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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 16:41

 

 

28 septembre 2016 (VOA)

 

Bangui demande toujours la levée de l’embargo sur les armes ! C’est le message répété à l'ONU par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra alors que les groupes armés désarment difficilement sur l’ensemble du territoire comme l’ont montré les dernières violences de Kouango.

 

Entretien avec VOA Afrique à Washington

 

Quelle est votre réaction après les violences de Kouango (centre) qui ont fait entre 10 et 20 morts ?

 

Faustin-Archange Touadéra : "Nous avons hérité d'un pays avec beaucoup de difficultés. La Centrafrique sort d'une crise. Des groupes armés occupent encore une grande partie du territoire et la criminalité qui va avec. Nous essayons de ramener la sécurité, convaincre les groupes armes de déposer les armes et renforcer nos forces de défense et de sécurité. Aujourd'hui, la Minusca nous aide à rétablir la sécurité des populations. Ces violences nous allons tout faire pour les limiter pour que nos populations vivent dans la paix. ".

 

Le général Sidiki, que vous avez rencontré, dit agir au nom de Bangui sur le terrain. Quelle est votre réponse ?

 

Faustin-Archange Touadéra : (sourires) "J'ai reçu après mon investiture tous les groupes armés pour leur indiquer notre vision. Le peuple centrafricain veut la paix et le désarmement des groupes armés par le DDR. Nous avons rencontré Sidiki aussi. Il doit faire en sorte que son groupe rentre dans le DDR. Aujourd’hui, il n’est plus question d’aller vers la violence. Ceux qui continuent devront faire face à la justice. Nous les invitons à rentrer dans la République et respecter les lois. Ce désarmement doit être inclusif et nous devons les convaincre de déposer les armes. Nous avons l’appui de la communauté internationale."

 

Avez-vous réussi à convaincre le Conseil de sécurité de l’ONU de lever l’embargo sur les armes en Centrafrique ?

 

Faustin-Archange Touadéra : "Non. Nous continuons le plaidoyer pour que cet embargo soit levé. S’il a pu être justifié à un moment de notre histoire, ce n’est plus le cas. Il y a eu des élections, un gouvernement légitime a été formé, tout comme l’assemblée nationale. Nous sommes en train de mettre en place les institutions démocratiques et on ne peut pas avoir une armée sans armes. Avec l’Union européenne, nous avons déjà commencé la formation de nos éléments depuis le 15 juillet. Nous disons au Comité de sanctions de lever cet embargo pour nous permettre de restructurer nos forces et leur permettre de remplir leurs missions régaliennes. Il ne s’agit pas d’une armée qui ira combattre d’autres Centrafricains. Nous pensons que les ex-combattants des groupes rebelles qui remplissent les conditions pourront rejoindre l’armée nationale les autres iront dans d’autres secteurs. Je veux une armée nationale, professionnelle et pluriethnique dans laquelle tous les Centrafricains se reconnaitront. C'est notre ambition."

 

La Centrafrique n'est-elle pas passée au second plan pour les bailleurs alors que l'aide humanitaire a du mal à être financée pour votre pays ?

 

Faustin-Archange Touadéra : "La communauté internationale a été au chevet de la Centrafrique dans les moments difficiles, notamment la France et les Etats-Unis et d’autres pays amis. Nous sommes à un moment critique. Nous avons organisé les élections mais il y a encore de nombreux défis. Si on ne prend pas garde, il y a des risques que nous retombions dans cette situation. C’est pour cela que nous sommes venus ici plaider à Washington, à la Banque mondiale, auprès de l’USAID pour demander de continuer à nous soutenir. Nous voulons rompre avec ce cycle de crises tous les dix ans pour jeter des bases solides en Centrafrique. Je rappelle que nous organisons la table ronde à Bruxelles le 17 novembre avec l’Union européenne 

 

Touadéra à VOA Afrique : "Les groupes armées doivent respecter les lois et rentrer dans la République "
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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 16:39

 

 

 29/09/2016 à 10h27BFMTV

 

Cinq soldats français vont être entendus ce jeudi par leur hiérarchie après avoir violemment agressé un vendeur de rue en Centrafrique. Pour tenter d'expliquer cet accès de violence, la défense des militaires invoque l'impact de l'opération Sangaris sur le mental des soldats.

 

Cinq soldats français de l'opération Sangaris, qui se déroule en Centrafrique, comparaissent ce jeudi devant un conseil d'enquête militaire à Poitiers, dans le cadre d'une procédure disciplinaire au terme de laquelle ils risquent la radiation. Il y a deux ans, en avril 2014, ils auraient violemment agressé un vendeur de rue centrafricain après une altercation. 

 

Depuis que les faits ont été dénoncés en avril dernier, les cinq militaires ont été suspendus. S'ils ont reconnu les faits, pour l'avocat de l'un d'entre eux, cet accès de violence peut trouver son origine dans les difficultés rencontrées lors de cette opération Sangaris et le stress et les graves blessures psychiques que cela peut engendrer. "Découvrir à chaque coin de rue des cadavres décapités, des enfants démembrés, des actes de cannibalisme (...) ça appartient à un autre monde", estime Me Jean Tamalet. "Personne ne pouvait imaginer ça."

