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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 15:25

 

 

Afrique centrale : un guichet unique envisagé dans la gestion du transport sur les corridors Douala-Bangui et Douala-N'Djamena

 

Jeudi 17 Mai 2018 - 13:31

 

Le projet de facilitation de transport sur les axes routiers entre le Camroun, le Tchad et la Centrafrique est appuyé, depuis plus de dix ans, par la Banque mondiale, en vue de renforcer l'intégration socio-économique par la libre circulation des biens et des personnes.

 

Des représentants des trois pays se sont vus, la semaine dernière à Douala, la métropole économique camerounaise et porte d'accès à la mer pour le Tchad et la Centrafrique, en présence de spécialistes du transport de la Banque mondiale, en mission de supervision dans la région.

 

Ces pays appartiennent à la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac), composée également du Congo-Brazzaville, du Gabon et de la Guinée équatoriale et représentant un espace communautaire connu pour être le moins économiquement intégré du continent, avec des échanges ne parvenant pas à atteindre 3% du total de son commerce, selon les estimations.

 

Depuis plus de dix ans, une ligne de crédit de six cent cinquante-cinq millions de dollars de la Banque mondiale permet le financement, dans les trois pays, de ce projet de facilitation du transport en Afrique centrale afin d'améliorer la qualité des infrastructures, d'accroître les échanges et de renforcer l'intégration socio-économique par la libre circulation des biens et des personnes.

 

Aujourd'hui, ce projet s'emploie aussi « à améliorer les capacités des administrations douanières du Tchad, de la Centrafrique et du Cameroun pour établir des marges plus aisées pour les transporteurs, pour la facilitation du transit », a expliqué à Xinhua Pierre Bonneau, l'un des membres de la mission de supervision de la Banque mondiale.

 

Sur ces axes routiers, les transporteurs se plaignent d'être victimes de tracasseries liées à une multitude de postes de contrôle et des versements financiers irréguliers en faveur des agents de ces services. Le guichet unique devra permettre de faire cesser ces pratiques assimilées à des entraves à la facilitation du transport et du commerce.

 

Par ailleurs, si Douala joue un rôle crucial dans les échanges entre ces pays, son port commercial, par lequel le Tchad et la Centrafrique continuent d'être connectés au marché international, n'est pas exempt de reproches.

 

A cause de longs délais de passage de marchandises à ses quais, l'infrastructure logistique est apparue comme un "point de blocage" pour ses clients et les observateurs, comme en témoignent diverses études réalisées par la Banque mondiale. En cause, le niveau des tarifs pour le stockage des marchandises sur les sites d'exploitation. Depuis janvier, cependant, ces tarifs ont été revus à la baisse pour permettre de décongestionner le port et d'en améliorer l'efficacité.

 

De l'avis de Pierre Bonneau, ce projet de facilitation du transit permettra également d'apporter « des solutions d'investissements sur les corridors routiers et ferroviaires entre Douala-Yaoundé-N'Djamena et Douala-Yaoundé-Bangui ». Par exemple, cent kilomètres de route bitumée entre Ngaoundéré et Mbéré, dans le nord du Cameroun, viennent d'être réceptionnés.

 

« Nous étions principalement dans l'extrême-nord pour la reprise des travaux sur la route Mora-Dabanga-Kousseri, qui est un élément important de ce corridor et qui sera le dernier chaînon manquant pour pouvoir retrouver l'entièreté de cette infrastructure logistique », a ajouté le responsable de la Banque mondiale.

 

Long de 205 km, cet axe relie le Cameroun directement à N'Djamena, la capitale tchadienne. Sa réhabilitation, suspendue à cause des attaques menées par la secte islamiste nigériane Boko Haram dans la région, après avoir été confiée dans un premier temps à une entreprise chinoise, est aujourd'hui réalisée par le génie militaire du Cameroun.

 

C'est un investissement d'un coût de soixante et un milliards de francs CFA (environ cent vingt-deux millions de dollars), dont quarante-six milliards de FCFA (quatre-vingt-douze millions de dollars) apportés par la Banque mondiale et le reste par le gouvernement camerounais.

 

« Il y a déjà eu un progrès extrêmement important en matière de qualité de l'infrastructure. Que ce soit le long de Douala-N'Djamena ou de Douala-Bangui, on a maintenant des corridors qui ont quasiment été entièrement refaits. Il manque encore quelques sections, mais je dirais qu'on n'est plus très loin de l'objectif final d'avoir des corridors complètement intégrés », a résumé Pierre Bonneau.

