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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 00:07
VOEUX DE NOUVEL AN DE LA REDACTION DE CENTRAFRIQUE-PRESSE
VOEUX DE NOUVEL AN DE LA REDACTION DE CENTRAFRIQUE-PRESSE
VOEUX DE NOUVEL AN DE LA REDACTION DE CENTRAFRIQUE-PRESSE
VOEUX DE NOUVEL AN DE LA REDACTION DE CENTRAFRIQUE-PRESSE

 

 

 

QUE FORMULER D'AUTRE COMME VOEUX POUR CE NOUVEL AN QUI VIENT DE DEBUTER QUE L'ARDENT SOUHAIT QUE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE PUISSE ENFIN RETROUVER EN CETTE ANNEE 2018, LA PAIX ET LA SECURITE POUR L'ENSEMBLE DE SES FILS SUR LA TOTALITE DE SON TERRITOIRE NATIONAL. QUE LES FILLES ET FILS DE CENTRAFRIQUE SE RECONCILIENT AFIN DE RELEVER LES NOMBREUX DEFIS DE DEVELOPPEMENT QUI SE TROUVENT EN FACE D'EUX.

 

AU NOM DE TOUTE LA REDACTION, J'ADRESSE TOUS MES VOEUX DE BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2018

 

LE DIRECTEUR DE PUBLICATION

 

PROSPER N'DOUBA

 

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Centrafrique-Presse.com
2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 23:58
Message de vœux 2018 du Président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera

 

 

 

• Centrafricaines,

• Centrafricains,

 

• Mes chers compatriotes,

 

Dans quelques moments nous allons passer à l’année 2018 et je voudrais profiter de cette occasion pour m’adresser à vous répondant ainsi à cette tradition devenue tant familiale que républicaine.

A chacune et à chacun, je voudrais souhaiter que l’année 2018 apporte le meilleur.

Qu’elle soit une année de paix, de bonheur, de prospérité pour chacun et pour notre pays la République Centrafricaine.

 

Mes chers compatriotes,

 

L’année 2017 qui s’achève a été une année très difficile marquée au niveau international par des crises qui ont secoué plusieurs pays, particulièrement des actes de violence et des conflits de toutes natures qui ont endeuillé de nombreuses familles de par le monde.
Le terrorisme sou tendu par la haine et le fanatisme religieux, a frappé toutes les régions du monde et marqué de manière durable les esprits tant son action est apparue aveugle et barbare.

Au plan intérieur, malgré les efforts engagés par le Gouvernement pour rétablir la paix et la sécurité à travers la mise en œuvre du Programme DDRR et la signature de quelques Accords tel celui de Saint’ Egidio, nombre de nos compatriotes ont ressenti très durement les méfaits des armes qui sont encore en circulation et qui entretiennent l’insécurité à certains endroits du pays.

On a dénombré de nombreuses pertes en vies humaines et un nombre encore important de déplacés tant internes qu’externes provoqués par la campagne que continue de mener certains groupuscules pour empêcher la restauration de l’autorité de l’Etat devant permettre une meilleure prise en charges des problèmes des différentes parties du pays.

Mais l’année 2017 a, aussi, été marquée par le démarrage de plusieurs actions de développement inclusif au service du plus grand nombre.

Ces actions sont contenues dans notre plan de relèvement qu’est le RCPCA que nous avons commencé à mettre en œuvre pour répondre aux urgences du moment.

Je puis vous assurer que nous sommes sur la bonne voie.

Au plan, de la Bonne gouvernance, un des éléments importants du RCPCA, nous avons poursuivi l’assainissement de nos finances publiques.

Notre pays a passé avec succès les (3) trois revues annuelles avec le Fonds Monétaire International (FMI), ce qui prouve notre sérieux à conduire à terme le programme de Facilité élargi de crédit que nous avons contracté.

Les résultats de la dernière revue nous ont permis de prendre des mesures sociales à l’endroit des travailleurs du secteur public et des opérateurs économiques qui attendaient depuis une action de cette nature de la part de l’Etat.

Au plan économique, nos performances sont restées stables avec un taux de croissance qui tourne autour de 4%.

 

Mes chers compatriotes,

 

Comme, vous pouvez le constater, nous avançons lentement mais surement.

Mais, il nous faut plus que jamais, en toute responsabilité, savoir garder raison et aller de l’avant pour reconstruire ce pays meurtri et tisser le lien social et le vivre ensemble qui devront le sous-tendre.

La reconstruction de notre pays requiert non seulement un climat de paix et de sécurité, mais une cordiale entente entre les filles et fils de Centrafrique.

