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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 19:43
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Des signaux positifs sur la levée de l'embargo sur les armes selon les autorités centrafricaines

 

https://www.radiondekeluka.org  mardi 9 octobre 2018 13:45

 

Les autorités nationales demeurent optimistes pour une levée immédiate de l’embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine. Le Porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui reste convaincu qu'il y a des signaux positifs dans ce sens.

 

L’information a été révélée vendredi 5 octobre au cours d’un point de presse animé à Bangui par Ange Maxime Kazagui, qui fait référence à la 73e Assemblée Générale de l'ONU. Selon le porte-parole du gouvernement, la RCA compte sur le soutien des autres pays africains.

 

"Notre gouvernement est mieux compris des pays amis qui nous soutiennent dont les pays africains. Nous sentons une inflexion dans la position du comité de sanction", s'est réjoui Ange Maxime Kazagui. La mission de certains membres du comité de sanction de l'ONU à Bangui vise à recueillir les informations sur les armes livrées par la Fédération de la Russie.

 

"Ils sont ici pour prendre toutes les informations nécessaires, toutes les réactions du gouvernement. Ils veulent savoir si toutes les armes sont stockées en sécurité, s'il n'y a pas de risque que celles-ci se retrouvent dans des mains adverses".

 

Au sujet des relations diplomatiques avec certains pays amis traditionnels, le Porte-parole du gouvernement rassure d’une bonne collaboration avec la France.

 

"La ministre française de la Défense sera en visite dans notre pays et certainement suivie par le ministre des Affaires Etrangères Jean Yves Le Drian. le Président de la République et le gouvernement accueillent avec ouverture d'esprit cette proposition de réengagement fort de la France".

 

Les questions de la restauration de l’autorité de l’Etat, de sécurité, de la santé publique ainsi que la montée en puissance des Forces armées centrafricaines sont entre autre, les impératifs que se s'est fixé le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Simplice Mathieu Sarandji.

 

 

Mambéré-Kadeï : 13 présumés auteurs de meurtre des chinois arrêtés par la gendarmerie

 

https://www.radiondekeluka.org  mardi 9 octobre 2018  11:52

 

La gendarmerie a confirmé l’arrestation de 13 personnes soupçonnées d’être des auteurs présumés de meurtre de 3 ressortissants chinois jeudi 4 octobre à Sosso Nakombo à l’ouest de la Centrafrique.

 

Ces arrestations font suite à une enquête ouverte au lendemain du drame ayant couté la vie aux trois ressortissants chinois tués à la brigade de la gendarmerie de Sosso Nakombo.

 

De sources judiciaires, les présumés accusés seront transférés à Bangui pour être jugés. Signalons que les trois ressortissants chinois ont été tués à la gendarmerie de Sosso Nakombo où ils se trouvaient pour nécessité d’enquête dans une affaire de disparition d’un jeune de la localité.  

 

Au lendemain du drame, le député de Sosso Nakombo a appelé au calme pour laisser la place à la justice. Dans la foulée, le président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Meckassoua a dans un communiqué signé le 6 octobre condamné la tuerie et exprimé sa compassion à l’ambassadeur de Chine en Centrafrique.

 

L’enquête ouverte après le drame de Sosso Nakombo suit son cours, selon la chambre criminelle de Bouar. L’Ambassadeur de Chine en Centrafrique a effectué un déplacement de Sosso Nakombo mais rien n’est encore sorti de cette visite.

 

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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 19:38
Liste et classement des pays les plus dangereux en Afrique

 

Lu pour vous 

 

PAYS AFRICAIN DANGEREUX – certains pays du continent africain sont en guerre ou connaissent une instabilité politique et militaire qui dure des années

 

https://www.cotedivoire.news  Par Kohan Kioshiko

 

1er Soudan du Sud

2e La Somalie

3e Libye

4e République Démocratique du Congo

5e La République Centrafricaine

 

Les conflits et l’insécurité se multiplient en Afrique, malgré l’intervention de la communauté internationale pour ramener la paix. La majorité des pays les plus dangereux de la planète nous viennent du continent africain. Si certaines nations africaines ont réussi à tourner la page de la guerre, à l’instar du Rwanda par exemple, quels états restent toujours décimés par les conflits armés ethniques.

En République Centrafricaine par exemple, le pays reste toujours en proie à des violences meurtrières encore à ce jour, et ce malgré l’organisation d’élections pour mettre un terme au régime de la transition. Après avoir connu de nombreux renversements militaires, le pays a sombré en 2013 dans l’une de ses plus grandes crises pendant le renversement du régime de François Bozizé. Cinq ans après le renversement du régime Bozizé, le pays n’a toujours pas renoué avec la stabilité politique et militaire. Outre la République Centrafricaine, le Soudan du Sud fait aussi partie des endroits les moins surs du continent africain, aussi bien pour les soudanais eux-mêmes comme pour les étrangers.

