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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 23:20

 

 

 

(Agence Ecofin) mercredi, 08 novembre 2017 18:58 - - En ouverture d'un forum des investisseurs qui se déroule à Bangui en République Centrafricaine, Samuela Isopi la représentante de l'Union Européenne a annoncé la finalisation prochaine d'un accord de financement dans la mise en place d'un réseau de fibre optique dans ce pays, en partenariat avec la Banque africaine de développement.

 

Cet engagement viendra concrétiser la participation européenne au plan de redressement de l'économie centrafricaine, mise à rude épreuve par des années d'instabilités socio-politiques.

 

Mme Isopi a par ailleurs fait savoir que le pays, siège de la CEMAC, bénéficiera aussi de la nouvelle assistance, mise en place par l'UE pour couvrir des risques d'investissement.

 

Une centaine d'investisseurs venus d'Europe, de Russie, d’Amérique, d'Asie, mais aussi de la région africaine (Nigéria et Tchad) participent à cette rencontre, qui se veut le prolongement de celle organisée en novembre 2016 à Bruxelles, au cours de laquelle les bailleurs et investisseurs s'étaient engagés à injecter près de 2 milliards d'euros dans l'économie centrafricaine.

 

La tenue de cet événement s’inscrit également dans le cadre d’un programme avec le FMI présenté comme  l’axe majeur du soutien à la reprise de l’économie. Le pays espère ainsi mobiliser des ressources extérieures, sans endettement, pour relancer ses activités dans tous les secteurs.

 

L'ambassadrice de l'Union Européenne a relevé que l'implication du secteur privé dans ce processus de reconstruction de la République centrafricaine, nécessite que soit associé de manière proactive le secteur privé, aussi bien national qu'international. Elle n'a toutefois, pas donné de détails sur le type d'appui dont les investisseurs centrafricains pourraient bénéficier de l'UE.

 

Idriss Linge

L'Union Européenne annonce la signature prochaine d’un soutien financier pour le secteur des télécoms en Centrafrique
L'Union Européenne annonce la signature prochaine d’un soutien financier pour le secteur des télécoms en Centrafrique
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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 23:14

 

 

 

 

(Agence Ecofin) mercredi, 08 novembre 2017 18:45 - Prenant la parole en ouverture des travaux du forum des investisseurs qu’abrite son pays depuis le 8 novembre 2017, le président Faustin Archange Touadera de la République Centrafricaine a annoncé la fin des monopoles au sein de son économie.

 

« Les options politique et économiques de la République Centrafricaine sont clairement affirmées, notamment la libre concurrence, la suppression de la quasi-totalité des monopoles, et la libéralisation du commerce », a fait savoir le président de la République, sans donner de précisions sur les monopoles dont il était question.

 

Le professeur Touadera devenu le Président de ce pays d’Afrique subsaharienne à l’issue d’élections très sensibles, s’est désormais tourné vers le relèvement de la situation économique. Une ambition pour laquelle il estime que le secteur privé a un rôle essentiel à jouer. Mais il souhaite que cette implication des investisseurs, s’opère dans le cadre du respect du droit. « Notre ambition est le développement d’une économie compétitive. A cet effet le gouvernement est en train de prendre plusieurs mesures pour rendre le climat des affaires attrayant » a-t-il déclaré.

 

Parmi ces mesures on retrouve le libre accès pour tous et la transparence dans la passation des marchés publics, ainsi que la possibilité pour les investisseurs de recourir à l’arbitrage international en cas de survenance de désaccords. Ce discours a été suivi par une centaine d’investisseurs venus des USA, d’Europe, de Russie, d’Asie, mais aussi de la sous-région (Nigéria et Tchad), curieux d’en savoir plus sur les opportunités du pays.

 

Même si des poches d’insécurité subsistent, la reprise de l’économie se fait remarquer dans ce pays qui subit les effets négatifs de décennies d’instabilités socio-politiques. Le pays est parvenu à inverser la courbe de la croissance de son Produit Intérieur Brut, le portant d’une situation négative, à une évolution positive à la fin 2016 (+4,5%). Des responsables du gouvernement et du secteur privé, ont aussi confié à l’Agence Ecofin, que de nombreuses réformes, notamment en matière de création d’entreprises avaient été mises en place.