C’est pourquoi, j’encourage les facilitateurs du processus politique en cours à poursuivre les actions discrètes qu’ils ont entamées, de même que j’instruis le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de continuer à travailler pour faire aboutir ledit processus politique, surtout d’appuyer les actions du Panel des facilitateurs de l’Union Africaine chargé de la mise en œuvre de la feuille de route de paix en République Centrafricaine.

Par l’aboutissement de ce processus, nous prouverons à la face du monde la maturité du peuple Centrafricain et sa capacité à résoudre ses contradictions.

 

Mes chers compatriotes,

 

Il est donc important pour nous de placer l’année 2018 sous le sceau de la réconciliation nationale nécessaire au relèvement du pays.

La cohésion nationale est plus que nécessaire si nous voulons nous en sortir, si nous voulons sortir définitivement le pays de l’abîme où il se trouve.

Nous devons pour ce faire reconquérir le sentiment d’appartenance à une même nation, à un même pays.

Nous devons cultiver le vivre ensemble, cultiver l’amour de la patrie, le sentiment de reconstruire notre pays en bloc un et indivisible.

Tout sentiment de rejet à relent identitaire doit être définitivement banni, de même que toute attitude qui vise la partition du pays doit être rejetée.

C’est ensemble dans un pays unifié et fort que nous vaincrons les défis qui continuent de s’imposer à nous et qui bloquent d’avancer comme les autres peuples ou les autres nations.
Il nous faut, ensuite, revoir notre manière de faire de la politique.

Le pluralisme politique, oui !
Le débat politique constructif qui nous permet d’avancer, oui !
Mais la politique sur base de rancune, de haine, de jalousie, de démagogie, du mensonge, non !

Faisons le choix de reconnaître ce qui avance pour le bien de la collectivité nationale et de dire à travers des propositions innovantes ce qu’il convient de faire pour faire aboutir ce qui ne marche pas.

Rejetons la haine et la violence car nulle part au monde, la violence n’a accouché d’un paradis.

Elle ne peut donc être adoptée comme un moyen d’action politique ou de règlement des différends sociaux.

 

Mes chers compatriotes,

 

J’insiste sur cette question car comme vous le savez, des forces négatives, ici et ailleurs, veulent nous empêcher de parvenir à sortir la République Centrafricaine de cette situation difficile qu’elle traverse depuis plus de (4) quatre année maintenant, car elles tirent profit des produits de ce désordre organisé qui permet le pillage systématique de nos ressources naturelles et des impôts devant être prélevés par l’Etat.

Mais, je le dis et je le répète, la crise sécuritaire actuelle, aussi dure qu’elle soit, n’est pas une fatalité.

Elle doit, bien au contraire, nous offrir l’opportunité de mieux nous réorganiser pour bâtir une nouvelle armée nationale apolitique, républicaine, professionnelle et lui donner les moyens de protéger les populations civiles.

Grâce aux efforts que nous ne cessons de déployer et le soutien de certains partenaires que je remercie ici au passage, j’ai foi que nous réussirons le pari de restaurer l’Autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national pour permettre le redécollage économique du pays.

 

Mes chers compatriotes,

 

Je voudrais à ce niveau de mon intervention de ce soir vous parler de la Responsabilité de chacun dans la poursuite de notre marche vers le relèvement.

Oui ! Mes chers compatriotes, je voudrais appeler chacun à plus de responsabilité en cette année nouvelle 2018.

Responsabilité de faire correctement le travail pour lequel on reçoit une rémunération.

Responsabilité de rendre compte de son action et d’assumer l’entièreté des actes que l’on pose.

Ceci concerne autant le subalterne que le supérieur, l’instituteur que le proviseur, le planton que le directeur général d’administration ou le Ministre.

En effet, la reddition des comptes est une nécessité absolue de l’action publique, et j’y veillerai.

Accéder aux responsabilités ou assumer une responsabilité ne doit pas comporter que des avantages, mais aussi des contraintes ou des obligations.

C’est pourquoi, pour cette nouvelle année j’exige des agents publics et autres responsables de l’Etat beaucoup de rigueur et de sens de responsabilité dans l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes car j’attends beaucoup de notre administration publique à l’action de relèvement du pays.

 

Mes chers compatriotes,

 

En ce début d’année 2018, j’ai une pensée toute particulière pour les forces de défense et de sécurité qui continuent de travailler dans des conditions difficiles pour assurer l’ordre et lutter contre le grand banditisme.

De même que j’éprouve affection et tendresse pour les malades et les personnes déplacées ainsi que les réfugiés.

Que 2018 leur apporte plus de santé, de bonheur et la possibilité de regagner leurs lieux de résidence habituelle pour les uns et le pays pour les autres.

