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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 17:32

 

 

 

Par RFI Publié le 09-09-2016 Modifié le 09-09-2016 à 23:02

 

En Centrafrique, la France mettra fin à l'opération Sangaris fin octobre, mais ne quittera pas pour autant ce théâtre d'opérations. La présence française, qui avait atteint près de 2 500 hommes au plus fort, a été réduite à environ 300 soldats. Après Sangaris, la France souhaite conserver une position centrale au sein de la Minusca en occupant des postes clés au sein de l'état-major de la force onusienne. L'annonce de l'envoi de drones de reconnaissance devrait aussi renforcer sa position. La nouvelle a été annoncée jeudi soir 8 septembre par l'entourage du ministre Jean-Yves Le Drian lors d'une rencontre à Londres sur les missions de maintien de la paix de l'ONU.

 

En fournissant des drones tactiques, l'armée française donne à l'ONU des capacités que la Minusca n'a pas aujourd'hui. Les SDTI (Système de drone tactique intérimaire), qui seront vraisemblablement déployés en fin d'année, disposent d'une portée de 200 km et n'ont plus été utilisés en opération extérieure par l'armée française depuis quatre ans.

 

Ils permettront de surveiller les axes routiers, mais peuvent être également utilisés au-dessus des villes en cas de flambée de violence. A ce jour l'état-major assure ne pas encore avoir établi le calendrier de déploiement, et on ne précise pas le nombre ni les sites où ces drones seront envoyés.

 

Un positionnement en région permettrait d'avoir un « temps d'avance » en cas d'attaque vers la capitale Bangui. Ces petits drones de trois mètres de long sont facilement repérables, car peu silencieux, sont équipés d'une caméra noir et blanc, et bien sûr dépourvus d'armement.

 

Dans l'entourage du ministre de la Défense on précise que moins d'une centaine d'hommes seront déployés sous les couleurs des Nations unies pour les mettre en œuvre et pour analyser les images recueillies.

 

La France reste donc présente en RCA dans le secteur clé du renseignement en plus des militaires qui doivent être affectés à l'état-major des forces de la Minusca, le centre nerveux de la force onusienne.

 

Actuellement, la France aligne une centaine d'hommes dans la mission de formation EUTM RCA et dans la force onusienne, précise l'état-major. Une double présence qui persistera après la fin de l'opération Sangaris, sous une forme et dans des volumes encore à préciser.

RCA: la France fournira des drones tactiques à la Minusca
RCA: la France fournira des drones tactiques à la Minusca
RCA: la France fournira des drones tactiques à la Minusca
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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 16:57
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Tendance de la détérioration de la sécurité alimentaire

 

http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 10 SEPTEMBRE 2016

 

Bangui, 09 Septembre 2016(RJDH)- La sécurité alimentaire en Centrafrique semble se dégrader. « Les persistances d’insécurité dans le pays limitent l’accès aux moyens d’existence et  d’assistance humanitaire dans certaines régions en Centrafrique », c’est ce qui ressort du résultat de l’analyse de classification intégrée de la phase humanitaire et de la sécurité alimentaire(IPC) publiée hier, 09 septembre 2016 à Bangui au cours d’une réunion entre le gouvernement et les agences des Nations-Unies.

 

Dans cette analyse de classification intégrée de la phase humanitaire et de la sécurité alimentaire (IPC) qui couvre la période de janvier à août 2016 qui classe la Centrafrique dans la phase d’urgence, Abel Kpawirena Namkoisse, Chargé de Mission au Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a relevé que « le problème alimentaire persiste malgré que nous sommes en période de récolte et des interventions des partenaires sur  le terrain ». Il a rassuré que «  la République centrafricaine est loin de la famine car la population s’organise pour trouver quoi à se nourrir. Mais l’accès aux moyens d’existence surtout pour la population reste le vrai défi».

 

En 2015 la Centrafrique était en la phase d’urgence, cette situation s’est  légèrement  détériorée à cause de l’insécurité dans les zones de production.

 

 

Centrafrique : Tendance à la baisse des cas suspects de choléra

 

http://rjdh.org/PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 9 SEPTEMBRE 2016

 

BANGUI, 09 septembre 2016 (RJDH) — Les structures de lutte contre le choléra ont observé une régression du nombre de cas suspects de l’épidémie et encouragent les mesures préventives. 