 

L'avocat conclut: "Avec une telle accumulation, on peut expliquer le passage à l’acte. L’excuser peut-être pas, l’expliquer certainement et en tout cas prendre en considération."

 

Troubles psychiques

 

Depuis le 5 décembre 2013, des militaires français sont déployés en République centrafricaine pour mettre fin à la guerre civile qui sévit dans le pays. Les soldats, eux, rapportent les actes de barbarie, les conditions de vie précaires et parlent de leur sentiment d'impuissance. 12% d'entre eux seraient revenus avec des troubles psychiques, selon un rapport parlementaire, alors que la mission doit s'achever dans les semaines à venir.

 

"J’ai vu quelques 200 soldats qui étaient relevés, qui sont arrivés en miettes, épuisés physiquement", confie Olivier Audibert-Troin, député (LR) du Var.

 

Ce rapport promeut alors une meilleure prise en charge des soldats à leur retour de mission. Du côté de l'armée, on assure que des avancées dans ce domaine ont été réalisées ces dernières années. "Un à trois mois après le retour d’opérations extérieures, tous les militaires sont vus par leur médecin des forces qui va œuvrer pour repérer une éventuelle pathologie psycho-traumatique", détaille Laurent Melchior-Martinez, médecin coordinateur national du service médico-psychologique des armées. Des séances qui permettent alors de mettre en place un parcours de soins.

 

 

Lu pour vous : Centrafrique : cinq militaires français pourraient être radiés après une violente agression
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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 16:33

 

 

http://www.leparisien.fr/politique/la-face-cachee-de-sangaris-29-09-2016-6159029.php Thibault Raisse|29 septembre 2016, 7h00 29 septembre 2016, 8h10|

 

Cinq soldats, jugés ce jeudi pour des violences commises en Centrafrique, lèvent le voile sur les conditions déplorables de l'opération militaire dans ce pays.

 

Une noble et courageuse « opération de sécurisation » qui masquait une réalité bien moins policée. Cinq membres du prestigieux 2e régiment d'infanterie de marine (2e Rima) comparaissent ce matin devant un conseil d'enquête militaire à Poitiers (Vienne). Le ministère de la Défense reproche aux soldats basés au Mans (Sarthe) d'avoir violemment tabassé un commerçant centrafricain étranger au conflit durant l'opération Sangaris. Des poursuites disciplinaires rares qui s'appuient sur une enquête interne confidentielle lancée au printemps dernier. Son contenu, dont nous avons pris connaissance, constitue surtout un témoignage cru et dérangeant sur l'intervention militaire française en Centrafrique, entre scènes d'horreur, indigence des moyens, et passivité face aux massacres commis par les forces tchadiennes alliées.

 

Fin 2013, le pays est plongé dans le chaos. Le conflit entre rebelles musulmans de la Séléka et les milices chrétiennes dites antibalakas entraîne des exactions sur les populations civiles. Les affrontements se concentrent bientôt sur la capitale Bangui, déclenchant l'intervention de la France le 5 décembre. Le manque de moyens affectés au 2e Rima, posté à l'entrée nord de la ville, est alors criant. « On est arrivés dans un pays en guerre civile et on est arrivés au moment le plus fort, raconte l'un des soldats durant l'enquête administrative. Nous n'avions pas de couchage, pas de lits picots, pas de moustiquaires. On prenait les cartons des rations pour dormir dessus. Parallèlement à ça, on était menacés par la hiérarchie d'être punis en cas de paludisme. »

 

http://netstorage.lequipe.fr/manchette/empty.gif«Face aux horreurs que l'on a vues, on a commencé ç devenir agressifs»

 

UN GRADE DU 2E RPIMA

 

Equipés d'un seul véhicule blindé pour plusieurs dizaines d'hommes, les militaires bricolent en protégeant leurs camions avec de vieux gilets pare-balles plaqués sur les carrosseries. Car dans la ville, le danger est partout, et les exactions se font chaque jour plus abjectes. « Les tensions entre chrétiens et musulmans étaient au summum [...]. Au quotidien, c'était des embuscades, des TIC (NDLR : abréviation anglaise de « troupes au contact »), des mouvements de foules, maintien de l'ordre, des découvertes de cadavres [...]. Chaque fois que l'on trouvait des cadavres ex-Séléka, on était obligés de monter la garde pour éviter que les antibalakas, voire la population, les découpent et les mangent », confesse ce « marsouin », le surnom donné aux hommes du 2e Rima.

 

 L'arrivée mi-décembre de renforts militaires tchadiens, censés aider les soldats français à sécuriser la capitale, ne fait qu'ajouter au chaos. « On est montés crescendo jusqu'au massacre de la population par les casques bleus tchadiens (NDLR : ils n'étaient en réalité, àcet instant-là, pas encore mandatés par l'ONU). Il y avait au moins 30 corps. Là, on était pris à partie par les feux tchadiens », se souvient cet officier. Or dans ce conflit, le Tchad est un allié de la France. Face au bain de sang qui se déroule sous leurs yeux, les marsouins restent impassibles, faute de directives contraires. « J'étais obligé de poster les mecs en leur donnant l'ordre de ne jamais ouvrir le feu sur les Tchadiens. Nous n'avons jamais reçu de conduite à tenir du PC (NDLR : poste de commandement) sur cette action des Tchadiens. » Un contexte effroyable qui finit par fragiliser les militaires. « Face aux horreurs que l'on a vues là-bas, on a commencé à devenir agressifs », avoue le gradé.

