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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 13:15
Centrafrique : le PAM apporte des vivres aux déplacés de Paoua

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 13-01-2018

 

Face à l'afflux massif des déplacés vers le centre-ville de Paoua, dans le nord-ouest de la République centrafricaine, le Programme alimentaire mondiale (PAM) a décidé de leur apporter une première assistance en vivres, a appris Xinhua vendredi d'une source locale.

 

Les affrontements entre les groupes armés à Paoua a été à l'origine de cette crise humanitaire, avec plus de 100 personnes tuées, plus de 35.000 déplacés, et de nombreuses maisons incendiées.

 

Ces vivres, quand bien même modiques car puisés dans les stocks locaux du PAM, sont constitués de sacs de riz, de farine de soja et de bidons d'huile distribués jeudi et vendredi aux déplacés internes à Paoua, a précisé la source.

 

Des stocks d'autres vivres seraient en route, en partance de la capitale Bangui vers Paoua, dans de gros camions réquisitionnés par le PAM.

 

A ce jour, les personnes sans domicile continuent d'affluer vers le centre-ville de Paoua, craignant de se faire tuer, ce qui rend la situation bien complexe pour les humanitaires. Certains déplacés sont sur des sites, au moins cinq, certains sont hébergés dans des familles d'accueil. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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Centrafrique-Presse.com
13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 13:13
RCA: face aux familles des victimes, Andilo nie en bloc

 

 

 

Par RFI Publié le 13-01-2018 Modifié le 13-01-2018 à 04:53

 

En Centrafrique, le procès de Rodrigue Ngaïbona, alias Andilo, a repris vendredi 12 janvier à la cour criminelle de Bangui. L'ancien chef de milice anti-balakas est poursuivi pour cinq chefs d'accusation. Depuis jeudi, c'est le premier, l’accusation d’assassinat qui fait l'objet des débats à la cour. Vendredi, les parties civiles et les témoins ont été entendus.

 

« Les témoignages entendus sont accablants » a confié au téléphone à RFI, Marta Riggio, représentante de la Fédération internationale des droits de l'homme, partie civile dans le procès d’Andilo, Rodrigue Ngaïbona de son vrai nom.

 

Toute la matinée, se sont succédé à la barre les familles des victimes et des témoins oculaires des assassinats qu'aurait perpétrés Andilo. Il est accusé notamment d'avoir exécuté un gendarme à Bangui en janvier 2015 ou encore le maire de la localité de Bouca, à 300 kilomètres au Nord de Bangui.

 

Stoïque, Andilo a regardé devant lui durant toute l'audience, sans un coup d'œil pour les personnes à la barre. Sa stratégie de défense reste la même : nier toute implication.

 

« Andilo ne reconnait rien, n'a rien vu, rien entendu », se désole maître Albert Panda, avocat des parties civiles, contacté par RFI. « On se demande bien ce qu'il espère avec cette stratégie, il ne collabore absolument pas avec la cour » a-t-il conclu.

 

Une attitude douloureuse pour les victimes. « Il n'y a pas un signe d'abnégation. Les victimes voudraient entendre des excuses », a rajouté Marta Riggio sans grand espoir. Le procès reprendra lundi 15 janvier avec l'examen du deuxième chef d'inculpation : vol aggravé.

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Centrafrique-Presse.com
13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 13:11
RCA: Jean-Pierre Bemba attend désormais le verdict de son procès en appel

 

 

 

 

Par RFI Publié le 13-01-2018 Modifié le 13-01-2018 à 02:06

 

Les audiences se sont terminées plus rapidement que prévu dans le procès en appel de Jean-Pierre Bemba. La Cour pénale internationale (CPI) avait prévu cinq jours, il n'en aura fallu que trois pour entendre les différents points de vue sur les points d'appel de la défense comme de l'accusation. Pour rappel, l'ancien vice-président congolais avait été condamné à 18 ans de prison pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité en Centrafrique. On ne connait pas encore la date à laquelle la chambre d'appel va rendre son verdict.

 

Le parti de Jean-Pierre Bemba, le MLC, n'a jamais compris la condamnation dont a fait l'objet son président et dénonçait un procès politique, un acharnement contre un homme qui n'est pas sur le terrain, qui ne commandait pas ses troupes mises au service d'un président « légitime » Ange-Felix Patassé qui lui n'a jamais été inquiété. Mais pour une fois, la secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba, se dit optimiste quant à la conduite des débats.

