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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 01:02
RCA: des dizaines de milliers de nouveaux déplacés à Paoua en raison des combats
RCA: des dizaines de milliers de nouveaux déplacés à Paoua en raison des combats

 

 

 

Par RFI Publié le 10-01-2018 Modifié le 10-01-2018 à 11:30

 

Depuis la fin décembre des affrontements entre le MNLC d'Ahmat Bahar et un autre groupe armé, RJ (Révolution Justice), se poursuivent dans le nord-ouest de la Centrafrique autour de la ville de Paoua, non loin de la frontière tchadienne. 5 000 personnes seraient arrivées au Tchad. 58 000 à Paoua même, selon les derniers chiffres du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

 

Le député centrafricain Martin Ziguélé, ancien Premier ministre, est natif de Paoua. Il lance un cri d'alarme et en appelle à une intervention militaire de la Minusca comme elle l'a fait à Bocaranga en octobre dernier.

 

« Nous voulons que la Minusca intervienne, comme cela a été fait à Bocaranga, insiste le député. La Minusca a mis en garde les troupes de Sidiki qui avaient occupé Bocaranga. Et ces troupes-là n’ont pas voulu quitter Bocaranga et la Minusca a réagi immédiatement et fermement. C’est exactement la même chose, la même réaction, la même réactivité, la même fermeté que nous attendons de la Minusca. »

 

Martin Ziguélé déplore le manque d’action sur le terrain alors que les exactions des groupes armés se poursuivent. « Vendredi dernier, il y a eu une mission conjointe de la Minusca et du ministre de la Défense et de la sécurité à Paoua mais il n’en demeure pas moins qu’il n’y a pas d’action sur le terrain. Donc les groupes armés, monsieur Bahar qui fait venir des renforts de partout, assassinent. »

 

« Et je dois vous dire que Paoua est la seule ville du nord où toutes les communautés vivent paisiblement, précise le député centrafricain. Vous avez des chrétiens, des musulmans et ils vivent là parce qu’ils ont décidé de vivre ensemble. Aucune force extérieure ne les a obligés à être ensemble. Et c’est cette image-là qui est en train d’être détruire par des aventuriers, des assoiffés de sang, des criminels qui n’ont rien à faire dans cette région-là. »

 

► RCA: afflux de populations à la frontière tchadienne après des affrontements

 

Accueil au Tchad

 

Les affrontements entre le MNLC et RJ ont déjà poussé plus de 5 000 personnes à traverser la frontière avec le Tchad. Innocent Mal Ganga, le responsable d'un ONG présente dans la région frontalière, l'Agence de développement économique et sociale, constate que la majorité des réfugiés sont des femmes et des enfants. « Nous avons remarqué qu’ils ont marché longtemps en brousse, donc ils sont malades. »

 

Il précise que jusqu'à maintenant, la population locale a bien accueilli les réfugiés centrafricains. « La population autochtone a été, vraiment très, très accueillante. Alors qu’elle vit déjà dans des conditions difficiles. Si on ne prend pas garde à donner une assistance rapide, il se peut qu’il se crée de conflits. Mais pour le moment il n’y a pas encore de conflits, Dieu merci. »

 

« Ces personnes sont directement intégrées dans les villagespoursuit Innocent Mal Ganga. Et l’approche qui sera adoptée c’est de garder ces personnes dans les villages, où ils ont des espaces agricoles pour pouvoir travailler. Pour le moment la situation est encore gérable ».

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 00:20

 

 

Ces rebelles qui terrorisent Paoua en Centrafrique

 

http://www.dw.com  10.01.2018

 

La préfecture de Paoua dans le nord-ouest de la République Centrafricaine toujours en proie à des violences. Des rebelles sont accusés d'avoir tué, pillé, détruit en masse. Des milliers de personnes fuient les villages.

 

Des combats ont opposé, fin décembre, deux factions rebelles : les hommes du R-J, Révolution-Justice, d'Armel Sayo, à ceux d'un dissident du MPC, Mouvement patriotique pour la Centrafrique, Ahmat Bahar. Les éléments de ce dernier chef rebelle sont accusés d'avoir tué, pillé, incendié des habitations et contraint des milliers de personnes à fuir les villages environnants de Paoua.

