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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 23:40
Lu pour vous : Grand angle : Guerre d’intérêts

 

 

 

http://www.elmoudjahid.com   22-05-2018 | 0:00

 

L’histoire tumultueuse que vit la République centrafricaine a quelque chose de paradoxal. Pays d’à peine 3,5 millions d’habitants, pour une superficie de 622.000 km², la Centrafrique a, à sa tête, un président dont l’élection n’avait souffert d’aucune contestation.

 

L’histoire tumultueuse que vit la République centrafricaine a quelque chose de paradoxal. Pays  d’à peine 3,5 millions d’habitants, pour une superficie de 622.000 km², la Centrafrique a, à sa tête, un président dont l’élection n’avait souffert d’aucune contestation. La logique aurait également voulu que la langue sango, parlée par tout le monde, serve de facteur de cohésion, et donc aide à réduire les risques d’affrontements entre les composantes de la nation. Mais c’est loin d’être le cas.

 

Pour les autorités de ce pays d’Afrique, il ne s’agit pas seulement de se remettre du chaos consécutif au coup d’Etat qui, le 24 mars 2013, avait entraîné la chute de François Bozizé. À la fois plus étendu et infiniment plus complexe, le chantier prend nécessairement en compte le  lourd passif du pays. Il est notamment question de considérer les cinq coups d’Etat qui ont jalonné l’histoire de ce pays de l’Afrique centrale, depuis son indépendance en 1960.

 

D’autant qu’à cette instabilité, notoire à l’intérieur, on peut greffer un environnement extérieur tout aussi trouble. On en veut pour preuve que le Tchad, le Soudan, le Soudan du sud, la RDC et le Congo-Brazzaville, entre autres pays frontaliers de la Centrafrique, ne sont pas des ilôts de paix. Ces problèmes d’ordre sociopolitique ont naturellement rejailli sur tous les autres aspects de la nation. Le volet géostratégique a envenimé encore un peu plus les tensions dans ce pays.

 

La présence récente de la Russie sur l’échiquier centrafricain, jusque-là l’apanage des grandes puissances, est perçu comme une violation flagrante des mœurs diplomatiques en vigueur jusqu’ici. « La Centrafrique, c'est un échiquier géopolitique où chacun avance ses pions. Quand l'un bouge, les autres regardent et agissent en conséquence», selon un haut fonctionnaire onusien à Bangui. France, Etats-Unis, Chine et Russie se disputent chaque parcelle

 

Présente dans les domaines de l’armement à la faveur d’une autorisation de l’Onu en 2017, de la santé..., Moscou a décuplé son champ d’interventions grâce à des accords bilatéraux. Les promesses non honorées par les occidentaux ont poussé les dirigeants de ce pays à se retourner vers la Russie et la Chine qui dament sérieusement le pion aux puissances traditionnelles.


«Les Occidentaux ont raté le coche», estiment certains analystes. Lors de la conférence de Bruxelles en novembre 2016, la communauté internationale avait promis une aide d’une somme totale de 2,2 milliards de dollars. Fin 2017, début 2018, Pékin a annoncé concrètement plusieurs «cadeaux» à la Centrafrique : annulation d'une dette de 17 milliards de dollars, formation en Chine de cadres centrafricains, donation de matériel militaire..

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La présence des pays émergents marque désormais un changement clair des relations de l'Occident à l'Afrique beaucoup plus centrées maintenant sur les migrations et la sécurité. Si pour l’actuel président Faustin-Archange Touadéra, ce regain d’intérêt s’inscrit en droite ligne d’une «diplomatie dynamique», les observateurs quant à eux y voient la naissance d’une nouvelle zone de guerre d’intérêts dans cette partie de l’Afrique.


M. T.

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 23:38
Lu pour vous : Gambie : les fantômes du palais de Jammeh

 

 

VISITE GUIDÉE

 

Gambie : les fantômes du palais de Jammeh

 

Par Claire Bargelès, Libération Correspondance à Banjul — 21 mai 2018 à 19:26

 

En exil depuis janvier 2017, l’autocrate Yahya Jammeh a régné vingt-deux ans sur ce petit pays d’Afrique de l’Ouest. «Libération» a visité le vaste complexe présidentiel installé dans son village natal de Kanilai.

 

Derrière une grande arche beige, un lion en pierre accueille les visiteurs avec l’inscription «force et courage». Tous les bâtiments sont verts, couleur militaire du parti de Yahya Jammeh, qui s’accorde avec les vieux tanks gisant sur le bas-côté. Nous sommes à Kanilai, un village de l’ethnie jola, à une centaine de kilomètres de Banjul, la capitale. C’est ici que l’ancien président - battu lors du scrutin de décembre 2016 et exilé depuis fin janvier 2017 après vingt-deux ans de règne - venait renouer avec ses racines.

