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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 21:12

 

 

NGAOUNADAYE : Réaction du groupe parlementaire MLPC

Le groupe parlementaire MLPC condamne fermement les graves événements de Ngaoundaye
Le groupe parlementaire MLPC condamne fermement les graves événements de Ngaoundaye
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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 21:08

 

 

Garoua, 19 Juin 2016 © Peter Kum | Cameroon-Info.Net


Les autorités centrafricaines dénoncent une tentative de déstabilisation du pouvoir en place.

 

Les autorités centrafricaines auraient déjoué un coup d’État la semaine dernière. «Dans un discours radio-diffusé jeudi en langue Sango et en français sur les antennes de la radio nationale, le Premier Ministre, Simplice Mathieu Sarandji, a déclaré qu’un coup d’État a été déjoué cette semaine, sans préciser qui est derrière ce fameux coup d’État», nous relève le journal centrafricain Corbeau News Centrafrique.

 

En citant le Premier Ministre, le journal indique que le projet du coup d’État déjoué visait «directement le Président Touadera». Le peuple centrafricain n’aurait pas été surpris par cette déclaration du Premier Ministre car il est déjà «habitué à ce genre de déclaration basée sur des fiches mensongères».

 

La journaliste Gisèle Moloma, qui a mené l’enquête, se demande pourquoi le Premier Ministre n’a pas annoncé aux Centrafricains «qui en est l’auteur, combien des personnes ont participé aux réunions préparatoires de ce projet de déstabilisation du régime de Touadera et combien ont déjà été arrêtées».

 

Que ce soit un vrai ou un faux coup d’État, il est néanmoins certain que la sécurité est de nouveau menacée en République centrafricaine. Mercredi dernier par exemple, une coalition Peule et ex-rebelles de la Séléka ont lancé une offensive dans la ville de Ngaoundaye au Nord-Est de la RCA. Plusieurs personnes auraient perdu leur vie en dehors d’énormes dégâts matériels enregistrés selon la presse centrafricaine.

 

Devant la presse samedi dernier, le Premier Ministre centrafricain a indiqué que les récentes violences enregistrées en RCA «sont l’œuvre d’un groupuscule cherchant à déstabiliser les nouvelles autorités centrafricaines en place depuis plus de deux mois».

 

Peter Kum

 

 

Centrafrique : le pouvoir dénonce une tentative de déstabilisation après les récentes violences à Bangui

 

French.xinhuanet.com  Par Raphaël MVOGO

 

YAOUNDE, 18 juin 2016-06-19 07:38:24 (Xinhua) -- Les récentes violences qui ont causé trois morts les 3 et 4 juin à Bangui sont l'œuvre d'un groupuscule cherchant à déstabiliser les nouvelles autorités centrafricaines, en place depuis plus de deux mois, a affirmé le Premier ministre Simplice Sarandji lors d'une conférence de presse samedi dans la capitale Bangui.

 

Le 11 juin, deux civils ont été tués et trois autres blessés après plusieurs heures d'affrontements entre populations musulmanes et chrétiennes dans le 5e arrondissement de Bangui, les premiers depuis l'accession à la magistrature suprême de Faustin Archange Touadera fin mars, provoquant une nouvelle poussée de fièvre, selon le bilan officiel établi le lendemain.

 

Peu avant, le corps d'un musulman mort assassiné avait été découvert dans un autre quartier dans le 3e arrondissement, un acte aussitôt attribué par les proches et la communauté confessionnelle d'origine de la victime à leurs rivaux chrétiens et utilisé comme un prétexte pour des représailles contre ces derniers.

 

Pourtant, selon les autorités, il s'agissait d'un conducteur de moto-taxi tué suite à un braquage opéré à son égard par un gang de malfaiteurs.

 

En septembre 2015, un drame similaire avait dégénéré en affrontements intercommunautaires dans cette ville encore sous le choc de la grave crise sécuritaire et humanitaire due à la prise du pouvoir de l'ex-alliance rebelle de la Seleka et son leader Michel Djotodia contre le régime de François Bozize en mars 2013, et provoqué le report de l'élection présidentielle prévue au cours du même mois.

 

Face à la presse samedi, le Premier ministre a aussi dénoncé le meurtre d'un autre civil centrafricain par un soldat rwandais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) lors du match RCA-Angola comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN) de 2017, au stade de 20.000 places de Bangui le 5 juin.

 

A Bouca et Ndele et Bouca, respectivement à plus de 660 et environ 400 km au nord-est plus au nord de la capitale, des centaines de personnes ont aussi été tuées ces derniers jours par des groupes armés proches de l'ex-coalition de la Seleka, a-t-il en outre déploré. Sans oublier l'attaque au cours de laquelle un chauffeur de l'Ong Médecins dans frontières à été tué et son camion de médicaments pillé sur l'axe Sibut-Grimari.

