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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 23:55
Paoua et alentours : Des dizaines de villages vides
Paoua et alentours : Des dizaines de villages vides

 

 

 

La Centrafrique devient un désert

 

 

http://www.eleutherie.com 

 

 

Ce sont des centaines d'enfants qui peuvent raconter la même histoire

 

Des dizaines de villages vides

 

Lorsque le convoi de l'ONU arrive à Bedaya 1, aucun enfant n'accourt comme il est d'usage. Aucun adulte non plus.

 

Pas âme qui vive dans ce village à une vingtaine de km au nord de Paoua, localité du nord-ouest de la Centrafrique, à part quelques chiens faméliques au pelage clairsemé. Tout le monde a fui les combats qui font rage depuis des semaines.

 

Les maisons en briques de terre sont vides. Des tabourets renversés et quelques ustensiles de cuisine abandonnés autour des cendres d'un récent feu témoignaient, samedi dernier, de la précipitation dans laquelle les habitants sont partis, a constaté un correspondant de l'AFP, un des rares journalistes à s'être rendu dans la zone.

 

Devant le convoi et les Casques bleus, une poignée d'hommes apparaît de nulle part, dit être venue récupérer de la nourriture pour leurs familles réfugiées à Paoua. Mais une sagaie nichée sous un toit de paille ou un long poignard caché derrière un tronc indiquent d'autres intentions.

 

Des villages fantômes comme celui-ci, le convoi en a croisé une dizaine, et pour cause: plus de 60.000 personnes, selon le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), ont fui les villages de la région pour se réfugier à Paoua.

Les combats opposent depuis fin décembre le groupe armé Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC) du "général" Ahamat Bahar, au groupe armé Révolution et Justice (RJ) d'Armel Sayo.

 

Jusqu'à fin décembre, ils cohabitaient bon gré mal gré et se partageaient la garde des checkpoints, une de leur principales sources de revenus sur cette route de transhumance vers le Tchad qui voit passer beaucoup de troupeaux, dont chaque tête est taxée.

 

Des cavaliers avec des kalachnikovs

 

Violences contre les civils, politique de la terre brûlée... Les témoignages de civils recueillis par l'AFP sont nombreux.

 

"On a d'abord entendu des coups de feu", raconte Charles Tombe, 52 ans, chef du dispensaire médical de Bekoro Mission, à une quarantaine de km au nord-est de Paoua.

 

"Puis on a vu arriver les chevaux, avec deux ou trois cavaliers par monture, armés de kalachnikovs, de fusils, d'arcs et de flèches. Ils tiraient sur tout le monde, alors on a fui dans la brousse." "Il y a des cadavres qui pourrissent là bas", ajoute-t-il.

 

Aucun bilan n'a pu être établi à ce jour tant les environs de Paoua sont difficiles d'accès.

 

Selon plusieurs témoignages concordants, les cavaliers seraient des Peuls - groupe ethnique généralement éleveurs et nomades- venus du Tchad, en renfort du MNLC.

 

"Ils ont pillé, brûlé le centre de santé et toutes les maisons", poursuit Charles Tombe. L'ONG Médecins sans frontières (MSF), avait dû fermer 7 centres de santé situés autour de Paoua début janvier.

 

Lanissa Né Oumangue, 16 ans est également parvenue à s'enfuir, avec son bébé d'un an, lorsque son village, Bémal, à 50 km de Paoua, a été attaqué le 3 janvier par les hommes du MNLC.

 

Son mari a été froidement abattu. Elle affirme avoir vu des hommes armés jeter un nourrisson par terre pour le tuer.

 

"La Séléka (le MNLC est issue de l'éclatement de la rébellion de la Séléka) a tué ma mère et mon petit frère devant moi", murmure Prince, 24 ans, chauffeur de taxi moto - que les assaillants ont volé.

 

Lui aussi a dû fuir son village, Bedoua, à une trentaine de km de Paoua. "Ils ont même brulé une maison avec des gens dedans", dit-il.

 

Comme Prince, des milliers de personnes affamées s'agglutinaient devant trois camions garés sur la place poussiéreuse de l'église de la Sainte Famille, vendredi 12 janvier, à Paoua.

 

Au milieu de la foule, un camion décharge des vivres du Programme alimentaire mondial (PAM). Des disputes éclatent, lorsque certains réalisent qu'ils ne toucheront pas leur aide d'urgence aujourd'hui.

 

Des sacs de nourriture écartelés par plusieurs paires de mains se craquellent. Des enfants se jettent sur les quelques grains de riz qui tombent dans la poussière.

 

Une ONG locale parvient à calmer les esprits. La distribution continuera dimanche, pour une population qui n'a plus rien.

 

Les habitants de Bedoua ne sont pas seuls à souffrir de la faim. En Centrafrique, plus de la moitié des 4,5 millions d'habitants dépend de l'aide humanitaire, selon l'ONU.

 

source : https://www.voaafrique.com/a/autour-de-paoua-les-combats-n-ont-laisse-que-des-villages-fantomes/4208432.html

 

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16 février 2018 5 16 /02 /février /2018 23:18
Nouvelles nationales sur RJDH
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Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Le Gouvernement met en garde contre un acharnement médiatique contre la France

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 15 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, le 15 Février 2018(RJDH)—Le gouvernement a dans un communiqué mis en garde les éditeurs des journaux qui alimentent dans leurs colonnes les informations selon lesquelles la France serait contre la formation des FACA et la dotation des armes par la Russie. Mise en garde lue par le ministre porte-parole du gouvernement ce jour sur la station nationale.