 

Natif du village, Tumani en témoigne : «A l’époque, on courrait l’accueillir, du rond-point là-bas jusqu’au palais. Des fois, il venait nous voir chaque semaine. Et il organisait des festivals, il invitait d’autres pays, un mois entier, juste pour que tout le monde se divertisse.» Désormais, le calme règne et les habitants vivent dans la nostalgie de l’ancien régime. Le palais a été placé sous le contrôle de l’armée, mais le lieu a beaucoup à raconter sur l’ancien leader et ses pratiques. Le complexe comprend quatre villas, un centre de conférences, des hectares de terres agricoles. Et, cachée par de grands portails, la résidence personnelle de Yahya Jammeh. On est pourtant loin de l’opulence des palaces d’or et de marbre à la Mobutu ou Ben Ali. «C’est vrai que lorsqu’on dit qu’on va voir la résidence de l’ancien président, on pense découvrir un immense manoir», commente le capitaine Ousman Bojang, qui supervise notre visite.

 

«Bazar»

 

A l’intérieur, des cartons éventrés jonchent les couloirs. S’en échappent des chaînes hi-fi, des restes d’un appareil de musculation, des babouches, une carte de fête des pères. «Ça, ça doit être des cadeaux qu’il a reçus», glisse le militaire en désignant des portraits de l’autocrate. Il reste très peu d’objets de luxe, un peu d’ivoire seulement. Mais plusieurs biens, dont des colliers de pierres précieuses et des pistolets plaqués or, ont été retrouvés dans des voitures abandonnées à l’aéroport. «On va bientôt faire un inventaire de tous les objets. Avec ce bazar, difficile de savoir exactement ce qu’il y a…» précise Alieu Jallow, qui est chargé de la centaine de propriétés foncières de l’autocrate, gelées sur décision de justice. Jammeh est soupçonné d’avoir siphonné les caisses de l’Etat, alors que près de la moitié des 2 millions de Gambiens vivent sous le seuil de pauvreté. Selon le ministère de la Justice, le dictateur déchu aurait détourné près de 42 millions d’euros.

 

Le 10 mai, la commission d’enquête qui décortiquait ses comptes et étudiait ses différentes entreprises depuis août 2017 a terminé ses auditions. Ce sera ensuite au nouveau président, Adama Barrow, de décider comment disposer de ces biens, «en suivant ou non les recommandations inscrites dans le rapport final», explique Alieu Jallow«Il pourra s’agir d’une vente, d’une reconversion des bâtiments. Le but, c’est bien de récupérer un patrimoine volé.» Une mesure symbolique pour un pays plombé par une dette publique de 130 % du PIB en 2017, selon le FMI, qui vient d’y conduire une mission. Trois avions et plusieurs voitures de luxe achetés par Jammeh ont déjà été mis en vente, a indiqué le ministre des Finances.

 

Paons

 

Dans la cour résonnent les cris de perroquets et de paons abandonnés. En face se dresse une imposante demeure inachevée, qui correspond davantage aux goûts de luxe de Jammeh. Plus loin, au fond d’un labyrinthe de végétation, une terrasse est encore jonchée d’écorces, de feuilles, de racines… «C’est ici qu’il fabriquait ses remèdes pour les patients», déclare le major Wassa Camara, chef du bataillon de Kanilai. Celui qui s’était autoproclamé guérisseur traditionnel «disait pouvoir guérir avec les plantes les gens atteints du sida, les problèmes d’infertilité, les cas de tuberculose». Plusieurs de ses patients en sont morts.

 

Aujourd’hui, son domaine de Kanilai se dégrade peu à peu. A l’image du zoo, ou de ce qu’il en reste : une dizaine de hyènes efflanquées et les imposants crocodiles présidentiels. La rumeur veut que, s’ils sont si gros, c’est parce qu’on leur faisait dévorer les corps d’opposants. La police a mené des fouilles au sein du complexe, à la recherche de traces d’exactions. Son porte-parole, David Kujabi, explique : «Avec les informations que l’on a pour l’instant, nous n’avons rien trouvé. Mais cela ne veut pas dire que nous en avons fini avec tout ça.»

 

Claire Bargelès Correspondance à Banjul

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 00:43
A Bambari, «des corps jonchent le sol», témoigne le père Firmin Gbagoua
A Bambari, «des corps jonchent le sol», témoigne le père Firmin Gbagoua

 

 

 

https://www.vaticannews.va  18 mai 2018, 07:49

 

Des combats intercommunautaires saisissent la ville de Bambari en Centrafrique, à 300 km de la capitale Bangui. Sur place, le père Firmin Gbagoua nous décrit une ville déserte, délaissée par le gouvernement, où l’Eglise n’est pas épargnée par les attaques.