 

Mais s’affranchir des monopoles risque d’être un défi de taille. Même si le président de Centrafrique ne l’a pas mentionné explicitement, dans les couloirs plusieurs conférenciers expliquent que le poids des entreprises françaises sur l’économie du pays est assez lourd. Et leur part dans les recettes fiscales du pays les rend incontournables, voire omnipotentes.

 

Dans un tel contexte, la construction d’un secteur privé local n’est pas chose facile. D’autant plus que des années d’instabilités ont plombé la capacité à former une ressource humaine compétitive et immédiatement disponible. Le secteur financier a lui aussi été laminé par une augmentation de créances douteuses, selon un récent rapport du FMI. Les nouveaux investisseurs se montrent souvent frileux face à cette somme de risques.

 

Pourtant le pays regorge d’opportunités. Ses 15 millions d’hectares de terres cultivables sont plus qu’il en faut pour apporter l’autosuffisance alimentaire à une bonne partie de l’Afrique subsaharienne.

 

La nouvelle équipe dirigeante semble décidée à faire les choses différemment et tirer profit de tous les atouts au pays, à commencer par son sous-sol qui mériterait d’être davantage exploré.

 

Les bailleurs de fonds, notamment la Société Financière Internationale et l’Union Européenne, se disent prêts à accompagner le pays. L’ambassade de France en Centrafrique a également mobilisé une importante délégation de l’Agence Française de Développement, dont Proparco, la branche en charge du soutien au secteur privé dans les pays en développement.

 

Idriss Linge

Lu pour vous : Faustin Archange Touadera veut mettre fin aux monopoles qui pèsent sur l’économie centrafricaine
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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 23:11
Classement Doing business 2018 des pays africains (suite et fin)

 

 

25 

Gambie

       146ème

          145ème

26 

Burkina Faso

       148ème

          146ème

27 

Mauritanie

       150ème

          160ème

28 

Benin

       151ème

          155ème

29 

Guinée

       153ème

          163ème

30 

Djibouti

       154ème

          171ème

31 

Togo

        156ème

          154ème

32 

Comores

        158ème

          153ème

33 

Zimbabwe

        159ème

          161ème

34 

Sierra Leone

        160ème

          148ème

35 

Ethiopie

        161ème

          159ème

36 

Madagascar

        162ème

          167ème

37 

Cameroun

        163ème

          166ème

38 

Burundi

        164ème

          157ème

39 

Algérie

        166ème

          156ème

40 

Gabon

        167ème

          164ème

41 

Sao Tomé-et-Principe

        169ème

          162ème

42 

Soudan

        170ème

          168ème

43 

Liberia

        172ème

          174ème

44 

Guinée Equatoriale

        173ème

          178ème

45 

Angola

        175ème

          182ème

46 

Guinée Bissau

        176ème

          172ème

47 

Congo

        179ème

          177ème

48 

Tchad

        180ème

          180ème

49 

RD du Congo

        182ème

          184ème

50 

Centrafrique

        184ème

          185ème

51 

Libye

        185ème

          188ème

52 

Sud Soudan

        187ème

          186ème

53 

Erythrée

        189ème

          189ème

54 

Somalie

        190ème

          190ème

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 23:04
Classement des pays africains selon le rapport Doing Business 2018

 

 

 

Pays

Classement mondial Doing Business 2018

Classement mondial Doing Business 2017

01

Maurice

        25ème

          49ème

02

Rwanda

        41ème

          56ème

03

Maroc

        69ème

          68ème

04

Kenya

        80ème

          92ème

05

Botswana

        81ème

          71ème

06

Afrique du Sud

        82ème

          74ème

07

Zambie

        85ème

          98ème

08

Tunisie

        88ème

          77ème

09

Seychelles

        95ème      

          93ème

10

Lesotho

       104ème

          100ème

11

Namibie

       106ème

          108ème  

12 

Malawi

       110ème

          133ème

13 

Swaziland

       112ème

          111ème

14 

Ghana

       120ème

          108ème

15 

Ouganda

       122ème

          115ème

16 

Cap Vert

       127ème

          129ème

17 

Egypte

       128ème

          122ème

18 

Tanzanie

       137ème

          133ème

19 

Mozambique

       138ème

          137ème

20 

Côte d’Ivoire

       139ème

          142ème

21 

Sénégal

       140ème

          147ème

22 

Mali

       143ème

          141ème

23 

Niger

       144ème

          150ème

24 

Nigeria

       145ème

          169ème

    

