Le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA et secrétaire général adjoint des Nations unies préoccupé par la situation en Centrafrique
https://www.radiondekeluka.org lundi 8 octobre 2018 10:27
Michel Sidibé en séjour depuis dimanche 7 octobre à Bangui va évaluer durant 4 jours, les avancées réalisées dans le processus de paix, de l'action humanitaire et du relèvement de la République Centrafricaine.
Le Directeur Exécutif de l'ONUSIDA et secrétaire général adjoint des Nations unies qui a été reçu par Docteur Pierre Somsé, ministre de la Santé publique, à son arrivée à Bangui a insisté sur le fait d'accompagner ce pays.
"Ce pays se débat et il y a une telle résilience au niveau communautaire pour faire en sorte qu'on puisse amener la paix. Accompagner ce processus pour moi est tout naturel", a confié Michel Sidibé qui s'est engagé à "dire au monde, à ceux qui nous entendent qu'il y a tout un effort de reconstruction de cette nation", insistant sur le fait qu'on "ne peut pas laisser tomber la RCA".
Pour l'onusien, "le secteur social, le développement, l'éducation, l'accès aux communautés vont constituer un défi pour chacun d'entre nous", se félicitant par ailleurs de l'engagement total du Chef de l'Etat Touadéra.
"Le Président de la République et le gouvernement ont décidé de mettre 400 millions de francs Cfa pour acheter les médicaments pour les personnes qui n'ont pas de médicaments dans la lutte contre le VIH-Sida. C'est un effort extraordinaire", a reconnu Michel Sidibé.
Un protocole sur « zéro VIH et VBG avec les forces de défense et de sécurité » a été signé lundi 8 octobre entre le Chef de l’État, Faustin Archange Touadéra et le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé.
Son agenda prévoit un déplacement le 9 octobre à Paoua dans l'Ouham-Péndé. Objectif : s’enquérir de l’évolution de l’accès au service humanitaire dans la ville.
RCA : Retour massif des réfugiés éleveurs peuhls, un signe d’espoir
https://www.radiondekeluka.org lundi 8 octobre 2018 10:22
Ces dernières semaines, les éleveurs peuhls réfugiés au Cameroun, retournent en grand nombre au pays et s’installent avec leur bétail dans la région de Baboua à l’Ouest du Pays.
Ils sont plus d’une centaine à franchir la frontière centrafricaino-camerounaise avec leurs bétails pour s’installer dans cette partie du pays.
Entre autre, ils se sont réfugiés au Cameroun suite au conflit communautaire qui a sévi dans le pays. Ne pouvant plus supporter les taxes sur le droit de pâturage imposées par les autorités camerounaises, ils se voient obligés de rentrer dans leur pays. « Les autorités camerounaises nous ont imposé de fortes sommes d'argent, comme droit de pâturage. C'est pour cette raison que nous sommes obligés de revenir dans notre pays d'origine qui est la RCA », ont témoigné ces éleveurs peuhls.
Les autorités locales de Baboua sont à pied-œuvre pour les recenser. Elles ont en même temps multiplié des séries de réunions et de sensibilisations à l'intention de la population et de ces derniers sur la paix et la cohésion sociale.
Pour ceux dont les logements sont occupés, les autorités ont promis gérer ces situations de manière pacifique afin d’éviter des accrochages. Toutefois, elles exhortent ces éleveurs peuhls à privilégier le dialogue tout en mettant en garde contre la détention illégale d'armes de guerre.
Ce retour massif des éleveurs peuhls réfugiés au Cameroun, est un signe d'espoir pour l'élevage centrafricain et témoigne du retour de la paix et de la sécurité dans cette région.