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16 septembre 2020 3 16 /09 /septembre /2020 23:20
Centrafrique : la faim plus dangereuse que le coronavirus

Lu pour vous

 

https://www.ouest-france.fr/ Arnaud MEUNIER, à Bangui.Publié le 15/09/2020 à 18h02

 

Les conséquences de la pandémie sont avant tout sociales. Pour une cinquantaine de décès officiels dus au virus, des milliers de personnes ont vu leur situation alimentaire se dégrader.

La pluie tombe ce jeudi matin sur le centre de re-nutrition de Begoua, en Centrafrique. Une mauvaise nouvelle pour Esther Godo, sage-femme major :  Certaines mères ne pourront pas venir.  Ce centre de la périphérie nord de Bangui soigne les enfants atteints de malnutrition, qui ralentit leur développement physique et mental.

En quatorze ans, Esther a vu de plus en plus de patients défiler au fil des ans et des crises locales, économiques ou sécuritaires. Cette année, le choc est venu de l’étranger.  Les prix ont augmenté avec le coronavirus. Les mamans ne peuvent plus acheter des légumes. D’autres ne viennent pas aux rendez-vous, à cause du prix du transport. 

Si la crise sanitaire a relativement épargné la Centrafrique, elle a engendré une crise sociale.

Le premier effet, presque immédiat, fut la hausse des prix. Le riz et la viande ont augmenté de 30 %, le haricot de 25 %. Les contrôles sanitaires à la frontière camerounaise ont ralenti l’approvisionnement de ce pays enclavé, bloquant les camions parfois plus de deux semaines, créant une tension sur les stocks. L’inflation touche même les produits non importés, comme le manioc (50 %).

S’y est ajouté un ralentissement de l’activité économique. Selon une enquête menée par le Programme alimentaire mondial (PAM) et le gouvernement, 52,2 % des ménages exerçaient un travail rémunéré fin juin, contre 77,7 % avant la crise sanitaire.

La note s’est payée dans les assiettes. En juin, 2,4 millions de personnes, soit la moitié de la population, étaient en  insécurité alimentaire sévère ou aiguë  , contre 1,9 million en septembre 2019.  Le nombre de nos bénéficiaires a augmenté de 34 %, s’inquiète Aline Rumonge, directrice adjointe du bureau du PAM, qui distribue de la nourriture. Cette fois, la zone la plus touchée est Bangui et ses alentours. 

Moins de soins à cause des mesures sanitaires

La crise sociale ne peut qu’alimenter la malnutrition, même s’il est encore trop tôt pour le mesurer précisément.

Mais l’impact du Covid est déjà pleinement ressenti dans la prise en charge, selon Théophile Basimba, spécialiste de la nutrition à l’Unicef.  Le travail des ONG a été bousculé par les restrictions. On a ralenti le rythme des soins. Environ 40 % des enfants mal nourris ont été soignés, contre 60 % habituellement à cette période. 

Les organisations ont fini par s’adapter et tentent de rattraper le retard. Quant aux prix, s’ils se sont stabilisés, ils n’ont pas retrouvé leur niveau d’avant-crise.

 

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16 septembre 2020 3 16 /09 /septembre /2020 23:14
Besançon :“Un motif religieux et des troubles psychiatriques peuvent expliquer son passage à l’acte”

Lu pour vous

 

Besançon : Motif religieux, troubles psychiatriques, ce que l’on sait sur l’homme qui a foncé sur la terrasse d’un café

https://france3-regions.francetvinfo.fr/ Publié le 15/09/2020 à 08h46

Un homme de 46 ans est toujours en garde à vue ce mardi 15 septembre. Il sera poursuivi pour violences aggravées. La veille, sa voiture a foncé volontairement sur la terrasse de l’Iguane Café, un bar du centre-ville, sans faire de blessés.

Il était 23h30, lundi 14 septembre quand une voiture Picasso est arrivée lentement sur un recoin de la place du 8 septembre où les consommateurs profitaient en terrasse du beau temps de ce début septembre. L’homme a heurté des tables et chaises qui étaient vides heureusement. Le gérant du bar situé à côté de l'église Saint-Pierre a eu le temps de le voir arriver et a prévenu les clients.