 

 

5e La République Centrafricaine

 

Pays d’environ 4,5 millions d’habitants, la République Centrafricaine a été décimée par une série de conflits ces 5 dernières années. Tout commence en 2013 lorsque François Bozizé qui occupe le fauteuil présidentiel depuis 2003, est renversé à la faveur d’un coup d’état perpétré par la Seleka. Mais le départ de l’ancien dirigeant plongera le pays dans un chaos en dépit de l’intervention de la communauté internationale, notamment de la France sur le plan militaire pour être plus précis. Trois ans après le renversement de l’ancien dirigeant, le pays renoue avec le jeu démocratique avec l’organisation des premières élections d’après Bozizé. Faustin-Archange Touadéra, ancien premier ministre de Bozizé, est élu à la faveur de ce scrutin présidentiel. Mais deux ans après son élection, la République Centrafricaine est toujours secouée par les conflits interethniques. Dans son dernier rapport sur le pays, l’ONU a salué les avancées réalisées par le président, malgré la poursuite des exactions dans certaines régions sensibles du pays : « Plusieurs groupes armés ont signé des accords de cessez-le-feu en juin et en octobre, mais les violences et les exactions contre les civils n’ont pas cessé. Si l’impunité pour les violations passées et les crimes de guerre est toujours de mise, il y a eu des progrès dans le processus pour la création d’une Cour pénale spéciale, un tribunal hybride au sein du système judiciaire national, et la Cour pénale internationale (CPI) a poursuivi son enquête sur les crimes commis dans le pays. », explique l’ONU dans son rapport. Mais le pays reste toujours aussi dangereux, toujours d’après le même rapport des Nations Unies : « L’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), une faction de la Séléka, s’est rendu responsable de certaines des pires attaques à Alindao et dans ses environs, dans la province de Basse Jotto, tuant au moins 188 personnes entre mai et août. Le groupe a installé une base militaire à Alindao en février, après que la mission de maintien de la paix de l’ONU leur a demandé de quitter la précédente, située à Bambari, dans la province de Ouaka. Human Rights Watch a enquêté sur les viols d’au moins 25 femmes, âgées de 18 à 50 ans, commis par les combattants de l’UPC pendant les attaques perpétrées contre les communautés locales dans la province de Basse-Kotto au mois de mai. ».

 

4e République Démocratique du Congo

 

Officiellement, la seconde guerre en RDC a pris fin en aout 2003. Mais le conflit qui impliquait environ neuf pays s’est hélas déporté dans une autre région de la RDC, la région du Kivu pour être plus précis. La guerre du Kivu qui a démarré en 2004 continue toujours de fragiliser le climat socio-politique dans des régions les plus riches de la RDC. La seconde guerre de la RDC a fait officiellement un peu plus de 180 000 morts d’après certaines ONG européennes. Concernant la guerre dans la région du Kivu, on estime à environ 11 873 le nombre de personnes tuées depuis l’éclatement de conflit entre les rebelles du CNDP et le gouvernement de la République Démocratique du Congo. En dehors du conflit armé qui secoue la région du Kivu, la RDC est aussi en proie à des violences depuis fin décembre 2016. Le mandat constitutionnel de Joseph Kabila a officiellement pris fin depuis cette date, alors qu’il restait toujours en poste. Ce maintien du dirigeant congolais à son poste alors qu’il n’était plus constitutionnellement apte à remplir cette fonction. Cette situation a tout naturellement plongé le pays dans de nouvelles violences. La tenue des élections présidentielles pour le 23 décembre prochain, sans la participation du président sortant Joseph Kabila, a contribué à l’apaisement du climat socio-politique en RDC. Mais les Nations Unies craignent une résurgence de la violence en République Démocratique du Congo, raison pour laquelle le conseil de sécurité a récemment appelé tous les acteurs politiques du pays à la retenue : «Le Conseil de sécurité des Nations Unies et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) se sont déclarés préoccupés par la détérioration continue de la situation sécuritaire et humanitaire en République démocratique du Congo (RDC). Dans une déclaration conjointe publiée jeudi, les membres des deux Conseils ont appelé tous les partis politiques, leurs partisans et autres acteurs politiques en RDC à rester attachés à ‘‘l’Accord du 31 décembre 2016, qui est la seule voie viable hors de la situation politique actuelle’’. Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU et du Conseil de paix et de sécurité de l’UA ont exhorté tous les partis politiques à continuer à rejeter toute forme de violence, à faire preuve de la plus grande retenue dans leurs actions et déclarations, afin de ne pas enflammer la situation et de régler leurs différends pacifiquement.», lisons-nous sur le site des Nations Unies.

 

3e Libye

 

La Libye est devenue officiellement l’un des pays les plus dangereux à partir de 2011, année durant laquelle a éclaté la guerre civile opposant le guide libyen Mouammar Kadhafi qui était en poste depuis 1969, à un vaste mouvement de contestation populaire. A l’instar de la Tunisie, la Libye est aussi touchée par le vent de révolution arabe qui a secoué le monde arabe dans les années 2011. Si Benghazi a été l’un des foyers de la contestation du régime de Kadhafi, les vagues de protestations se sont par la suite étendues à plusieurs villes libyennes, notamment Misrata, Damah avant d’atteindre la capitale Tripoli. Mais le dirigeant libyen oppose une résistance militaire à la contestation populaire libyenne, une situation qui poussera le conseil de sécurité à prendre des résolutions à l’égard du régime. Une zone d’exclusion aérienne est d’abord instaurée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies ce qui affaiblira le régime de Mouammar Kadhafi sur le plan militaire. Après plusieurs mois de conflit armés, le mouvement de contestation populaire réussit à renverser le guide libyen qui sera aussi tué à la même occasion. Si sa mort a été vécue dans les premiers instants comme un soulagement pour de nombreux libyens, elle était en réalité le début du calvaire de la population libyenne. Après la mort de Kadhafi, un conseil de transition est mis en place avec l’aide de la communauté internationale, mais de nombreuses factions armées refusent de se soumettre à l’autorité du Conseil National Libyen. Depuis 2014, le gouvernement de Tripoli qui est officiellement reconnu par la communauté internationale entre en guerre contre plusieurs gouvernements locaux et aussi quelques factions armées terroristes. Depuis lors, le pays est plongé dans une instabilité politique et militaire, sous le regard impuissant des Nations Unies. A la crise libyenne, le pays est confronté à l’immigration clandestine depuis quelques années. Plusieurs migrants africains sont faits prisonniers par des factions armées du pays pendant leur longue et périlleuse traversée de la Méditerranée.