 

Dans ce contexte, une réunion secrète a rassemblé à un lieu non précisé autour de l'ex-chef de l'Etat par intérim Michel Djotodia (en exil à Cotonou au Bénin) et des chefs de factions de l'ancienne rébellion Nourredine Adam (aperçu ces derniers temps à N'Djamena au Tchad), Joseph Zoundeko, Mahamat Alkatim et Ali Darass, a fait savoir le chef du gouvernement.

 

"Depuis ces incidents et le brillant vote de confiance accordé par l'Assemblée nationale (Parlement) au Premier ministre, chef du gouvernement, sur sa déclaration de politique générale, des manœuvres ourdies par des commanditaires de l'instabilité de notre pays sont mises en route pour créer à nouveau le désordre", a-t-il déclaré.

 

"Des projets de déstabilisation sont orchestrés à Bangui à l'occasion du retour au pays de Son Excellence le professeur Faustin Archange Touadera après le périple qu'il vient d'effectuer à l'étranger pour rechercher des solutions aussi bien pour la reprise effective des FACA [Forces armées centrafricaines] que pour offrir au pays des perspectives sûres de relance économique", a-t-il poursuivi.

 

Simplice Sarandji a appelé le peuple centrafricain à la vigilance et à l'unité pour faire échec aux "ennemis de la paix" qui, affirme-t-il, mais sans donner d'indices, sont identifiés à Bangui. Il avait déjà fait les mêmes déclarations dans un discours à la nation jeudi.

 

Ancien chef du gouvernement de François Bozize, de 2008 jusqu'à la nomination de Nicolas Tiangaye comme Premier ministre du gouvernement d'union nationale et de transition par l'accord de paix de Libreville de janvier 2013, avant la chute du régime Bozize deux mois après, Faustin Archange Touadera a été élu par une large victoire le 14 février lors d'un scrutin qui était pourtant apparue comme porteuse de perspectives de sortie de crise.

 

Face à un pays ruiné par plus de deux ans de violences et de chaos, donc une économie exsangue, sa tâche est ardue pour rétablir la confiance et la concorde entre les Centrafricains.

 

Mais à l'instar de la Chine, il reçoit le soutien de la communauté internationale depuis son investiture le 30 mars. Une mission du Fonds monétaire international (FMI) a par exemple séjourné en mai à Bangui.

 

Lu pour vous : Centrafrique: Les autorités ont-elles véritablement déjoué un coup d’État contre le Président Touadera ?
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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 21:04
Centrafrique : La base MSF de Bambari pillée par des hommes armés

 

Centrafrique : La base MSF de Bambari pillée par des hommes armés

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 20 JUIN 2016

 

BANGUI, 20 juin 2016 (RJDH)—La base des Médecins Sans Frontières (MSF) de Bambari a été pillée par des hommes armés dans la nuit du dimanche au lundi 20 juin 2016. Des biens de l’ONG ont été emportés par des voleurs.  

 

L’information a été confirmée par le chef de mission adjoint de MSF Hollande, Tin Crancer« je confirme que la base de Bambari a été pillée dans la nuit par une équipe d’hommes armés » a-t-il confié. Au moment où nous mettons sous presse, l’équipe de MSF continue de faire l’état des biens emportés par ces hommes armés « pour le moment, nous sommes en train de faire l’état des objets volés. Ils ont emporté de l’argent et quelques biens mais pour le moment, je ne peux pas vous donner des précisions sur ce qui a été volé puis que l’équipe est encore en train de faire le point » explique-t-il.

 

L’équipe MSF de Bambari, selon Tin Crancer est sous le choc de cet incident « l’équipe de Bambari va bien sauf qu’elle est encore sous le choc de ce qui s’est passé. Mais nous sommes en train de gérer cela conformément à notre protocole » a-t-il fait savoir au RJDH.

 

Une autorité locale de  Bambari condamne cet acte qu’elle considère comme du grand banditisme « cette attaque n’a aucune justification. Il s’agit en fait du grand banditisme qui se répand dans la ville de Bambari. Je condamne cela car il ne vise que la population que ces ONG viennent aider » dénonce cette autorité qui a requis n’anonymat.

 

L’identité des hommes armés qui ont attaqué la base MSF de Bambari n’est pas connue. Mais la ville est contrôlée par  l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC), une des cinq branches de l’ex-Séléka dirigée par Ali Daras et une partie par des miliciens Anti-Balaka.

 

Le pillage de la base MSF de Bambari est signalé 72 heures après l’attaque d’un convoi de cette ONG entre Sibut et Grimari, attaque qui a couté la vie à un de ses chauffeurs. Le 18 avril dernier, un autre chauffeur de MSF a été tué par des hommes armés entre Bossangoa Kouki (nord du pays).