Trois policiers du Raid de Nancy qui se trouvaient en terrasse à titre privé ont réussi à maîtriser l’individu descendu spontanément de son véhicule. “L’homme explique qu’une voix lui parlait. Il se déclare chrétien fervent. Il dit que c’est impossible de boire comme ça à proximité d’un édifice religieux” explique Etienne Manteaux, procureur de la République. 

“Un motif religieux et des troubles psychiatriques peuvent expliquer son passage à l’acte” précise-t-il.


Une heure d’errance en voiture dans la ville


Les images des caméras de surveillance ont permis d’établir que ’homme est arrivé en voiture à bord de son véhicule Picasso, il a descendu la grande rue en sens inverse, manoeuvrant à 90 degrés entre des plots métalliques pour s’approcher du bar. L’homme roulait depuis une heure dans le centre-ville quand il s’est dirigé vers ce bar bien connu en plein coeur de Besançon. Il n'était ni armé, ni alcoolisé, ni sous l'emprise de stupéfiants.
 

Le café pris pour cible par l'homme et sa voiture est située à proximité d'une église catholique de Besançon. 


Un individu déjà connu de la justice et des services psychiatriques


Des perquisitions à son domicile ont permis de retrouver de nombreuses bibles. L’homme, né en Centrafrique travaille à Thise. Il est connu de la justice. En 2012, il avait fait l’objet d’une plainte pour viol dans la sphère conjugale, a indiqué le parquet. L’homme qui souffrait d’une psychose paranoïde avait alors un discernement aboli. Il avait été déclaré irresponsable pénalement.

En 2018, son nom apparaît dans une affaire de violences dans un petit supermarché. L’homme agité au moment des faits a fait l’objet dans la foulée d’un internement psychiatrique à l’hôpital de Novillars près de Besançon.


L’enquête d’abord ouverte pour tentative d’homicide a été requalifiée en violences aggravées. Il n’y a personne de blessé, même le mobilier du bar n’a pas souffert, indique le parquet. La voiture s’est arrêtée à temps, le véhicule roulait doucement entre 10 et 30 km/h selon les premiers éléments de l’enquête.


Pas un acte à caractère terroriste


“Il n’y a pas eu de résistance particulièrement lors de l’interpellation de l’individu. On a à faire à quelqu’un qui a fait un passage à l’acte spontané” a expliqué Michel Klein, directeur départemental de la sécurité publique du Doubs.

L’émotion était vive hier soir au moment des faits. Tous avaient en tête les attentats du 13 novembre 2015 sur les terrasses des cafés à Paris, juste avant le terrible attentat de la salle du Bataclan. Ces attaques terroristes avaient fait 137 morts.

La garde à vue de l’homme interpellé à Besançon devrait se poursuivre. Son appartenance religieuse va être précisée. L’homme fréquentait en Centrafrique une église évangélique. Le parquet va demander son placement en détention en attendant les résultats d’une expertise psychiatrique.

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 00:36
Centrafrique: les ex-présidents ennemis Bozizé et Djotodia se rencontrent
Centrafrique: les ex-présidents ennemis Bozizé et Djotodia se rencontrent
Centrafrique: les ex-présidents ennemis Bozizé et Djotodia se rencontrent

 

Centrafrique: les ex-présidents ennemis Bozizé et Djotodia se rencontrent

 

Par Le Figaro avec AFP 11 septembre 2020

 

L'ex-président centrafricain François Bozizé et celui qui l'a renversé en 2013, Michel Djotodia -un putsch qui déclencha une sanglante guerre civile perdurant aujourd'hui-, se sont brièvement rencontrés vendredi à Bangui, rapporte un journaliste de l'AFP. Cette entrevue d'une demi-heure survient alors que la rumeur d'un report de l'élection présidentielle prévue dans moins de quatre mois se fait insistante.

