Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 22:48
Lu pour vous : Comment la Centrafrique est devenue un État failli

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 22:22
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Le PNUD appelle les organisations de la société civile à dénoncer les violations des Droits de l’Homme

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 30 SEPTEMBRE 2017

 

BANGUI, 30 Septembre 2017 (RJDH) – Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec la Minusca a relancé le projet conjoint d’appui à la lutte contre les violations des droits de l’homme et à la relance de la justice en Centrafrique. Une vingtaine des membres des organisations de la société civile, ont été initiés sur les techniques du monitoring des violations de Droits de l’Homme, du 27 au 29 septembre,  à Bangui.

 

Plusieurs violations des droits de l’homme sont été enregistrées ces derniers ois en Centrafrique. Les auteurs de ces violations sont l’Etat et ses agents entre autres, la police, la gendarmerie. Les organisations de la société civile ont ce rôle de constater, de dénoncer et plaider pour la cause des victimes auprès des instances appropriées.

 

Le représentant du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Frederick Lamy, a relevé que les organisations de la société civile doivent être autonomes afin de mieux réaliser le monitoring, « il est très important que les organisations de la société civile centrafricaine se dotent d’une capacité de monitoring autonome et indépendante », précise-t-il.

 

Il a suggéré que « le monitoring ne soit pas fait uniquement par des ONG internationales ou à l’initiative de celle-ci. Nous sommes très engagés sur ce projet pour qu’à terme, les OSC aient cette capacité d’aller dans les centres de détention pour voir les conditions des détenus afin de dénoncer les violations des droits de l’homme constatées », dit-t-il.

 

Après les trois jours de formation, les organisations de société civile se disent prêtes pour se déployer dans les provinces de la RCA. Emmanuel Tagba membre de la société civile confirme leur détermination, « en tant qu’activiste des droits de l’hommes, nous nous sommes engagés à nous montrer capable pour valoriser la personne humaine en dénonçant, les violations des droits humains et des droits de l’Homme », a-t-il affirmé.

 

Ce projet conjoint d’appui à la lutte contre les violations des droits de l’homme et à la relance de la justice en Centrafrique, est piloté par le PNUD et la Minusca, sur financement de l’Etat Américain. Ce programme sera exécuté entre octobre et décembre 2017.

 

 

Centrafrique : Le NDI satisfait des résultats de ses activités sur la paix et légalité constitutionnelle dans le pays

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 30 SEPTEMBRE 2017

 

BANGUI, le 30 Septembre 2017(RJDH)—Des organisations de la société civile centrafricaine en partenariat avec le NDI ont présenté les résultats d’activités menées sur la cohésion sociale, la paix et la légalité constitutionnelle réalisées depuis 2014 en Centrafrique. Le National Démocratic Institut salue les résultats obtenus à l’issue de ces opérations de terrain.

 

Le projet mis en œuvre par le National Democratic Institute(NDI) visait à renforcer la paix, l’unité nationale et la légalité constitutionnelle, ceci après la crise que le pays a connue. En fin de projet, l’organisation, œuvrant en Centrafrique depuis 2014, s’est félicitée des résultats obtenus.

 

Le Directeur résident du NDI Paul Amegakpo se dit satisfait  des résultats de ce projet « nous sommes réunis pour évaluer nos contributions aux efforts de renforcement de la gouvernance démocratique et de la cohésion sociale en RCA. Les premiers programmes du NDI lancés depuis 2014 visaient à prévenir et atténuer les conflits grâce à l’engagement de nos partenaires. Nous sommes satisfaits du fait que certaines villes visées par les projets ont effectivement tourné la page sombre de l’histoire. Je voudrais parler de Boda, Yaloké, et bien d’autres localités » note-il.

 

Dans le rapport de monitoring d’activités parlementaires et d’actions publiques réalisées dans certaines communes de la RCA, Angeline Kel-Kaïgama, Coordonnatrice de la FADEC plaide pour la pérennisation du projet sur l’unité nationale et la légalité constitutionnelle.

 

Le NDI a débuté ses activités en Centrafrique en 2014 en Centrafrique. Le respect des droits humains, l’organisation des élections pacifiques, le renforcement des institutions et des pratiques démocratiques, sont entre autres les domaines d’intervention de cette organisation.

 

 

Les journalistes de la CEMAC formalisent le réseau pour la bonne gouvernance des matières premières

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 30 SEPTEMBRE 2017

 

YAOUNDE, 30 septembre 2017 (RJDH) — Des journalistes venus de six pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ont formalisé le réseau pour la bonne gouvernance des matières premières, ce 29 septembre 2017 à Yaoundé au Cameroun, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire.

 

Le Réseau des Journalistes d’Afrique Centrale pour la bonne  gouvernance des matières premières (REJAC) est né pour consolider l’engagement du Projet de Renforcement de la Gouvernance des Matières Premières en Afrique Centrale (REMAP/CEMAC) avec le soutien de la Coopération allemande (GIZ). Il servira de relais d’information entre les décideurs et la population de la sous-région. Cette plateforme regroupe les journalistes et communicateurs qui s’intéressent aux industries extractives et aux ressources naturelles.

 

Bienvenu Gbelo, de nationalité centrafricaine est le 1er vice-président de ce Réseau sous-régional. Il présente le but de cette corporation : « Notre objectif est de contribuer aux efforts de renforcement des capacités de la communication, de l’information et de la sensibilisation de tous les acteurs, du grand public, des populations de la zone CEMAC et surtout des communautés riveraines des sites d’exploitation, pour une meilleure participation et une implication franche dans les actions de lutte contre la mauvaise gouvernance et le manque de transparence dans la gestion des matières premières en Afrique Centrale », a-t-il expliqué.

 

Le REJAC, vise aussi selon ses textes à « accompagner la CEMAC, les gouvernements, les Institutions Internationales ainsi que les Organisations Non Gouvernementales et toutes autres entités dans la mise en œuvre de leurs activités de communication institutionnelle et externe dans les secteurs des Industries Extractives en Afrique Centrale ».

 

David Yingra, Directeur de Communication à la Commission de la CEMAC, salut l’aboutissement de ce processus. Pour lui, « le REJAC sera un outil qui va permettre à la Commission de la CEMAC de promouvoir davantage l’intégration. Le Réseau doit servir d’avant-garde dans la promotion de la bonne gouvernance des matières premières pour la sous-région », a-t-il souhaité.

 

Le processus de la mise en œuvre de ce réseau a démarré en 2015 à Brazzaville. En janvier 2017 à Yaoundé, l’assemblée générale constitutive a été organisée, suivie en mai à Malabo à la présentation des textes à la Commission CEMAC pour aboutir à la validation de ses textes, ce 29 septembre 2017 à Yaoundé au Cameroun.

