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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 13:15
Centrafrique : Les habitants de Paoua au nord du pays vivent dans la psychose
Centrafrique : Les habitants de Paoua au nord du pays vivent dans la psychose
Centrafrique : Les habitants de Paoua au nord du pays vivent dans la psychose

 

 

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 5 JANVIER 2018

 

PAOUA, 04 Janvier 2018(RJDH)— Plusieurs déplacés venant des communes Mia-Pendé, Babessahr et Nana-Barya ont afflué ce jour à Paoua. Ces déplacés joints par le RJDH affirment vouloir échapper à l’intrusion des hommes à cheval qui tuent et blessent les habitants de ces localités. Témoignage recueilli ce matin et confirmé par des sources humanitaires de la localité. 

 

Cette débandade intervient suite à la détérioration de la situation sécuritaire au Nord du pays et plus précisément dans l’Ouham-Pendé qui connait un regain de violence après les attaques inter groupes armés notamment la Révolution Justice et le Mouvement National pour la Libération de Centrafrique(MNLC). On signale aussi la mort de Bahar, une figure du MNLC.  C’est dans ce contexte que la ville de Paoua accueille à son corps défendant des déplacés fuyant les exactions des hommes armés.

 

Un déplacé de Mia-Pendé arrivé à Paoua confirme la présence d’hommes armés à dos de cheval et décrit une scène de chaos, «les affrontements n’ont pas eu lieu proche de notre commune mais nous sommes surpris de voir les hommes armés et à dos de cheval massacrer les habitants de notre commune. Nous avons fui sans bagage pour juste sauver nos vies. Si le gouvernement ne réagit pas vite, ce sera le pire. Beaucoup de personnes sont déjà mortes et aucune réaction ni une intervention de la part du gouvernement », a-t-il déploré.

 

Un habitant de la localité joint au téléphone parle des blessés évacués à l’hôpital de Paoua pour des soins, «c’est vraiment douloureux ce que nous sommes en train de vivre. Des blessés continuent d’arriver à l’hôpital; des femmes qui ont perdu leurs enfants ; c’est psychologiquement insoutenable», souligne-t-il avant d’ajouter que « les sites sont actuellement en création pour accueillir ces déplacés».

 

Certains habitants indiquent au RJDH que des organisations humanitaires s’organisent pour apporter une réponse avec l’appui du gouvernement. «Les ONG présentes dans la localité sont en phase d’enregistrement de ces nouveaux déplacés afin de leur porter assistance», confie une autre source locale. De son côté MSF a indiqué avoir pris en charge en moins d’une semaine treize (13) blessés, lesquels sont transférés à l’hôpital de Paoua.

 

Depuis le début de la crise, la ville de Paoua était le symbole de la cohésion sociale, mais avec ces récents événements, la tendance est à l’installation des sites de déplacés sur lesquels va se regrouper la communauté musulmane. Option que certains observateurs ne privilégient pas et qui ne cadre pas avec la dynamique du gouvernement qui a souscrit à celle de la fermeture des sites depuis décembre 2016.

 

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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 12:37

 

 

 

La Centrafrique bientôt à court de bière?

 

Par RFI Publié le 05-01-2018 Modifié le 05-01-2018 à 06:15

 

Depuis quelques jours les grossistes de Centrafrique font la grève des achats auprès de la Mocaf, la seule brasserie du pays. En cause, une augmentation du prix de la bière décidée par la Mocaf au 1er janvier pour répercuter une hausse des taxes sur ce même produit.

 

D'abord il y a le FMI qui, parmi les pistes pour faire rentrer des recettes fiscales,  préconise fortement de taxer les alcools et les boissons sucrées, au nom de la santé publique. Ensuite il y a le Parlement qui a suivi, en votant une hausse des taxes sur ces produits au 1er janvier. Puis il y a la Mocaf, seule brasserie centrafricaine, propriété du groupe Castel, qui décide de répercuter cette taxe sur ses prix. Cela correspond à une augmentation de 20 FCFA sur les petites bouteilles de 33cl et de 40F sur les « grandes » bouteilles, de 65cl.

 

Problème, les grossistes qui achètent la bière à la Mocaf pour la revendre aux détaillants ne veulent pas entendre parler de cette augmentation, la deuxième cette année. Ils auraient d'ailleurs voulu être concertés et estiment que la Mocaf peut supporter seule cette hausse fiscale. Ils ont semble-t-il le soutien du ministère du Commerce qui a tenté d'organiser une concertation mercredi. Réunion houleuse qui n'a rien donné.

 

La Mocaf, l'un des plus gros contribuables du pays, et qui depuis l'an dernier investit massivement dans son usine banguissoise, trouve normal de répercuter la hausse, mais dit avoir suspendu cette répercussion en signe d'apaisement. Elle note qu'elle absorbe d'ailleurs la hausse de taxe de 10% appliquée aux boissons sucrées.

 

Une nouvelle réunion de concertation est prévue ce vendredi 5 janvier.

 

 

Centrafrique : le gouvernement s'oppose à une augmentation unilatérale du prix de la bière

 

05/01/18 (Xinhua)

 

Le ministre centrafricain du Commerce et de l'Industrie, Côme Hassane, au cours d'une réunion qu'il a organisé mercredi, s'est catégoriquement opposé à une éventuelle augmentation du prix de la bière décidé unilatéralement par la brasserie Castel, gérant de monopole de production et de commercialisation de la bière en République Centrafricaine (RCA).

 

"La brasserie Castel n'a pas respecté la procédure d'augmentation de prix, devant regrouper le Ministère du Commerce, l'organisation des consommateurs et la brasserie elle-même", a déploré M. Hassane, avant de prévenir "qu'une telle attitude n'engage pas le gouvernement, encore moins le chef de l'Etat Faustin-Archange Touadéra".

