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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 11:42

 

 

08/07/16 (AFP)

 

Les Casques bleus soupçonnés dans les derniers cas recensés d'agressions sexuelles présumés sur des mineurs en Centrafrique font partie du contingent burundais, a indiqué jeudi le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric.

 

Il n'a pas exclu que l'ONU décide de rapatrier ce contingent à titre de sanction.

 

Les Nations unies avaient annoncé vendredi dernier avoir ouvert une enquête sur deux nouveaux cas d'agressions sexuelles présumées de mineurs par des Casques bleus qui opèrent au sein de la Minusca, la mission de l'ONU en République centrafricaine.

 

Ces accusations datent de mai et les agressions présumées se seraient produites dans la région centrale de Kemo.

 

L'ONU n'avait pas précisé à l'époque la nationalité des soldats soupçonnés.

 

"Le pays contributeur de Casques bleus en cause est le Burundi", a précisé jeudi Stéphane Dujarric.

 

"Il faut laisser l'enquête sur cette affaire suivre son cours jusqu'au bout", a-t-il ajouté. "Toutes les options restent sur la table, y compris le rapatriement".

 

L'ONU a déjà retiré des contingents entiers de Casques bleus dans des cas similaires. Mais il appartient au pays d'origine des soldats d'enquêter et de les sanctionner pénalement.

 

Quelque 12.000 hommes servent dans la Minusca, qui a pris le relais d'une force de maintien de la paix de l'Union africaine en septembre 2014.

 

Le dernier rapport annuel du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon recensait 69 cas au total d'agressions sexuelles commises par des Casques bleus en 2015, dont la moitié dans deux missions seulement: la Minusca et la Monusco en République démocratique du Congo.

Nouveaux cas d'abus sexuels en RCA: les Casques bleus suspects sont Burundais
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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 19:52

 

 

07/07/16 (Xinhua)

 

Le Vietnam va envoyer des femmes officiers dans des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (ONU) au Soudan du Sud et en République centrafricaine, comme proposé par le Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU (DOMP), a annoncé jeudi le Centre de maintien de la paix du Vietnam.

 

Les militaires vietnamiennes sont capables d'accomplir toutes les missions de maintien de la paix confiées par l'ONU, a déclaré Hoang Kim Phung, directeur du Centre de maintien de la paix du Vietnam, cité par le journal Quan Doi Nhan Dan (Armée populaire).

 

Le centre a organisé des programmes de formation spécialisés pour les femmes officiers, a précisé M. Phung. Le Vietnam enverra ces femmes militaires en mission après avoir atteint un consensus avec l'ONU sur leurs tâches et les pays où elle seront déployées, probablement fin 2016 ou début 2017, a-t-il ajouté.

 

Le Centre de maintien de la paix du Vietnam a déjà envoyé sept officiers dans des missions de l'ONU au Soudan du Sud et en République centrafricaine depuis 2014.

 

Le Vietnam compte également déployer un hôpital de campagne ainsi qu'une compagnie d'ingénieurs, toujours selon le même journal.

 

Le Vietnam va envoyer des casques bleus féminins au Soudan du Sud et en République centrafricaine
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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 19:41

 

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 7 JUILLET 2016

 

BANGUI, 07 juillet 2016 (RJDH) —Le Ministre des Affaires Etrangères, Charles Armel Doubane a sollicité l’appui des représentations diplomatiques en Centrafrique pour permettre au pays d’avoir une coopération renforcée et la levée de l’embargo qui pèse sur les forces armées Centrafricaines (FACA). Un appel lancé au cours d’une rencontre tenue ce jeudi 7 juillet 2016 à l’Hôtel Oubangui à Bangui.

 

La rencontre est initiée par le chef du département des Affaires Etrangères Charles Armel Doubane pour échanger avec les ambassadeurs et les organisations internationales en République Centrafricaine dans l’objectif de renforcer davantage les relations de la République Centrafricaine à l’internationale.

