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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 23:08
Lu pour vous : RCA : Le salut passe par l’armée…

 

 

 

 

www.cameroon-tribune.cm  Simon Pierre ETOUNDI | 09-01-2018 11:06

 

 

Depuis 2013 et le départ forcé du pouvoir de François Bozizé, la RCA a vu son système de défense profondément déstabilisé. En ce début d’année 2018, l'armée nationale n’est toujours pas sur pied.

 

Face aux nombreux groupes rebelles qui pullulent dans le pays, les Forces armées centrafricaines (FACA) ne parviennent que rarement à s’imposer.

 

Pour un pays qui veut se remettre dans le sens de la marche, cette situation est problématique. C’est du reste la raison pour laquelle, la reconstitution d’une armée républicaine est un défi majeur en Centrafrique.

 

Dans ce vaste chantier, la RCA bénéficie du soutien de la communauté internationale qui ne manque aucune occasion pour accélérer le processus de réarmement de l’armée centrafricaine, afin notamment de que la force de paix de l'ONU en Centrafrique soit remplacée sur le terrain par les FACA.

 

Ces derniers jours, les États-Unis ont mis une enveloppe de sept milliards de FCFA à la disposition des FACA comme appui aux programmes de formation, à l'équipement, à la logistique entre autre. L’appui américain vient après celui de la Russie qui a doté les FACA en armes en décembre dernier, après avoir obtenu du Conseil de Sécurité de l’ONU l’allégement de l’embargo sur les armes imposé par l’ONU en 2013.

 

La Chine avait fait la même chose en octobre 2017. Par ailleurs, la restructuration des Forces armées centrafricaines est assurée par une mission européenne de formation.

 

Deux bataillons de soldats ont déjà été formés et devraient rapidement être redéployés à travers le pays aux cotés des casques bleus. Une fois n’est pas coutume, la communauté internationale insiste pour mettre sur pied une armée professionnelle en place pour résoudre une crise humanitaire.

 

Et elle a bien raison. C’est avec une armée disciplinée et courageuse que la sécurité et la sûreté des citoyens centrafricains peut être garantie et par conséquent permettre au pays tout entier d’engager le chantier d’une reconstruction pérenne.

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 23:54

 

 

 

COLLECTIF DES FEMMES, RESSORTISSANTES

DE LA SOUS PREFECTURE DE PAOUA

 

 

            --------------------

 

DECLARATION

Suite aux événements

dans la Sous-Préfecture de PAOUA

 

 

L’opération entreprise par la MINUSCA le 7 octobre 2017 pour libérer la ville de Bocaranga et ses environs ayant abouti à la mise en déroute des bandes armées a eu pour principale conséquence l’invasion des six (6) communes de la Sous-Préfecture de Paoua (Bah-bessar, Mia-Péndé, Nana Barya, Banh, Môm et Malé) par des bandes armées de l’ex-séléka avec à leur tête un certain Ahmat BAHAR.

 

Comme partout ailleurs en République centrafricaine, leur établissement dans ces communes a d’abord commencé par des scènes désormais classiques de criminalité, de viol et de prédation pour atteindre aujourd’hui son point culminant - suite à la confrontation de deux groupes rebelles à savoir ex-Séléka et Révolution et Justice (RJ) de Armel SAYO - avec des tueries de masse, incendie des villages, des greniers, des récoltes etc.

 

Le bilan précis de tous ces actes de razzias ne sera certainement connu qu’à la fin des opérations qui sont toujours en cours. Mais d’ores et déjà, plusieurs sources concordantes font état d’un bilan humain et matériel très lourd.

 

Cette situation qui a contraint nombre de nos parents, d’innocents paysans sans défense à trouver refuge en brousse, a également entraîné une forte affluence de nombreux autres à Paoua chef-lieu de la Sous-Préfecture, faisant perdre progressivement à cette ville, l’exemplarité de sa cohésion sociale et communautaire depuis les événements de 2014.

 

En outre, la situation ainsi créée expose irrémédiablement les populations de la Sous-Préfecture de Paoua en général à la famine, aux maladies et accroit la précarité des couches les plus vulnérables à savoir les enfants, les femmes et les personnes âgées.

 

Les éléments constitutifs d’un drame humanitaire majeur se mettent en place à une très grande vitesse et l’urgence d’une intervention s’impose pour sauver des vies.