 

2e La Somalie

 

Pays d’environ 14 millions d’habitants, la Somalie est elle aussi décimée par une guerre civile depuis maintenant 27 ans. Selon les informations fournies par les Nations Unies, la guerre civile en Somalie a fait à ce jour un peu plus de 500 000 morts. Si la guerre civile a officiellement démarré le 26 janvier 1991, la Somalie est plongée dans le chaos et la violence depuis 1989. Au mois de juillet de cette année, une marche pacifique des musulmans est réprimée dans la violence dans la capitale Mogadiscio. A la faveur de la violente répression de la manifestation, environ 450 musulmans seront tués par les bérets rouges. Malgré l’intervention de la communauté internationale, le conflit somalien n’a toujours pas connu une issue favorable, faisant de ce pays l’un des plus dangereux d’Afrique.

 

1er Soudan du Sud

 

Après l’organisation d’un référendum en 2011, le Soudan du Sud réussit à prendre son autonomie à l’égard de la République du Sud. Mais deux ans après l’indépendance, le Soudan du Sud bascule dans la guerre civile. Cette querelle qui oppose les partisans du président Salva Kiir à ceux de son Vice-président ont fait des millions de déplacés si l’on se fie aux chiffres des Nations Unies. Le conflit ethnique qui secoue le petit état du Soudan du Sud a fait environ 1 millions de réfugiés selon le HCR. Le bilan humain reste également très lourd à ce jour. Depuis l’éclatement de la guerre civile au Soudan du Sud, ce sont plus de 383 000 personnes qui ont perdu la vie, en majorité des civils. Au classement des pays les plus dangereux au monde aujourd’hui, le Soudan du Sud occupe la troisième place derrière l’Afghanistan et la Syrie. Mais au Soudan du Sud, l’on est encore loin des 470 000 morts annoncés dans le cadre du conflit syrien qui a éclaté en 2011 à la faveur de la révolution arabe.

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Centrafrique-Presse.com
9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 19:16
RCA embargo sur les armes : qques signaux positifs sur une prochaine levée

 

 

Des signaux positifs sur la levée de l'embargo sur les armes selon les autorités centrafricaines

 

https://www.radiondekeluka.org  mardi 9 octobre 2018 13:45

 

Les autorités nationales demeurent optimistes pour une levée immédiate de l’embargo sur les armes à destination de la République Centrafricaine. Le Porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui reste convaincu qu'il y a des signaux positifs dans ce sens.

 

L’information a été révélée vendredi 5 octobre au cours d’un point de presse animé à Bangui par Ange Maxime Kazagui, qui fait référence à la 73e Assemblée Générale de l'ONU. Selon le porte-parole du gouvernement, la RCA compte sur le soutien des autres pays africains.

 

"Notre gouvernement est mieux compris des pays amis qui nous soutiennent dont les pays africains. Nous sentons une inflexion dans la position du comité de sanction", s'est réjoui Ange Maxime Kazagui. La mission de certains membres du comité de sanction de l'ONU à Bangui vise à recueillir les informations sur les armes livrées par la Fédération de la Russie.

 

"Ils sont ici pour prendre toutes les informations nécessaires, toutes les réactions du gouvernement. Ils veulent savoir si toutes les armes sont stockées en sécurité, s'il n'y a pas de risque que celles-ci se retrouvent dans des mains adverses".

 

Au sujet des relations diplomatiques avec certains pays amis traditionnels, le Porte-parole du gouvernement rassure d’une bonne collaboration avec la France.

 

"La ministre française de la Défense sera en visite dans notre pays et certainement suivie par le ministre des Affaires Etrangères Jean Yves Le Drian. le Président de la République et le gouvernement accueillent avec ouverture d'esprit cette proposition de réengagement fort de la France".

 

Les questions de la restauration de l’autorité de l’Etat, de sécurité, de la santé publique ainsi que la montée en puissance des Forces armées centrafricaines sont entre autre, les impératifs que se s'est fixé le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Simplice Mathieu Sarandji.

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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 19:02
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La lutte contre le VIH/SIDA dans l’armée formalisée par un protocole d’accord

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 9 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 09 Octobre 2018 (RJDH)—Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, ont signé ce 08 octobre, un protocole de lutte contre le VIH/SIDA avec les forces de défense et de sécurité. La signature a eu lieu hier au palais de la Renaissance à Bangui.