François Bozizé a déjà annoncé sa candidature à ce scrutin du 27 décembre, tandis que Michel Djotodia ne s'est pas encore prononcé. L'actuel président, Faustin Archange Touadéra, devrait annoncer prochainement qu'il brigue un second mandat, selon les observateurs qui considèrent que François Bozizé serait alors son plus sérieux challenger. Il s'agissait vendredi de l'une des très rares rencontres entre les deux ex-ennemis, plus de sept ans après que la coalition de milices à majorité musulmane Séléka, dirigée notamment par Michel Djotodia, a chassé François Bozizé du pouvoir. Ce dernier, en exil, avait été placé sous sanctions de l'ONU, soupçonné d'avoir soutenu des groupes d'auto-défense anti-balakas, dominés par les chrétiens et animistes.

Les combats entre anti-balakas et Séléka avaient entraîné la Centrafrique dans une spirale meurtrière d'affrontements communautaires. Les nombreux massacres perpétrés par les deux camps ont plongé ce pays parmi les plus pauvres d'Afrique dans la troisième guerre civile de son histoire. Selon l'ONU, qui a accusé les deux coalitions de crimes de guerre, entre 3000 et 6000 personnes ont péri, essentiellement des civils, entre 2013 et 2015. Au sortir de la rencontre, Michel Djotodia a affirmé qu'il était venu discuter d'un «plan de paix» pour le pays avec François Bozizé. «Je vous assure que nous nous entendons bien», a-t-il insisté devant la presse. François Bozizé n'a fait aucun commentaire.

Depuis 2016, la guerre civile est entrée dans une phase de basse intensité mais plus des deux tiers de la Centrafrique sont aux mains de milices rebelles et leurs exactions contre les civils sont encore fréquentes malgré un accord de paix en février 2019 à Khartoum entre 14 groupes armés et le gouvernement. À ce contexte s'ajoutent d'importants retard dans le calendrier électoral, notamment dans l'enrôlement des électeurs. Nombre de médias centrafricains, partis de l'opposition et membres de la société civile sont convaincus que l'on s'achemine vers un report des élections présidentielles et législatives du 27 décembre.

Jeudi, Touadéra, Bozizé, Djotodia, ainsi qu'Alexandre-Ferdinand N'Guendet, actuel et anciens chefs de l'État, se sont rencontrés à Bangui, hors de la présence des journalistes, et ont évoqué notamment les retards du calendrier électoral, selon les médias gouvernementaux. La veille, la Cour constitutionnelle s'en était vivement inquiétée elle aussi avait «recommandé» à l'instance chargée d'organiser le vote de «tenir les délais ou, dans le cas contraire, d'en informer» le gouvernement. La date-butoir du 27 septembre pour la fin de l'enrôlement semble impossible à tenir, selon les experts.

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 00:29
RCA : Le nouvel ambassadeur de France présente ses lettres de créances
RCA : Le nouvel ambassadeur de France présente ses lettres de créances
RCA : Le nouvel ambassadeur de France présente ses lettres de créances
RCA : Le nouvel ambassadeur de France présente ses lettres de créances
RCA : Le nouvel ambassadeur de France présente ses lettres de créances

 

L’ambassadeur de France Jean-Marc Grosgurin présente ses lettres de créances au président Touadéra

 

Le nouvel ambassadeur de France en Centrafrique, Jean-Marc Grosgurin, a été reçu le 11 septembre au Palais de la Renaissance pour présenter ses lettres de créance au président de la République Faustin Archange Touadéra. Il s’est ensuite entretenu avec le chef de l’Etat, occasion de le remercier pour son accueil et de lui transmettre un message de confiance et d’amitié.

L’ambassadeur a rappelé le caractère historique du partenariat franco-centrafricain et s’est réjoui de travailler dans tous les domaines avec l’ensemble des acteurs institutionnels, économiques et associatifs centrafricains, au service de la population et de sa jeunesse. Le précédent poste de M. Grosgurin est la Guinée Conakry

 

La Renaissance

France Diplomatie

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 00:24
Nouveau matériel au bloc opératoire de traumatologie de l'Hôpital communautaire
Nouveau matériel au bloc opératoire de traumatologie de l'Hôpital communautaire

 

Acquisition et installation d'un "amplificateur de brillance" sur le Budget de l'Etat au Bloc Opératoire du CHU Communautaire après des dizaines d'années, obligeant nos traumatologues à évacuer tous les cas à l'étranger. 