Enfin, Mes chers compatriotes,


Je demande au Tout Puissant de faire régner la paix et qu’il nous aide à refaire l’unité et la cohésion de notre très cher Pays la République Centrafricaine.

 

Vive la République !

 

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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 00:34

 

 

 

Dans une prise de position datée du 26 décembre 2017, le lugubre et sanguinaire Nourredine Adam, chef du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique, isolé et confiné dans son retranchement de Birao, fait à nouveau parler de lui en proférant des menaces contre le peuple et les autorités démocratiquement établies.

 

Cette diatribe aux relents guerriers qui semble ignorer les réalités politico-militaires de l’heure vient mettre à nue la volonté jusqu’au-boutiste de ce funeste personnage connu pour les nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité dont il est responsable et pour lesquels il devra répondre d’ici peu de temps. Ce bras armé de Djotodia qui a semé la mort et la désolation dans bon nombres de familles centrafricaines qu’il a endeuillées prétend être un homme de paix et menace de descendre sur Bangui si le gouvernement franchit la ligne rouge, quelle blague !

 

L’homme de mythique république du Dar el kouti devra bien redescendre de la lune et remettre ses deux pieds sur terre pour comprendre que les Centrafricains eux, les vrais Centrafricains, sont fatigués de cette guerre qu’il leur a imposée. Les Centrafricains, les vrais, veulent la paix, rien que la paix. Cette paix ne se fera pas à n’importe quel prix. Non ! Il y en a qui devront répondre de leurs actes et Nourredine Adam est le tout premier de ceux-là.

 

Les fosses communes dans lesquelles il a enterré, parfois vivants de nombreux innocents, les découvertes macabres derrière le Camp de Roux sont des redoutables témoignages qu’il devra affronter devant la justice.

 

Son tristement célèbre organe de torture et de répression (CEDDAD) sis derrière Air-France hante encore l’esprit des Centrafricains qui en sont marqués à jamais.

 

Le meurtre du brillant magistrat Modeste Bria qu’il a commandité reste l’une des pires exactions commises par ce sinistre personnage qui, aujourd’hui continue de nargue les Centrafricains et la communauté internationale.

 

La Centrafrique est Une et Indivisible. Force reste et restera à la Loi et nul n’est au-dessus de la Loi fut-il un général autoproclamé.

 

Nous mettons en garde Nourredine Adam et ses complices connus et tous et qui s’agitent au sein de leur fameuse opposition en mal de pouvoir de cesser immédiatement leurs velléités pouvoiristes et de se mettre résolument au service de la paix et de l’unité nationale en Centrafrique.

 

En tout état de cause, la jeunesse centrafricaine sera debout comme un seul homme pour soutenir la cause nationale et les autorités démocratiquement élues.

 

Nous en appelons enfin aux Nations unies, à la France et à la Russie de Poutine de tout mettre en œuvre pour appuyer efficacement les forces armées centrafricaines, afin de mettre hors d’état de nuire ce bandit de grand chemin et toute sa cohorte de malfrats.

 

La population doit garder son calme et rester vigilante et mobilisée.

 

Fait à Bangui, le 28 décembre 2017.

 

Le Porte-parole du Comité de soutien au Président de la République

 

Blaise Didacien Kossimatchi

Déclaration relative à la position va-t-en-guerre de Nourredine Adam, chef du FPRC
Déclaration relative à la position va-t-en-guerre de Nourredine Adam, chef du FPRC
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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 00:16

 

 

 

DÉC 30

http://www.radiondekeluka.org vendredi 29 décembre 2017 14:48

 

Un affrontement oppose depuis une semaine les ex-Séléka aux Antibalaka de Révolution Justice (RJ) à Paoua dans l’Ouham-Péndé. Un personnel soignant et le général des ex-Séléka auraient été tués dans les combats.

 

Cette énième attaque des groupes armés a replongé la majeure partie de la population dans la psychose. De nombreux habitants se sont retranchés dans la brousse, d’autres à l’hôpital de la ville de Paoua. Selon nos informations, plusieurs maisons ont été incendiées et des personnes tuées dont un agent de santé ainsi qu’un général ex-Séléka.

 

« Un infirmier a été tué par balle. Des rumeurs courent faisant été du décès du général des ex-Séléka », a témoigné une source qui a requis l’anonymat. Les conditions de vie des déplacés ne cessent de se détériorer.

 

« C’est mercredi 27 décembre que les hostilités ont démarré et les combats se poursuivent. La Minusca se trouve au centre, les éléments ne vont pas au-delà de 30 Km », a expliqué un habitant joint au téléphone ce vendredi par Radio Ndeke Luka ajoutant que « toute la population s’est réfugiée dans la ville de Paoua ».