 

C’est pourquoi, Nous, Femmes,  ressortissantes de la Sous-Préfecture de Paoua réunies en Collectif :

  • Condamnons avec la dernière énergie la politique de la terre-brûlée pratiquée par ces bandes armées et exigeons la poursuite de ses auteurs et leur traduction devant les juridictions nationales ou internationales afin qu’ils répondent de leurs actes ;
  • Lançons un appel :
  •  

A/ AU GOUVERNEMENT

 

  • de dépêcher sans délai à Paoua et ses environs une mission d’évaluation de la situation humanitaire et de lancer un Appel à la Communauté internationale pour la mobilisation des moyens pour des réponses appropriées et multiformes à la situation humanitaire ;
  • d’entreprendre toute action nécessaire à la sécurisation militaire et policière de la frontière avec le Tchad ;
  • de cesser d’appeler par la voie des ondes nos pauvres parents à regagner des domiciles qui n’existent plus puisque réduits depuis lors en cendres.

 

B/ A LA MINUSCA

 

  • de renforcer le dispositif de son détachement à Paoua pour lui permettre d’étendre son rayon d’action dans les environs de cette ville et jusqu’à la frontière Nord ;
  • d’assumer la plénitude de sa mission principale, celle de protéger sans discrimination des populations civiles en danger;

 

C/ AUX RESSORTISSANTS DE PAOUA

 

  • de se mobiliser comme un seul homme dans les différentes associations pour soutenir nos parents en détresse.

 

Fait à Bangui, le 08/01/2018

 

La Présidente du Collectif

 

 

 

Honorine DEMBA

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 23:46
RCA: le chef de milice anti-balaka Andilo devant ses juges

 

 

 

Par RFI Publié le 08-01-2018 Modifié le 08-01-2018 à 20:18

 

En République centrafricaine, une nouvelle session criminelle s'est ouverte ce lundi 8 janvier à Bangui, pour un mois. Parmi les nombreux dossiers se trouve celui d’un accusé de taille : Andilo, alias Rodrigue Ngaïbona, un jeune chef de milice anti-balaka arrêté en 2015. Il est poursuivi pour cinq chefs d'accusations dont assassinat, association de malfaiteurs, détention illégale d'armes et de munitions de guerre ou encore vol à main armée. Son procès qui a ouvert la session a été renvoyé à jeudi à la demande de ses avocats.

 

Lorsqu'il est arrêté par la Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) le 17 janvier 2015 à Bouca, Andilo est à moins de 30 ans l'un des chefs de guerre les plus dangereux et redoutés du pays.

 

Ancien coupeur de routes, il participe avec son groupe à l'offensive des anti-balaka sur Bangui le 5 décembre 2013. En octobre 2014, il serait derrière l'attaque contre un convoi de la Minusca à Bangui, au cours de laquelle un casque bleu pakistanais a été tué. Il est aussi soupçonné d'avoir incendié un village dans le centre du pays. A son palmarès également, l'assassinat présumé d'un gendarme à Bangui en janvier 2015, ainsi que divers braquages.

 

Dans les semaines qui suivent son arrestation, ses hommes, conduits par son frère Dieudonné Ngaibona, tenteront d'obtenir sa libération en prenant en otage une humanitaire française et un prêtre centrafricain, puis un ministre. Dieudonné Ngaibona, arrêté en 2016, est aussi dans le box de cette session criminelle.

 

En attendant la Cour pénale spéciale

 

Beaucoup imaginaient que ce procès serait l'un des premiers de la Cour pénale spéciale. Cette juridiction hybride qui est en train d'être mise en place sera chargée de juger les crimes les plus graves. Mais la justice centrafricaine n'aura pas attendu. « Il est en détention depuis près de trois ans et ça, ce n'était plus pas tolérable », commente Joseph Bindoumi, de la Ligue centrafricaine des droits de l'homme, partie civile dans ce dossier.

 

Andilo ne comparait pas pour crimes de guerre, un chef d'accusation pour lequel il pourrait être poursuivi si l'attaque contre les casques bleus en 2014 lui était effectivement imputée. La Cour pénale spéciale pourrait alors se garder sous le coude cette possibilité de le juger pour ces faits.

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 20:15
Centrafrique : 50 lampadaires solaires pour illuminer la ville de Bambari

 

 

Centrafrique : 50 lampadaires solaires pour illuminer la ville de Bambari

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 09-01-2018

 

50 lampadaires solaires commencent à être déployés à quelques localités jugées stratégiques dans la ville de Bambari, au centre de la République centrafricaine, a appris Xinhua lundi auprès d'une source proche du dossier.

