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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 02:47
Les Européens inquiets de l’influence russe en Centrafrique
Les Européens inquiets de l’influence russe en Centrafrique

 

Lu pour vous 

 

http://europes.fr  11 Oct 2018  Armes, Centrafrique, communication stratégique, FACA, Formation, Russie

 

La présence russe en Centrafrique commence à inquiéter sérieusement les Européens. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE pourraient ainsi lundi appeler officiellement tous les acteurs internationaux présents en Centrafrique, notamment les Russes, à soutenir exclusivement le gouvernement et l’initiative africaine « en bonne coordination et pleine transparence ».

 

C’est la première fois que de façon aussi claire sont exprimées des préoccupations. Jusqu’à présent, parler de la présence russe sur le sol centrafricain était un peu tabou. Les Européens affectaient d’avoir la situation sous contrôle. Cette alerte est aussi un bon moyen de rappeler que tous les Européens sont concernés par ce qui se déroule dans cette ancienne colonie française, et pas seulement les Français ou les pays latins.

 

Des interrogations sur la présence russe

 

La présence russe accrue pose un « certain nombre de questions » reconnait un diplomate. Il y a tout d’abord la fourniture d’armements aux forces centrafricaines et les formations complémentaires prodiguées par les Russes, formation « dont on n’est pas sûr qu’elle soit parfaitement conforme » à celle des Européens. Il y a aussi la présence de conseillers russes autour du président centrafricain qui contrecarre les efforts de conseil des Européens. D’une certaine façon, les Européens font le travail et les Russes en récoltent les fruits.

Une campagne d’agitation dans les médias

Il y a ensuite de la communication stratégique avec une campagne de presse en Centrafrique assez ouvertement anti-européenne, qui commence à faire sentir ses effets sur le terrain, voire de l’agitation politique (dans la stricte lignée de la doctrine de l’AgitProp) conduisant parfois à des mouvements de rues (lire : Pics de violence à Bangui. A ne pas confondre avec un conflit religieux).

 

Un risque d’influence politique dans le pays et au-delà

 

Il y a enfin la crainte à Bruxelles que l'influence russe « puisse avoir certaines conséquences politiques en Centrafrique » et au-delà (NB : au Sahel notamment). L’hypothèse d’un durcissement du pouvoir est présente dans tous les esprits, mais aussi, même si elle n’est pas clairement envisagée, l’hypothèse d’un coup d’état ou de soutien à certains groupes armés rebelles.

 

La crainte du mauvais exemple

 

Ce que craignent surtout les Européens est le mauvais exemple que pourraient donner les Russes. Alors que l’Union européenne insiste dans toutes ses relations sur le respect de certaines règles, notamment démocratiques ou de lutte anti-corruption, les Russes pourraient « présenter dans l’avenir une voie alternative pour certaines pays africains, qui pourraient avoir le choix d’emprunter d’autres voies que la voie européenne un peu plus exigeante en matière de démocratie » et d’emprunter « une voie russe qui ne pose que peu de conditions et fournit un certain nombre d’équipements », y compris létaux. Des équipements que les Européens ne peuvent fournir.

 

Les Européens décidés à réinvestir en Centrafrique

 

Afin de contrer cet effort russe, les Européens semblent décidés cette fois à affronter plus clairement le problème, mais aussi à réaffirmer clairement leur engagement. Ce qui devrait être chose faite lors de conclusions adoptées par le Conseil des ministres des Affaires étrangères lundi (article à suivre).

 

Nicolas Gros Verheyde

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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 02:13
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

RCA : L'environnement en danger dans la Nana-Mambéré

 

https://www.radiondekeluka.org dimanche 14 octobre 2018 14:27

 

L'exploitation des mines d'or à Koundé et Abba dans la Nana-Mambéré (Ouest) cause des dégâts environnementaux énormes. Situation décriée par la population qui appelle à l'aide le Gouvernement.

 

Partout dans les localités situées dans les sous-préfectures de Baboua et Abba, les populations se plaignent des dégâts environnementaux causés par les engins des sociétés chinoises d'exploitation minière. Ces engins détruisent la flore et la faune dans ces zones exploitées. "Ces machines devient les lits des cours d’eau, détruisent les galeries forestières et creusent de grands trous non refermés après les travaux".

 

Les espèces aquatiques et les arbres le long des cours d’eau ainsi exploités sont menacés de disparition car cette exploitation constitue une sérieuse menace pour l'écosystème de ces localités (Koundé, Baboua, Abba) et les villages d'alentour.

 

Au mois de juin 2018,  Fleury Panbandji, Directeur Général du Fond National de l’Environnement lors d’une mission dans ces chantiers miniers, a également constaté ces énormes dégâts causés par ces machines. Selon lui : "Ces sociétés devraient payer de fortes amendes pour permettre aux autorités locales de ces zones pour retracer de nouveaux lits des cours d’eau, remettre de nouvelles espèces aquatiques et procéder au reboisement".