 

Le témoin a déploré le fait qu’au niveau « de la police, il n’y a que deux agents qui sont sans armes même chose à la gendarmerie ». Selon lui, « la population est abandonnée à son triste sort ».

 

Le 2e vice-président de l’Assemblée Nationale et député de Paoua 1, Timoléon Baïkoua, a demandé aux autorités nationales et à la Minusca de prendre leur responsabilité afin d’améliorer les conditions de vie de la population.

 

« Nous demandons urgemment à la force onusienne, qui a les moyens, de s’interposer entre les belligérants. Il y a beaucoup de morts et de blessés et le nombre va augmenter si rien ne se fait », a relevé Timoléon Baïkoua. Pour l’élu de la nation : « il y a un drame qui se passe à Paoua. Les premières victimes sont les civils. Nous avons appris que la Minusca a fait un tour sur le terrain. Depuis que ces casques bleus sont repartis, les choses se sont empirées ».

 

La prolifération des armes continue d’avoir des impacts négatifs sur la population à Paoua. Le 15 décembre dernier, l’Organisation non gouvernementale, ‘‘le pôle de développement’’, avait été prise pour cible par des hommes en armes. La caisse de la comptabilité avait été emportée.

Centrafrique : Regain de violences à Paoua des pertes en vies humaines déplorées
Centrafrique : Regain de violences à Paoua des pertes en vies humaines déplorées
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31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 00:11

 

 

 

http://www.radiondekeluka.org  samedi 30 décembre 2017 13:16

 

A un jour du réveillon du nouvel an, l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB), une des unités de police centrafricaine, promet renforcer l’ordre. Il a procédé au démantèlement des réseaux des bandits de grands chemins qui tuent et commettent des exactions de tout genre dans la capitale.

 
Au cours d'une rencontre avec de la presse ce samedi 30 décembre, le directeur de l'OCRB, colonel Bienvenu Zokoué, rassure sur des stratégies arrêtées par son service pour la sécurisation de Bangui.

 


« L’OCRB dans un dispositif robuste, prendra toutes les dispositions nécessaires afin de garantir la bonne tenue des festivités. Il convient de rassurer la population que l’OCRB aujourd’hui est dans une dynamique d’accomplir pleinement sa mission, la répression du banditisme ». 


Colonel Zokoué promet de frapper au cas où les auteurs de ces actes ne se conformeraient pas aux règles de la République. « Je formule une mise en garde sévère à l’endroit de tout fauteur de trouble, des bandits de toute nature de cesser ou d’abandonner immédiatement leurs faux projets et faux calculs en cours de préparation au risque de croiser avec l’OCRB sur leur chemin. Car, force reste et restera à la loi », a-t-i martelé.


L’OCRB annonce que seize faussaires et braqueurs appartenant à cinq réseaux différents malfrats ont été interpellés dans l’intervalle du 20 au 27 décembre 2017 dans les secteurs de Ouango dans le 7e arrondissement et Yangato dans le 5e, Pk5 dans le 3e, Combattant dans le 8e et Begoua dans la commune de Bimbo. 


« Dans la matinée du 24 décembre, nous avons interpellé un sujet Camerounais se faisant passé pour un Gabonais, titulaire d’un passeport centrafricain nouvellement délivré. Ce dernier est un réputé récidiviste, faussaire connu de nos services. Le 27 décembre, ce fut le démantèlement d’un réseau de braqueurs, commandé par le nommé Didier Biassou alias Azor, chef d’un groupe composé de huit éléments, domicilié à Ouango dans le 7e arrondissement et au Pk12 vers Bégoua. Dans un réseau appelé ‘‘Techno’’ basé devant M’Poko, nous en avons interpellé deux. Des célèbres braqueurs qui sévissent dans les environs des quartiers Yangato et Combattant, nous en avons interpellé six »


Des armes automatiques et artisanales, 5000 minutions de chasse, des coupons de faux billets de banque, comprimés et produits psychotropes ont été saisis. « Au cours de nos opérations, nous avons saisi 150.000 comprimés, 10 cartons de munitions de chasse, le tout en provenance de la RD Congo », a expliqué Bienvenu Zokoué.


Saint Sylvestre : pas d’enfants de moins de 18 ans dans les débits de boissons



En prélude aux festivités de la fin d’année 2017 et du nouvel an 2018, le gouvernement décide ne pas voir d’enfants de mois de 18 ans dans les débits de boissons sur l’ensemble du territoire national. La mesure a été prise vendredi 29 décembre par, Gisèle Pana, ministre en charge de la protection de l’enfant. 


Gisèle Pana a constaté que de nombreux parents ont violé les droits de l’enfant lors de la célébration de la nativité de Jésus-Christ. 