 

Il s'agit des commandes du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), mais initialement pour illuminer le camp de réfugiés soudanais de Pladama-Ouaka, à 11 km au sud-ouest de Bambari, a expliqué la même source.

 

Elle a précisé que la mairie de Bambari, la brigade de gendarmerie, le commissariat de police, l'entrée et la sortie du long pont reliant les deux rives de la Ouaka ont été choisis pour l'implantation de lampadaires solaires.

 

L'hôpital préfectoral de Bambari et le centre de santé de la commune de Pladama-Ouaka, construit pour accueillir des villageois jusqu'à 65 km aux alentours, ont également été retenus dans le projet.

 

L'école normale des instituteurs (ENI) a été intégrée dans le projet, à cause des cours dispensés par ses ressortissants aux enfants de réfugiés soudanais du camp de Pladama-Ouaka.

 

D'autres localités ont été signalées comme pouvant procurer la sécurité aux femmes qui vendent les nuits et qui sont, de temps en temps, victimes d'attaques ou de viol aux heures tardives.

 

Originellement, ces lampadaires solaires sont destinés au camp de réfugiés de Pladama-Ouaka. Du fait qu'ils aient été livrés avec beaucoup de retard, à un moment où un grand nombre de réfugiés ont délibérément décidé de retourner dans leur pays d'origine grâce aux avions affrétés par le HCR, le projet a été rétrocédé à la ville de Bambari, que le gouvernement et la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA veulent en faire une cité pilote "sans groupes armés". F

 

Source: Agence de presse Xinhua

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 20:10
Affrontements à Paoua, en RCA : treize blessés à l’hôpital et des milliers de déplacés »

 

 

 

 

www.msf.fr   8 Janvier 2018

 

 

Depuis le 27 décembre 2017, de violents affrontements opposent les membres du groupe RJ (Révolution Justice) aux combattants du Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC). Au moins 30 000 personnes ont fui la zone des affrontements pour affluer vers la ville de Paoua, faisant état de villages brûlés, d’exactions et d’attaques indiscriminées contre quiconque se trouvant dans le secteur. La situation reste excessivement volatile.

 

Situation

 

 

Tous les centres de santé périphériques fermés et seuls 13 blessés ont rejoint l’hôpital

 

À l’hôpital de Paoua, l’équipe de Médecins Sans Frontières a pris en charge 13 blessés suite aux combats et attaques depuis le mercredi 27 décembre. « Ce chiffre nous semble bas, si l’on considère le nombre de déplacés arrivés à Paoua et la violence extrême qu’ils décrivent à nos équipes. Beaucoup parlent d’hommes à cheval qui tirent sur tout ce qui bouge, de personnes décédées ou blessées laissées en brousse, explique Gwenola François, cheffe de mission MSF. Nous sommes très inquiets de la situation. »

 

Parmi les blessés soignés à l’hôpital, il y a Léonard Gangbe, 33 ans, un cultivateur. Il a fui son village lorsque les combats ont commencé et s’est réfugié avec quelques voisins et du bétail dans une maison en brousse. Voulant empêcher le vol de ses bœufs par des hommes armés, il a reçu une balle dans la joue gauche qui est ressortie sous le nez, lui déchirant la paroi nasale et la lèvre supérieure.

 

En raison des combats, MSF a dû suspendre ses activités dans les sept centres de santé que ses équipes soutiennent en périphérie de Paoua. Trois de ces centres auraient été pillés.

 

Une région fragilisée par une violence continue

 

La région de Paoua a été relativement épargnée par les combats et la recrudescence des combats durant l’année écoulée. Mais même dans cette région considérée comme un peu plus sûre que d’autres dans le pays, la violence est partout. Elle n’est pas seulement caractérisée par les combats entre groupes armés, par les attaques ciblées sur la population et le nombre de blessés ou de morts qui en résultent. Elle est rendue possible par l’incapacité de l’État a assuré la sécurité des populations sur la majorité du territoire, ainsi que par la prolifération d’hommes armés qui imposent des taxes pour n’importe quel prétexte : le fait de se déplacer sur telle route, de posséder du bétail, voire même d’habiter sa propre maison. L’histoire de Josianne Wankian, 37 ans, mère de neuf enfants en est un bon exemple.