 

Xinhua

 

Un guichet unique envisagé dans la gestion du transport sur les corridors Douala-Bangui et Douala-N'Djamena
Un guichet unique envisagé dans la gestion du transport sur les corridors Douala-Bangui et Douala-N'Djamena
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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 15:21
LES CIVILS PAIENT LE PRIX DE LA NOUVELLE VAGUE DE VIOLENCES EN CENTRAFRIQUE

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

LES CIVILS PAIENT LE PRIX DE LA NOUVELLE VAGUE DE VIOLENCES EN CENTRAFRAFRIQUE

 

Bangui, le 17 mai 2018 – La population civile a payé au cours des deux dernières semaines le prix de la résurgence de la violence dans plusieurs préfectures. Les acteurs humanitaires n’ont pas été épargnés non plus. Une altercation entre un groupe armé et les Forces de sécurité intérieures à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka, a conduit le 15 mai au pillage de bases de quatre ONG dont le personnel a été malmené.

 

Le Coordonnateur humanitaire en République centrafricaine, Najat Rochdi, condamne fermement ces énièmes attaques contre les travailleurs humanitaires dont l’action n’est guidée par aucun autre critère que les principes d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance. « Ces actes d’une extrême lâcheté sont certes un coup dur pour les humanitaires mais constituent une double peine pour les personnes vulnérables qui seront privées d’une assistance dont elles ont tant besoin » a-t-elle déploré. Avant ces derniers incidents, Bambari abritait près de 35 000 personnes déplacées qui dépendent en majorité et principalement de l’action humanitaire pour survivre.

 

Au cours du premier trimestre 2018, 3 261 incidents de protection ont été recensés à travers le pays. Dans la même période, 63 attaques ont directement ciblé les travailleurs humanitaires. Au cours de la première quinzaine du mois de mai uniquement, ils ont été victimes de 15 incidents. A cet égard, Najat Rochdi a rappelé que « souvent les humanitaires sont les seuls à apporter un secours vital à la population dans le besoin. Leur porter atteinte revient à porter un coup de grâce aux plus vulnérables ». Le Coordonnateur humanitaire exhorte « toutes les parties à respecter sans délais le Droit international humanitaire ». Elle a aussi rappelé que « les atteintes aux humanitaires peuvent être considérées comme des crimes de guerre et partant, passibles de poursuites judiciaires ».

 

Najat Rochdi a exprimé sa plus vive inquiétude à propos du regain de violence en Centrafrique et de sa propagation dans des régions relativement stables et où des projets pilotes de relèvement post-conflit commençaient à être développés comme à Bambari et à Paoua. « Cette tendance nouvelle, si elle se maintenait, constituerait un recul dangereux pour la Centrafrique » a-t-elle averti. L’impact des nouvelles violences se traduit par des déplacements de population et par de nouveaux besoins alors que la réponse humanitaire reste sous-financée.

 

Cette année, 6 personnes en mission humanitaire ont perdu la vie. La Centrafrique reste l’un des pays les plus dangereux au monde pour les opérations humanitaires.

 

 

---------------------------------------------------------------

Unité de l’information publique

Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires

République centrafricaine

Email: ocha-car-info@un.org | Mob: +236 70087565

car.humanitarianresponse.info | unocha.org/car | humanitarian.id | reliefweb.int

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 23:40
L’ex-Séléka divisée sur la question russe ! par Pierrot NAMSENE
L’ex-Séléka divisée sur la question russe ! par Pierrot NAMSENE
L’ex-Séléka divisée sur la question russe ! par Pierrot NAMSENE

 

 

 

 

Les accords russes promettant monts et merveilles aux différents groupes armés divisent les ex-Seleka. A trop promettre, les Russes en deviennent suspects, d’autant que seul Noureddine Adam a pour l’instant touché des bénéfices de ces accords (on parle de plusieurs millions de FCFA et d’une nouvelle villa achetée au Tchad).

 

 

Le MPC du général Al Khatim a été complètement mis à l’écart de ces accords et apparaît comme le grand perdant. Noureddine ne leur laisse même pas ses miettes. En continuant dans cette voie, le MPC va perdre son autonomie et Al Khatim devenir le vassal de Noureddine !

 

 

L’UPC d’Ali Darass, ayant fait le choix du DDRR et respectant globalement les recommandations de l’Union Africaine, est particulièrement soupçonneux (à raison !) de cette arrivée russe qui promet trop de choses et trop vite. Les peuhls d’Ali Darras doivent continuer dans la politique qu’ils ont entreprise main dans la main avec notre Président Touadéra et s’intégrer complétement à terme et dans la paix dans le développement de notre pays.

 

 

Le FPRC semble lui le plus divisé. Abdoulaye Issene, toujours en fuite et ayant été condamné par un tribunal centrafricain par contumace, continue de rançonner les camions venant du Soudan tandis que Noureddine, lui, profite des retombées minières. Si Issene est souvent dans le passé apparu comme le bras droit de Noureddine, il semble vouloir désormais s’émanciper de ce dernier. Issene a combattu l’UPC seul à Bambari en 2017 alors que Noureddine restait caché dans le Nord. Abdoulaye Issene espérait grâce à ses faits d’arme apparaître comme l’égal de Nouredine.