 

Ce communiqué fait office de recadrage des relations diplomatiques diversifiées entre la République Centrafricaine et les Etats tiers et intervient dans un contexte où la France est indexée comme la cause de la mise à l’écart des FACA lors de la douloureuse crise que le pays a connue. L’enjeu de cette réaction est de taille.  D’abord le gouvernement Sarandji qui hérite d’une situation économique difficile ne veut pas se livrer à une confrontation par médias interposés même si les uns et les autres pensent que la diplomatie russe qui revient devant la scène est la plus pragmatique et opte pour le gagnant-gagnant par rapport à la diplomatie française.

 

Ensuite, le rendez-vous avec l’histoire du pays constitue un facteur d’analyse des médias «l’orientation vers le bloc de l’Est par les anciens présidents Dacko et Bokassa ayant pour conséquences leur chute continue d’alimenter les commentaires faisant ainsi de la France un opposant à la stabilité de ce pays ». Ces faits sont autant de points que le gouvernement ne partage pas non plus.

 

Loin de présenter un profil bas sur les commentaires agités sur les réseaux sociaux et dans les journaux de la place, le ministre porte-parole du gouvernement fait la précision suivante «il est utile de faire connaitre à tous que nos partenaires traditionnels dont la France ont appuyé notre pays pour la formation de nos forces armées directement et indirectement à travers l’EUTM et mieux encore pour la formation, pour les équipements par la Russie comme les autres partenaires ont donné leur plein accord lors de la discussion sur la question au Conseil de Sécurité de l’ONU», a indiqué le ministre Ange Maxime Kazagui.

 

Pris entre deux feux le gouvernement met en garde en ces termes : « Le gouvernement attire l’attention des journalistes et des organes de presse sur les effets négatifs sur les relations avec les pays amis et profite de cette occasion pour réaffirmer la qualité de ses relations avec les partenaires traditionnels et plus particulièrement la France ».

 

La France est un partenaire stratégique du pays et continue de jouer un rôle prépondérant pour le relèvement du pays à travers le RCPCA dont une prochaine table ronde est attendue à Paris selon Félix Moloua, ministre du Plan et de l’économie. Elle contribue au développement du pays, intervient économiquement dans le pays à travers l’Agence Française du Développement (AFD).

 

Toute la question est de savoir si la réaction du gouvernement peut soigner l’image de la France affectée par l’impopularité depuis la crise ?

 

Un coup d’œil dans les journaux de la place laisse une nostalgie russe eu égard à son soutien au président Syrien Bachar El Hassad et qui continue de donner de l’espoir qu’avec l’arrivée russe, la sécurité principale, sujet de préoccupation de la population, sera enfin revenue malgré la présence des troupes françaises à travers Sangaris, Eufor, EUTM et même la Minusca.

 

 

Centrafrique : La Cour criminelle a décidé de la comparution des 16 éléments proches d’Abdoulaye Hissène

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 16 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, le 16 Février 2018(RJDH)—Les juges ont autorisé la comparution des 16 éléments d’Abdoulaye Hissène et ont rejeté la demande des avocats d’un second renvoi. Ce procès commence ce matin par l’audition des prévenus poursuivis pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.

 

Dès l’ouverture de l’audience, le conseil des 16 prévenus, Me Giraud Paterne Nelo Tanga, a soulevé l’insuffisance dans l’enquête préliminaire qui, selon lui, pèche par l’absence de l’enquête de moralité des accusés. Une manœuvre que la Cour a estimé de procédé dilatoire susceptible de nuire aux intérêts des accusés. Après leur retrait, les juges ont décidé de la poursuite du procès à la grande joie de la partie civile.

 

Présents dans le box des accusés, 12 éléments  répondent des chefs d’accusations relatifs à la rébellion,  à la détention illégale d’armes et de munitions de guerre, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sureté de l’Etat, de destruction d’édifices publics. Abdoulaye Hissène, l’un des leaders de la Séléka opérant encore dans le Nord et le Centre Est du pays sera jugé par contumace.

 

Dans l’ordonnance de Juge d’Instruction, les faits qui sont reprochés aux présumés auteurs remontent au mois d’Aout 2016 où  Abdoulaye Hissène, à la tête d’un convoi, a franchi les barrières de PK 12 et de Nguerengou aux environs de 20 heures en partance pour la ville de Kaga-Bandoro. Il a été stoppé à Sibut par la Minusca  et a réussi à lui échapper.  Les six autres véhicules bourrés d’armes et qui transportaient ses éléments ont été confisqués par la Minusca puis transférés à Bangui.

 

Sur demande du juge d’instruction, la Cour a prononcé un jugement de non-lieu en faveur 4 personnes soupçonnées dans cette affaire. Les raisons évoquées relèvent que leurs dossiers sont vides. Le jugement des autres accusés est attendu dans les jours à venir.

 

 

Centrafrique: La cour criminelle s'intéresse à Abdoulaye Hissène et autres

 

http://www.radiondekeluka.org  vendredi 16 février 2018 16:14

 

Le procès de l'ancien ministre de la jeunesse et des sports Abdoulaye Hissene ainsi que 15 autres membres du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), s'est ouvert ce 16 février à Bangui. Aussitôt ouvert, aussitôt suspendu à la demande de Me Giraud Paterne Athanase Nelo Thanga qui estime que "la procédure judiciaire avant le procès n'était pas bien menée", faisant ainsi référence aux "enquêtes de moralité des accusés" qui, selon lui, n'aurait pas été faite.

Encore en cavale, l'accusé Abdoulaye Hissene qui sera jugé par "contumace" est poursuivis pour "association de malfaiteurs, détention illégale d'armes et munitions de guerre, atteinte à la sureté intérieure de l'état et rébellion". 

Pour ce procès qui concerne 15 accusés, la Cour a décidé de libérer trois d'entre eux arguant que " les charges qui pesaient contre eux ont abouti à un non lieu".

Qui est Abdoulaye Hissène ?