 

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 17:52
RCA : Bangui accueille le Forum des investisseurs durant deux jours

 

 

RCA Bangui accueille le Forum des investisseurs durant deux jours

 

Par RFI Publié le 08-11-2017 Modifié le 08-11-2017 à 04:11

 

A Bangui s'ouvre ce 8 novembre le Forum des investisseurs, dont 36 arrivant de l'étranger viendront voir mercredi et jeudi si la Centrafrique est désormais un vivier pour développer leur économie alors que la sécurité dans le pays est toujours partiellement aux mains des groupes armés et que le climat des affaires est toujours instable.

 

C'est un véritable pari dans lequel s'est lancé le gouvernement en tentant de séduire les rares entreprises qui vont peut-être tenter leur chance en RCA. Sur deux jours, les ministres vont se succéder pour essayer de convaincre que la Centrafrique est un pays attractif.

 

Cependant, plusieurs questions demeurent, comme l'absence d'une charte des investissements, voulue par le GICA, le principal syndicat patronal, et dont la proposition a été déposée par le ministère de l'Economie à l'Assemblée nationale seulement quelques semaines avant la tenue de ce forum.

 

L'absence de sécurité juridique fait également défaut dans ce pays où la justice est à plat. Sans compter le fait que 70% du territoire est toujours contrôlé par les groupes armés.

 

Parmi les participants, les miniers pourraient être attirés par les réformes en cours, notamment celle sur la transparence. De nombreux constructeurs et spécialistes en infrastructures seront également présents.

 

Pour la Banque mondiale, qui se pose en garante du potentiel de la Centrafrique, cet événement doit permettre d'actionner les leviers du redressement d'un des pays les plus pauvres au monde.

 

Sans omettre pour autant que ce sera au gouvernement de montrer sa bonne volonté, et de créer un climat de confiance pour les investisseurs qui permettront une reprise économique au service des Centrafricains.

 

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 17:47

 

 

 

 

08/11/17 (Xinhua)

 

Les cotonculteurs de la préfecture centrafricaine de la Nana-Gribizi (centre) ont reçu du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Honoré Feïzouré, la somme de 99 millions de francs CFA (environ 175.000 dollars) représentant les arriérés de la campagne agricole 2011-2012, a appris mardi Xinhua auprès dudit ministère.

 

Cet argent sera réparti entre les cotonculteurs des localités de Sibut, Dékoa et Mala regroupés en 18 groupements d'intérêts ruraux (GIR) dans la préfecture de la Nana -Gribizi.

 

M. Féïzouré a expliqué ce geste est la concrétisation de la promesse du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra d'en finir avec les arriérés. Aussi, selon lui, cet argent permettra aux cotonculteurs de faire face à leurs besoins pressants, notamment l'amélioration de leur cadre de vie, la scolarisation des enfants et la relance des activités commerciales.

 

Le gouvernement s'est réorienté dans la préfecture de la Nana Gribizi après avoir réglé les cotonculteurs de la préfecture de l'Ouham (centre-ouest). 520 millions de francs CFA (plus de 900.000 dollars) avaient été versés en février dernier aux cotonculteurs de cette partie du pays. En plus, le gouvernement leur a octroyé un reliquat de 126 millions de francs CFA récemment.

 

Dans la préfecture de l'Ouham, le gouvernement s'est inquiété de ce que les paysans commencent à avoir plus de penchant pour l'exploitation aurifère. Or, d'après les analyses, après le coton, les paysans ont la possibilité de produire d'autres denrées, dont l'arachide, le maïs, le mil, ce qui n'est pas le cas pour l'exploitation de l'or, qui va de pair avec la cessation des activités agricoles et a comme conséquence probable la famine.

 

La République centrafricaine (RCA) est un pays à vocation agricole. La plus grande majorité de sa population vit de l'agriculture. Seulement, avec la dernière crise qui a secoué le pays, y compris la permanente présence des groupes armés dans plus de treize préfectures sur seize, le gouvernement peine à asseoir un programme agricole national tangible.

 

Du fait du foisonnement des groupes armés, se rendre dans les champs, par endroits, est un risque. Au point que la plupart des paysans sont cloîtrés dans les sites des déplacés internes.