 

Il a promis que le gouvernement réagira dans les jours qui viennent.

 

Samedi dernier, le directeur général de la brasserie Castel, Pascal Bérenger, avait annoncé lors d'une conférence de presse que le prix de la bière serait majoré de 80 francs CFA pour les grandes bouteilles de 65 cl et de 40 francs CFA pour les petites bouteilles de 33 cl à compter de janvier 2018, conformément à une disposition de la loi des finances.

 

Depuis l'annonce de la proposition de la majoration du prix de la bière, les grossistes ont quotidiennement manifesté devant la brasserie, pour obliger ses responsables à remettre les prix d'antan.

 

Pour se défendre au cours de la réunion commanditée par le ministre du Commerce, une réunion qui s'est achevée en queue de poisson, M. Bérenger a déclaré avoir injecté plus de 10 milliards de francs CFA dans la modernisation de l'entreprise qu'il dirige et qu'il n'accepte pas une accusation à ce sujet.

 

Sans attendre l'effet de l'annonce, des détaillants ont modifié le prix d'une bouteille de bière, passant de 650 francs CFA auparavant à 900 francs CFA, provoquant ainsi la colère tant des commerçants grossistes que des consommateurs.

 

 

 

Centrafrique : Le gouvernement, les grossistes et la brasserie Mocaf s’accordent sur le maintien des prix des boissons

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 4 JANVIER 2018

 

BANGUI, 04 janvier 2018(RJDH)—L’annonce de l’augmentation de la bière avancée par la brasserie Mocaf a perturbé la quiétude des grossistes et surtout des consommateurs des produits Mocaf. Les responsables de la brasserie Mocaf justifient cette augmentation du prix de la bière en se fondant sur la loi des finances 2018 tandis que les grossistes jugent cette décision unilatérale. Toutefois après une rencontre tripartite ayant regroupé le gouvernement, la Mocaf et les commerçants et  des consommateurs a abouti à un consensus ce 3 Janvier dernier.

 

Tout était parti de l’annonce faite par le Directeur Général de la société Mocaf Pascal Béranger  le 30 décembre 2017 sur une probable augmentation des prix des bières. Mais les pourparlers sous l’égide du ministre du commerce, Côme Hassan, ont laissé entrevoir une solution concertée, conséquence de discussions engagées entre les parties en présence.

 

Calvin Kamapou, un grossiste se réjouit de ce compromis et demande aux grossistes de ne pas spéculer sur les prix : « C’est pour nous un sujet de réjouissance de ce que le ministre du Commerce n’est pas resté indifférent à nos plaintes. Au sortir de ces discussions, les prix des boissons ont été maintenus. Je profite de l’occasion pour informer les consommateurs que les prix des produits Mocaf n’ont pas varié» a-t-il lancé.

 

Angèle, propriétaire d’une cave est  enthousiasmée à l’écoute de cette décision et dit que ce genre de désagrément impacte négativement sur les affaires.  «Cette question d’augmentation des prix des boissons par la Mocaf a impacté négativement sur la fréquentation de ma cave. D’habitude, j’évacue 6 à 7 casiers par jour ; mais ces 3 derniers jours,  j’ai perdu ma clientèle habituelle. C’est une perte aussi pour l’Etat puisque nous payons aussi nos patentes en fonction de nos revenus et il est important que ce genre de désagrément ne se reproduise plus», a-t-elle dit.

 

La brasserie Mocaf est la seule brasserie du pays depuis une vingtaine d’années après la faillite de la Castel. Elle se heurte ces derniers temps à la concurrence déloyale résultant de l’importation et de la vente des bières étrangères par certains commerçants particuliers qui ne payent pas les taxes ce qui est un manque à gagner pour l’Etat.

Centrafrique : le gouvernement s'oppose à une augmentation unilatérale du prix de la bière
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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 14:38
Le Portugal s’apprête à prendre le commandement de la mission EUTM à Bangui

 

 

 

 

https://fr.metrotime.be  04/01/2018

 

Le Portugal a dépêché jeudi un contingent d’une quarantaine de militaires à Bangui pour prendre le commandement durant l’année 2018 de la mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine (EUTM RCA), a annoncé le gouvernement.


Ces hommes ont quitté dans la matinée la base aérienne de Montijo, située sur les rives du Tage, non loin de Lisbonne. C’est le général Hermínio Maio qui prendra le commandement de l’EUTM RCA, une mission qui compte quelque 170 militaires d’une douzaine de pays. Il en sera le quatrième commandant, après notamment le Belge Herman Ruys (de janvier à juillet 2017) et l’Espagnol Fernando García Blázquez (depuis juillet 2017).

 

Lancée en juillet 2016, la mission européenne vise à aider à la restructuration des Forces armées centrafricaines (FACa) en dispensant des conseils stratégiques au ministère de la Défense et à l’état-major général à Bangui, ainsi que des cours aux officiers et sous-officiers centrafricains. La Centrafrique (4,5 millions d’habitants) peine à se relever d’une guerre civile déclenchée par le renversement en mars 2013 de l’ex-président François Bozizé par les rebelles Séléka, réclamant plus de justice sociale pour les 20% de musulmans.

 

Leur prise de pouvoir a entraîné une contre-offensive des milices anti-Balaka majoritairement chrétiennes. Les affrontements ont fait des milliers de morts, quelque 800.000 déplacés internes ou réfugiés dans les pays voisins, avec un Etat, une administration, des forces armées et une économie en ruine. Le gouvernement du président Faustin-Archange Touadéra ne contrôle qu’une petite partie du territoire national, tandis que les groupes armés s’affrontent dans les provinces pour le contrôle des diamants, de l’or et du bétail dans ce pays qui est l’un des plus pauvres au monde.