 

Désormais à Paoua, Josianne vivait dans un village appelé Betokomia, à quelques kilomètres de la ville. Le 28 décembre 2017, à 5 heures du matin, des tirs ont retenti à proximité de son domicile. Son mari et son fils de 13 ans avaient déjà fui car si les femmes sont épargnées, les rumeurs disent que les hommes seraient immédiatement tués. Elle était donc seule avec ses enfants lorsque des hommes armés sont venus demander de la nourriture et de l’argent. Josianne a emprunté 12 000 francs CFA (18 euros) à un vendeur de chèvre pour pouvoir quitter son village saine et sauve et chercher refuge avec ses enfants chez sa sœur aînée qui habite Paoua.

 

C’est loin d’être la première fois que Josianne et sa famille sont taxés par des hommes armés. En août 2017, ces derniers ont même brûlé sa maison. « Mon mari est cultivateur, nous avions quatre bœufs, ce qui nous permettait de cultiver plus et d’avoir de meilleurs revenus avec la vente de nos produits, explique Josianne. Quand les hommes armés voient une belle maison, ils viennent y chercher de la nourriture, du bétail ou de l’argent. Ils nous ont demandé de payer une taxe de 50 000 francs (76 euros) pour nos bœufs et 120 000 francs supplémentaires (183 euros) pour habiter notre maison. Nous n’avions pas cet argent. Je leur ai donné tout ce que j’avais, soit 25 000 francs (38 euros). Comme la maison n’avait pas encore de toit, ils ont dit qu’ils reviendraient quand elle serait finie, mais ils sont quand même rentrés pour voler nos affaires, puis ils y ont mis le feu. Après cela, j’ai habité dans les champs avec mes huit enfants pendant plusieurs mois. Nous avions commencé à reconstruire notre maison à Betokomia quand les combats ont repris ces derniers jours. »

 

Comme Josianne, plus de 30 000 habitants de la région de Paoua ont fui les villages avoisinants pour chercher refuge dans des familles d’accueil en ville où la situation sécuritaire se tend également. Ils sont souvent plus de 40 déplacés par famille, ce qui va créer très rapidement des problèmes d’approvisionnement en eau et en nourriture.


 

MSF travaille à Paoua depuis 2006. L’organisation y soutient les services d’urgence et la pédiatrie de l’hôpital. Elle soutient également sept centres de santé périphériques où elle offre des soins de santé primaire principalement aux enfants et femmes enceintes. En République centrafricaine, MSF offre aujourd’hui une aide médicale aux populations de Bria, Bambari, Alindao, Batangafo, Kabo, Bossangoa, Boguila, Paoua, Carnot et Bangui. Depuis le début de 2017, avec l’intensification du conflit armé, l’organisation a dû adapter plusieurs de ses projets pour répondre aux besoins urgents des personnes directement affectées par les violences. 

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 19:46

 

 

 

 

Reconnue par Arrêté N°008/16/MEPCICPD/DIRCAB/SG/DGCD/DCD du 15 janvier 2016 d’utilité publique  à caractère socio– culturelle – économique : Tél : 0023675506874/0023672072718

N°________/ONG.MEKASNA/PR/SG                                                                                 Bangui, le 7/1/2018

 

 

COMMUNIQUE RADIO DIFFUSE

 

(Large diffusion)

 

 

L’Organisation Non-Gouvernementale (ONG) MEKASNA informe les frères et sœurs ressortissants de la Sous-préfecture de Paoua et tous les sympathisants, qu’elle organise un grand recueillement de solidarité à la mémoire des victimes des événements malheureux en cours dans la localité, le vendredi 12 janvier 2018 à l’ESPACE LINGATERE de 15h00 à 20h00.

 

Par conséquent, il est demandé à tous les originaires de le Sous-préfecture, sans exception, de contribuer et d’assister obligatoirement à cette manifestation de solidarité.

 

Des animations à caractère religieux et funèbre, des chansons traditionnelles ainsi qu’une conférence de presse seront au menu de cet événement. Une collecte sera organisée à l’occasion pour venir en aide aux déplacés.

 

Pour tout contact, s’adresser aux représentants suivants :

 

  1. Monsieur DOTAR Esaïe, Trésorier de MEKASNA, tél. 72 50 48 68 ou 72 50 48 68
  2.  
  3. Monsieur DJIM BODEMEURE, tél. 75 04 45 14
  4.  
  5. Monsieur BOBEGOTO Eloi, tél. 75 50 20 97
  6.  