 

Le protocole d’accord dénommé « Zéro VIH et VBG avec les forces de défense et de sécurité » est signé au moment où le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé séjourne en Centrafrique. La signature est actée quelques minutes après une audience que le chef de l’Etat a accordée à Michel Sidibé qui a été décoré comme commandeur dans l’ordre de mérite centrafricain.

 

Ce projet est monté, selon des sources proches de l’Etat-major, en réaction au fort taux de prévalence du VIH/SIDA dans les rangs de l’armée nationale. Le gouvernement centrafricain s’est engagé à travers cet accord, d’accentuer la lutte contre le VIH/SIDA pour minimiser la prévalence du VIH/SIDA au sein des forces de défense et de sécurité qui serait le corps de l’Etat le plus touché par cette pandémie.

 

Michel Sidibé a dédié cette décoration aux personnes décédées par le VIH/SIDA et aux personnes qui se battent contre ce fléau, « j’accepte cette décoration au nom des millions de personnes  qui ont perdu leur vie et à ceux qui se battent quotidiennement  pour mettre fin à cette épidémie. Recevoir cette décoration m’honore et honore le système des nations-unies. Cela m’honore parce qu’elle vient d’un pays en crise, un pays qui se bat pour se relever. Cela me touche parce que votre combat s’inscrit dans le sens de la restauration de la dignité humaine et dans le sens du respect des droits humains. Je sais que quelques soient les efforts entrepris par la communauté internationale ici présente, la victoire viendra de vous centrafricains », a exprimé le numéro 2 des Nations-Unies.

 

Le représentant du ministère de la défense nationale, le colonel Eudes Bazangaï, a salué ce protocole, qui selon lui permettra de réduire le nouvelles infections au VIH, « Ce protocole d’entente qui vient d’être signé entre le ministère de la défense, l’ONUSIDA et le Comité National de Lutte contre le SIDA vise à  réduire les nouvelles infections ou à éliminer voire réduire la transmission des nouvelles infections au sein des forces de défense et de sécurité et leurs conjoints, car la prévalence au sein de ce secteur est deux fois supérieur au sein de la population générale », a-t-il souligné.

 

« La sensibilisation et la formation des forces de défense et de sécurité restent les seules stratégies. Une fois déployés sur le terrain, ils doivent se protéger et sensibiliser aussi la population sur le VIH/SIDA, et les Violences Basées sur le genre », a-t-il clarifié.

 

La signature de cet accord vient au moment où le pays enregistre une petite régression en termes de personnes vivants avec le VIH/SIDA. En 2017 le nombre des PVVIH est de 110 000 contre 130 000 en 2010

 

 

Centrafrique : Le Japon et le PNUD soutiennent la résilience et la stabilisation socio-économique des personnes vulnérables de Batangafo

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 9 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 9 octobre 2018 (RJDH)—Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et le gouvernement du Japon ont signé ce 7 octobre à Yaoundé une convention pour le projet « Soutien aux activités génératrices de revenus durables des personnes vulnérables de la ville de Batangafo ». Ce projet sera financé à hauteur de plus d’1 milliards de FCA. C’est ce qui ressort d’un communiqué  de presse y relatif.

 

La signature de cette convention s’est déroulée au siège du PNUD au Cameroun, à Yaoundé, en présence de l’Ambassadeur du Japon, S.E.M. Kunio Okamura, du Conseilleur Culturel de l’Ambassade de la République Centrafricaine au Cameroun,  Jean Baptiste Zinai et du Directeur-Pays du PNUD en RCA, Mathieu Ciowela.

 

Selon le communiqué de presse, le projet vise à créer la résilience et la stabilisation socio-économique pour les centrafricaines vulnérables de la ville Batangafo, située dans le nord-ouest du pays, en fournissant un environnement favorable qui permet en particulier aux jeunes à risque (y compris les personnes déplacées et ex-combattants) de se relever et développer leurs activités génératrices de revenu. Le projet cherche à éviter que la situation sociale se détériore.

 

« Par cette signature, le Gouvernement du Japon mobilise 2,2 millions de dollars américains soit environ 1,23 milliard de FCFA pour ledit projet. Cette contribution est entre autres un témoin de la solidarité du peuple japonais auprès du peuple centrafricain. Cela permettra d’apporter des réponses concrètes à la réinsertion socio-économique des populations de Batangafo telles que, la création d’activités génératrices de revenus, la vulgarisation de l’alphabétisation et la réhabilitation des infrastructures publiques », précisé le communiqué.

 

Le projet va également introduire la méthode des « 5S-Kaizen », technique de gestion japonaise visant à « l’amélioration continue » (Kaizen en japonais) des tâches effectuées dans les entreprises. Il est élaboré dans le cadre du système de production de Toyota.

 

C’est depuis 2014 que le Gouvernement du Japon et le PNUD RCA renforcent leur collaboration.  Environ 72000 personnes ont indirectement bénéficié de cette collaboration qui a déjà mobilisé presque 6 millions USD dans des projets qui touchent plusieurs domaines tels que la justice, les élections, la réintégration socio-économique, la cohésion sociale, le développement local et la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.