 

 

Force est de constater que Noureddine ne le considère pas comme tel. Premièrement, son nouveau bras droit Bachar Al Fadoul, qui s’est distingué de la plus horrible des façons au cours des années 2013 en tuant et torturant au sein du sinistre CEDAD et dans les rues de Bangui, critique et insulte ouvertement Abdoulaye Issene devant Noureddine et les Russes, ce qui a provoqué plusieurs fois de nombreux éclats de rires. En outre Noureddine Adam se garde bien de partager les retombées de la manne financière russe avec Abdoulaye Issene.

 

 

Il est d’ailleurs étonnant que seul Abdoulaye Issene ait été condamné par un tribunal. Noureddine Adam aurait-il utilisé l’argent des Russes pour se mettre à l’abri des condamnations ? Envisage-il de livrer son ancien bras droit en échange d’une amnistie ? La question reste posée…!

 

 

Pierrot NAMSENE

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 23:34
Centrafrique: huit morts à Bambari, l'ONU a repris "le contrôle de la ville"

 

 

 

16 MAI 2018  Mise à jour 16.05.2018 à 19:00 AFP 

 

La mission de l'ONU en Centrafrique, la Minusca, a affirmé mercredi avoir repris "le contrôle" de Bambari (centre) après l'attaque de plusieurs institutions de la ville lundi et mardi qui a fait huit morts, selon un communiqué.

 

"Après des attaques, la Minusca a rapidement rétabli le contrôle de la ville", a indiqué dans le texte le porte-parole de la mission onusienne, Vladimir Monteiro. "Bambari n’est pas tombée et nous n’allons pas laisser cette ville symbole du retour de l'autorité de l’Etat entre les mains de groupes armés", a-t-il ajouté.

 

Selon le communiqué, des hommes armés, "présumés affiliés" au groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC), ont attaqué lundi soir et mardi matin la gendarmerie de Bambari, le commissariat, ainsi que la base de la Minusca dans la ville.

 

Huit personnes ont perdu la vie durant les combats, selon M. Monteiro.

 

Des bases d'ONG et la paroisse catholique Saint-Jean ont aussi été attaqués, et un véhicule pick-up de l'ONU a été volé par les hommes armés qui ont ensuite paradé avec en ville, selon Ferdinand Delmas Nzapalainga, coordonnateur de la société civile de Bambari, à l'AFP.

 

Mardi, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) avait indiqué avoir pris en charge six personnes blessées.

 

Bambari, à cheval entre plusieurs zones d’influences de groupes armés, jouissait jusqu'alors d'un calme relatif depuis l'intervention de la Minusca début 2017 pour en déloger l'UPC qui en avait fait sa base.

 

Depuis, l'ONU avait fait de Bambari la vitrine de son intervention en Centrafrique, arguant que la ville était "sans arme ni groupe armé". Des initiatives intercommunautaires y ont vu le jour ces derniers mois.

 

Réveillant le spectre des violences de 2013 qui avaient fait des milliers de morts, la Centrafrique est de nouveau en proie à des tensions intercommunautaires après des violences dans sa capitale Bangui en avril, qui ont fait plusieurs dizaines de morts.

 

En Centrafrique, l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.

 

© 2018 AFP

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 18:15
LA MINUSCA SOULIGNE QUE BAMBARI DOIT RESTER UNE VILLE SANS GROUPES ARMÉS

 

 

NOTE D’INFORMATION

 

LA MINUSCA SOULIGNE QUE BAMBARI DOIT RESTER UNE VILLE SANS GROUPES ARMÉS

 

 

Bangui, le 16 mai 2018 – Après les incidents survenus lundi et mardi à Bambari, dans la préfecture de la Ouaka (centre de la Centrafrique), les casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) continuent à assurer la protection des populations, notamment des déplacés, ainsi que des institutions dans la ville. Lors de la conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole de la Mission a condamné les violences marquées par des morts et des pillages, et indiqué que les casques bleus avaient le contrôle de Bambari.

 

« Après des attaques, la MINUSCA a rapidement rétabli le contrôle de la ville », a dit le porte-parole, Vladimir Monteiro, ajoutant que « Bambari n’est pas tombée et nous n’allons pas laisser cette ville symbole du retour de l’autorité de l’Etat, entre les mains de groupes armés ». Interrogé sur la présence de l’UPC dans la ville, le porte-parole a indiqué que la MINUSCA mènera des enquêtes internes sur le mouvement d’éléments de ce groupe armé dans la ville. 