 

« Je sollicite l’appui du corps diplomatique en Centrafrique sur la levée de l’embargo depuis quelques années. Pour exister réellement sur la scène internationale, la République Centrafricaine à l’obligation d’assurer une représentation à la mesure de ses ambitions et de ses objectifs, de développement dans les différentes régions du monde » a dit le ministre des Affaires Etrangères.

 

En prenant la parole, l’Ambassadeur de la France en Centrafrique, Charles Malinas, a salué l’initiative et demande à la RCA de reconstruire le pays avec l’appui des partenaires. Selon le diplomate français,  «nous sommes là pour aider. Il s’agit aux centrafricains de reconstruire le pays ».

 

L’ambassadeur du Royaume de Maroc Mostafa Halfaoui, rassure Charles Armel Doubane en ces termes : « J’espère qu’on est là pour accompagner la Centrafrique sur tous les secteurs pour le développement afin de retrouver la stabilité,  la paix et entamer des actions économiques qui sont très importantes pour un pays comme la Centrafrique ».

 

le chef de la Minusca Parfait Onanga-Onyanga, relève que la patience doit guider les partenaires de la Centrafrique car, le pays est tombé dans une crise profonde, «il faudrait qu’ensemble, nous alignions des déterminations mais aussi de patience parce que ce qui a été cassé depuis des décennies, prendra beaucoup de temps pour être réparé », a avancé le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies en Centrafrique.

 

Le ministre  des Affaires Etrangères, Charles Armel Doubane a indiqué qu’un préalable est posé et la RCA tiendra sa part d’engagement pour que l’accompagnement sollicité puisse conduire à l’obtention de meilleurs résultats dans l’intérêt de la paix, la stabilité, la réconciliation nationale.

 

C’est une initiative qui selon le Ministre, va se tenir tous les six mois afin de faire le point de la situation du pays. Cette rencontre est la première depuis la mise en place du gouvernement le 8 avril 2016.

 

Centrafrique : Le Ministre des Affaires Etrangères sollicite du corps diplomatique une coopération renforcée
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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 17:11

 

NOTE D’INFORMATION

 

  

 

Bangui, 06 juillet 2016 – La MINUSCA rassure la population centrafricaine sur son engagement à la protéger dans le cadre de son mandat et de l’appui aux autorités nationales, tout en précisant que le processus de consolidation de la paix et de sécurité sera long et exige l’implication de tous. “La MINUSCA est une force de paix déployée en Centrafrique pour aider au retour définitif de la paix et elle réitère une nouvelle fois cet engagement à accompagner les responsables centrafricains pour aider à améliorer la situation sécuritaire. Cette tâche sera longue et pénible car la situation reste difficile mais nous y parviendrons en travaillant tous ensemble », a déclaré mercredi à Bangui, le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission.

 

Face à la dégradation de la situation sécuritaire, Monteiro a annoncé que la la Force a multiplié les mesures notamment les patrouilles dans diverses localités du pays, y compris à Bambari. “Les Casques bleus sont intervenus à Bambari pour contrôler la situation et éviter que les combats ne touchent d’autres parties de la ville. La MINUSCA a également mis en garde les responsables des affrontements”, a ajouté le porte-parole. Selon Monteiro, les mesures préventives et dissuasives sont accompagnées d’initiatives pour la cohésion sociale, le dialogue et le vivre-ensemble, que la MINUSCA met en oeuvre en partenariat avec les autorités, communautés et organisations civiles locales.

 

Le porte-parole a également annoncé une hausse des actes (27) de violations des Droits de l’Homme dans le pays, même si le nombre des victimes (83) a sensiblement diminué par rapport à la semaine précédente.

 

Monteiro a par ailleurs révélé que la MINUSCA a financé un total de 106 projets sur l’ensemble des 16 préfectures, dans le cadre de ses projets à impact rapide. Ces projets, dont le montant de financement s’élève à trois millions de dollars, portent sur la restauration de l’autorité de l’Etat (43%), la cohésion sociale (39) et la protection des civils (18 %). A titre d’exemple, 54 bâtiments administratifs ont été réhabilités ou construits dans le cadre de la restauration de l’autorité de l’Etat, dont 14 palais de justice et maisons carcérales, 11 commissariats et gendarmerie, 10 préfectures et sous-préfectures et 10 mairies.