L’épidémie de choléra marque les pas, c’est ce qui ressort du rapport des organes qui combattent cette maladie pour le bien être de la population : Neuf (09) nouveaux cas suspects sont enregistrés contre vingt (20) il y a deux semaines.

 

La baisse du nombre de cas suspects de choléra est enregistrée alors que depuis deux semaines, aucun cas de décès n’est noté par les structures de prise en charge de cette épidémie.

 

Selon le Rapport de Situation d’Urgence N°13 du Ministère de la Santé et ses partenaires, 249 cas ont été notifiés depuis le début de l’épidémie jusqu’à la date du 5 septembre 2016, dont 128 enfants de moins de 15 ans. Dix-neuf (19) décès ont été enregistrés dont 8 enfants de moins de 15 ans, et le dernier décès remonte au 15 août 2016. « De manière générale, la tendance évolutive du nombre de cas continue à décroître après le pic de la semaine 33 qui a atteint 85 cas. Les zones affectées restent les mêmes, notamment les Régions Sanitaires N°1, 4 et 7 », fait observer le Rapport.

 

La commune de Bimbo a enregistré 11 cas suspects et Damara 85 cas. En ce qui concerne Bangui, 93 cas ont été enregistrés à Galabadja dans le 8e arrondissement, tandis que 23 cas au 2e arrondissement. 3 cas sont notés au 6e arrondissement et 13 cas suspects au 7e arrondissement. Les sites des déplacés du 1er, 3e, 4e, 5e et 8e arrondissement de Bangui ont enregistré au totale 21 cas suspects de la maladie.

 

Dans ce document, l’OMS et l’UNICEF encouragent les acteurs de lutte contre cette pandémie à intensifier la sensibilisation sur les mesures d’hygiène et d’assainissement et à lutter contre la stigmatisation des malades du choléra et de leur entourage immédiat.  Laquelle stigmatisation  qui prend de plus en plus de l’ampleur au sein de la communauté.

 

L’épidémie de choléra a été déclarée en Centrafrique le 10 août 2016, après celle qui a touché la capitale en septembre 2011.

 

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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 16:46

 

 

http://afrique.le360.ma/  09/09/2016

 

Kiosque Le360 Afrique. Après Teodorin Obiang Nguema qui sera finalement appelé à la barre pour "biens mal acquis", la justice française s'intéresse à plusieurs chefs d'Etat africains, tous d'Afrique Centrale. Des propriétés ont déjà été saisies et ce n'est qu'un début. Des enquêtes sont en cours.

 

Cette semaine, c’est Teodorin Obiang Nguema Mbasogo, le fils du président équato-guinéen qui fait l’actualité. La Justice française a décidé de le renvoyer en procès pour "bien mal acquis". Elle lui reproche la possession de biens estimés à plusieurs millions d’euros. Il s’agit de biens mobiliers et immobiliers qui auraient été acquis grâce à l’argent sale : corruption, détournement de fonds publics, etc. C’est ce qu’estiment l’association Sherpa auteur de la plainte, mais également Transparency International, selon le site de Radio France Internationale.


L'Afrique centrale remporte la palme


A côté de ce premier cas médiatisé, la justice française a décidé de s’attaquer de plein front aux biens mal acquis détenus en France par les chefs d’Etat ou ex-chefs d’Etat africains et leurs familles respectives. Ils ont pour point commun de diriger ou d'avoir été à la tête de pays d'Afrique Centrale.

 
Pour nombre d'observateur Teodorin Obiang Ngema est un bouc émissaire. L’association Sherpa avait mieux à faire, car certains chefs d’Etat de pays francophones sont plus connus pour leur extravagance en France. Leurs familles sont les rois du shoping et les hôtels de l’hexagone se les arrachent comme s’il s’agissait de têtes couronnées du Golfe persique.