Ancien ministre en charge de la jeunesse et des sports, Abdoulaye Hissène est à ce jour le Coordonnateur militaire du FPRC, mouvement rebelle dirigé par Nouredine Adam. Fin septembre 2015, il était impliqué dans les violences qui ont fait "77 morts et plus de 550 blessés à Bangui". Ne voulant pas se rendre à la justice centrafricaine, Abdoulaye Hissène et plusieurs autres rebelles avaient fui Bangui à bord de véhicules lourdement armés.

 
"Nous avons connu des actes massifs de violation des droits de l’homme, lesquels ne sauraient rester impunis. Raison pour laquelle des enquêtes ont été ouvertes et que le nom d’Abdoulaye Hissène est apparu ", déclarait à l'époque le Procureur de la République Ghislain Grézenguet après cette évasion. 

Sous sanction internationale notamment des Nations-Unies, des Etats-Unis et de la France, Abdoulaye Hissène, recherché par la justice Centrafricaine est également dans le viseur du Tchad. Ce pays avait annoncé au mois de juin 2017, le gel des avoirs du chef rebelle du FPRC et lui a interdit toute circulation sur son territoire. 

Le pays de Idriss Déby Itno a également lancé un mandat d'arrêt international contre Abdoulaye Hissène lui reprochant « des trafics d’armes à partir du Tchad pour des visées déstabilisatrices contre le Centrafrique ».

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 23:47
Afrique du Sud: le président Jacob Zuma a annoncé sa démission "immédiate"

 

 

 

Pretoria AFP / 14 février 2018 21h22- Le très controversé président sud-africain Jacob Zuma a annoncé mercredi soir sa démission "avec effet immédiat", se pliant aux ordres de son parti, le Congrès national africain (ANC).



"J'ai décidé de démissionner du poste de président de la République avec effet immédiat, même si je suis en désaccord avec la direction de mon organisation", a déclaré M. Zuma lors d'une allocution retransmise en direct à la télévision.



"Je dois accepter que mon parti et mes compatriotes veulent me renvoyer", a-t-il ajouté, assurant avoir "toujours été un membre discipliné de l'ANC".



Après des semaines de tractations et de réunions, le parti au pouvoir avait exigé mardi la démission du président Zuma, empêtré dans des scandales de corruption.

Faute d'une réponse de sa part, le parti avait décidé mercredi à la mi-journée de le forcer à quitter le pouvoir, en annonçant le vote dès jeudi d'une motion défiance dont l'issue ne faisait aucun doute.



"J'ai été contraint de démissionner en raison de la motion de défiance", a expliqué le président lors de son allocution.



Le pouvoir de Jacob Zuma a commencé à vaciller depuis l'élection en décembre à la tête de l'ANC du vice-président Cyril Ramaphosa, qui avait axé sa campagne sur la lutte contre la corruption.



Ce dernier était déterminé à pousser au plus vite vers la sortie le président Zuma, devenu trop encombrant en vue des élections générales de 2019.



Conformément à la Constitution, Cyril Ramaphosa est devenu le président de la République par intérim dès la démission de Jacob Zuma. Le parlement doit encore, dans les trente jours, l'élire formellement à ce poste.



L'élection devrait être organisée d'ici vendredi.


(©)

 

 

Afrique du Sud: Zuma démissionne sous la pression de l'ANC

 

Le président sud-africain Jacob Zuma a mis fin au suspense en annonçant mercredi sa démission, épilogue d'un combat féroce avec la direction de son parti, le Congrès national africain (ANC), qui a plongé tout le pays dans la crise.



Après une ultime bravade télévisée dans l'après-midi, le chef de l'Etat a annoncé en soirée qu'il obtempérait aux ordres de son parti, qui le menaçait d'un vote de défiance au Parlement.



"J'ai décidé de démissionner du poste de président de la République avec effet immédiat, même si je suis en désaccord avec la direction de mon organisation", a déclaré M. Zuma lors d'une allocution retransmise en direct à la télévision.



"J'ai servi le peuple d'Afrique du Sud de mon mieux", a-t-il ajouté, concédant toutefois ne pas avoir été "un parangon de vertu".



Depuis son arrivée à la tête de l'ANC en décembre, le vice-président du pays, Cyril Ramaphosa, tentait d'obtenir un départ en douceur du chef de l'Etat, éclaboussé par les scandales, afin d'éviter une catastrophe électorale en 2019.



Mais il s'est heurté de front au refus de l'obstiné locataire de Union Buildings, dont le mandat n'expire que l'an prochain.



Au bout de plusieurs jours de vaines tractations, la direction du parti s'est résolue mardi à prendre le taureau Zuma par les cornes en le "rappelant", ainsi qu'elle peut le faire pour tous ses membres "délégués" à un mandat gouvernemental.



Mais M. Zuma, qui n'a aucune obligation juridique de se soumettre aux ordres de son parti, a continué à jouer la montre, bien décidé à vendre chèrement sa peau.



Faute de réponse immédiate de sa part, l'ANC a pris les devants en annonçant à la mi-journée qu'il voterait jeudi au Parlement une motion de défiance contre le chef de l'Etat.

 

- Ultimatum -



"On procède avec la motion de défiance demain (jeudi) pour que le président Jacob Zuma soit démis de ses fonctions", a annoncé le trésorier du parti, Paul Mashatile, à l'issue d'une réunion à huis clos de son groupe parlementaire au Cap.

 

"La direction de l'ANC ne peut pas attendre au-delà d'aujourd'hui", a ajouté M. Mashatile.



Déterminé à en finir au plus vite, l'ANC a aussi annoncé que Cyril Ramaphosa serait élu vendredi matin par le Parlement pour succéder à Jacob Zuma. Sitôt investi, il prononcera ensuite en soirée le discours sur l'état de la nation dont son prédécesseur a été privé la semaine dernière pour cause de crise.