 

La ville de Bambari, dans le centre de la République Centrafricaine, vit dans la confusion et l'insécurité. Alors que la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique, affirmait mercredi avoir repris le contrôle de la cité, le père Firmin Gbagoua, vicaire général du diocèse de Bambari, nous parle d’une ville désertée par sa population. «La population est pillée, les maisons incendiées, saccagées» raconte le religieux. Firmin Gbagoua nous décrit une situation apocalyptique, «il n’y a pas de forces de sécurité intérieure», les pillages sont quotidiens et «des corps jonchent le sol».

 

En début de semaine, des hommes armés, proche du groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC), ont attaqué la gendarmerie, le commissariat, ainsi que la base de la Minusca dans la ville. Huit personnes ont perdu la vie durant les combats, selon l’AFP. La ville de Bambari est au carrefour de zone d’influences de groupes armés, certains issus de l’ancienne rébellion de la Séléka.

 

ONG et églises ne sont pas épargnées

 

Des bases d’ONG et la paroisse catholique Saint-Jean ont aussi été attaquées, «l’Eglise n’est pas épargnée», soupire Firmin Gbagoua.

 

Réveillant la douleur des violences de 2013 qui avaient fait des milliers de morts, la Centrafrique est de nouveau face à ses vieux démons: les violences intercommunautaires. Des combats dans la capitale Bangui en avril avaient fait plusieurs dizaines de morts. L’Etat centrafricain ne contrôle qu’une petite partie de son territoire, tandis que les groupes armés s’affrontent pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l’or et le bétail.  

 

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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 00:30
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : Ali Daras de l’UPC fait son retour à Bambari

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 18 MAI 2018

 

BANGUI, 18 mai 2018 (RJDH)—Ali Daras est de retour à Bambari qu’il avait contraint de quitter début 2017. L’information est confirmée par plusieurs sources concordantes.

 

Ali Daras dont la présence à Bambari est confirmée au RJDH par plusieurs sources indépendantes, était déjà signalé depuis quelques mois dans les environnants de Bambari. Malgré son retrait de cette ville en 2017, le leader de l’UPC a maintenu des bases dans la quasi-totalité des cinq sous-préfectures de la Ouaka où ses lieutenants contrôlent des sites miniers, le commerce du bétail, du café et lèvent les impôts.

 

Depuis deux mois les soupçons sur la présence du chef de l’UPC sont persistants. Ali Daras était signalé à Ngakobo, puis à Maloum, ensuite aux alentours de Séko où en mars dernier plusieurs personnes dont un prêtre ont été tuées en représailles à une attaque attribuée aux Antibalaka.

 

Le mardi dernier, Ali Daras, selon des informations concordantes est entré dans la ville de Bambari officiellement pour une opération de DDRR. Il se serait aussitôt retiré à cause des violences attribuées à ses hommes, selon un de ses proches que le RJDH a pu joindre. Cette version est contestée par des sources indépendantes qui tablent sur la présence de ce dernier dans la ville de Bambari, « il est là mais sa présence est silencieuse par crainte de la Minusca », confie une source indépendante.

 

La présence de ce chef militaire fait l’objet de commentaire en Centrafrique parce qu’elle est toujours accompagnée par des violences. Quand le 21 février 2017, sous pression de la Minusca, Ali Daras avait quitté Bambari pour l’est, les villes de Bangassou, Mobaye et Alindao jusque-là épargnées par les violences, ont basculé dans le chaos. D’aucuns affirment que les violences de ces derniers jours à Bambari sont liées à son retour dans cette partie de la RCA.

 

 

Centrafrique : L’ONG Internationale World Vision victime de braquage à Batangafo au Nord du pays

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 18 MAI 2018

 

BANGUI, 17 Mai 2018(RJDH) — La base de l’ONG Internationale World Vision de Batangafo a été victime de braquage attribué aux éléments de MPC qui contrôlent la localité. L’acte s’est produit dans la nuit du Mardi à Mercredi à l’orphelinat de cette localité.

 

Le braquage de l’ONG Internationale World Vision à Bataganfo a été confirmé au RJDH par plusieurs sources concordantes. Cette situation est d’autant plus inquiétante dans un contexte où la coordination humanitaire ne cesse d’appeler au respect des humanitaires dans l’accomplissement de leur mission dans le pays.

 

Un notable contacté sur la question, a présenté les faits en ces termes, «C’était dans la nuit que les hommes armés étaient entrés à l’orphelinat où se trouve la maison qu’habite le chef de base de l’ONG World Vision. Arrivés sur le lieu il nous est rapporté que les hommes ont pris deux téléphones Turaya, un ordinateur, un ventilateur ; ils ont emporté avec eux une somme de 100.000fcfa », a-t-il expliqué.