« Nous avons été confronté à ce spectacle des parents qui ont voulu apporté les enfants dans les débits de boissons. Cela nous a interpellés. Nous avons saisi cette occasion pour attirer l’attention des parents et leur lancer un appel afin qu’à la fête du nouvel an, que nous ne puissions plus assister à ce spectacle qui est une violation des droits de l’homme », a-t-elle déclaré. Le membre du gouvernement souligne que « c’est un non-respect, une irresponsabilité de la part des parents d’amener les enfants dans les débits de boisson » alors cette situation est « strictement un interdit » prévu par les textes en vigueur. 


Par la voix du gouvernement, la ministre Pana exige de la municipalité de Bangui, une réglementation de la fréquentation des débits de boissons et kermesses qui sont exploités en pompe dans la capitale. « Nous saisissons cette occasion pour demander aux services de la mairie d’appliquer la loi. Un enfant qui n’a pas 18 ans n’est pas autorisé à entrer dans un débit de boisson ni pour l’acheter ni pour la consommer », a averti le membre du gouvernement.


Selon la ministre Gisèle Pana, le gouvernement prend des mesures conséquentes pour créer un centre de loisir pour permettre aux mineurs d’avoir un cadre approprié pour se réjouir.

Célébration du nouvel an 2018 : l’OCRB met en garde contre les fauteurs de troubles
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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 23:45

 

 

 

PAR RJDH LE 29 DÉCEMBRE 2017

 

SAM-OUANDJA, 29 décembre 2017 (RJDH)—Trois chefs rebelles influents à Bria ont été contraints de quitter la ville. Ils sont entrés à Ouadda et  Sam-Ouandja dans le nord-est du pays, une présence qui inquiète la population qui commence à trouver refuge dans des lieux jugés sécurisés.

 

Abdoulaye Hissene serait parti pour Ndele et son rival Azor Khalit a pris la route de Ouadda tout  comme Issa Banda et Zacharia Damane. Ces chefs rebelles très influents à Bria, auraient été contraints par des militaires français qui se trouveraient à Bria.

 

Jointe par le RJDH, une source de la municipalité de Bria a confirmé le retrait de ces chefs rebelles « oui, Abdoulaye Hissene et les autres se sont retirés de Bria pour les destinations qu’on ne connait pas bien. Sauf que certains rebelles de Bria qui étaient allés à Ippy pour combattre les Anti-Balaka sont revenus dans la ville », a-t-elle confié.

 

L’arrivée de ces chefs rebelles panique la population. Beaucoup aurait trouvé refuge dans les champs ou dans les chantiers miniers, retirant aussi leurs enfants des écoles. La population qui craint de sa sécurité demande la présence de la Minusca, des forces de sécurité et les forces armées Centrafricains afin de les protéger contre toute exaction des groupes armés.

Centrafrique : Des chefs rebelles de Bria contraints de quitter la ville pour Ouadda et Sam-Ouandja
Centrafrique : Des chefs rebelles de Bria contraints de quitter la ville pour Ouadda et Sam-Ouandja
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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 23:44

 

                                                                                                                                       

 

À l’instar des entreprises commerciales, la fin de l’année est le moment idéal, propice pour faire l’inventaire et de façon pragmatique le bilan de l’exercice au cours de l’année civile. Le bilan annuel est ainsi un processus comptable décrivant et évaluant de façon exhaustive les actions et programmes déjà bouclés et en cours. L’intérêt du bilan annuel est d’évaluer les réalisations, de tirer les conclusions afin de définir de nouvelles orientations. Dans la sphère politique, le bilan des activités annuelles qui complète les différents bilans à mi-parcours correspond généralement à un tableau synoptique où les grands thèmes politiques sont représentés par des voyants.

 

Les voyants rouges attirent l’attention et exigent le renforcement des capacités, les voyants jaunes réclament des ajustements tandis que les voyants verts représentent des objectifs atteints. Il est ainsi important de rappeler que les nouvelles autorités ont notoirement hérité d’un pays agonisant. Les défis à relever par le gouvernement sont énormes et surtout dans un contexte sécuritaire difficile. On peut citer entre autres le redressement d’une économie sous perfusion, le retour de la paix et sécurité malgré la présence lourdement armée des douze mille casques bleus de l’ONU, la restauration de l’autorité de l’Etat, la réconciliation nationale et le vivre ensemble, le sort des réfugiés et déplacés...

 

La réussite des politiques publiques ne peut être certaine qu’à la condition sine qua non que cet exercice soit mené par des experts objectifs, neutres et exempts de toutes masturbations politiques. En d’autres termes, la malhonnêteté politique et l’autosatisfaction conduisent systématiquement à un résultat biaisé et inévitablement contesté. Préoccupé par les festivités de Noël et du nouvel an, le citoyen lambda, un habitué de questions sensibles ne cesse de s’agiter, de s’interroger sur les politiques publiques du gouvernement : Le programme des nouvelles autorités respecte-t-il le cahier de charges et le chronogramme ? Les objectifs définis par le projet de société sont-ils atteints ?