 

 

Centrafrique : MSF annonce la suspension de ses activités médicales non essentielles

 

http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 20 JUIN 2016

 

BANGUI, 20 juin 2016 (RJDH) —L’ONG MSF va suspendre pour trois jours ses activités sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Cette suspension d’activités sera effective d’ici le mercredi 22 juin 2016. L’annonce a été faite ce matin lors d’une conférence de presse par les chefs de mission des cinq sections de MSF.

 

Cette suspension est décidée, selon Emmanuel Lampaert chef de mission MSF/ Belgique pour attirer l’attention des autorités sur les problèmes que subissent les différentes sections de l’ONG «ayant pris le temps pour le deuil, nous voulons entendre et faire entendre ce cri de détresse et ce constat que le travail humanitaire devient davantage le plus précaire en RCA. Ainsi, les Médecins Sans Frontière ont pris la décision de suspendre pour une durée de trois jours sur l’ensemble du pays, les activités médicales non essentielle », a t-il annoncé.

 

Cette suspension concerne « les consultations externes, les consultations préventives, les planifications prénatales et les campagnes préventives de vaccination » précise Emmanuel Lampaert.

 

MSF annonce la suspension de ses activités médicales non essentielles trois jours après l’attaque d’un convoi de l’ONG entre Sibut et Grimari.

 

Pour Emmanuel Lampaert, cette attaque montre les difficultés et les défis du travail humanitaire en République Centrafricaine.

 

De sources proches de MSF, les ambulances vont continuer à circuler pendant ces trois jours « les interventions chirurgicales d’urgence, les consultations prénatales vont aussi être maintenues » a expliqué une de ces sources.

 

L’attaque du convoi de MSF ayant causé la mort d’un des chauffeurs de cette ONG est intervenue après une attaque contre un autre convoi le 18 mai 2016 à Kouki. Un chauffeur de MSF avait aussi été tué par les hommes armés.

 

 

Centrafrique : MSF annonce la suspension de ses activités médicales non essentielles

 

http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 20 JUIN 2016

 

BANGUI, 20 juin 2016 (RJDH) —L’ONG MSF va suspendre pour trois jours ses activités sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Cette suspension d’activités sera effective d’ici le mercredi 22 juin 2016. L’annonce a été faite ce matin lors d’une conférence de presse par les chefs de mission des cinq sections de MSF.

 

Cette suspension est décidée, selon Emmanuel Lampaert chef de mission MSF/ Belgique pour attirer l’attention des autorités sur les problèmes que subissent les différentes sections de l’ONG «ayant pris le temps pour le deuil, nous voulons entendre et faire entendre ce cri de détresse et ce constat que le travail humanitaire devient davantage le plus précaire en RCA. Ainsi, les Médecins Sans Frontière ont pris la décision de suspendre pour une durée de trois jours sur l’ensemble du pays, les activités médicales non essentielle », a t-il annoncé.

 

Cette suspension concerne « les consultations externes, les consultations préventives, les planifications prénatales et les campagnes préventives de vaccination » précise Emmanuel Lampaert.

 

MSF annonce la suspension de ses activités médicales non essentielles trois jours après l’attaque d’un convoi de l’ONG entre Sibut et Grimari.

 

Pour Emmanuel Lampaert, cette attaque montre les difficultés et les défis du travail humanitaire en République Centrafricaine.

 

De sources proches de MSF, les ambulances vont continuer à circuler pendant ces trois jours « les interventions chirurgicales d’urgence, les consultations prénatales vont aussi être maintenues » a expliqué une de ces sources.

 

L’attaque du convoi de MSF ayant causé la mort d’un des chauffeurs de cette ONG est intervenue après une attaque contre un autre convoi le 18 mai 2016 à Kouki. Un chauffeur de MSF avait aussi été tué par les hommes armés.

 

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20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 20:57
Un chauffeur de Médecins sans frontières tué en Centrafrique

 

 

DAKAR, 19/06/2016 à 04:56 (Reuters) - Médecins sans frontières (MSF) a annoncé samedi qu'un de ses chauffeurs en Centrafrique avait été tué vendredi dans une embuscade menée par des tireurs encore non identifiés.

 

L'attaque est survenue sur la route entre Sibut et Grimari, dans le centre du pays, à peine un mois après la mort d'un employé de MSF, tué par balle dans un guet-apens similaire dans le nord du pays, ce qui a conduit l'organisation à suspendre ses activités dans la zone.

 

Thierry Dumont, chef de mission de MSF en Centrafrique, a déclaré à RFI que les motifs de l'attaque restaient flous.