 

En mars 2014, alors que l'opération touche à sa fin, plusieurs hommes du 2e Rima décident d'acheter des baïonnettes gravées en souvenir de la mission. Un soldat du rang passe commande auprès d'un marchand local, qui encaisse l'argent du régiment puis disparaît. Il est localisé quelques jours plus tard par un témoin qui en informe les militaires. Le commerçant est alors pris à partie par les marsouins en colère. « Il y a eu des coups donnés, reconnaît un participant. Je peux dire que le marchand servait de punching-ball. » Groggy, la victime est attachée à un arbre, mains dans le dos, un sac en plastique sur la tête. Il restera dans cette position plusieurs heures. Un officier finit par le libérer, non sans l'avoir menacé fusil à la main. « Si tu parles, ou si on te revoit dans les parages, c'est finex (sic) pour toi », a-t-il averti, selon un témoin.

 

De graves blessures psychiques

 

Depuis la dénonciation des faits, en avril dernier, les cinq militaires impliqués ont été suspendus. Le conseil qui se tient ce matin scellera définitivement leur sort, les sanctions pouvant aller jusqu'à l'éviction de l'armée. Si les suspects ont reconnu l'agression, à des degrés divers, durant l'enquête administrative, ils ont surtout pointé les conditions désastreuses dans lesquelles ils sont intervenus. « L'institution doit prendre en compte les graves blessures psychiques qui expliquent ce regrettable passage à l'acte, souligne Me Jean Tamalet, l'avocat d'un des soldats. Ces hommes, qui constituent l'élite de nos troupes, n'avaient jamais vu de telles horreurs, auxquelles ils ont dû parfois assister sans pouvoir intervenir. » « Ce contexte, ajouté au manque de moyens, les a fragilisés. Ils ont été poussés à bout », analyse de son côté M e Brice Laveau, l'avocat d'un officier.

 

Parallèlement aux poursuites disciplinaires, une enquête judiciaire ouverte en juin dernier par la section militaire du parquet de Paris est toujours en cours. Son issue reste incertaine : à ce jour, le commerçant tabassé n'a toujours pas été identifié par la justice française.

 

RÉACTION


 Contacté au sujet des cinq militaires accusés de violences en Centrafrique, le ministère de la Défense indique : « Ce qui s’est passé est inadmissible. Dès que les faits ont été connus, les mis en cause ont été immédiatement suspendus, la justice saisie, et une enquête administrative diligentée. Le conseil d’enquête pourrait prononcer des sanctions allant jusqu’à l’éviction. »

 

 

Chrono express

 

24 mars 2013. Les rebelles de la Séléka prennent la capitale de Centrafrique, Bangui, et chassent du pouvoir François Bozizé.

 

Septembre 2013. La guerre civile explose entre les Séléka, en grande partie musulmans, et des groupes d'autodéfense chrétiens, dits antibalakas (très majoritaires).

 

5 décembre 2013. La France déclenche l'opération militaire Sangaris après un mandat de l'ONU.

 

Février-décembre 2015. Des centaines de personnes sont massacrées lors d'affrontements entre civils musulmans et chrétiens, autour de Bangui mais aussi dans tout le pays, lors d'accrochages entre Séléka et antibalakas. Les troupes françaises sont régulièrement attaquées par les deux camps.

 

Avril 2016. Début du retrait progressif du dispositif Sangaris après l'élection à la présidence de Faustin-Archange Touadéra. Seule la mission de l'ONU, Minusca, reste en Centrafrique.

 

  Le Parisien

Lu pour vous : Centrafrique : la face cachée de l'opération Sangaris
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 23:13
La RDC au bord de la guerre civile, estime Ayrault

 

 


Paris - AFP / 28 septembre 2016 21h37- Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a déclaré mercredi que la République démocratique du Congo (RDC) était au bord de la guerre civile et invité une nouvelle fois le président sortant Joseph Kabila à ne pas se représenter.

La République démocratique du Congo est un très grand pays, avec énormément de potentiel économique, humain, mais au bord de la guerre civile (...) parce qu'il y a un président qui est en place et qui veut garder sa place alors qu'il n'a plus le droit de se représenter, a dit M. Ayrault devant les étudiants de l'École des affaires internationales de Sciences-Po à Paris. 

La capitale congolaise, Kinshasa, a été secouée les 19 et 20 septembre par des violences entre forces de sécurité et membres de l'opposition ou jeunes exigeant le départ de M. Kabila, dont le mandat expire fin décembre.

Le Haut-commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a annoncé mardi que ces affrontements avaient fait au moins 53 morts (49 civils et 4 policiers). 