 

Ahmat Bahar, un nom qui fait trembler

 

 

"Ahmat Bahar est un criminel de guerre. Il n'a aucun objectif politique." (Martin Ziguelé)


La seule évocation de ce nom, Ahmat Bahar, fait frémir en RCA. "Les actes commis par ses hommes sont d'une cruauté inouïe", témoigne un habitant, joint au téléphone.

 

Ahmat Bahar s'est autoproclamé général et a pris la tête d'une faction rebelle baptisée MNLC, Mouvement national pour la Libération de la République centrafricaine. Il n'en est pas à ses premiers faits d'armes.

 

En septembre 2017, pour le compte du Mouvement du peuple centrafricain, il a dirigé l'invasion de la ville de Bocaranga, dans l'Ouham-Pendé, dans le nord du pays. Avant d'en être délogé, le 7 octobre, par les soldats de la Minusca, la mission de l'ONU en République Centrafricaine.

 

La tragédie que vivent les habitants de la préfecture de Paoua ne surprend pas Martin Ziguelé, ancien Premier ministre et député de cette localité. Il affirme que "Bahar occupe des communes qui sont à la frontière avec le Tchad, avec le Cameroun. Toutes ces frontières là, sont poreuses jusqu'au Soudan".

 

Martin Ziguélé va plus loin : "les armes circulent de tous côtés pour faire prospérer leur entreprise économique criminelle. Monsieur Bahar est un criminel de guerre. Il n'a aucun objectif politique. D'ailleurs il a refusé le DDR. Et il s'est retranché là-bas et il donne la mort impunément à la population, sous le regard impuissant de tout le monde."

 

Des Casques bleus impuissants?

 


Pour Martin Ziguélé il est incompréhensible que ces exactions se multiplient en dépit de la présence militaire de la Minusca. 

 

Parfait Onanga-Anyanga, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique et chef de la Minusca, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique, rétorque: 

 

"Les gens pensent qu'il y a un soldat de la Minusca partout où il y a le feu. Ce n'est pas vrai. On était complètement écartelé à travers le pays, d'où la décision du Conseil de sécurité récente de donner à la Minusca sa capacité additionnelle".

 

Sur le terrain, la Minusca ne peut sécuriser que des zones restreintes : "Nous sommes à Paoua et c'est à Paoua que les populations se regroupent et fuient les localités environnantes.

 

Dans la périphérie de Paoua, malheureusement, des violences se poursuivent par le fait des affrontements entre les groupes armés", reconnaît Parfait Onanga-Anyanga. (entretien à écouter dans son intégralité ci-dessous)

 

Des sources humanitaires ont confirmé que les violences dans la préfecture de Paoua et ses environs ont provoqué le déplacement d'au moins 60.000 personnes, soit près de 11.500 ménages. Plus de 2.000 maisons auraient été incendiées.

 

Les combats se poursuivent sur plusieurs axes.

 

Cliquez ci-contre pour écouter l’interview de Parfait Onanga-Anyanga, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique et chef de la Minusca, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique :

 

L’afflux massif des #déplacés à #Paoua, Nord-Ouest de #CARcrisis, créée de nouveaux besoins critiques et urgents qui ne sont pas encore couverts. Ils sont désormais plus de 58 000. Plus d’informations ici : https://goo.gl/a7n3pt 

3:51 PM - Jan 10, 2018

 

Paoua : "Ahmat Bahar est un criminel de guerre. Il n'a aucun objectif politique." (Martin Ziguelé)
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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 00:16
La tentative de "coup d'Etat" en Guinée équatoriale organisée en France, selon Malabo
La tentative de "coup d'Etat" en Guinée équatoriale organisée en France, selon Malabo
La tentative de "coup d'Etat" en Guinée équatoriale organisée en France, selon Malabo
La tentative de "coup d'Etat" en Guinée équatoriale organisée en France, selon Malabo
La tentative de "coup d'Etat" en Guinée équatoriale organisée en France, selon Malabo

 

 

 

Malabo (Guinée équatoriale) AFP / 10 janvier 2018 19h12 - La tentative de "coup d'Etat" que Malabo a dit avoir déjoué le mois dernier a été organisée en France, a affirmé mercredi le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères tout en excluant une implication des autorités françaises dans cette affaire qui comporte de nombreuses zones d'ombre.