Lorsqu'il s'est invité deux heures plus tard sur la chaîne de télévision publique SABC pour un entretien en direct, tout le monde s'attendait à ce que le président annonce enfin sa capitulation.
 


Las ! Ultime bras d'honneur, M. Zuma a écarté la question de sa démission d'un revers demain pour dire toute sa rancoeur à l'endroit de la direction de l'ANC.



"J'ai trouvé très injuste que la question (de ma démission) soit posée", s'est-il plaint. "Je ne suis pas d'accord car il n'y a aucune preuve que j'ai fait quoi que ce soit de mal".



Avec force détails, il a expliqué être convenu avec M. Ramaphosa de partir en douceur "après le mois de juin". Mais, a-t-il affirmé, la nouvelle direction du parti lui ensuite assuré qu'une frange du parti refusait cet accord et qu'il devait partir plus tôt.

 

- 'Pas d'accord' -



"Je leur ai dit +je ne suis pas d'accord avec votre approche (...), si vous voulez me rappeler, rappelez-moi+", a-t-il raconté, "je trouve très étrange que mon parti me dise de partir parce qu'il y a un nouveau président à l'ANC, cette règle n'existe pas".



La démission de Jacob Zuma a coupé l'herbe sous le pied de l'opposition, qui se réjouissait par avance de pouvoir, au Parlement, enfin bouter Jacob Zuma hors de la présidence.



Ces dernières années, ses députés ont déposé huit motions de défiance. Toutes ont systématiquement échoué, barrées par la majorité absolue de l'ANC.



"Nous nous réjouissons avec tous les Sud-Africains que la longue et douloureuse décennie de la présidence Zuma arrive enfin à son terme", s'est félicité Mmusi Maimane, le chef de l'Alliance démocratique (DA), le principal parti d'opposition.



"M. Zuma a fait beaucoup de mal à notre pays (...) sous son règne, la corruption a fleuri au point de presque détruire notre pays", a-t-il ajouté, "ce sera pour toujours son honteux héritage".



Coïncidence ou non, la police a mené mercredi sa première opération contre la sulfureuse et jusque-là intouchable famille Gupta, au coeur des scandales qui impliquent le président.



Cinq personnes ont été arrêtées et le luxueux domicile de la fratrie à Johannesburg perquisitionné, dans le cadre de l'enquête sur les détournements de fonds publics, a indiqué l'unité d'élite de la police sud-africaine (Hawks).



Tous devraient être présentés devant un tribunal jeudi. La page de l'ère Zuma semble bel et bien tournée.



(©AFP / 14 février 2018 22h42)

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 23:42
Zimbabwe: le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai est décédé (parti)

 

 

 

Harare - Le chef du principal parti d'opposition au Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, adversaire historique du régime de l'ex-président Robert Mugabe, est décédé à 65 ans des suites d'un cancer, a annoncé mercredi l'un des vice-présidents du parti, Elias Mudzuri.



"Comme vous le savez, le président de notre MDC (Mouvement pour un changement démocratique) Morgan Tsvangirai ne se portait pas bien depuis un certain temps. C'est avec tristesse que j'annonce que nous avons perdu notre icône et notre combattant pour la démocratie", a annoncé sur Twitter M. Mudzuri.



"Nos pensées et prières vont à sa famille, au parti et à la nation", a-t-il ajouté.



Un autre haut responsable du parti a confirmé, sous couvert de l'anonymat, le décès de M. Tsvangirai à l'AFP.

Opposant de longue date à Robert Mugabe, le leader du MDC était arrivé en tête du premier tour de la présidentielle de 2008. Il avait finalement renoncé à se présenter au second tour en raison des violences contre ses partisans, permettant à Robert Mugabe de se maintenir au pouvoir.

Il y a deux ans, M. Tsvangirai avait révélé qu'il souffrait d'un cancer du côlon pour lequel il effectuait de nombreux séjours médicaux dans des hôpitaux sud-africains.

Il devait être le candidat officiel du MDC pour la présidentielle cette année et affronter le nouveau président Emmerson Mnangagwa, successeur de Robert Mugabe.

Mais mercredi, M. Tsvangirai avait cédé la place à la tête du parti à l'un des trois vice-présidents, Nelson Chamisa, laissant penser que son état de santé s'était détérioré.

Il laisse un parti extrêmement divisé, qui se déchire depuis des mois en vue de sa succession.


(©AFP / 14 février 2018 19h48)

 

 

 

Morgan Tsvangirai, le visage de la résistance à Mugabe

 

 

Son combat lui a valu des procès, des séjours en prison et un passage à tabac en règle. Pendant quinze ans, Morgan Tsvangirai, décédé mercredi à l'âge de 65 ans, a incarné l'opposition au régime de fer de l'ex-président du Zimbabwe Robert Mugabe.

Premier ministre de "cohabitation" de 2009 à 2013, le chef du Mouvement pour un changement démocratique (MDC) a brigué à trois reprises la présidence. A chaque fois il a échoué, victime des fraudes ou des violences imputées au camp de son rival.



Nullement découragé, il voulait tenter sa chance une dernière fois cette année contre Emmerson Mnangagwa, qui a succédé à Robert Mugabe après sa démission en novembre.



Il a été emporté par la maladie avant cette tentative, victime d'un cancer du côlon qu'il combattait en Afrique du Sud.



Lors de toutes ses campagnes, Morgan Tsvangirai s'est présenté comme l'anti-Mugabe. Pourfendeur de la corruption du régime, il voulait aussi rompre avec les pratiques autoritaires de celui qui règne en maître absolu du pays depuis son indépendance en 1980.

 

Robert Mugabe lui a fait payer ces critiques très cher.