Une propriété de Sassou déjà saisie


Il y a notamment Denis Sassou Ngesso du Congo. La justice lui a déjà saisi trois biens immobiliers de luxe, dont une villa et deux appartements. L’homme fort de Brazzaville est soupçonné d'avoir profité à outrance de la manne pétrolière du troisième producteur en Afrique Subsaharienne. Les juges français mènent l’enquête notamment sur des sociétés offshore qui auraient perçu des dizaines de millions d’euros. Mais, en février dernier, ses avocats ont porté plainte en France, affirmant que l’enquête est biaisée, puisqu’elle se fonde sur des documents erronés.

Bozizé et la famille Bongo en ligne de mire


Egalement dans le collimateur de la justice française, François Bozizé, l’ancien, le chef d’Etat centrafricain. L’homme est devenu en quelques années un grand propriétaire immobilier. Il possède aussi des voitures de luxe et des comptes bancaires. Mais, on sent le règlement de compte. Bozizé aurait eu la main trop lourde dans les dessous de table réclamés notamment à la société Areva pour les contrats miniers après le rachat de la société canadienne "Uramin".


Enfin, la famille Bongo du Gabon est pistée par les juges anti-biens mal acquis français. Une société immobilière a déjà été saisie, laquelle appartient en partie à Pascaline et aux nombreux héritiers du patriarche. Au total, il y aurait quelque 33 propriétés en France, uniquement dans des quartiers chics parisiens et sur la Côte d’Azur.

Lu pour vous : France-Afrique-Ces-presidents-menaces-de-poursuites-pour-biens-mal-acquis
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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 16:43

 

 

 

 

Après son élection à la magistrature suprême, le premier President de la sixième République avait envisagé de mettre en place un gouvernement de rupture où la compétence et l'intégrité sont les critères dominants. Ce gouvernement avait pour mission de répondre dans un bref délai aux urgences définies par le President de la République. La majorité des centrafricains avait adhérer, avait espoir et tolérait les errements et les dérapages successifs des animateurs de la vie gouvernementale. Très vite, certains membres du gouvernement qui se sont retrouvés fortuitement ou par sérendipité dans cette équipe pour service rendu se sont distingués par leur amateurisme et la méconnaissance des missions qui leur sont attribuées.

 

Cet amateurisme relève t-il de l'incompétence ? Sont-ils victimes de la méfiance de leur collaborateur ? Ou alors sont-ils victimes de la rumeur publique déstabilisante qui est un sport de prédilection des centrafricains ? A titre de rappel, la méfiance est un état d'esprit de quelqu'un qui se tient sur ses gardes face à quelqu'un d'autre ou parfois de quelques choses. C'est un comportement formel de non-confiance basé sur de soupçons.

 

Tandis que la rumeur est la diffusion par tout moyen d'une information dont la véracité est douteuse, erronée ou incertaine. A titre d'illustration, les anciens membres de cabinet du gouvernement de transition ont formé et aidé la nouvelle équipe à élaborer le programme du gouvernement qui a reçu brillamment l'approbation des parlementaires. Ces derniers ont été remerciés comme des malpropres à travers des révocations et parfois sans proposition de postes. Il est vrai qu'une maxime politique dit "qui gagne les élections gouverne" et une autre annonce "qu'on ne gouverne qu'avec les siens" mais ce genre de pratiques est génératrice de haine, de méfiance épidémique qui peut s'étendre aux différents départements ministériels.

 

En attendant la grande réforme de la fonction publique centrafricaine qui doit supprimer ou créer des postes dans l'organigramme gouvernemental, les grands mouvements du personnel des départements ministériels tardent à venir. Ainsi, les fonctionnaires sont méfiants des nouvelles autorités et surtout sur le sort qui leur sera réservé. D'autres, animés de mauvaise foi font de rétention d'informations et/ou de dossiers pour se rendre utiles. Alors comment peut-on attendre la cohérence, la solidarité, la rapidité, l'efficacité et la compétitivité à un tel gouvernement ? Bousculé par l'urgence sécuritaire, le gouvernement se souci même peu de son efficacité et mélange les pinceaux pour restaurer la paix et l'autorité de l'Etat.