L’ONG MEKASNA, prie toute personne à l’écoute de ce communiqué d’en faire part aux intéressés.

 

Fait à Bangui, le 08 Janvier 2018.

 

LE PRESIDENT

 

Pierre DJIBAO

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 19:29
Lu pour vous : L'armée de Centrafrique toujours pas sur pied
Lu pour vous : L'armée de Centrafrique toujours pas sur pied
Lu pour vous : L'armée de Centrafrique toujours pas sur pied

 

 

 

 

http://www.dw.com 08.01.2018

 

Depuis l’avènement de la coalition rebelle seleka au pouvoir en Centrafrique en 2013, la RCA a vu son système de défense profondément déstabilisé. Quatre ans plus tard, l'armée nationale n’est toujours pas sur pied.

 

C'est un défi de reconstitution qui incombe à la mission européenne de formation et de conseil aux forces armées centrafricaines, connue sous l'acronyme d’EUTM. Deux bataillons forts de 1.300 soldats sont entièrement formés et attendent leur déploiement sur le terrain. Trois autres compagnies sont en cours de formation au Camp Kassaï, principal centre d’instruction militaire de la capitale centrafricaine où la formation assurée par l'EUTM, la mission européenne de formation et de conseil aux forces armées centrafricaines, se déroule depuis près d’un an. 

 

Respect des droits de l'Homme

 

Le lieutenant Zadanga Frédéric Stève du Bataillon d'Amphibie dispense à l’intention des officiers et sous-officiers un cours sur le droit international humanitaire et la prévention des violences sexuelles au sein des FACA. "Pendant la guerre, il faut savoir tirer sur l’objectif militaire qui est l’ennemi et non la population civile ni leurs biens. Et aussi, on a parlé de la prévention de la violence sexuelle, il faut former nos hommes dans ce domaine pour qu’il n’y ait pas de violence sexuelle. Et ce sont donc ces officiers de l’EUTM qui nous ont formés. A ce propos, on a déjà plus de 1.496 militaires formés dans ce domaine" explique l'instructeur militaire. Une autre rubrique au menu de la formation, c’est le renseignement. Un cours dispensé par le commandant Bissaro, officier de l’armée roumaine. "Ce matin, nous assistons à une formation complémentaire en renseignement. Deux semaines de formation générale et une semaine pour la formation spécialisée seulement en renseignement. La prochaine phase sera donc le redéploiement dans l’armée centrafricaine."

 

Cours théoriques et pratiques

 

Simultanément à ces cours théoriques, il y a la phase pratique qui accompagne l'entrainement des soldats avec le lieutenant Xavier, instructeur de l'EUTM. "Actuellement nous sommes en train de former le DDR. Il s’agit de la partie militaire. Ce sont donc d’ex-rebelles qui sont réintégrés dans les forces armées de Centrafrique. Il y en a un peu de tous les niveaux. Mais globalement, la formation avance assez correctement. Après une séance d’évaluation finale, ils seront donc repartis dans les différents bataillons de l’armée nationale."

 

L'engagement de l'Union européenne

 

 

La formation des Faca, organisée et financée par l’Union européenne, devrait être renforcée par la Russie qui vient de faire une livraison d’armes légères à la RCA. "Nous sommes vraiment contents avec la donation qu’a faite la Russie. C’est une manière de réopérationnaliser les Faca qui ont besoin de ces équipements, de ces armes pour pouvoir se mettre en place, aller aux côtés de la Minusca et travailler ensemble pour la sécurisation de la population centrafricaine" explique pour sa part, le général Fernando Garçià Blàzquez, commandant de la force EUTM en fin de mission qui salue ce geste de la Russie.

 

Moscou vole aux secours de Bangui

 

 

En attendant cette livraison d'armes de la Russie, les Etats Unis ont promis eux aussi d'aider l'armée centrafricaine. Un don de près de 13 millions de dollars. De l'argent sous forme de programmes de formation. Ils concerneront la maintenance des véhicules et du matériel de communication ainsi que des cours d'anglais. 

 

 

Centrafrique : Les États-Unis apportent leur soutien financier à l’armée

 

Dans le cadre d’un programme de formation de l’armée centrafricaine, le gouvernement américain a fait don de 12,7 millions de dollars le 6 janvier à Bangui. 

 

L’annonce a été faite samedi par l’Ambassade américaine à Bangui. 12,7 millions de dollars ont été offert au gouvernement centrafricain. Cet argent est destiné aux Forces armées Centrafricaines (Faca).