 

Un notable de la localité qui a requis l’anonymat a souligné que l’ordinateur a été retrouvé sans pour autant donner plus de précision sur le lieu où l’ordinateur a été retrouvé.

 

Un habitant de la localité sous couvert de l’anonymat a déploré ce cas de braquage qui selon lui pourrait freiner l’implantation de cette ONG dans la localité, « L’ONG Internationale World Vision cherche à s’implanter dans notre région. Actuellement elle n’a pas beaucoup de personnel ici c’est seulement une mission d’évaluation, mais avec l’allure où vont les choses l’ONG peut abandonner notre région », s’est-il inquiété.

 

Le chef de base de l’ONG Internationale World Vision, victime du braquage n’a pas souhaité se prononcer sur le sujet. Difficile pour nous d’avoir la réaction de l’organisation au moment où nous mettons sous presse cette information.

 

Les humanitaires sont devenus ces derniers temps la cible des hommes armés. Ce cas de braquage intervient deux jours après l’embuscade tendue au véhicule de l’ONG DRC entre l’axe Batangafo-Bouca où les gens qui étaient dans le véhicule ont été dépouillés de tout et passés à tabac.

 

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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 01:24
République centrafricaine : Une Cour cruciale pour les victimes

 

 

 

https://www.hrw.org   17 mai 2018 12:01AM EDT

 

La Cour pénale spéciale fait des progrès mais elle a besoin d'un soutien international

 

(Nairobi) – Les récentes violences en République centrafricaine font de la nouvelle Cour pénale spéciale du pays un moyen particulièrement important de rendre justice aux victimes de crimes atroces commis dans ce pays au cours des conflits, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Un nouveau rapport de Human Rights Watch estime que la Cour aura besoin de davantage de soutien de la part des Nations Unies ainsi que des gouvernements bailleurs de fonds afin de mener des poursuites pour les crimes graves, notamment des meurtres généralisés, des viols et des violences sexuelles, ainsi que des destructions de maisons.

 

Le rapport de 34 pages, intitulé « ‘En quête de justice’ : La Cour pénale spéciale, une nouvelle opportunité pour les victimes en République centrafricaine », examine les progrès, les obstacles et les défis pour la Cour pénale spéciale dans ses phases initiales. S’appuyant sur l’observation régulière de la Cour et sur des entretiens avec des représentants des victimes, des activistes, des membres du personnel de la Cour, des représentants des Nations Unies, des bailleurs de fonds et des représentants du gouvernement, Human Rights Watch présente des observations sur l'état actuel du développement de la Cour.

 

« Il n'y a presque pas eu de justice pour les crimes les plus graves commis en République centrafricaine ces dernières années, et cette impunité alimente encore plus d'abus », a déclaré Elise Keppler, directrice adjointe du Programme Justice internationale à Human Rights Watch. « La Cour pénale spéciale est un effort sans précédent afin d’aider à rendre la justice pour les crimes les plus graves, mais les partenaires internationaux doivent fournir un plus grand soutien politique et financier pour qu’elle puisse réussir. »

 

Ces dernières semaines, des dizaines de personnes dont de nombreux civils ont été tuées à Bangui, la capitale, alors que la violence menace de ruiner les gains durement acquis pour stabiliser la ville.

 

La Cour pénale spéciale offre une chance de rendre la justice au niveau national et elle pourrait également servir de modèle à d'autres pays qui cherchent à rendre la justice pour les crimes internationaux dans leurs systèmes nationaux.

 

Depuis 2017, la Cour a beaucoup progressé avec les nominations du procureur spécial, des juges, des enquêteurs et des administrateurs. Des règles pour régir ses opérations ont été rédigées et la Cour a commencé à mener des activités de sensibilisation auprès de la population locale. Mais des défis majeurs sont encore à venir. La Cour compte sur des contributions volontaires pour fonctionner, et la majorité du financement permettant d’assurer son mandat de cinq ans renouvelable n'a pas encore été obtenue.

 

Assurer la sécurité du personnel de la Cour et protéger les victimes et les témoins sera difficile, car la violence persiste partout dans le pays. Il n'existe pas de programme opérationnel d'aide juridique dans le pays pour les accusés indigents, et les centres de détention sont totalement inadéquats. Les enquêteurs et les administrateurs centrafricains travaillant à la Cour pénale spéciale manquent d'expérience dans les affaires de crimes d'atrocité, et le parlement doit encore adopter le Règlement de la Cour.