La Constitution interdit à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se représenter, mais le chef de l'État ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste alors que le scrutin présidentiel apparaît désormais impossible à organiser dans les temps.

Avec la communauté internationale, la France joue son rôle pour tout faire pour que le dialogue national ait lieu (..) pour que la date des élections soit fixée et pour que le président sortant, dont on garantira la sécurité - bien entendu il ne s'agit pas que cela se déroule dans la violence - annonce clairement qu'il ne se représente pas, a ajouté M. Ayrault.


Sincèrement, qui lui a demandé une protection ? a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, en réaction à ces propos.


Qu'il sache que nous ne sommes ni le Soudan du Sud ni la Libye. Avec Lumumba, nous avons déjà payé le prix de l'ingérence étrangère, a ajouté M. Mende, en faisant référence au héros de l'indépendance congolaise, Partice-Emery Lumumba, éphémère Premier ministre assassiné en 1961.


Il y a quelque chose qui se trame contre ce pays, a ajouté M. Mende.

M. Mende avait déclaré le 22 septembre que son gouvernement avait été choqué par les propos du président français François Hollande, qui avait accusé l'État congolais de s'être rendu coupable d'exactions contre son peuple les 19 et 20 septembre à Kinshasa.


C'est à se demander si la RDC (est) devenue un nouveau département d'outre-mer issu de nouvelles conquêtes de l'Hexagone, avait-il ajouté en faisant déjà référence au chaos qui règne en Libye depuis l'intervention militaire étrangère dans ce pays en 2011 à l'initiative de la France.

 
(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=740396 

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 22:12

 

 


Libreville -28 septembre 2016 21h45 (AFP) Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a nommé un nouveau Premier ministre, l'actuel ministre des Affaires étrangères, Emmanuel Issoze Ngondet, pour former un gouvernement d'ouverture, a annoncé la présidence mercredi.

Le président de la République a nommé par décret M. Emmanuel Issoze Ngondet au poste de Premier ministre, chef du gouvernement et lui a demandé de former un gouvernement d'ouverture, a indiqué la direction de la communication présidentielle (DCP) dans un communiqué publié au lendemain de la prestation de serment d'Ali Bongo, 57 ans, pour un second septennat.

Le gouvernement pourrait être annoncé au plus tard dimanche. Puisque c'est un gouvernement d'ouverture, il faut le temps des consultations, a précisé à l'AFP le ministre de la Communication, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

M. Issoze Ngondet est nommé en remplacement de Daniel Ona Ondo, cinq jours après la validation de la réélection d'Ali Bongo par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de son rival, Jean Ping, dénonçant des fraudes.

La nomination d'un nouveau Premier ministre et les appels au dialogue et à l'ouverture ne changent rien. Il (M. Bongo) doit partir, a déclaré à l'AFP John Nambo, le directeur de cabinet de Jean Ping.

M. Ping devait prendre la parole jeudi après-midi, a précisé M. Mambo.


(©) http://s.romandie.com/news/nbread.php?news=740398 

Gabon: Bongo nomme un nouveau Premier ministre chargé de former un gouvernement d'ouverture
Gabon: Bongo nomme un nouveau Premier ministre chargé de former un gouvernement d'ouverture
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 21:32

 

 

Diaspora Magazine/ Lundi 26 Septembre 2016 à 18:23

 

 « Pourquoi une Cour pénale spéciale ? Contexte, défis et perspectives », tel est le thème de la conférence présidée par le ministre en charge du Secrétariat Général du Gouvernement, Jean Christophe Nguinza, en lieu et place de son collègue de la Justice empêché, ce jeudi 22 septembre à l’Alliance française de Bangui. Objectif, faire le point sur cette juridiction nationale. 

 

La Cour pénale spéciale crée il y a de cela 9 mois en Centrafrique a pour but de juger les crimes les plus graves et les crimes contre l’humanité commis depuis l’an 2003 en République centrafricaine, a rapporté Bettina Ambach la directrice de la Fondation Wayamo et Directrice du secrétariat pour le groupe Africain pour la justice et la fin de l’impunité (AGJA), à l’ouverture des travaux. « Le but de cette conférence est de faciliter la coopération entre les acteurs. C’est pour promouvoir la justice et la fin de l’impunité », a-t-elle martelé.   


Cette juridiction nationale qui a un mandat de cinq ans renouvelable devra commencer les enquêtes dès que possible en vue de traduire en justice les responsables des crimes les plus graves, a précisé M. Frank Dalton le chef de la Section des Affaires judiciaires et pénitentiaires de MINIUSCA dans son intervention. Il a présenté de manière générale ladite Cour avec toute sa composante. Donc douze magistrats nationaux et greffiers en Chef en feront partie.

 

Le ministre en charge du Secrétariat Général du Gouvernement, Jean Christophe Nguinza a, quant à lui, rappelé la situation de la crise que connait la RCA depuis l’avènement de la Selaka puis celui des Antibalaka avec toutes ses conséquences. Il a également reconnu, dans ses propos, les efforts déployés par les forces internationales au côté de la Centrafrique pour le retour à la normale. 
« Le plus gros défis qui reste est celui de juger les responsables des crimes les plus graves », a-t-il souligné avant de clore ses propos en ces termes : « la Cour pénale spéciale est spécifique au côté de laquelle la République centrafricaine, ne peut s’en passer ». 