 

Source: Belga

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 13:19

 

 

    

 

Reconnue par Arrêté N°008/16/MEPCICPD/DIRCAB/SG/DGCD/DCD du 15 janvier 2016 d’utilité publique  à caractère socio– culturelle – économique : Tél : 0023675506874/0023672072718

 

N°________/ONG.MEKASNA/PR/SG                                                                                 Bangui, le 3 janvier 2018

 

L’ONG MEKASNA

 

Cellulaires : 75 50 68 74 / 72 07 27 18

Email : pdjibao@yahoo.fr

BANGUI

                                                                      A

 

                                       Monsieur Parfait ONANGA ANYANGA,

                                   Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies

                                   Chef de la MINUSCA en Centrafrique

                                   BANGUI

 

 

Objet : Ravitaillement en armes et minutions  des éléments de la SELEKA  par la MINUSCA dans la Sous-Préfecture de PAOUA

 

Monsieur le Représentant du Secrétaire Général,

 

L’ONG MEKASNA vous présente ses compliments et ses vœux pour la nouvelle année 2018 et saisit cette opportunité pour louer tous les efforts que vous consentez dans le règlement du conflit inter centrafricain. Elle suit également avec beaucoup d’intérêts, toutes les actions que vous menez dans le cadre de la restauration de la paix et de la cohésion sociale en République Centrafricaine.

 

MEKASNA est une Organisation Non Gouvernementale qui regroupe tous les ressortissants de la Sous-Préfecture de PAOUA en général, et particulièrement ceux des Communes du Nord de la Sous-Préfecture notamment les communes de BAH-BESSAH et de MIA-PENDE pour défendre les intérêts moraux et sociaux à travers des actions de développement économique en vue de consolider la paix et le vivre ensemble dans la région.

 

Cette attitude sage et digne d’un peuple respectueux de ses droits humains a prévalu entre toutes les communautés tant ethniques que confessionnelles, malgré les multiples crises militaro-politiques qui ont sévit dans le pays. La Sous-Préfecture de PAOUA a été exemplaire.

.

Cette paix a été cruellement déstabilisée ces jours-ci par une irruption inopinée des troupes de la SELEKA dans les communes du Nord de PAOUA, écumant et pillant les villages. Des mouvements d’auto-défense, conscients de l’inexistence et l’in-opérationnalité des FACA,  se sont engagés dans la défense de ses populations, en utilisant des armes traditionnelles à blanc pour barrer la route à ces malfrats et ont même réussi à les mettre dans une banqueroute totale.

 

Voilà qu’à notre grande surprise, nous apprenons par la publication du site d’information d’un blogueur centrafricain dénommé « LA VOIX DES SANS VOIX » et je cite le titre: « La MINUSCA prise en flagrant délit de ravitaillement des éléments du Général BAHAR en armes et munitions » fin de citation. Ce ravitaillement a donc redonné le sourire et la force aux rebelles pour parachever leurs actes ignobles sur la paisible population. Cette scène s’est passée à GOUZE à 20km de PAOUA où les éléments de la SELEKA ont été ravitaillés et transportés à BOGUILA sous la barbe des groupes d’autodéfense impuissants, et puis déployés sur le trajet BOGUILA – BEMAL – BETOKO – BEMAIDE…..

 

Nous ne comprenons pas ce brusque revirement de la MINUSCA dont la mission principale est celle de protéger la population civile en combattant les groupes armés qui s’attaqueront à elles. Il n’a jamais été convenu dans une quelconque résolution que la MINUSCA devrait coopérer avec la SELEKA constituée des mercenaires étrangers pour instaurer le génocide dans la Sous-Préfecture de PAOUA.

 

L’ONG MEKASNA prend à témoin le Gouvernement, car sa position d’expectative face à la recrudescence de la criminalité qui frôle le génocide dans la Sous-Préfecture de PAOUA l’inquiète, et tient aussi à faire endosser l’entière responsabilité du génocide qui est en cours dans la région à la MINUSCA et vous exhorte, Excellence, Monsieur Parfait ONANGA ANYANGA, Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies, Chef de la MINUSCA en Centrafrique, à jeter un regard salvateur vers cette population abandonnée à son triste sort et à mettre en application les multiples dispositions des résolutions des Nations Unies que vous maîtrisez mieux que quiconque en République Centrafricaine..

 

Au moment où nous rédigeons cette correspondance, toutes les populations de ces villages sont réfugiées en brousse, ou immigrent vers PAOUA et vers le Tchad. Arrêtez de vous blottir derrières les condamnations avides de sens, mais autorisez à vos éléments de démontrer leur puissance de feu pour sauver des vies humaines, car tout l’arsenal militaire dont dispose la MINUSCA ne doit pas seulement être dissuasif mais efficient. 

 

L’ONG MEKASNA se réserve le droit d’ester en justice devant la Cour Pénale Spéciale  contre la MINUSCA si elle persiste dans son amorphisme ou qu’elle s’obstine à ne pas satisfaire son ultime et solennelle revendication, celle de ne plus ravitailler les bandes armées contre les populations civiles, mais d’être elle-même offensive.

 

Cependant nous avons pris la précaution de demander aux victimes de se constituer en association et de préparer toutes les preuves d’accusations qui doivent être versées au dossier de  la Cour Pénale Spéciale pour nécessité d’enquête judiciaire.

 

Telle est, Excellence, Monsieur le Représentant du Secrétaire Général, la substance de la présente note, que l’ONG MEKASNA, a l’honneur de soumettre très respectueusement à votre appréciation pour décision à prendre.  