 

Au cours des recherches menées depuis 2013, le désir de voir les responsables de la violence traduits en justice devant les tribunaux est demeuré ferme parmi les victimes, les activistes et les membres de la communauté juridique. Bruno, une victime qui travaille avec une association de victimes de crimes, a déclaré à Human Rights Watch fin 2017 : « Des personnes qui devraient déjà être reconnues comme des criminels continuent de commettre des crimes. Les victimes recherchent la justice. Elles veulent voir les auteurs et leurs complices tenus pour responsables. » Son nom a été modifié pour sa protection.

 

La Cour pénale spéciale, établie par une loi organique en 2015, est intégrée dans le système judiciaire national de la République centrafricaine, mais elle est dotée de juges, de procureurs ainsi que d'administrateurs internationaux et centrafricains. La Cour est compétente pour les crimes graves commis depuis 2003 et elle fonctionnera aux côtés de la Cour pénale internationale (CPI), qui a deux enquêtes en cours sur des crimes commis dans le pays. La CPI est susceptible de ne juger qu'un nombre limité de cas étant donné ses ressources et son mandat limités.

 

Les victimes jouent un rôle important à la Cour pénale spéciale. En plus de servir de témoins potentiels, les victimes peuvent se joindre aux procédures pénales en tant que parties civiles. Les parties civiles peuvent prendre part à la procédure, aux côtés du procureur et de l’accusé, ce qui est une caractéristique des systèmes de droit civil. Les parties civiles peuvent généralement prendre des mesures telles que présenter des pièces au dossier, demander une enquête ou faire en sorte de faire avancer une enquête, et examiner des témoins.

 

« La Cour pénale spéciale a réalisé d'importants progrès depuis 2017, et la demande pour cette cour est élevée en République centrafricaine », a conclu Elise Keppler. « La justice pour les crimes les plus graves n'est pas une panacée, mais des procès crédibles peuvent faire respecter l’État de droit et signaler que les responsables de crimes graves peuvent être tenus responsables, marquant ainsi un nouveau chapitre pour le pays. » 

 

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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 01:11
Centrafrique: un Casque bleu mauritanien tué dans l'attaque d'un convoi de l'ONU

 

 

 

Libreville - AFP / 17 mai 2018 20h36Un Casque bleu mauritanien a été tué et huit blessés jeudi matin en Centrafrique lors d'une attaque d'un convoi de l'ONU par des milices "antibalaka", a annoncé l'armée mauritanienne, en affirmant que "40 assaillants" avaient été tués.



"Une patrouille du bataillon mauritanien de maintien de la paix chargée d'escorter un convoi onusien a été attaquée ce matin 17 mai 2018 par les milices antibalaka" au sud de la ville d'Alindao, dans le sud-est de la Centrafrique, a indiqué Nouakchott dans un communiqué.



"Quarante assaillants" ont perdu la vie durant les combats, a ajouté l'armée mauritanienne. Les antibalaka sont des milices autoproclamées d'"autodéfense" peu organisées et implantées localement.

 

A New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné cette attaque dans un communiqué. Il "appelle les autorités centrafricaines à enquêter" sur ces attaques contre les Casques bleus "et à traduire rapidement les responsables en justice", a précisé dans ce communiqué son porte-parole adjoint, Farhan Haq.



C'est le troisième Casque bleu de la Mission de l'ONU dans le pays (Minusca, 10.000 soldats) tué en Centrafrique depuis le début de l'année.


"Cette violence aveugle est inadmissible. Pourquoi s'attaquer à des Casques bleus dont la présence sur le sol centrafricain n'a d'autres objectifs que d'aider le pays à sortir de l'engrenage de la violence et contribuer au retour d'une paix et d'une stabilité durables en République centrafricaine?", s'est insurgé jeudi soir le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RCA, Parfait Onanga-Anyanga, dans un communiqué.


Selon le texte de l'ONU, les Casques bleus mauritaniens escortaient un convoi logistique entre les villes de Kongbo et Alindao quand ils ont été attaqués jeudi matin.

Parmi les huit blessés, tous évacués par la Minusca, cinq sont dans un état grave, selon l'ONU.



La mission onusienne, présente dans le pays depuis 2014, tente de rétablir la sécurité dans un pays où l'Etat ne contrôle qu'une maigre partie du territoire national.

L'armée nationale n'est présente que dans quelques villes, tandis que les groupes armés contrôlent une majorité du pays, où ils combattent pour le contrôle des ressources, notamment les diamants, l'or et le bétail.




(©)

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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 01:09
UN CASQUE BLEU MAURITANIEN DE LA MINUSCA TUÉ AU SUD DE LA CENTRAFRIQUE

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

UN CASQUE BLEU MAURITANIEN DE LA MINUSCA TUÉ AU SUD DE LA CENTRAFRIQUE 

 

Bangui, le 17 mai 2018 – Un casque bleu de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a été tué et huit autres blessés, jeudi matin, à 28 km au sud d’Alindao (sud de la République centrafricaine). Ces soldats de la paix, tous appartenant au contingent mauritanien, sont tombés dans une embuscade tendue par des présumés anti-Balaka.