 

« La manière dont les questions ont été posées par la chambre d’appel nous a rassurés, car nous avons vu que nous n’étions pas les seuls à comprendre qu’il y avait quelque chose qui clochait dans tout celaexplique-t-elle. Lorsque l’un des juges pose la question suivante à l’accusation : "dites-nous quelles différences faites-vous entre les faits et la preuve ?", l’accusation balbutie, et ça, c’est très important ».

 

Pour le bureau du procureur, cet appel est important, car il s'agit pour lui d'obtenir une condamnation plus lourde encore pour que toutes les victimes et pour que tous les crimes soient pris en compte dans la peine.

 

« Pour le procureur, la peine globale devrait être supérieure à la peine de 18 ans qui a été prononcée pour le crime de viol seul, affirme Pascal Turlan, le chargé des relations extérieures au bureau du procureur. Il est important de refléter la multiplicité des crimes en allant au-delà de la peine prononcée pour un seul de ces crimes ».

 

Le bureau du procureur se dit lui aussi confiant, mais se pliera bien sûr à la décision de la chambre d'appel.

 

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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 13:01

 

 

 

 QUELLES SONT LES RÉACTIONS, CONSÉQUENCES ET DISPOSITIONS PRÉVENTIVES DES AUTORITÉS DE BANGUI ?                                                                                                    

 

Les autorités équato-guinéennes affirment avoir déjoué un coup d’état dans la nuit du 27 au 28 décembre 2017. Le coup d’état communément appelé putsch est par définition la prise de pouvoir dans un État par une minorité grâce à des moyens non conventionnels. Les coups d’état ont généralement une tête pensante appelée communément commanditaire (concepteur ou planificateur) et des agents d’exécution. Ce coup de force aurait été préparé depuis la capitale française avec l’appui des mercenaires de multiples nationalités dont des tchadiens, centrafricains, équato-guinéens et autres. Il apparaît clairement qu’il ne manque que quelques nationalités pour reconstituer la zone CEMAC (communauté économique et monétaire de l’Afrique centra).

 

Ce putsch contre un régime jadis dictatorial est devenu par la force des choses démocratique à cause de son pétrole. Il embarrasse la diplomatie de la sous-région et risque d’éclabousser les autres États. La présence des mercenaires tchadiens et centrafricains surtout pas des moindres suppose ou présume l’implication des pouvoirs tchadiens et centrafricains. Il est important de rappeler que le général commandant les opérations militaires sur le terrain est bien connu du pouvoir tchadien et appartient à l’armée tchadienne. Tandis qu’un mercenaire centrafricain jouit d’un patronyme qui chagrine, il est le frère cadet c’est à dire le benjamin d’un personnage influant qui gravite autour du président centrafricain.

 

Face à la montée de colère et de menace de représailles du pouvoir équato-guinéen, le pouvoir tchadien a dépêcher son ministre des affaires étrangères pour dissiper tous malentendus, à condamner avec vigueur cette tentative de putsch, et à nier l’implication du pouvoir tchadien dans ce complot. Après un long silence synonyme d’hésitation, d’éternuement, le président de la république a pris son courage pour se rendre personnellement à Malabo pour témoigner sa solidarité. Mais  nonobstant ce balai diplomatique le citoyen lambda entrevoit en filigrane la malhonnêteté et l’hypocrisie politique qui risque de nuire à l’efficacité de la sous-région dans une proportion importante: Quelles sont les conséquences d’un tel quiproquo sur le processus de paix en Centrafrique ? Quelles sont les mesures préventives prises par les autorités de Bangui en cas de contagion ? Les supposés mercenaires centrafricains possèdent-ils de vrais ou faux passeports centrafricains ? Ces mercenaires dits centrafricains ont-ils vraiment la nationalité centrafricaine ? Dans l’affirmative, appartiennent-ils aux forces armées centrafricaines ? Si les passeports sont vrais, sont-ils délivrés par quelle autorité ?