Centrafrique : le gouvernement régularise les arriérés de 2011-2012 des cotonculteurs
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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 17:22
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : Des investisseurs réunis à Bangui pour un forum sur les opportunités du pays

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 8 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, 08 novembre 2017 (RJDH)—Des investisseurs étrangers et centrafricains sont réunis depuis ce matin pour un forum axé sur les opportunités que présente ce pays. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra.

 

Au moins 70 investisseurs étrangers et plusieurs dizaines d’opérateurs économiques centrafricains ont pris part à ce forum dont l’objectif, selon le gouvernement centrafricain est de présenter les opportunités d’affaires qu’offre le pays.

 

Les autorités centrafricaines ont mis en relief dans leurs différentes interventions lors de la cérémonie d’ouverture, les avantages qu’offre le pays en matière d’investissement.  Le ministre du commerce, Côme Hassane, en sa qualité de président du comité d’organisation de ce forum, a rappelé les potentialités naturelles du pays, potentialités qui pourraient intéresser les investisseurs, « la République Centrafricaine est un pays immensément riche en ressources naturelles notamment le diamant, l’or, l’uranium, le fer, le pétrole, la forêt…En plus de ces ressources susmentionnées, elle dispose d’une large superficie de terre arable avec un sol fertile, des conditions climatiques propices à l’agriculture et à l’élevage et d’une main d’œuvre moins chère », présente le membre du gouvernement.

 

La République Centrafricaine, selon le ministre Côme Hassane fait face au problème de transformation structurelle de son économie, ce qui d’après lui est dû aux multiples crises que le pays a connues. Le membre du gouvernement s’est dit rassuré des effets qu’aura cette rencontre sur la situation économique de la RCA, « ce forum contribuera, j’en suis convaincu à la consolidation de notre performance économique déjà appréciée par les institutions financières internationales », rappelle-t-il.

 

Le président de la République Faustin Archange Touadéra s’est félicité de la tenue de ce forum qui marque la volonté de son gouvernement à donner une nouvelle orientation à l’économie centrafricaine. Le chef de l’Etat a promis aux investisseurs les garanties nécessaires au cas où ils s’engageraient à investir dans son pays.

 

Plusieurs présentations axées sur les opportunités qu’offre la RCA, sont programmées lors de ce forum. Des exposés sur le développement rural, les Finances, Industries et services, les infrastructures et équipements, les industries extractives, sont prévus au second jour. Ces exposés seront faits par les ministres desdits secteurs.

 

Le forum international des investisseurs est une véritable opération séduction organisée par les autorités centrafricaines qui tiennent à communiquer sur les atouts d’un pays qui peine à sortir d’une crise qui a fortement impacté sur l’économie. Cette rencontre est organisée pour marquer le premier anniversaire de la table ronde de Bruxelles organisée le 12 novembre 2016, table ronde pendant laquelle les bailleurs avaient fait des annonces à hauteur de 1100 milliards de Fcfa en faveur de la RCA, ceci sur trois ans.

 

 

Centrafrique : Les ex Séléka mécontents de l’assassinat du chauffeur du CICR débarquent aux Mbrés

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 8 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, 07 Novembre 2017(RJDH)—La présence des hommes armés attribués aux Séléka est signalée au village Hassène, situé à 32 km des Mbrés au nord du pays. Des sources indépendantes parlent de tension liée à l’assassinat de Youssouf, chauffeur du CICR tué la veille par les hommes armés.

 

Ces hommes armés sont entrés dans la ville des Mbrès à bord d’au moins vingt et huit(28) motos. Ils viendraient, selon des informations du RJDH de la ville de Ndélé d’où est originaire le conducteur du CICR tué deux jours plutôt. Cette arrivée massive inquiète la population qui craint la détérioration du tissu sécuritaire et du vivre ensemble encore fragile dans la localité.

 

Contacté par le RJDH depuis la ville des Mbrès un habitant qui a requis l’anonymat voit en cette présence des hommes armés, un regain de violences armées qui découle de l’assassinat du 4 novembre comme l’indique ce témoin, « ils étaient arrivés à grand nombre soit trois (3) personnes par moto en provenance de la ville de Ndélé. Les habitants sont angoissés et ont fui dans la brousse. Ils ont déclaré que quelque que soit les conditions, ils vont venger la mort du conducteur du CICR qui est un musulman. Avec l’allure où vont les choses il faut s’attendre au pire », a-t-il lâché.