 

 

La Commission de la CEMAC reçoit l’esquisse du Code minier communautaire

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 30 SEPTEMBRE 2017

 

YAOUNDE, 30 Septembre 20127 (RJDH) — La Commission de la Communauté Economique et Monétaire  de l’Afrique Centrale (CEMAC) a reçu le 29 septembre 2017 à Yaoundé (Cameroun), l’esquisse du Code Minier Communautaire, proposé dans le cadre du Projet Renforcement  de Renforcement de la Gouvernance des Matières Premières en Afrique Centrale (REMAP/CEMAC) de la Coopération allemande (GIZ).

 

16 mois après le lancement de ses travaux, la Commission de la CEMAC était satisfaite de recevoir le projet de Code Minier Communautaire. Cette satisfaction se vérifie dans la déclaration de Mr Jean Eudes Teya, Commissaire du Département de l’Education, de la Recherche et du Développement Social chargé de Droits de l’Homme et de la Bonne Gouvernance de la Commission de la CEMAC. Il  a souligné l’importance de ce Code vue son caractère technique, économique et géographique en déclarant que « parmi les pays de la CEMAC, cinq (05) sont producteurs de Pétrole et nous espérons que le 6e qui est la RCA sera dans ce club et si on regarde la gitologie des gisements pétroliers, ils ne s’arrêtent pas aux frontières de même les gisements de diamant ».

 

Pour Jean Eudes Teya, c’est « un avantage d’avoir un cadre communautaire pour la gestion de ces ressources permettra de regler des problèmes de continuité des gisements, de répartition des responsabilités entre les Etats et les entreprises exploitantes ».

 

Cet avantage concerne plusieurs domaines.  Le Commissaire Jean Eudes Teya a rappelé que, le fait d’avoir une harmonisation sous régionale permettra de donner de chance égale à tous les Etats pour l’exploitation de leurs ressource minérales. « L’autre avantage est de permettre la globalisation de la prise en charge, la mutualisation des intérêts de la population. Parce que dans certaines parties de notre communauté, les populations peuvent se sentir exclues  dans les répartitions des bénéfices ». Ainsi, «  cela va permettre plus de transparence non seulement aux niveaux nationaux mais aussi au niveau communautaire. Ce Code Communautaire garantirait une plus grande stabilité juridique en ne relevant plus des contraintes budgétaires nationales », a expliqué le Commissaire.

 

Le partenaire de la CEMAC dans la conception du Code minier Sous-régional qui est l’Allemagne par l’entremise de son Ambassadeur au Cameroun a montré les enjeux de ce document.

 

Selon l’Ambassadeur allemand au Cameroun, Hans Dieter Stell, l’initiative de doter la CEMAC d’un Code Minier constitue l’un des axes prioritaires du Projet REMAP de la GIZ « qui appuie la CEMAC dans l’harmonisation et l’élaboration de politiques et législations communautaires dans le domaine des industries extractives, un domaine de haute importance dans cette région des richesses minières ».

 

Le diplomate allemand est revenu avec insistance sur les objectifs de ce Code minier Communautaire qui visent à « renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur minier en zone CEMAC, harmoniser le secteur minier dans la sous-région afin de le rendre plus compétitif et durable, et augmenter la participation du secteur extractif au développement économique et à la réduction de la pauvreté ».

 

Les grands axes du Code minier communautaire :

 

La structuration de ce Code prend en compte les principes fondamentaux de la propriété minière, du rôle de l’Etat et celui de la CEMAC, le cadre institutionnel et administratif du secteur minier,  le régime minier, l’exploitation artisanale des substances minérales, le régime fiscal, douanier et de change, le régime fiscal et douanier applicable durant la phase de recherche et la phase d’exploitation, le régime fiscal et douanier spécifique, le régime de change, les infractions et contentieux.

 

Après la réception de ce projet de Code Minier Communautaire pour la CEMAC, le document sera présenté aux administrations minières de chaque Etat membre. Des consultations seront faites auprès de la population, présenté le projet au comité technique inter-Etats, au Conseil des Ministres de la sous-région avant qu’il soit soumis à la Conférence des Chefs d’Etats, qui vont en sortir un acte additionnel applicable au sein de la Communauté.

 

L’élaboration d’un Code Minier Communautaire a été annoncé en 2015 lors de la Conférence internationale de l’Académie des Industries Extractives de la CEMAC à Yaoundé et lancé effectivement en 2016, avec pour objectif global de développer et proposer sur la base des lois minières déjà en vigueur dans les pays de la CEMAC, un projet de code minier communautaire adapté aux principes de la Vision Minière Africaine.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
30 septembre 2017 6 30 /09 /septembre /2017 22:20

 

   

                                                                                         

 

La 72ème session du sommet des Nations Unies sur le développement durable a eu lieu au siège de l'ONU du 25 au 27 septembre 2017. Plusieurs chef d'Etat et de gouvernement ont effectué le déplacement. Contrairement à l'absence remarquable du têtu voisin tchadien, l'élu de la nation centrafricaine a honoré de sa présence le rendez-vous mondial. Le Président de la République a plaidé solennellement la cause centrafricaine tout en demandant l'appui de la communauté internationale et des partenaires au développement. Dans les mêmes circonstances de temps et de lieu, le Président gabonais a fait une plaidoirie en faveur de la levée de l'embargo comme si le message du Président centrafricain n'était pas audible et crédible.

 

Depuis son séjour bruxellois et aux bénéfices d'un entretien téléphonique à la sourdine avec le jeune Président français, le mathématicien de Boyrabe a été sommé de se rendre à Paris pour un tête à tête au palais de l'Elysée. Visiblement tendu et énervé à la sortie de cette entrevue, le citoyen lambda qui est toujours curieux et inquiet s'interroge dans l'optique de comprendre. Que s'est-il passé au cours de cet entretien ou alors qu'est-ce qui s'est dit entre les deux hommes d'Etat ? Quels sont l'objet et le mobile de cette sommation de venir à Paris ? Pourquoi le traditionnel tapis rouge de l'Elysée n'avait pas été déroulé a l'élue de la nation centrafricaine alors qu'il a été déroulé quelques minutes après pour recevoir le Président libanais ? Et quelle est la résolution née de cet entretien ?

 

Si résolutions il y'a, pourquoi elles ne sont pas rendues officielles ? S'agissait-il simplement de valider et d'imposer la feuille de route de Libreville du 17 juillet 2017 ? À propos de la feuille de route, cette dernière est-elle fédératrice de différents protagonistes de la crise ? Peut-on dans ce cas d'imposition parler d'une énième ingérence au nom du droit humanitaire ? La feuille de route fait-elle l'unanimité ? Et si ingérence il y'a, quelles seront les sanctions envisagées en cas de non application de la feuille de route initiée par l'Union Africaine ? L'Elysée a-t-elle un plan B de sortie de crise en cas de non-respect de la feuille de route de Libreville ?

 

De sources proches du palais de l'Elysée soutiennent que le message des quatre mousquetaires de la place de la République à Paris a fait des échos et est parvenu à la présidence française. Pour ce faire et pour parer toutes éventualités, nous estimons qu'il n'est pas tard pour que le Président de la République rectifie le tir pour arrêter l'hémorragie. Malgré le remaniement gouvernemental, de violents combat ont repris à Bocaranga. Comment peut-on expliquer ce cycle de violence après l'entrée des groupes armés au gouvernement ?