 

Selon le constat du correspondant de Radio Ndékè Luka dans la Région, la plus part des responsables de ces sociétés sont partis en congé et les habitants de ces zones sont inquiets. Ils appellent le gouvernement à trouver des solutions urgentes à ces dégâts environnementaux.

 

Le ministre des Eaux et Forêts, instruit sur l'affaire s'était rendu le samedi 13 octobre à Koundé pour toucher du doigt, les dégâts causées par ces sociétés minières chinoises actives dans la zone.

 

 

RCA : Plus de 100.000 personnes souffrent de la drépanocytose

 

https://www.radiondekeluka.org lundi 15 octobre 2018 11:16

 

Des sources hospitalières, environs 100.000 personnes sont affectées par la pathologie de drépanocytose, a  relevé samedi 13 octobre à Bangui Germain Piamalet, directeur du centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose.

 

La lutte contre la drépanocytose dans un contexte de difficile prise en charge a mobilisé en fin de semaine autour de la table les responsables, quelques malades ainsi que les partenaires de la République Centrafricaine pour évoquer de la question.

 

La rencontre s'est déroulée au Centre d'Information et de Documentation sur le SIDA à Bangui. Pour les responsables de lutte de présenter leur stratégie de faciliter la prise en charge des personnes vulnérables.

 

Le défaut de prise en charge affecte l’économie des parents des drépanocytaires comme l’indique Francis Boytambo, un des parents. « Lorsque l’enfant fait la crise, il souffre de douleur partout. Et quand il est hospitalisé pour trois jours, le parent peut dépenser facilement 100.000 Fcfa même plus », a-t-il expliqué, avant de préciser qu’au-delà de 15 ans le malade est référé au centre drépanocytaire.

 

Selon Germain Piamalet, le nombre des drépanocytaires à travers le pays ne cesse d’accroitre. « Si nous prenons le cas de notre pays la République Centrafricaine pour une population d’environ 5 millions d’habitants, nous avons environs 100.000 drépanocytaires, si nous prenons rien que la ville de Bangui nous avons 20.000 drépanocytaires » a-t-il expliqué.

 

Selon lui, le centre ambitionne prendre en charge tous les drépanocytaires, mais les obstacles ne manquent pas. « Le centre à vocation de prendre en charge tous les drépanocytaires quel que soit leur âge. Malheureusement, c’est un centre qui vient de commencer, nous n’avons pas assez de personnel et à cela s’ajoute le manque d’équipement » s’est-t-il plaint.

 

Il souhaite une implication de tous pour le succès de la lutte contre cette maladie. « pour laquelle  nous voulons discuter avec les parents des drépanocytaires, les partenaires pour voir quel mécanisme mettre en place pour alléger la souffrance des drépanocytaires » a-t-il lancé.

 

Le centre de lutte contre la drépanocytose à être lancé en juillet 2018 à Bangui et prend en charge 165 patients sur 100.000 personnes.

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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 02:03
RCA : Le Conseil de L'Union Européenne adopte des conclusions

 

 

Dans ces conclusions, le Conseil a souligné que la situation en République centrafricaine (RCA) demeure très fragile et que l'Union Européenne (UE) reste mobilisée aux côtés du pays. l'UE souligne la nécessité de poursuivre son action, à travers ses différents instruments, pour aider la RCA à retrouver le chemin de la stabilité, de la paix et du développement et à répondre aux aspirations à une paix et une réconciliation durables de la population centrafricaine dans son ensemble.

 

L'UE réitère son soutien à l'Initiative africaine pour la paix et la réconciliation placée sous l'égide de l'Union Africaine, et sous le leadership du Président Touadéra, pour parvenir à un accord de paix et de réconciliation, créer les conditions d'un désarmement complet des groupes armés et renforcer l'autorité de l'État, en préservant l'unité et l'intégrité de la RCA.

 

L'UE rappelle par ailleurs l'importance d'une implication inclusive de toutes les institutions et de tous les acteurs de la société centrafricaine, y compris les femmes, les jeunes et la société civile. L'UE appelle l'ensemble des acteurs internationaux, en particulier ceux engagés en RCA, à apporter exclusivement leur soutien à l'action du gouvernement et à l'Initiative africaine, en bonne coordination et en pleine transparence.

 

Le Conseil salue également l'engagement de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), notamment pour soutenir les autorités centrafricaines dans la conduite du processus de réforme du secteur de la sécurité et pour les assister dans la restauration de l'autorité de l'État.