 

On s'interroge même si tous les départements ministériels ont mis en place un plan d'action car c'est trop facile d'accuser le premier ministre qui responsable de la politique gouvernementale devant le parlement. Comme la nature a horreur du vide, le manque de plan d'action et l'absence de réaction décisionnelle laisse une ouverture à la Minusca de faire irruption dans la vie politique centrafricaine en lieu et place des autorités élues. Face à ce monologue gouvernemental, cette cacophonie et le manque de cohérence de l'action gouvernementale, la population commence à douter sérieusement de la réelle capacité du gouvernement à rattraper le retard dans la réalisation des objectifs.

 

Pour ce faire, nous invitons solidairement le gouvernement à créer un climat de confiance et de lutter contre les rumeurs qui fragilisent l'efficacité et la compétitivité de l'action gouvernementale. Dès lors que le gouvernement ne parvient pas ou plus à relever le défi sécuritaire, condition sine qua non de toutes actions politiques, les députés qui représentent la souveraineté nationale et les défenseurs des intérêts des électeurs de sa circonscription doivent prendre leur responsabilité. L'assemblée nationale dispose d'un arsenal juridique consistant pour évaluer et contrôler l'action gouvernementale de façon permanente.

 

Cette évaluation à mi-parcours permettra à l'équipe gouvernementale d'ajuster et d'adapter sa politique. Ce contrôle se matérialise soit par la procédure de questions orales, des questions écrites, soit par la commission d'enquête parlementaire, par les auditions et enfin par le vote de défiance autrement appelé la motion de censure. Mais attention, ne le dites à personne, si on vous demande ne dites pas que c'est moi.

 

Paris le 10 septembre 2016.

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

Juriste, Administrateur des Elections.

 selemby_doudou_b@yahoo.fr

 

CENTRAFRIQUE : LA MÉFIANCE ET LA RUMEUR PUBLIQUE, FACTEURS DE RALENTISSEMENT DE L'ACTION GOUVERNEMENTALE.
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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 20:07

 

 

APA - Khartoum (Soudan) - 2016-09-09 17:41:37 Les présidents du Soudan, du Tchad et la République centrafricaine (RCA) ont convenu de déployer des forces régionales pour protéger leurs frontières communes.


S’exprimant lors d’une réunion tenue à El Fasher, la capitale de l’Etat du Nord Darfour, en marge des célébrations marquant l’achèvement du Document pour la paix au Darfour, les trois dirigeants ont déclaré que le principal objectif du déploiement des forces est de bloquer le mouvement de rebelles des deux côtés des frontières communes aux trois pays et mettre fin à la criminalité transfrontalière.

Le Ministre soudanais de l’information, Ahmed Bilal Osman a indiqué dans un communiqué de presse publié jeudi que les présidents Omar el-Béchir, Idriss Déby Itno et Faustin Archange Touadéra avaient discuté de la mise en œuvre de l’expérience soudano-tchadienne avec la République centrafricaine, par le biais d’un déploiement de forces conjointes sur les frontières de la RCA avec le Tchad et le Soudan.

Béchir et Deby ont réitéré leur soutien aux efforts de la RCA pour promouvoir la sécurité et la stabilité dans la région”, a déclaré le ministre soudanais.

“La réunion tripartite a abordé la situation en RCA et les moyens pour assurer la sécurité et la stabilité à ses frontières”, a-t-il ajouté.

Le Soudan et le Tchad ont établi une force conjointe de surveillance des frontières en 2010.

 

http://apanews.net/news/fr/article.php?id=4862492#sthash.OskQyu31.dpuf

Soudan, Tchad et Centrafrique d'accord pour déployer des troupes à leurs frontières communes
Soudan, Tchad et Centrafrique d'accord pour déployer des troupes à leurs frontières communes
Soudan, Tchad et Centrafrique d'accord pour déployer des troupes à leurs frontières communes
Soudan, Tchad et Centrafrique d'accord pour déployer des troupes à leurs frontières communes
Soudan, Tchad et Centrafrique d'accord pour déployer des troupes à leurs frontières communes
Soudan, Tchad et Centrafrique d'accord pour déployer des troupes à leurs frontières communes
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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 18:38

 

PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE 

 

Bureau du Ministre Conseiller Spécial

 

Réunion d'urgence présidée par le Chef de l'Etat, réunissant le Gouvernement, les Ministres Conseillers du Président de la République, les Experts nationaux, la Communauté Internationale (PNUD, MINUSCA, Union Africaine, Union Européenne, CEEAC, LA FRANCE) et les institutions financières internationales (Banque Mondiale, Banque Africaine de Développement, Fond Monétaire International).