 

Répondant aux questions sur une éventuelle inaction de la MINUSCA à Bambari, le porte-parole a énuméré différentes phases de l’intervention des casques bleus avec d’abord la protection immédiate de plusieurs centaines de déplacés, conformément au mandat de protection des civils, la coordination avec les forces de sécurité intérieure et appui aux autorités locales ainsi que des patrouilles nocturnes dans les zones sensibles. “Nous gardons le contrôle de cette partie du pays mais cela montre les défis auxquels nous sommes confrontés en Centrafrique, avec les réponses que la MINUSCA doit apporter sur le terrain et en l’absence de l’autorité de l’Etat », a-t-il indiqué, rappelant que la MINUSCA et les forces de sécurité intérieures travaillent ensemble à Bambari.

 

La MINUSCA a indiqué que les incidents au cours desquels des individus armés, présumés affiliés au Mouvement pour lUnité et la Paix en Centrafrique (UPC) et dautres individus armés ont attaqué la MINUSCA ainsi que la police et la gendarmerie nationale, faisaient suite à « des rumeurs de meurtres sur fond de division communautaire » dans la ville. A cet effet, la Mission a condamné toute tentative de justice populaire ainsi que les actes de représailles et de pillages qui constituent des crimes.

 

Le porte-parole a par ailleurs été interrogé sur le survol de la région de Kaga-Bandoro par deux avions de chasse français, soulignant que « l’appui de la France à la MINUSCA est prévu dans la résolution 2387 ». Le Conseil de sécurité,   dans le paragraphe 65 de ladite résolution, « autorise les forces armées françaises à utiliser (…) tous les moyens pour fournir un appui opérationnel aux éléments de la MINUSCA (…)”. Pour le porte-parole, ce survol est un message important qui réaffirme que “la France soutient les autorités légitimes centrafricaines, que la France travaille en appui à la MINUSCA et que toute menace du FPRC ou d’un autre groupe armé sera contrée ». D’autre part, le porte-parole a déclaré que la Mission a documenté, la semaine écoulée et sur tout le territoire, 44 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté au moins 50 victimes.

 

De son côté, le porte-parole de la Force, le Major Séraphin Embondza, a déclaré que les Casques bleus sont en alerte dans toutes leurs zones de déploiement, afin d’apporter assistance à la population. « En collaboration avec les autorités, la MINUSCA continue d’apaiser et de rassurer », a indiqué le porte-parole militaire, annonçant la poursuite de l’opération de sécurisation de l’axe Kaga Bandoro-Dékoa-Sibut, afin d’empêcher tout mouvement du FPRC vers le sud.

 

Pour sa part, le porte-parole de la Police, Alioune Kassé, est revenu sur la formation, par la MINUSCA, de 16 éléments des forces de sécurité intérieures sur les techniques d’enquêtes sur les scènes de crimes. « Ils pourront ainsi contribuer à la recherche et à l'exploitation des traces et indices nécessaires à l'identification des auteurs d’actes délictuels pour leur traduction devant les juridictions de jugement », a dit le porte-parole.​

 

 

______________________________________________________________________________

 

Division de Communication Stratégique et d'information publique 

 

MINUSCA | Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine 

https://minusca.unmissions.org  | @UN_CAR |

 

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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 18:06

 

 

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 16 MAI 2018

 

BANGUI, le 16 mai 2018(RJDH) —-Le survol des avions de chasse français sur Kaga-Bandoro est un avertissement contre le FPRC et certains groupes armés qui tenteront de marcher sur Bangui» a affirmé Vladimir Monteiro, le Porte-parole de la Minusca, lors de la conférence de presse de la représentation onusienne ce matin à Bangui.

 

Les groupes armés proches du FPRC encore hostiles au régime de Bangui ont vu le mirage français survoler les zones sous leur contrôle. Un survol  exécuté à la demande de la Minusca dont la France fait partie en application de la Résolution 2387. Cette intervention militaire de la France se situe dans un contexte où la France fait l’objet de critiques au sein de l’opinion centrafricaine qui considère que cette puissance coloniale soutient les groupes armés en dépit du démenti fait par son Ambassadeur, Christian Bader à ce sujet.

 

Selon le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, ce survol est un message à trois niveaux aux forces rebelles, «la France soutient les autorités légitimes centrafricaines et les efforts de la Minusca sur le terrain pour faire face aux menaces qui pèseraient sur la République Centrafricaine et ses institutions. Le dernier message est adressé à l’endroit du FPRC quant à son  projet de descendre sur Bangui et qui ne marchera pas. Même message pour tous les autres groupes armés» a déclaré le porte-parole de la mission onusienne.

 

La France n’est pas à sa première démonstration de force dans le pays. Au lendemain de l’investiture de Faustin Archange Touadera, la France et la Minusca ont fait un exercice similaire en 2016 à Damara. Mais cela n’a pas empêché les groupes armés de tuer et d’imposer leur loi. Les Centrafricains se posent des questions sur la particularité de cette manœuvre militaire pour la France. Selon les analystes, la France a intérêt à peser de tout son poids pour imposer la paix au moment où les autorités sont de plus en plus tournées vers la fédération de la Russie.