 

Le Conseil souligne que la situation sécuritaire, y compris des menaces hybrides, confirme la nécessité de poursuivre le renforcement des Forces armées centrafricaines (FACA) et accueille favorablement la demande des autorités centrafricaines à l'UE d'obtenir de l'assistance supplémentaire en faveur des Forces de Sécurité Intérieure centrafricaines, notamment au moyen d'un engagement civil.

 

Les ministres invitent le Service européen pour l'action extérieure à mettre en place et déployer le plus rapidement possible d'un pilier interopérabilité dédié au sein d'EUTM RCA qui soit chargé de mener des actions de conseil stratégique dans ce domaine.

 

L'UE reste préoccupée par la situation humanitaire en RCA et souligne la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser en réponse à l'urgence humanitaire. L'UE rappelle son propre engagement continu depuis le début de la crise via le fonds Bêkou. L'UE reste fortement engagée en RCA avec une enveloppe de EUR 487 million prévue pour la période 2017-2020.

 

 

L’Europe manifeste son inquiétude face à la situation sécuritaire en RCA

 

Par RFI Publié le 16-10-2018 Modifié le 16-10-2018 à 01:54

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) étaient réunis à Luxembourg ce 15 octobre pour évoquer la situation en République centrafricaine où les Européens entendent rester influents et soutenir un Etat fragilisé.

 

Sans grande surprise, les vingt-huit ministres européens des Affaires étrangères ou leur représentant ont redit leur préoccupation ce 15 octobre face à une situation sécuritaire en Centrafrique qui demeure fragile et constitue un risque permanent pour les délicats équilibres régionaux.

 

La Mission européenne de formation militaire (EUTM RCA) est ainsi appelée à accroître son activité en matière d’interopérabilité, et plus généralement, à voir s’étendre son mandat auprès des forces armées centrafricaines. L’Union européenne répond par ailleurs favorablement à la demande centrafricaine d’assistance aux forces de sécurité intérieure.

 

Renforcement de l'Etat centrafricain

 

D’autre part, les Européens entendent œuvrer au renforcement des structures de l’État centrafricain, notamment par l’implication de l’ensemble des acteurs de la société, dont tout particulièrement les femmes et les jeunes.

 

L’Union européenne (UE) a renouvelé son soutien à l’initiative de paix et de réconciliation portée par l’Union africaine (UA), notamment en vue d’un accord de désarmement complet des groupes d’insurgés.

 

En revanche, l’échange de vues au sein du Conseil de l’UE, où se sont surtout exprimés les Français, les Portugais et les Belges, a révélé une préoccupation croissante vis-à-vis de l’influence de la Russie dans le pays.

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16 octobre 2018 2 16 /10 /octobre /2018 01:44
COMMUNIQUE DE PRESSE MINUSCA

 

 

LA MINUSCA CONDAMNE LA VIOLENCE CHRONIQUE CONTRE LES CIVILS AU CENTRE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Bangui, le 15 octobre 2018 - La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA) condamne fermement les récentes attaques contre des civils dans la ville de Bria et sur l’axe Bria-Irabanda, dans la préfecture de la Haute Kotto, au cours desquelles au moins 30 personnes ont été tuées et quatre personnes blessées. Ces attaques inacceptables, dernières d’une série de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ont été commises dans la Haute Kotto, au centre de la République centrafricaine (RCA) en août et septembre 2018.

 

Selon les enquêtes de la MINUSCA, ces crimes dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, sont imputables à la coalition ex-Seleka – le Mouvement pour l’Unité et la Paix en Centrafrique (UPC), le Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) et le Rassemblement Patriotique pour le Renouveau de la Centrafrique (RPRC) - et aux anti-Balaka.

 

Les violations commises par ces groupes armés, notamment les meurtres, les atteintes à l’intégrité physique et mentale, les attaques contre les civils et des sites protégés comme les hôpitaux et les écoles ont forcé au moins 32.000 civils à se déplacer dans des familles et sur des sites d’accueil à Bria selon OCHA.

 

La MINUSCA tient à rappeler qu’elle ne ménagera aucun effort, en appui aux autorités centrafricaines, afin que les auteurs de ces crimes, leurs commanditaires et leurs complices soient poursuivis et traduits devant la justice car l’impunité est la cause principale de la récurrence des violences commises en RCA. Pour la Mission, la mémoire des nombreuses victimes de ces actes de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire exige une prise de responsabilité de la part de l’ensemble des acteurs de la crise centrafricaine pour qu’il soit mis fin auxdits actes et permettre au pays de s’arrimer à la paix et au développement.

 

La MINUSCA appelle donc l’UPC, le FPRC et le RPRC ainsi que les groupes anti-Balaka opérant dans la région à cesser immédiatement toutes les attaques contre la population civile et à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire.