 

                                                           POUR L’ONG MEKASNA

 

                                                                   LE PRESIDENT

 

                                                                               Pierre DJIBA0

Copie :

  • Procureur Général de la Cour Pénale Spéciale pour nécessité d’enquête.
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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 13:11
LA MINUSCA DENONCE LES RECENTS ACTES DE VIOLENCE A PAOUA

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

LA MINUSCA DENONCE LES RECENTS ACTES DE VIOLENCE A PAOUA

 

 

Bangui, 3 janvier 2018 : La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) condamne fermement les actes de violence qui ont entraîné des pertes en vies humaines et des déplacements de population à Paoua (Nord-ouest).

 

Selon les premiers éléments d’information, des hommes armés du groupe armé Révolution et Justice (RJ) ont attaqué, dans la nuit du dimanche 31 décembre, les quartiers musulmans de la ville.

 

Suite à l’intervention de la MINUSCA, la tension a baissé dans l’après-midi du 1er janvier mais la présence des éléments des groupes armés dans la ville empêche un retour à la normalité.

 

Les attaques ont occasionné deux (2) décès et quatre (4) blessés. Plus de cinq cent personnes se sont déplacées, majoritairement des femmes et des enfants. Une grande partie d’entre eux sont protégés par les Casques bleus au niveau du camp de la MINUSCA.

 

La MINUSCA a envoyé des renforts et multiplié les patrouilles dans la ville pour mieux prévenir les attaques contre les civils.

 

La MINUSCA exhorte les groupes armés à s’abstenir immédiatement de toute attaque contre les populations civiles et les tient entièrement responsables des crimes commis.

 

La MINUSCA condamne, en outre, la présence d’éléments des groupes armés dans la ville de Paoua et se réserve le droit de les faire quitter sans délais.

 

 

 

NDLR : Ce qui est demandé à la MINUSCA est d'assurer effectivement et concrètement la protection des populations civiles innocentes et sans défense. 

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 02:16
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

 

Centrafrique : La fabrication des briques à Kolongo, source de dégradation de l’environnement

 

PAR CARLOS WATOU LE 3 JANVIER 2018

 

BANGUI, 03 Janvier 2018 (RJDH)—Plusieurs jeunes de Petevo et des environs exploitent la concession de la villa Kolongo ayant appartenu à l’ex Empereur Bokassa 1er pour la fabrication des briques. Cette situation est source de dégradation de l’environnement, de stagnation des eaux de ruissellement et par conséquent vecteur du  paludisme selon les habitants. 

 

La villa Kolongo a fait l’objet d’abandon par les autorités du pays et de pillage par les populations riveraines depuis le renversement de l’Empereur, sa condamnation et sa réhabilitation après sa mort. C’est dans ce contexte que les jeunes désœuvrés des environs ont décidé d’exploiter le sol de la concession de la villa pour en fabriquer des briques justifiant ainsi le manque d’emploi. Un constat du RJDH sur les lieux.

 

Difficile de reconnaitre ce prestigieux lieu où séjournait de temps en temps l’Empereur de Centrafrique. Le premier constat de l’observateur à son arrivée sur les lieux est celui de voir des flaques d’eau où s’abreuvent les bœufs en divagation. Aussi on peut voir les fosses creusées dans lesquelles stagne une eau purulente qui perdure même pendant la saison sèche.

 

La Mairie du 6e arrondissement n’arrive pas à apporter une réponse à ce problème qui menace la sécurité et la santé de la population. Cette exploitation anarchique du sol qui gagne du terrain inquiète les populations riveraines qui ont finalement décidé d’arrêter ce phénomène en plantant des pancartes sur lesquelles on peut lire «Terrain occupé». Après avoir démoli les murs des villas de Bokassa, ces jeunes désœuvrés s’attaquent désormais au sol pour la fabrication de leurs «briques cuites», détruisant des murs qui représentent pour eux un réel danger mais qu’ils ignorent.

 

Les notables et les autorités locales sont conscients du danger que représente cette situation pour les habitants mais se contentent de justifier et de comprendre le phénomène comme  Angélique, Petevo chef du quartier Petevo qui explique sa vision du problème «  cette pratique est due au chômage et aux multiples difficultés que connaissent ces jeunes. Malgré les diplômes obtenus, ces jeunes n’ont pas pu trouver du travail.  Donc pour éviter le cambriolage, le braquage etc…, ils sont obligés de se lancer dans cette activité pour survivre. Mais les fosses profondes laissées par cette exploitation de la terre constituent un grand danger pour la société  pendant la saison pluvieuse et surtout pour les enfants qui peuvent s’y noyer. Aussi, c’est un endroit qui n’est pas très éloigné du fleuve Oubangui et qui peut servir de conduite d’eau vers le fleuve en cas d’inondation pendant la saison pluvieuse» a-t-elle indiqué.

 

Mais si les autorités essayent de comprendre pourquoi, les habitants, eux, expriment leur crainte face à la prolifération et à la propagation du paludisme résultant de la stagnation des eaux dans ces fosses devenues un véritable paradis des moustiques. L’absence de suivi et de vigilance par les autorités compétentes ouvre la voie à ces jeunes de transformer ce bien public en un véritable paysage lunaire avec des cratères et ce sont les populations riveraines qui pâtissent des effets pervers de cette détérioration de cet environnement»  a expliqué un habitant sous couvert de l’anonymat.

 

Outre cela le bois du manguier, véritable matière première pour la cuisson des briques cuites va causer un grand préjudice pour la survie de l’espèce, ce qui est un  manque à gagner pour les consommateurs de mangues. Au rythme galopant de la cuisson des briques, l’abattage massif des arbres provoquera certainement l’avancée du désert. Enfin un habitant de Kolongo explique sa crainte en ces termes « cette zone devrait être en principe une zone protégée de cette production anarchique en briques. Vous conviendrez avec moi que la proximité du port pétrolier avec ces usines à briques produisant des fours ardents constitue un réel danger d’embrasement des énormes réservoirs de carburant à Bangui.» s’inquiète cet habitant.