"La stratégie a été organisée sur le territoire français", a déclaré M. Agapito Mba Mokuy lors d'une conférence de presse, sans donner plus de précisions. Il a fait cette déclaration en français, interrogé dans cette langue par l'AFP. En espagnol, le ministre a utilisé le conditionnel à ce propos. 



"Ca n'a rien à voir avec le gouvernement français", a-t-il souligné. "Nous allons coopérer avec la France dès que nous aurons plus de renseignements".



Les relations bilatérales sont tendues depuis que la justice française a ouvert un procès et condamné en octobre le fils du président équato-guinéen, Teodorin Obiang, à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d'euros d'amende avec sursis dans l'affaire des "biens mal acquis". 



M. Mokuy a aussi déclaré que "27 terroristes ou mercenaires" avaient été arrêtés à la suite de la tentative de "coup d'Etat" que Malabo affirme avoir déjoué fin décembre et que les mercenaires accusés d'y être impliqués seraient encore "environ 150" sur le territoire équato-guinéen, "à la frontière" avec le Cameroun.

 

Mardi, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra s'est rendu à Malabo pour "apporter tout le soutien" de la Centrafrique à son voisin, a-t-on déclaré à la présidence de la RCA.



Des Centrafricains font partie de "mercenaires" interpellés par la police camerounaise - aux côtés de Tchadiens et de Soudanais - du côté camerounais de la frontière avec la Guinée équatoriale le 27 décembre, selon des sources sécuritaires camerounaises. 



"Nous devons savoir si les Centrafricains interpellés ont des vrais ou des faux passeports centrafricains", a indiqué la présidence à Bangui.



De nombreuses questions restent posées sur cette affaire alors que l'accès à l'information est difficile sur la partie continentale du pays où se serait passée la tentative de déstabilisation du régime du président Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 1979 et âgé de 75 ans.



M. Mokuy est en outre revenu mercredi sur la libre-circulation en Afrique centrale, suspendant la participation de la Guinée équatoriale à cet accord alors que la décision avait été ratifiée à l'unanimité en octobre par les six pays de la zone après une quinzaine d'années de débat.



"La libre circulation ne veut pas dire que vous pouvez circulez comme vous voulez. Il faut avoir un passeport biométrique, (un) passeport Cémac (lorganisation régionale), (un) passeport sécurisé. Tant que toutes ces conditions ne sont pas remplies et compte tenu de ce qu'il s'est passé en Guinée équatoriale, nous disons (qu'il faut) pour circuler dans notre pays aller dans nos ambassades", a indiqué M. Mokuy.



Mercredi 3 janvier, la Guinée équatoriale avait déclaré avoir déjoué un "coup d'Etat". Selon Malabo, un groupe de mercenaires étrangers avait voulu le 24 décembre attaquer le chef de l'Etat, Teodoro Obiang Nguema, qui se trouvait dans son palais de Koete Mongomo (à une cinquantaine de km du carrefour des trois frontières entre le Gabon, la Guinée et le Cameroun).



La Guinée équatoriale, un des plus gros producteurs de pétrole d'Afrique subsaharienne, mais dont la grande majorité de sa population vit dans la pauvreté, a connu une histoire agitée de coups et tentatives de coups d'Etat depuis son indépendance de l'Espagne en 1968.


(©)

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 00:12
COMMUNIQUE TELECEL CENTRAFRIQUE

 

 

 

Des solutions innovantes pour couvrir un large territoire.

 

Telecel, seul opérateur mobile à déployer une solution 100% solaire. Consciente des enjeux écologiques du XXI siècles, Telecel adopte un comportement respectueux de l’environnement pour la connexion des villes suivantes : Bokolobo, Gaga, Grimari, Obo, Yaloké, Zawa et Zémio.

 

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Telecel est présent dans 39 villes du Sud et du Centre : Obo, Zémio, Mboki, Rafaï, Bangassou, Nzako, Dimbi, Mobaye, Alindao, Bria, Ippy, Bokolobo, Bambari, Grimari, Dékoa, Sibut, Damara, Bimbo, Boali, Bossembélé, Yaloké, Gaga, Zawa, Bossemptélé, Mbaïki, Boda, Batalimo, Nola, Bayanga, Bania, Sosso, Berberati, Carnot, Bamba, Baoro, Bohong, Bouar, Baboua et Beloko.