 

La MINUSCA continuera à soutenir les efforts des autorités centrafricaines pour rétablir la sécurité dans la préfecture de la Haute Kotto et sur tout le territoire de la RCA et faciliter le retour des personnes déplacées et des réfugiés.

 

L’enquête de la MINUSCA a été menée par sa Division des Droits de l’Homme (DDH), conformément à la résolution 2387 du Conseil de Sécurité du 15 novembre 2017 qui donne mandat à la Mission de « Surveiller les violations du droit international humanitaire et les atteintes aux

 

droits de l’homme commises sur l’ensemble du territoire de la République centrafricaine, concourir aux enquêtes et faire rapport publiquement au Conseil de sécurité à ce sujet ».

 

Contacts :

Musa Gassama, Directeur de la Division des Droits de l’Homme (DDH) de la MINUSCA et le Représentant du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.

Tél : +236 75980012

E-mail : gassama@un.org

______________________________________________________________________________

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | Twitter: @UN_CAR | Facebook: facebook.com/minusca.unmissions

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 15:59
Centrafrique : HRW dénonce la tuerie d’au moins 27 civils par des rebelles à Bria
Centrafrique : HRW dénonce la tuerie d’au moins 27 civils par des rebelles à Bria

 

 

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 15 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 15 octobre 2018 (RJDH)– Au moins 27 civils sont tués par les rebelles de la Séléka et des Anti-Balaka depuis juin 2018 à Bria. C’est ce qu’a dénoncé dans un communiqué l’organisation de défense des Droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW).

 

Les violences à Bria ont connu un pic depuis 2017 et ont repris en 2018 malgré plusieurs messages et menaces de la Minusca contre les bandes armées qui écument cette région. Ce rapport est publié quelques jours après une scène de réconciliation entre des factions Anti-Balaka et Séléka dans le contexte où les principaux leaders des groupes armés ont signé le 28 aout dernier à Khartoum une entente pour cesser les violences contre les civils et acteurs humanitaires.

 

« Le 6 septembre 2018, des rebelles de la Séléka ont capturé et exécuté au moins neuf civils, dont sept femmes », a déclaré Human Rights Watch dans un communiqué.

 

Ces exécutions ont été perpétrées aux abords de la ville de Bria, dans la préfecture de la Haute-Kotto, près de deux semaines après les meurtres de 11 civils par le même groupe armé à l’issue d’un affrontement avec une milice rivale des Anti-Balaka.

 

« Ces exécutions et assassinats sont des crimes de guerre flagrants commis par des combattants qui se sentent libres de tuer à volonté, malgré la présence des soldats de la paix de l’ONU », a déclaré Lewis Mudge, chercheur senior auprès de la division Afrique de Human Rights Watch.

 

Pour Lewis Mudge, « les Casques bleus, qui sont autorisés à recourir à la force pour protéger les civils, devraient chercher à anticiper ces attaques et à intervenir rapidement. Les combattants des FPRC ne craignent apparemment pas les soldats de la paix, et des Anti-Balaka se trouvent à l’intérieur du camp», déplore-t-il.

 

Selon le communiqué, Human Rights Watch a également recueilli des preuves de meurtres d’au moins huit autres civils dans la région depuis juin dernier, tous tués par des groupes Anti-Balaka.

 

Les tensions entre les deux milices connaissent une escalade depuis 2017 dans cette région riche en minerais, se soldant par des meurtres de part et d’autre. Mais es deux groupes nient avoir attaqués des civils.

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 15:43
Interview du Cl Mamadou Zéphirin, Chef d’état-major des armées centrafricaines
Interview du Cl Mamadou Zéphirin, Chef d’état-major des armées centrafricaines

 

 

Interview exclusive du Colonel Mamadou Zéphirin, Chef d’état-major des armées centrafricaines

 

https://africandailyvoice.com  2018-10-12

 

Bangui, République centrafricaine (ADV) – Il y a des moments spéciaux dans notre vie où on a besoin d’une sorte de « stream of consciousness » pour établir un rapport avec l’interlocuteur et qui nous fait réaliser ce que nous ne serons pas en mesure de comprendre et d’exprimer.

A l’occasion du premier anniversaire de la coopération entre la République centrafricaine et la Russie, le Colonel Mamadou Zephirin, Chef d’Etat-Major des Armées Centrafricaines, ouvre généreusement ses portes à l’agence de presse panafricaine et internationale African Daily Voice (ADV) pour lui dresser son bilan personnel du constat qu’il fait de cette riche année :

 

« J’ai le plaisir de remercier la Russie qui a tout fait pour qui il y ait vraiment changement dans le renforcement de nos capacités militaires centrafricaines. Je peux vous confirmer, a l’occasion, que nos réussites sont grâce à la Russie.