Nos remerciements au Prof TEKPA qui a formulé la demande dans le cadre du développement de Service dont il en est le Chef.

Les besoins sont énormes mais on est optimiste sur l'optimisation des Ressources disponibles pour plus d'impact.

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 00:15
RCA : les jeunes sensibilisés sur les réalisations du chef de l’Etat

 

 

Publié le 11.09.2020 à 19h09 avec ndjonisango.com

C’est une initiative du mouvement « Touadera Notre solution », lors d’une rencontre d’échange entre anciens étudiants ressortissants de l’Université de Bangui, des 16 préfectures et les membres du mouvement.

Sensibiliser et Informer sur les actions du Président de la République a été au centre d’une rencontre d’échange mardi 08 septembre, au Centre Saint Jean 23 entre les anciens étudiants ressortissants de l’Université de Bangui, des 16 préfectures et le mouvement Touadéra Notre Solution (TNS).

L’objectif de cet échange pour se mouvement composé de jeunes,  est d’informer leurs pairs sur  les grandes réalisations du Président de la République. Une initiative du mouvement Touadéra Notre Solution «  TNS » en collaboration avec le Réseau National pour la sauvegarde des acquis de la paix « RNSAP », accès sur l’éducation, développement des  infrastructures, défense et sécurité puis citoyenneté et patriotisme. Si l’on croit à son Rapporteur Général

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 20:11
La MINUSCA ne tolère pas les groupes armés qui sabotent le processus électoral

 

Centrafrique : la MINUSCA ne tolère pas les groupes armés qui sabotent le processus électoral

 

BANGUI, 9 septembre (Xinhua) -- La mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA) applique la tolérance zéro vis-à-vis de tous les groupes armés qui saboteraient le processus des prochaines élections présidentielle et législatives prévues en fin d'année, a déclaré mercredi son porte-parole, Vladimir Monteiro.

C'est pourquoi la MINUSCA et les Forces armées centrafricaines (FACA) ont mené des opérations conjointes contre certaines positions du groupe rebelle 3R, ce dernier ayant enlevé des agents électoraux afin de perturber l'enrôlement des électeurs dans sa zone de contrôle, selon M. Monteiro, appelant la population locale à continuer de collaborer avec les Casques bleus et les forces régulières centrafricaines.

La MINUSCA a pris toutes les dispositions pour assurer la sécurisation de l'enrôlement des électeurs et des agents recenseurs dans les localités du nord-ouest et dans celles où les opérations n'ont pas pu se tenir, a indiqué le porte-parole, citant le chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye.

Mardi, M. Ndiaye a réaffirmé le soutien de la MINUSCA à l'occasion d'une rencontre avec Marie-Madeleine N'Kouet Hoornaert, la présidente de l'Autorité nationale des élections (ANE), organe chargé de l'organisation des élections en Centrafrique.

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 19:47
Centrafrique : la Cour Pénale Spéciale compte à ce jour 150 dossiers en attente de jugement

 

 

BANGUI, 10 septembre 2020 (RJDH) ---Au total 150 dossiers et 600 incidents sont enregistrés au greffe de la Cour Pénale Spéciale et plusieurs suspects en détention provisoire. C’est une annonce faite ce jeudi 10 septembre 2020 par le porte-parole Théophile Momokoama.

La Cour a annoncé qu’elle est dans la phase de mettre en place un comité de sélection des dossiers par région où des plus graves crimes ont été commis et qui relèvent de la compétence de cette juridiction hybride. Le rôle de ce comité qui regroupe les leaders des organisations de la société civile, les leaders d’opinion, est de remonter les plaintes au parquet spéciale de la Cour.