 

Le Président de la République doit comprendre que le constat à l'état actuel est médiocre en dépit de l'autosatisfaction de la mouvance Présidentielle. Visiblement, le pouvoir a renoncé à ses responsabilités régaliennes au profit des organisations non gouvernementales et des groupes armés. Le clientélisme, l'affairisme, le clanisme et le régionalisme se font sentir à l'image des décrets portant nomination des préfets et sous-préfets. Pire, la presse nationale et la presse Présidentielle sont privatisées ou sous-traitées à un auto-entrepreneur qui infiltre à volonté et sans résistance les circuits de l'Etat ( reportage, entretien, interview etc ). Parallèlement à cette privatisation et/ou sous-traitance, le gouvernement travaille-t-il dans un climat, de cohésion et de solidarité ?

 

Quelles sont les réactions ds parlementaires et surtout du haut conseil de la communication sur cette dérive. Pour finir, nous tenons à rappeler au Président de la République le soutien du peuple qui fait fi de tous les errements liés à la mal gouvernance et lui demande de ramener la paix, la sécurité, de restaurer l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national conditions sine qua none de tout développement. Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites pas que c'est moi.                                                                    

 

Paris le 29 septembre 2017

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections. 

 

CENTRAFRIQUE : DE NEW-YORK À BANGUI VIA PARIS, LE VRAI DÉBUT DE LA RÉSOLUTION DE LA CRISE par  Bernard SELEMBY DOUDOU
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 22:38
RCA: l’Internet haut débit arrive en octobre à Bangui

 

 

RCA: l’Internet haut débit arrive en octobre à Bangui

 

Par RFI Publié le 29-09-2017 Modifié le 29-09-2017 à 13:30

 

C'est une révolution sans armes ni violences qui s'annonce pour une fois en Centrafrique. Dans le domaine de l'Internet, l'opérateur Orange va lancer, d'ici le 1er octobre, une nouvelle connexion haut débit en s'appuyant sur un réseau satellitaire permettant de réduire les temps de chargement.

 

Quiconque a déjà essayé de se connecter à Internet en RCA sait que cela relève parfois de l'exploit. Connexion qui rament, serveurs qui plantent et météo capricieuse sont autant d'obstacles auxquels se confrontent l'internaute lambda.

 

Et pour les entreprises, qui se doivent, dans un esprit d'efficacité, de pouvoir être connectées en permanence, le besoin est encore plus criant, comme le souligne Stéphane-Roméo Ombre, informaticien dans une société d'assurance :

 

« A travers une bonne connexion, nous pouvons offrir des services à distance, permettre à nos partenaires de se connecter directement à notre site pour pouvoir travailler. Nous avons des filiales un peu partout dans d'autres pays d'Afrique, donc ça peut aussi nous permettre de travailler à distance de manière efficace, rapide et sans coupure. »

 

Alors, pour pallier ces problèmes, Orange a décidé d'investir non dans la fibre, qui demande un minimum de sécurité pour son entretien, mais dans un système satellitaire. Celui-ci beaucoup plus proche de la Terre que les satellites géostationnaires, permettant de multiplier par six la vitesse de connexion.

 

Pour le moment, ce système ne s'adressera qu'aux entreprises, comme le justifie Corinne Lozé, directrice générale d'Orange RCA : « Nous le mettrons à disposition des particuliers dans un second temps. Nous travaillons sur une offre qui n'est pour le moment pas finalisée parce qu'il faut trouver le bon rapport coût/qualité et évidemment que ce soit accessible par les particuliers. »

 

Le coût pour les entreprises est pour le moment inconnu. Orange ayant décidé de dévoiler ses tarifs le 1er octobre, jour de la sortie de son offre.

 

 

Centrafrique: Orange annonce ses services Internet haut débit par satellite, d’ici le 1er octobre

 

https://www.agenceecofin.com  (Agence Ecofin) - Le 1er octobre 2017, l’opérateur de téléphonie mobile Orange va lancer ses nouvelles offres Internet haut débit par satellite pour entreprises en Centrafrique. D’après Corinne Lozé, la directrice générale d'Orange RCA, interrogée par RFI, le système bientôt lancé sera mis à la disposition des particuliers dans un second temps. « Nous travaillons sur une offre qui n'est pour le moment pas finalisée parce qu'il faut trouver le bon rapport coût/qualité et évidemment que ce soit accessible par les particuliers », a-t-elle ajouté. 

 

Le nouveau service haut débit par satellite d’Orange Centrafrique est le fruit du partenariat signé par la société télécoms, le 15 juin 2017, avec le fournisseur de connectivité Internet par satellite, SES Networks. La filiale du groupe télécoms français utilisera la solution « IP Transit » de l’opérateur satellitaire, adossée à sa flotte de satellites en orbite terrestre moyenne et son infrastructure au sol étendue.

 

Lors de la signature de ce partenariat, la directrice générale d’Orange avait expliqué qu’ « une solution satellitaire est idéale pour un pays comme la République centrafricaine, étant donné les contraintes de terrain qui ont pour conséquence une relative  pénétration d’internet. Cette nouvelle solution offre une couverture instantanée et une plus grande rapidité, permettant de fournir un accès aux meilleures applications d’entreprises et une expérience utilisateur sans interruption pour tous les clients Orange Centrafrique ».

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 22:35
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Médecin Sans Frontière quitte la préfecture de la Mambéré Kadei

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 29 SEPTEMBRE 2017

 

 

BANGUI, 29 septembre 2017 (RJDH)—L’ONG Médecin Sans Frontière (MSF) a mis fin aux activités sanitaires qu’elle tient depuis 2014 dans la Mambéré Kadei. L’information a été rendue publique dans un communiqué le 28 septembre dernier.

 

Dans son communiqué, MSF justifie ce retrait par la baisse du niveau d’urgence qui l’avait amené à s’installer dans la région, « la situation d’urgence qui nous avait poussés à intervenir à Berberati est désormais passée », explique Dago Inagbe, chef de mission pour MSF en RCA. La même source annonce le transfert au gouvernement de toutes les responsabilités qu’avait l’ONG dans la région, « après quatre ans de travail à Berberati, dans la préfecture de la Mambéré Kadei, l’organisation médicale internationale Médecins Sans Frontière vient de remettre la responsabilité de ses activités au ministère de la santé et au comité de gestion de l’hôpital régional », lit-on dans le communiqué.

 

Un cadre du ministère de la santé contacté par le RJDH, a sous couvert de l’anonymat confirmé la fin des activités de MSF à Berberati, « nous sommes informés de la fin des activités de MSF dans cette région. Je dois vous dire que l’ONG apportait un appui au gouvernement qui, dans ce cas, reprend automatiquement la mission qui est la sienne au niveau de l’hôpital et je puis vous dire que toutes les mesures sont prises », confie cette source.