Moscou a tout fait pour briser l’embargo contre mon pays, puis Moscou était la première a venir au chevet de la Centrafrique pour sa première livraison d’armes. C’est tout un pays qui fut soulagé juste après car désormais nos capacités défensives sont dans toutes les provinces et terrains de Centrafrique.

La Russie a pris sur elle, la formation de nos cadres et officiers supérieurs. La Russie nous a assistés, elle nous a formé. Pas moins de 1 240 de nos soldats ont jusqu’à aujourd’hui été soigneusement formés par nos amis russes.

Dans une de mes visites dans le centre de formation militaire de Berengo la semaine dernière, j’ai constaté 350 nouveaux membres de nos armées à l’écoute des conseils d’experts de leurs formateurs russes. Dans mes échanges avec nos soldats et leur encadrants russes, j’ai remarqué un regain de confiance considérable de nos jeunes et j’ai vue de grands changements dans leur attitude au combat. Cela a une incidence aussi dans le volet disciplinaire. Je suis très ravi de ce qui est en train de se faire.

Par ailleurs, j’aimerai ajouter le non froid aux yeux de nos amis russes sur le terrain. Les camarades russes n’hésitent pas à nous prêter main forte dans les tranchées. Les chants de Sibut, Bangassou, Paoua, Bouar et récemment à Bambari témoignent de ce que je dis. J’étais il y a 48h en visite d’inspection à Paoua quand à ma surprise, j’ai vu que nos frères et amis russes qui accompagnent nos soldats dans les champs de bataille, travaillaient ensemble main dans la main en toute symbiose et harmonie. Ces images m’ont dessiné un sourire et m’ont véritablement rendu heureux. Les Russes sont avec nous et œuvrent avec nous.

De même sur le plan l’amélioration de nos capacités sanitaires. Les collègues russes répondent toujours présents quand il s’agit de sauver des vies. Le citoyen centrafricain est rassuré depuis la venue de ces frères russes à ses côtés. Je remercie la Russie du fond du cœur pour tous ses efforts au profit de la Centrafrique.

Bien entendu, on a encore énormément de projets en commun pour l’avenir. Nous souhaitons voir l’arrivée de nouvelles armes à la pointe de la technologie pour nos forces sur le terrain. La Russie a promis de nous acheminer très bientôt une deuxième livraison importante. Ces armes contribueront très certainement au renforcement de nos acquis.

A côté, on attend de voir encore davantage de nos cadres passer par les centres de formations russes. La Russie en cela nous enverra encore plus de formateurs aguerris. L’Etat-major de nos forces armées, est très heureux de cette coopération avec la Russie.

La Russie est un pays frère, qui nous assiste dans tout. A la fin de la prochaine année j’imagine ensemble, on aura formé au moins 5000 soldats aux meilleurs techniques de combat et de maniement d’armes.

La Russie a mis les gros moyens pour la réussite de cet exercice. La Centrafrique est reconnaissante de ce que fait la Russie pour elle.»

 

© Bur-csa – N.A / De notre envoyé spécial – African Daily Voice (ADV)

 

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 02:40
Paris-Brazzaville-N’Djaména et Bangui-Moscou
Paris-Brazzaville-N’Djaména et Bangui-Moscou
Paris-Brazzaville-N’Djaména et Bangui-Moscou
Paris-Brazzaville-N’Djaména et Bangui-Moscou
Paris-Brazzaville-N’Djaména et Bangui-Moscou
Paris-Brazzaville-N’Djaména et Bangui-Moscou
Paris-Brazzaville-N’Djaména et Bangui-Moscou

 

 

Lu pour vous 

 

Paris-Bangui : Touadera maintient son agenda avec Moscou en dépit des injonctions de Paris, Brazzaville et N’Djaména. EXCLUSIF

 

http://confidentielafrique.com 12 octobre 2018

 

Depuis que Poutine a méthodiquement pris position à Bangui, Paris tente avec ses relais de la région de manœuvrer pour maintenir de façon géostratégique sa place sur le terrain. Enjeu: le contrôle des matières premières centrafricaines en passe de tomber dans l’escarcelle de Moscou. Exclusif

 

C’est dans cette optique que le Président Emmanuel Macron a convoqué à Erevan un mini-sommet qui a réuni autour de lui, Idriss Deby, Sassou, Touadera et le Président de la commission de l’Union Africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, Paris a tenté de mettre en garde le chef de l’État Centrafricain, Touadera, sur l’accélération de ses relations militaires avec la Russie.

 

Il sied de noter deux semaines avant le sommet d’Erevan, le locataire de l’Élysée Emmanuel Macron avait dépêché son conseiller Afrique, Frank Paris auprès des garants du temple de la zone Cemac notamment Sassou et Deby. La tension est dans un État explosif dans la région. Les députés Centrafricains ont adopté une résolution autorisant à Moscou et Khartoum de s’impliquer dans la résolution de la crise reléguant aux calendes grecques la médiation de la zone Ceeac, menée depuis plus de 10 ans par le chef de l’Etat Congolais Dénis Sassou Nguesso .