 

Pour sa part, la Porte-Parole de la police de la MINUSCA, Oana Andreea Popescu, a noté que la situation sécuritaire au cours de la semaine dernière a été marquée par des violences intercommunautaires et des attaques à main armée contre les populations civiles, dans le centre de la Centrafrique. « Face à cette situation, dit-elle, la composante police a intensifié ses actions dans ces secteurs ». Popescu a également mentionné que grâce aux efforts des autorités centrafricaines en collaboration avec la Minusca, le commissariat de Police du 5ème arrondissement a été rouvert. Cette réouverture permet aux policiers de ce commissariat de reprendre leurs activités quotidiennes au profit des populations. Dans le cadre de la mise en œuvre de ses tâches opérationnelles, la Police continue d’assurer des actions en faveur des populations civiles centrafricaines, en intensifiant les patrouilles, des gardes statiques et occupent plusieurs postes stratégiques en collaboration avec les forces de sécurité intérieure centrafricaines, afin de parer à toutes éventualités.

 

De son côté, le porte-parole de la force de la MINUSCA, le Lieutenant-Colonel, Clément Cimana, a affirmé que face à la situation sécuritaire, la Force est en train d’intensifier ses patrouilles tant terrestres qu’aériennes, de jour comme de nuit, dans plusieurs localités comme dans les zones  Batangafo-Kabo, Bocaranga-Koui, Dekoa-Sibut-Grimari ou Mbrés – Bambari.  Il a par ailleurs indiqué que la Force a effectuée plus de 12.140 km de patrouilles terrestres, qui ont permis de protéger ou secourir autour de 1200 civils protégés. Concernant ses activités visant l’appui à la restauration de l’autorité de l’Etat, la Force a escorté environ 850 véhicules la semaine dernière sur les trois principaux axes routiers.

 

______________________________________________________________________________

Bureau de la Communication et de l'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR | https://www.facebook.com/minusca.unmissions

 

LA MINUSCA SOUHAITE L’IMPLICATION DE TOUS POUR STABILISER LA CENTRAFRIQUE
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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 16:57

 

 

http://www.mondafrique.com/   Par Aza Boukhris - 6 juillet 2016

 

Dire que Simplice Sarandji ait déçu les Centrafricains, beaucoup de députés, les chancelleries diplomatiques de Bangui, les représentants de la Minusca et le Secrétariat général de l’ONU est un doux euphémisme. Les cent premiers jours décevants de Touadera sont largement dus à son Premier ministre. Caractériel, aveuglé par un tiermondisme d’un autre âge, revanchard contre ceux qui l’avaient chassé avec Touadera après les Accords de Libreville,  soumis à des pasteurs évangéliques peu conciliants avec les musulmans, incapable de mettre en oeuvre le programme présidentiel, cet universitaire ombrageux et sans expérience politique ne pourra plus longtemps se contenter d’actions  médiatiques lassantes pour le peuple centrafricain replongé dans la tourmente.

 

Vers une motion de censure?

 

Devant cette situation générale dégradée, qui ressemble de plus en plus à celle de l’automne 2012, le maintien à son poste de Simplice Sarandji se pose. Des voix nationales et étrangères souhaitent, de plus en plus ouvertement, son remplacement afin d’éviter le chaos qui, cette fois-ci, ne pourra plus être arrêté par la Force Sangaris. Ces voix seront-elles entendues par un chef de l’État de plus en plus isolé. Son irrésolution va-t-elle conduire à une motion de censure de députés de plus en plus remontés par leurs électeurs ?