 

L’étau se resserre autour des groupes armés alors que Bangui et l’intérieur du pays sont plongés dans une spirale de violence renvoyant ainsi à la situation similaire de 2014 sous la transition.

 

Centrafrique : «Le survol du mirage français sur Kaga-Bandoro est un avertissement au FPRC et d’autres groupes armés » selon la Minusca
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16 mai 2018 3 16 /05 /mai /2018 00:13
LE PRÉSIDENT TOUADERA  A REÇU EN AUDIENCE M. LONCENY FALL
LE PRÉSIDENT TOUADERA  A REÇU EN AUDIENCE M. LONCENY FALL
LE PRÉSIDENT TOUADERA  A REÇU EN AUDIENCE M. LONCENY FALL

 

 

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A REÇU EN AUDIENCE M. LONCENY FALL, REPRÉSENTANT SPÉCIAL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS-UNIES, CHARGER DE L’AFRIQUE CENTRALE.

 


M. François LONCENY FALL, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, Chargé de l’Afrique Centrale a été reçu en fin d’après-midi du 14 mai 2018 au palais de la Renaissance par le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA.


En visite traditionnelle de travail en République Centrafricaine, M. LONCENY Fall est venu d’abord accompagner les actions que mène la Minusca dans le pays. Pour LONCENY Fall, la dimension sous régionale de la crise centrafricaine intéresse la communauté internationale à bel titre, c’est dans cette optique que l’institution dont il a la charge effectue des visites fréquentes dans le pays afin d’évaluer la situation.
Il a par ailleurs affirmé que la rencontre avec le Président de la République a donné l’occasion de faire un tour d’horizon sur la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays. Une occasion qu’il a saisie pour transmettre au Président de la République le soutien des Nations-Unies et du Secrétaire général Antonio GUTERRES en particulier.

 

Aussi de rassurer le Président TOUADERA du soutien inconditionnel des Nations-Unies dans ses efforts de la stabilisation de la RCA. Le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, François LONCENY Fall dit reconnaitre que la République Centrafricaine se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins face à de nombreux défis qui méritent d’être relevé avec le concours de tous. Pour ce faire, la Communauté internationale s’est déjà suffisamment investie en ce sens et elle n’est pas prête à s’arrêter. Sa visite dans le pays, s’inscrit dans le cadre du soutien de son institution aux autorités centrafricaines, mais surtout de la détermination des Nations-Unies à déployer les moyens nécessaires pour la stabilisation de la République Centrafricaine.


« C’est dans ce cadre que nous sommes ici pour continuer à donner l’assurance que les Nations-Unies continueront toujours jusqu’à ce que la stabilisation soit complète, à donner tous les efforts, toutes les contributions nécessaires, à mobiliser le maximum de ressources financières et aussi d’appui politique et diplomatique pour que la situation se stabilise. C’est dans ce cadre que je suis ici aujourd’hui », a assené LONCENY Fall qui a de demander aux centrafricains d’éviter la RCA puisse plonger dans une guerre confessionnelle.

 
« Pour nous les Nations-Unies, le problème ne peut pas être interprété comme certains voudraient aujourd’hui la République Centrafricaine. Il faut absolument éviter que le pays puisse se plonger dans une guerre confessionnelle. Moi j’ai été Représentant Spécial dans ce pays pendant quelques années, j’ai toujours vu les centrafricains unis, je n’ai jamais distingué un chrétien d’un musulman en Centrafrique. Tous les centrafricains doivent se sentir centrafricain, et c’est ce message que nous avons pour les uns et pour les autres. Tous doivent se donner la main comme le pays a toujours vécu que les politiciens n’arrivent pas à instrumentaliser les citoyens de ce pays pour les imposer des uns aux pour des raisons religieuses. Ce pays appartient à tous, c’est un seul Dieu pour toutes les religions et je crois que les derniers événements qui se sont passés ici, il faut nécessairement panser les plaies, réussir la réconciliation nationale et faire en sorte que les grands défis auxquels le pays fait face que ce soit l’œuvre de tout le peuple centrafricain pas seulement du Président de la République. C’est un message d’unité de tolérance et de réconciliation que j’ai pour le peuple centrafricain », a conclu LONCENY Fall.

 

 

Source : Palais Renaissance

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 23:37
Centrafrique:  violences intercommunautaires à Bambari
Centrafrique:  violences intercommunautaires à Bambari

 

 

 

15 MAI 2018 Mise à jour 15.05.2018 à 19:00

 

Au moins plusieurs personnes sont décédées, six blessées et 300 déplacées au cours de violences intercommunautaires lundi et mardi à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, selon l'ONU et Médecins Sans Frontières (MSF).