 

Quels sont les améliorations, les avancées et les reculs ? Le bilan à l’approche du mi-mandat est-il satisfaisant ? La paix et la sécurité qui demeurent les priorités de la population connaissent-elles un début de changement ? Quelles sont les réformes politiques, économiques, structurelles et institutionnelles engagées ou en cours de réalisation ? Qu’en est-il de la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national ? La restauration de l’autorité de l’Etat se limite-t-elle seulement à l’installation des préfets ? Que reste-t-il de la célèbre anaphore de « rupture » proclamée en grande pompe lors de la prestation de serment ? Les promesses de campagne électorale connaissent-elles déjà un début du commencement ? Qu’en est-il de l’indépendance de la justice ?

 

Du respect du sacré principe de séparation de pouvoir ? Qu’en est-il du respect des droits de l’homme consacrés par le préambule de la constitution du 30 mars 2016 ? Qu’en est-il de la lutte contre la corruption et surtout de l’impunité ? Le pouvoir de Bangui croit-il encore au programme DDRR ? Les nouvelles autorités continueront-elles de gérer le pays sans s’appuyer sur un parti politique ? Sinon, à quand le nouveau parti politique du Président de la République ? Nous vous rappelons au passage que le Président de la République est et demeure toujours le deuxième vice-président du KNK dès lors qu’il n’a pas encore officiellement démissionné. Nous faisons l’économie des autres grands thèmes de politiques publiques y compris le chômage, l’éducation, la santé sur l’ensemble du territoire national car ils sont tributaires de la paix et de la sécurité.

 

Fort de ce qui précède et nonobstant les efforts consentis par les nouvelles autorités, nous pouvons affirmer avec réserve que le bilan annuel de l’exercice n’est ni contrasté, ni mitigé mais inférieur ou égal à la dérivée d’une fonction constante. Ce cuisant échec se fonde sur le volet sécuritaire car la situation s’est empirée comparativement à l’époque de la transition. Ce sévère constat n’occulte pas certaines avancées enregistrées mais lorsque ces avancées ne répondent pas aux aspirations primaires du peuple que sont la sécurité, la reconquête des territoires occupés etc...elles ne peuvent être visibles.

 

Pour finir et en guise de contributions, de résolutions, nous proposons au détenteur du pouvoir de Bangui de tendre la main à l’opposition démocratique et la société civile en troquant son premier ministre contre une personnalité consensuelle qui mettra en place un gouvernement resserré, restreint avec des cahiers de charges conçus dans l’intérêt général. Mais attention, ne le dites a personne. Si on vous demande, ne dites pas que c’est moi.                                                                                            

 

Paris le 29 décembre 2017

 

Bernard SELEMBY DOUDOU

 

Juriste, Administrateur des Elections.   

CENTRAFRIQUE : LA FIN DE L’ANNÉE, LE MOMENT DU BILAN ET DES RÉSOLUTIONS par Bernard Selemby Doudou
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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 21:38

 

 

 

 

Par Adeline ATANGANA | Cameroon-Info.Net YAOUNDE - 28-Dec-2017 - 17h01 

 

Kye-Ossi, localité de la vallée du Ntem, dans la Région du Sud au Cameroun et ville frontalière avec la Guinée équatoriale, est sous haute surveillance.

 

La présidence de la Guinée Equatoriale aurait échappé à un coup d’Etat. A en croire des sources crédibles à Malabo la capitale, un général d’armée aurait tenté ce jeudi 28 décembre 2017 de renverser Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Chef de l’Etat depuis 38 ans. Nos sources font savoir que l’auteur du putsch manqué et certains de ses complices sont en fuite…

 

Comme pour corroborer cette information, l’armée camerounaise a lancé une vaste opération dans la Région du Sud au Cameroun, frontalière avec la Guinée Equatoriale. Des présumés assaillants ont été particulièrement traqués et certains arrêtés à Kye-Ossi, localité camerounaise qui donne directement au pays de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

 

« Un important arsenal d'armes de guerre vient d'être saisi à Kye-Ossi. 75 boites de chargeur Ak 47, 12 lances roquettes, des kalachnikovs, un important stock de munitions Ak 47, détenus par 31 hommes interpelés, tous de nationalité tchadienne et centrafricaine. Ils voulaient entrer en Guinée Equatoriale pour un coup d’Etat » affirme Joseph Abena, le correspondant régional de la Radio Equinoxe, une chaîne a capitaux privés qui émet depuis Douala, la capitale économique du Cameroun.

