et les bases humanitaires (près de Markounda, de Bambari et de Bangassou). Les éléments armés ne respectant pas les installations médicales, l’accès de la population civile aux soins de santé à Bangui et Bambari a été limité. Depuis le début de 2018, cinq soldats de la paix ont également été tués dans des attaques ciblées.

 

Alors que les combattants anti-balaka continuent d’utiliser des munitions de chasse, le dialogue entre le Groupe d’experts sur la République centrafricaine et la République du Congo a amené les autorités congolaises à annoncer des mesures visant à mieux réglementer la vente de munitions par la Manufacture d’armes et de cartouches du Congo.

 

Dans le présent rapport, le Groupe d’experts décrit également la dégradation de la dynamique positive qui avait suivi la levée de la suspension des exportations de diamants au titre du Processus de Kimberley. Depuis la fin de 2017, on a constaté un recul notable du commerce légal et une recrudescence connexe du trafic de diamants bruts en raison de la fermeture de la plupart des bureaux d’achat dans les provinces. Le Groupe d’experts évoque également le fait que l’État contrôle mal les aéroports et les répercussions que cela a sur le trafic de ressources naturelles.

 

Enfin, le Groupe d’experts aborde de nouveaux cas de violation des sanctions, en particulier des violations de l’interdiction de voyager commises par l’ancien Président, François Bozizé, qui, a-t-il découvert, utilisait un passeport diplomatique sud-soudanais au nom de Samuel Peter Mudde.

Bilan à mi-parcours du Groupe d’experts sur la République centrafricaine reconduit
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