L’incident est survenu alors que les casques bleus escortaient un convoi logistique de la MINUSCA en provenance de Kongbo à destination d’Alindao, deux localités de la préfecture de la Basse-Kotto. La Mission a procédé à l’évacuation des huit blessés, dont cinq se trouvent dans un état grave.

 

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Parfait Onanga-Anyanga, condamne avec fermeté cet acte lâche ayant coûté la vie à un soldat de la paix et causé plusieurs blessés parmi les casques bleus. «Cette violence aveugle est inadmissible. Pourquoi s’attaquer à  des casques bleus dont la présence sur le sol centrafricain n’a d’autres objectifs que d’aider le pays à sortir de l’engrenage de la violence et contribuer au retour d’une paix et d’une stabilité durables en République centrafricaine ?», s’est exclamé le Représentant spécial, en ajoutant que « tout sera mis en œuvre pour arrêter les auteurs de cette embuscade afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice». Le Représentant spécial rappelle que toute atteinte à la vie d’un soldat de la paix peut être considérée comme un crime de guerre et passible de poursuites par la justice nationale ou internationale.

 

La mort de ce militaire porte à trois le nombre de soldats de la paix de la MINUSCA tués depuis le début de 2018, dans le cadre de leur mission pour le retour d’une paix et d’une stabilité durables en RCA. Dans la même période, plus d’une quarantaine de soldats de la paix ont été blessés.

 

La MINUSCA présente ses sincères condoléances à la famille du militaire tué ainsi qu’au peuple et au gouvernement de la Mauritanie. Elle souhaite un prompt rétablissement aux casques bleus blessés.

 

United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic

 

Vladimir Monteiro

 

Spokesperson/Porte-parole

MINUSCA - Avenue Barthélemy Boganda BP 3338 Bangui, Central African Republic

Cellphone: + 236 75980772 - 72259932 | Extension : (173) 5545/5506 | Tetra : 10874

E-mail: monteiro6@un.org | Skype : Vladimir.Monteiro4 | Twitter : @MonteVlad

https:// minusca.unmissions.org

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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 01:06
Cameroun : Réunion d'information sur la situation humanitaire en RCA
Cameroun : Réunion d'information sur la situation humanitaire en RCA

 

 

 

https://fr.blastingnews.com  17/05/2018

 

Session liée à l'information concernant l'État d'urgence de la RCA en présence des officiels et des organismes internationaux

 

La République Centrafricaine (RCA), ne cesse de subir des troubles et des pertes en vies humaines depuis l'arrivée des conflits fratricides. Les organismes internationaux pour la protection des droits humains et la survie de l'individu, s'attèlent tant bien que mal à pourvoir à cette défaillance qui plonge la RCA dans le chaos et la pauvreté. L'OCHA (Office for the Coordination of Humanitarian Affairs) dont l'un des rôles principaux est de financer et de réguler la survie des réfugiés, opte pour un recadrage systémique de ces déserteurs de guerre. Une session d'information sur la situation de crise en RCA, a été organisée le Mardi 14 Mai 2018, à l'hôtel Hilton de Yaoundé .

 

Le Cameroun qui accueille plus de 200.000 réfugiés venant de la RCA, est grandement épaulé par le HCR ou l'OIM, dans cette besogne. Cette session convoquée par la ministre de l'action Humanitaire et de la réconciliation nationale de RCA, madame Virginie Baïkoua, et secondée par le coordinateur humanitaire pour la RCA madame Najat Rochdi, a réunie de nombreuses personnalités, la presse, ainsi que certains ambassadeurs. Cette rencontre devenue nécessaire pour ces réfugiés et ce pays en crise, a débutée par le discours du coordinateur humanitaire de la RCA. Celle-ci durant sa plaidoirie, a estimée à 16% la participation des pourvoyeurs de fonds pour l'aide aux réfugiés. Son inquiétude a visé les besoins sanitaires, la réinsertion des populations en fuite, et l'assistance aux plus démunis.

 

Un pari dangereux mais nécessaire pour le retour à la paix

 

La République Centrafricaine qui ne compte que 5 millions d'habitants, possède une grande étendue d'hectares de terrain encore non exploitée par ses citoyens; et cela dénote de la préoccupation de madame Virginie Baïkoua qui s'est indignée que cette guerre ne puisse s'arrêter avec un si petit chiffre.