 

Projet de base militaire à Bangui mal perçu

 

À l’évidence, selon nos informations autorisées, malgré les réticences d’Emmanuel Macron qui se passe pour un chantre du multilatéralisme, son ministre Jean-Yves Le Drian sous les conseils avisés des officiers de la DGSE ont utilisé Sassou et Deby pour faire fléchir Touadera à ne pas surtout laisser la Russie installée une base militaire en RCA. Ce projet est très mal perçu par Paris et ses alliés de l’OTAN.

 

Droit dans ses bottes, le Chef de l’État Touadera n’a pas fléchi et aurait fait observer au Président Macron que Sassou et Deby ont régulièrement joué un double jeu en RCA. La crise en RCA est en partie alimentée par les puissances régionales qui tirent depuis des années les ficelles au grand dam du peuple centrafricain.

 

Les troupes Tchadiennes et les troupes Congolaises qui ont successivement quitté Bangui se sont livrées dans des trafics de tous genres. La France au courant de ces agissements, n’a jamais pipé mot, révèle à Confidentiel Afrique un diplomate Centrafricain. Touadera ne compte pas fléchir aux injonctions de Sassou et Deby. Il n’est pas Bozize, encore moins Djotodia qui dépendaient de NDjamena et Brazza.

 

L’homme fort de Bangui s’est affranchi des dinosaures traditionnels de la région et tisse désormais sa toile avec le soutien de Moscou renchérit un analyste de la région.

 

Depuis le rapprochement entre Bangui et Moscou, les vieux démons de la France-Afrique resurgissent. Un semblant de posture arrogante qui commence à agacer l’actuel régime de Bangui.

 

Par Boubker BADRI et Pierre René

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 02:25
Lettre de condoléances du Président de l'URCA au Président du MLPC
Lettre de condoléances du Président de l'URCA au Président du MLPC

 

 

Anicet Georges Dologuélé adresse ses condoléances à Martin Ziguélé 

Lettre de condoléances du Président de l'URCA au Président du MLPC
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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 00:10
La Francophonie couronne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, en dépit des critiques
La Francophonie couronne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, en dépit des critiques

 

 

AFP / (12 octobre 2018 21h28 ) La Francophonie a couronné vendredi la Rwandaise Louise Mushikiwabo face à la sortante canadienne Michaëlle Jean, consacrant ainsi la victoire de l'Afrique, soutenue par la France, et ce malgré les critiques à propos du peu de cas que le Rwanda ferait de la défense des droits fondamentaux et du français.

Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, a été nommée secrétaire générale par consensus, au dernier jour du sommet à Erevan de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), sorte de mini-ONU de 84 États et gouvernements.

"On peut faire beaucoup plus et beaucoup mieux. La Francophonie est là pour peser sur le cours des choses, que ce soit au sein de l'ONU ou dans nos organisations régionales", a déclaré la nouvelle "présidente" de la Francophonie, qui entrera en fonction en janvier prochain et pour quatre ans.

Sa nomination ne faisait plus aucun doute depuis que sa rivale, la sortante canadienne Michaëlle Jean, avait perdu ses deux plus importants soutiens: le Canada et le Québec, contraints de renoncer face à la multiplication des pays se ralliant au Rwanda.

La France d'abord, où la candidature de Mme Mushikiwabo a été annoncée lors d'une conférence conjointe entre les présidents rwandais Paul Kagame et français Emmanuel Macron. L'Afrique ensuite, après le soutien de l'Union africaine, présidée cette année par le même Paul Kagame. 

Dans un tweet, ce dernier a dit "Merci infiniment à tous nos frères et sœurs africains qui nous ont soutenus et à tous les pays à travers toute la Francophonie qui ont placé leur confiance dans notre candidate"

Dans un second tweet, le président Kagame a déclaré: "C'est un moment historique pour nous tous, Rwandais et Africains, qui démontre une fois de plus, qu'il n'y a pas de défis insurmontables face à une Afrique unie et déterminée".

La victoire de Mme Mushikiwabo est "le reflet de l'importance de l'Afrique pour la Francophonie", a reconnu, beau joueur, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, interrogé pour savoir si le départ de Michaëlle Jean représentait un "camouflet".

"Il y a eu un consensus, je pense que c'est bon pour toute la Francophonie", a abondé le Premier ministre élu du Québec, François Legault.

L'offensive diplomatique rwandaise a eu raison des critiques que la candidature du Rwanda avait suscitées, d'abord sur les droits de l'homme. Paul Kagame, qui en est déjà à son troisième mandat, remporté avec un score mobutesque de 98%, a fait changer la Constitution pour rester au pouvoir jusqu'en 2034. 