 

"Les camions de marchandises ou les véhicules d'organisations humanitaires sont des cibles économiques", a-t-il dit. "On transporte des biens, les gens ont un peu d'argent sur eux, téléphone, ordinateur", a-t-il ajouté.

 

La république de Centrafrique a basculé dans le chaos en 2013, quand des combattants de la coalition Seleka, à majorité musulmane, ont pris le pouvoir, déclenchant des représailles de la part des milices chrétiennes anti-balaka.

 

Plus de 400.000 personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays à cause du conflit et un demi million l'ont quitté pour des pays voisins, selon les Nations unies.

 

Selon MSF, plus de deux tiers des structures de santé centrafricaines ont été détruites ou endommagées par les combats depuis 2013.

 

(Marine Pennetier,; Julie Carriat pour le service français, édité par Danielle Rouquié)

 

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 17:03
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Les gendarmes désarmés par des miliciens à Bogangolo, retrouvent leurs armes

 

http://rjdh.org/ PAR JEAN FERNAND KOENA LE 18 JUIN 2016

 

Bangui le 18 juin RJDH—Les jeunes auto-défenses de Bogangolo ont restitués aux gendarmes les armes qu’ils leurs avaient prises. C’est le compromis obtenu à l’issue d’une réunion convoquée par les autorités administratives de la ville.

 

La décision relative à la restitution des armes aux gendarmes a été prise lors d’une réunion de crise convoquée par les autorités de Bogangolo et Damara. Selon les informations RJDH, les leaders communautaires et les autorités locales ont demandé la restitution des armes aux gendarmes.

 

La sous-préfète de Damara, Géneviève Chour Gbadin a confié au RJDH que les autorités de Bogangolo ont repris leur poste à l’issue de la réunion « nous avons pu ramener le sous-préfet et le commandant de brigade. Les armes récupérées sur les gendarmes, ont été restituées par les jeunes » a-t-elle expliqué.

 

Les gendarmes de Bogangolo ont été désarmés le 14 juin dernier en réaction à l’arrestation d’un Antibalaka de Damara par les éléments de la gendarmerie.

 

 

Centrafrique : Un cadre du foot ball féminin sous les verrous pour complicité de faux-billets lors du match RCA-MADAGASCAR

 

http://rjdh.org/ PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 18 JUIN 2016

 

Bangui, le 18 Juin 2016(RJDH) : Jean Marie Dickers Moudayen convoqué comme témoin dans l’affaire de faux billet lors du match RCA-Madagascar a été transféré, le 15 juin dernier à la prison centrale. L’information a été confirmée par la fédération centrafricaine de football.

 

Cette arrestation intervient après celle d’un membre du comité exécutif de la Fédération Centrafricaine de Football. Tous sont accusés de falsification de billet banque. Pour mémoire, après le match RCA-Madagascar, dans le décompte des billets vendus, un millions de Fcfa a été retrouvé.

 

Un membre du bureau exécutif de la fédération estime que le parquet ait des preuves contre Jean Marie Dickers Moudayen « peut-être que le procureur a d’autres preuves contre lui. Je sais qu’il était convoqué comme témoin, mais on l’a inculpé pour complicité d’usage de faux » confirme-t-il.

 

Selon les informations RJDH, Jean Marie Dickers Moudayen, président de la commission centrale du football féminin au sein de la Fédération Centrafricaine de Football, était aussi dans l’équipe de vente de billet d’entrée lors de ce match.

 

De sources proches du parquet, d’autres présumés auteurs pourraient être arrêtés « l’enquête se poursuit, d’autres personnes seront arrêtées dans les jours à venir » a confié une source proche du parquet.

 

La procédure a été lancée depuis avril dernier. En mai, le procureur de la République, Ghislain Gresenguet avait présenté à la presse des coupures de 10.000Frs falsifiés, attachés dans un sac plastique.

 

 

Centrafrique : Une centaine d’ex-combattants formés en vue de leur réinsertion professionnelle

 

http://rjdh.org/ PAR NOURA OUALOT LE 18 JUIN 2016

 

Bangui, 18 juin 2016 (RJDH)—Cent un adolescents sortis des groupes armés sont en formation en vue de leur réinsertion socioprofessionnelle. C’est une initiative de l’ONG Union des Techniciens en Faveur des Jeunes Désœuvrés (UTEFAJEDE), basée dans le 6ème arrondissement en partenariat avec l’ONG Plan International.

 

Réinsérer professionnellement ces jeunes sortis des groupes armés, c’est l’objectif de cette formation. La couture, la menuiserie, la pâtisserie, le commerce et la saponification sont les domaines d’activités soumis au choix de ces ex-combattants.