 

 

Centrafrique : La relance du secteur de coton dans la Kemo au cœur des actions de l’association Keep In Touch

 

PAR PAMELA DOUNIAN-DOTÉ LE 9 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 09 Octobre 2018 (RJDH)—La situation des cotonculteurs et relance du secteur de coton de la Kemo était au centre d’un échange organisé par l’association « Keep In Touch » en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis en Centrafrique, le dimanche 7 octobre à Bangui. Cette rencontre qui a mobilisé les partenaires et les élus de la Kemo se veut être une piste de solution à ce secteur touché par la crise en Centrafrique.

 

La culture du coton fut au centre de cette rencontre de haut niveau initiée par l’association Keep In Touch dans l’optique de proposer des pistes de sortie à ce secteur qui constitue l’un des piliers du développement en Centrafrique. Cette réunion d’analyses a vu la participation des conseillers économique, politique et diplomatique des Ambassades des Etats-Unis et de la France ainsi que des deux députés de la Kemo.

 

Jean-Pierre Mara, député de Mala, a indiqué que la préfecture de Kemo fait partie des trois zones cotonnières définies en RCA mais qui éprouve des difficultés à cause des évènements fâcheux qui l’ont secoué. « La crise que le pays a traversé a eu des effets pervers sur la culture du coton. Il s’en est suivi des saccages des usines de la Pende, de Guifa et de la Kemo. Ceci a pour conséquence une désorganisation de la filière coton et on achète plus de coton régulièrement » a-t-il précisé.

 

Pour lui, l’Etat ne doit pas être le seul acheteur du coton centrafricain, «  l’Etat centrafricain détenait le monopole de la structure d’achat du coton à travers le ministère de l’agriculture. Mais avec la réorganisation du commerce mondial, chaque pays a eu à faire un choix et la république Centrafricaine a choisi d’ouvrir le marché du coton à des opérateurs ou sociétés si aucun centrafricain ne s’est présenté. Il se trouve que c’est la Chine, la France et la Turquie qui ont accepté de faire le deal avec le gouvernement centrafricain pour l’achat du coton. C’est un mécanisme qui s’inscrit dans la modification du commerce international » a-t-il indiqué.

 

Quant au Conseiller économique de l’Ambassade de France, Christian Alexandre Hamard, la France a de différentes assistances aide en ce qui concerne le secteur du coton. « Nous avons de différentes assistances aide envers la Centrafrique et sur la relance agricole. Nous avons déjà toute la facilitation qui nous avait permise l’arrivée de géocoton et que nous soutenons très régulièrement qu’il s’agisse du côté technique comme du soutien logistique et relationnel. Ce que nous voulons, c’est atteindre l’indépendance économique de cette filière en Centrafrique» a précisé le conseiller économique de l’Ambassade de la France.

 

Marcelin Yoyo, député de Sibut, souligne pour sa part que toutes les difficultés des cotonculteurs se situe au niveau de leurs factures non réglées par le gouvernement centrafricain. Pour lui, la situation financière à un impact sur le rendement de la filière coton dans la Kemo. La solution, poursuit-il, le gouvernement doit pouvoir éponger ces arriérés si nous voulons voir une relance de ce secteur, poumon économique du pays.

 

Au sortir de cette rencontre initiée par Brice Ekomo de l’association Keep In Touch, le mentoring et la mise en relation autour de l’industrie du coton a fait unanimité.

 

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9 octobre 2018 2 09 /10 /octobre /2018 01:45
Centrafrique : 13 suspects interpellés suite à l'assassinat de trois ressortissants chinois

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 09-10-2018

 

Treize suspects ont été interpellé par les Forces de sécurité intérieure (FSI) centrafricaines dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de trois ressortissants chinois dans la ville centrafricaine de Sosso-Nakombo (sud-ouest), a fait savoir lundi la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA par un communiqué de presse.

 

Trois ressortissants chinois ont été mortellement agressés, et un quatrième grièvement blessé, jeudi dernier à Sosso-Nakombo par des habitants locaux qui croyaient que ces Chinois étaient à l'origine de la disparition de l'un de leurs compatriotes lors du naufrage d'une embarcation.

 

"Rien ne saurait justifier la justice populaire et que les auteurs de tels actes en seront tenus responsables individuellement et devront en répondre devant la loi. La mission appelle la population à ne pas se laisser manipuler par les rumeurs et à refuser de suivre les instigateurs de telles violences", a souligné la MINUSCA, qui a appuyé les FSI dans l'interpellation des présumés.

 

"L'enquête des FSI se poursuit avec le soutien de la mission, notamment par le biais de sa composante police", a indiqué la MINUSCA.

 

Le procureur de la cour d'appel de l'ouest basée à Bouar, Alain Tolindo, annonçant la traque d'autres auteurs et coauteurs, a signalé que les treize personnes actuellement appréhendées sont sur le point d'être transférés dans la capitale centrafricaine Bangui. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 23:57
Communiqué de Presse nécrologique du MLPC
Communiqué de Presse nécrologique du MLPC
Communiqué de Presse nécrologique du MLPC

 

 

Bureau Politique

           -

Porte – parole

BP/PP/CP/_n°008_/18

 

 

Communiqué de Presse

 

 

Le Mouvement de libération du Peuple Centrafricain a appris avec une grande tristesse le 06 octobre 2018 à 11h heure de Bangui la disparition du camarade militant Luc GUELA membre du Bureau Politique et porte-parole national du parti. En Luc GUELA, le parti perd un militant résiliant et convaincu.