 

Étant donné qu’un mercenaire jouit d’un patronyme bien connu du pouvoir centrafricain, quel rôle ce dernier a-t-il joué dans cette tentative de coup d’état ? Si un rôle nuisible est avéré, comment comprendre de tels agissements quand on sait que quelques mois avant le pouvoir équato-guinéen a formé à ses frais une centaine de nos soldats ? Même si le pouvoir centrafricain n’a joué aucun rôle, était-il au courant de ce complot ? Pourquoi le pouvoir centrafricain a observé un long silence avant de s’exécuter ? Ne perdant pas de vue que le pouvoir équato-guinéen a beaucoup soutenu le pouvoir centrafricain et a trop œuvré en coulisse pour que la Centrafrique garde le bénéfice du siège de la CEMAC à Bangui malgré l’insécurité galopante. Pourquoi l’Etat centrafricain ne s’attelle pas à demander l’extradition de ses ressortissants composant le commando d’exécution ? N’existe-t-il pas de convention de justice entre les états de la sous-région ?

 

La justice centrafricaine n’est-elle pas apte pour offrir un traitement humain et équitable aux extradés ? Pourquoi le parlement centrafricain n’interpelle pas le gouvernement sur le sujet ? Sous d’autres cieux, ce genre d’affaire déclencherait le processus de destitution du président si son implication est avérée. L’accord de libre circulation dans la zone CEMAC semble favoriser cette tentative de coup d’état.  Après ce forfait, quel sera le sort de l’accord de libre circulation ? Et si les autorités équato-guinéennes dénoncent cet accord après ratification, quel sera le sort des autres lois supra-nationales ? Cet imbroglio sonnera-t-il le glas de l’efficacité de la zone CEMAC ?

 

Au final nous craignons l’embrasement de la sous-région instrumentalisé  par une main invisible car à chaque États de la sous-région son fossoyeur : en Centrafrique nous avons les groupes armés incarnés par Nouredine Adam, au Cameroun nous avons les mouvements sécessionnistes anglophones, au Congo-Brazzaville nous avons le pasteur Ntoumi, au Gabon nous avons l’opposant charismatique Jean Ping etc... Nous ne pouvons occulter le courage du Président de la République et nous le félicitons au passage car contrairement aux autorités tchadiennes, il s’est déplacé personnellement pour peser de tout son poids et témoigner sa solidarité au pouvoir équato-guinéen. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.                                                                                            

 

Paris le 13 janvier 2018.                  

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections.     

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 21:49
Centrafrique : un groupe armé s'oppose à l'installation d'un préfet militaire

 

 

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 13-01-2018

 

Un groupe armé basé dans le nord de la République centrafricaine a réfuté catégoriquement l'idée de l'envoi dans la localité d'un préfet officier de l'armée gouvernementale, a appris vendredi Xinhua auprès d'une source sûre.

 

Il s'agit du Front patriotique pour la renaissance de Centrafrique (FPRC), qui s'active à Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran.

 

Selon un membre d'une mission composée des ministres et des députés qui a mené une visite à Ndélé, le porte-parole du FPRC, Idriss Ali Aboubakar, a énergiquement rejeté le préfet nominé, pour la seule raison qu'il est officier de l'armée gouvernementale, se disant disposé à accueillir un administrateur civil.

 

L'objet de la mission est d'obtenir les avis des différents auteurs militaires, politiques, économiques et humanitaires de la localité sur les questions de la restauration de l'autorité de l'Etat et de la sécurité.

 

En août dernier, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a nommé le lieutenant-colonel Venant-Nicaise Adouma comme préfet à Bamingui-Bangoran. Des 16 préfets au total nommés en République centrafricaine, huit sont des officiers et un est sous-officier de la gendarmerie nationale.

 

Pour l'heure, presque tous les préfets sont en place, il ne reste plus que les deux préfectures de Bamingui-Bangoran et de Nana-Grébizi où l'Etat n'existe pas encore. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 21:44
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Premières distributions des vivres aux 65.000 déplacés à Paoua

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 12 JANVIER 2018

 

PAOUA, 12 Janvier 2018  (RJDH)—Les déplacés ayant trouvé refuge depuis quelques jours à Paoua reçoivent des vivres du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Les distributions ont commencé depuis jeudi 11 janvier et ce, pour une semaine.

 

Plusieurs ménages ont trouvé refuge dans la ville de Paoua dans l’Ouham Pendé après les affrontements qui opposent les groupes armés depuis le 27 décembre 2017. Pour le moment, 13.000 ménages déplacés à Paoua reçoivent des vivres.