 

À l'ordre du jour: Problématique de la prochaine Conférence de Bruxelles, sans diplomatie et sans langage de bois...

 

Conclusion: Les chiffres ont été mis sur chaque priorité du pays après avoir parcouru toutes les 179 communes, organisé et tenu des réunions, accompli un travail de fourmis ayant bouffé des milliers d'heures.

 

 Le document final, toujours amendable, est suffisant pour aller à cette conférence à la date indiquée.

 

Fidele Gouandjika, Ministre Conseiller Spécial du Chef de l'Etat.

Table-ronde de Bruxelles : Réunion d'urgence à la présidence
Table-ronde de Bruxelles : Réunion d'urgence à la présidence
Table-ronde de Bruxelles : Réunion d'urgence à la présidence
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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 17:53
Lu pour vous : Sangaris: Le SDTI Sperwer part pour la RCA

 

 

http://www.air-cosmos.com/ 9 sept. 2016 | Par Guillaume Belan

 

Comme l'annonçait Air & Cosmos (relire ici), la France va déployer une unité de drones tactiques au sein de la force des Nations unies en Centrafrique (Minusca). C'est ce qu'a déclaré hier, Jean-Yves Le Drian, lors d'un déplacement à Londres.

 

Alors que la France réduit sa présence armée (opération Sangaris) et va bientôt fermer ce théâtre, le relais est assuré par la Minusca (mission de l'ONU en République centrafricaine), forte de plus de 10 000 soldats et dont le mandat vient d'être prolongé jusqu'au 15 novembre 2017.

 

Seul régiment de l'armée de terre mettant en oeuvre des drones tactiques, le 61ème Régiment d'Artillerie « Les diables noirs » va partir à la fin de l'année pour la République Centrafricaine. Selon une sources proche du dossier, ce déploiement est prévu pour novembre-décembre. En attendant de percevoir ses Patroller (lire ici), l'armée de terre devrait déployer un système de drones tactiques Sperwer SDTI (Système de Drone Tactique Intérimaire) de Safran, soit 6 vecteurs aériens armés par une quarantaine de soldats.

 

 

"La situation est calme" selon l’État Major des Armées (EMA). Un constat étonnant alors l'armée française déploie de nouveaux matériels en Centrafrique, preuve que le théâtre est loin d'être pacifié. Comme Air & Cosmos l'a déjà annoncé, l'EMA a confirmé que deux Tigre HAD rejoindront d'ici quelques jours l'opération Sangaris (relire ici notre article). Deux Tigre prendront la place de deux Gazelle. Le standard Appui Destruction (HAD) met en œuvre des missiles antichar Hellfire. Combiné, au sol, au déploiement de la version la plus aboutie du vénérable VAB (Véhicule de l'avant blindé) l'Ultima, ce déploiement de forces laisse à penser que la menace de type roquette RPG est bien réelle.

 

Le DRAC déjà sur place

 

L'EMA a par ailleurs annoncé que des système DRAC (Drone de Reconnaissance au Contact) conçu par Airbus, opéraient déjà depuis Damara, proche de Bangui. Peu de détails ont été communiqués, si ce n'est leurs missions: Surveillance, renseignement et appui des troupes au sol. Drone à propulsion électrique d'un poids de 8 kg, il est lancé à la main ou catapulté et permet des reconnaissances à courte distance pour les unités de contact. Le DRAC est mis en œuvre dans l'armée de terre par les BRB (Batterie de Renseignement de brigade). Ces unités très particulières font parties de la Brigade de Renseignement et mettent également en oeuvre des moyens de guerre électronique (brouillage, interception, écoute...). A priori, une batterie a donc été déployée, avec ses 3 DRAC et l'ensemble de ses moyens. Ces unités très particulières et discrète sont probablement accompagnées de détachement de renseignement humain. Des déploiements qui laissent présager que l'opération Sangaris pourrait se durcir, ou tout au moins s'inscrire dans la durée...