 

Cette peur est partagée par les autorités locales qui ont aussitôt convoqué une réunion d’urgence de paix et de sécurité réunissant les responsables Séléka et la Minusca et le Pierre Ousmane, président de la délégation spéciale près la commune des Mbrès de rappeler à l’ordre en ces termes « l’assassinat n’a pas eu lieu dans chez nous ici aux Mbrés. Donc ce que ces hommes en armes venus de Ndélé projettent faire risque de briser l’élan que nous avons maintenant, celui du retour de la paix et la poursuite de l’année scolaire. J’appelle les forces de la Minusca à garantir la sécurité et à protéger la population civile » a indiqué Pierre Ousmane.

 

Le CICR, contacté par le RJDH n’a pas souhaité commenter le mouvement des groupes armés.

 

La ville des Mbrès dans la préfecture de la Nana-Gribizi fait partie des villes les plus touchées par la crise centrafricaine. L’assassinat du conducteur du CICR dans cette préfecture porte à 13 le nombre des humanitaires tués depuis 2017.

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 17:15
Note d'information MINUSCA

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

LA MINUSCA RAPPELLE LA RESPONSABILITÉ DE L’ÉTAT CENTRAFRICAIN DANS LA PROTECTION DES CIVILS

 

 

Bangui, le 08 novembre 2017 – La MINUSCA a rappelé mercredi à Bangui que la protection des civils est de d’abord de la responsabilité de l’État centrafricain, tout en réitérant son appui aux efforts des autorités nationales dans ce sens. « Les efforts de la MINUSCA viennent en appui à ceux des autorités centrafricaines, qui ont la responsabilité première de  protéger les civils», a déclaré mercredi le conseiller principal en matière de Protection des civils à la Mission onusienne, Koffi Edem Wogomebou.

 

Selon le conseiller principal, qui s’exprimait lors de la conférence de presse hebdomadaire de la MINUSCA, les efforts conjugués Mission-autorités centrafricaines ont déjà porté des fruits « même si des efforts restent encore à déployer », et a notamment cité le dialogue avec les groupes armés initié par le Président de la République, les patrouilles conjointes avec les Forces de sécurité intérieures, le lancement du programme DDR et l’appui à la restauration de l’autorité de l’Etat.

 

Le Conseiller principal a souligné que la protection des civils est basée sur trois piliers à savoir « le dialogue et l’engagement, la protection physique et la création d’un environnement protecteur », qui doivent être menés ensemble. « Selon son mandat, la Mission est autorisée à prendre tous les mesures nécessaires pour assurer la protection des civils immédiatement menacés de violences physiques particulièrement les femmes et les enfants touchés par le conflit armé », a précisé le conseiller spécial.

 

De son côté, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, est revenu sur l’intervention lundi à New York, du Représentant spécial du Secrétaire général à la session du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République Centrafricaine (RCA), au cours de laquelle il a évoqué la situation sécuritaire et la mission de la MINUSCA, et a plaidé pour l’engagement continu du Conseil, en vue des efforts de stabilisation à long terme et de développement du pays RCA.

 

Le porte-parole a également annoncé que la MINUSCA a récemment désigné Natalie Ben Zakour Man comme défenseur pour les droits des victimes, conformément au rapport du Secrétaire général des Nations Unies sur les dispositions spéciales sur les abus et exploitations sexuels. Natalie Ben Zakour Man exerce actuellement les fonctions de conseiller pour la protection des enfants auprès de la Mission.

 

Les autres points abordés lors de la conférence de presse ont porté sur le début de l’atelier sur la Réforme du secteur de sécurité, en présence notamment du Représentant spécial adjoint, dans le cadre de l’appui de la MINUSCA à ce processus. Le porte-parole a rendu publics les chiffres relatifs aux incidents et abus des droits de l’homme documentés par la MINUSCA du 2 au 7 novembre 2017, et qui s’élèvent 66 pour au moins 90 victimes. Il a également réitéré la condamnation par la MINUSCA, des messages d’incitation à la haine et à la division parus dans certains organes de presse centrafricains.​

_____________________________________________________________________________

 

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

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8 novembre 2017 3 08 /11 /novembre /2017 01:19
Un député et célèbre ex-chef anti-balaka sème la panique à Bimbo

 

 

 

Bangui 8 nov (C.A.P) - Dans la soirée du même jour où dans la matinée le président Faustin Archange Touadéra faisait jurer tous les membres de la Cour Pénale Spéciale au grand complet, magistrats, greffiers et officiers de police judiciaire compris, un célèbre chef anti-balaka client potentiel de ladite CPS et non moins député de Mbaiki 2, Alfred Yekatom alias Rombault qui siège depuis lors à l’assemblée nationale, se faisait remarquer à son domicile du quartier Bimbo dans le sud-ouest de Bangui aux environs de 20 h 45 mn par des tirs d’armes automatiques de type kalachnikov qui ont fait fuir ses voisins.