 

Des sources proches du PAM ont confié au RJDH dans la ville que la ration alimentaire distribuée pourra aider les déplacés pendant sept jours. « C’est la deuxième journée de distribution qui va durer entre 6 à 7 jours. La ration alimentaire pourra soulager pendant 7 jours ces personnes vulnérables », confie une source du PAM.

 

Selon les informations du RJDH, plus de 450 tonnes des vivres sont mobilisés en faveur des déplacés à Paoua dont l'effectif ne cesse d’augmenter. « Hier, la prévision était de 60.000 mais aujourd’hui, nous sommes à 65.000 déplacés dans la ville. Il y’a encore des gens en route et cet effectif va certainement augmenter », a relevé le Pasteur  de l’église des Frères du quartier Avenu, Djabaou Epaphrodite qui appui une organisation humanitaire à enregistrer les déplacés dans les familles d’accueil.

 

Plusieurs autres besoins sont enregistrés. Les acteurs humanitaires apportent des soins gratuits aux déplacés. Ces déplacés attendent encore l’assistance en non vivre qui devrait accompagner les vivres en cours de distribution.

 

Une mission de la coordination des affaires et du ministère de l’action humanitaire et de la Réconciliation est dans la ville de Paoua pour appuyer les acteurs humanitaires dans la réponse aux préoccupations des déplacés mais aussi des familles d’accueil et des autochtones.

 

 

Centrafrique : Les ONG de défense des intérêts des victimes s’accordent sur un fichier unique des victimes de la crise

 

PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 12 JANVIER 2018

 

BANGUI, le 12 Janvier 2018 (RJDH) —Plusieurs ONG de défense des intérêts des victimes de la crise se sont accordées sur un fichier unique des victimes. La présentation de ce fichier est faite le 11 janvier à Bangui.

 

Ce fichier contient des indicateurs et consiste à harmoniser les actions des organisations déjà opérationnelles sur le terrain. L’action des organisations des victimes intervient dans un contexte où la Cour criminelle de Bangui procède à la comparution des présumés coupables de crimes. Un procès test devant juger la capacité des tribunaux du pays à juger à côté de la Cour Pénale Spéciale, cette juridiction hybride. Ce procès se propose d’exécuter un travail de qualité et un travail fiable selon des sources proches des organisations des victimes.

 

 Loïc Herbert Yambéti, gestionnaire de la base des données près de l’ASVI, explique «la réalisation de la base de données n’était pas un exercice facile, mais nous avons enregistré une tendance de plus de 3400 victimes. Au besoin nous continuons toujours à nous atteler à atteindre notre objectif, celui de la fiabilité aux fins de mettre ces données à la disposition de notre partenaire stratégique et de la Cour Pénale Spéciale (CPS).»

 

«Cette application que nous avons mise en œuvre consiste à enregistrer les victimes dans les 3ème, 5ème et 6ème arrondissements de Bangui. Les 1400 dossiers qui restent à traiter devront être ficelés d’ici la fin de ce mois ce qui implique qu’il importe de renforcer l’équipe de saisie », a-t-il ajouté.

 

La conception des données a démarré depuis le mois d’Avril 2017 et l’application a été mise en œuvre à la mi-septembre de l’année dernière grâce à l’appui de l’ONG Cordaid. De Septembre 2017 à ce jour, les Organisations de la société civile disposent désormais d’un fichier unique de collectes des données relatives aux victimes de la crise.

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12 janvier 2018 5 12 /01 /janvier /2018 03:11
RCA: devant les juges, Andilo rejette les accusations d'assassinats
RCA: devant les juges, Andilo rejette les accusations d'assassinats
RCA: devant les juges, Andilo rejette les accusations d'assassinats
RCA: devant les juges, Andilo rejette les accusations d'assassinats
RCA: devant les juges, Andilo rejette les accusations d'assassinats
RCA: devant les juges, Andilo rejette les accusations d'assassinats

 

 

 

Par RFI Publié le 12-01-2018 Modifié le 12-01-2018 à 00:01

 

En Centrafrique, le procès de Rodrigue Ngaïbona, alias Andilo, a repris ce jeudi 11 janvier à la cour criminelle de Bangui. Un procès en forme de test pour l'institution judiciaire centrafricaine qui peine à se relever. L'ancien chef de milice anti-balaka est poursuivi pour cinq chefs d'accusation dont assassinats, viols aggravés, et association de malfaiteurs. Dans une ambiance parfois agitée, la cour s'est penchée sur le chef d'assassinats ce jeudi.