 

L’intervention de MSF à Berbérati s’était faite au moment où la région était confrontée à des questions de sécurité ayant occasionné plusieurs morts et blessés en 2014. Cette situation a très vite évolué et la localité a connu un début de stabilité en fin 2014 ce qui a permis à l’ONG de concentrer son intervention sur la santé des femmes enceintes et des enfants de moins de 15 ans, relate le document.

 

Selon les données de MSF, durant les quatre ans, 4750 enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition, ont été pris en charge, 77200 consultations ont été faites et environs 5500 accouchements ont été facilités. L’organisation annonce aussi avoir vacciné 95 400 enfants contre huit maladies infantiles et plus de 22400 femmes en âge de procréer contre le tétanos en 2017.

 

 

Centrafrique : Anicet Georges Dologuélé appelle la Minusca à l’action contre les groupes armés à Boccaranga

 

PAR BIENVENU MATONGO LE 29 SEPTEMBRE 2017

 

BANGUI, le 29 septembre 2017(RJDH)—Suite aux violences dans le Nord-Ouest précisément à Bocaranga, le chef de l’opposition Anicet Georges Dologuélé hausse le ton et appelle les groupes armés à quitter la ville de Bocaranga et favoriser l’action humanitaire. Position exprimée dans un communiqué de presse

 

L’URCA premier parti d’opposition à Faustin Archange Touadera multiplie les déclarations relatives à la situation sécuritaire et humanitaire à Bocaranga dans un contexte où la société s’étonne du silence des autorités en charges de la sécurité. Ce communiqué intervient dans un contexte où les organisations humanitaires sont confinées et se trouvent dans l’impossibilité d’apporter l’assistance aux personnes vulnérables après les violences armées.

 

Dans ce communiqué Anicet Georges Dologuélé pointe du doigt le MPC et les 3R qui sèment la désolation dans sa circonscription électorale et exige le départ sans conditions des ceux pour permettre une assistance humanitaire aux populations qui fuient les violences pour atteindre Bouar et Bozoum. Il a par ailleurs appelé la Minusca d’user de son mandat robuste d’imposer la paix et assurer la protection des populations.

 

Ces groupes armés sont accusés par l’URCA au moment où le procureur de la Cour Pénale Spéciale s’active dans les enquêtes. En appelant à la Minusca de déloger les groupes armés, Anicet Georges Dologuélé tacle le gouvernement à sortir du cadre du DDRR négocié pour opter la violence légitime lorsque la vie du peuple est en danger.

 

Loin d’être une lettre morte, l’Exécutif n’a pas réagi au cri de détresse après le plaidoyer du président Faustin Archange Touadera devant l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

 

Toute la question est de savoir dans quel état d’esprit la feuille de route de l’Union Africaine qui prévoir des discussions avec les groupes armés pour la paix peut aboutir avec le choix d’option radicalement opposé entre l’opposition et le pouvoir.

 

 

Centrafrique : La Minusca annonce la documentation des cas d’abus et des violations

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 29 SEPTEMBRE 2017

 

 

BANGUI, le 28 Septembre 2017(RDJH)—environs 102 incidents d’abus et violations des droits de l’Homme ont été documentés par la mission onusienne dans le pays. Ce chiffre a connu une hausse contrairement à la semaine passée. Propos de la porte-parole par intérim de la Minusca lors d’une conférence de presse à Bangui.

 

Les cas de violations des Droits de l’Homme sont enregistrés dans le pays dans un contexte de tension sécuritaire alimentée par les 3R de Sidiki et les Anti-Balaka à Bocaranga, localité située au nord-ouest du pays. Ces cas d’abus sont enregistrés alors que les centrafricains attendent la conclusion dans  plusieurs cas d’abus et de violences présumés dont les casques bleus font l’objet dans leur mission dans le pays.

 

Ikavi Gbetanou de la Minusca souligne que ces cas d’abus ont impacté sur la vie des civiles dont les femmes et les hommes, « au cours de la semaine, la Minusca a pu vérifier et documenter sur toute l’étendue du territoire national, 102 incidents d’abus et de violations des Droits de l’Homme. Ces cas ont affectés plus d’une centaine de victimes dont des hommes, des femmes et des enfants » a indiqué la porte-parole par intérim de la Minusca Ikavi Gbetanou.

 

Aucune information judiciaire n’est encore ouverte pour faire la lumière sur ces cas d’abus et de violence. Ces violences et abus sexuels sont documentés après la publication par les nations unies du rapport Mapping.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 13:01
Nouvelles nationales sur Xinhua
Nouvelles nationales sur Xinhua
Nouvelles nationales sur Xinhua

 

 

 

Centrafrique : des milices d'autodéfense attaquent des mercenaires à Zémio

 

BANGUI, 29/09/17 (Xinhua) -- Des milices d'autodéfense parties de Bangassou (sud-est) ont attaqué des mercenaires janjawid du Soudan qui assiègent une autre ville centrafricaine, Zémio (sud-est), dans le but de les chasser de la ville, a appris jeudi Xinhua d'une source locale.

 

"L'attaque a démarré lundi dernier et les affrontements ont duré trois jours", a indiqué la source, qui fait mention "de morts qui jonchent le sol".

 

La plupart des habitants de la ville se seraient cachés en brousse tandis que d'autres se sont réfugiés de l'autre côté de la rive du Mbomou, le cours d'eau qui fait office de frontière entre la Centrafrique et la République démocratique du Congo.

 

La même source assure que la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) ainsi que quelques éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) positionnés dans la ville ne se seraient pas mêlés aux affrontements ni interposés.

 

Les janjawid assiègent Zémio (sud-est) depuis le mois d'août dernier.

 

Faisant le point sur les violations des droits de l'Homme commises la semaine dernière, Uwolowulakana Ikavi-Gbétanou, porte-parole par intérim de la MINUSCA, a précisé que l'institution onusienne avait "surveillé, vérifié et documenté 104 incidents, aussi bien à Bangui qu'à l'intérieur du pays". Selon elle, 95 hommes, deux garçons et six femmes en auraient été victimes, un chiffre nettement supérieur à la semaine précédente.

 

Un article de Médecins sans frontières (MSF) en date du 12 septembre relate que "les personnes [à Zémio] ne sont pas habituées à un tel niveau de violence ni au fait d'être forcées de fuir sans avoir le temps d'élaborer un plan. Les attaques les ont prises par surprise, et elles ont laissé leurs casseroles encore sur le feu et les vêtements dans tous les coins. Les familles ont été séparées".

 

Plus loin, l'article précise que les habitants sont partis, "effrayés que de nouvelles attaques aient lieu et que la ville se transforme en un champ de bataille entre différents groupes armés. En traversant la ville, vous apercevez des maisons brûlées et des magasins pillés".

 

MSF explique également que "le 11 juillet dernier, après qu'un enfant a été touché par balle dans les bras de sa mère au sein de l'hôpital de Zémio, une grande partie de l'équipe MSF a été évacuée".