 

Les jeunes responsables de ces faits refusent systématiquement de se prononcer, jugeant que « ce sont des média qui poussent les autorités à venir les chasser ».

Après la réhabilitation de Jean Bedel Bokassa par François Bozizé, la question de ses biens reste posée.

 

 

Centrafrique : Une école villageoise catholique proche de Bangui, donne l’exemple en matière de scolarisation des filles

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 3 JANVIER 2018

 

BANGUI, 03 janvier 2018 (RJDH)— L’école catholique de Mboko, située à plus de 10 km de Bangui du côté est, est un exemple dans la scolarisation des filles. Plus de filles que de garçons sont inscrites au sein de cet établissement qui n’a pas tout d’une école moderne.

 

Dans les zones reculées de la RCA, une fille sur cinq est scolarisée. Le taux de scolarisation des garçons, selon les données officielles, est toujours supérieur à celui des filles chez qui la déperdition scolaire avoisine 40% dans certaines régions.

 

L’école Mboko 2, village situé à plus de 10 km de Bangui fait exception en matière de taux de scolarisation des filles et des garçons. Dans cette école villageoise catholique, presque 80% d’élèves sont des filles, « nous avons plus de filles inscrites ici que de garçons. Sur les 130 inscrits, au moins 80% sont des filles, ce qui signifie que notre établissement est un exemple pour la scolarisation des filles », explique Thierry Gildas, Directeur de l’école villageoise catholique de Mboko.

 

Ce fort taux de scolarisation dans ce nouvel établissement aux moyens limités, est la résultante des discussions avec les parents, «si nous avons ces résultats, c’est parce que nous avons eu plusieurs séances de discussions avec les parents à qui on a expliqué le bien-fondé de la scolarisation des filles; nous sommes contents d’avoir réussi à les convaincre», précise la même source.

 

L’école villageoise de Mboko a gagné le pari de la scolarisation des filles mais il reste à relever le défi de la déperdition scolaire dont le taux reste élevé en RCA. L’avantage de ce village est que les parents et les enseignants sont tous conscients de ce défi, « il y a certes beaucoup de filles scolarisées mais, ce n’est pas tout. Il faut que ces filles continuent de fréquenter jusqu’à la fin de l’année. C’est pourquoi, nous continuons d’échanger avec les parents et de suivre les familles », confie un responsable de l’Association des Parents d’Elèves interrogé par le RJDH.

 

Le Directeur de l’école envisage des rencontres régulières avec les parents d’élèves pour traiter de la question, « nous sommes conscients de ce défi mais notre stratégie, c’est de maintenir les discussions avec les parents pour les pousser à laisser les filles aller à l’école. L’objectif est de minimiser le taux de déperdition scolaire chez les filles », explique Thierry Gildas.

 

Dieudonné Cardinal Nzapalainga en remettant à la communauté un bâtiment de trois salles de classe construit par l’église catholique à hauteur de 32 millions, a encouragé les parents dans la scolarisation des enfants, « il y a un impératif aujourd’hui. Cet impératif, c’est de laisser les enfants aller à l’école parce qu’ils pourront défendre leur pays demain voire nous aider en tant que parents », a lancé le prélat.

 

Le système éducatif centrafricain a traversé depuis 2012 diverses situations difficiles. Selon les données de l’Unicef, pendant la crise 38% des 2323 écoles primaires que compte le pays, ont été détruites, attaquées, pillées endommagées ou occupées par des groupes armés.

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 01:40

 

 

 

Bangui 2 janv. (C.A.P) L’Office Centrafricain de la Répression du Banditisme (OCRB) a réussi à démanteler le réseau de bandits qui sévissaient dans les 3è et 8è arrondissements de Bangui, a annoncé le Département de la Sécurité Publique.

 

Le bilan de cette opération commandée par le Colonel Bienvenu Zokoue patron de l'OCRB est la suivant :

 

- interpellation de braqueurs de renommés,


- interpellation de trafiquants de cartouches de chasse (5000 cartouches)


- interpellation de plusieurs trafiquants de produits psychotropes (Tramadol :150.000 comprimés),


- saisie de nombreux faux billets de  5000 et 10.000 F CFA

 

Les photos parlent d’elles-mêmes !

Joli coup de filet de l'OCRB : plusieurs réseaux de braqueurs, bandits et autres trafiquants démantelés
Joli coup de filet de l'OCRB : plusieurs réseaux de braqueurs, bandits et autres trafiquants démantelés
Joli coup de filet de l'OCRB : plusieurs réseaux de braqueurs, bandits et autres trafiquants démantelés
Joli coup de filet de l'OCRB : plusieurs réseaux de braqueurs, bandits et autres trafiquants démantelés
Joli coup de filet de l'OCRB : plusieurs réseaux de braqueurs, bandits et autres trafiquants démantelés
Joli coup de filet de l'OCRB : plusieurs réseaux de braqueurs, bandits et autres trafiquants démantelés
Joli coup de filet de l'OCRB : plusieurs réseaux de braqueurs, bandits et autres trafiquants démantelés
Joli coup de filet de l'OCRB : plusieurs réseaux de braqueurs, bandits et autres trafiquants démantelés
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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 00:53
Centrafrique: des "centaines" de personnes fuient des affrontements

 

 

 

02/01/18 (AFP)

 

Des "centaines" de personnes ont fui les affrontements entre groupes armés qui ont lieu depuis mercredi soir autour de la ville de Paoua, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a appris dimanche l'AFP auprès de Médecins sans frontières (MSF).

 

"Il y a des affrontements sur presque tous les axes autour de Paoua. Nous avons vu des centaines de personnes fuir leurs villages pour se réfugier à Paoua", a déclaré par téléphone Jean Hospital, coordinateur projets de MSF à Paoua.