Poursuivi à plusieurs reprises pour "trahison" ou "complot contre le chef de l'Etat", l'opposant a fait plusieurs séjours en prison. Mais la justice l'a à chaque fois acquitté, au terme de longs procès.



Morgan Tsvangirai affirme aussi avoir fait l'objet de quatre tentatives d'assassinat.

En mars 2007, il a été arrêté et copieusement rossé par la police. La diffusion des images de son visage tuméfié soulève l'indignation de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis et de l'Union européenne (UE).


 

- 'Sacrifice' -



"Ils ont brutalisé mon corps", a-t-il dit de son lit d'hôpital. "Mais ils ne briseront jamais mon esprit. Je me battrai jusqu'à ce que le Zimbabwe soit libre (...), il n'y a pas de liberté sans combat et il n'y a pas de liberté sans sacrifice".



L'année suivante, il passe tout près d'une victoire électorale historique. Au premier tour de la présidentielle, il rafle 47% des suffrages et devance Robert Mugabe (43%).



Aussitôt, les nervis du chef de l'Etat se déchaînent contre ses partisans, faisant quelque 200 morts dans leurs rangs. Face au risque d'embrasement, Morgan Tsvangirai préfère retirer sa candidature et laisser le champ libre à son rival.



Ce geste lui vaut les louanges du monde occidental. Son nom est même évoqué pour le prix Nobel de la paix.



D'autant plus qu'il accepte peu après de devenir le Premier ministre de Robert Mugabe, dans un gouvernement dit "d'union nationale", imposé par la communauté internationale soucieuse d'éviter une guerre civile au Zimbabwe.



Mais cette cohabitation contre-nature est un échec. Pendant quatre ans, Morgan Tsvangirai est incapable de faire entendre sa voix et de contester l'autorité du chef de l'Etat.



Robert Mugabe garde la main sur toutes les grandes décisions économiques et le contrôle exclusif de l'appareil sécuritaire, qui continue à réprimer ses critiques. Une expérience amère pour le MDC, qui en sort profondément divisé.



En 2016, Morgan Tsvangirai joue la transparence et annonce qu'il souffre d'un cancer du colon et suit une chimiothérapie.



- Faits d'armes -



Il a déjà été frappé par le destin en 2009. Trois semaines après avoir pris la tête du gouvernement, son épouse Susan est tuée dans un accident de voiture dont lui-même sort blessé.



Né le 12 mars 1952 dans une famille pauvre de la province orientale de Buhera, Morgan Tsvangirai est contraint de quitter adolescent l'école pour gagner sa vie et s'occuper de ses huit frères et soeurs plus jeunes.

 

Il commence à travailler comme tisserand puis devient contremaître.



Arrivé en politique par le syndicalisme, il n'a pas participé à la lutte des années 1970 pour l'indépendance du Zimbabwe, s'attirant le mépris de la génération Mugabe qui fonde sa légitimité sur ses faits d'armes contre l'ancien régime blanc.



Chef de la plus importante confédération du Zimbabwe (ZCTU), il acquiert la notoriété en organisant et en conduisant les grandes grèves nationales à la fin des années 1990.



En novembre dernier, Morgan Tsvangirai a surpris en s'affichant publiquement aux côtés d'Emmerson Mnangagwa, le successeur de son vieil ennemi Robert Mugabe. Lors de sa cérémonie d'investiture d'abord, puis en le recevant chez lui.



Mais il n'a pas renoncé à dénoncer les ambiguïtés du nouveau maître du pays, serviteur zélé du "camarade Bob".



"Il va devoir travailler très dur pour changer sa personnalité, de façon à pouvoir incarner l'avenir du pays et à se présenter en démocrate et en réformateur", avait-il prévenu.



(©AFP / 14 février 2018 21h11)

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 23:38

 

 

 

LES MINISTRES RÉSIDENTS ET LES PARTENAIRES SUR LE TERRAIN POUR ACCOMPAGNER LA RESTAURATION DE L’AUTORITE DE L’ETAT

 

Bangui, le 14 février 2018 – Les ministres résidents des préfectures de la République centrafricaine vont se rendre sur le terrain dans les prochains jours en compagnie des partenaires, pour appuyer le processus de la restauration de l’autorité de l’Etat. L’annonce a été faite mercredi à Bangui par le Ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement, Ange Maxime Kazagui, lors de la conférence de presse conjointe avec  la MINUSCA.

 

« L’idée est que les ministres résidents se rendent dans ces lieux, s’enquérir de la présence du préfet et des sous-préfets, du déploiement des forces de défense et de sécurité, les enseignants, etc., de manière à donner un coup d’accélérateur à la restauration de l’autorité de l’Etat », a indiqué le Ministre et porte-parole, en précisant qu’il s’agit d’une instruction du Chef de l’Etat. Il a souligné que l’Exécutif et la MINUSCA continuent à travailler ensemble au retour de l’autorité de l’Etat. « Les derniers défis à l’installation des préfets sont en train de tomber et c’est le résultat de ce travail conjoint Gouvernement-MINUSCA », a-t-il dit. 

 

Lors de la conférence de presse, le Ministre et porte-parole a également abordé la question du déploiement des FACA, la situation sécuritaire en République centrafricaine ainsi que l’arrivée du panel de l’initiative de l’Union africaine. Il a souligné qu’en se rendant dans les bases des groupes rebelles, le panel « n’est pas en train de donner de la crédibilité aux groupes rebelles ». « Nous sommes dans un processus de discussion, de négociation. Nous avons des groupes qui disent avoir pris les armes pour un certain nombre de raisons. Aujourd’hui, il faut qu’on sache pour quelle raison, ils ne rendent pas ces armes, pour quelles raisons restent-ils dans ce retranchement », a dit ce responsable gouvernemental. 