 

Selon Jacques Kachuka chef de projet à Plan international, ce projet est mis en œuvre pour soutenir les enfants associés aux groupes armés après leur sortie des rangs « il est question à travers cette formation de donner l’occasion à ces enfants d’avoir un métier. Ce volet concerne ceux dont l’âge ne permet plus de reprendre le chemin de l’école. Il ya aussi une formation pour ceux qui peuvent retourner dans le système éducatif normal » a expliqué le chef de projet.

 

Ce projet selon la même source comprend deux parties, « en dehors de la formation amorcée, la deuxième phase du projet vise le soutien aux écoles. Nous avons soixante écoles au niveau de Bangui que nous allons réhabiliter. Nous allons équiper certaines écoles en table-bancs, former les enseignants, les maitres et maitres formateurs. Nous allons donner des kits scolaires pour chaque enfant à la rentrée scolaire. Tout cela, nous devons le faire dans un délai de six moi » a confié ce dernier.

 

Philippe Bida-Gredibert président de l’ONG UTEFAJEDE salue cette initiative et promet l’accompagnement de ces jeunes après la formation « ces enfants, nous allons les former, et nous allons voir comment les accompagner dans leur insertion pour qu’ils deviennent responsables dans leur communauté respective » a-t-il promis.

 

Ces enfants viennent de tous les arrondissements de Bangui. Le coût de ce projet s’élève à plus de 2 millions de dollars. Le projet va durer une année.

 

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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 16:49

                                                                                            

 

Le premier ministre centrafricain a engagé le gouvernement en présentant le programme du gouvernement devant les parlementaires. Ce programme fleuve  composé de 73 pages définissait les grandes actions du gouvernement axées sur quatre points à savoir la paix, sécurité et cohésion sociale, la relance économique, ensuite la politique et la bonne gouvernance et enfin les affaires sociales et humanitaires. En dépit de quelques imperfections et manquements qui ont ouvert un débat contradictoire assorti des amendements, l'assemblée nationale a donné son feu vert par un vote plébiscite de 119 votes contre 1 sans oublier les 8 absents. Ce vote du parlement vaut investiture du gouvernement et ouvre la voie à la mise en exécution du programme.

 

Il faut noter que le quitus du parlement ne veut pas dire que le programme politique est parfait. Les représentants de la nation ont intégré dans leur vote le paramètre socio-politique et militaire qu'a connu notre pays offrant ainsi une chance à notre jeune démocratie de prendre le wagon de la bonne gouvernance. En conséquence, nous adressons nos sincères félicitations à l'équipe gouvernementale pour le travail fourni et surtout d'avoir respecter le délai prévu par l'article 54 de la constitution. Les dispositions constitutionnelles de l'article 54 impose au premier ministre de présenter le programme politique du gouvernement devant le parlement dans un délai de 60 jours. Nos félicitations vont également à l'endroit des membres du cabinet du premier ministre qui dans l'ombre ont fait un travail remarquable dans l'élaboration de ce programme politique.

 

Nous exhortons en outre le chef du gouvernement à prendre en compte les remarques et observations des différents groupes parlementaires et surtout à faire attention aux respect des droits fondamentaux, aux actes isolés qui portent atteinte aux droits de l'homme. Nous vous rappelons entre autres le traitement réservé à l'artiste musicien Veyzo, celui d'un sous officier Roger Kongbossomo arrêté à la SERD et des tueries du pont Jackson dans la périphérie de Bangui. L'état de droit, le respect des droits de l'homme et la lutte contre l'impunité doivent être en parfaite symbiose dans la recherche de la paix, la sécurité et la cohésion nationale. Fort de ce qui précède, nous tenons à vous rappeler que la Centrafrique est un pays de droit où le respect du principe de légalité doit être appliqué dans toute sa plénitude.

 

Cela passe nécessairement par le truchement des ministères de la justice et celui de l'intérieur. L'inertie, le laxisme, la mauvaise propagande et la campagne infructueuse d ses deux départements régaliens liés à la paix et la sécurité sont le vecteur de l'accroissement du banditisme, de la criminalité et de la création des zones de non droit dans le périmètre urbain d la ville de Bangui. On a pas encore fait le bilan des 100 jours du gouvernement que certains départements ministériels commencent déjà à montrer leurs limites. Heureusement que les observateurs de la vie politique centrafricaine qui se manifestent sur les réseaux sociaux associés aux initiatives  de la génération douée continueront à vous garder en éveil pour éviter des errements et manquements. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne pas que c'est moi.                                                                                      

 

Yaoundé le 17 juin 2016.