Cette conférence prépare le lancement officiel de la Cour pénale spéciale qui, selon le premier président de la cour de cassation de Bangui, M. Christian Londoumon, sera effectif à partir du début de l’année 2017.

 
Frédéric MBOMBA 

Centrafrique : Cour pénale spéciale : Les responsables des crimes les plus graves commis depuis 2003 en Centrafrique ne resteront pas impunis
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 21:11

 

CHRONIQUE

 

Par Hamidou Anne (chroniqueur Le Monde Afrique) LE MONDE Le 28.09.2016 à 17h57

 

Un spectre hante l’Afrique : le fascisme ! L’excitation autour de la théorie selon laquelle Ali Bongo ne serait pas le fils d’Omar Bongo Ondimba va apparemment s’estomper avec les révélations du journal français Midi Libre. Ce débat, attisé depuis des années par l’opposition gabonaise jusqu’à en faire l’axe de sa précampagne électorale, doit nous interpeller car il procède d’une vague plus générale de diffusion de la question identitaire dans le paysage politique dans plusieurs pays africains.

 

Il faut reconnaître que lorsque ce débat est circonscrit strictement dans le champ de la confrontation politicienne, il a peu de chance d’aboutir face à une opinion publique peu manipulable et souvent plus responsable que sa classe politique. Au Gabon et au Bénin, l’opposition a cristallisé une bonne partie de sa campagne autour de la question identitaire. Cela n’a pas empêché les deux cibles des attaques d’avoir des scores honorables. Lionel Zinsou, victime d’attaques racistes intolérables n’avait perdu qu’au second tour face à une coalition de toute l’opposition réunie, et Ali Bongo a vraisemblablement fini deuxième d’une élection dont il a confisqué la victoire finale.

 

Concept d’ivoirité

 

Ces exemples montrent qu’une partie de la classe politique a beau tenter d’impliquer le peuple dans son délire identitaire et nationaliste, celui-ci garde une lucidité sur un sujet crucial et à haut risque.

 

Mais il y a danger lorsqu’un parti au pouvoir essaie de manipuler les lois et règlements d’un pays pour écarter un adversaire encombrant. Au-delà de la lâcheté du geste, il s’agit d’une instrumentalisation de la force publique avec très souvent une administration et une justice inféodées au régime en place. On se souvient du concept d’ivoirité en Côte d’Ivoire utilisé par Henry Konan Bédié dans les années 1990 pour ostraciser Alassane Ouattara l’empêchant de participer aux élections dans le pays. Le prétexte sera ensuite repris opportunément par Robert Gueï et Laurent Gbagbo contre le même Ouattara accusé d’avoir des origines douteuses et d’être indigne de concourir à la fonction suprême dans son pays.

 

Dans leur entreprise politicienne, les intellectuels et politiques théoriciens de l’ivoirité ont divisé leur pays et l’ont plongé dans une atroce guerre civile de près d’une décennie avec des milliers de vies perdues.

 

Des années plus tard, peu versé dans l’histoire et ses leçons à méditer, un ministre sénégalais a proposé qu’un citoyen binational renonce à sa seconde nationalité cinq ans avant le jour du scrutin pour pouvoir se présenter à la présidentielle.

 

Cette proposition visait clairement le fils de l’ancien président, Abdoulaye Wade, Karim, et l’ancien premier ministre Abdoul Mbaye, deux potentiels adversaires de Macky Sall à la présidentielle de 2019. Elle a été écartée finalement par le président de la République, même si la vigilance reste de mise, car rien n’empêche la majorité actuelle dans le pays de la réintroduire avant 2019.

 

Sédimentation de cultures

 

Irresponsable et inculte souvent, notre classe politique ne recule plus devant aucune ignominie pour arriver ou se maintenir au pouvoir, même par l’usage de méthodes nauséeuses capables de provoquer des victimes innocentes. La soif de pouvoir en vue d’une stricte jouissance et d’accaparement des ressources publiques justifie pour eux de contester la gabonité, l’ivoirité ou la sénégalité de tel ou tel autre adversaire. Rien ne les arrête.

 

Or, dans une époque de multiplication des mariages mixtes et d’une circulation quotidienne des idées à travers le monde, les sociétés gagnent à s’ouvrir à l’autre et à son apport fécondant. Ces ouvertures légueront au monde un Obama à la Maison Blanche ou un Sadiq Khan à la mairie de Londres ou encore un Haïdar El Ali ministre au Sénégal.

 

L’accès aux responsabilités des personnes issues de l’immigration en Afrique doit se généraliser pour aller dans le sens de l’Histoire ; c’est aussi notre chance face à une Europe engluée dans une triste période de résurgence d’un repli identitaire très fort.