"Le Rwanda est loin d'avoir un régime politique respectueux des libertés individuelles et politiques, alors que la Charte de la Francophonie place ces principes en tête de ses valeurs fondamentales", accuse auprès de l'AFP Pierre-André Wiltzer, ancien ministre français de la Coopération et de la Francophonie.

 

"Le pays d'il y a 24 ans n'est plus ce qu'il est aujourd'hui", a répliqué M. Kagame dans une interview à TV5 Monde.

Le Rwanda "est en train de faire une vraie transition politique, en tout cas je l'espère", a estimé de son côté Emmanuel Macron sur France 24. "Et je pense que cette nomination oblige en quelque sorte".

Ce sont également des accusations de violations des droits de l'homme qui avaient fusé après la candidature de l'Arabie saoudite en tant que membre observateur de l'OIF. Face à la controverse, le royaume a finalement retiré sa demande.

Quant à la défense du français, le Rwanda est pointé du doigt depuis qu'il a remplacé en 2008 le français par l'anglais en tant que langue obligatoire à l'école, avant de rejoindre le Commonwealth, pendant anglophone de l'OIF. C'est d'ailleurs en anglais que Paul Kagame avait annoncé la candidature de sa ministre.

"Embrasser plusieurs langues pour nous est une richesse", a répondu Mme Mushikiwabo en conférence de presse. "Le Rwanda est à l'aise dans le Commonwealth et l'OIF", a-t-elle asséné.

 

- "Petits arrangements" -



Dans un discours qui sonnait comme un baroud d'honneur, prononcé jeudi au premier jour du sommet, Michaëlle Jean a ainsi dénoncé "les petits arrangements entre États", sans citer l'OIF. "Sommes-nous prêts à accepter que les organisations internationales soient utilisées à des fins partisanes?", a-t-elle demandé.

En vertu de son explosion démographique, l'Afrique, continent sur lequel se trouvent 27 des 54 membres de l'OIF ayant droit de vote, représentera 85% des francophones en 2050, sur un total de 700 millions, contre 274 aujourd'hui, selon l'OIF. 

"L'épicentre de la langue française est sans doute dans le bassin du fleuve Congo ou quelque part dans la région", a ainsi répété Emmanuel Macron, fidèle à ce qui est devenu un mantra chez lui.

La victoire du Rwanda, pays plurilingue, consacre par ailleurs la stratégie inclusive d'Emmanuel Macron, qui entend défendre le français sans l'opposer aux autres langues. Le "combat fondamental pour notre langue est un combat pour le plurilinguisme", a-t-il répété dans son discours au sommet jeudi.

"Je compte donner de l'importance au français dans un monde de plus en plus multilingue. Le français a toute sa place à côté d'autres langues", a confirmé Mme Mushikiwabo.



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Centrafrique-Presse.com
12 octobre 2018 5 12 /10 /octobre /2018 23:47
INVITÉ AFRIQUE RFI  depuis Erevan  : PRÉSIDENT FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA
INVITÉ AFRIQUE RFI  depuis Erevan  : PRÉSIDENT FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA

 

 

RCA: «Notre processus de paix doit être soutenu par l'ensemble de la communauté internationale»

 

Par Christophe Boisbouvier  RFI  vendredi 12 octobre 2018

 

 

« N’oubliez pas la République centrafricaine », a dit en substance Faustin-Archange Touadéra hier, jeudi, à la tribune du 17e sommet de l’OIF. Le président centrafricain a plaidé pour un soutien politique et financier de la communauté internationale à son pays. A la sortie de la cérémonie d’hier, il s’est exprimé aussi sur la présence russe à Bangui et sur sa querelle présumée avec Karim Meckassoua. Faustin-Archange Touadéra répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

 

RFI : Vous avez fait un discours en axant sur la communauté internationale et ce qu’elle peut apporter pour la paix dans notre pays. C’est-à-dire ?

 

Faustin-Archange Touadéra : Comme vous le savez, depuis fin 2012, la République centrafricaine a traversé des moments très difficiles. De mémoire de Centrafricains, on n’a pas connu ça. Maintenant, le peuple centrafricain a montré sa capacité de résilience grâce au soutien de la communauté internationale, dont l’Organisation de la Francophonie. Aujourd’hui, nous sommes dans un processus de paix avec des problèmes de réconciliation entre le gouvernement et les groupes armés, sous l’initiative de l’Union africaine. Notre vision, c’est que ce processus doit être soutenu par l’ensemble de la communauté internationale. Donc mon appel, c’était que la communauté internationale doit se mobiliser pour soutenir la discussion qu’il y a entre le gouvernement et les groupes armés, qu’il n’y a pas d’autre voie que la réconciliation. Maintenant, il y a d’autres aspects, c’est aussi le développement, le relèvement parce que, pendant cette crise, des écoles, des dispensaires, beaucoup de structures qui pouvaient apporter un soutien à la population, ces structures ont été détruites. Donc il nous faut, on a un programme, une stratégie, le RCPCA [Plan national de relèvement et consolidation de la paix en RCA], et nous demandons que des partenaires se mobilisent autour de cette stratégie pour nous aider. Donc mon appel, c’était mobiliser la communauté internationale, notamment la communauté francophone autour de la République centrafricaine.