 

Au moment de mettre cette brève en ligne, c’est le silence radio chez les officiels tant du côté de Malabo que de Yaoundé.

Lu pour vous : Coup d’Etat manqué en Guinée Equatoriale ? L’armée camerounaise met aux arrêts des présumés mercenaires.
Lu pour vous : Coup d’Etat manqué en Guinée Equatoriale ? L’armée camerounaise met aux arrêts des présumés mercenaires.
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28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 21:33
La police de la MINUSCA dresse le bilan de ses activités

 

 

 

Par ACAP - 28/12/2017

 

Le Porte-parole intérimaire de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations-Unies pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), Ikavi Uwolowukana Gbatanu, a animé, mercredi 27 décembre 2017 à Bangui, une conférence de presse pour passer en revue les principales questions concernant le mandat et les activités de la police de la MINUSCA, d’une part, et d’autre part, l’excellente collaboration entre l’institution onusienne et les autorités centrafricaines. 

 


Le Général de Brigade Roland Zamora, Chef de la composante police de la MINUSCA a expliqué que le rôle de son institution est de promouvoir les Forces de sécurité intérieure (FSI), notamment la police et la gendarmerie dans un environnement où on ne parle que des Forces armées centrafricaines.

 


« Alors qu’il y a dans ce pays d’autres forces en uniforme telles que la police, la gendarmerie, la police municipale, les pompiers, les forces des Eaux et Forêts qui ont un rôle à jouer dans la reconstruction de la Centrafrique », a-t-il poursuivi.



Il a développé de long en large la mission de la composante police de la MINUSCA et l’appui qu’elle apporte aux policiers et gendarmes centrafricains avec qui il travaille en collaboration.



Le Directeur de Cabinet du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Sosthène Dengbe, a mis surtout l’accent l’importance du rôle des FSI dans le recoupement des informations recueillies, soit sur la base des renseignements ou des rumeurs pour les mettre à la disposition des autorités compétentes.

 

Sur la déclaration de Nourredine Adam sur Radio France Internationale, il fait savoir que le rapport de mission du Ministre Résident de la vakaga, Nabia Haroune, et son collègue des Eaux et Forêts, Lambert Moukove Lissane, n'est pas aussi alarmiste sur la restauration de l’autorité de l’Etat dans la région.


Selon lui, les FSI nouvellement affectés à Birao seront bel et bien déployés grâce aux soutiens logistiques de la MINUSCA et qu’il n’est nullement dans l’intention du gouvernement d’abandonner la population de la Vakaga à la merci des forces négatives du FPRC.


S’agissant de la réouverture du commissariat du 3ème arrondissement de Bangui, le Directeur de cabinet Dengbe a noté que la situation stratégique dudit commissariat qui n’a pas plusieurs issues de secours est encore à l’étude et qu’il n’est pas question de jeter en pâture les vaillantes FSI.


Il convient de rappeler que Ikavi Uwolowukana Gbatanu a surtout orienté les questions des journalistes sur les mandats de l’UNPOl (la police de la MINUSCA, ses effectifs, son déploiement, les réalisations de 2017, dont le recrutement de 500 policiers et gendarmes ainsi que les perspectives de 2018.

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Centrafrique-Presse.com
28 décembre 2017 4 28 /12 /décembre /2017 18:45

 

 

 

 28 décembre 2017 à 12h58   Par Jules Crétois

 

 Ce qui ressort du dernier rapport du Groupe d’experts de l'ONU sur la République centrafricaine, rendu public fin décembre, est l'installation pérenne d'une réelle économie de guerre.

 

Il est au final, information après information, parfois difficile de se faire une idée sur les dynamiques de la violence en Centrafrique. La grille de lecture confessionnelle, parfois utilisée, est souvent critiquée pour son manque de pertinence. De nombreux décideurs pointent du doigt un conflit obéissant à des logiques économiques. Le rapport du Groupe d’experts sur la République centrafricaine, en date du 6 décembre, et rendu public à la fin du mois tend à leur donner raison. Le rapport aborde différentes questions mais, de détails en résolutions, se dessine notamment un conflit, qui a généralement des motivations économiques. Celui-ci suscite autant la création de nouveaux marchés, que de modèles d’organisation économique.

 

Quête de monopole

 

L’échec de la réunification de l’ancienne Séléka, cause d’un certain nombre d’affrontements durant l’année 2017, serait à en croire le rapport, liés « aux intérêts économiques divergents des dirigeants du groupe. » Concernant les groupes d’autodéfense, dont les experts remarquent la vivacité, aux côtés des anti-balaka, ils remarquent qu’ils existent « au service d’intérêts économiques ».