 

D’après les explications fournies à une station radio de la capitale par un de ses voisins à qui le député voulait particulièrement aux enfants, les coups de feu proviendraient des deux gardes du corps du député qui auraient exigé la présence des enfants du voisin en question.

 

Est-ce par pur hasard que ce député, compte tenu de son passé criminel et le même jour où les membres de la Cour Pénale Spéciale au grand complet ont prêté serment pour enfin entrer en fonction, se livre à ce genre d’acte de terreur visant à intimider son voisinage immédiat ?

 

Selon des informations de sources dignes de foi, plusieurs députés de l’actuelle chambre parlementaire sont susceptibles d’être inquiétés par les enquêtes de la Cour Pénale Spéciale (CPS) lorsque ladite CPS entrera en fonction et atteindra sa vitesse de croisière. Plusieurs dossiers criminels ont été suffisamment documentés par la section des droits de l’homme de la MINUSCA dans plusieurs rapports qui ne manqueront pas d’être exploités par le parquet et les magistrats de la Cour Pénale Spéciale.

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7 novembre 2017 2 07 /11 /novembre /2017 23:59
La CPS au grand complet pour juger les crimes commis depuis 2003
La CPS au grand complet pour juger les crimes commis depuis 2003

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org  lundi 6 novembre 2017 14:02

 

 

La Cour pénale spéciale (CPS) est finalement au grand complet en République Centrafricaine. Les derniers membres ont prêté serment ce lundi 6 novembre 2017 au Tribunal de Grande Instance de Bangui, en présence du Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra. Une étape cruciale pour rendre cette juridiction opérationnelle au grand soulagement pour les victimes des événements malheureux survenus en République Centrafricaine.

 


La dernière équipe, qui a juré ce lundi, est constituée de six greffiers nationaux, quatre secrétaires, vingt officiers de police judiciaire et deux juges internationaux. Un moment capital pour Flavien Mbata, ministre de la Justice.

 


« Aujourd’hui, les membres internationaux ont prêté serment ainsi que les greffiers et les officiers de police judiciaire. C’est un très grand jour pour la justice centrafricaine ». Le membre du gouvernement n’a pas oublié « le peuple et les victimes de toutes les crises connues par ce pays »

 


Selon Flavien Mbata, c’est lors du dialogue inter-centrafricain de mai 2015 à Bangui que « le peuple » a émis le vœu de mettre «en place une juridiction hybride, appelée Cour pénale spéciale, composée de magistrats nationaux et internationaux en vue de rechercher, poursuivre et juger les auteurs, co-auteurs ou complices des crimes graves qui ont été commis sur le territoire ». 


En prêtant serment, Me Dieudonné Sénégo, greffier en chef à la CPS reconnait qu’une mission les attend. « En tant que greffier, je vais travailler en collaboration avec les magistrats pour essayer de booster la procédure afin que cela puisse vite aboutir pour permettre aux victimes de rentrer dans leurs droits », a-t-il précisé. 



Déjà le 30 juin 2017, six magistrats avaient solennellement prêté serment, ouvrant le début des travaux de la CPS. Le procureur de la CPS, Toussaint Muntazini, son adjoint Alain Ouaby Bekay, le substitut du procureur Alain Tolmo, le juge de la chambre d’accusation, Jacob Sanny Damili, et les juges d’instruction, Patience Grengbo et Michel Gokpou, avaient juré de dire le droit rien que le droit.

 

 
La Cour pénale spéciale a été créée au sein de la justice centrafricaine par la loi n° 15.003 du 3 juin 2015. Son projet fait suite à la création en avril 2014, d’une cellule spéciale d’enquête et d’instruction (CSEI) chargée d’enquêter sur les violations graves des droits humains et poursuivre les responsables de ces crimes.

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