 

C'est un procès très suivi. Retransmis à la radio, les débats sont aussi diffusés sur des haut-parleurs à destination des dizaines de curieux massés devant la salle d'audience, sous l'œil d'un imposant dispositif de sécurité : Casques bleus, militaires et gendarmes.

 

Au sein de la foule, de nombreux supporters d'Andilo venus apporter leur soutien, souvent bruyamment, à celui qui se présente comme un patriote qui reconnaît avoir pris les armes à la tête d'un « groupe d'autodéfense », pour son pays. Des perturbations qui entraîneront même une courte suspension d'audience en fin de journée.

 

Après un premier renvoi en début de semaine, ce jeudi, le procès est entré dans le vif des débats, avec le meurtre de deux personnes dont Andilo, de son vrai nom Rodrigue Ngaibona, est accusé.

 

D'abord, un gendarme, tué à la sortie nord de Bangui en octobre 2014, à bout portant après une altercation avec le chef de milice selon l'accusation. Andilo et ses hommes sont également accusés du meurtre d'un autre homme, à 55 km de Bangui, pour des raisons ethniques.

 

La stratégie de la défense est on ne peut plus simple : l'accusé nie en bloc toute implication dans ces assassinats. Le procès se poursuit ce vendredi.

 

 

Centrafrique : La cour renvoie à demain la suite du procès du général Anti-Balaka Andilo

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 11 JANVIER 2018

 

BANGUI, 11 janvier 2018 (RJDH)—Le verdict du procès du général Anti-Balaka n’est pas tombé  comme prévu. La cour a renvoyé la suite demain vendredi 12 janvier 2018.

 

Les débats dans l’affaire Andilo ont tiré en longueur. Deux des cinq chefs d’accusation ont été débattus. Selon le ministère public, les choses ont retardé à cause de l’attitude de l’accusé  et de ses avocats, « le présumé était préparé pour nier tous les faits, en évitant les questions tandis que la défense s’est préparée à retarder les débats », confie un magistrat du parquet, présent à l’audience.

 

Du côté de la défense, on estime faire le travail dans les règles de l’art, « nous sommes en compétition et la défense joue son rôle comme le prévoient les règles en la matière », rétorque un des deux avocats du présumé.

 

L’audience a été suspendue à cause de la réaction des partisans du général Andilo qui avaient pris d’assaut la salle et la concession du tribunal où se tenait le procès. Les forces de l’ordre n’ont pas pu procéder à l’évacuation de la concession comme l’avait ordonné le président du jury. Les jeunes partisans s’y étaient opposés.

 

Le procès du général Andilo était renvoyé l’an dernier à la session criminelle de cette année.  Il est très suivi du fait de l’influence que Andilo a dans les rangs des Anti-Balaka, cette milice qui en décembre 2013, avait attaqué les positions des Séléka qui avaient renversé le pouvoir du général François Bozizé en mars 2013./

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 21:46
Afflux massifs des déplacés vers Paoua en Centrafrique
Afflux massifs des déplacés vers Paoua en Centrafrique
Afflux massifs des déplacés vers Paoua en Centrafrique

 

 

 

https://www.voaafrique.com

 

La population a triplé en raison des déplacements dus aux affrontements entre groupes armés aux alentours de la ville.

 

La région de Paoua s'enlise dans le chaos.

 

Plus de 80.000 déplacés internes, 100 villages incendiés, une centaine de morts et d'énormes dégâts matériels, le bilan est lourd, selon le collectif des députés de l'Ouham Pende.

 

"La population de Paoua vit une tragédie depuis plus de trois semaines. Vous avez déjà 60.000 personnes déplacées à Paoua-centre, 10.000 qui ont traversé vers le Tchad, et à peu près 25.000 à 30.000 qui vivent dans la brousse. Vous avez plus d‘une centaine de villages brulés. Vous avez des champs détruits, du bétail emporté et des corps qui jalonnent même les routes sans que personne n’y prenne garde. C’est un désastre", se plaint sur VOA Afrique Timoléon Baikoa, député de Paoua 2.

 

 

Les affrontements entre la Révolution Justice et les Ex-Séléka du général BAHAR, deux groupes rivaux continuent d'affecter les différents villages. Anicet Georges Dologuele, chef de l'opposition craint une catastrophe humanitaire.