 

"Le 18 août, des hommes armés ont à nouveau attaqué l'hôpital et ouvert le feu sur les 7.000 personnes déplacées qui s'y étaient réfugiées. Onze personnes ont été tuées. Après cela, la plupart de la population de Zémio - y compris des membres de notre personnel (MSF) et leurs familles - a fui", indique l'article de MSF.

 

Les milices d'autodéfense n'en sont pas à leur première incursion. En juillet dernier, elles avaient également lancé des offensives à Bangassou (sud-est) et Nzacko (nord de Bangassou). Les attaques de Bangassou avaient coûté la vie à des Casques bleus marocains.

 

Des milices d'autodéfense ont récemment attaqué des Casques bleus dans la ville centrafricaine de Gambo (sud-est), à 78 km de Bangassou. La MINUSCA ne cesse de dénoncer ces agissements à travers ses nombreux communiqués.

 

 

Centrafrique : Sentiment de désapprobation des casques bleus dans les zones sous contrôle rebelle

 

BANGUI, 29/09/17 (Xinhua) -- Les échos qui parviennent des zones sous contrôle rebelle indiquent clairement un sentiment de désapprobation des populations vis-à-vis des casques bleus de la mission onusienne de paix MINUSCA en République Centrafricaine (RCA), a relevé mercredi Xinhua.

 

Selon les politiques, en trois ans, la MINUSCA n'a pas pu mettre un terme à la recrudescence de l'insécurité en RCA. En outre, à cause de la passivité des troupes, il naît de nouveaux groupes armés, caractérisés par une flambée d'affrontements çà et là. Les militaires onusiens seraient témoins des tueries à grandes échelles, sans oser s'interposer alors qu'ils ont le mandat d'assurer la protection des populations.

 

Dans les villes centrafricaines de Bocaranga (nord-ouest) et Bangassou (sud-est) et Zémio (sud-est) et Bria (centre-est), les populations considèrent que les forces de la MINUSCA ne font rien pour leur protection. Raison pour laquelle, des membres de leurs familles sont massacrés par les groupes armés et que leurs maisons sont pillées et incendiées, les exposant à un dénuement qui ne dit pas son nom.

 

Pour exprimer leur désapprobation vis-à-vis de la MINUSCA, les populations de la ville centrafricaine de Bozoum (ouest) ont érigé des barricades mardi dernier pour empêcher le contingent bangladeshi d'entrer dans la ville. Idem dans la ville centrafricaine de Bouar (ouest) où des autodéfenses ont pensé que les navettes des militaires de la MINUSCA avaient pour but d'attiser le feu entre les groupes armés.

 

La même réprobation a été exprimée vis-à-vis des troupes marocaines de la MINUSCA à Bria et a été à l'origine de leur délocalisation, en juillet dernier, pour les remplacer par les contingents zambiens, égyptiens et mauritaniens.

 

En avril dernier, les populations de la ville centrafricaine de Kaga Bandoro (centre-nord) s'étaient soulevées contre une décision de la MINUSCA consistant à faire remplacer les contingents burundais et rwandais, beaucoup plus équilibrés selon les populations, que les Pakistanais.

 

Sous le prétexte d'être exaspérés, certains groupes n'hésitent pas à s'attaquer directement aux troupes de la MINUSCA. Ces attaques se soldent souvent par des blessés ou, dans le plus pire des cas, des morts.

 

Un communiqué de la MINUSCA du 24 septembre a fait mention d'une attaque dirigée contre des casques bleus dans la ville centrafricaine de Gambo (sud-est).

 

Les populations frustrées réclament sans détour le redéploiement des Forces armées centrafricaines (FACA) qui malheureusement ne pourront pas être opérationnelles à cause d'un embargo sur l'importation des armes en Centrafrique. La MINUSCA et la mission européenne de formation des FACA (EUTM/RCA) hésitent encore sur l'option du redéploiement de l'armée centrafricaine.

 

 

Crise centrafricaine : vers une longue installation des réfugiés au Cameroun (REPORTAGE)

 

YAOUNDE, 29/09/17  (Xinhua) -- Selon les estimations, plus de 160.000 Centrafricains ont traversé la frontière camerounaise au cours des trois dernières années pour fuir les violences survenues dans leur pays suite au conflit opposant les ex-rebelles de la Séléka aux milices anti-Balaka.

 

Auparavant, le putsch militaire mené en mars 2003 par François Bozizé contre le pouvoir d'Ange-Félix Patassé avait déjà plongé le pays dans une grave insécurité, poussant plus de 70.000 hommes, femmes et enfants à prendre la fuite vers le Cameroun.

 

A ce jour, le nombre total de ces réfugiés est estimé à 232.917 dans les régions de l'Est, de l'Adamaoua et du Nord. Environ 30% d'entre eux vivent dans des sites aménagés et 70% parmi la population hôte. A cause de la persistance des violences en République centrafricaine, les arrivées se poursuivent.

 

"Il y a eu de nouveaux réfugiés. On a eu, si je peux dire, un petit pic au mois de juillet. Je pense autour de 7.000, près de Touboro, dans la région du Nord", a indiqué dans un entretien à Xinhua Geert Van de Casteele, représentant adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au Cameroun.

 

Dans la région de l'Est, l'arrondissement de Garoua-Boulaï, du nom de la ville frontalière du même nom, représente l'une des principales zones d'accueil de ces réfugiés. Sur une population totale estimée à quelque 130.000 habitants, cette unité administrative en dénombre environ 50.000.

 

"La cohabitation est bonne. Les populations hôtes et les réfugiés vivent en harmonie. Les populations hôtes sont très accueillantes", indique Diyen Jam Lawrence, le sous-préfet, évoquant un climat sécuritaire globalement sous contrôle depuis les dernières incursions de groupes armés centrafricains, repoussées par les forces de l'ordre et de sécurité en 2015.

 

"La frontière est bien sécurisée, mais nous restons en alerte", précise-t-il, un propos qui cache cependant mal les menaces d'attaques auxquelles la région de l'Est continue d'être exposée.

 

Pour preuve, trois civils ont été tués lors d'un accrochage entre l'armée camerounaise et un groupe armé originaire de la République centrafricaine à la suite d'une tentative d'enlèvement samedi soir à Foya, dans l'arrondissement de Ketté, autre site d'accueil de réfugiés, selon des sources officielles.

 

Cette présence des réfugiés centrafricains a créé un important brassage humain avec les populations hôtes camerounaises. A Yoko Siré, un village de l'arrondissement de Garoua-Boulaï situé sur l'axe menant à Bertoua, la principale ville de l'Est, un petit groupe de plus de 300 habitants de Bouar et de Baoro (nord de la République centrafricaine), a pris ses racines.

 

Mêlé aux Gbaya, la population locale, le groupe d'éleveurs peuls affirme avoir retrouvé quelques repères d'une intégration réelle, sous l'encadrement des autorités camerounaises et en collaboration avec les Nations Unies.

 

"Ils sont là depuis environ huit ans. Ce sont les premiers groupes qui sont arrivés ici et leurs frères continuent de venir les rejoindre. Nous vivons avec eux comme si nous appartenions à une seule mère. On leur a donné des terres pour qu'ils cultivent aussi des champs comme nous", a indiqué à Xinhua Mathieu Sira, un natif du village.