 

De son côté, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, est revenu sur deux opérations menées par les casques bleus à Paoua et à Bria, dans le cadre de la protection des civils et la réduction de la présence et la menace des groupes armés. Selon lui, lintervention des Forces armées centrafricaines (FACA) et les forces de la MINUSCA a permis de ramener un calme progressif dans la zone de Paoua et mené au retour de quelques déplacés. « La MINUSCA a mené des missions dévaluation conjointe sur les axes nord, est, ouest et sud pour évaluer limpact de lopération militaire. Les premières conclusions indiquent quil ny a ni combattants de groupes armés (RJ et ex-MPC) ni barrières sur les différents axes », a-t-il dit, reconnaissant toutefois quelques poches de violence dans la zone, que la MINUSCA et les FACA tentent de supprimer. A Bria, « la Mission est en train de renforcer sa présence sur le terrain avec sa Force et sa Police, notamment dans le site de déplacés PK3, via une Police communautaire », a-t-il souligné.

 

Le porte-parole a également annoncé deux initiatives de dialogue en vue de la cohésion sociale et la paix dans le sud-est du pays, en présence des préfets du Mbomou et du Haut-Mbomou et des autorités locales et avec l’appui des bureaux de la MINUSCA. A Bangassou, le projet de réduction de violence communautaire d’une durée de trois mois va être lancé en mars tandis qu’à Zemio les communautés ont signé un Pacte de non-agression et de réconciliation pour mettre fin aux violences. « La MINUSCA va soutenir la mise en œuvre de ce pacte à Zémio. A Bangassou, elle va poursuivre le soutien aux autorités locales et l’engagement avec tous les acteurs, y compris les anti-Balaka pour lever définitivement le blocage sur le site de déplacés », a conclu Monteiro.

 

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

NOTE D’INFORMATION MINUSCA
NOTE D’INFORMATION MINUSCA
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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 22:52
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : cinq ans d’emprisonnement ferme pour l’auteur du trafic de munitions à Ippy

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 14 FÉVRIER 2018

 

BAMBARI, le 14 Février 2018(RJDH)—Le Tribunal de Grande Instance de Bambari a prononcé des peines de fermeté et de sursis contre les personnes reconnues coupables de trafic de munitions et de stupéfiants à Ippy. Peine prononcée ce matin lors du délibéré.

 

Les juges ont suivi le magistrat accusateur dans son réquisitoire pour demander la fermeté contre ceux qui ont procédé au trafic de munitions de chasse et de stupéfiants via l’entreprise Ecolog à Ippy. Le chef de file est reconnu coupable et est condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme et à verser une amende de cinq cent mille francs.

 

Les complices ont écopé d’une peine de sursis. D’autres  soupçonnés dans cette affaire sont déclarés non coupables et libérés par la Cour. Par ailleurs, le Tribunal de Grande Instance de Bambari a lancé des mandats d’arrêt contre des personnes soupçonnées dans la même affaire.

 

Lors de sa conférence hebdomadaire, la Minusca se refuse de tout commentaire et dit laisser la justice suivre son cours. L’entreprise Ecolog qui fait la sous-traitance à la Minusca rejette toute responsabilité et parle de sa charte qui interdit le transport de passagers.

 

La décision du tribunal correctionnel de Bambari intervient après la mission des parlementaires de la Ouaka profondément préoccupés par cette affaire.

 

 

Centrafrique : Le procès des 16 éléments ex-Séléka renvoyé au 16 février prochain

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 14 FÉVRIER 2018

 

Abdoulaye Hissène, leader du FPRC, une fraction de l’ex-coalition Séléka en Centrafrique vivant actuellement entre Ndele et Bria est poursuivi pour cinq chefs d’accusation notamment association de malfaiteurs, atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes de guerre, destruction d’édifices publics et rébellion. Parmi les seize éléments, quinze ont comparu ce 14 février devant la Cour criminelle qui s’est ouverte depuis 11heures en l’absence de leur chef Abdoulaye Hissène.

 

 Me Giraud Paterne Nelo Tanga de la défense a demandé et par la suite obtenu le renvoi, «le nombre des prévenus est pléthorique et il est important de prendre connaissance de tous les documents avant de poursuivre le débat puisque les pièces du dossier m’ont été remises en retard» a-t-il justifié.

 

La partie civile constituée de six avocats et le Ministère public est favorable à la demande et au finish, la Cour a accédé à la demande et fixe le rendez-vous dans les deux jours suivants afin de permettre à la partie défense de s’approprier les pièces pour sa ligne de défense.

 

La session criminelle prévue du 08 janvier au 08 février 2018 a connu une rallonge et se terminera le 28 février prochain à Bangui. Plusieurs dossiers encore en instance sont l’une des raisons de la prorogation de cette session criminelle.

 

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 01:27

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 14-02-2018

 

Désireux d'apaiser les inquiétudes des fonctionnaires et agents concernés par les arriérés de salaire de décembre 2013, le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) a préconisé que cet arriéré sera payé sans condition à compter du 21 février prochain, a appris Xinhua mardi d'une source proche du ministère centrafricain des Finances.

 

Après le paiement intégral le mois dernier des arriérés de novembre 2013, le gouvernement a annoncé un chronogramme ainsi que les échéances du paiement des arriérés de salaire du mois de décembre 2013, a précisé la source.

 

Ce chronogramme a prévu le paiement à partir de la troisième semaine de ce mois de février, a poursuivi la source, soulignant qu'il n'y aura aucune formalité à remplir auprès des autorités du ministère des Finances pour ceux qui avaient déjà perçu leurs arriérés de novembre 2013 le mois dernier.