 

L’aide américaine servira à la formation tactique et stratégique des militaires centrafricains. Elle permettra également à ces derniers de se former à la maintenance des véhicules et du matériel de communication. L’apprentissage des cours d’anglais pour ceux qui seront appelés à se former aux Etats-Unis sera aussi pris en compte.

 

Pour le chargé d’affaires de l’Ambassade américaine à Bangui, David Brownstein, les États-Unis croient en la capacité des Forces armées Centrafricaines de maintenir la paix et la sécurité dans le pays. Raison pour laquelle le gouvernement américain soutient son réarmement.

 

Le don américain intervient moins d’un mois après que le conseil de sécurité de l’ONU ait autorisé la Russie de fournir un stock d’armes important au gouvernement Centrafricain. La première livraison de ces armes devant avoir lieu en décembre 2017 n’a toujours pas eu lieu.

 

En dehors des États-Unis et la Russie, la Chine a également apporté du matériel logistique et militaire à la République Centrafricaine en octobre 2017. Depuis l’arrivée au pouvoir de Faustin Archange Touadéra, la Centrafrique sort progressivement de l’embargo sur les armes imposé en 2013 par la communauté internationale.

 

Aujourd’hui, la communauté internationale soutient unanimement le réarmement de la Centrafrique. Car bien que la Minusca ait prolongé son mandat, elle doit à terme être remplacée par les Faca. Et les Faca doivent à cet effet être prêtes à remplir leur mission régalienne.

 

 

 

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 18:49
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : La Guinée équatoriale confirme l’identité des assaillants tchadiens dans le putsch manqué

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 8 JANVIER 2018

 

BANGUI, 08 janvier 2018 (RJDH)— Mahamat Kodo Bani du Tchad, un ancien cadre de la Séléka, coalition qui a renversé le régime de François Bozizé en mars 2013 est cité dans le putsch manqué en Guinée Equatoriale. Information relayée après que le Tchad ait nié l‘implication de son pays dans la déstabilisation d’un Etat de la sous-région.

 

Décrit comme un personnage embarrassant, Mahamat Kodo Bani est un mercenaire connu pour avoir vendu ses services à beaucoup de groupes armés écumant le Darfour au Soudan, au Tchad et la Centrafrique.

 

De sources concordantes, ce dernier fiché comme membre de la garde présidentielle du président Idriss Deby Itno, ce qui a été démenti par le ministre des Affaires étrangères tchadiennes sur les ondes de la RFI la semaine dernière.

 

En 2008, Mahamat Kodo Bani rejoint la rébellion au Darfour et combat dans le rang de l’UFCD, l’Union des forces pour le changement et la démocratie, une force dissidente contre le régime du président Tchadien Idris Déby Itno. Il rejoint  la nébuleuse Séléka, rébellion en Centrafrique depuis 2013 au sein de laquelle il a commis des crimes graves et est pointé du doigt par de nombreuses organisations des droits de l’homme. Mais avec la chute de Djotodia, ce dernier s’est éclipsé et a refait parler de lui lors de putsch manqué en Guinée Équatoriale en fin d’année 2017.

 

Des centrafricains sont-ils aussi impliqués dans ce coup d’Etat manqué ? Les autorités camerounaises ont affirmé avoir arrêté des Centrafricains, Camerounais et Équato-guinéens parmi ces mercenaires.  Si le chef de la diplomatie tchadienne Mahamat Zene Cherif a botté en touche l’implication réelle des tchadiens dans ce coup manqué, « si ceux que l’on appelle aujourd’hui des Tchadiens, puisqu’on dit que la plupart sont des tchadiens, il reste à savoir si réellement ils sont des tchadiens ou s’ils sont des ressortissants d’un pays détenteur de pièces d’identité tchadienne » avait-t-il rétorqué.

 

Des mercenaires centrafricains ? Voilà toute la question qu’on devrait se poser. Les hommes arrêtés sont recrutés par Mahamat Kodo Bani, le cerveau présumé de cette affaire  et un ancien cadre de la Séléka. Ces personnes sont identifiées comme des ex-Séléka ; ses hommes de main.

 

Les gouvernements des pays auxquels leurs ressortissants ont été pointés du doigt dans cette vaste affaire de coup d’état manqué ont tous réagi et ont dépêché leur membre de gouvernement pour tirer cette affaire au clair, du côté centrafricain aucune réaction officielle n’est jusque-là enregistré et le ministre des Affaires n’est joignable.