 

"Des violences intercommunautaires, qui seraient dûes à la propagation de rumeurs, ont causé plusieurs morts mais le bilan est incertain pour le moment", a indiqué à l'AFP Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca).

 

Dans un communiqué mardi, MSF a indiqué avoir pris en charge "six blessés dans la nuit (de lundi à mardi), dont un a malheureusement succombé à ses blessures".

 

"Deux patients ont quitté (l'hôpital) ce matin contre avis médical, car ils ne se sentaient pas en sécurité. C’est inacceptable! L’hôpital est un lieu de soins pour tous et il doit le rester", a noté dans le communiqué Dismas Vuningoma, coordinateur de MSF à Bambari, qui a indiqué vouloir "faire respecter la neutralité de l’hôpital".

 

Les rues de Bambari sont actuellement vidées de leurs habitants, et les personnels d'ONG sont reclus chez eux, selon des humanitaires sur place.

 

Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka, à cheval entre plusieurs zones d’influences de groupes armés, jouissait jusqu'à lors d'un calme relatif depuis l’intervention de la Minusca début 2017 pour en déloger les groupes armés en ville

 

Depuis, l'ONU avait fait de Bambari la vitrine de son intervention en Centrafrique, arguant que la ville était "sans arme ni groupe armé". Des initiatives intercommunautaires y ont vu le jour ces derniers mois.

 

Réveillant le spectre des violences de 2013 qui avaient fait des milliers de morts, la Centrafrique est de nouveau en proie à des tensions intercommunautaires après des violences dans sa capitale Bangui en avril, qui ont fait plusieurs dizaines de morts.

 

Dimanche, des Mirage 2000-D français ont effectué un survol dissuasif à Kaga-Bandoro (nord-est), où sont regroupés des groupes armés pro-musulmans depuis plusieurs semaines.

 

Début mai, la Minusca a indiqué avoir neutralisé une colonne de pick-up du groupe armé Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC, leader de l'ancienne coalition promusulmane de la Séléka qui avait pris le contrôle de Bangui en 2013) dans le centre de la Centrafrique, sur la route entre Kaga-Bandoro et Bangui.

 

En Centrafrique, l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.

 

© 2018 AFP

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 23:30
Un quart des Centrafricains ont besoin d’une assistance humanitaire
Un quart des Centrafricains ont besoin d’une assistance humanitaire
Un quart des Centrafricains ont besoin d’une assistance humanitaire

 

 

 

Par RFI Publié le 15-05-2018 Modifié le 15-05-2018 à 13:05

 

Rencontre d'informations, ce lundi, à Yaoundé, au Cameroun, entre pays donateurs et diverses organisations internationales sur la situation humanitaire préoccupante en République centrafricaine. Ce pays qui a vécu ces derniers jours une nouvelle flambée de violence est au bord d'une crise humanitaire sans précédent, a plaidé la coordonnatrice résidente du système des Nations unies.

 

Présente à Yaoundé à l’occasion de ce plaidoyer, la ministre centrafricaine en charge de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, Virginie Baïkoua, a d’abord fixé l’auditoire sur les chiffres des réfugiés et déplacés intérieurs en situation d’urgence humanitaire : « La situation humanitaire aujourd’hui, nous avons plus de 600 000 personnes déplacées internes et 400 000 externes dans les pays voisins. Aussi nous avons 2,5 millions de personnes qui sont en besoin d’assistance humanitaire ».

 

Najat Rochdi, la représentante adjointe du secrétaire général des Nations unies et coordonnatrice humanitaire en Centrafrique, s’est montrée encore plus incisive : « Quand vous savez qu’un Centrafricain sur quatre aujourd’hui est dans le besoin d’une assistance humanitaire.Parmi ce quart de la population, seuls 10% aujourd’hui vont pouvoir être aidés parce qu’il n’y a que 10% de financement. Donc c’est fondamental aujourd’hui qu’on considère que nous sommes arrivés à un point tournant du processus de stabilisation et de consolidation de la paix en République centrafricaine. Et ce n’est vraiment pas le moment de baisser les bras et de diminuer les efforts en termes de financement ».

 

Il y a donc urgence à agir : 515 millions de dollars sont espérés, et, confidence de Najat Rochdi, près de 150 millions de ce montant font déjà l’objet de promesses de dons.

 

 

La Centrafrique reste l’un des pays où les interventions humanitaires sont plus importantes au monde

 

Genève (© 2018 Afriquinfos) 15 mai 2018 La situation humanitaire en République centrafricaine n’a cessé de se détériorer depuis l’année 2017. Cette tendance s’est maintenue au cours du premier trimestre 2018, avec d’importantes vagues de nouveaux déplacements et des besoins humanitaires croissants.