« Certaines victimes et parents des victimes manquent d’informations appropriées pour la constitution des dossiers pour la CPS. Vous servez des relais entre la Cour et les concernées, afin de faire parvenir à temps réel, les plaintes des victimes. Il est important que la justice soit rendue aux justiciables », dit le porte-parole de la CPS avant de souligner qu’il est important que « les victimes ou les parents des victimes apportent des preuves ».

L’attente de voir la tenue des premiers procès reste toujours une préoccupation des leaders d’opinion et des représentants des organisations des victimes. Au cours de la rencontre, le porte-parole, Théophile Momokoama, a fait un bilan à mi-parcours en soulignant que cette Cour hybride a ouvert des informations judiciaires sur les graves violations des droits de l’homme. Ce qui a permis la documentation de plus de 150 dossiers. Ces enquêtes ont abouti à l’arrestation de certains auteurs suspects de graves violations des droits de l’homme, de crime contre l’humanité et crime de guerre commis en Centrafrique.

La CPS fait face à des défis d’ordre sécuritaire freinant l’identification des victimes, car certaines d’entre elles sont des esclaves sexuels, certains présumés auteurs des crimes graves sont encore actifs à l’intérieur du pays. Les enjeux de la Cour, c’est que la justice soit rendue aux justiciables et qu’il ait réparation.

Auguste Bati-Kalamet

 

 

 

Centrafrique : la capitale et ses environs en manquent de cimetière pour les inhumations

 

BANGUI, le 10 septembre 2020 (RJDH)---Aujourd’hui à Bangui, il n’y a plus de cimetière dans la ville, selon un constat RJDH. Ce qui fait qu’il y a prolifération des sépulcres partout. Seuls ceux qui ont des fermes hors de la capitale peuvent inhumer leurs parents décédés.  Les habitants proches de ces endroits appellent à la création d’un nouveau site.

Le manque de cimetière à Bangui a contraint depuis quelques temps les familles à inhumer leurs parents décédés dans les fermes familiaux, pour celles qui en disposent. Pour d'autres, elles sont obligées de sortir hors de Bangui et louent un lopin de terre pour pouvoir accorder un lieu de repos éternel aux leurs qui ont quitté le monde.  

L’un des habitants de Bercail dans la commune de Bimbo 3 et proche d’un cimetière prône pour la délocalisation de ce cimetière. Selon lui, certaines tombes dégagent des odeurs nauséabondes après quelques temps si le défunt n'est pas bien enterré sans que les mesures sanitaires ne sont pas prises. « C’est très déplorable dans ma localité car la situation est désastreuse. Il n'y a plus d’espace dans le cimetière où nous sommes à proximité. C’est impossible pour le moment de continuer à enterrer les gens ici. Nous craignons pour notre santé », déplore-t-il, tout en appelant les autorités centrafricaines, « à trouver un autre endroit parce que certaines tombes dégagent des odeurs nauséabondes et pourtant nous vivons ensemble avec les enfants. »

Pour Gérard Ndomokato, chef de service des affaires communales à la mairie de Bimbo, plusieurs projets ont été initiés auprès des partenaires mais qui attendent encore. « Après la fermeture des cimetières de Ndrès et Gui mo Ouara, on avait mis en place une équipe collégiale avec la mairie centrale et cette équipe a eu à identifier certains endroits jugés favorables pour les inhumations sur les axes Mbaïki, Botambi,  Sakai  et  Landja Mboko, de manière à desservir la ville de Bangui et ses environs », a-t-il précisé.

« Mais la capacité financière de la commune  de Bimbo est insuffisante pour réaliser ce projet. Si bien qu’ensemble avec la mairie de Bangui nous avons mis sur la table des partenaires plusieurs projets qui restent jusqu’aujourd’hui sans suite. Un autre souci, c'est que nous sommes confrontés à une résistance farouche des occupants traditionnels dans la réalisation de ce projet. » Ajoute-t-il.