 

Au plus fort de la crise, plusieurs personnes ont évoqué l’embrasement de la sous-région si rien n’est fait. Aujourd’hui, la Guinée équatoriale fait la triste expérience dans un contexte de montée du terrorisme en Afrique de l’Ouest.

 

 

Centrafrique : La cour criminelle amorce ses premières audiences

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 8 JANVIER 2018

 

BANGUI,  08 Janvier 2018(RJDH)—Les premières audiences de la session criminelle de l’année ont eu lieu ce matin à Bangui. L’examen du dossier du redoutable chef rebelle Andjilo a été reporté au 11 janvier prochain.

 

Deux dossiers parmi lesquels celui du redoutable chef Anti-Balaka Andjilo, étaient prévus. Mais les avocats de ce dernier ont réussi à renvoyer l’examen du dossier, « il est accusé de six chefs d’accusations et dans ces conditions, il est normal pour la défense d’avoir tous les dossiers. Le parquet général a fait rétention des pièces du dossier simplement dans le but d’entrer en voie de condamnation de notre client commun » a expliqué Me Jean Paul Madoukou, un des avocats du prévenu.

 

La cour a jugé mieux de renvoyer au 11 janvier prochain l’audience du chef Anti-Balaka Andjilo poursuivi pour assassinat, association des malfaiteurs, détention illégale d’armes et minutions de guerre, vols aggravés, séquestration et recel de vol.

 

Rodrigue Ngaïbona Alias « Andjilo », redouté cruel aux premières heures des affrontements entre Anti-Balaka et Séléka en décembre 2013, a été arrêté par des forces de la Minusca le 17 janvier 2015 à Bouca dans l’Ouham au nord du pays, où il avait installé sa base. Ce dernier est cité dans plusieurs rapports des organisations de défense de droit de l’homme qui l’accusent d’avoir attaqué et tué plusieurs sujets musulmans. Son procès avait été renvoyé lors de la session criminelle de 2017.

 

En dehors de Andjilo, d’autres chefs rebelles vont comparaître lors de cette session criminelle. Selon les informations RJDH, les dossiers de Abdoulaye Hissene et Edouard Ngaissona, respectivement chef Séléka et coordonnateur politique des Anti-Balaka sont aussi enrôlés pour cette session.

 

 

Centrafrique : le procès d'un ex-chef d'une bande armée repoussé au 11 janvier

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 09-01-2018

 

Le procès d'un ex-chef d'une bande armée, Rodrigue Ngaïbona, a été reporté au 11 janvier, à la demande de ses avocats, a appris Xinhua lundi auprès d'Alfred-Rock Ngoumbré, président de la Cour de cassation et président de la session criminelle de 2018.

 

Les avocats, Jean-Paul Modokou et Didier Gonenzapa, ont déploré l'absence de pièces versées au dossier d'accusation en leur possession.

 

Vu l'importance de charges qui pèsent sur l'accusé alias "général Andjilo", la cour a jugé nécessaire de décaler son procès à la première séance.

 

Il est reproché à M. Ngaïbona six chefs d'accusation qui sont : assassinats, associations de malfaiteurs, vols à mains armées, recels de vols, détentions d'armes et munitions de guerre alors que l'accusé n'est pas militaire, et séquestrations.

 

Il a même été accusé d'être parmi ceux qui s'étaient attaqués à un contingent pakistanais de la mission onusienne en Centrafrique MINUSCA en octobre 2014, tuant un d'entre eux et blessant plusieurs autres.

 

Agé de 25 ans au moment de son arrestation, M. Ngaïbona était presque sur tous les théâtres des opérations, entre Bangui et presque toutes les localités du nord-ouest du pays, notamment Bouca, Batangafo et Bossangoa.

 

Il avait été arrêté à Bouca par une section des forces camerounaises de la MINUSCA le 18 janvier 2015, avec un important butin financier lié à ses actes de braquage. F

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

 

NDLR : Ce n'est un secret pour personne que la responsabilité des autorités tchadiennes est difficilement niable dans plusieurs projets ou tentatives de déstabilisation des pays voisins d'où leur embarras actuel dans le dossier équato-guinéen qui ne manquera sans doute pas d'empoisonner durablement les relations entre ces deux pays de la CEMAC. Il n'y a pas longtemps, un rapport du groupes d'experts des Nations Unies a fait état d'armes de guerre achetées à Tel Aviv pour l'usage exclusif de la garde présidentielle du Tchad mais hélas retrouvées dans un véhicule calciné des ex Seleka à Boguila ! 