 

Ces affrontements opposent depuis mercredi soir le groupe armé Mouvement national pour la libération de la Centrafrique (MNLC) créé en octobre par le "général" autoproclamé Ahamat Bahar, au groupe armé Révolution et Justice (RJ).

 

Les affrontements dans cette zone ont violemment repris fin novembre après qu'un chef de RJ, Clément Bélanga, accusé de nombreuses exactions contre la population, a été tué par des membres du MNLC, selon des sources concordantes.

 

Depuis mercredi et le début des combats autour de Paoua, MSF indique avoir admis huit blessés à l'hôpital de la ville, dont certains dans un état critique. "On a reçu des civils qui ont été directement visés par des tirs d’armes à feu ou ont été attaqués à la machette. D’autres sont des victimes collatérales des affrontements", a affirmé M. Hospital.

 

"Les RJ ont dit à la population de s'enfuir pour laisser la voie ouverte au cas où ils attaqueraient", a de son côté raconté à l'AFP Roy-Rodrigue Doutoumbaye, pasteur de la ville de Bétoko, proche de Paoua.

 

"Ils voulaient vraiment me tuer, mais comme j'avais 110.000 francs (environ 190 euros) sur moi ils ont pris l'argent et m'ont laissé en vie" a pour sa part raconté Jope, un habitant de Bétoko de 52 ans atteint de tuberculose et blessé par balle à la tête, admis à l'hôpital de Paoua.

 

"Si nous restons seules en ville nous risquons de nous faire violer. Nos maris sont partis au champ pour s'occuper des récoltes", a elle expliqué Marie-Angèle Dembaye, sur la route entre Betoko et Paoua. "Des hommes armés commençaient à tourner en ville pour chercher des femmes", selon elle.

 

"La situation va être rapidement très compliquée, car ces personnes n’ont pas toutes de famille pour les accueillir à Paoua", s'inquiète dimanche Jean Hospital d'MSF.

 

Selon les derniers bilans du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR) et de la Croix rouge (CICR), il y avait mi-décembre entre 15.000 et 17.000 personnes déplacées à Paoua.

 

La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. L'Etat, décimé, n'a de contrôle que sur une maigre partie du territoire national, tandis que les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle du diamant, de l'or et du bétail dans ce pays qui est l'un des plus pauvres du monde.

 

 

 

Insécurité dans le nord : l’initiative de l’UA, une solution pour Touadéra

 

http://www.radiondekeluka.org  mardi 2 janvier 2018 16:13

 

Les Centrafricains de deux préfectures du nord, Nana Gribizi et Ouham-Péndé, ne peuvent pas circuler librement. A Kaga-Bandoro comme à Paoua, les hommes armés dictent leurs lois. Le chef de L’Etat, Faustin Archange Touadéra, tient au dialogue, une solution de l’Union Africaine, pour rétablir la paix.


Dans la Nana Gribizi, les armes ont encore crépité à Kaga Bandoro. Les hommes armés assimilés aux éléments du FPRC, branche de l’ex-Séléka, se sont attaqués à la population. Au moins une vingtaine de morts a été signalée ces dernières 48 heures. Ce bilan fait suite aux représailles des ex-Séléka revendiquant la tuerie de l’un d’eux par une foule dimanche. 


Un habitant joint au téléphone témoigne sous le couvert de l’anonymat : « c’était dimanche que le parent d’une personne disparue ont retrouvé son cadavre dans la rivière Gribizi. Selon les rumeurs, ce serait le chef de brigade (CB) du FPRC qui l’aurait tué. Les parents ont aussitôt demandé des explications et l’un d’eux a frappé le CB d’une brique à la tête. Conduit à l’hôpital, celui-ci est décédé. Au petit matin, les représailles ont fait trois morts dans la rue suivie de l’exécution de tous les détenus à la brigade de gendarmerie ». Selon le témoin, la tension reste vive, toutes les activités sont paralysées dans la ville.


Ces informations sont systématiquement rejetées par le commandant Aboubakar Sidik, porte-parole du FPRC. « Sur le site des déplacés, nous n’avons rien fait. Nos éléments sont restés dans leurs bases respectives. L’état-major a donné des instructions pour que personne ne sorte jusqu’à ce que lumière soit faite dans cette affaire », a-t-il souligné expliquant que « la tension qui monte de lundi à mardi à Kaga Bandoro est liée à l’avancée des FACA à 20 Km sur la route de Bouca ». Aboubakar Sidik a rassuré qu’une enquête onusienne a été ouverte sur la question pour établir les responsabilités. 


Appel à l’aide des personnes déplacées de Paoua 


Fuyant les combats entre ex-Séléka et éléments du mouvement Révolution Justice (RJ), les déplacés des huit communes de la sous-préfecture de Paoua dans l’Ouham-Péndé vivent dans des conditions difficiles. 


La région a été la semaine dernière le théâtre de plusieurs affrontements entre ex-Séléka et éléments de RJ. Les combats ont causé le déplacement massif de la population vers les sites de personnes déplacées de la ville de Paoua. Se trouvant dans des conditions déplorables, les victimes appellent à l'aide. 


« Les musulmans qui ont quitté leur quartier se trouvent toujours devant la base de la Minusca. Dans les autres quartiers, les déplacés venus des huit communes sont dans la ville sans assistance humanitaire », a expliqué Zuiransky Dingamnaial correspondant de Radio Ndeke Luka à Paoua. Selon nos sources « seule la Croix Rouge procède au recensement les déplacés en provenance des différentes communes ». Zuiransky Dingamnaial a affirmé que « la force de la Minusca a été déployée sur le terrain, la circulation est mieux que dimanche ». Quelques boutiques ont pu rouvrir leurs portes ce mardi.