Quelques sujets de réflexions sont émis sur le sujet par les élus de la nation pour la libéralisation de ce secteur d’activité selon Achille Bangué-Bétangaï, président de la commission lois et et textes à l’Assemblée Nationale. « Nous avons déjà au niveau de l’Assemblée Nationale amorcé des réflexions d’autant que les pompes funèbres et les cimetières sont du domaine de la municipalité, mais il va de soi à ce qu’elle puisse réfléchir avec les particuliers afin que ce secteur soit libéralisé pour que nos frères et sœurs qui sont morts  soient inhumés en dignité. »

La fermeture des cimetières de publics de Gui Mo Ouara et de Ndres, favorise aujourd'hui des inhumations anarchiques et de manière éparses dans les localités proches de Bangui.

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 19:27
Nouvelles nationales sur RNL
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RCA: le 3R crée la panique sur l’axe Bossemptélé - Bangui

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 10 septembre 2020 18:05

 

Le groupe armé 3R dirigé par Sidiki Abbas ne s'avoue pas vaincu. Face au déluge de feux de la force conjointe Faca-Minusca, les éléments de 3R optent pour la guérilla en se fondant parmi la population civile. Ils ont tendu ce 10 septembre 2020 au petit matin, deux embuscades sur la route nationale numéro 1 à 260 km de la capitale.         

Ces attaques surviennent pendant que la Force conjointe Faca-Minusca frappe les positions de ce groupe armé. Les hommes armés de 3R ont tendu ce jeudi 10 septembre au matin, deux embuscades aux usagers de la route nationale numéro 1 au niveau des villages Bozinga et Békadili, situés respectivement à 10 et 30 km de Bossemptélé sur l’axe Yaloké. Le bilan fait état d'un mort et de trois véhicules incendiés.

La première attaque s’est déroulée à 4 heures du matin, lorsque les trois premiers véhicules ont quitté la ville de Bossemptélé pour Bangui. La seconde quant à elle s’est produite aux environs de 8 heures alors que le deuxième convoi poursuivait également son chemin pour la capitale. Là, le bilan est d’un mort et de deux véhicules incendiés. Bilan certifié par une autorité de la localité.

"Ce matin à 4h du matin, un convoi de camions est tombé dans l'embuscade des éléments de 3R à Bossemptélé. Ils ont intercepté 3 véhicules et pris en otage un conducteur. La deuxième attaque s'est produite aux environs de 8h au village Békadili, où ils ont incendié deux camions et abattu un apprenti" a témoigné Jacques Ngaïna, député de Bossemptélé.

Pour la Minusca, malgré la destruction des bases des éléments de 3R suite à l’opération "A la Londo", ces hommes armés restent actifs, car éparpillés en petits groupes dans la nature.

"L'opération A la londo a permis de casser les 3R. L'ensemble des troupes s'est dispersé. La semaine dernière, mon collègue de la force rappelait que ce groupe reste dangereux. La preuve, cette embuscade contre les Faca dans la zone de Bocaranga. Ils restent actifs malgré la destruction des bases. En tout cas, toutes les bases dans les zones de Besson et Koui ont été démantelées" a assuré Vladimir Montéïro, porte-parole de la mission onusienne.

C’est la première fois, depuis le lancement de l’offensive de la force conjointe Faca-Minusca contre le mouvement armé 3R, qu’une attaque de ce genre se produit à quelques 200 kilomètres de Bangui. Ces éléments de 3R, sans chaine de commandement, opèrent dorénavant en mode « coupeurs de routes ». 

Le mercredi 09 septembre 2020, un convoi des forces armées centrafricaines a été attaqué par des éléments de 3R à une vingtaine de kilomètres de Bocaranga dans l’Ouham Pendé. La riposte a été systématique et violente. Selon des sources locales non officielles contactées par Radio Ndeke Luka, ces affrontements qui se sont déroulés en 3 phases, ont provoqué d’énormes dégâts matériels voire humains.

Deux véhicules des forces nationales auraient été incendiés et au moins 9 soldats auraient été blessés. Cependant, le bilan serait lourd du côté des 3R où on dénombrerait plus de 30 morts et de nombreux blessés.

 

 

Centrafrique: deux présumés criminels dans les filets de la justice

 

https://www.radiondekeluka.org/ jeudi 10 septembre 2020 17:52

 

C’est un pas positif dans la lutte contre l’impunité en Centrafrique. La justice vient de mettre la main sur deux présumés criminels, recherchés depuis plusieurs mois. Arrêtés en début du mois de septembre 2020, ces présumés malfaiteurs sont accusés, par le parquet général, de troubles et d'enlèvements.