 

Le salut est à chercher dans la place qu’un pays accorde à la diversité, en prenant conscience qu’une nation n’est point figée, mais qu’elle est le fruit de plusieurs décennies de sédimentations de cultures et d’emprunts de divers horizons. Considérer qu’un jeune Français nommé Mohamed issu de l’immigration algérienne a pour ancêtre Vercingétorix participe, de même que l’instrumentalisation de la question identitaire au Gabon, au Sénégal ou ailleurs sur le continent, à aller à rebours de l’Histoire. Et c’est défricher un dangereux itinéraire vers le fascisme.

 

Hamidou Anne est membre du cercle de réflexion L’Afrique des idées.

 

Hamidou Anne chroniqueur Le Monde Afrique


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/09/28/en-afrique-aussi-les-crispations-sur-les-identites-nationales-peuvent-mener-au-fascisme_5005038_3212.html#TYkwRQbDHl0moIG7.99

En Afrique aussi, les crispations sur les identités nationales peuvent mener au fascisme
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 20:24

 

ANALYSE

 

 

Le Monde.fr avec AFP Le 28.09.2016 à 16h41 • Mis à jour le 28.09.2016 à 16h50

 

La hausse attendue des taux américains, ceux négatifs de la BCE ou encore le Brexit sont autant d’événements extérieurs qui pèsent sur l’économie africaine sans qu’elle ait les moyens d’intervenir, a expliqué à l’AFP le secrétaire général adjoint démissionnaire de l’ONU, Carlos Lopes.

 

 « Le climat international n’est pas très favorable pour l’Afrique et ce sont les raisons de l’essoufflement de la croissance de ces deux dernières années sur le continent », affirme M. Lopes, qui a par ailleurs annoncé mercredi au Monde Afrique qu’il quittait l’ONU et son poste à la tête de la Commission économique pour l’Afrique, à Addis Abeba.

 

Croissance africaine à la baisse

 

Le FMI a réduit en juillet de près de la moitié sa prévision de croissance cette année pour l’Afrique subsaharienne à 1,6 % contre 3 % auparavant, soit la plus faible depuis plus de dix ans. Il prévoit même un recul du Produit intérieur brut du Nigeria de 1,8 %.

 

« Et ces facteurs internationaux sont complètement hors de contrôle pour les Africains, mais ils affectent leurs économies », prévient le diplomate de passage à Paris pour une rencontre à l’Unesco, au retour de l’Assemblée générale de l’ONU.

 

Premier défi : les taux d’intérêt américains. La Fed les a certes maintenus inchangés la semaine dernière, mais une probable hausse en décembre pourrait à nouveau créer des turbulences sur les marchés émergents, comme en décembre 2015 quand elle les a relevés pour la première fois.

 

Pour M. Lopes, il faut s’attendre à des conséquences « assez dures » pour les pays producteurs de pétrole comme l’Angola ou le Nigeria si la Fed durcit sa politique monétaire.

 

A chaque fois que les taux remontent aux Etats-Unis, « la valeur des monnaies de ces pays dégringole par rapport au dollar et ils se retrouvent avec une volatilité qui n’était pas prévue dans leur budget », prévient-il.

 

Fuite des capitaux

 

Les banques centrales africaines se trouvent alors coincées entre la nécessité de relever les taux pour freiner la chute de leur devise et le risque de ralentir leur croissance avec une politique monétaire moins accommodante.

 

Sans compter la fuite de capitaux vers des pays aux rendements moins risqués que les pays émergents, avec des conséquences prévisibles pour des places financières comme celle de Johannesburg, « car elle est plus intégrée » que ses homologues du continent.

 

« Comme la croissance sud-africaine n’est pas fameuse et se situe entre 0 et 1 %, la hausse des taux de la Fed serait un indicateur pour qu’un certain nombre d’investisseurs cherchent à réduire le risque en faisant migrer leurs capitaux en dollars » vers des régions du globe plus sûres et aux taux d’intérêt relevés.

 

Outre la Fed, la BCE pèse également sur l’Afrique avec ses taux d’intérêt négatifs. « Le continent dispose entre 400 à 500 milliards de dollars de réserves », a rappelé le secrétaire général adjoint démissionnaire. Or, avec des taux d’intérêts négatifs, les placements en Europe ne rapportent plus rien.

 

Une situation d’autant plus défavorable que de nombreux pays africains sont « sous la surveillance » du FMI, qui exige de leur part une prise de risque minime. « En d’autres termes, des placements en bons du Trésor américain ou sur le marché européen » où les intérêts sont négatifs, constate le secrétaire général adjoint.

 

Le Brexit touche déjà l’Afrique

 

Pour couronner le tout, la décision britannique de sortir de l’UE a encore compliqué la situation des pays africains. « Le Brexit va beaucoup affecter l’Afrique », reconnaît M. Lopes.

 

« Il y avait déjà auparavant une espèce de turbulence dans les négociations commerciales entre l’Afrique et l’Europe. Avec le Brexit, elles se sont renforcées considérablement », assure le diplomate, qui rappelle que les fonds d’investissements privés actifs en Afrique sont surtout basés à la City londonienne et qu’ils repoussent leurs décisions.