 

Un communiqué du ministère des Finances a accordé une dérogation aux fonctionnaires et agents de l'Etat qui n'ont pas encore rempli les formalités et donc n'ont pas encore perçu ces arriérés. Ils sont appelés à se rapprocher des services du trésor public centrafricain pour les formalités d'usage.

 

En accédant en mars 2013 au pouvoir, par un coup d'Etat, le chef de la coalition rebelle de la Séléka, Michel Djotodja Am No Droko, n'était pas parvenu à verser les salaires à termes échus, laissant derrière lui une ardoise que les organisations syndicales ne cessent de réclamer, au nom de la continuité de l'Etat.

 

Ne voulant pas que cette revendication corporatiste gêne son régime commençant, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a pris sur lui l'engagement d'épurer ces arriérés. Seulement, il s'est buté aux recommandations des partenaires financiers de la RCA.

 

En effet, ces partenaires financiers, à leur tête le Fonds monétaire international (FMI), avaient prévenu le gouvernement centrafricain contre une probable inflation ou hyperinflation, puisque c'est 70 milliards de francs CFA qui allaient être déversés dans l'économie, avec le paiement, sur le champ, des arriérés de novembre et décembre 2013.

 

A ce jour, l'intégralité de ces arriérés n'a pas été versée du fait des fonctionnaires et agents de l'Etat des villes intérieures, qui n'ont pas encore rempli la formalité requise. Mais devant le besoin d'argent, il est reproché à de nombreux fonctionnaires et agents de l'Etat des provinces d'avoir abandonné leurs postes pour séjourner longuement dans la capitale, pour des raisons d'arriérés. Le ministère de la Fonction publique menace d'appliquer les sanctions administratives. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

Centrafrique : les derniers arriérés de salaire de décembre 2013 seront perçus sans condition
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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 01:19
Lu pour vous : Solidarité et patriotisme

 

 

 

https://www.cameroon-tribune.cm  BADJANG ba NKEN | 13-02-2018 09:48

 

Le Cameroun fait face ces dernières années à une situation globale plus qu’éprouvante, au double plan sécuritaire et économique. Une situation provoquée par des facteurs tant exogènes qu’endogènes : attaques de la secte terroriste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord ; incursions à notre frontière orientale des bandes armées en provenance de Centrafrique, défi humanitaire causé par le déplacement des populations et afflux des réfugiés nigérians et centrafricains, tensions sociopolitiques dans des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, crise  économique consécutive à la baisse des cours des matières premières et notamment du pétrole. S’adressant samedi dernier à ses jeunes compatriotes à l’occasion de la 52e édition de la fête à eux dédiée, le président Paul Biya a, dès l’entame de son discours, fait le point de la situation sur ces différents fronts.

 

Son bilan incite globalement à l’optimisme. Pour autant, il convient de relever que les combats menés ici et là par les Camerounais pour relever les défis auxquels ils sont confrontés sont  âpres. Comme chacun le sait, les terroristes de Boko Haram imposent depuis près de cinq ans à notre pays une guerre gratuite et infondée. Avec inévitablement son lot de violences et d’exactions sur de paisibles citoyens, toutes conditions confondues, qui ne demandent qu’à vivre en paix. Conséquences  parmi tant d’autres, des milliers de personnes contraintes au déplacement par des barbares, mais surtout ces vies innocentes perdues, sacrifiées à l’autel de l’intolérance, et de l’obscurantisme.

 

A cette épreuve déjà durement ressentie par le corps social s’est ajoutée, quasi simultanément, une seconde à la frontière Est, en raison des incursions régulières des bandes armées venant de la République centrafricaine voisine. Ces incursions tout comme les attaques de Boko Haram ont drainé au Cameroun un afflux de réfugiés nigérians et centrafricains, contraints à l’errance. C’est donc tout naturellement, pour ainsi dire, que le Cameroun a dû puiser dans ses réserves pour se montrer une nouvelle fois, à la hauteur de sa réputation de terre d’hospitalité.

 

Alors qu’on croyait la situation stabilisée sur les fronts septentrional et oriental grâce au courage et au professionnalisme de nos forces de défense et de sécurité, voilà qu’ont éclaté à l’orée de l’année 2016, des remous dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. D’abord déclinés autour des revendications corporatistes, ils n’ont pas tardé à glisser vers le terrain politique, avec une violence hallucinante : édifices publics vandalisés, symboles de l’Etat profanés, établissements scolaires saccagés, citoyens et agents publics martyrisés et dans certains cas, sauvagement assassinés.

 

Ces débordements et ceux enregistrés sur les fronts septentrional et oriental ne pouvaient qu’appeler une vive réaction de l’Etat, afin de garantir l’intégrité territoriale du pays, la paix et la sécurité sur l’ensemble de nos dix régions.

 

Ce qui ne pouvait se faire qu’au prix de sacrifices incommensurables en termes matériels, financiers, voire humains. On a noté ici et là une forte implication des jeunes camerounais enrôlés tant dans les forces de défense et de sécurité  que dans les groupes d’auto-défense. D’où l’éloge appuyé  que leur a rendu le chef de l’Etat dans son message de samedi dernier « Vous me permettrez de souligner, une nouvelle fois, l’héroïsme de nos forces de défense et de sécurité – des jeunes pour  la plupart – dont le sens du devoir et des responsabilités a été au-dessus  de tout éloge », a déclaré le président Paul Biya.

 

Dans ce contexte d’insécurité, les ressources publiques ont d’autant plus fondu que les prix des matières premières, notamment le pétrole, ont connu dans le même temps une chute drastique. Pour autant, le peuple camerounais n’a pas baissé les bras. Au contraire. Celui-ci, dans une splendide résilience, a su faire bloc derrière ses dirigeants pour conjurer les différentes menaces, relever le défi de l’unité et de la cohésion nationales, confondre de manière éloquente les ennemis de la nation.