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 18:47
Mahamat Kodo Bani, cerveau présumé du «coup d'Etat» déjoué en Guinée équatoriale

 

 

 

 

Par RFI Publié le 07-01-2018 Modifié le 07-01-2018 à 23:14

 

La lumière n'a toujours pas été faite sur les événements survenus en Guinée équatoriale la semaine dernière, lorsque les autorités ont affirmé avoir déjoué une tentative de coup d'Etat. Le président Teodoro Obiang devrait se rendre mardi 9 janvier à Yaoundé. C'est au Cameroun qu'une quarantaine de mercenaires tchadiens, camerounais, centrafricains et équato-guinéens ont été arrêtés alors qu'ils auraient été en train de fomenter ce coup. Leur commandant sur place serait Mahamat Kodo Bani, un ancien général tchadien.

 

Du Darfour à la Centrafrique, en passant par le Cameroun, Mahamat Kodo Bani a vendu ses services à bien de mouvements différents. Un personnage embarrassant. La semaine dernière sur notre antenne, le ministre des Affaires étrangères tchadien assurait que Mahamat Kodo Bani, n'avait jamais fait partie de l'armée régulière.

 

Pourtant plusieurs sources ont confirmé à RFI que le mercenaire avait été membre de la garde présidentielle, notamment sous les ordres du chef d'état-major Daoud Soumaïn. Après la mort de ce dernier en 2008, Mahamat Kodo Bani rejoint la rébellion au Darfour et se range aux côtés de l'UFCD, l'Union des forces pour le changement et la démocratie.

 

En 2010, Mahamat Kodo Bani est radié de l'armée tchadienne. Quelques années plus tard, il se fait arrêter au Tchad et séjourne dans la prison de Kélo. Libéré en 2013, à la faveur d'une amnistie prononcée par le président Idriss Déby, Mahamat Kodo Bani rejoint alors le mouvement de rébellion centrafricain, Seleka.

 

Mahamat Kodo Bani disparaît alors des radars jusqu'à ce que ses déplacements entre la Centrafrique, le Cameroun et le Tchad soient remarqués. Selon les autorités tchadiennes, il serait le cerveau de cette tentative de coup d'Etat en Guinée équatoriale, dont le commanditaire serait un Equato-Guinéen installé en Europe.

 

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8 janvier 2018 1 08 /01 /janvier /2018 18:40
Au moins 100 personnes tuées dans des affrontements en Centrafrique

 

 

 

 

www.voaafrique.com 06 janvier 2018

 

Une mission gouvernementale s'est rendue vendredi à Paoua, dans le nord-ouest de la Centrafrique où plus de 100 personnes ont été tuées et plus villages incendiés dans des violences entre les combattants ex-Séléka et ceux de la Révolution Justice (RJ), rapporte le correspondant de VOA Afrique sur place.

 

Les autorités locales affirment que les combats ont fait plus d’une centaine de morts et 35.000 déplacés depuis mercredi.

 

Un député de la région confirme le bilan.

 

"Les éléments du MPC ont incendié plus de 2000 maisons vers Babessa et Mia-Pendé ", indique le député Lucien Mbaïgotto cité par Radio Ndeke Luka, media soutenu par les Nations unies.

 

Selon le député, des renforts en hommes et munitions sont venus du Tchad pour prêter mains fortes aux combattants du général Bahar, leader des ex-Séléka.

 

La société civile déplore la situation à Paoua.

 

"Quelque chose d’extrêmement grave est en train de se dérouler dans l'Ouham Pendé et plus particulièrement dans les communes de Bah-Bessar et Mia-Pendé. Paoua est devenu une prison géante à ciel ouvert. Et tout ceci sous un silence coupable, " écrit sur Facebook Dieumerci Ndjadder Kanganga, président du Collectif 236-Km5.

 

Vianney Ngbara, président de la jeunesse préfectorale de l’Ouham-Péndé, également cité par Ndeke Luka, soutient que les personnes déplacées n’ont à ce jour reçu aucune assistance et d’autres continuent d’arriver.

 

Des combats ont repris entre les deux groupes. Raymond Mopoyang-Bélanga, leader de Révolution Justice (RJ), a été tué par les ex- Séléka.

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