 

Nous voulons saisir cette occasion pour féliciter toutes nos équipes technique et commerciale qui ont fait preuve d'un courage et d'une abnégation sans limite pour lancer ces villes.

 

Telecel Centrafrique leader du marché centrafricain des télécommunications vous propose le forfait LIBERTE (*201#) qui vous offre des appels & SMS vers tous les réseaux nationaux et exceptionnellement une GRATUITE des appels vers Telecel.

 

Contact presse:

 

Gabriella GUEGBELET

Mail : gguegbelet@telecel-rca.com

Tel : +236 75 50 19 51

 

COMMUNIQUE TELECEL CENTRAFRIQUE
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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 00:07
TELECEL CENTRAFRIQUE COMMUNIQUE

 

 

 

Des solutions innovantes pour couvrir un large territoire. Telecel, seul opérateur mobile à déployer une solution 100% solaire.

 

Telecel Centrafrique, leader de la téléphonie mobile à l’immense plaisir d’annoncer au public et particulièrement à ses fidèles abonnés le lancement de son réseau dans les villes de Birao, Boromata, Bossangoa, Bozoum, Koui, Nanga-Boguila, Ndim, Ndjifa, Ouanda-Djallé, Sido et Tiringoulou.

 

Fidèle à sa réputation d’opérateur novateur du marché Centrafricain des télécommunications, Telecel innove une fois de plus en déployant pour la première fois en Centrafrique, une solution 100% solaire garantissant une disponibilité du réseau 24h/24 et 7j/7.

 

Cette migration technologique vers les énergies renouvelables est conforme à nos valeurs d’entreprise citoyenne, respectueuse de l’environnement et résolument engagée dans la lutte contre le plus grand défi du XXI siècles : Le changement climatique.

 

Avec ces ouvertures, Telecel porte à 22 sa présence dans les préfectures du Nord (Vakaga, Bamingui-Bangoran, Ouham, Ouham-Pendé & Nana-Grébizi) : Bamingui, Batangafo, Birao, Bocaranga, Boromata, Bossangoa, Bouca, Bozoum, Kabo, KagaBandoro, Koui, Mbrés, Nanga-Boguila, Ndélé, Ndim, Ndjifa, Ngaoundaï, Ouanda Djallé, Paoua, Sam-Ouandja, Sido et Tiringoulou.

 

Nous voulons saisir cette occasion pour féliciter toutes nos équipes technique et commerciale qui ont fait preuve d'un courage et d'une abnégation sans limite pour lancer ces villes.

 

Telecel Centrafrique leader du marché centrafricain des télécommunications vous propose le forfait LIBERTE (*201#) qui vous offre des Appels & SMS vers tous les réseaux nationaux et exceptionnellement une GRATUITE des appels vers Telecel.

 

Contact presse:

 

Gabriella GUEGBELET

 

Mail : gguegbelet@telecel-rca.com

 

Tel : +236 75 50 19 51

TELECEL CENTRAFRIQUE COMMUNIQUE
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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 00:05
TELECEL CENTRAFRIQUE COMMUNIQUE

 

 

 

Telecel Centrafrique, leader de la téléphonie mobile à l’immense plaisir d’annoncer au public et particulièrement à ses fidèles abonnés, le lancement de son réseau 100% solaire garantissant une disponibilité du réseau 24h/24 et 7j/7 dans les villes de :

 

Birao, Boromata, Bossangoa, Bozoum, Bokolobo, Gaga, Grimari, Koui, Nanga-Boguila, Ndim, Ndjifa, Ouanda-Djallé, Obo, Sido, Tiringoulou, Yaloké, Zawa et Zémio.

 

Telecel Centrafrique profite aussi de cette occasion pour vous proposer son forfait Telecel LIBERTE en activant le code *201# qui vous offre des Appels & SMS vers tous les réseaux nationaux et exceptionnellement une GRATUITE des appels vers Telecel.

 

Telecel vous remercie pour votre fidélité.

 

Biani, biani

TELECEL CENTRAFRIQUE COMMUNIQUE
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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 23:53
Communiqué de Presse TELECEL CENTRAFRIQUE

 

 

Communiqué de Presse

 

L’Internet mobile 3.75G, désormais une réalité pour les populations de Bangassou, Kaga-Bandoro et Bambari.