 

Un élan frappant de solidarité, de courage et de patriotisme qui fonde espoir et confiance pour notre avenir commun. Il n’y a sans aucun doute pas mieux que les mots du chef de l’Etat pour magnifier ce bel état d’esprit : « Pour tout dire, la résilience qui caractérise le peuple camerounais mérite encore une fois d’être saluée.

 

Car les résultats auxquels nous sommes parvenus, il faut le dire, sont à mettre à son actif. Il n’a pas baissé les bras et a soutenu le gouvernement dans son action ». Parole de chef, qui à son peuple sait reconnaître ses mérites.

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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 00:30

 

 

 

 

http://adiac-congo.com  Mardi 13 Février 2018 - 16:30

 

L'aide du Japon vise à accompagner le gouvernement centrafricain ainsi que ses partenaires, notamment l’Unicef, à mettre en place une politique efficace, susceptible de protéger les enfants vulnérables et faciliter leur sortie des groupes armés.

 

Selon l’Unicef qui a rendu publique l'aide japonaise, le 12 février, lors de la célébration de la journée contre l’enrôlement des enfants soldats, celle-ci permettra une prise en charge psycho-sociale des enfants issus des groupes armés.

 

« Ces fonds permettront à l’Unicef et à ses partenaires de prendre en charge la réinsertion de deux cents enfants venus des groupes armés et de fournir une protection et un appui psycho-social à mille cinq cents enfants vulnérables », a précisé la représentante de l’Unicef en République centrafricaine(RCA), Christine Muhigana, qui a parlé d'un acte louable du gouvernement japonais au profit de la RCA.

 

Outre le volet protection, cette aide permettra  aussi d’identifier, de libérer et de prendre en charge les garçons et les filles dans les différents sites de personnes déplacées, ainsi que ceux qui sont enrôlés dans les groupes armés.  

 

Spécifiant la manière de répartition et de gestion de cette aide financière, la représentante de l’Unicef a signifié qu’elle passera par la mise en place des espaces intitulés « Amis des enfants » sur trois sites d'accueil. Ces espaces seront les lieux où les enfants pourront bénéficier d’activités récréatives et du soutien psycho-social. Ils seront ainsi animés par des travailleurs sociaux bien formés. Le rôle de ces agents sera d’écouter, de soutenir, de repérer et de prendre en charge les enfants qui ont besoin d’un soutien particulier, notamment les enfants isolés et séparés de leurs familles.

 

 « Nous tenons à exprimer notre gratitude au gouvernement et au peuple japonaisCarune fois de plus, le Japon a démontré son attachement universel au respect des droits de l’enfant, et c’est particulièrement important dans un pays comme la RCA où les enfants sont les premières victimes des violations des droits humains », a  ajouté Christine Muhigana.

 

La responsable de l’Unicef a reconnu que la situation des enfants demeure une préoccupation pour son institution. En période de crise, ceux-ci sont toujours particulièrement exposés aux violences et aux traumatismes. « Dans une période où il est très difficile de trouver des fonds pour financer le secteur de la protection de l’enfance, le gouvernement japonais vient de démontrer, une fois de plus qu’il est l’un de nos plus fidèles contributeurs. Grâce à son soutien, nous pouvons donc, avec nos partenaires sur le terrain, soulager les souffrances de ces enfants et leur permettre d’envisager l’avenir de façon plus positive », a-t-elle conclu, tout en précisant qu’environ  douze mille cinq cents enfants retenus au sein des groupes armés sont suivis de près par l’Unicef et ce depuis 2014, notamment dans le cadre de leur réinsertion.  

 

Rock Ngassakys

Centrafrique : un don japonais de 500 000 dollars américains pour protéger les enfants vulnérables
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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 00:28
COMMUNIQUE DE PRESSE DU MLPC

 

 

001_ BP BF PC.18

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

 

Sur invitation des autorités religieuses du Diocèse de Bouar, le Camarade Martin ZIGUELE, Président du Parti, s'est rendu à Bouar du vendredi 9 au dimanche 11 février, en vue de participer à la messe du sacre de Monseigneur Miroslaw GUCWA, nouvel évêque dudit Diocèse.

 

 

Accompagné des Camarades Honorables Bernard DILLA, Député MLPC de Ngaoundaye 1, Eusèbe NGAISSE, Député MLPC de KOUI et Luc NINGA, Député MLPC de Baboua 2, le Camarade Martin ZIGUELE a tenu samedi 10 février à 15h30 une réunion de travail avec les responsables de la Fédération MLPC de la Nana-Mambéré. L'objectif principal de cette réunion était de sonner la mobilisation générale des militantes et militants de tous les organes du Parti, afin de de lancer sans délai les opérations de restructuration de tous les organes du Parti, de la cellule à la section, puis de la Sous-fédération à la Fédération, afin de redonner au Parti sa place historique dans la Nana-Mambéré.

 

 

Ensuite, le Camarade Martin ZIGUELE, toujours accompagné des camarades parlementaires, a tenu une réunion avec les déplacés de la Sous-préfecture de KOUI à Bouar et ses environs. Après les témoignages des femmes, des jeunes et des hommes sur la situation réelle dans cette région, nous avons pris l'engagement de continuer le plaidoyer pour le retour de l'Etat, et de ses représentants civils et militaires à KOUI, afin de favoriser le retour des déplacés et la cohésion sociale, à l'image de ce qui a été fait à Bocaranga et en train de se faire à Paoua

 

 

Aux uns et aux autres, le Président du Parti a assuré que fidèle à ses idéaux de justice, de liberté et de travail, le MLPC sera toujours aux côtés des populations centrafricaines, partout en RCA.

 

Fait à Bangui, le 13 février 2018

 

 

La Cellule de Communication du Parti

 

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