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

Juriste, Administrateur des Elections

 

MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE, FÉLICITATIONS POUR LE PROGRAMME DU GOUVERNEMENT MAIS...  par Bernard SELEMBY DOUDOU
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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 22:27
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La population de Ngaoundaye enterre ses morts après le retrait des ex-Séléka

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 17 JUIN 2016

 

BANGUI, 17 juin 2016—La population de Ngaoundaye enterre ses morts après le retrait des combattants de l’ex-Séléka qui ont attaqué la ville le mercredi dernier. Cette information a été confirmée par le député de la localité et plusieurs sources indépendantes.

 

Selon le député de Ngaoundaye, Bernard Dillah cinq corps ont été retrouvé ce matin dans la ville « chaque jour, les habitants retrouvent des corps dans les coins de la ville. Ce matin, cinq corps ont été retrouvés et enterrés » a-t-il expliqué. Une source religieuse parle d’une dizaine de personnes tuées lors de l’attaque de l’ex-Séléka « il y a déjà plus de dix corps retrouvés et enterrés par la population. Je pense que le bilan est plus lourds que cela car des personnes sont portées disparues jusque-là » confie cette source l’anonymat.

 

Selon les informations RJDH, les ex-Séléka se sont retirés de la ville. Ils se seraient repositionnés à 40km de Ngaounadye où ils auraient promis revenir pour installer leur base dans la localité. Une source indépendante a signalé la présence des éléments de la Minusca dans la ville « il y a déjà la présence des soldats de l’ONU dans la ville même si l’effectif est dérisoire. Nous savons que certains casques bleus sécurisent l’église catholique de la ville et d’autres protègent le site des déplacés » a-t-elle expliqué.

 

Depuis l’attaque de la ville de Ngouandaye par les combattants de l’ex-Séléka ni la Minusca ni le gouvernement n’ont réagi. De sources concordantes, les activités sont restées paralysées malgré le retrait de ces combattants et la population vit dans la peur d’une nouvelle attaque.

 

 

Centrafrique : Les déplacés du Mont Carmel appellent le gouvernement à faciliter leur retour

 

http://rjdh.org/  PAR SANDRINE MBAGNA LE 17 JUIN 2016

 

Bangui, 17 juin 2016 (RJDH)—Les déplacés du site de Mont Carmel dans la commune de Bimbo ont appelé le gouvernement à créer les conditions pour leur retour à domicile. Ils l’ont exprimé lors de la célébration en différée ce matin de la journée mondiale des Réfugiés et des Déplacés internes.

 

C’est à travers des productions artistiques et musicales que ces déplacés ont appelé à leur retour. Robert Bia, président dudit site, a indiqué que les déplacés n’attendent que des mesures d’accompagnement pour rentrer « à cause des difficultés que nous avons ici, tout le monde désire rentrer mais, ce sont les moyens qui nous manquent. C’est pourquoi, à travers nos productions, nous appelons les autorités et les ONG à créer les conditions du retour de ces déplacés » explique-t-il.

 

Ce dernier est revenu sur leurs difficultés en ces termes « auparavant, nos conditions étaient acceptables grâce aux ONG mais depuis un certain temps, nous sommes abandonnés et la vie est devenue très difficile. Les vivres sont rares et les conditions d’hygiène inacceptable ».

 

Le supérieur du  Carmel de Bimbo, père Mesmin Dingbedi reconnait la volonté des autorités de faciliter le retour des déplacés mais pour lui, il faut aller au concret « il y a des réunions pour créer les conditions du retour des déplacés mais jusque-là, ce sont des théories, il faut aller à la pratique » souhaite ce religieux.

 

Le site de mont Carmel a été ciblé pour le nombre de déplacés qui s’y trouvent «  nous avons ciblé le site de Mont Carmel pour la première journée parce qu’il y’a entre 4000 et 5000 déplacés ici ». Pour lui, cette activité est organisée pour passer des messages clés liés aux questions d’hygiène ».

 

Cette activité est organisée par l’ONG OXFAM et APSUD. Elle se poursuivra dans les autres sites de déplacés que compte la capitale centrafricaine.

 

 

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17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 13:33

 

 

http://adiac-congo.com/  17-06-2016 13:48

 

Une suite d’attaques et de représailles entre les groupes d’auto-défense soutenus par les Anti-balaka et les éleveurs transhumants soutenus par les ex-Seleka a gravement détérioré la situation sécuritaire au nord-ouest du pays, notamment à Ngaoundaye depuis le 10 juin dernier.

 

« Les combats ont occasionné un déplacement important de la population civile » indique la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (Minusca) dans un communiqué. « Un certain nombre a également trouvé refuge à la paroisse de Ngaoundaye et d’autres ont regagné le Cameroun (…). Des maisons ont été brulées et des biens saccagées », ajoute la force onusienne qui a condamné « cette flambée de violence dont l’impact est dévastateur sur les civils ». La dernière attaque dans cette partie de la préfecture de l’Ouham Pendé a fait au moins 10 morts et plusieurs blessés, selon des sources concordantes.