La semaine dernière, des sources locales ont signalé des incendies de maisons et des personnes tuées lors des violences. 


Faustin Archange Touadéra déterminé à soutenir l’initiative de l’UA 

Face aux bruits de bottes dans le pays particulièrement dans nord, le Chef de l'Etat est décidé à tendre la main aux hommes armés en République Centrafricaine. A l'occasion du nouvel an 2018, Faustin Archange Touadéra a réaffirmé son plein soutien à l'initiative du panel de l'Union Africaine. Une détermination devenue son cheval de bataille pour sortir le pays de gouffre. 


Pour le président Touadéra, seule la réconciliation et la cohésion sociale pourraient permettre aux Centrafricains de tourner la page sombre de leur histoire. « La reconstruction de notre pays requiert non seulement un climat de paix et de sécurité mais une cordiale entente entre les filles et fils de Centrafrique. J’encourage les facilitateurs du processus politique en cours à poursuivre les actions discrètes qu’ils ont entamé de même, j’instruis le Premier ministre de continuer à travailler pour faire aboutir ledit processus, surtout d’appuyer l’action du panel des facilitateurs de l’Union Africaine chargés de la mise en œuvre de la feuille de route de paix », a déclaré Faustin Archange Touadéra, sur les ondes de la radio nationale dans son adresse à la nation au réveillon. 


Le relèvement de la République Centrafricaine est fonction de la prise de conscience des chaque citoyen. Par le changement de mentalité « nous prouverons à la face du monde la maturité du peuple et sa capacité à résoudre ses contradictions. Il est donc important de placer l’année 2018 sous le sceau de la réconciliation nationale nécessaire au relèvement du pays. La cohésion nationale est plus que nécessaire si nous voulons sortir définitivement le pays de l’abîme où il se trouve », a insisté Faustin Archange Touadéra.

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3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 00:26
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Alkatim Mahamat tend la main à Faustin Archange Touadera pour la paix

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 2 JANVIER 2018

 

BANGUI, 02 Janvier 2018 (RJDH)–Alkatim Mahamat, Chef d’État-major du Mouvement Patriotique pour la Centrafrique (MPC), une faction rebelle de la Séléka basée au Nord-Ouest de la Centrafrique a, dans un communiqué faisant office du vœux de l’année 2018, tendu la main au président Centrafricain pour un retour à la paix.

 

Cette position exprimée par ce mouvement rebelle intervient dans un contexte où le chef de guerre Noureddine Adam du FPRC, toujours faction rebelle de la Séléka, a menacé dans une interview avec AFP de « marcher sur Bangui ». La main tendue de MPC est faite au moment où plusieurs éléments de ce mouvement continuent d’être mis en cause dans les rapports de l’ONU. Le rapport fait état des exactions par eux commises et des trafics d’armes dans les régions sous leur contrôle.

 

Selon le communiqué,  le MPC souhaite que 2018 soit « une année de paix, de réconciliation, de joie, de bonheur, d’espoir, de santé et de prospérité pour le peuple centrafricain », avant de tendre la main au pouvoir«Monsieur le Président, nous vous tendons la main pour une paix durable et définitive dans notre pays.  Acceptez notre main tendue; reconnaissez notre cause et traitez-nous d’une manière juste et équitable, sans discrimination aucune car nous tous nous avons besoin de la paix; la Centrafrique a besoin de la paix ».

 

« Par cette même occasion encore, je profite pour lancer un vibrant appel au Président de la République d’œuvrer pour la paix dans tout le pays d’une manière générale et plus particulièrement dans la préfecture de la Nana-Gribizi, car cela fait plus de quatre (4) ans déjà que les enfants de cette région ne vont plus à l’école à cause de la guerre et de l’insécurité », lance Alkatim Mahamat dans le communiqué.

 

Les réactions n’ont tardé à fuser de la part des internautes. Si certains saluent ce geste, d’autres estiment que c’est la chanson des groupes armés chaque jour mais rien de concret. «Nous ne sommes pas surpris car la machine judiciaire est en marche ainsi que le redéploiement des Forces Armées Centrafricaines qui fait peur aux chefs de guerre », a commenté un Centrafricain.

 

Pour d’autres, la paix n’a pas de prix, « la paix avant tout et la justice pourra rattraper qui elle vise. Il faudrait que ces hommes cessent d’attaquer les gens et de commettre des exactions », a ajouté un autre.

 

Le MPC est membre du Comité Consultatif pour le Désarmement dont la phase pilote a pris fin en décembre 2017 et un de ses représentants serait au gouvernement.

 

 

Centrafrique : Les services publics paralysés au lendemain de la fête du nouvel an

 

PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 2 JANVIER 2018

 

BANGUI, 02 janvier 2017 (RJDH)—Les services publics tout comme les activités quotidiennes tournent au ralenti après les festivités de fin d’année à Bangui. De nombreux cas d’absences ont été enregistrés. Un constat fait par le RJDH qui a parcouru les services de l’Etat le 02 janvier  à Bangui.

 

La Ville de Bangui était mouvementée hier à l’occasion de la fête du nouvel an. Les services publics fonctionnent timidement alors que la journée du 2 janvier n’est pas fériée. Ce constat soulève le débat sur les heures de travail dans l’administration et les jours fériés dans le pays.

 

Certains usagers des services publics se disent déçus de l’attitude des fonctionnaires absents de leur service. «C’est vraiment difficile ; j’étais au ministère du Tourisme mais les bureaux étaient  quasiment déserts », a répondu Jean, la trentaine sonnée, qui ne cache pas sa colère. Il parcourt des km pour joindre le centre-ville. Comme Jean, beaucoup d’autres personnes rencontrées ont dit leur amertume d’avoir perdu cette journée pour cause d’absence de cadres à leurs lieux de travail.