 

 

Le futur drone tactique de l'armée de terre est le Patroller de Sagem

 

http://www.air-cosmos.com/  21 jan. 2016 | Par Guillaume Belan

 

Surprise ! Alors qu'il y a plusieurs mois, le Watchkeeper de Thales (en service dans la Royal Army) était donné gagnant à la faveur de la coopération britannique, c'est le Patroller qui vient finalement de ressortir vainqueur de la procédure menée conjointement par la DGA (Direction générale de l'Armement) et la STAT (Section Technique de l'armée de terre) indique une source proche du dossier. La décision doit être validée en CMI (Comité interministériel d'investissement) début février. Le marché remporté par Sagem d'un montant de 300 millions d'euros couvre la livraison d'ici 2019 de 14 vecteurs aériens Patroller, soit 2 systèmes (un système étant composé de 5 vecteurs et d'une station sol) et de 4 autres vecteurs pour l'entrainement et la formation des forces, associé à 10 ans de maintien en condition opérationnelle (MCO). Les Lettre aux industriels sont parties mercredi.

 

Ce choix en faveur du motoplanneur allemand Stemme S15 dronisé par Sagem a été dicté par des considérations purement techniques. « Il n'y a aucune intention politique derrière ce choix » révèle une source bien informée au ministère de la Défense « l'armée de terre a mené ce projet avec la DGA et a entièrement soutenu ce choix». Bien qu'étant un facteur non déterminant, l'offre de Sagem était également la moins disante.

 

Le système Patroller l'emporte grâce à son excellente boule optronique associée à une plateforme civile "simple, robuste et produite en série" indique une autre source. « Il convient maintenant de constituer une offre championne en insérant sur le Patroller les points forts du drone Watchkeeper de Thales, souhaite un haut responsable militaire, à savoir son radar et sa liaison de données sol ».

 

Mené selon la réglementation européenne des marchés, ce choix ne remettra donc aucunement la coopération franco-britannique en cause. Pour Sagem, cela signifie la poursuite et le renforcement de son activité drone avec le maintien d'emplois en France, notamment à Fougères. Le Patroller est fabriqué à 80 % en France, contre 30 à 40% pour le Watchkeeper.

 

Sagem se succède donc à lui même dans la fourniture des drones tactiques de l'armée de terre (drone Sperwer SDTI). Ces plateformes sont mises en oeuvre par le 61ème Régiment d'artillerie "les diables noirs," qui va percevoir ses SDT à partir de 2018.

 

Bi-charge, de la classe des 1 tonne, le Patroller, avec plus de 14 heures d'autonomie est optionnellement piloté et s'insère dans un espace aérien civil. Le Système de Drone Tactique vise à donner à l'armée de terre un moyen aérien d'observation et de renseignement au plus proche des forces engagées au sol. Le drone Sperwer a été largement utilisé durant l'engagement français en Afghanistan.

Lu pour vous : Sangaris: Le SDTI Sperwer part pour la RCA
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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 17:46
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Les ex combattants du FDPC de Bouar expriment leur adhésion au DDR

 

http://rjdh.org/ BOUAR, 09 septembre 2016 (RJDH) —- Les ex-combattants du Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) ont exprimé leur volonté au processus du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion DDR. Un souhait formulé lors d’une mission effectuée par le Ministre de l’Intérieure, de la Sécurité Publique

 

Le désarmement des groupes armés et la sécurité sont un gage de paix et de développement. C’est dans cette logique que le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique, Jean Serge Bokassa sillonne la Préfecture de la Nana-Mamberé.

 

Au cours de son périple, le Ministre a échangé avec « les ex-combattants du FDPC qui ont adhéré au processus du DDR initié par le Gouvernement centrafricain ». Il a évoqué « la question de l’établissement scolaire occupé par ce groupe armé dans la localité de Zoukoumbo ». Sur l’occupation de l’établissement par le mouvement d’Abdoulaye Miskine,  « le porte-parole du FDPC a demandé la signature d’un accord de désarmement avant de libérer les locaux de l’école de Zoukoumbo «  a rapporté une source.