 

Si, d’une manière ou d’une autre, les jours du premier ministre apparaissent comptés, c’est  le nom de Sylvain Maliko qui revient souvent dans les milieux autorisés de Bangui, pour lui succéder. Cet ancien ministre d’État au plan, à l’économie et à la coopération internationale du premier ministre Touadera avait montré son indépendance  vis-à- vis de Bozize, ce qui l’amena à quitter son poste en décembre 2011. Cet ancien haut fonctionnaire de l’Union africaine a rejoint la BAD où il est considéré comme une valeur sûre. Représentant résident de la BAD en RDC, cette forte personnalité est très appréciée des milieux financiers internationaux notamment pour les succès qu’il avait obtenus lorsqu’il était Ministre d’État à Bangui. Il avait remis sur les rails l’économie du pays avec le retour du FMI, suite au point d’achèvement de l’initiative PPTE et la validation du DRSP. Grand organisateur, fin politique, ayant un sens aigu de l’Etat, n’ayant pas accompagné Bozize dans sa chute, Sylvain Maliko semble devenir de plus en plus incontournable aux yeux de nombreux observateurs étrangers et de nombreux hommes politiques centrafricains. Si une telle hypothèse se concrétisait, Sylvain Maliko retrouverait comme interlocuteur exigeant son ancien collègue Karim Meckassoua, qui lui succéda comme Ministre d’Etat.

Lu pour vous : Centrafrique, Sylvain Maliko possible futur Premier ministre
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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 16:38

 

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 6 JUILLET 2016

 

BANGUI, 06 juillet 2016 (RJDH)–L’hôpital communautaire de Bangui a été doté en groupe électrogène par le Comité International de la Croix Rouge (CICR). Ce groupe, selon le directeur de cet hôpital va résoudre le problème d’électricité auquel sa structure est généralement confrontée.

 

Le générateur remis à l’hôpital communautaire a une capacité de 440 KVA. Il peut couvrir tous les services de l’hôpital « ce générateur est assez fort pour couvrir l’ensemble des services de l’hôpital » a expliqué Yves  Giebens, coordonnateur santé au CICR. Il a indiqué que de petits générateurs sont disponibles pour pallier tout problème qui pourrait survenir sur le grand générateur « le CICR a mis à la disposition de l’hôpital de petits générateurs qui pourraient être mis en marche dès qu’un problème survient sur le grand. Il s’agit là des mesures de prévention afin d’éviter toute surprise » a-t-il fait savoir.

 

Yves  Giebens a rassuré quant à la maintenance et l’approvisionnement du générateur en carburant « le CICR ne fait pas que donner un générateur car après il y a la maintenance. Aujourd’hui nous avons les pièces nécessaires pour intervenir en cas de panne. Aussi, le CICR fournit le carburant pour garder ce générateur en marche » affirme le coordonnateur santé du CICR.

 

Le don du CICR pour docteur Joachin Paterne Tembéti, directeur de l’hôpital communautaire vient à point nommé soulager sa structure qui avait des problèmes d’électricité « on avait des problèmes d’électricité mais avec cet appui, je pense que la question est réglée puisqu’en plus de ce grand générateur, le CICR a mis à notre disposition de petits générateurs qui relient les différents services sensibles de l’hôpital, donc bien que le risque zéro n’existe pas, je peux affirmer que le mal est passé » a-t-il précisé.

 

Le directeur de l’hôpital communautaire se dit rassuré par le suivi que le CICR fait après la remise de ce don « je suis d’autant plus soulagé aujourd’hui par l’appui que le CICR apporte pour la maintenance du groupe électrogène et surtout son approvisionnement en carburant. Je suis fier de ce geste qui est orienté vers tous ceux qui viennent se soigner à l’hôpital communautaire. Au nom du gouvernement, de l’hôpital et surtout des malades, je remercie le CICR pour cet appui multiforme qui soulage tout le monde ici » explique le docteur Joachin Paterne Tembéti.