 

Yoko Siré est une localité où l'agriculture représente la principale source de revenus de la population. L'élevage, le commerce et l'exploitation minière occupent la deuxième place. Le Programme alimentaire mondial (PAM) y développe des projets d'appui aux activités de création d'actifs productifs pour lutter contre l'insécurité alimentaire qui frappe la région de l'Est.

 

Parmi ces projets figure la réalisation d'un étang piscicole d'une superficie de 1.000 mètres carrés au profit de 200 ménages, pour un total de 1.000 personnes. L'objectif est de renforcer la résilience et l'autonomisation à la fois des réfugiés et des populations hôtes afin d'atténuer l'impact de la réduction du financement nécessaire à l'assistance humanitaire.

 

En effet, sur près de 80 millions de dollars de budget prévisionnel pour cette assistance pendant l'année en cours, les Nations Unies annoncent un taux de couverture d'à peine 20% à ce jour. Cette faible mobilisation de ressources est un signe de l'essoufflement des bailleurs de fonds face à la crise centrafricaine, dont les causes remontent à quatre décennies.

 

"[Il y a près de 40 ans, entre le 20 et le 21 septembre 1979], on avait la chute du président Bokassa. Nous sommes là encore en train de chercher des solutions de sortie de crise en République centrafricaine" , rappelle l'ambassadeur de Suisse au Cameroun, Pietro Lazzeri, dont le pays apporte son secours pour faire avancer les initiatives visant à une normalisation en République centrafricaine.

 

Pour le diplomate européen, "l'important dans la crise centrafricaine, c'est une approche cohérente de la part de la communauté internationale. Or, ce n'était pas toujours le cas par le passé. La chose fondamentale pour la paix, c'est d'avoir certains standards, certains critères : dialoguer avec tout le monde, trouver des solutions et aussi ne pas accepter l'impunité".

 

"Nous avons un pays d'une superficie de 623.000 kilomètres carrés et une population d'à peine quatre millions et demi, avec les mutineries et les tueries je ne sais pas si nous sommes encore quatre millions. Il y a de l'espace pour tout le monde. Le pays a besoin des bras de ses filles et de ses fils", souligne de son côté Martial Béti-Marace, l'ambassadeur de la République centrafricaine au Cameroun.

 

En 2016, les gouvernements camerounais et centrafricain ont entamé, avec la participation du HCR, des discussions en vue de la signature d'un accord pour permettre le rapatriement des réfugiés en République centrafricaine, sur le modèle de celui conclu en mars avec les autorités d'Abuja concernant les réfugiés nigérians au Cameroun.

 

"Il faut souligner que c'est un travail préliminaire qu'on fait et qui est donc un cadre juridique. Mais la condition sine qua non pour le retour, c'est le retour en dignité et en sécurité", souligne Geert Van de Casteele, qui juge ce retour improbable en ce moment du fait de la persistance des violences en RCA.

 

"En attendant ce retour, nous cherchons que nos compatriotes vivent dans des conditions décentes", affirme M. Béti-Marace. C'est le but d'une mission à laquelle le diplomate centrafricain a participé avec son collègue suisse, sous la houlette d'Allegra Baiocchi, la nouvelle coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Cameroun, dans la région de l'Est entre le 19 et le 21 septembre.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 12:35

 

 

 

 

Par Le360 Afrique - Afp  le 28/09/2017 à 11h18 28/09/2017 à 09h59

 

 En Centrafrique, jusqu'ici, aucune parade efficace n'a été trouvée contre les bandes armées qui sèment la mort sur leur passage. International Crisis Group, le think tank américain, préconise de les priver de leurs financements en s'attaquant aux trafics dont elles tirent profit.

 

Il faut "s'attaquer aux finances" des groupes armés en Centrafrique, qui se battent pour le contrôle des ressources naturelles, estime un rapport du centre d'analyse International Crisis Group (ICG) jeudi 28 septembre alors qu'un regain de violences ravage le pays depuis plusieurs mois. 


Le groupe de réflexion estime que la lutte contre "les trafics les plus rémunérateurs" (diamants, or, bétail...) doit être au coeur de la stratégie de sortie de crise.

Pour l'ICG, une "reprise, par des forces internationales, des principaux sites miniers" de l'est du pays, "présenterait plusieurs avantages": priver les groupes armés de ce financement, "éroder le soutien des acteurs du diamant" qui commercent avec les groupes armés, et relancer la filière minière pour redonner de l'emploi aux jeunes et désolidariser les acteurs économiques des groupes armés.


Concernant le trafic de bétail, ICG appelle la Centrafrique à plus de coopération avec les pays voisins, Cameroun en tête, qui sont "des filières d'écoulement du bétail volé".

Le centre de recherche souligne que le mandat actuel de la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) est "flou" sur la question des trafics.


Le regain de violences depuis plusieurs mois en Centrafrique a causé des centaines de morts. Selon l'ONU, un quart des 4,5 millions d'habitants a fui son lieu de vie, plus haut pourcentage "jamais observé" dans un pays empêtré dans des violences depuis 2013.


Les interventions de la France (2013-2016) et de la Minusca (12.500 hommes) ont certes permis un retour du calme à Bangui, mais pas dans les provinces, qui restent majoritairement contrôlées par les groupes armés.


Pour l'ICG, une plus forte présence de Casques bleus - demandée par le président Touadéra et certains cadres de l'ONU avant le très probable renouvellement de la Minusca en novembre - sera "insuffisante".


L'ONU doit aussi, selon le centre de recherche, donner les moyens à ses Casques bleus de traquer les trafics de ressources et d'arrêter les "seigneurs de guerre", par un renforcement de la "capacité de renseignement et d'arrestation rapide".



L'ICG propose un "mécanisme de vérification" et d'identification des leaders de groupes armés pour "éviter de (les) propulser dans le processus politique, même local".

L'ICG suggère au président Touadéra, qui a appelé devant l'ONU la communauté internationale à "ne pas oublier" la Centrafrique, de faire preuve de "courage politique" et reconnaître les crimes commis par les précédents présidents - Michel Djotodia et François Bozizé en tête - "afin de tirer un trait sur le passé et d'ouvrir une nouvelle page".

 

Le 28/09/2017 Par Le360 Afrique - Afp

 

 

Un rapport souligne la difficile stabilisation de la Centrafrique

 

(Radio Vatican) 29/09/2017 06:34 Entretien - Parler de génocide en République centrafricaine n’est pas «justifié». Le Président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a pris mercredi 27 septembre 2017 le contre-pied du Secrétaire Général adjoint de l'ONU pour les Affaires humanitaires qui, fin août, avait utilisé ce terme de «génocide». Pourtant la situation sur place est source d’inquiétudes. L’Eglise catholique a souvent fait part de ses craintes, tout comme de nombreux experts. Les chercheurs de l’International Crisis Group publient ce jeudi un rapport intitulé «Éviter le pire en République centrafricaine». Ils recommandent notamment de manier la carotte et le bâton avec les groupes armés, de bâtir une meilleure relation entre Bangui et les périphéries et d’améliorer la collaboration avec les pays voisins.