 

Conscient du rôle central des réseaux mobiles et particulièrement de l’internet, Telecel a mis sur pied un vaste programme d’infrastructure pour offrir l’internet aux populations rurales et optimiser les performances du réseau, notamment via le déploiement de la technologie 3.75G ou H+.

 

Telecel a ainsi déployé la 3.75G qui est l’ultime version de la 3ème génération de technologie cellulaire à Bambari, Bangassou, Berberati, Bimbo, Bouar et KagaBandoro. D’autres villes sont actuellement en cours de connexion au réseau 3.75G.

 

La communication doit être un droit fondamental, pas un privilège. C’est pourquoi Telecel propose la 3.75G permettant d’accéder au haut débit mobile aux abonnés de province.

 

De cette manière Telecel entend marquer son engagement pour la réduction de la fracture numérique en démocratisant un peu plus l’accès à l’internet grâce à 3.75G désormais disponible à l’intérieur du pays.

 

Telecel Centrafrique leader du marché centrafricain des télécommunications vous propose le forfait LIBERTE (*201#) qui vous offre des Appels & SMS vers tous les réseaux nationaux et exceptionnellement une GRATUITE des appels vers Telecel.

 

Contact presse:

 

Gabriella GUEGBELET

Mail : gguegbelet@telecel-rca.com

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 23:51
Centrafrique : la MINUSCA avoue avoir contenu les pertes humaines à Paoua

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 11-01-2018

 

 

La présence de Casques bleus dans la ville centrafricaine de Paoua (nord-ouest) a permis de contenir la situation sécuritaire et limiter la mort de civils innocents, a dit le porte-parole de la mission onusienne en Centrafrique (MINUSCA), Vladimir Monteiro, mercredi.

 

Lors d'un point de presse de la MINUSCA, il a rappelé la visite du représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Kenneth Gluck, aux côtés de la ministre centrafricaine de la Défense, Marie Noëlle Koyara, à Paoua vendredi dernier, dans le but d'évaluer la situation sécuritaire dans la localité.

 

Le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le lieutenant-colonel Côme Ndayiragije, a pour sa part indiqué que "de nombreux déplacés ont cherché refuge autour de la base de la MINUSCA, et les soldats de la paix effectuent actuellement des patrouilles pour les sécuriser".

 

M. Monteiro a condamné à cette occasion "les violences injustifiées causées à la fois par les éléments armés du groupe Révolution et Justice (RJ) de Sayo et ceux de l'ex-Séléka sous le contrôle de Hamat Bahar".

 

Au-delà de l'intervention des Casques bleus à Paoua, il a aussi présenté l'opération-pilote du désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), lancé par le chef de l'Etat centrafricain Faustin-Archange Touadéra le 30 août dernier et qui a pris fin en décembre dernier.

 

M. Monteiro a parlé de 439 ex-combattants désarmés et démobilisés, dont 240 ont été retenus pour l'intégration dans les forces armées centrafricaines (FACA).

 

Durant cette opération, a-t-il poursuivi, 360 armes, 5.220 munitions et 376 explosifs ont été collectés. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 23:19

 

 

 

Publié le 10.01.2018 à 22h18 par APA News

 

Le Maire de Poundjio (est de la Centrafrique) et son épouse ont été assassinés dans la nuit de lundi à mardi par des éléments supposés appartenir aux anti balakas qui accusent cette autorité d’être de connivence avec leurs ennemis les ex-sélékas.Les assaillants ont aussi incendié plusieurs maisons dans la localité provoquant la débandade des habitants dont beaucoup ont trouvé refuge en brousse et à Bokolobo, une localité située à 60 km de là.

 

Ces habitants de Poundjio réfugiés à Bokolobo ont décrit une catastrophe sans pareille dans leur localité car ce groupe armé a non seulement pillé mais aussi saccagé le village.

 

Signalons que la ville de Poundjio est située au bord de la route menant à Bangassou où des bandes rebelles sévissant dans la zone empêchent la libre circulation à travers les barrières illégales qu’ils y ont érigées par rançonner les voyageurs en leur faisant payer de force une taxe.  

Des hommes armés assassinent le maire d’une localité de l’est de Centrafrique et son épouse
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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 16:02
Centrafrique : La Conférence Episcopale s’inquiète de l’insécurité grandissante

 

 

 

APA - Bangui(Centrafrique)  janvier 10, 2018 à 12:45 - L’église catholique en Centrafrique est préoccupée par l’insécurité qui sévit à l’intérieur du pays, une situation qui fait que les agents pastoraux n’ont plus de contacts avec les chrétiens en exile ou déplacés.