 

Engagé très jeune au MLPC, le camarade Luc GUELA a fait preuve d’une constance ferme dans son parcours militant. En 1998 il fut élu député de la circonscription de Bimbo 2 pour ensuite être élu par ses pairs Premier Vice-président de l’Assemblée Nationale de 1998-2003.  Parlementaire résolu, il fut également Conseiller National de Transition de la Sangha-Mbaéré de 2013 à 2016.

 

Solide dans ses convictions le camarade et militant Luc GUELA ne ménageait aucun n’effort pour défendre le parti sur ondes nationales. Secrétaire Permanent au siège du MLPC, Il aura apporté compétence et lucidité à chaque moment de la campagne présidentielle.

 

En faisant part de sa grande émotion, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain au nom de tous les militants, le parti dans son ensemble présente ses sincères condoléances à la famille de Luc GUELA, ses nombreux amis dont, tout au long de sa carrière, il aura su gagner l’estime et le respect, éplorés en ces douloureuses circonstances.

 

Bordeaux, le 08 oct. 2018

 

Porte-parole

 

Aimé DOUNDA

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 23:53
Nouvelles nationales sur RJDH
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Un an de la coopération Centrafricano-Russe : Que retenir ?

 

PAR RJDH LE 8 OCTOBRE 2018

 

Le 9 octobre 2017 est marqué comme début de la coopération entre la RCA et de la Fédération de la Russie. Un an après cette coopération, quelques points forts ont été présentés ce 8 octobre à la presse nationale dans une note d’information de la cellule de communication de la mission russe en Centrafrique.

 

 « Pendant cette année,  nous avons pu atteindre les points suivants « : L’organisation du forum économique à Saint-Pétersbourg, avec la participation du Président Touadera et de la délégation Centrafricaine. Aide humanitaire fournie aux habitants du quartier du KM5 pendant le Ramadan », selon la cellule de communication.

 

Selon la note, pour la première fois depuis plusieurs décennies, un convoi humanitaire a fait le trajet à travers tout le pays, venant de Amdafok jusqu’à Bangui en traversant les zones occupées par des rebelles. « Nous avons des cliniques mobiles qui fournissent des soins gratuits aux habitants de Ouadda et Bria. Nous avons aussi assuré l’évacuation d’un habitant de Bria vers un centre de prise en charge appropriée, car  le patient n’as pas pu recevoir l’aide médicale indispensable, vue la complicité de sa maladie et enfin sur le plan humanitaire, nous venons d’apporter une aide humanitaire (don de médicaments) à l’ouverture d’un centre de santé à EJTB, près de Bagandou dans la Lobaye ».

 

Ce bilan parle également du renforcement des Forces Armées Centrafricaines (FACA), la paix et la sécurité. « Nous avons appuyé la sortie des FACA, qui ont passé leurs formations aux côtés des instructeurs Russes. Déjà près de 1300 soldats ont bouclé leurs formations. Les FACA ont été fortifiées et ont pu riposter à l’intrusion des mercenaires étrangers à la frontière avec le Tchad », selon la note d’information.

 

L’organisation d’une série de tables rondes avec les maires des arrondissements de Bangui, pour détecter les problèmes clés de la RCA a été aussi citée. Ces tables rondes sont organisées par Valeriy Zakharov, Conseiller du Président en matière sécuritaire. « Une rencontre interconfessionnelle, avec la participation des leaders religieux et l’adjoint de Valeriy Zakharov a eu lieu afin de jeter les bases d’une réconciliation véritable », ajoute la note.

 

La rencontre de Khartoum entre des leaders des groupes armés, avec l’appui du gouvernement du Soudan fait partie du lot d’activités menées par la mission russe dans le pays. Cette rencontre s’est soldée par la signature d’une entente entre ces leaders, une première qui a pu réunir tous les principaux chefs rebelles depuis le déclenchement de la crise. Valeriy Zakharov a, suite à cette rencontre organisé une table ronde d’information au profit des élus de la nation, qui ont été imprégnés sur les résultants de cette rencontre.

 

Le Ministère de la jeunesse et sports a conjointement avec les partenaires Russes organisé la coupe de football, dénommée « Coupe d’espoir ». Un tournoi avec tous les arrondissements de Bangui. Une première depuis les forts moments de la crise. « L’entrainement de l’équipe de football du 3eme arrondissement, vainqueur de la Coupe de l’Espoir se poursuit afin de développer l’idée de cette coupe et le sport en Centrafrique », relève la note.

 

L’appui des partenaires Russes aux enfants de la RCA est marqué par le don d’équipements sportifs au centre de la mère et de l’enfant, à l’école Elim Bangui-Mpoko, au jardin d’enfants du 6ème arrondissement de Bangui et à l’école/église MARM pour permettre aux enfants de jouer et lutter contre le traumatisme.

 

« Nous notons aussi l’organisation du concours national des dessins et des poèmes, conjointement avec le Ministère de l’éducation de la RCA et les partenaires Russes. Aux termes du concours,  six enfants gagnant du concours “La paix par les yeux des enfants” ont été envoyés au camp international dénommé Artek en Russie. », poursuit cette note d’information.

 

La présence russe soulève beaucoup de débat surtout dans la presse nationale et internationale. Malgré une position partagée, le gouvernement centrafricain a en début de septembre signé un accord militaire avec la Fédération de la Russie.