 

L’insécurité dans la commune de Nièm-Yelewa a été aussi au centre d’une réunion entre J.S Bokassa et les autorités locales. Garoua-Mboulaye, ville frontalière entre le Cameroun et la RCA sera la prochaine étape du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique.

 

 

Centrafrique : Un centre de prise en charge des enfants vulnérables créé à Bangui

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 9 SEPTEMBRE 2016

 

BANGUI, 08 Septembre 2016 (RJDH)—L’ONG Ephphata a créé un centre de prise en charge des enfants vulnérables à Bangui. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 08 septembre 2016.

 

Le centre créé par Ephphata va accueillir cent vingt enfants vulnérables de différents quartiers du 2e arrondissement de Bangui. Selon la coordinatrice de cette ONG, Aurélie Ngo Belnoun ce centre encadrera des enfants déscolarisés, non scolarisé, déplacés, ceux de la rue, des orphelins qui seront accueillis au sein même de ce centre.

 

Les enfants seront encadrés pendant quatre mois avant d’être orientés vers d’autres centres « la tranche d’âge varie entre 8 à 16 ans et ces enfants seront pris en charge durant quatre mois avant que nous les orientons vers des centres de formation dans l’éducation formelle » a-t-elle précisé.

 

 Ce ne sont que des enfants vulnérables de Bangui qui sont concernés par cette première phase de projet. Il s’inscrit dans le cadre des dispositifs « quartier d’avenir 2016 » soutenu par l’Ambassade de France.

 

 

Centrafrique : Le taux élevé d’analphabétisme déploré à Bayanga

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 9 SEPTEMBRE 2016

 

BAYANGA, 09 septembre 2016 (RJDH)—L’Association pour la Lutte Contre l’Analphabétisme et la Pauvreté déplore le taux élevé de 95% d’analphabétisme à Bayanga, une sous-préfecture de la Sangha-Mbaéré.

 

Selon Berthe Goulando, présidente de cette association, le manque de moyen et d’encadrement freinent encore l’élan d’alphabétisation dans la région. Ce constat est fait à Bayanga au moment où la Centrafrique a célébré, à l’instar du monde, le 8 septembre 2016, la 50e Journée Internationale d’alphabétisation autour du thème « Lire le passé, écrire l’avenir ».

 

D’après Berthe Goulando, ¾ des administrés de la ville sont analphabètes « la commune de Bayanga compte 12.223 habitants parmi lesquels environ 95% ne savent pas lire et écrire. Nous avions démarré un programme de formation en 2011 qui nous a conduit à former 45 personnes qui aujourd’hui savent lire et écrire », a-t-elle souligné.

 

Puis, devant la carence de l’Association relative au conflit militaro-politique, sa présidente a demandé l’assistance du gouvernement et des partenaires. « La crise est venue freinée notre l’élan. Nous n’avons plus d’encadreur, plus des matériels didactiques, c’est pourquoi l’appui des partenaires et du gouvernement est sollicité pour le système éducatif en général et l’alphabétisation en particulier», a-t-elle lancé.

 

Interrogés par RJDH, les autorités de Bayanga déplorent que leur région semble être oubliée dans le programme d’alphabétisation et d’éducation. Constat relatif aux deux écoles de la ville qui fonctionnent difficilement pour manque d’enseignants qualifiés et de matériels didactiques.

 

La commune de Bayanga attire beaucoup d’étrangers et touristes à cause de ses Aires Protégées. Cependant, ses habitants, à majorité forestière fréquente sont très peu scolarisés.

 

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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 11:51

 

 

http://www.voaafrique.com/ 08 septembre 2016

 

Entre huit et 15 nouveaux cas d’accidents de motos sont quotidiennement enregistrés dans la capitale centrafricaine. Conséquence, le seul service de traumatologie de l’Hôpital Communautaire est débordé. La population en appelle à la prise de responsabilité des autorités.

 

Sur les rues de Bangui, les motos qui sont de plus en plus en grand nombre, font peur. Il ne se passe pas un jour sans qu’un cas d’accident de motos ne soit enregistré de Bangui.

 

Pourtant, la moto est le moyen de transport le plus utilisé ici.