 

Très ouverte à la réconciliation, cette dernière a fait défiler des diapositives de ses descentes sur le terrain avec son équipe, en soulignant la pertinence d'effacer des esprits que cette guerre puisse essentiellement être de nature ethnique, tribale ou même religieuse. Son allocution est allée au sens du chef de l'État de la RCA qui est contre la violence et l'enrôlement de la jeunesse, mais uniquement pour le "dialogue". Selon ses espérances, cet agent de l'État de la RCA a suggéré que le retour au pays de ses concitoyens se fasse par étapes en soulignant cette phrase populaire pour terminer : "on n'est jamais mieux que chez soi".

 

Il est à rappeler que le coordinateur humanitaire pour la RCA Najat Rochdi, a alloué 11 millions de dollars du Fonds humanitaire (FH RCA) à des projets destinés à répondre aux besoins humanitaires urgents identifiés dans le cadre du plan de réponse humanitaire 2018 (PRH). C'est ainsi que cette allocation a permis de combler une partie du déficit de financement observé au cours du premier trimestre de l'année 2018.

 

Malgré certaines mesures appliquées, 3 travailleurs humanitaires ont malheureusement été tués alors qu'ils se rendaient au nord-ouest du pays, en appui au secteur de l'éducation. Ces zones où règnent la peur et le désarroi sont de plus en plus dangereuses et peu fréquentables, d'où la fuite de ces populations vers le Cameroun ou vers d'autres pays voisins.

 

Un effort salutaire des organismes humanitaires aux réfugiés

 

Loin d'être une sinécure, le travail des organismes spécialisés dans l'humanitaire, a quelque peu diminué les risque de mortalités infantiles et de pertes en vie humaine. En effet, certains enfants séparés de leurs familles ou orphelins (en raison des conflits), n'ont pas d'autres choix que de rejoindre les groupes armés de factions rebelles ou de dissidents, pour avoir la vie sauve ou des moyens de subsistance. C'est donc pourquoi l'ONG ODESCA (organisation pour le développement économique et social de Centrafrique), avec l'appui de ses partenaires, a mis en place dans le nord-est de la Centrafrique, notamment dans la préfecture de la Vakaga, un programme de protection et d'éducation pour faire sortir les enfants des rangs des groupes armés.

 

Toutefois, le CERF (fond central pour les interventions d'urgence) apporte également un financement initial rapide pour des actions vitales, lors de l'apparition de situations d'urgence et pour les opérations humanitaires essentielles et sous-financées, lors des crises prolongées. Ce fond géré par l'OCHA, reçoit des contributions de différents donateurs, principalement des gouvernements, mais également des compagnies privées, des fondations, des organismes caritatifs et des particuliers réunis dans un fond unique.

 

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 15:32
RDC : capture du général Pinho, commandant de la milice centrafricaine Antibalaka
RDC : capture du général Pinho, commandant de la milice centrafricaine Antibalaka

 

 

 

https://www.radiookapi.net  jeudi, 17/05/2018 - 13:12 | - 13:12

 

Le commandant en chef de la milice centrafricaine Antibalaka, le général Pinho, a été arrêté mercredi 16 mai dans la localité Kanzau, dans le territoire de Bondo (Bas-Uele). Selon le porte-parole du secteur opérationnel des FARDC, une trentaine de ses éléments se sont aussi rendus à l’armée congolaise, chacun avec son arme.

 

Le général Pinho a été repris par les FARDC dans un cantonnement des réfugiés centrafricains mercredi à 10 h 8’, heure locale, a précisé le porte-parole du secteur opérationnel des Uele, le capitaine Carlos Kalombo.

 

Selon lui, ce commandant en chef des Antibalaka s’était retranché dans ces lieux après avoir décroché au moment des affrontements avec les FARDC.

 

A chaque fois qu’ils subissent la pression en Centrafrique, explique cet officier des FARDC, les Antibalaka s’affrontent aux militaires FARDC sur le sol congolais quand ils arrivent.

 

« Ils cherchent à devenir maîtres dans cette contrée pour éviter d’être arrêtés et retournés dans leur pays », explique le porte-parole militaire.

 

Quelques instants après la capture du général Pinho, trente-huit autres éléments Antibalaka, munis chacun de son arme, se sont rendus aux FARDC. Ils seront acheminés à l’Etat-major opérationnel des Uele, déclare la même source.

 

A partir d’ici, le commandant en place, le général de brigade Isaac Kisebwe Lamuseni, pourra certainement décider de leur transfert à la haute hiérarchie militaire.

 

En janvier dernier, trois éléments Antibalaka, qui s’étaient rendus aux FARDC, ont été transférés à Kinshasa. Ils suivent le processus normal d’un éventuel rapatriement dans leur pays.