 

 

Centrafrique : Grève au ministère des transports pour demander le départ du ministre Théodore Jousso

 

PAR PAMELA DOUNIAN-DOTÉ LE 8 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 8 octobre 2018 (RJDH)—L’ensemble du personnel du ministère des transports et de l’aviation civile ainsi que les agences sous tutelle de ce département ont lancé ce 8 octobre un mouvement général de colère visant à exiger dans les 72 heures qui suivent, le départ du ministre Théodore Jousso.

 

Ce sit-in vient après plusieurs plaintes du personnel auprès du ministre qui n’a pas pu répondre à leurs doléances, notamment son système de gestion du ministère qu’ils jugent « opaque et clanique ». Il intervient aussi après les révélations sur le détournement des fonds dans lequel le ministre serait impliqué.

 

Ils sont une centaine à observer ce sit-in. On peut lire sur la banderole affichée par le syndicat des travailleurs de ce département : « Non à l’homme du népotisme, du clientélisme, avide d’argent, spécialiste de la discrimination, de la corruption, savant diabolique du détournement de fonds publics ; Theodore Jousso doit partir ».

 

«Il faut que la justice fasse son travail au nom du peuple centrafricain », a lâché l’un des manifestants.

 

Le Secrétaire général du syndicat, Denis Narcisse Bazanguele, regrette que le ministre ne soit pas bien disposé à collaborer avec le personnel placé sous sa tutelle «il refuse toute collaboration ; nous sommes plusieurs fois entrés en discussion avec lui sans obtenir une ouverture de sa part. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités sinon après 72 heures, nous allons paralyser le secteur des transports », a-t-il déclaré au RJDH.

 

Theodore Jousso est accusé de détournement de deniers publics dont le montant s’élève à plus 450 millions de FCFA. Depuis cette révélation, aucune réaction officielle du gouvernement n’a été enregistrée.

 

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 23:47
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

 

Le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA et secrétaire général adjoint des Nations unies préoccupé par la situation en Centrafrique

 

https://www.radiondekeluka.org  lundi 8 octobre 2018 10:27

 

Michel Sidibé en séjour depuis dimanche 7 octobre à Bangui va évaluer durant 4 jours, les avancées réalisées dans le processus de paix, de l'action humanitaire et du relèvement de la République Centrafricaine.

 

Le Directeur Exécutif de l'ONUSIDA et secrétaire général adjoint des Nations unies qui a été reçu par Docteur Pierre Somsé, ministre de la Santé publique, à son arrivée à Bangui a insisté sur le fait d'accompagner ce pays.

 

"Ce pays se débat et il y a une telle résilience au niveau communautaire pour faire en sorte qu'on puisse amener la paix. Accompagner ce processus pour moi est tout naturel", a confié Michel Sidibé qui s'est engagé à "dire au monde, à ceux qui nous entendent qu'il y a tout un effort de reconstruction de cette nation", insistant sur le fait qu'on "ne peut pas laisser tomber la RCA".

 

Pour l'onusien, "le secteur social, le développement, l'éducation, l'accès aux communautés vont constituer un défi pour chacun d'entre nous", se félicitant par ailleurs de l'engagement total du Chef de l'Etat Touadéra.

 

"Le Président de la République et le gouvernement ont décidé de mettre 400 millions de francs Cfa pour acheter les médicaments pour les personnes qui n'ont pas de médicaments dans la lutte contre le VIH-Sida. C'est un effort extraordinaire", a reconnu Michel Sidibé.

 

Un protocole sur « zéro VIH et VBG avec les forces de défense et de sécurité » a été signé lundi 8 octobre entre le Chef de l’État, Faustin Archange Touadéra et le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.

 

Son agenda prévoit un déplacement le 9 octobre à Paoua dans l'Ouham-Péndé. Objectif : s’enquérir de l’évolution de l’accès au service humanitaire dans la ville.

 

 

RCA : Retour massif des réfugiés éleveurs peuhls, un signe d’espoir

 

https://www.radiondekeluka.org   lundi 8 octobre 2018 10:22

 

Ces dernières semaines, les éleveurs peuhls réfugiés au Cameroun, retournent en grand nombre au pays et s’installent avec leur bétail dans la région de Baboua à l’Ouest du Pays.

 

Ils sont plus d’une centaine à franchir la frontière centrafricaino-camerounaise avec leurs bétails pour s’installer dans cette partie du pays.

 

Entre autre, ils se sont réfugiés au Cameroun suite au conflit communautaire qui a sévi dans le pays. Ne pouvant plus supporter les taxes sur le droit de pâturage imposées par les autorités camerounaises, ils se voient obligés de rentrer dans leur pays. « Les autorités camerounaises nous ont imposé de fortes sommes d'argent, comme droit de pâturage. C'est pour cette raison que nous sommes obligés de revenir dans notre pays d'origine qui est la RCA », ont témoigné ces éleveurs peuhls.

 

Les autorités locales de Baboua sont à pied-œuvre pour les recenser. Elles ont en même temps multiplié des séries de réunions et de sensibilisations à l'intention de la population et de ces derniers sur la paix et la cohésion sociale.