La force publique a procédé au début du mois de septembre, à l'arrestation de deux présumés criminels. Il s’agit de Moussa Baracka, accusé d'avoir coordonné des troubles dans le 3e arrondissement de Bangui et Mahamat Zakaria, numéro 2 du mouvement UPC d'Ali Darrassa, reproché pour l'enlèvement et séquestration d'une équipe médicale dans le Haut-Mbomou.

Selon le parquet général, ces présumés auteurs de troubles sont recherchés depuis des mois par la justice centrafricaine. En effet, Mahamat Zakaria, numéro 2 de l’UPC, mouvement armé dirigé par Ali Darrassa, arrêté également dans la même semaine à Bangassou dans le Mbomou par la police centrafricaine, il lui est reproché d'avoir procédé à l'enlèvement d’une équipe médicale.

"Nos vaillantes forces de l'ordre au niveau de Bangassou ont mis la main sur le numéro 2 de Ali Darassa, notamment Mahamat Zakaria. Celui là aurait procédé à la prise d'otage des médecins de l'équipe de vaccination et d'un député dans le Haut-Mbomou. D'un moment à l'autre, avec le concours de la Minusca, il sera transféré à Bangui. Une procédure régulière sera dressée à son encontre et il doit répondre de ses actes devant la justice centrafricaine" a fait savoir Eric Didier Tambo, procureur général, près la Cour d’appel de Bangui.

Moussa Baracka, quant à lui, fait partie de ceux qui sèment la terreur dans le 3e arrondissement de Bangui. Lui également a été arrêté en début septembre 2020 par la police, vers le marché à bétail de Bouboui, à 46 kilomètres au Nord de Bangui.

"La semaine dernière, il y a eu des séries d'attaques de quelques extrémistes dans le 3ème arrondissement. Ceux-ci étaient hostiles à la présence de la force publique. Parmi eux, Moussa Baracka, reconnu au PK5 comme l'un d'entre eux. Traqué par la police, il a dû fuir pour se réfugier au village Bouboui. Activement recherché, la police lui a mis la main dessus" a ajouté le procureur général.

Toujours selon le parquet, une plainte a été déposée contre plusieurs autres criminels opérants au Km5 à Bangui. Selon une source judiciaire, ces nouvelles arrestations sont un appel fort, lancé à tous ceux qui continuent de perpétrer des délits et autres forfaits sur le territoire national.

 

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10 septembre 2020 4 10 /09 /septembre /2020 19:23
L’ex-président centrafricain Michel Djotodia propose un plan de réconciliation

 

 

https://www.afrique7.com/ 09/09/2020

 

L’ancien président de la République de Centrafrique, Michel Djotodia, a exprimé peu après son retour d’un exil de six ans au Bénin, sa volonté de « contribuer à la paix et à la tenue d’élections apaisées » dans ce pays qui a longtemps connu la guerre civile.

Pour y parvenir, l’ancien président centrafricain a confié à la presse locale, qu’il comptait rencontrer toutes les personnalités influentes de la classe politique, religieuse et de la société centrafricaine, ainsi que les principaux chefs de guerre. La finalité étant de les rassembler très vite dans la ville de Bria, pour ce qu’il appelle «un grand rassemblement de la réconciliation».

«Djotodia veut obtenir de toutes les parties et surtout des chefs de guerre, qu’ils s’engagent à respecter l’accord de paix de Khartoum et pour des élections apaisées», explique Idriss Saloa, un de ses proches collaborateurs.

Lundi dernier, Michel Djotodia a été reçu officiellement par le Chef de l’Etat, Faustin-Archange Touadéra. A l’issue des échanges qui ont duré près d’une heure, Djotodia a convié « tout le monde, tous les Centrafricains, à s’unir et à soutenir l’effort de paix du gouvernement, afin d’aller aux élections dans un climat d’apaisement».

 

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