 

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17 mai 2018 4 17 /05 /mai /2018 15:30
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

 

Centrafrique : La montée des pillages à Bambari inquiète la population après les violences armées

 

PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 17 MAI 2018

 

BAMBARI, 17 Mai 2018(RJDH)— Des cas de pillages attribués aux éléments de l’UPC sont enregistrés à Bambari au centre du pays après les violences de ces derniers jours. Information confirmée au RJDH par plusieurs sources concordantes ce 17 mai.

 

Le vol à mains armées et des exécutions sommaires sont enregistrés à Bambari aussitôt après les violents combats ayant opposé les forces de l’ordre aux groupes armés de l’UPC et ayant fait 8 morts selon la Minusca et provoqué une vague de déplacés qui affluent vers Grimari et vers d’autres localités. Ces braquages sont notés alors que les éléments de l’UPC multiplient leurs patrouilles dans la ville tandis que la Minusca raréfie, quant à elle, les siennes et sont de moins en moins visibles sur les check-points.

 

Certains habitants de Bambari se disent choqués de la passivité de la Minusca, «les braquages se sont accentués depuis trois jours sans interruption ici; nous sommes scandalisés d’écouter sur les ondes que la Minusca est au contrôle de la situation ici. Les groupes armés de l’UPC intensifient leurs patrouilles et passent au vu et au su des forces onusiennes là où ils pillent les institutions et des domiciles privés. La Minusca ne fait rien; nous sommes obligés de nous cacher et d’observer impuissamment les exactions des pillards» a témoigné un habitant de Bambari tôt ce matin.

 

Bambari replonge dans les violences dans un contexte où le plan de réponse humanitaire peine à mobiliser des fonds qu’il faut pour répondre aux besoins des personnes vulnérables. Cette situation est d’autant plus inquiétante pour les écoles dans cette localité qu’on se demande ce qu’il en résultera pour les enfants qui devront composer pour les examens de fin d’année académique 2017-2018 prévus dans les prochains jours.

 

 

Centrafrique : Un ancien coordonnateur du RECAPEV alerte sur la situation de lutte contre le VIH/Sida

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 17 MAI 2018

 

BANGUI, 17 mai 2018 (RJDH)– Luc N’vendo Mozialo, ancien coordonnateur du Réseau Centrafricain des Personnes Vivant avec le VIH (RECAPEV) a dans une lettre ouverte au président de la République, président du comité national de lutte contre le VIH/Sida, alerté sur la situation qualifiée de dramatique des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Ce dernier appelle à l’organisation des Etats généraux de lutte contre cette pandémie en RCA.

 

Cette lettre dite de « Plaidoyer pour un renouveau de la lutte contre le VIH/SIDA en RCA » est titrée « L’Impact  Négatif  de la guerre sur la lutte contre le VIH/Sida » et  intervient alors que la situation des PVVIH reste critique avec des perdus de vue et des décès faute des médicaments pour combattre les infections opportunistes.

 

D’entrée de jeu, Luc N’vendo Mozialo  a rappelé que « la crise politique a réduit à presque rien le travail colossal que nous, personnes vivant avec le VIH, avions abattu, avec d’autres associations (AIDES, SIDACTION, la plateforme ELSA…), les partenaires au développement (PNUD), le Fonds Mondial pour réduire de façon considérable le taux de prévalence du VIH/Sida dans notre pays ».

 

Selon Luc N’vendo Mozialo, les personnes vivant avec le VIH sont confrontées depuis à d’énormes difficultés dans leur prise en charge. «Les traitements anti rétroviraux (ARV) dont on sait qu’ils ne sont efficaces que s’ils sont pris en continu sont indisponibles dans nos provinces. La Centrafrique ne peut pas attendre le retour définitif de la paix pour intensifier le combat contre l’épidémie du VIH/SIDA. Près de 1.000.000 million de personnes sont directement menacées par le VIH/SIDA dans les zones en conflit », regrette-t-il.

 

«Nous acteurs de la lutte contre le sida vivant en Centrafrique ou dans la diaspora souhaiterions que des Etats généraux de la lutte contre le Sida soient organisés afin que toutes les questions soient mises sur la table et qu’une réponse vigoureuse et efficace soit produite et permet de réduire l’impact négatif que cette guerre et la crise qui l’a suivie ont eu sur la lutte contre le Sida dans notre pays », peut-on lire dans la lettre.

 

En Centrafrique, environ 25.000 PVVIH sont éligibles au traitement par les Antirétroviraux (ARV). Cependant, environ 17.000 sont sous traitement. Le regain de violence dans le pays a provoqué le dysfonctionnement dans les actions de lutte contre le VIH/Sida et nombreuses sont les PVVIH qui sont devenues des perdus de vue.

 

 

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