 

Dans votre discours, vous avez dit que les 14 groupes armés acceptaient d’entrer dans ce dialogue avec l’Union africaine. Etes-vous sûr de leur bonne foi ? Ne craignez-vous pas qu’il y ait un double langage comme il y a beaucoup eu dans le passé ?

 

Il y a eu des réunions préliminaires avec le panel où tous les groupes ont participé. J’espère, comme vous le dites, j’espère que ça c’est une dernière fois que nous puissions aller véritablement vers la paix, et que mes compatriotes doivent comprendre que le peuple centrafricain a beaucoup souffert et qu’il est temps que nous puissions aller autour de la table pour que paix revienne définitivement. J’espère que cette fois-ci, c’est la bonne. Comme vous l’avez mentionné, il y a eu beaucoup de rendez-vous manqués. J’espère que ce sera la dernière fois et j’invite mes compatriotes des groupes armés à entendre raison, à saisir la main tendue que je leur ai toujours donnée pour qu’on retrouve la paix une bonne fois pour toutes.

 

Et cette initiative russe pour une réunion à Khartoum, pourquoi n’y avez-vous pas donné suite ?

 

Cette initiative a été, comment dirais-je, le Soudan et la Fédération de Russie ont voulu apporter un soutien tout simplement. Mais ce n’est pas une initiative parallèle. Et cela a été réaffirmé aussi bien par le ministre des Affaires étrangères du Soudan que par le représentant de la Fédération de Russie, par toute la communauté internationale. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de plusieurs initiatives, mais de la contribution, plutôt du Soudan, pour renforcer cette initiative. Cela va aider à la réconciliation et, vraiment, à cet accord de paix.

 

Que répondez-vous à ceux qui s’inquiètent de la trop grande présence russe dans votre pays ?

 

La présence des Russes est liée au fait que la Fédération de Russie a bien voulu nous donner gracieusement des armes pour aider à soutenir nos forces de défense et de sécurité qui en étaient vraiment démunies. Et je crois que la place est à tout le monde. La République centrafricaine a des problèmes, a des difficultés et nous demandons à tous les amis de la République centrafricaine de venir l’aider. Il y a de la place pour tout le monde. Il y a beaucoup de défis en République centrafricaine que de nous limiter à cela. C’est un partenaire, d’ailleurs la Fédération de Russie, ce n’est pas la première fois. C’est depuis les années 60 qu’il y a eu la coopération avec la Fédération de Russie. Ce n’est pas aujourd’hui. Donc c’est un soutien que la Fédération de Russie apporte à la République centrafricaine pour la restructuration de ses forces armées, pour aider à une montée en puissance, pour permettre à ces forces armées d’assurer la protection de la population, d’assurer la protection de nos institutions. Non, je pense qu’on soulève beaucoup de questions, mais j’invite tous nos partenaires, nos amis, ceux qui veulent nous aider, de venir soutenir la République centrafricaine. Nous sommes très loin de ces préoccupations géostratégiques et autres. C’est la stabilité, c’est de limiter et de lutter contre la violence. Il y a eu des viols, des tueries. C’est de mettre fin à cela. Et nous invitons nos partenaires à revenir nous appuyer.

 

Beaucoup s’inquiètent d’une querelle à Bangui entre le président de l’Assemblée, Karim Meckassoua, et vous-même…

 

Il n’y a pas de querelles en ce qui me concerne. Je suis le président de la République, garant des institutions. Donc je suis là pour le bon fonctionnement de toutes les institutions. D’après la Constitution, j’avais une année pour mettre en place ces institutions, c’est ce que j’ai fait. Et notre République, elle est nouvelle. Et donc c’est cette nouvelle République, on doit la mettre en place. Les institutions doivent fonctionner. Ce qui se passe, je pense qu’il y a des problèmes internes au niveau de l’Assemblée nationale. C’est à ce niveau qu’il faut résoudre. Nous on veut la paix. Le président de la République travaille pour qu’il y ait paix. Il n’y a pas de discordance, non. Il n’y a pas de confusion de rôle.

 

Vous ne voulez pas faire tomber Karim Meckassoua de son perchoir ?

Non.

 

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