Aujourd’hui, la communauté humanitaire doit répondre aux besoins critiques et urgents liés à l’émergence de nouveaux foyers de tension mais elle doit aussi couvrir ceux liés à des crises de plus longue durée. Toutefois, le niveau de financement actuel ne permet pas encore de couvrir les besoins existants. En outre, Il ne permet pas d’anticiper sur ceux qui risquent d’émerger eu égard à la recrudescence de la violence à travers le pays. Le Plan de réponse humanitaire d’un montant de 515,6 millions de dollars a été lancé en janvier 2018 mais à ce jour, il n’est financé qu’à hauteur de 9,4% alors qu’il prévoit d’apporter une assistance vitale à 1,9 millions de personnes.

Une chute importante dans les financements reçus est intervenue au moment où la situation se dégradait et les besoins humanitaires augmentaient davantage. Afin de sensibiliser les bailleurs de la Centrafrique à cette tendance inquiétante, le Coordonnateur humanitaire en République centrafricaine, Najat Rochdi, a tenu le 14 mai à Yaoundé, au Cameroun, une session d’information sur la situation qui prévaut dans le pays.

 

En 2017, les contributions à l’action humanitaire s’élevaient à 267 millions de dollars dont 202,5 millions de dollars versés directement au Plan de réponse humanitaire. D’autre part, les contributions au Fonds humanitaire ont permis en 2017 d’allouer 22,1 millions de dollars à la mise en œuvre projets de réponse d’urgence qui ont bénéficié à près d’un million de personnes. La violence déployée par les groupes armés continuera alors à pousser un nombre croissant de civils à se réfugier dans des lieux de plus en plus reculés, de plus en plus inaccessibles aux humanitaires accroissant davantage encore le défi de l’accès aux plus vulnérables. Aujourd’hui, pour un montant requis de 515,6 millions, le Plan n’est encore financé qu’à hauteur de 9,4% soit 48,6 millions de dollars.

 

Au cours du premier trimestre, le nombre de personnes déplacées est resté stable mais toujours très élevé. En mars 2018, il était de 687 398 ; bien au-delà du pic d’août 2015, au plus fort de la crise humanitaire. Le nombre des réfugiés est également resté important, 568 572 en mars 2018. Ceci signifie que plus d’1,2 millions de Centrafricains soit une personne sur quatre est toujours déplacée interne ou réfugiée dans les pays voisins. Comparé à la population totale, la Centrafrique est parmi l’un des pays au monde où les interventions humanitaires sont plus importantes.

 

Xavier-Gilles CARDOZZO

 

 

Centrafrique: Craintes d’une extension des violences

 

http://sahel-intelligence.com  BY FRÉDÉRIC POWELTON ON 15 MAI 2018

 

En Centrafrique, l’ONU, la France et les ONG sur place craignent une reprise des affrontements intercommunautaires après la multiplication des actes de violences dans plusieurs régions du pays qui échappent au contrôle du gouvernement et des forces de la mission onusienne de la Minusca.
A Bambari, dans le centre du pays, Médecins Sans Frontières (MSF) et l’ONU ont fait état de violences lundi et mardi, qui ont fait un nombre indéterminé de victimes. L’ONG humanitaire a indiqué avoir pris en charge six blessés, dont un a succombé à ses blessures.
Mardi et contre avis médical, deux autres ont quitté l’hôpital où ils ne se sentaient pas en sécurité, a déploré MSF, appelant à « faire respecter la neutralité de l’hôpital ».
Mais la tension est perceptible dans les rues de Bambari qui étaient vides, alors que les travailleurs humanitaires sont restés cloîtrés chez eux, sachant qu’ils ne peuvent être protégés contre les groupes armés.
Plus au nord, à Kaga Bandoro (300 km au nord de Bangui), deux avions de chasse français en provenance du Tchad ont survolé dimanche la région, sur fond de regain de violences.
Il s’agissait d’une démonstration de force pour dissuader les groupes armés, indique-t-on à Paris, soulignant que l’envoi de ces avions est intervenu en soutien et à la demande de la Minusca. La France affirme également être « préoccupée par la persistance des violences et des activités déstabilisatrices perpétrées par les groupes armés à Bangui et dans le reste du pays ».
Ces violences en province qui interviennent après la mort de plus d’une vingtaine de personnes le 1er mai à Bangui, éveillent les craintes d’une extension des affrontements intercommunautaires.

 

Violences intercommunautaires dans le centre de la Centrafrique

 

15 mai 2018 AFP

 

Au moins plusieurs personnes sont décédées, six blessées et 300 déplacées au cours de violences intercommunautaires lundi et mardi à Bambari, dans le centre de la Centrafrique, selon l'ONU et Médecins Sans Frontières (MSF).