 

Un artisan minier influent a soutenu les groupes d’autodéfense pour pouvoir s’emparer des entreprises de concurrents musulmans

 

Les experts donnent l’exemple d’un « artisan minier influent qui a soutenu les groupes d’autodéfense pour pouvoir s’emparer des entreprises de concurrents musulmans ». Les acteurs économiques non-musulmans « bénéficient notamment d’une situation de monopole sur les activités commerciales sur l’axe Bangassou-Gambo-Béma depuis que les groupes d’autodéfense en ont pris le contrôle ». Les dynamiques des groupes politico-militaires, les jeux confus d’alliance et de scission, se comprennent ainsi, à l’aune de la concurrence économique et de la quête de mainmise financière.

 

De nouveaux marchés

 

Si les affrontements découlent souvent de la concurrence économique, ils offrent aussi de nouveaux débouchés : « Les combats qui sévissent dans le sud-est du pays ont donné plus de poids aux filières de trafic d’armes et de munitions via la République démocratique du Congo ». Les violences à Bangassou, qui ont marqué cette année 2017, seraient ainsi liées au fait de la volonté des groupes armés de mettre la main sur une des « plaques tournantes du trafic où les groupes d’autodéfense locaux viennent se réapprovisionner en matériel militaire provenant de [l’étranger, ndlr] ».

 

L’un des principaux généraux de la Séléka en 2013 […] faisait entrer des armes du Soudan

 

Dans la région, d’ailleurs, « le marché des munitions et des armes de chasse reste lucratif, ce qui explique qu’elles soient toujours vendues au même titre que d’autres marchandises. » Les ex-Séléka, eux aussi, participent activement au trafic d’armes. Dans ses précédents rapports, le Groupe d’experts a souligné que Moussa Assimeh, « l’un des principaux généraux de la Séléka en 2013 […] faisait entrer des armes du Soudan […]. Les trafiquants transportent les armes de Bria depuis le Soudan ». C’est avec un ressortissant de ce pays aussi que le général Zakaria Damane, homme fort de l’ex-Séléka, aurait, en 2017, conclu « un accord portant sur la fourniture d’armes et de munitions d’une valeur de 12 millions de francs CFA (21 000 dollars) », offrent les experts en guise d’exemple. Ces derniers relèvent même que des cartouches militaires ont été achetées à des personnes liées au FPRC pour la formation de 26 candidats au poste de garde forestier.

 

Les routes et les mines

 

Dans le nord-ouest, les violences sont encore pour beaucoup liées à la lutte pour le contrôle des axes routiers. Contrôler les routes, c’est prélever des taxes, notamment sur le bétail. Les experts proposent une estimation : « un propriétaire de 50 têtes de bétail achetées à Mbaiboum (nord du Cameroun) voulant se rendre au marché de Bouar devra franchir plusieurs postes de contrôle et payer entre 800 000 et 1 million de francs CFA, soit 1 800 à 2 000 dollars ». Qui tombent aujourd’hui dans la poche des groupes armés. Certains voient même plus grand : le général Bahar, du Mouvement patriotique pour la Centrafrique, a installé un marché au bétail, indique le rapport, pris le contrôle d’un axe routier emmenant au Tchad et ainsi créé un corridor pour l’import d’animaux. Les autres groupes armés, comme les 3R ou l’UPC ne sont pas en reste.

 

Les experts remarquent aussi que l’activité extractive est aujourd’hui intimement liée à l’activité de groupes armés. Ainsi, des sites seraient entièrement gérés par des anti-balaka, comme c’est le cas de la mine d’or de Wili, à Koro-Mpoko. Ailleurs, les groupes armés assurent, à en croire le rapport, des services de sécurité. Certains montent de véritables entreprises. Le rapport évoque ainsi le cas d’Elite Sécurité RCA, qui assure la sécurité d’un site d’orpaillage à Sosso-Nakombo, et où on retrouve l’ancien commandant de zone Crépin Messamba, également connu sous le nom de « Général Dalé », ancien membre de la garde présidentielle de François Bozizé.

 

Le risque est un délitement toujours plus important de l’État centrafricain. Pour les factions de l’ex-Séléka, et le FPRC en particulier, la collecte de taxes constitue « l’un des principaux objectifs de la création de structures administratives parallèles », remarquent les experts au sujet de Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique. Aux alentours des mines, les fonctionnaires collaborent parfois avec les groupes qui assurent la sécurité privée et les experts regrettent la non-application du gel des avoirs de certains chefs de groupes armés par les autorités nationales.

Lu pour vous : Centrafrique : la guerre est économique, selon les experts de l’ONU
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