 

Les malades et leurs parents rencontrés à l’hôpital communautaire se disent soulagés par ce geste qui pour eux va permettre de sauver des vies au sein de cette structure « aujourd’hui, nous sommes épargnés des délestages à cause du générateur remis par le CICR que je remercie pour son geste envers nous les malades qui sommes admis ici. Cette aide va permettre de sauver des Centrafricains car la coupure d’électricité peut couter la vie à des malades qui sont en bloc opératoire. Je pense que désormais, ces cas n’arriveront plus » a confié Max, un des malades qui a accepté de témoigner.

 

L’hôpital communautaire de Bangui inaugurée en 1991 est l’une des structures sanitaires de référence en Centrafrique. Il accueille des milliers de malades chaque année. Cette structure est en proie au problème d’électricité depuis plusieurs années. Depuis 2013 cet hôpital est soutenu par le CICR qui lui apporte l’aide matérielle et technique.

Centrafrique : L’hôpital communautaire épargné du délestage suite à un don de générateur fait par le CICR
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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 23:07

 

 

http://lepays.bf/  05 juillet 2016

 

Mettant en garde contre le risque d’une nouvelle flambée de violence en RCA, le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme demandait, le 4 juillet dernier, le désarmement urgent des différents groupes armés qui essaiment l’ex-Oubangui Chari. L’homme ne pensait pas si bien dire. Car, après les violences consécutives à l’enlèvement de six policiers au quartier PK5, qui avaient fait une quinzaine de morts, des affrontements ont éclaté entre factions armées issues de l’ex-rébellion Séléka. En effet, des tirs nourris d’armes lourdes et légères ont été entendus pendant plusieurs heures, le 4 juillet 2016, faisant au moins 10 morts et plus de 25 blessés. A ce qu’on dit, plusieurs civils figurent parmi les victimes et de nombreux habitants ont fui « en direction des sites des déplacés et des bases de la force onusienne en Centrafrique (la MINUSCA) ». En tout cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que la RCA n’est toujours pas sortie de l’auberge. La relative accalmie consécutive à l’élection du président Faustin Archange Touadéra, n’aura été que de courte durée ; les démons de la haine ayant refait surface. Et à l’allure où vont les choses, il faut craindre que la RCA ne se retrouve dans la même situation que le Mali de Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) où, suivant leurs humeurs, les groupes armés font la pluie et le beau temps. Tant et si bien que la mauvaise foi des acteurs aidant, certains ne croient plus aujourd’hui à un retour  à la normale dans ce pays où un accord signé le matin, est violé le soir venu, par ses propres signataires.

 

Espérons que l’ONU ira jusqu’au bout de sa logique en joignant l’acte à la parole

 

Certes, pour ce qui est de la RCA, on ne connaît pas pour l’instant les raisons de ces affrontements meurtriers, mais tout porte à croire que le casus belli est né du contrôle de la ville de Bambari, connue pour  ses ressources minières. Or, quand dans un pays, des groupes armés rêvent de contrôler des zones stratégiques, c’est peu dire qu’ils visent loin et qu’ils ne sont pas prêts à rentrer dans les rangs. C’est pourquoi il urge que la communauté internationale vole au secours de la RCA en sifflant la fin de la recréation, si elle ne veut pas voir remis en cause ses multiples efforts. Car, il faut le dire, la réconciliation nationale qu’appelle de tous ses vœux le président Touadéra, demeurera une simple vue de l’esprit tant que durera cette situation de ni paix ni guerre où chaque groupe armé se montre tout aussi puissant qu’intraitable. Trop, c’en est trop. Les ennemis de la paix en   RCA doivent désormais être traités comme tels. Toute démarche contraire ne fera qu’assurer le délitement progressif de l’Etat centrafricain qui, déjà, n’existe que de nom. Espérons donc que l’ONU qui a déjà tiré la sonnette d’alarme en demandant « le désarmement urgent » des différents groupes armés, ira jusqu’au bout de sa logique en joignant l’acte à la parole. C’est à ce prix que la RCA, ce grand grabataire, pourra, un jour, se relever.