 

Pour ceux dont les logements sont occupés, les autorités ont promis gérer ces situations de manière  pacifique afin d’éviter des accrochages. Toutefois, elles exhortent ces éleveurs peuhls à privilégier le dialogue tout en mettant en garde contre la détention illégale d'armes de guerre. 

 

Ce retour massif des éleveurs peuhls réfugiés au Cameroun, est un signe d'espoir pour l'élevage centrafricain et témoigne du retour de la paix et de la sécurité dans cette région.

 

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 23:46
La RCA signe un protocole de lutte contre le sida dans les forces armées

 

 

Par RFI Publié le 08-10-2018 Modifié le 08-10-2018 à 20:16

 

Michel Sidibé, le directeur exécutif d'Onusida est en visite en Centrafrique. Il a signé ce lundi 8 octobre avec le président Touadéra et les ministres de la Santé et des Armées un protocole de lutte contre le VIH et les violences basées sur le genre dans les forces armées. Un budget de départ de 600 000 euros est donné. Le taux de prévalence du virus dans les armées est bien supérieur à la moyenne nationale. Selon les statistiques disponibles, 7,8% de la population militaire est porteuse du virus contre 4% pour la moyenne nationale.

 

La remise de médaille et la signature d'un protocole, le premier de ce genre en Afrique, ont eu lieu à la présidence. Pour le médecin-colonel Gbangba-Ngai infectiologue des hôpitaux des armées l'effort doit être fait sur les infrastructures. « Le manque d'infrastructures est le principal obstacle de la prise en charge de nos militaires. Si on arrive à reconstruire nos casernes, nous allons à travers cette reconstruction remettre des infirmeries en place qui nous permettront de créer des unités de prise en charge pour nous permettre très facilement de mettre nos soldats et leurs familles sous traitement antirétroviral », explique-t-il.

 

Frêle, des cicatrices sur le visage, Patrick, un militaire, vit depuis 15 ans avec le virus. Il a été contaminé alors qu'il était en mission. Ce FACA a accepté de témoigner de façon anonyme.

 

« On a passé au moins 6 mois sur le terrain, et puis là où l'on était, on était au fond du pays. Là-bas, il n'y avait même pas de préservatifs. Et c'est depuis là, après le retour de mission que j'ai découvert que j’étais contaminé. Vous savez, les militaires, ils sont souvent sur le terrain. Surtout avec les évènements militaro-politiques, il y a aussi des actes irresponsables comme le vagabondage sexuel, raconte-t-il. L'accès au préservatif, il y a toujours des ruptures. Les gens partent en mission sans préservatif. Des fois, si tu as les moyens, tu achètes. Si tu n'en as pas, tu fais sans. C'est ça qui pose trop de problèmes. »

 

Ce protocole prévoit une meilleure sensibilisation sur les maladies sexuellement transmissibles ainsi qu'une meilleure prise en charge des soldats affectés et leurs familles. Un travail sur les violences basées sur le genre est aussi au cœur du dispositif.

 

Michel Sidibé est en visite en Centrafrique jusqu'à mercredi 10 octobre. Il sera en déplacement ce mardi dans l'ouest du pays, à Paoua, où il visitera notamment l'unité spécialisée de traitement du VIH dans la ville.

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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 23:44
COMMUNIQUE DE PRESSE MINUSCA

 

 

LA MINUSCA CONDAMNE LES INCIDENTS AU SUD-OUEST DE LA CENTRAFRIQUE

 

Bangui, 8 octobre 2018 - La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne les incidents survenus le 4 octobre dernier dans la localité de Sosso Nakombo, à 51 km au sud-ouest de Berberati (préfecture de la Mambéré Kadeï), au cours desquels trois citoyens chinois ont été tués.

 

Selon les premières informations, les trois victimes faisaient partie d’un groupe de six Chinois pris à partie par les habitants dans cette localité. Trois autres ont été blessés, dont l’un grièvement, et transférés à l’hôpital de la MINUSCA à Bangui. Les locaux et deux véhicules de la gendarmerie ont été brûlés par la foule lors de ces incidents.

 

La MINUSCA souligne que rien ne saurait justifier la justice populaire et que les auteurs de tels actes en seront tenus responsables individuellement et devront en répondre devant la loi. La Mission appelle la population à ne pas se laisser manipuler par les rumeurs et à refuser de suivre les instigateurs de telles violences. La MINUSCA rappelle que les autorités centrafricaines sont les seules institutions légitimes pouvant enquêter sur des incidents comme celui de Sosso Nakombo et exprime sa disponibilité à les soutenir, notamment à travers la Police de la Mission. 

 

Dans le cadre de l’enquête, les forces de sécurité intérieure (FSI), appuyées par la MINUSCA, ont d’ores et déjà appréhendé 13 personnes. L’enquête des FSI se poursuit avec le soutien de la Mission, notamment par le biais de sa composante Police.

 

 

Vladimir Monteiro

 

Spokesperson/Porte-parole

 

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

Cellphone: + 236 75980772 (also Whatsup) - 72259932 | Extension : (173) 5545/5506 | Tetra : 10874

E-mail: monteiro6@un.org | Skype : Vladimir.Monteiro4 | Twitter : @MonteVlad

https:// minusca.unmissions.org

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | Twitter: @UN_CAR | Facebook: facebook.com/minusca.unmissions

 

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