 

l'entretien avec Thibaud Lesueur, analyste pour l’Afrique centrale au sein de l’International Crisis Group. Interrogé par Samuel Bleynie, Il revient sur les principaux points de ce rapport après avoir décrit la situation sur place et les raisons de l’échec des précédentes médiations:

CENTRAFRIQUE: S'ATTAQUER AUX FINANCES, L'ULTIME SOLUTION CONTRE LES GROUPES ARMÉS
CENTRAFRIQUE: S'ATTAQUER AUX FINANCES, L'ULTIME SOLUTION CONTRE LES GROUPES ARMÉS
CENTRAFRIQUE: S'ATTAQUER AUX FINANCES, L'ULTIME SOLUTION CONTRE LES GROUPES ARMÉS
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 12:22
Lu pour vous : Fidèle Gouandjika, le gourou du président centrafricain

 

 

 

 

https://mondafrique.com  Par Nicolas Beau 29 septembre 2017

 

Sans son mentor Fidèle Gouandjika, le président mauritanien Faustin-Archange Touadera serait resté un universitaire reconnu pour ses travaux de mathématicien.

 

Fidèle Gouandjika est de la même ethnie Gbaka-Mandja que son cadet, le président mauritanien Touadera. Il a toujours eu un ascendant sur l’intellectuel, affectueusement surnommé  “le petit”, au brillant parcours académique. En sa qualité de ministre et porte-parole du président Bozizé, Fidèle Gouandjika avait chaudement recommandé son “frère” au général-président, pour qui le monde universitaire était évidemment totalement inconnu.

 

Faustin-Archange Touadera fut ainsi bombardé dans le marigot politique centrafricain qui était aussi, pour lui, étranger. Bozize en fera son premier ministre durant cinq ans.

 

Une jolie fortune

 

Le clan familial de Bozizé avait trouvé en Touadera la personnalité qui pouvait rassurer les partenaires financiers et permettre les pratiques mortifères pour le pays. Le premier ministre avala sans broncher les assassinats politiques comme celui de Charles Massi, le ” hold up ” électoral de 2011, la privatisation des finances publiques, la mise à l’écart des personnalités et fonctionnaires de nord- est du pays en qui Bozizé voyait “des  terroristes”. Fidèle Gouandjka resta évidemment ministre du gouvernement Touadera jusqu’à sa chute en 2013. Les postes juteux des télécoms puis de l’agriculture et de l’élevage permirent à l’ingénieur d’arrondir sa fortune et de développer ses réseaux d’obligés.

 

Fidèle Gouandjika est de la lignée des Bokassa et autre Patassé, des personnages que l’on rencontre rarement à des postes aussi importants pour leur pays. A la fois saltimbanque, guitariste , entrepreneur, politicien, fêtard, le fidèle Gouandjika, baptisé “Chègué” (“enfant de la rue” en lingala), possède le charisme d’un gourou. Lorsque le climat devient difficile pour lui à Bangui, il rentre dans son pays d’adoption, la  Roumanie, sa seconde patrie, où il a assuré ses arrières. Il y retrouve une partie de sa famille, sa femme étant originaire de ce pays. Bien qu’ayant étudié aussi en France, il n’a aucune sympathie pour “la mère  patrie”.

 

La France mère de tous les maux

 

La France est, pour lui, à l’origine de tous les maux de la Centrafrique. Il voit également le danger chez les citoyens centrafricains de confession musulmane. A ce titre, il est un soutien indéfectible aux anti balaka et aux groupes d’auto défense. Avant de reprendre le chemin de Bucarest, en 2013, il avait été un ministre de l’élevage particulièrement dur avec les éleveurs peuls. N’avait-Il pas déplacé le marché aux bestiaux à 45 km de Bangui afin d’en mieux contrôler les mouvements et de percevoir de substantielles taxes.

 

Gouandjika a toujours confondu l’intérêt national et son enrichissement personnel. Les Centrafricains ont tous en mémoire sa gestion de la société Socatel qui n’en s’est pas relevée.

 

Une farce tragique

 

Ayant été très impliqué dans l’élection de Faustin-Archange Touadera, le fidèle Gouandjika est naturellement devenu son principal conseiller, avec rang de ministre, seul centre de décision pour ce qui reste de l’État, c’est-à-dire essentiellement Bangui et quelques rares préfectures. Ubu renaît, une nouvelle fois, dans ce pays où la population est chaque jour martyrisée mais, aussi, où on peut gagner beaucoup d’argent en peu de temps.

 

Cette farce tragique, que n’aurait pas désavouée Alfred Jarry, devrait avoir son épilogue, le plus rapidement possible.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 20:50
Sensibilisation sur des armes et munitions récupérées des mains des groupes armés en Centrafrique

 

 

 

 

APA-Bangui (Centrafrique)  septembre 28, 2017 à 19:37 - L’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR), a entamé jeudi à Bangui une évaluation sur la gestion des armes et munitions, en collaboration avec le gouvernement centrafricain à travers la Commission nationale sur les armes légères et de petit calibre (COMNAT-ALPC), avec l’appui du Service de lutte anti-mines de l’ONU (UNMAS) en RCA et la mission onusienne MINUSCA.

 

Le but de cette évaluation de quatre jours est d’apporter un appui à la Centrafrique pour permettre au pays de mieux gérer les armes et minutions récupérées des mains des groupes armés.

 

Pour le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Kenneth Gluck, « l’objectif de la rencontre est de soutenir le gouvernement de la République centrafricaine à établir une base de référence en ce qui concerne la gestion des armes et des munitions, conformément aux instruments internationaux et régionaux pertinents ».

 

Il faut éviter que ces armes et munitions soient mal entreposées car elles risquent de constituer un danger pour la population en cas d’explosion.

 

Rappelons qu’il n’y a pas longtemps des rumeurs faisant état de disparition et de vol d’armes et de munitions récupérées des mains des groupes armés et gardées au Camp de Roux à Bangui, ont circulé obligeant les responsables de l’UNMAS à les démentir publiquement.

 

Ces rumeurs ont provoqué la psychose au sein des habitants qui ont craint que ces armes ne se retrouvent à nouveau entre les mains des groupes avec tous les risques de violences envers les populations.

 

La question de la gestion de ces armes et munitions récupérées se pose avec acuité en raison des dysfonctionnements notés dans les services de sécurité.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 20:01
Centrafrique : une ONG alerte sur le retour des massacres, Bangui appelle à l'aide

 

 

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com  Timothée Vilars le 28 septembre 2017 à 07h04

 

 

Alors que le pays subit les exactions de multiples groupes armés, le président Touadéra implore la communauté internationale.