 

Pour tenter de juguler cette crise, la Mission a appelé les groupes armés et les mouvements qui sont affiliés aux ex-rebelles, « à mettre l’intérêt des civils au-dessus de toute autre considération ». Elle a réitéré sa disponibilité, en collaboration avec le gouvernement centrafricain et les acteurs impliqués dans ces incidents, à trouver une solution à cette crise liée, « au problème majeur de la transhumance ».

 

Dans le cadre de sa mission, la force internationale s’est « interposée entre les belligérants », selon la même source. « Le dispositif sécuritaire a été renforcé à Ngaoundaye et dans ses environs », ajoute la Minusca, précisant qu’elle « planifie d’envoyer davantage de renforts dans la zone affectée, notamment aux frontières avec le Tchad et le Cameroun ».

 

La Minusca a, en outre, réaffirmé « sa détermination à faire régner la stabilité et la sécurité en Centrafrique et à protéger la liberté de mouvement des communautés ». « Elle demeure disposée à apporter tout l’appui nécessaire afin de mener des enquêtes visant à identifier les instigateurs des troubles qui devront répondre de leurs actes devant la justice », assure la force onusienne.

 

Nestor N'Gampoula

 

 

Centrafrique: au moins 10 morts dans une attaque attribuée "à des Peuls et des éléments ex-Séléka" (gendarmerie)

 

16/06/16 (AFP)

 

Au moins dix personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d'une attaque dans le nord-ouest de la Centrafrique perpétrée par "des Peuls armés" et des membres de l'ex-rébellion Séléka, plus importante violence dans ce pays depuis l'élection du président Touadéra, a appris jeudi l'AFP auprès de la gendarmerie.

 

"D'après les informations en notre possession, au moins 10 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par des Peuls armés et des éléments ex-Séléka, au cours d'une attaque de ces hommes armés contre la région de Ngaoundaye au nord-ouest actuellement occupée par les assaillants", a déclaré à l'AFP un officier de gendarmerie sous couvert d'anonymat.

 

Confirmée par la préfecture de Ouham-pendé, cette attaque est la plus grave dans le pays depuis l'élection du président Faustin-Archange Touadéra en février. Cette élection est censée ramener la paix en Centrafrique après plusieurs années de violences entre l'ex-rébellion Séléka à dominante musulmane, et le mouvement anti-balaka.

 

Située dans la préfecture de l'Ouham-pendé, la région de Ngaoundaye, a été le théâtre d'attaques fréquentes menées par des Peuls armés et des ex-Séléka.

 

Toujours selon l'officier de la gendarmerie, "les éleveurs peuls en provenance de Kabo et Markounda au nord, ont demandé à traverser Ngaoundaye pour aller vers la frontière avec le Cameroun. Ils se sont heurtés au refus des habitants".

 

"Des gendarmes ont été envoyés à Ngaoundaye le week-end dernier pour sécuriser la région et ses habitants. Mais les peuls appuyés par des ex-Séléka sont entrés dans le centre de Ngaoundaye mardi, tirant sur les habitants, incendiant des maisons ainsi que la brigade de gendarmerie (...)", a ajouté ce responsable

 

"Pour l'instant les lignes téléphoniques sont coupées à Ngaoundaye. Les habitants ont fui pour se réfugier en brousse et dans les régions voisines. Les éléments de la gendarmerie dépêchés sur place ont depuis quitté la région pour celle de Bozoum", a encore affirmé la source.

 

L'Ouham-pendé et la préfecture voisine de l'Ouham, sont les régions où est partie la résistance du mouvement anti-balaka au régime du premier président musulman Michel Djotodia.

 

Démissionnaire au début de l'année 2014, Michel Djotodia avait été porté au pouvoir en mars 2013 à Bangui par l'ex-coalition Séléka, dominée par des combattants musulmans accusés de nombreuses exactions contre les chrétiens.

 

La Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca) a pris le relais de l'opération Sangaris mise en place par la France pour pacifier la Centrafrique.

Centrafrique : résurgence des violences dans le nord-ouest du pays
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Centrafrique-Presse.com
17 juin 2016 5 17 /06 /juin /2016 12:09

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

CP/SPK#13/2016

 

 

Bangui, le 16 juin 2016 - La Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) est fortement préoccupée par l’escalade de la violence constatée depuis le 10 juin 2016 à Ngaoundaye, Préfecture de l’Ouham Pendé, à l’Ouest du pays. Une suite d’attaques et de représailles entre les groupes d’auto-défense soutenus par les Anti-balaka et les éleveurs transhumants soutenus par les ex-Seleka a gravement détérioré la situation sécuritaire.