 

 « L’Afrique souffre sur tous ces fronts sans pouvoir intervenir », résume M. Lopes, qui regrette d’autant plus ces turbulences extérieures que le continent se trouve dans une situation idéale après l’allégement de la dette au cours des années 2000.

 

« A un point tel qu’aujourd’hui, pour trouver mieux que l’Afrique, il faut aller dans les pays du Golfe en ce qui concerne la dette », affirme-il. Cette situation est « exceptionnelle », ajoute-t-il, rappelant que le ratio PIB/dette du continent est aujourd’hui autour de 32 à 33 %.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/09/28/l-afrique-une-victime-collaterale-de-la-fed-de-la-bce-et-du-brexit_5004982_3212.html#tAoYFRGkkVhoDcrK.99

 

ENTRETIEN

 

Carlos Lopes : « Je quitte l’ONU pour garder ma liberté de parole sur l’Afrique »

 

Propos recueillis par Coumba Kane, Laurence Caramel et Serge Michel

 

LE MONDE Le 28.09.2016 à 11h56 • Mis à jour le 28.09.2016 à 12h11

 

Carlos Lopes reprend sa liberté. Dans une interview exclusive accordée au Monde Afrique, le sous-secrétaire général des Nations unies et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique annonce son départ d’un poste qu’il occupait depuis quatre ans à Addis-Abeba. Pas de brouilles ni de désaccords idéologiques avec ses tutelles derrière la décision de ce bouillonnant économiste de 56 ans, originaire de Guinée-Bissau, mais une volonté assumée de maîtriser son avenir. Et, surtout, de préserver « la pensée alternative » qu’il a su faire pénétrer dans les arcanes les plus orthodoxes des institutions internationales, dont il dénonce parfois la « pensée unique ». A un moment où l’Union africaine et les Nations unies doivent renouveler leurs dirigeants, il préfère se mettre en retrait. Explications.

 

Quelles sont les raisons de votre départ ?

 

Carlos Lopes Les Nations unies, avec le renouvellement du secrétaire général, tout comme l’Union africaine, avec la succession de Mme Dlamini-Zuma, sont entrées dans une période de transition. Je ne me voyais pas rester spectateur. Ce n’est pas une position confortable. Je préfère maîtriser le calendrier de ma sortie. Il faut savoir quitter une institution lorsqu’on est en haut, pas en bas. Il est toujours préférable de pouvoir négocier en position de force.

 

Redoutiez-vous que votre travail et vos idées ne soient remis en cause ?

 

Non, personne ne conteste qu’au cours des quatre dernières années la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a largement alimenté la réflexion sur le modèle de développement que doit emprunter l’Afrique. Nous avons réussi à mettre sur le radar de nos dirigeants des sujets qui restaient absents ou marginaux, comme la question de l’industrialisation ou du financement des économies à partir des ressources domestiques.

 

Nous avons également traité de la fuite illicite des capitaux, de la dette, des indices de corruption biaisés, et de bien d’autres choses. Je n’ai pas été un dirigeant passif. J’ai souvent été provocateur et j’ai dû secouer pas mal de cocotiers. C’est à ce prix que j’ai pu faire exister une voix alternative. L’important est pour moi de préserver ma liberté de parole. Je verrai ensuite s’il existe une institution dans laquelle je peux continuer ce travail. Pas l’inverse.

 

Vous êtes en effet souvent apparu comme un provocateur dans cet univers du développement souvent peu imaginatif. Pourquoi ce point de vue toujours alternatif ?

 

Parce que c’était le seul moyen de faire avancer les choses ! Le discours optimiste sur l’Afrique, qui a émergé au début de la décennie, a eu paradoxalement un effet anesthésiant sur la réflexion des Africains. Il a contribué à une forme de paresse intellectuelle. Le portrait de l’Afrique qui émerge en 2010 du fameux rapport « Lions on the move » de McKinsey est celui d’un continent qui offre de grandes opportunités, pas celui d’un continent qui doit se transformer. C’est un appel aux investisseurs à prêter attention à une opportunité oubliée, à un endroit où ils pourraient gagner plus d’argent qu’ailleurs. Les Africains ont absorbé cette narration comme une sorte de compensation au discours afro-pessimiste qui avait prévalu au cours des décennies précédentes et dont ils avaient beaucoup souffert. J’ai toujours trouvé qu’il y avait quelque chose de faux dans ce propos, car il faut évidemment un niveau d’ambition beaucoup plus élevé sur la transformation structurelle des économies africaines. Il ne faut pas se contenter de parler des opportunités de marché.

 

Ne redoutez-vous pas que la Commission économique retombe dans son sommeil après votre départ ?

 

Bien sûr, c’est toujours mieux d’être dirigé par quelqu’un qui sait porter un message et défendre les idées de son institution. Mais le leadership n’est pas tout. La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, c’est aujourd’hui un cercle de réflexion de trois cents personnes qui produisent une recherche originale dont ont besoin les pays africains. Je n’ai aucun doute sur le fait que cela va continuer. La base est là. Et c’est précieux, parce qu’il n’y a pas en Afrique de think tank qui dépasse vingt personnes.