 

Dépassées par l'ampleur des violences, les femmes ressortissantes de la région de Paoua à Bangui appellent les autorités à une action d'urgence afin de sauver des vies, soutient Célestine Dibert-Bekoy, chargée de communication de leur collectif.

 

La semaine dernière, les ministres de la défense et de la sécurité se sont rendus à Paoua pour s'enquérir de la situation.

 

Selon le Général Henri Wanze Linguissara, ministre de la sécurité publique, les dispositions sont en cours pour assister la population en détresse.

 

Les affrontements aux alentours de Paoua ont éclaté fin 2017 à la suite de l'assassinat de Raymond Belanga, leaders d'une faction RJ par les ex Séléka.

 

 

 

RCA près de 60 000 déplacés à Paoua

 

Par RFI Publié le 11-01-2018 Modifié le 11-01-2018 à 09:41

 

Le flux de déplacés arrivant à Paoua ne se tarit pas. Les affrontements, qui opposent deux groupes armés pour le contrôle des routes et des couloirs de transhumance, provoquent depuis des semaines l'exode de dizaines de milliers d'habitants venus des zones rurales vers la ville. En quelques semaines, sa population a triplé.

 

Les zones rurales entourant Paoua constituaient autrefois le grenier du pays. Mais depuis des semaines, de nombreuses localités de cette région se sont vidées de leur population. Près de 60 000 personnes sont arrivées à Paoua, qui comptait auparavant 20 000 habitants. 5000 déplacés sont partis vers Markounda à quelques dizaines de kilomètres vers l'est. Et plus de 22 000 se sont réfugiés de l'autre côté de la frontière tchadienne, selon les derniers chiffres d'OCHA, le bureau des affaires humanitaires de l'ONU.

 

A Paoua, la plupart des déplacés sont hébergés par des familles d'accueil, d'autres regroupés autour de deux églises, en attendant que le site qui s'installe sur un terrain de la municipalité soit opérationnel. La quinzaine d'ONG et d'agences onusiennes sur place ont du mal à suivre et tentent de renforcer leurs capacités. Les paysans qui alimentaient la ville ayant pour beaucoup, déserté les champs, les denrées alimentaires commencent à manquer et les prix explosent.

 

A Paoua, pas de tensions entre communautés. La ville a été épargnée par le fléau qui a contaminé nombres d'autres villes du pays, « mais nous continuons tous les jours la sensibilisation et le travail de cohésion sociale », confie un responsable religieux local qui ajoute : « Si pour l'instant rien ne le laisse penser, tout le monde a peur que les affrontements arrivent ici, à Paoua même, avec toutes les conséquences que ça pourrait avoir. »

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 12:42
République centrafricaine : 30.000 nouveaux réfugiés, selon MSF
République centrafricaine : 30.000 nouveaux réfugiés, selon MSF

 

 

 

09/01/2018 à 20:58

 

Des civils qui tentaient de fuir vers la ville de Paoua (nord-est) ont déclaré avoir vu des hommes armés se déplaçant à dos de cheval et tirant sur tout ce qui bouge, affirme MSF .

 

L’organisation humanitaire fait état d’après la « BBC » de « villages brûlés, d’exactions et d’attaques indiscriminées contre quiconque se trouvant dans le secteur« , où « la situation reste excessivement volatile ».

 

Elle affirme avoir suspendu les activités dans sept de ses centres de santé situés dans la région. MSF ajoute que trois de ses centres ont été pillés dans cette région qui était relativement épargnée par les violences touchant de nombreuses autres parties de la RCA depuis 2013.

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 11:45
Martin Ziguélé invité de BBC Afrique au sujet de la situation à Paoua

 

 

 

Martin Ziguélé, député originaire de Paoua en Centrafrique, est notre invité

 

http://www.bbc.com/afrique/media-42644262 11 janvier 2018

 

La situation sécuritaire se dégrade de jour en jour en République Centrafricaine.

Les derniers affrontements entre groupes armés ont provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes au tour de la ville de Paoua, dans le nord-ouest du pays.

 

L'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, aujourd'hui député et originaire de Paoua, demande à ce que la Minusca soit dotée d'un mandat plus robuste.

 

Martin Ziguélé est notre invité. Il est interrogé par Samba Dialimpa.

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