 

Les 10 Evêques de Centrafrique qui ont démarré  mardi à leur siège à Bimbo au sud-ouest de Bangui les travaux de leur session ordinaire de l’année 2018, ont de nouveau alerté sur cette situation qui affecte la vie quotidienne des populations

 

En illustration de ce sombre tableau, le Cardinal Nzapalaïnga Archevêque de Bangui, regrette que plusieurs paroisses soient fermées sous la menace des hommes armés.

 

Il a évoqué l'est de la RCA avec les exemples de la ville d’Alindao dans la Basse Kotto et Bangassou dans le Mbomou où seules les cathédrales fonctionnent et des prêtres sont agressés.

 

Le Cardinal a déploré le fait que la détresse des populations centrafricaines continue et se propage. 

 

Les écoles qui ne fonctionnent pas ainsi que les hôpitaux dans plusieurs régions de la RCA sont dénoncés par le prélat qui s’est posé la question de savoir où allons-nous avec cette situation. 

 

Les Évêques de Centrafrique jouent encore un rôle important dans la résolution de conflit que le pays connaît car ils sont les seules personnalités écoutées dans les milieux des groupes armés tout bord.


L’église catholique à travers ses activités supplée l’Etat à l’intérieur de Centrafrique. Elle s’occupe des déplacés, soigne, fait fonctionner les écoles, mène des médiations entre groupes armés.

 

 

 

En Centrafrique, le cardinal Nzapalainga dénonce les agressions de prêtres et pillages de lieux de culte

 

https://africa.la-croix.com   10 janvier 2018

 

En marge de la rencontre plénière des évêques de Centrafrique qui a débuté le 8 janvier, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a dénoncé les agressions de prêtres et les pillages de lieux de cultes.

 

Du 8 au 14 janvier, se tient la rencontre annuelle ordinaire de la Conférence épiscopale de Centrafrique.

 

Le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a estimé, dans son discours d’ouverture, que 2017 a été « une année malheureuse » qui a vu l’assassinat et l’agression de nombreux « serviteurs de Dieu » à Bangui mais aussi dans les provinces. « Des églises ont été vandalisées, saccagées ou incendiées, des fidèles martyrisés », a-t-il encore déploré. « Le bilan de l’an dernier est alarmant mais nous avons foi dans la grande bonté du Seigneur vis-à-vis de nous, ainsi que le pape François nous l’a tant rappelé lors de son séjour à Bangui », a-t-il ajouté.

 

Ce discours intervient alors qu’un prêtre catholique, le père Alain-Blaise Bissialo, 51 ans, a été agressé au couteau dans la soirée du jeudi 4 janvier, à Bangassou.

 

« Où allons-nous ? Que deviendra le peuple de Centrafrique en 2018 ? », s’est encore demandé le cardinal Nzapalainga.

 

Regain de violence

 

Depuis plus d’une semaine, la Centrafrique connaît un regain de violence, notamment dans le nord-ouest et sud-est. Les massacres et pillages se sont accentués, obligeant de nombreuses personnes à se déplacer. 35 000 déplacés fuyant les violences dans leurs villages se sont réfugiés à Paoua (nord-ouest).

 

À Markounda (nord), 4 000 personnes se sont réfugiées dans la paroisse catholique.

 

Alors que la moitié des Centrafricains dépend de l’aide humanitaire, celle-ci est inaccessible dans les zones touchées par l’insécurité, faisant craindre une catastrophe humanitaire.

 

La République centrafricaine est empêtrée dans une crise depuis la chute du président François Bozizé, en 2013, chassé par une coalition de groupes armés à majorité musulmane venue du nord du pays et de mercenaires venus du Tchad et du Soudan. Cette coalition appelée Séléka s’est repliée dans le nord à la suite de l’intervention militaire française en décembre 2013.

 

En réaction aux actions de la Séléka, des milices d’autodéfenses « anti-balaka », composées d’animistes et de chrétiens se sont formées. Ces milices s’en sont pris aux musulmans, donnant au conflit une tournure religieuse.

 

Lucie Sarr

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