 

L’avenue des Martyrs, une des principales routes de la capitale centrafricaine, près de l’hôpital communautaire du lieu, est l'artère où surviennent un grand nombre d'accidents.

 

"Les conducteurs des motos roulent ici très vites, à 100 kms à l’heure, c’est pour cela qu’il y a beaucoup d’accident… Les Centrafricains meurent beaucoup ici", témoigne un homme attendant un moyen de transport que VOA Afrique a trouvé sur place.

 

Au début de semaine, trois accidents se sont produits à ce lieu, en l’espace d’une heure, non loin de l’Hôpital Communautaire de Bangui.

 

Touchés par le nombre d’accidents, les passants appellent les autorités à prendre leurs responsabilités.

 

"Pour éviter les accidents, les autorités devraient placer au moins deux policiers ici afin de permettre aux gens de traverser la route sans trop de risques", affirme un habitué du lieu.

 

"Des fois, il y a des policiers mais cela n’empêche pas que les accidents se produisent… Quel est alors le travail des policiers ? " se plaint un autre homme.

 

Conscientes de cette situation, les autorités assurent être à pied œuvre pour règlementer le secteur taxi-moto en pleine expansion dans le pays.

 

A l’hôpital communautaire, sur la même avenue des Martyrs, des sources hospitalières indiquent qu’entre 8 et 15 victimes d’accidents de motos sont régulièrement admises au service des urgences.

 

"C’est un problème de santé publique majeur. Au départ, on enregistrait 15 (NDLR, victimes) par jour mais grâce au travail que nous sommes en train de faire avec mes équipes, on est actuellement en train d’infléchir pour descendre à 10 ou huit par jour… La période la plus cruciale de la journée, c’est le matin quand les gens sont en train d’aller au boulot ; c’est midi quand les gens sont en train de retourner du boulot ou bien de revenir de la ville ou encore le soir", indique Docteur Joachin Paterne Tembeti, directeur de cet hôpital.

 

Le médecin soutient avoir été témoin d’un accident du genre le même matin.

 

"Le taxi-moto a trainé une petite fille devant moi. Heureusement que je l’ai arrêté pour prendre la petite et l’emmener à l’hôpital communautaire", explique Dr Tembeti.

 

Au service de traumatologie indiqué pour la prise en charge des victimes d’accidents et autres traumatismes, le nombre des malades dépasse largement la capacité d’accueil.

 

Pour faire face à ce problème, MSF, Médecin Sans Frontière a ouvert un grand centre de prise en charge gratuite des victimes de traumatisme à l’hôpital général de Bangui.

 

Reportage de Freeman Sipila à Bangui

Centrafrique : la multiplication des accidents de motos à Bangui inquiète
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9 septembre 2016 5 09 /09 /septembre /2016 11:20
Centrafrique : des drones français pour l'ONU
Centrafrique : des drones français pour l'ONU
Centrafrique : des drones français pour l'ONU

 

 

Par Lefigaro.fr avec AFP  le 08/09/2016 à 22:55 

 

La France va déployer une unité de drones tactiques au sein de la force des Nations unies en Centrafrique (Minusca), a annoncé ce jeudi le ministère français de la Défense. Ces drones de surveillance - dont le nombre n'a pas été précisé - seront gérés par une section, soit un peu moins de cent hommes, a-t-on précisé dans l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.


Cette contribution a été annoncée par Jean-Yves Le Drian au cours d'une rencontre à Londres sur les missions de la paix de l'ONU ayant réuni des représentants de 70 Etats. En juillet, le mandat de la Minusca (mission de l'ONU en République centrafricaine) a été prolongé jusqu'au 15 novembre 2017 avec près de 13.000 soldats et policiers. Après la réduction des forces françaises à environ 300 hommes - contre 2500 au plus fort de la crise -, la Minusca se retrouve en première ligne pour assurer la sécurité en attendant que l'armée centrafricaine redevienne efficace, une perspective encore lointaine.


La France doit mettre définitivement fin en octobre à son opération militaire Sangaris en Centrafrique, déclenchée dans l'urgence en décembre 2013 sur fond d'affrontements intercommunautaires, mais va maintenir une présence militaire sous la responsabilité de l'ONU et de l'UE. 

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