 

Les combats ont occasionné un déplacement important de population civile. Un certain nombre a également trouvé refuge à la paroisse de Ngaoundaye et d’autres ont regagné le Cameroun. Des maisons ont été brulées et des biens saccagées. La MINUSCA condamne dans les termes les plus fermes cette flambée violence dont l’impact est dévastateur sur les civils.

 

La Mission appelle les groupes armés et les mouvements qui leurs sont affiliés, à mettre l’intérêt des civils au-dessus de toute autre considération. La MINUSCA réitère sa disponibilité, en collaboration avec le Gouvernement centrafricain et les acteurs impliqués dans ces incidents, à trouver une solution à cette crise liée au problème majeur de la transhumance.

 

En réponse à l’escalade de la violence, la Force de la MINUSCA, s’est interposée entre les belligérants. Le dispositif sécuritaire a été renforcé à Ngaoundaye et dans ses environs. La MINUSCA planifie d’envoyer davantage de renforts dans la zone affectée, notamment aux frontières avec le Tchad et le Cameroun.

 

La MINUSCA réaffirme sa détermination à faire régner la stabilité et la sécurité en Centrafrique et à protéger la liberté de mouvement des communautés. Elle demeure disposée à apporter tout l’appui nécessaire afin de mener des enquêtes visant à identifier les instigateurs des troubles qui devront répondre de leurs actes devant la justice.

 

LA MINUSCA CONDAMNE LA FLAMBEE DE VIOLENCE A NGAOUNDAYE
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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 17:27
Pillage d’une mission capucine en Centrafrique

 

 

http://www.la-croix.com/  Loup Besmond de Senneville (avec Fides), le 16/06/2016 à 17h10

 

Des missionnaires capucins ont été attaqués mercredi 15 juin dans le nord-est de la Centrafrique. La région est contrôlée par les rebelles de la Séléka.

 

La mission capucine de Ngaoundaye, dans le nord-est de la République centrafricaine, a été pillée, mercredi 15 juin, rapportent des sources locales relayées par l’agence Fides.

 

« Un groupe de membres de la Séléka, est arrivé à Ngaoundaye. Il est entré dans la cuisine de la mission alors que diverses personnes, dont des missionnaires et des habitants de la région, se sont réfugiées dans les chambres », raconte le P. Francesco, du Centre des Missions étrangères des Frères capucins du Couvent Saint-Bernardin-de-Gênes, qui se trouve en contact avec les Pères capucins de Ngaoundaye.

 

Privés de vivres

 

« Les membres de la Séléka étaient à la recherche de nourriture et heureusement ils n’ont pas fait de victimes au sein de la mission », déclare le religieux. « À la mission, les personnes qui s’y trouvent sont actuellement privées de vivres, parce que tout l’office a été pillé. Les membres de la Séléka se sont installés au siège de la gendarmerie et un religieux entend s’y rendre pour demander un peu de nourriture. » « La situation dans le village demeure incertaine alors qu’il semble que le chaos règne également à Bozum », poursuit le P. Francesco.

 

La Séléka est une alliance de mouvements rebelles issus du nord-est du pays, zone à majorité musulmane et marginalisée par Bangui. Dans sa marche pour la conquête du pouvoir, de décembre à mars 2013, la Séléka a pillé, brûlé et tué sur son passage, visant en premier lieu les biens des chrétiens (environ 80 % de la population).

 

Regain de violence

 

Selon l’agence Fides, qui cite « d’autres sources missionnaires », cette attaque est liée à un incident ayant eu lieu quelques jours auparavant dans la région, et au cours duquel des membres d’un groupe de la Séléka ont été tués au cours d’une fusillade avec les gendarmes.

 

Ces incidents ont lieu dans un contexte de regain de violence dans le pays. Dans la capitale, des incidents ont fait trois morts dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin. L’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, s’est rendu sur les lieux pour lancer un appel au calme.

 

Loup Besmond de Senneville (avec Fides)

 

 

10 morts dans une attaque en Centrafrique

 

Par Lefigaro.fr avec AFP  Mis à jour 

 

Au moins 10 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lors d'une attaque dans le nord-ouest de la Centrafrique perpétrée par "des Peuls armés" et des membres de l'ex-rébellion Séléka, a appris aujourd'hui l'AFP auprès de la gendarmerie.

"D'après les informations en notre possession, au moins 10 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par des Peuls armés et des éléments ex-Séléka, au cours d'une attaque de ces hommes armés contre la région de Ngaoundaye au nord-ouest actuellement occupée par les assaillants", a déclaré à l'AFP un officier de gendarmerie sous couvert d'anonymat.

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