 

B.O

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 22:25
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique: Calme précaire à Bambari après le combat de la veille entre des ex-Séléka

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 5 JUILLET 2016

 

BAMBARI, 05 juillet 2016 (RJDH) — Un calme semble revenir depuis lundi dans la soirée à Bambari, après les affrontements opposant les éléments de l’Union pour la Paix en Centrafrique UPC de Ali Daras et les éléments armés proches du FRPC.  Selon des sources humanitaires, le bilan du combat fait au moins 15 personnes, plusieurs blessés et la population vit toujours dans la psychose.

 

Une source jointe ce matin parle d’un calme précaire à Bambari, « depuis hier soir,  la ville est calme. Nous n’avons pas écouté des crépitements d’armes », a décrit la source.

 

Les informations du RJDH depuis Bambari indiquent que certains habitants ont regagné les divers sites des déplacés suite à ce combat.

 

Joint par le RJDH, le général de la Séléka Joseph Zoundeko a confirmé ce calme avant d’expliquer les circonstances de ce combat « il y a avait accrochage entre les éléments de l’UPC et du FRPC soutenus par le MPC à Wandago vers Kaga-Bandoro. Ensuite, des généraux se sont retirés de l’UPC, créant ainsi la haine et les provocations. Voilà les éléments déclencheurs de ce combat », a-t-il expliqué.

 

Pour lui, des négociations sont en cours pour résoudre les différends entre ces groupes. Joseph Zoundeko a noté que 15 personnes ont péri dans le combat et plusieurs autres blessées.

 

Une source humanitaire a confirmé au RJDH que le bilan de cette attaque serait de 15 morts et des blessés,  «  il y’a  quatre éléments de l’UPC qui sont grièvement blessés et ils ont été transférés ce matin à Bangui pour des soins. Les autres blessés sont actuellement au niveau de l’hôpital préfectoral de Bambari où ils sont pris en charge par le CICR et les MSF. Il y a eu 15 corps qui sont enterrés hier et d’autres tôt ce matin» a-t-elle expliqué.

 

Le combat de Bambari a eu des répercussions sur les villes de Kaga-Bandoro et Kabo où deux ex-Séléka sont mortes dans un accrochage, lundi 4 juillet 2016.

 

 

Centrafrique : Plus de 17.000 candidats composent les épreuves du Baccalauréat 2016

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 5 JUILLET 2016

 

BANGUI, 05 Juillet 2016(RJDH) —Plus de 17.000 candidats sur l’ensemble du territoire centrafricain composent depuis ce mardi 5 juillet 2016 les épreuves écrites du Baccalauréat. Selon le constat du RJDH après avoir parcouru certains centres d’examens dans la capitale, les examens se déroulent dans le calme.

 

Selon le constat du RJDH,  du centre n°10 au lycée technique, au centre n° 6 au lycée des Martyrs et le centre n°5 au lycée Marie Jeanne Caron, les examens se déroulent dans le calme. On note la présence des forces de sécurité et de défense dans presque tous les centres d’examens dans la capitale centrafricaine.

 

Aucun incident n’a été signalé depuis le début des épreuves. Une assurance du chef de centre d’examen n°6 au lycée des Martyrs Firmin Mbokolet interrogé par le RJDH, « toutes les dispositions ont été prises depuis quelques jours avant le déroulement des épreuves. Et depuis l’ouverture, nous n’avons pas eu des difficultés dans l’organisation » a confié Firmin Mbokolet.

 

Au lycée Barthelemy Boganda, Jean Rufin Malendoma président de ce centre n°1 a présenté quelques difficultés enregistrées avant le démarrage des épreuves qui remonte au niveau de la liste supplémentaire des candidats au Bac, « nous avons démarré avec quelques difficultés par rapport à la liste supplémentaire des candidats arrivée en retard. Ce qui a bouleversé des dispositions que nous avons prises au début. Finalement, des solutions rapides ont été trouvées pour remédier à ce problème afin de procéder aux différentes disciplines »,  a-t-il expliqué.

