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29 septembre 2017 5 29 /09 /septembre /2017 22:35
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Médecin Sans Frontière quitte la préfecture de la Mambéré Kadei

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 29 SEPTEMBRE 2017

 

 

BANGUI, 29 septembre 2017 (RJDH)—L’ONG Médecin Sans Frontière (MSF) a mis fin aux activités sanitaires qu’elle tient depuis 2014 dans la Mambéré Kadei. L’information a été rendue publique dans un communiqué le 28 septembre dernier.

 

Dans son communiqué, MSF justifie ce retrait par la baisse du niveau d’urgence qui l’avait amené à s’installer dans la région, « la situation d’urgence qui nous avait poussés à intervenir à Berberati est désormais passée », explique Dago Inagbe, chef de mission pour MSF en RCA. La même source annonce le transfert au gouvernement de toutes les responsabilités qu’avait l’ONG dans la région, « après quatre ans de travail à Berberati, dans la préfecture de la Mambéré Kadei, l’organisation médicale internationale Médecins Sans Frontière vient de remettre la responsabilité de ses activités au ministère de la santé et au comité de gestion de l’hôpital régional », lit-on dans le communiqué.

 

Un cadre du ministère de la santé contacté par le RJDH, a sous couvert de l’anonymat confirmé la fin des activités de MSF à Berberati, « nous sommes informés de la fin des activités de MSF dans cette région. Je dois vous dire que l’ONG apportait un appui au gouvernement qui, dans ce cas, reprend automatiquement la mission qui est la sienne au niveau de l’hôpital et je puis vous dire que toutes les mesures sont prises », confie cette source.

 

L’intervention de MSF à Berbérati s’était faite au moment où la région était confrontée à des questions de sécurité ayant occasionné plusieurs morts et blessés en 2014. Cette situation a très vite évolué et la localité a connu un début de stabilité en fin 2014 ce qui a permis à l’ONG de concentrer son intervention sur la santé des femmes enceintes et des enfants de moins de 15 ans, relate le document.

 

Selon les données de MSF, durant les quatre ans, 4750 enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition, ont été pris en charge, 77200 consultations ont été faites et environs 5500 accouchements ont été facilités. L’organisation annonce aussi avoir vacciné 95 400 enfants contre huit maladies infantiles et plus de 22400 femmes en âge de procréer contre le tétanos en 2017.

 

 

Centrafrique : Anicet Georges Dologuélé appelle la Minusca à l’action contre les groupes armés à Boccaranga

 

PAR BIENVENU MATONGO LE 29 SEPTEMBRE 2017

 

BANGUI, le 29 septembre 2017(RJDH)—Suite aux violences dans le Nord-Ouest précisément à Bocaranga, le chef de l’opposition Anicet Georges Dologuélé hausse le ton et appelle les groupes armés à quitter la ville de Bocaranga et favoriser l’action humanitaire. Position exprimée dans un communiqué de presse

 

L’URCA premier parti d’opposition à Faustin Archange Touadera multiplie les déclarations relatives à la situation sécuritaire et humanitaire à Bocaranga dans un contexte où la société s’étonne du silence des autorités en charges de la sécurité. Ce communiqué intervient dans un contexte où les organisations humanitaires sont confinées et se trouvent dans l’impossibilité d’apporter l’assistance aux personnes vulnérables après les violences armées.

 

Dans ce communiqué Anicet Georges Dologuélé pointe du doigt le MPC et les 3R qui sèment la désolation dans sa circonscription électorale et exige le départ sans conditions des ceux pour permettre une assistance humanitaire aux populations qui fuient les violences pour atteindre Bouar et Bozoum. Il a par ailleurs appelé la Minusca d’user de son mandat robuste d’imposer la paix et assurer la protection des populations.

 

Ces groupes armés sont accusés par l’URCA au moment où le procureur de la Cour Pénale Spéciale s’active dans les enquêtes. En appelant à la Minusca de déloger les groupes armés, Anicet Georges Dologuélé tacle le gouvernement à sortir du cadre du DDRR négocié pour opter la violence légitime lorsque la vie du peuple est en danger.

 

Loin d’être une lettre morte, l’Exécutif n’a pas réagi au cri de détresse après le plaidoyer du président Faustin Archange Touadera devant l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

 

Toute la question est de savoir dans quel état d’esprit la feuille de route de l’Union Africaine qui prévoir des discussions avec les groupes armés pour la paix peut aboutir avec le choix d’option radicalement opposé entre l’opposition et le pouvoir.

 

 

Centrafrique : La Minusca annonce la documentation des cas d’abus et des violations

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 29 SEPTEMBRE 2017

 

 

BANGUI, le 28 Septembre 2017(RDJH)—environs 102 incidents d’abus et violations des droits de l’Homme ont été documentés par la mission onusienne dans le pays. Ce chiffre a connu une hausse contrairement à la semaine passée. Propos de la porte-parole par intérim de la Minusca lors d’une conférence de presse à Bangui.

 

Les cas de violations des Droits de l’Homme sont enregistrés dans le pays dans un contexte de tension sécuritaire alimentée par les 3R de Sidiki et les Anti-Balaka à Bocaranga, localité située au nord-ouest du pays. Ces cas d’abus sont enregistrés alors que les centrafricains attendent la conclusion dans  plusieurs cas d’abus et de violences présumés dont les casques bleus font l’objet dans leur mission dans le pays.

 

Ikavi Gbetanou de la Minusca souligne que ces cas d’abus ont impacté sur la vie des civiles dont les femmes et les hommes, « au cours de la semaine, la Minusca a pu vérifier et documenter sur toute l’étendue du territoire national, 102 incidents d’abus et de violations des Droits de l’Homme. Ces cas ont affectés plus d’une centaine de victimes dont des hommes, des femmes et des enfants » a indiqué la porte-parole par intérim de la Minusca Ikavi Gbetanou.

 

Aucune information judiciaire n’est encore ouverte pour faire la lumière sur ces cas d’abus et de violence. Ces violences et abus sexuels sont documentés après la publication par les nations unies du rapport Mapping.

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