 

Comme le résume le rédacteur en chef international du "JDD" François Clemenceau, "ce n’est pas un retour à la case départ mais presque". La tenue d'élections démocratiques, au tournant 2015-2016, avait suscité un espoir de sortie de la situation pré-génocidaire dans laquelle s'était enfoncée la Centrafrique. Hélas, note l'ONG Crisis Group dans un rapport paru ce jeudi 28 septembre, les tensions ethnico-religieuses qui avaient provoqué le déploiement de l'opération militaire française Sangaris fin 2013 sont toujours d'actualité.

 

Non seulement les élections n'ont pas réglé le problème, mais le pays connaît actuellement un fort regain de violence : "Tandis que les groupes armés s’enracinent dans les provinces, les autorités et leurs partenaires internationaux ne parviennent pas à freiner l’escalade ni à trouver des solutions durables de sortie de crise", note l'International Crisis Group, ONG basée à Bruxelles et dirigée par l'ancien secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, Jean-Marie Guéhenno.

 

"L’incapacité des casques bleus à instituer un rapport de force favorable avec les rebelles et celle du gouvernement à répondre aux fortes tensions communautaires qui divisent le pays ainsi que la concurrence entre diverses médiations internationales contribuent à l'enlisement."

 

Malgré une brève accalmie sécuritaire, qui a conduit au départ de la force Sangaris en octobre dernier, "la légitimité du président Faustin-Archange Touadéra, acquise par les urnes, ne lui a fourni aucun levier d’influence efficace contre les rebelles", déplore le rapport de Crisis Group, consulté par "l'Obs" : "Depuis fin 2016, des foyers de violence s’embrasent dans presque tout l’arrière-pays. Le regain d’activité des groupes armés a entraîné la mort de nombreux civils et des déplacements massifs de populations."

 

Prédation sur le bétail et les matières premières (café, or, diamants), tensions intercommunautaires, explosion du nombre de milices locales, attaques à répétition contre les minorités musulmanes : les affrontements ont repris à grande échelle depuis le mois d'avril en dehors de la capitale Bangui, relativement sécurisée. "Le pire est peut-être à venir", alerte Crisis Group.

 

"Une répétition des événements de 2013 et un retour de la guerre civile ne sont pas à exclure. La normalisation de la situation sécuritaire en RCA est très improbable dans un avenir proche, et une défaite militaire des groupes armés est encore moins envisageable."

 

Minorités musulmanes pourchassées

 

La coalition à dominante musulmane Seleka (issue de la minorité peule), qui avait pris le pouvoir par coup d'Etat en 2013, s'est de nouveau fragmentée en une multitude de groupes rivaux qui recrutent désormais des combattants étrangers. Quant aux milices antibalaka, créées en résistance à la Seleka, "elles ont renforcé leurs activités criminelles et conservent un agenda clairement antimusulman", note Crisis Group. Le 13 mai, des milices locales chrétiennes ont massacré plus d'une centaine de personnes à Bangassou, au sud-est du pays, s'en prenant aux différentes minorités musulmanes malgré la présence des casques bleus de la Minusca.

 

Ces attaques, d'inspiration identitaire et ethnico-religieuse, mettent également en relief "des jalousies sociales tenaces, liées notamment aux activités commerciales" et peuvent prendre la forme de "règlements de comptes collectifs", souligne Crisis Group : à Bangassou, où les vendeurs musulmans se voyaient reprocher par leurs concurrents chrétiens de pratiquer des prix trop bas, c'est le quartier commerçant Tokoyo qui a été le premier visé, avec de multiples pillages à la clé. 

 

Le 19 juin, un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés, signé sous l'égide de la communauté catholique, maintient un fragile espoir. Mais dès le lendemain, des affrontements entre antibalaka et ex-Seleka font au moins une centaine de morts à Bria, dans le centre du pays. Le 7 août, le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires, Stephen O'Brien, déclare :

 

"Les signes avant-coureurs de génocide sont là. Nous devons agir maintenant, ne pas réduire l'effort de l'ONU et prier pour ne pas avoir à vivre en le regrettant."

 

Au 31 août, le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations-Unies recense 600.000 déplacés au sein du territoire, auxquels s'ajoutent plus de 500.000 réfugiés dans les pays voisins : en tout, un quart de la population a désormais fui les violences. L'aggravation de la situation sécuritaire a en outre dû contraindre plusieurs ONG, harcelées par les attaques et les rackets de groupes armés depuis le début de l'année, à suspendre leurs opérations dans le pays.

 

Faiblesse des casques bleus

 

Le 15 septembre, Faustin-Archange Touadéra surprend en annonçant un remaniement de "réconciliation nationale", qui permet le retour de représentants de groupes armés au gouvernement. Mais cette politique de main tendue n'apaise pas la situation. Quelques jours plus tard, inquiet de l'oubli de la communauté internationale, le président centrafricain entame une tournée mondiale. A l'Assemblée générale de l'ONU le 19 septembre, il réclame un renforcement des capacités de la Minusca (seulement 12.000 hommes sur le terrain). Le 25 septembre, il est reçu à l'Elysée par Emmanuel MacronLe 27 septembre, il s'exprime à Genève au Conseil des droits de l'homme des Nations unies, où il réfute le terme de "génocide".

 

"Comme beaucoup de missions onusiennes, la Minusca présente plusieurs faiblesses majeures", déplore le rapport de Crisis Group. "Complètement débordée" face à une quinzaine de groupes armés disposant parfois d'armes lourdes, "elle est d’abord sous-dimensionnée et sous-équipée". 

 

Alors que le Département des opérations de maintien de la paix des Nations unies s’apprête à demander des renforts au Conseil de sécurité, la France y semble favorable. Les Etats-Unis, eux, se montrent perturbés par les affaires d'abus sexuels impliquant des contingents onusiens, et demandent des sanctions plus dures.

 

Viols en Centrafrique : l'honneur sali de l'armée française

 

"Afin d’inverser la tendance, le gouvernement et ses partenaires doivent mettre les rebelles sous pression – tout particulièrement en s’attaquant à leurs sources de revenus et en exerçant une dissuasion militaire plus forte –, mais aussi regagner la confiance des populations des régions périphériques", préconise l'ONG. Les populations locales ont en effet tendance à se méfier des troupes de la Minusca, qu'elles accusent, en raison du grand nombre de casques bleus musulmans, de protéger les ex-Seleka.

 

La priorité des forces internationales devrait être la lutte contre les trafics les plus rémunérateurs des groupes armés, selon l'ONG. "La reprise des principaux sites miniers que se disputent les groupes armés à l’Est présenterait plusieurs avantages", conclut-elle.

 

"Elle permettrait de priver les groupes armés de cette manne financière mais aussi, peut-être, d’éroder le soutien des acteurs du diamant, qui figurent parmi les principaux commerçants et notables des villes minières de l’Est, aux groupes de l’ex-Seleka. Une relance contrôlée du commerce pourrait redonner du travail aux jeunes, relancer l’économie locale et désolidariser les acteurs économiques des groupes armés."

 

Tout reste à faire. En 2016 selon le PNUD, la Centrafrique pointait à la 188e et dernière place mondiale de l'Indice du développement humain (IDH).

 

T.V.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com