 

Le Directeur des examens et concours, Bertrand Didier Mette, a précisé que les examens de cette année académique 2015-2016 ont été bien débutés contrairement à l’année dernière où plusieurs irrégularités ont été signalées, « cette année, avec la stabilité constatée à Bangui et dans certaines villes du pays, plus de  17.000 candidats ont passé les examens dans la sérénité, contrairement aux trois années de conflits en Centrafrique ».

 

Depuis décembre 2012, les examens de Bac se sont passés dans des situations d’instabilité par rapport aux conflits armés dans le pays. Pour cette année,  les examens se déroulent dans la sérénité dans presque tous les centres d’examens sillonnés par le RJDH à l’ouverture des épreuves

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 22:19

 

 

05/07/16 (AFP)

 

Au moins 10 personnes ont été tuées et plus de 25 autres blessées dans des affrontements armés entre factions rebelles à Bambari, dans l'est de la Centrafrique, pays qui enregistre un regain de violences, a-t-on appris mardi auprès de la gendarmerie locale.

 

"Au moins 10 personnes ont été tuées et on dénombre plus de 25 blessés dans des affrontements qui ont éclaté lundi à Bambari", a déclaré à l'AFP un officier de la gendarmerie sous couvert d'anonymat.

 

Ces combats opposaient entre eux des membres de l'Unité du peuple centrafricain (UPC), une des principales factions armées issues de l'ex-rébellion Séléka, qui avait pris le pouvoir à Bangui en mars 2013 avant d'en être chassée par une intervention militaire internationale début 2014, selon cet officier.

 

Plusieurs civils figurent parmi les victimes, a-t-il ajouté sans pouvoir préciser leur nombre.

 

"Des tirs nourris d'armes lourdes et légères ont été entendus pendant plusieurs heures", faisant fuir de nombreux habitants "en direction des sites des déplacés et des bases de la force onusienne (Minusca)", a expliqué la même source.

 

Contactée par l'AFP, la Minusca n'était pas joignable dans l'immédiat.

 

D'après des habitants joints au téléphone, la situation s'était calmée mardi malgré des tirs sporadiques entendus dans la matinée.

 

Ville minière de l'est de Centrafrique où est installé l'"état-major" de l'UPC, composée en grande partie de peuls, Bambari a été le théâtre de fréquents affrontements entre groupes armés qui ont fait plusieurs centaines de morts et de blessés en 2014 et 2015.

 

Le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion à dominante musulmane de la Séléka avait précipité la Centrafrique dans un cycle de violences intercommunautaires. Elles avaient culminé fin 2013 par des massacres à grande échelle et le déplacement forcé de centaines de milliers de personnes, obligeant la France, ancienne puissance coloniale, à lancer l'opération militaire Sangaris.

 

Après trois années de violences, le pays a connu plusieurs mois d'accalmie et les Centrafricains ont pu élire en février un nouveau président, Faustin Archange Touadéra, avec la lourde tâche de redresser ce pays à la dérive.

 

Mais malgré le déploiement de quelque 12.000 Casques bleus dans le pays, la situation sécuritaire reste bien fragile. La capitale Bangui a vécu fin juin un regain de tension ayant fait plusieurs morts, tandis que les attaques de villages restent fréquentes en province.

 

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, avait jugé lundi "urgent de désarmer les groupes armés" en Centrafrique et de rétablir l'autorité étatique, craignant une nouvelle escalade de la violence.