 

A cela s’ajoutent les difficultés de transport public car les taxis et bus sont rares à Bangui après la fête. La capitale, offre un spectacle de désolation par le nombre peu nombreux des motocyclettes qui font souvent les va et vient sans discontinuité les jours ordinaires.

 

Pour Elvis Yétinzapa, un Centrafricain lambda, il estime, quant à lui, que les raisons à ce phénomène est à chercher ailleurs : «Les gens adorent faire la fête dans ce pays, c’est pourquoi tout est calme aujourd’hui. Et le lendemain des jours de fête, c’est presque la ville morte»  a dit Elvis Yetinzapa que nous avons rencontré non loin du Lycée des Martyrs.

 

Dans l’administration scolaire, la reprise est prévue pour le 3 janvier contournant ainsi ces critiques.

 

A l’heure du relèvement, le travail et le respect des heures du travail sont une exigence fondamentale pour booster le pays sur le chemin du développement comme a dit-il le Président Touadera lors de son discours de la Saint Sylvestre.

 

 

Centrafrique : Tensions entre éleveurs et agriculteurs à Kabo au nord du pays

 

PAR JAPHET BEOROFEI LE 2 JANVIER 2018

 

BANGUI, le 02 Janvier 2018 (RJDH) — Depuis deux mois à Kabo, une mésentente a surgi entre les agriculteurs et les éleveurs suite à la destruction des champs par des bœufs.  

 

Cette situation est liée à la destruction massive de plusieurs hectares de champs par des bœufs appartenant aux éleveurs peulhs armés appelés Mbararas. Pour l’instant, on n’a enregistré aucun incident  entre les deux parties mais une tension couve sous la cendre.

 

Selon un agriculteur contacté par RJDH, «J’ai vu des bœufs appartenant aux éleveurs peulhs détruire les champs et c’est le moment des récoltes … », fait-il savoir.

 

La même source indique que les éleveurs n’acceptent pas de dialoguer à ce sujet avec les agriculteurs. «Ils sont détenteurs d’armes de guerre et s’ils refusent de dialoguer avec nous, nous ne pouvons rien faire de peur que cela ne puisse dégénérer à des conflits » déplore cette même source.

 

Quant à Robert Sanzema, Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Kabo, il avoue son impuissance : «je suis incompétent face à cette situation qui dure  depuis plusieurs décennies», constate avec fatalisme le premier citoyen de la Ville.

 

La mésentente entre les agriculteurs et les éleveurs dans la Sous-préfecture de Kabo est un sujet complexe à gérer dans la mesure où l’autorité de l’Etat n’existe pas et que les détenteurs d’armes y font la loi.

 

La période de transhumance dans ce contexte post-conflit était au centre de réflexion entre le gouvernement, la FAO et Acted ce 19 décembre à Bangui. L’objectif est de proposer des pistes d’encadrement de la transhumance 2017-2018.

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Centrafrique-Presse.com
3 janvier 2018 3 03 /01 /janvier /2018 00:24
Le Président Touadera optimiste pour le redécollage de l’économie centrafricaine en 2018

 

 

 

 

APA-Bangui(Centrafrique) 02/01/18 - Le Président de la RCA, Faustin Archange Touadera, dans son message de vœux radio télévisé dimanche soir, a estimé que grâce aux efforts que son gouvernement ne cesse de déployer et au soutien de certains partenaires, il réussira le pari de restaurer l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national en 2018 « pour permettre le redécollage économique du pays ».

 

Le Président Touadera a relevé que l’année 2017 a été difficile cependant elle a été marquée par le démarrage de plusieurs actions de développement au profit de la population grâce à la mise en œuvre du plan de relèvement et de consolidation de la paix adopté pendant la table ronde des bailleurs de fonds en 2016 et qui sera exécuté pendant 3 ans.

 

Faustin Archange Touadera prône la cohésion sociale afin de faciliter le retour à la paix durable en RCA en soulignant que « la cohésion nationale est plus que nécessaire si nous voulons nous en sortir, si nous voulons sortir définitivement le pays de l’abîme où il se trouve ».

 

Il a exhorté les Centrafricains à « reconquérir le sentiment d’appartenance à une même nation, à un même pays et à cultiver l’amour de la patrie, le sentiment de reconstruire le pays en bloc, un et indivisible ».

 

« Tout sentiment de rejet à relent identitaire doit être définitivement banni de même que toute attitude qui vise la partition du pays doit être rejeté », a affirmé Faustin Archange Touadera, qui a invité la classe politique centrafricaine à revoir sa manière de faire de la politique en privilégiant le débat politique constructif et en rejetant également la politique dominée par la rancune , la haine, la jalousie, la démagogie et le mensonge.

 

Faustin Archange Touadera a touché le problème de l’insécurité dans son message en déclarant que « la crise sécuritaire actuelle aussi dure qu'elle soit, n'est pas une fatalité. Elle doit, bien au contraire, nous offrir l'opportunité de mieux nous réorganiser pour bâtir une nouvelle armée nationale, apolitique, républicaine et professionnelle et lui donner les moyens de protéger les populations civiles ».

 

Abordant la situation économique, le Président centrafricain a déclaré que « notre pays a passé avec succès les trois revues annuelles avec le FMI, ce qui prouve notre sérieux à conduire à terme le programme de facilité élargie de crédit que nous avions contracté »

 

Cependant il reconnait le ralentissement de la croissance économique en ces termes, « nos performances sont restées stables avec un taux de croissance qui tourne autour de 4%.

 

Comme vous le constatez poursuit-il, « nous avançons lentement mais sûrement mais il ne nous faut plus que jamais en toute responsabilité savoir raison garder et aller de l’avant pour reconstruire ce pays meurtri et tisser le lien social et le vivre ensemble qui devront le sous-tendre »

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