 

"Des violences intercommunautaires, qui seraient dûes à la propagation de rumeurs, ont causé plusieurs morts mais le bilan est incertain pour le moment", a indiqué à l'AFP Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca).

 

Dans un communiqué mardi, MSF a indiqué avoir pris en charge "six blessés dans la nuit (de lundi à mardi), dont un a malheureusement succombé à ses blessures".

"Deux patients ont quitté (l'hôpital) ce matin contre avis médical, car ils ne se sentaient pas en sécurité. C’est inacceptable! L’hôpital est un lieu de soins pour tous et il doit le rester", a noté dans le communiqué Dismas Vuningoma, coordinateur de MSF à Bambari, qui a indiqué vouloir "faire respecter la neutralité de l’hôpital".

Les rues de Bambari sont actuellement vidées de leurs habitants, et les personnels d'ONG sont reclus chez eux, selon des humanitaires sur place.

Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka, à cheval entre plusieurs zones d’influences de groupes armés, jouissait jusqu'à lors d'un calme relatif depuis l’intervention de la Minusca début 2017 pour en déloger les groupes armés en ville.

 

Depuis, l'ONU avait fait de Bambari la vitrine de son intervention en Centrafrique, arguant que la ville était "sans arme ni groupe armé". Des initiatives intercommunautaires y ont vu le jour ces derniers mois.

Réveillant le spectre des violences de 2013 qui avaient fait des milliers de morts, la Centrafrique est de nouveau en proie à des tensions intercommunautaires après des violences dans sa capitale Bangui en avril, qui ont fait plusieurs dizaines de morts.

Dimanche, des Mirage 2000-D français ont effectué un survol dissuasif à Kaga-Bandoro (nord-est), où sont regroupés des groupes armés pro-musulmans depuis plusieurs semaines.

Début mai, la Minusca a indiqué avoir neutralisé une colonne de pick-up du groupe armé Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC, leader de l'ancienne coalition promusulmane de la Séléka qui avait pris le contrôle de Bangui en 2013) dans le centre de la Centrafrique, sur la route entre Kaga-Bandoro et Bangui.

En Centrafrique, l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national. Les groupes armés s'affrontent dans les provinces pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.

 

Avec AFP

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 23:28

 

 

 

https://energies-media.com  15 mai 2018 par Energies Media avec Xinhua

 

 

L’opération, qui démarre ce mois de mai, permettra à chaque village bénéficiaire du projet de recevoir: “deux vidéoprojecteurs StarTimes, un téléviseur numérique 32 pouces, 20 décodeurs, 23 antennes paraboliques ainsi que trois systèmes d’alimentation solaires” offerts par le gouvernement chinois

 

Cent trois (103) villages isolés identifiés dans toute la République centrafricaine (RCA) seront équipés, à compter de mercredi prochain, en équipements de la télévision par satellite, un projet chinois “d’accès à la télévision satellite pour 10 000 villages africains”, a annoncé lundi, 14 mai, la société chinoise StarTimes, chargée de l’exécution du projet.

 

D’après un communiqué de presse de l’entreprise, chaque village bénéficiaire du projet sera doté “de deux vidéoprojecteurs StarTimes, un téléviseur numérique 32 pouces, 20 décodeurs, 23 antennes paraboliques ainsi que trois systèmes d’alimentation solaires” offerts par le gouvernement chinois.

 

La mise en œuvre de ce projet, sous la direction des gouvernements chinois et africains, a été confiée à StarTimes, qui est implantée dans 30 pays africains et qui revendique plus d’une dizaine de milliers d’abonnés.

 

Avec la mise en œuvre de ce projet en milieu rural, les bénéficiaires en RCA accéderont “à un signal numérique offrant des images de qualité et des programmes riches et variés”, facilitant l’accès à l’information et la connaissance sur le monde. Il est aussi attendu du projet la “réduction de la fracture numérique”.

 

Le directeur général de StarTimes RCA, Li Danyang, a déclaré que ces canaux pourront diffuser, entre autres, les programmes de la Télévision Centrafricaine (TVCA), pour favoriser la cohésion sociale entre les communautés.

 

Li Danyang a précisé que ce projet figure parmi les 10 programmes de coopération prioritaires destinés à stimuler la coopération entre la Chine et l’Afrique sur une période de trois ans.

 

Pour rappel, le projet “Accès à la TV numérique pour 10 000 villages africains” a été lancé en Guinée le 18 janvier 2018, avec 309 villages ciblés dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

 

L’initiative vise globalement à favoriser la couverture de plus de 10 000 villages africains en télévision numérique, avec un objectif de plus de 30 millions d’abonnés dans 25 pays africains. Coût total de l’initiative: 800 millions de dollars.

Le chinois StarTimes va fournir la télévision numérique et des systèmes d’alimentation solaires à 103 villages en Centrafrique
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