 

 

Centrafrique : guerre fratricide entre ex-Seleka à Bambari, au moins 10 morts

 

Les ex-Seleka se sont livré une guerre sans merci dans la ville minière de Bambari, ce lundi 05 juillet. Le bilan provisoire fait état d’au moins dix morts et de plusieurs blessés, ainsi que de nombreux déplacés. Les forces internationales et l’armée centrafricaine sont à pied d’oeuvre pour ramener le calme,

 

Les ex-Seleka s’entretuent et terrorisent la population

 

La guerre que se livrent en ce moment les ex-Seleka est d’une violence outrancière. En effet, les membres de l’Unité du peuple centrafricain (UPC), une ramification de l’ex-rébellion, se sont affrontés hier. Un officier de la gendarmerie, sous couvert de l’anonymat, déclare : « Des tirs nourris d’armes lourdes et légères ont été entendus pendant plusieurs heures. » Puis il ajoute : « Au moins 10 personnes ont été tuées. On dénombre également plus de 25 blessés dans des affrontements qui ont éclaté lundi à Bambari. Plusieurs civils figurent parmi les victimes. De nombreux habitants ont fui en direction des sites des déplacés et des bases de la force onusienne en Centrafrique. »

 

Mais qu’est-ce qui a bien pu mettre le feu aux poudres ? De sources bien introduites, ces combattants de l’ex-Seleka se seraient affrontés pour le contrôle de la zone minière de Bambari. Ainsi, dans l’impossibilité d’accorder leurs violons pour une exploitation commune, ils ont décidé de régler leurs différends par la violence. La population de l’est de la RCA vit en ce moment une terreur et un désarroi sans précédent. L’élection du président Faustin Archange Touadéra qui avait suscité tant d’espoir est en train d’être édulcorée par ce regain de violence. Et ce, en dépit de la présence des 12 000 Casques bleus de la Minusca. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme est donc monté au créneau pour tirer sur la sonnette d’alarme. Le désarmement des groupes armés et la restructuration de l’armée, telle est la solution proposée par l’instance onusienne.

 

Certains observateurs avaient dénoncé la précipitation avec laquelle les élections ont eu lieu en Centrafrique. Certainement qu’ils ont eu tort d’avoir vite eu raison.

Centrafrique: au moins 10 morts dans des affrontements dans l'est
Centrafrique: au moins 10 morts dans des affrontements dans l'est
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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 12:17

 

 

Le président de la délégation spéciale de la commune de Niem Yéléwa et porte parole des chefs traditionnels peuhls de Centrafrique, Lamido Issa Bi-Amadou dénonce la spirale de violence dans sa commune. Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka, il demande au gouvernement centrafricain de prendre à bras le corps ce problème qui a des conséquences sur la paix et la cohésion sociale dans la Nana-Mambéré.

 

« Je demande au gouvernement centrafricain de nous ramener la section des FACA qui était installée dans cette zone en juin 2015 », a déclaré Lamido Issa Bi-Amadou qui dénonce le fait que Niew-Yelewa est désormais considéré comme un champ de bataille des groupes armés.

 

Des affrontements armés, selon les informations fournies par le porte parole des chefs traditionnels peuhls de Centrafrique opposent ces derniers temps, des voleurs de bétails aux peuhls armés. Ce heurts ont provoqué de nombreuses pertes en vies humaines, l’incendie des villages et le déplacement massif d’une partie de la population vers Bouar, chef lieu de la Nana-Mambéré.

 

« Lorsque les FACA avaient été installées, la zone a été totalement sécurisée », précise Lamido Issa Bi-Amadou regrettant le retrait de ces militaires par le commandement de l'armée. Il fait noté que l'absence des éléments FACA a « laissé le terrain libre aux groupes rebelles qui s'y affrontent ».

 

Pour le porte parole des chefs traditionnels peuhls de Centrafrique, le gouvernement doit ramener les FACA dans la région afin que « les populations et leurs biens soient protégées et que notre frontière avec le Cameroun soit mieux surveillé ».

 

Sur cette même question d'insécurité dans les villes centrafricaines, la population de Berberati (ouest), a marché ce jeudi 30 juin pour réclamer non seulement la paix sur l'ensemble du territoire centrafricain, mais aussi la levée de l'embargo sur les armes à destination du pays.

 

(Ndeke Luka)

RCA : Insécurité à Niem-Yelewa, cri d'alerte du porte-parole des chefs traditionnels peuhls
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