 

Qu’allez-vous faire en attendant que le paysage institutionnel se clarifie ? Resterez-vous à Addis-Abeba ?

 

Je vais m’installer au Cap [en Afrique du Sud], mais, au cours des prochains mois, je vais aussi passer beaucoup de temps à Kigali. Le président Kagame, que ses pairs ont chargé de réfléchir à une réforme de l’Union africaine, m’a demandé de faire partie de la petite équipe qui travaille avec lui. Nous sommes quatre avec Donald Kaberuka, l’ancien directeur de la Banque africaine de développement, Acha Leke, l’auteur du fameux rapport « Lions on the move » et l’entrepreneur et philanthrope zimbabwéen Strive Masiyiwa. Je continue par ailleurs d’être le conseiller informel d’une dizaine de nos chefs d’Etat.

 

La Commission pour l’Afrique s’était beaucoup investie dans la préparation de la Conférence de Paris sur le climat. Un an après, quel bilan en faites-vous ?

 

Je crois que la conférence de Marrakech [la COP22, début novembre] sera l’occasion pour les Africains de montrer que les promesses n’ont pas été tenues. Les financements ne sont pas là. Le niveau d’ambition exprimé par l’Accord de Paris ne correspond pas à ce qu’on voit sur le terrain. Mais mes craintes vont au-delà de la seule question climatique : ce que nous voyons, c’est un détournement global des flux de l’aide au développement vers les questions migratoires et des réfugiés. Au détriment des priorités du développement. Cela n’apparaît pas encore dans les statistiques de l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] et cela se passe en silence, parce que c’est un glissement qui serait difficile à assumer politiquement.

 

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/09/28/carlos-lopes-je-quitte-l-onu-pour-garder-ma-liberte-de-parole-sur-l-afrique_5004798_3212.html#eZW4yr6B7VDTdi1e.99

Lu pour vous : L’Afrique, une victime collatérale de la Fed, de la BCE et du Brexit
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 18:51

 

 

28 sept.

 

Le Président de la République, Son Excellence Professeur Faustin Archange TOUADERA et sa délégation sont arrivés ce matin à Paris.

 

Le Président échangera demain avec ses compatriotes au salon Bagatelle de l'hôtel Hyatt Régence Paris Étoile, sis au 3 rue du Général Koening 75850 Paris Cedex 17 France, Métro porte Maillot, RER C station Porte Maillot, Palais des Congrès.


Rendez vous à 16 heures.

 

Source : Présidence RCA

LE PRESIDENT TOUADERA EST ARRIVÉ EN FRANCE CE MATIN
LE PRESIDENT TOUADERA EST ARRIVÉ EN FRANCE CE MATIN
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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 18:23

 

 

Source : Présidence RCA


"Vous êtes très aimable, toutes les personnes que vous avez rencontrées sont sincères: le gouvernement américain va s'engager pleinement jusqu'au plus haut niveau de l’État à côté de votre pays. Nous allons former les Forces Armées centrafricaines. La Banque mondiale est très heureuse de vos prestations de ce matin. Les bailleurs de fonds vont faire de très bons investissements dans votre pays" a répondu Stephen Pomper, Assistant spécial du président Obama et Directeur Général des Affaires Multilatérales et des Droits de l'Homme au Président Touadera.


Prenant la parole le mercredi lors de sa dernière rencontre bilatérale avec les autorités américaines, le Président Touadera actuel meilleur avocat de la RCA, s'est exprimé en ces termes: " la crise centrafricaine prend son essence dans le sous développement et la pauvreté. 80% de la population centrafricaine est paysanne. Si nous développons l'agriculture, nous allons régler l'ensemble de nos problèmes".

 

"Je suis engagé avec mon gouvernement à casser le cycle de la malédiction des 10 ans, c'est pour cela que je m'engage à créer un État de droit. Nous voulons renforcer notre capacité judiciaire pour lutter contre l'impunité, la corruption, sécuriser les investissements et assainir le climat des affaires. Le DDRR est la clé de notre bataille. Pour éviter de retomber dans les travers du passé, nous avons demandé à la Banque Mondiale de nous aider à créer un fonds fiduciaire. Nous allons gérer les mannes qui seront collectées avec nos partenaires au nom de la transparence" a déclaré le Président Touadera lors de cette importante rencontre.


"Nous avons été reçus dans plusieurs institutions américaines, cela nous a permis de parler de la situation de la RCA. Nous repartons satisfaits parce que nous avons trouvé des gens qui étaient à l'écoute de nos problèmes, même en se trouvant aux Etats Unis. Nous savons désormais que la RCA, notre pays n'est plus hors de l'agenda mondial et cela prouve que vous avez la volonté de nous aider" a conclu le Président Faustin Archange Touadera visiblement très ému" Rappelons que Stephen Pomper est l'Assistant spécial du président et Directeur général des Affaires Multilatérales et Des droits de l'homme. Il conseille le Président Obama sur les questions relatives aux droits de l'homme et l'engagement mondial avec les alliés.

LES ÉTATS UNIS S'ENGAGENT DE MANIÈRE FERME A SOUTENIR LE GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN
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